Pose d'un collier cervical (source =
http://www.formationambulancier.fr/12_fiches_techniques/1400_fiche_tech_70_collier.htmet
http://www.formationambulancier.fr/05-fiches/1404-fiche-trauma-collier.htmlJustification
En immobilisant la colonne cervicale et en limitant les mouvements de flexion, d’extension, de torsion ou latéraux de la nuque, le collier diminue le risque d’aggravation d’une lésion de la moelle épinière. Toutefois, il n’est pas suffisant à lui seul pour empêcher tout mouvement de la nuque.
Indications
Le collier cervical est utilisé pour immobiliser le cou d'une victime lorsqu'une lésion du rachis cervical est suspectée (circonstances de l’accident…) ou évidente (douleurs ressenties par la victime) quelles que soient les circonstances.
Il doit être systématiquement mis en place chez une personne inconsciente, victime d’un traumatisme.
Le collier cervical est mis en place après installation de la tête de la victime en position neutre et avant tout déplacement de la victime : mobilisation, désincarcération, relevage.
Cependant, si la victime est allongée sur le ventre, le collier cervical sera installé après son retournement.
Poser cet appareil médical sur un patient requiert un maximum de précautions, la simple précaution est une bonne traction permanente lors d'un retournement si intervention par voie postérieure, donc la victime mis sur le ventre. Les accidentés de la route, les personnes ayant fait une chute d’une grande hauteur et les malades qui présentent un traumatisme crânien ou une lésion au niveau de la colonne vertébrale doivent impérativement porter cet appareil médical.
La plupart du temps, ces cas là nécessitent une immobilisation stricte du rachis, de la tête et du cou du patient pendant le transfert urgent vers les centres médicaux.
Dans les cas d’accident ou de traumatisme graves, la pose du matériel doit être effectuée par 2 secouristes qui veillent à ce que le matériel choisi soit parfaitement adapté à la taille et aux besoins de la victime, qu’il ne le gêne pas (trop serré) ou qu’il ne soit pas assez serré, ce qui va entraîner des mouvements du rachis du cou ou de la tête.
Les lésions ont été ainsi classées :
A - Les lésions par Compression (33% des cas)
L’atteinte osseuse prédomine, et l’on peut distinguer selon le degré de l’atteinte anatomique et neurologique :
I - Tassements antérieurs (3%) II - Fractures comminutives (7%) III - Tear drop fractures (23%). ces dernières pouvant être considérées comme réalisant la transition avec le groupe suivant.
B - Les lésions en Flexion- Extension-Distraction (28%)
Elles sont essentiellement disco- ligamentaires. L’hyperflexion va réaliser un traumatisme en compression au niveau de la colonne antérieure du rachis, et en distraction au niveau de sa partie postérieure, alors que l’hyper extension produit le résultat opposé. Ces deux mouvements se succèdent souvent, et il est difficile de différencier les conséquences spécifiques de l’un ou de l’autre.
Selon l’importance du vecteur traumatique majeur, nous différencions :
I - Entorses de moyenne gravité (whiplash injuries) qui du fait de leur extrême fréquence, ne sont pas comprises dans les 306 traumatismes sévères (excepté pour 5% d’entre eux présentant une complication neurologique particulière),
II - Entorses Graves (14%)
III - Fractures Luxations Bi-articulaires (9%).
C - Les lésions en Rotation (39%)
Dans ce type de traumatisme le vecteur dominant est pour nous la Rotation, ce qui explique que nous ayons regroupé sous le terme de “Déplacements Rotatoires Traumatiques”, les trois atteintes articulaires asymétriques qui constituent ce groupe :
I - Fractures Uni-articulaires (20%)
II - Fractures Séparation du Massif Articulaire (10%)
III - Luxations Uni-articulaires (9%), les plus neuro-agressives.
Source
http://www.maitrise-orthop.com/viewPage.do?id=86