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Recommandations ERC 2005 : nouvelle méthode de Réanimation Cardio-Pulmonaire (RCP)

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Jeano 11:
Formez-vous aux gestes qui sauvent.  :)
La chaîne de survie résume les actions successives à mener pour prévenir ou traiter une mort subite par Arrêt Cardio-Respiratoire ACR.

Ces actions sont les suivantes :

1. Visite médicale.
Si vous présentez un ou plusieurs facteurs de risque, consultez votre médecin.

2. Alerte précoce des secours médicaux.
En premier lieu, il faut que vous ou d'autres témoins soyez capables de reconnaître l'urgence. Vous devez reconnaître les signes annonciateurs d'une crise cardiaque, d'un arrêt cardiaque, d'un accident vasculaire cérébral ou d'une suffocation. Toute personne inconsciente doit recevoir des soins d'urgence.
Dès qu'une situation d'urgence se présente, contactez immédiatement les services d'urgence en téléphonant au 15, au 18 ou au 112.

3. Réanimation Cardio-Pulmonaire (RCP) précoce.
La RCP est le maillon essentiel qui permet de gagner du temps entre le premier maillon (alerte précoce) et le troisième maillon (défibrillation externe précoce). Plus la RCP est entreprise précocement, plus les chances de survie de la victime d'un arrêt cardiorespiratoire sont grandes. La RCP maintient l'apport de sang oxygéné au cerveau et au cœur jusqu'à ce qu'une défibrillation externe ou autre traitement spécialisé rétablisse l'activité normale du cœur.

4. Défibrillation précoce.
Le seul traitement efficace d'un arrêt cardiorespiratoire cardiaque subit (ACR) est l'application d'un choc électrique à l'aide d'un défibrillateur externe. Le défibrillateur applique un courant électrique au cœur par l'intermédiaire d'électrodes ou de palettes placées sur le thorax. L'impulsion de courant stoppe l'activité anarchique du cœur, lui donnant une chance de recommencer à battre à un rythme normal. L'application d'un choc électrique qui rétablit le rythme cardiaque normal est appelé défibrillation.

Plus la défibrillation externe est effectuée précocement avec un défibrillateur externe automatique ou un défibrillateur manuel, plus les chances de survie de la victime sont grandes. Les chances de survie d'une personne en arrêt cardiaque diminuent de 10% à chaque minute écoulée sans défibrillation. Au bout de 10 minutes, les chances de survie sont inférieures à 10%.

5. Prise en charge médicalisée précoce.
Elle est assurée par des équipes spécialisées (SMUR) qui dispensent des soins de base ainsi que des soins médicaux plus complexes. Elles peuvent administrer des médicaments cardiaques et introduire des tubes trachéaux. Ces actions aident le cœur en fibrillation ventriculaire à réagir à la défibrillation ou à conserver un rythme normal après une défibrillation externe réussie.

6. Thérapie implantable.
Un ACR en annonce souvent un autre. La prévention est essentielle pour la survie. Un Défibrillateur Automatique Implantable (DAI) administre un choc électrique pour stopper des rythmes cardiaques potentiellement mortels et rétablir un rythme cardiaque normal.

Jeano 11:
Quels sont les risques à pratiquer bouche à bouche lors d'un MCE ?

    Lorsque le secouriste doit réaliser les insufflations, il doit nécessairement interrompre le massage cardiaque pendant environ 5 secondes. Or, la perfusion vasculaire cérébrale et la perfusion des artères coronaires alimentant le cœur à ce moment ne sont plus assurées. Il y a donc un risque car la pression artérielle n’est pas continue et donc le cerveau n’est pas préservé.

    Le bouche-à-bouche, augmente la pression à l’intérieur du thorax, ce qui diminue le retour veineux, mais aussi la perfusion artérielle coronaire et le débit sanguin cérébral. Si on comprime le thorax pendant le bouche-à-bouche, cela augmente encore la pression thoracique.

    Beaucoup d’étude mettent aussi en avant que l’on insuffle toujours trop fort et l’administration d’oxygène à haute dose pourrait avoir un effet délétère sur le cerveau. Conserver une saturation en oxygène (SpO2) entre 94 et 98% serait meilleur pour la survie à terme.

    Enfin, il est aussi important de noter que chez de nombreuses de victimes d’arrêt cardiaque, il existe un réflexe initial appelé « gasp » inspiratoire : si la compression thoracique est démarrée immédiatement et continuellement, le réflexe se poursuit, assurant une ventilation aérienne physiologique.

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