Auteur Sujet: Brigade de Prévention de la Délinquance Juvénile (B.P.D.J)  (Lu 17968 fois)

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La Brigade de prévention de la délinquance juvénile (BPDJ) est un concept unique au sein du ministère de l’Intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales.
La BPDJ est une unité spécialisée de la Gendarmerie  composée de six à huit sous-officiers spécialement formés à l'écoute et à l'approche psychologique des mineurs.
Les BPDJ symbolisent dans les départements la prévention de la délinquance auprès des autorités administratives et judiciaires, des services, des collectivités territoriales, du monde associatif et des jeunes et leur famille.
Au début des années 1990, le constat préoccupant de l’accroissement de la délinquance des mineurs et du développement des violences, notamment dans les quartiers sensibles et les établissements scolaires, a fait de la lutte contre cette délinquance une priorité d’action.
La Gendarmerie a investi ce créneau par la création des premières Brigades de prévention de la délinquance juvénile (BPDJ), en septembre 1997, s’inscrivait dans cette dynamique qui constitue aujourd’hui encore une spécificité de la gendarmerie nationale.

Pour atteindre les objectifs ainsi fixés, trois types de mission sont prioritairement assignés à la BPDJ : prévenir, renseigner, faciliter et accompagner l’intervention, qui s’inscrivent toutes dans une démarche partenariale.
 
Thèmes : Tabac, Alcool, Drogues illicites, Cyber-addiction
Publics  : Jeunes, Adultes, Parents, Professionnels
Domaines d'intervention : Formation, Réduction des risques, Prévention, Informations

Ces missions sont accomplies où la gendarmerie assure la responsabilité exclusive de l’exécution des missions de sécurité et de paix publiques.

La vocation première de la BPDJ, l’action préventive conduite au bénéfice de la jeunesse a pour objet d’empêcher toute manifestation d’incivilité et de délinquance à l’encontre des mineurs ou de la part de ceux-ci.
Elle se traduit d’abord par une présence soutenue, visible et apaisante. La surveillance exercée, ainsi que les contacts noués de façon régulière avec le plus grand nombre de jeunes et d'adultes ainsi que les personnes de leur environnement familial et social (gardiens d’immeubles, médecins, commerçants, etc ), permettent d’acquérir la meilleure connaissance des individus et des lieux.
La connaissance de leur zone d’action permet aux militaires de la BPDJ de capter les attentes des jeunes, évaluer la pertinence des actions conduites par la gendarmerie en leur faveur et percevoir les signaux d’alerte, révélateurs d’une dégradation du climat social dans le ou les quartiers où ils agissent.

En complément de la brigade territoriale compétente la BPDJ constitue un partenaire privilégié pour toute formation de gendarmerie devant conduire une intervention dans la zone d’action impartie à cette unité.

Les missions prioritairement imparties à la BPDJ doivent toutes se concevoir dans un cadre partenarial. Elle s’exécutent, en liaison et dans un souci de complémentarité et de cohérence, avec d’autres unités de gendarmerie, avec d’autres administrations de l’État et avec d’autres acteurs non-institutionnels (personnels de la protection judiciaire de la jeunesse, magistrats spécialisés, éducateurs, travailleurs sociaux, chefs d’établissement de l’éducation nationale et enseignants, représentants des services de secours, de la police municipale, agents locaux de médiation sociale, etc..).
La B.P.D.J. procède également aux auditions « Mélanie ». Il s’agit d’écouter et de recueillir les récits de jeunes mineurs victimes d’infractions à caractère sexuel ou d’actes de maltraitance.
Une salle est spécialement aménagée à cet effet afin de garantir la confidentialité et la discrétion nécessaires à ces auditions afin de traduire les faits par le geste. Les audition sont filmées, enregistrées puis gravées sur DVD afin d'être présentées au juge des enfants et au procureur de la république  comme le prévoit la loi, (baptisée audition Mélanie, du nom de la première enfant à avoir été entendue de cette manière).
Chaque salle est habillée de teintes douces avec un mobilier fonctionnel et remplie de livres, de peluches, de jouets spécifiques pour aider à la confidence : puzzles représentant un corps de fille et de garçon, poupon assexué pour que l'enfant puisse traduire par le geste ce qui s'est passé, sans verbaliser, voitures ou encore maison de poupée (avec sa collection de familles multi-ethniques) pour désigner les pièces où les faits ont été commis. Le concept Mélanie fait des émules.
Les auditions se déroulent donc dans une salle spécialement adaptée et équipée d’un matériel d’enregistrement audiovisuel très discret, tandis que l’officier de police judiciaire en charge de l’enquête peut, dans une salle voisine, suivre sur un écran le déroulement de l’audition et intervenir auprès de son collègue de la BPDJ par le biais d’un micro-oreillette.

La maison départementale de la prévention est une structure unique en France. Elle rassemble, en plus de la salle « Mélanie », différents moyens de prévention du département en matière de violences intra familiales, à savoir la Brigade de Protection des Familles (BPF), la Brigade de Prévention de la Délinquance Juvénile (BPDJ) et les deux intervenants sociaux gendarmerie (ISG).

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Re : Brigade de Prévention de la Délinquance Juvénile (B.P.D.J)
« Réponse #1 le: 04 novembre 2014, 11:56:11 »
LISTES DES THÈMES POUVANT ÊTRE ABORDES PAR LA BPDJ 

La loi, la justice :
   
La loi, la classification tripartite des infractions, le rappel à la loi,
Le casier judiciaire,
Quelques notions de la récidive et du sursis,
L'excuse de minorité, la loi de prévention de la délinquance du 05 mars 2007
Les mineurs et la justice (moins de 10 ans - de 10 à 13 ans – de 13 à 16 ans –   de 16 à 18 ans)
Les incivilités,
Les violences volontaires (dans les établissements scolaires, dans le sport...)
Le respect,
Le vol (Délit cité en exemple pour illustrer les peines d'amende et d'emprisonnement)
Le racket, la loi du silence (Différenciation entre vol et racket)

Les nouvelles technologies :
Les dangers d'internet (forums, chats, MSN, réseaux sociaux...)
Les blogs (conseils de prudence : ne pas divulguer d'informations  personnelles...)
Les téléchargements (la HADOPI : Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des droits sur Internet)
Le droit à l'image, le droit à la parole,
Le happy slapping (violences volontaires filmées avec les téléphones portables)

Les drogues licites et illicites :
Les drogues licites : tabac, alcool, médicaments (autorisées mais réglementées)
Les drogues illicites : cannabis, cocaïne, héroïne, LSD... (présentation, sanctions pénales)
Alcool, Cannabis et conduite (les risques au volant et les sanctions pénales)

Divers :
Les attouchements et agressions sexuels, le viol.
Les jeux dangereux (Jeux du foulard, de la tomate...)
La violence intra-familiale.

La BPDJ est une brigade atypique de la Gendarmerie dont la mission principale est d'être à l'écoute des jeunes qu'elle sait aider et conseiller. Les BPDJ ne sont pas saisies directement par l'autorité judiciaire ; leur intervention est requise par la brigade territoriale concernée, le plus souvent avec l'aval du commandant de groupement.

C'est aussi une équipe de professionnels apportant son concours aux parents parfois désemparés face à des problèmes multifactoriels touchant leur enfant.
C'est encore une unité travaillant en lien étroit avec les différentes institutions de l'état, les associations et les collectivités territoriales.
Si elles ont pour vocation première la prévention (en relation avec les organismes ou les services en charge de l'enfance), elles poursuivent également une assistance technique aux unités territoriales dans le cadre des enquêtes qu'elles dirigent.

Pré-adolescents, adolescents, parents, vous pouvez utilement contacter l'unité de votre département simplement pour recevoir un conseil et si nécessaire, pour demander un rendez-vous dans leurs locaux.

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Re : Brigade de Prévention de la Délinquance Juvénile (B.P.D.J)
« Réponse #2 le: 04 novembre 2014, 12:04:26 »
Quel est le parcours de formation pour devenir gendarme à la BPDJ ?

Vous aimeriez pouvoir exercer le métier de gendarme à la Brigade de prévention de la délinquance juvénile (BPDJ).
Le gendarme qui a pour mission d'assurer la protection du territoire, des personnes et des biens, est également chargé de lutter contre la délinquance en tous genres dont la délinquance juvénile.
Pour travailler dans une BPDJ faut d'abord devenir gendarme en suivant le cursus de formation de tous les sous-officiers pour intégrer la BPDJ. Cette spécialisation s'acquiert ensuite au sein même de la gendarmerie.
Les militaires de la BPDJ sont tous confirmés SOC OPJ et issus du terrain. Leur affectation se fait sur la base du volontariat. Ils disposent d’une formation spécifique axée sur la connaissance des dispositifs autour de l’enfant et l’approche de la psychologie de l’enfant et en particulier de l’adolescence.

Aujourd’hui, hors l’ensemble des 57 000 gendarmes départementaux qui participent tous à la mission de prévention de la délinquance, la gendarmerie dispose donc de professionnels dédiés spécifiquement à cette mission (les BPDJ, les référents-sûreté, les officiers de gendarmerie placés auprès de la délégation aux victimes…).
La prévention de la délinquance, une notion évolutive qui s’inscrit désormais durablement dans le champ de la sécurité Cantonnée initialement au domaine
médical qui voulait que le délinquant souffrît d’une pathologie, la notion de prévention de la délinquance a été transférée dans les années 60 dans le champ du social. Le délinquant était alors perçu comme étant incapable d’intégrer les normes de la société. Dès lors, il devait être détecté précocement puis traité de façon appropriée mais cette thématique avait vocation à s’inscrire dans un cadre plus large que le médical ou le social. C’est donc naturellement que le gouvernement a créé, par décret du 17 janvier 2006, le Comité interministériel de prévention de la délinquance (CIPD) qui fixe les orientations de la politique gouvernementale en la matière et veille à leur mise en œuvre.

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Re : Brigade de Prévention de la Délinquance Juvénile (B.P.D.J)
« Réponse #3 le: 04 novembre 2014, 17:40:07 »
Belle collaboration collégiale  ;)
Un groupe de sept collégiens de Gueux (51) se sont rendus avec la BPDJ 51 au TGI de Reims. Cette visite n'avait rien d'anodin, elle rentrait dans le cadre d'un projet audio-visuel très important...
Pour commencer, il y a une jeune fille, Cloé PERETTI, élève de 4ème du collège de GUEUX qui, poussée par son histoire personnelle, imagine, écrit, réalise et monte un scénario sur les ravages de la drogue avec la participation de camarades du collège.
Ensemble ils tournent sur leur temps libre des scènes dans lesquelles ils jouent tous les rôles, du parquet à la police en passant par les consommateurs et le trafiquant.
Leur projet, digne d'un polar, est porté à la connaissance de la direction du collège qui prend contact avec la Brigade de Prévention de la Délinquance Juvénile de la Marne.

Le projet du film «Engrenage » soutenu par la BPDJ Marne est né.
Une ré-écriture du scénario débute pour consolider le message sur le cannabis et s'adapter au mieux à cette problématique chez les jeunes. Le film est tourné en juin, avec les moyens techniques du Centre de Production Multimédia de la Gendarmerie Nationale de Limoges, avec le soutien de l’Éducation Nationale, de la préfecture de la Marne, de la municipalité de Gueux, des familles et a été financé par les crédits MILDECA (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives).
Ce film servira de support pédagogique à toutes les BPDJ du territoire national et outre-mer.

Parmi ce groupe de jeunes qui sont les acteurs principaux du film, six d'entre eux, Vincent, Gaëlle, Clara, Élise, Adelaïde, Manon ainsi que la co-réalisatrice Cloé se sont rendus au TGI de Reims auprès de Mme MORTON, substitute du procureur de la République.

Elle les a reçu afin de leurs expliquer le rôle de ce magistrat qu'est procureur de la République et de ses substituts dans le système judiciaire. Elle leur a également présenté ses missions :
- l'information de crimes et délits,
- l'ordonnancement et la direction des enquêtes effectuées par les OPJ,
- le contrôle des mesures de garde à vue dont elle peut autoriser la prolongation;
- le traitement des faits en temps réel afin d'apporter une réponse rapide pour pouvoir décider de l’opportunité d'engager des poursuites,
- la mise en œuvre d'une procédure alternative aux poursuites ou encore le classement sans suite de la procédure.

Afin de mieux les informer sur le thème qui les préoccupe depuis plusieurs mois, Mme MORTON leurs a enfin présenté le code pénal et le code de procédure pénale, et surtout la législation sur les stupéfiants ainsi qu'un rappel du mineur face à la loi.

Ils ont ensuite pu assister à une audience routière de 14 heures à 16 heures (alcool au volant, conduite sans permis, défaut d'assurance, refus d'obtempérer...) du banc des avocats !
Les adolescents ont pu observer le déroulement de cette juridiction de jugement.
Le fait d'écouter le Président du Tribunal rappeler l'affaire, voir les prévenus s'avancer à la barre et décliner leur identité, entendre la présentation de la nature des faits qui leurs sont reprochés, suivre le réquisitoire du Procureur de la République, les plaidoiries des avocats et enfin le délibéré fut une première pour eux !!
Ils ont été très impressionnés et cela a été très instructif.

Avant de reprendre la route du collège ils nous laissent une petite photo souvenir mais surtout nous leur donnons rendez-vous prochainement, car l'avant-première du film aura lieu début novembre et on reparlera donc très prochainement d'eux !

Source Célina BPDJ 51

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Re : Brigade de Prévention de la Délinquance Juvénile (B.P.D.J)
« Réponse #4 le: 14 février 2015, 18:06:33 »
Engrenage : le film d'une collégienne pour ses camarades  :-*

Le 4 novembre 2014, a eu lieu à Reims une avant-première un peu originale, celle du film Engrenage, réalisé par une collégienne du collège de Gueux dans la Marne avec pour thème : les addictions.

Au départ, il y a Cloé, une collégienne qui aime et qui réalise des courts-métrages avec ses amis sur des thèmes qui lui tiennent à cœur. Puis, il y a le travail conjoint entre l'Éducation nationale, la Brigade de prévention de la délinquance juvénile de la Marne et le Centre de production multimédia de la gendarmerie nationale.
Au final, c'est un support pédagogique qui présente les ravages de la drogue, de la consommation et du trafic de cannabis en particulier, et qui met en lumière le mineur face à la loi et les répercussions d'une telle addiction.

Un beau projet et un bel outil pour toutes les BPDJ de France et d'Outre-Mer !
Vidéo


L'addiction vue par un court métrage glaçant : Nicotine ? Alcool ? THC ? Cocaïne ? Héroïne ? Endorphine ? Un court dessin animé qui résume l’addiction à une drogue, quelle qu’elle soit.
À travers cette pépite en or avalée par le sujet, on peut y voir autant la caféine, la cigarette ou n’importe quelle drogue. À nous de remplir les blancs.


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Re : Brigade de Prévention de la Délinquance Juvénile (B.P.D.J)
« Réponse #5 le: 14 février 2015, 18:31:41 »
Au Grand-Lemps comme partout en France, condamnons le harcèlement à l'école !
[Merci de partager !]
Avec un seul numéro à retenir 0808 807 010 (gratuit depuis les fixes et les portables, ouvert du lundi au vendredi de 9H à 18H).
Vendredi dernier, le ministre de l’Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a présenté un nouveau plan de lutte contre le harcèlement à l'école.

Que ce soit à l'école, au collège, au lycée, ou sur Internet, savez vous que 700 600 élèves français sont victimes de harcèlement ? Parce que ce sujet concerne tout le monde, un site et une page Facebook « Agir contre le harcèlement à l'école » ont été créés en janvier 2012.

En plus des 250 référents « harcèlement » présents dans les écoles et établissements, une plate-forme " Stop harcèlement " a été activée.

Un seul numéro à retenir : 0808 807 010.

Ce numéro vous permet de dialoguer avec des spécialistes de l'association l’École des parents et des éducateurs. Ils vous écouteront, vous donneront des conseils et vous mettront en relation avec le référent harcèlement de votre académie en cas de besoin.

En lien direct avec les BDPJ les Brigade de protection des familles (BPF)  8)
Les violences aux personnes connaissent depuis quelques années une évolution significative liée notamment au développement préoccupant des violences intrafamiliales (VIF).
Ces dernières, qu'elles s'exercent au sein du couple ou à l'encontre des mineurs et des ascendants, fragilisent la sphère familiale et, de façon plus large, compromettent l'équilibre social.
La brigade de protection des familles (BPF) unité fonctionnelle, constituée par les référents violences intrafamiliales sous l'autorité d’un officier, a pour mission d'apporter, aux brigades territoriales, une expertise dans la gestion des interventions au sein des familles et dans la réponse judiciaire.
Créée dans chaque groupement de gendarmerie à l'issue d'une expérimentation, la brigade de protection des familles, en appui de l'action des brigades territoriales, intervient pour :
• soutenir les enquêteurs par son expertise dans le domaine des violences intrafamiliales, la brigade de protection des familles est chargée de conseiller et de former les militaires des brigades territoriales dans :
- « la gestion des événements lors des interventions » ;
- « la conduite des enquêtes et la rédaction des procédures » ;
- « la mise en relation avec les acteurs sociaux concernés » ;
• renforcer les unités lorsque des faits graves sont constatés, la brigade de protection des familles concentre ses efforts et engage tout ou partie des référents violences intrafamiliales au profit d'une unité confrontée à une situation particulière ;
• développer le partenariat par l'engagement déterminé de la gendarmerie dans la lutte contre les violences intrafamiliales amène chaque brigade de protection des familles à constituer localement un véritable réseau opérationnel avec les différents partenaires et acteurs sociaux afin d'apporter conjointement, dans l'urgence et/ou dans la durée, des solutions concrètes aux situations identifiées ;
• accompagner les victimes et leurs proches avec des relations construites entre les référents violences intrafamiliales et les victimes par une écoute attentive et par leur présence lors de la procédure visent à rassurer ces dernières, à les soutenir dans leur démarche voire à les protéger.

En fonction de la nature des affaires traitées et de la présence éventuelle de jeunes mineurs, la brigade de protection des familles bénéficie du concours de la brigade de prévention de la délinquance juvénile (BPDJ), de l'intervenant social en unité de gendarmerie (ISG), voire d'une unité de recherches.
Elle peut, en outre, orienter les personnes vers les associations de victimes.
Petit film d'animation qui dénonce, du point de vue d'une petite fille victime, la pédophilie.
Le Conseil de l'Europe la destine à des enfants pour les encourager à se confier s'ils ont été victimes d'abus sexuels.

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Re : Brigade de Prévention de la Délinquance Juvénile (B.P.D.J)
« Réponse #6 le: 27 février 2015, 10:38:35 »
A Arras, les gendarmes parlent avec les mains  ;)
Aujourd'hui en France (journal des Ch'tis) relate que la BPDJ d’Arras est « la première de France à se former à la langue des signes ». L'idée est venue du capitaine Petit, commandant l'unité. Avec le financement de la Fondation de France (23600 €) et à raison de huit modules d'une semaine, les gendarmes de la BPDJ devraient être en mesure de communiquer avec les personnes sourdes ou malentendantes d'ici la fin de l'année.

Trois gendarmes de la BPDJ de Arras sont actuellement formés à la langue des signes au sein de l’association Trèfle, une première en France. D’ici fin 2015, les cinq gendarmes de la brigade de prévention de la délinquance juvénile du Pas-de-Calais seront formés afin de venir en aide aux enfants sourds ou malentendants.

La BPDJ compte « multiplier les actions auprès des 270 jeunes du CEJS, scolarisés du CP à la terminale. Mais il tient aussi à aller à la rencontre d’adultes sourds ou malentendants, notamment pour des formations à la sécurité routière ».

Ce qui frappe en assistant à un cours de langue des signes, c’est le silence. Seul le son du marqueur qui couine sur le tableau blanc rompt ce silence. Les élèves répètent les gestes, se corrigent, sont repris par la formatrice. Et entre des parents d’enfants sourds et une éducatrice en formation figurent trois gendarmes de la brigade de prévention de la délinquance juvénile (BPDJ) du Pas-de-Calais, basée à Arras. Un gendarme a déjà été formé. Les autres suivront jusqu’à la fin de l’année, ce qui fera de la BPDJ la seule unité de France formée en la matière.

Tout a commencé en 2013 lors d’une intervention de la gendarmerie au centre d’éducation pour jeunes sourds d’Arras. Le capitaine Petit découvre l’engouement des jeunes pour le discours préventif des gendarmes. Mais un certain sentiment de frustration naît, les propos et questions passant par un interprète. Or, régulièrement, la BPDJ est amenée à entendre des mineurs sourds victimes ou auteurs de délits, en plus des interventions préventives (conduites addictives, usage d’Internet...)
« C’est aussi à nous, service public, de faire l’effort », analyse le gendarme Anthony Dupont, actuellement formé.

A lire http://informations.handicap.fr/art-langue-signes-gendarmerie-853-7621.php

http://www.dailymotion.com/video/x2loJ.R.4_a-arras-les-gendarmes-se-forment-a-la-langue-des-signes_news

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Re : Brigade de Prévention de la Délinquance Juvénile (B.P.D.J)
« Réponse #7 le: 07 avril 2015, 10:20:05 »
Après une première intervention sur les dangers d’Internet, Céline Cuvillier, gendarme à la brigade de prévention de la délinquance juvénile (BPDJ), est revenue ce jeudi matin au centre d’éducation des jeunes sourds d’Arras, rue des Augustines, pour parler citoyenneté et justice des mineurs.
En langue des signes, la gendarme a rappelé pourquoi la loi interdit certaines choses, et expliqué comment se répartissaient les actes délictueux (infractions, délits, crimes...), tout en indiquant les peines encourues. Céline Cuvillier s’adressait à plusieurs élèves de classe de quatrième, section « pré-professionnalisation », l’équivalent de la SEGPA dans l’éducation nationale.

D’autres gendarmes de la BPDJ sont actuellement en formation en langue des signes pour faire de cette unité la première en France intégralement formée.

Garantir l’égalité des droits  8)
À force de multiplier les démarches, le capitaine Petit a décroché une subvention de la part de la Fondation de France, évaluée à 23 600 €. Les gendarmes suivent une formation de huit modules, soit huit semaines (cent vingt heures). L’objectif est de multiplier les interventions au CEJS, structure qui accueille quelque 270 enfants. Et surtout garantir l’égalité des droits des sourds, pas toujours bien informés.

Hier les gendarmes Bourbon, Dupont et Petit en étaient à la moitié de leur formation. Des formations en décalé, réalisées en période de vacances scolaires, pour ne pas perturber le fonctionnement de la BPDJ. « Ils sont très motivés, ils posent beaucoup de questions, je suis aussi très à l’affût de ce qu’ils disent, je profite de leur présence, confie Carmen Flament, la formatrice. Par exemple je leur ai posé des questions sur l’obligation d’avoir un gilet fluo dans la voiture, je ne savais pas s’il en fallait plusieurs ou pas. »

Ce qu’en pensent les gendarmes :
Le capitaine Petit : « la grosse difficulté arrive »
« C’est comme un langue, il faut apprendre le vocabulaire, c’est beaucoup de mots, il faut réviser. La grosse difficulté qui arrive, c’est la syntaxe, la grammaire, la place des mots dans les phrases, surtout quand on mélange plusieurs actions. Mais le milieu est très sympa. À terme, ce n’est pas le tout d’avoir cette formation, il faut aussi pratiquer. On a la chance d’avoir l’école des jeunes sourds à Arras. On voudrait y faire plus de formations, notamment en sécurité routière. »

Le gendarme Anthony Dupont : « pas de ridicule, au contraire ! »
« Il y a une super ambiance, l’accueil est familial, c’est la pédagogie qui est importante. Je n’y connaissais rien du tout. On y a passé beaucoup de temps. On ne se prend pas au sérieux, il n’y a pas de ridicule, bien au contraire. Je suis formateur anti-drogues. Il y avait une frustration car la formation était traduite, et donc pas directe. J’ai été surpris des questions très pertinentes des jeunes. Je tire mon chapeau aux interprètes. Mais c’est aussi à nous, service public, de faire l’effort ».

David Lobry, président de l’association Trèfle : «La société s’ouvre un peu aux sourds»
Cela vous touche de voir des gendarmes en formation ?
« On est content. C’est un accès supplémentaire pour les sourds à l’information, aux droits. On forme aussi des professeurs pour sourds, des éducateurs, c’est important d’aller vers les sourds. »

Est-ce un signe encourageant ?
« Cela montre que la société s’ouvre un peu. Il y a dix ans, c’était inenvisageable, la langue des signes n’était pas reconnue. On parlait de langage des signes. C’est la première fois qu’on voit des gendarmes se former en tant que gendarmes. Cela serait bien que la police ou d’autres administrations publiques soient formées. On a déjà eu quelqu’un de la Caisse d’allocations familiales. On a aussi des démarches d’entreprises, parfois à but mercantile, mais c’est de plus en plus fréquent. »

Y a-t-il des règles quand on est interprète ?
« Il y a une déontologie. Il faut être neutre, ne pas donner son avis. S’il y a un lapsus, il doit être traduit. Le deuxième principe, c’est le secret professionnel, comme les avocats, les médecins. Le troisième, c’est la fidélité. On traduit tout, on ne doit pas simplifier ou enlever des propos parce qu’on les juge pas intéressants. Cela serait inconcevable de ne pas traduire l’intégralité des propos d’Obama. »

Source http://www.lavoixdunord.fr/region/arras-intervention-des-gendarmes-en-langue-des-signes-ia29b0n2748975

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Re : Brigade de Prévention de la Délinquance Juvénile (B.P.D.J)
« Réponse #8 le: 05 décembre 2015, 15:15:57 »
Jeu du foulard : 4 écoliers sur 10 jouent à perdre connaissance  ???
 Le "jeu du foulard" est un étranglement volontaire, réalisé seul ou à plusieurs, dont l'objectif est de vivre une expérience, de connaître des sensations nouvelles.
Cette expérience, d'apparence anodine, peut avoir des conséquences très graves, pouvant aller de séquelles irréversibles à la mort.
 >:( Jeu du foulard à des noms multiples mais un danger unique  :-[
Ces jeux de strangulation possèdent divers noms, en fonction des établissements ou des régions. Les plus répandus sont :
* rêve indien, rêve bleu
* la grenouille,
* le jeu des poumons
* le coma, le cosmos
* le jeu de la tomate
* le jeu de la serviette
* l'évanouissement...    

Répandue dans le monde entier, la pratique du "jeu du foulard" est difficile à détecter car il ne s'agit pas d'un comportement violent ou suicidaire, mais simplement d'un jeu dangereux.
Il touche principalement un public d'enfants et d'adolescents de 4 à 20 ans.
Face à ce drame, les adultes responsables (parents, éducateurs, enseignants...) ont une seule arme efficace à leur disposition : la prévention.  8)
S'informer et informer pour mieux comprendre est essentiel.
Rechercher les signaux d'alerte auprès des jeunes peut sauver des vies.      
            
Mieux comprendre ce jeu mortel qu'est le "jeu du foulard", sous toutes ses appellations, s'apparente à une pratique innocente, généralement proposée par un copain ou un groupe d'amis.
Le principe est simple. Il suffit de conjuguer plusieurs gestes :
    1/ Une hyperventilation forcée obtenue par quelques flexions rapides des jambes et de grandes inspirations
    2/ Puis un blocage de la respiration, assorti d'une pression sur les carotides, voire d'une forte compression du sternum.
Un évanouissement se produit, précédé de sensations de type hallucinatoire.

Une forme primaire de ce "jeu" est celui dit de "la tomate" dans lequel les enfants jouent à retenir leur respiration le plus longtemps possible, ce qui peut également provoquer une syncope.
Certains "pratiquants" deviennent dépendants voire addicte.  :-\  :P :'(
Le danger est extrême : toute tentative, qu'elle soit effectuée en groupe ou en solitaire, peut entraîner des séquelles irréversibles au cerveau et un arrêt cardiaque.   Plusieurs jeunes garderont définitivement des séquelles, plus ou moins importantes, du coma dans lequel ils ont été plongés (crises épileptiques, paralysies et état végétatif irréversible).

Jeu du foulard : dérive solitaire  :-[
    Après avoir testé le jeu à plusieurs, souvent dans les cours de récréation, le jeune peut être tenté de renouveler l'expérience, à l'aide d'un lien quelconque. Le risque devient alors majeur, personne ne pouvant alerter les secours en cas d'étranglement prolongé après la perte de connaissance.

Signaux d'alerte discrets mais à repérer  ::)
La pratique du jeu du foulard ne s'apparente aucunement à des tentatives de suicide. Cette activité s'accompagne donc rarement de comportements étranges. Quelques détails éventuels peuvent cependant alerter les parents :
    Traces suspectes sur le cou (parfois camouflées)
    Lien, corde, ceinture, traînant sans raison auprès du jeune
    Maux de tête parfois violents, récidivants, douleurs auriculaires
    Diminution de concentration
    Rougeurs suspectes au visage
    Bruits sourds dans la chambre ou contre le mur (chute dans le cas d'une pratique solitaire)
    Questions posées sur les effets, les sensations, les dangers de strangulation  :-X



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Re : Brigade de Prévention de la Délinquance Juvénile (B.P.D.J)
« Réponse #9 le: 29 février 2016, 10:40:50 »
[BPDJ] Ces gendarmes à l’écoute des jeunes  :)

Ça y est, la Brigade de Prévention de la Délinquance Juvénile du Groupement de Gendarmerie du Val d’Oise dispose officiellement de sa salle Mélanie.
Devant l'accroissement du nombre de mineurs mis en cause dans des infractions, une telle structure se révélait indispensable dans le département. Cette unité, constituée de cinq gendarmes, est la seule dans le Val d’Oise, chargée de la prévention de la délinquance des mineurs.
Depuis l’installation du groupement de gendarmerie du Val d’Oise dans ses nouveaux locaux, la Brigade de prévention de la délinquance juvénile utilise régulièrement la salle Mélanie pour auditionner les mineurs victimes.

Qu'est-ce-qu'une salle Mélanie ?

« Il s'agit d'une pièce pour procéder à l'audition des enfants victimes de sévices. L'enfant retrouve un environnement familier, avec des meubles adaptés, des couleurs sécurisantes, des jouets, des peluches, des poupées, de quoi dessiner, ce qui permet à l’enfant de s’exprimer librement », explique l’adjudant-chef Guillet, qui commande la Brigade de prévention de la délinquance juvénile du Val d’Oise. Un gendarme entre seul accompagné de l’enfant dans la pièce afin de procéder à l’audition.
Dans la pièce à côté, d’autres gendarmes observent l’audition derrière un miroir sans tain. Ils disposent également d'une caméra, qui leur permet de ne rater aucun geste de l'enfant durant son audition et de tout enregistrer, car chaque détail compte : la façon dont une jeune victime se triture les mains, les gestes dont elle a été victime et qu'elle peut reproduire à l’aide d’un jouet, le plus régulièrement une poupée lorsqu’il s’agit de sévices sexuels.

L'objectif des auditions Mélanie est bien entendu d'éviter à un enfant de subir le traumatisme de plusieurs auditions. Les bandes sont enregistrées et les magistrats en charge de l'affaire peuvent les consulter.

Le colonel Charles-Antoine Thomas qui commande le groupement de gendarmerie du Val d’Oise rappelle « qu'un tel aménagement représente pour les enquêteurs un gain de temps indiscutable, dans le cadre des enquêtes préliminaires et des enquêtes de flagrance. »

En plus des auditions Mélanie, la BPDJ intervient régulièrement dans les écoles primaires, « Il est important de travailler en amont, chez les plus petits », explique l'adjudant-chef Guillet.

En janvier 2016, les gendarmes de la BPDJ ont ainsi remplacé le temps d’une demi-journée les institutrices pour un cours accompagné d’un power point sur l'incivilité, les dangers d’internet, les discriminations et les violences, comportements qui constituent souvent un premier pas vers des actes plus graves. La Brigade intervient également dans les collèges et les lycées, afin d'informer et de sensibiliser les jeunes sur des thèmes comme le racket, la toxicomanie, l’alcoolémie, les dangers d’internet et également les discriminations et les violences comme chez les plus petits.

Ces interventions permettent d’aller à la rencontre des jeunes sans le côté répressif du gendarme, de pouvoir communiquer avec eux, permettant ainsi parfois d'identifier un ou plusieurs jeunes en difficultés. Ces derniers pourront être pris en charge par les services sociaux, suite à un signalement.

Comme le confirme l’adage : « Il vaut mieux prévenir que guérir » Telle est la mission de la Brigade de Prévention de la Délinquance Juvénile.

Hors ligne Jeano 11

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Re : Brigade de Prévention de la Délinquance Juvénile (B.P.D.J)
« Réponse #10 le: 08 mai 2016, 18:09:14 »
La gendarmerie du Gard passe à la télé !
L'invité d'Alexandre Jardin : ce gendarme fait sortir les jeunes de la délinquance grâce au dialogue. Le major Alain Boucherie est un gendarme atypique. A la tête d’une brigade luttant contre la délinquance juvénile, il a choisi le dialogue et la prévention dans les écoles comme armes.
Son idée ?
Rappeler aux adolescents qui transgressent ce qu’ils risquent lors d’un entretien solennel avec les parents et le chef d’établissement. Le ton est ferme mais toujours bienveillant. Et la méthode fonctionne : 80% des adolescents qui ont été convoqués n’ont pas récidivé pendant leur scolarité.
Citer
Lorsqu'il arrive à Caissargues en 2005, Alain Boucherie s'emploie à mettre à exécution le RRM dans le Gard. Près de 10 ans après sa mise en place, le dispositif est récompensé en 2015 par le premier prix de Prévention nationale de la Gendarmerie nationale.

Mercredi 4 mai, en deuxième partie du magazine «Folie passagère» présenté à 22h30 sur France 2 par Frédéric Lopez, le major Alain Boucherie, commandant la brigade de prévention de la délinquance juvénile (BPDJ) de CAISSARGUES et Mme Jung Antoinette, principale adjointe du collège de VAUVERT étaient les invités de l'écrivain/cinéaste Alexandre Jardin.
Ils présente le dispositif du Rappel à la Responsabilité des Mineurs (RRM) créé par la BPDJ30 et mis en oeuvre dans le département du Gard.
Ils explique comment il est possible par ce biais de remobiliser un mineur en difficulté, en associant différents partenaires.
Ils répondront également aux questions de Catherine Ceylac, journaliste présentant l'émission "Thé ou Café" et de l'acteur Tcheky Karyo.
Rendez-vous donc, pour découvrir cette facette souvent méconnue de notre travail. https://www.youtube.com/watch?v=1tqSB_gxZbY&feature=youtu.be

[INTERVENTION EN MILIEU SCOLAIRE]
Les gendarmes de la Brigade de Prévention de la Délinquance Juvénile de l'Hérault (BPDJ 34) ont participé au projet « Prises de risques » avec des élèves de seconde du Lycée Marc Bloch à Sérignan.
Depuis le mois de janvier, plusieurs rencontres ont été effectuées, la finalisation du projet a eu lieu au mois d'avril, où les élèves ont présenté leur travail sur la législation des stupéfiants à leurs camarades d'autres classes.
Melle Aurélie Boudes, personnel du service civique à la BPDJ 34, a participé activement à ce projet.
La BPDJ 34 a également participé à la prévention autour des dangers d'internet à Vailhauquès, au sein de trois classes de CM1 et CM2 regroupant 60 élèves.
En soirée les parents ont pu partager leurs expériences et leurs interrogations avec les gendarmes et un intervenant civil, Monsieur Jean Louis Mazières, spécialisé dans les techniques du web.
Les personnes présentes ont montré un grand intérêt pour cette présentation des risques liés à l'utilisation des réseaux sociaux.

Hors ligne Jeano 11

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Re : Brigade de Prévention de la Délinquance Juvénile (B.P.D.J)
« Réponse #11 le: 18 mai 2016, 09:11:10 »
LA GENDARMERIE Aujourd'hui les BPDJ  :)
ORIGINES
Les Brigades de Prévention de la Délinquance Juvénile (BPDJ) ont été créées en septembre 1997 à la demande du ministre de la justice auprès de la Gendarmerie pour faire de la PRÉVENTION.
Elles sont implantées en zones suburbaines des grandes villes (Paris - Douai - Toulouse - Mulhouse - Lyon - Rennes - Strasbourg - etc.).
Dix unités sont dans un premier temps créées.
Un an après cette expérimentation, la direction donne le jour à 12 autres unités, dont 2 dans les DOM-TOM (une à Saint-Denis à la Réunion et l'autre en Polynésie à Papeete).
Aujourd'hui, il existe environ 39 BPDJ.
Les BPDJ agissent sous l'autorité du commandant de groupement. Elles entretiennent des relations privilégiées avec les Magistrats, les chefs des établissements scolaires, les élus, les responsables d'associations.

MISSIONS
L'essentiel de l'action des BPDJ doit être tourné vers la prévention de la délinquance.

La prévention :
L'objectif est de développer les liens et contacts avec les jeunes afin de leur rappeler la loi qu'ils ne connaissent pas souvent.
PRÉVENTION en matière de délinquance et de toxicomanie, au sein des milieux scolaires et associatifs ainsi que des institutions qui le souhaitent (Enfants et Parents).
PRÉVENTION sur le terrain, par des patrouilles de jour et de nuit en couvrant sa zone de compétence. Intervention d'initiative auprès des regroupements de jeunes dans les quartiers.

La communication :
La communication est l'élément essentiel du système préventif.
Les gendarmes ne sont pas inaccessibles. Ils ont pour vocation l'accueil et donnent priorité au dialogue et à l'écoute des mineurs en difficultés.
L'important, c'est que les jeunes connaissent le gendarme, le reconnaissent et n'hésitent pas à parler avec lui. C'est pourquoi les militaires des BPDJ travaillent généralement en uniforme et agissent avec fermeté.
Le personnel des BPDJ n'est pas un éducateur de rue. Il est avant tout gendarme. Il agit en complément du noyau familial et scolaire mais ne se substitue pas aux parents.
Il faut absolument que le gendarme apparaisse comme un représentant de la loi.

Publié par CABCOM JD

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Re : Brigade de Prévention de la Délinquance Juvénile (B.P.D.J)
« Réponse #12 le: 07 janvier 2017, 18:11:15 »
[HAPPY SLAPPING ou VIDEO AGRESSION]

Connaissez-vous le "happy slapping"?  :P
Cela consiste à filmer à l'aide de son téléphone portable une scène de violence subie par une personne dans le but de diffuser la vidéo sur internet et les réseaux sociaux. En l'espèce, la culpabilité est largement partagée entre ceux qui commettent les violences, ceux qui les filment, et ceux qui les diffusent. La loi sur la délinquance de 2007 prévoit désormais de lourdes sanctions pour ces faits contre tous les protagonistes.
Les jeunes n'en sont pas toujours vraiment conscients... à nous de les sensibiliser!
➡ Que faire si vous faites face à une scène de « happy slapping » ?
- Ne jamais y participer ! Si vous faites face à une agression filmée surtout vous ne devez pas y prendre part. Il faut impérativement en parler à un adulte.
- Essayez d’empêcher l'agression en prévenant d'autres personnes (adultes, gendarmerie/police, etc...).
- En cas d'urgence, composez le 17 ou le 112 avec votre portable.
- Si vous êtes confronté à une vidéo de violence sur internet, ayez le réflexe PHAROS https://www.internet-signalement.gouv.fr/PortailWeb/planets/Accueil!input.action