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C'est Quoi un Gendarme départemental ?

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Jeano 11:
Dis, c'est quoi un Gendarme ?  ::)
Un Gendarme doit être un mélange de tous les hommes.
Un saint et un pécheur, un vaurien et un Dieu.
Le Gendarme est un militaire à la fois le plus recherché et le moins désiré parmi les hommes.
Il est un être étrange que l'on appelle MONSIEUR en face, et ENC... dans le dos.
Le Gendarme doit être tellement diplomate qu'il peut régler une altercation entre deux individus, tout en laissant croire à chacun qu'il a gagné.
Le Gendarme doit être capable de flanquer une raclée à deux hommes qui sont deux fois plus gros que lui sans être brutal.
Le Gendarme, si on le frappe en premier, c'est qu'il n'a pas fait assez preuve de précautions, si c'est lui qui frappe en premier, c'est une brute qui n'a rien à faire en Gendarmerie....
Le Gendarme doit pouvoir recevoir des insultes à profusion d'un quidam et appeler ce même interlocuteur "Monsieur" tout en le vouvoyant.
Le Gendarme, selon beaucoup de monde, ne se trouve jamais là quand une grosse infraction est commise. Peu importe qu'il ait arrêté une dizaine de délinquants de la route la semaine passée, si Monsieur DUSCHMOL ne l'a pas vu faire, pour lui, le gendarme n'est bon qu'à se promener en voiture.
Le Gendarme doit, sur une intervention, prendre une décision dans l'instant, alors qu'il faudra plusieurs mois à un magistrat pour en prendre une sur cette même affaire.
Le Gendarme doit pouvoir travailler 10 jours sans repos, cumuler les heures de nuit, les interventions stressantes, les journées à rallonge et, au 10ème jour, être toujours aussi efficace et "frais" comme lorsqu'il avait entamé sa première journée.
Le Gendarme doit pouvoir effectuer si besoin les 35 H en deux jours et continuer le reste de sa semaine comme si de rien n'était, en prenant soin de ne pas prendre de retard dans ses dossiers.
Le Gendarme doit être un expert dans le maniement des armes a feu. Il doit pouvoir sortir son arme au pas de course et atteindre un criminel en fuite là où ça ne fait pas mal, et ensuite expliquer à tous pourquoi il a tiré.
Le Gendarme doit tout connaître et tout savoir...mais ne rien dire. Il doit savoir où sont commis les péchés du monde, mais n'en faire aucun. Il doit à partir d'un seul cheveu, décrire le crime, donner le nom du coupable et où on peut le trouver. S'il le trouve, il est chanceux, sinon, c'est un bon un rien.
Le Gendarme doit poursuivre un indice jusqu'au bout, travailler des journées complètes pour trouver un témoin qui a tout vu... mais qui refuse de s'en rappeler.
Le Gendarme doit, parfois...assez souvent..., pouvoir effectuer une partie du boulot qui devrait normalement incomber à la secrétaire de mairie, à la sous-préfecture, à la Préfecture, à l'assistante sociale, à l'éducateur, à la D.D.E, au garde-chasse, à d'autres employés de l'État, aux parents, etc...etc..... sans en attendre un quelconque remerciement, puisqu'avec le temps, tout le monde semble trouver cela normal.
Le Gendarme doit être : un PASTEUR, un TRAVAILLEUR SOCIAL, un DIPLOMATE, un DUR, et un GENTILHOMME.
Et surtout il doit être un génie, car il doit élever une famille qui sera sans reproche...si toutefois il vit assez vieux pour voir ses enfants grandir.
Le Gendarme, voilà aussi l'individu qu'on appelle si peu souvent un AMI... Pour en avoir, encore faudrait-il qu'il lui reste du temps de libre une fois qu'il quitte sa tenue...

Pour tout ceux qui critiquent le métier mais n'auraient pas le courage de l'exercer !

--- Citer --- Extrait du blog du Directeur Général de la Gendarmerie :
Être gendarme, c'est accepter de s'exposer soi-même chaque jour.  8)
Contrôler un véhicule, interpeller des délinquants, lutter contre l'insécurité routière, préserver l'ordre public, participer à une opération extérieure, secourir en montagne, en rivière ou en mer voire sous terre... notre métier est d'abord celui de l'imprévu.
Cette année 2015 placée sous le signe des opérations, de la mobilisation face à la menace terroriste, l'illustre parfaitement.
Mais s'exposer, quelles que soient les précautions prises, c'est risquer d'être blessé(e) ou tué. 5000 d'entre eux ont été blessés en 2015 dont 1700 par agressions directes. Il y a les blessures physiques avec lesquelles il faudra réapprendre à vivre mais il y a aussi les blessures « invisibles », celles qui touchent l'âme, qui vous hante la nuit et qu'il faut surmonter. Un choc violent, brutal, une scène peut changer l'existence à tout jamais. :-[

--- Fin de citation ---

Dans la tête des Gendarmes  8)

Version 2015 - une réflexion avec quelques gendarmes sur leur vie, leur engagement   :P
Dans la tête du gendarme », un documentaire original ; Souvent représenté dans l’action, lors de contrôles routiers, d’interpellations ou de courses-poursuites, le gendarme est plus rarement interrogé sur son quotidien et son regard sur la société. Pour la première fois, « Dans la tête du gendarme », le documentaire de Paule Muxel et Bertrand de Solliers, fait parler des gendarmes.
Les deux réalisateurs ont rencontré collectivement ou en tête à tête, des gendarmes de différentes brigades du Nord-Pas-de-Calais et d’Auvergne en 2008 et 2011.  « Nous voulions connaître leurs rapports avec la société et leur ressenti par rapport à leur métier », explique Paule Muxel, co-réalisatrice.

Jeano 11:
Être gendarme, c'est s'engager pour votre sécurité en tout temps et en tout lieu...  La brigade territoriale (BTa ou Cob) des hommes et ces femmes, la cheville ouvrière sans qui la gendarmerie ne pourrait pas exister, et qui doivent intégrer en permanence les évolutions technologiques et législatives.  Préserver l’ordre public, enquêter, sécuriser les axes routier et autoroutier, être à l’écoute des préoccupations des habitants, recueillir du renseignement, sensibiliser les populations aux diverses escroqueries…
En brigade, le gendarme départemental doit être polyvalent !
Même en repos.  8)

--- Citer ---Après neuf mois de formation initiale en ESOG, la remise des galons est le symbole, pour les 106 élèves-gendarmes, de leur entrée au sein de « la grande famille de la gendarmerie ».  :)
Le DGGN a ainsi tenu à rappeler les raisons de l'engagement de ces jeunes militaires :
Être gendarme, c'est d'abord faire le choix de l'action. Au sein de vos unités, vous serez au cœur de l'action. Il faudra agir, réagir, intervenir, décider, parfois dans l'urgence, mais toujours avec sang-froid.
Être gendarme, c'est aussi faire le choix de l'exigence. On ne peut pas être gendarme à moitié. On ne peut l'être que pleinement, totalement, au service des autres et de la République.
Être gendarme, c'est enfin faire le choix des valeurs. Vos guides ne peuvent être que les valeurs militaires d'honneur et de droiture, les valeurs humaines de respect et d'écoute.

--- Fin de citation ---

La preuve !  8)
Place de l'Hôtel de ville à Amiens. Un homme cagoulé fait irruption dans une bijouterie. Il menace l'employée qui refuse d'ouvrir son coffre, la frappe violemment à la tête avec son arme et s'enfuit avec le tiroir-caisse et une montre. Le visage ensanglanté, l’employée sort du magasin et crie à l’aide. Un appel au secours entendu par un gendarme en repos, qui circulait en voiture. Il fait immédiatement le rapprochement avec un homme en train d’enfourcher un scooter, arme à la main. Le gendarme stoppe son véhicule et rattrape, à pied, le suspect. Il le saisit par le col et la ceinture pour lui retirer son arme au milieu de la foule. Avec l’aide d’un autre passant, il maintient le suspect jusqu’à l’arrivée de la police.

Sauvetage in extremis en Isère par un gendarme en repos !
Dans la Drôme, une femme se jette dans l'Isère pour mettre fin à ses jours. Des témoins alertent immédiatement les secours. Un gendarme de repos ce jour-là, intrigué par l'attroupement de personnes sur la berge, s'approche de la scène tragique et se jette à l'eau. L'eau est glaciale, la femme est à bout de force. Le gendarme maintient sa tête hors de l'eau et tente de la ramener sur la berge. Il est rejoint par l'ami qui l'accompagnait avant que des policiers ne leur envoient une bouée.
Grâce à cette intervention rapide, la femme a été sauvée et transportée à temps à l'hôpital le plus proche. Gendarme en peloton de surveillance et d'intervention, ce héros estime avoir simplement accompli son devoir, grâce à la bonne condition physique entretenue au sein de son unité.

Maintenant direction la plage de Grande Anse à la Réunion pour vous montrer qu’en toute circonstance, nos camarades n'hésitent pas à mouiller le polo. Il est 17 heures, lorsque trois enfants de 1, 2 et 7 ans sont emportés par la houle sous les yeux d'une patrouille de gendarmes mobiles. Immédiatement, les militaires se jettent à l'eau et parviennent, in extremis, à extraire deux fillettes des vagues tandis qu'une troisième est aidée par sa mère. Mais celle-ci est déstabilisée par une nouvelle vague et perd pied. L'un des gendarmes nage à leur secours et les aide à sortir de l'eau. Au final, tout le monde ressort indemne.

Au travers des exploits du berger allemand rennais Gizmo, nous rendons hommage à nos compagnons à quatre pattes et à leur flair infaillible.
Dans une commune d'Ille-et-Vilaine, un papa signale la disparition de son enfant de 12 ans. Aussitôt il prévient la gendarmerie qui dépêche sur place un maître de chien du groupe cynophile de Rennes et son compagnon Gizmo, spécialisé dans la recherche de personnes. Le temps de renifler quelques effets personnels, il se lance déjà sur la piste du jeune garçon disparu. Une demi-heure après, Gizmo retrouve l’enfant perdu dans une forêt près d’un étang à environ 1,5 km de l’endroit où il avait été vu la dernière fois.
Trois mois plus tard, Gizmo récidive et sauve cette fois 2 personnes en 2 jours. La première, le 1er avril, au Theil-de-Bretagne (35). Après 400 m de pistage, il retrouve dans les bois un homme atteint de la maladie d'Alzheimer qui avait disparu depuis la veille. Le lendemain, c'est un homme apparemment suicidaire qui est sauvé dans un champ à Messac (35) grâce à la truffe de Gizmo.

Transie de froid mais vivante, la gendarmerie a retrouvé saine et sauve dans un champ une cinquantenaire, habitante de Montebourg (50), qui s'était perdue en rentrant à pied de chez sa fille. Disparue la veille et sous traitement médical, son silence est jugé tout de suite inquiétant. Un gros dispositif de recherche est donc mis en place : une vingtaine de militaires se relaient sur zone, appuyés pas une équipe cynophile du peloton de surveillance et d'intervention d'Évrecy (14), tandis que l'hélicoptère de la sécurité civile, survole les lieux.

Sauvetage in extremis dans le Doubs dans la nuit de lundi à mardi. Les gendarmes de la brigade de Bethoncourt et du peloton de surveillance et d'intervention de Montbéliard ont retrouvé une octogénaire disparue depuis l'après-midi. Avec les conditions climatiques et l'état de vulnérabilité de cette personne, le temps était compté. La dame âgée de 82 ans a été retrouvée dans les bois, saine et sauve, mais en état d'hypothermie, avant d'être transportée au centre hospitalier le plus proche.

RAPPEL : Lors de vos sorties ou promenades, soyez prudents, restez sur les voies de communications déjà tracées et si vous devez vous en éloigner pour faire pipi laisser au bord du sentier votre sac ou un élément permettant de vous identifier, partez avec un sifflet et un téléphone portable batterie chargée, habillez vous en conséquence avec des vêtements voyants (bannissez le vert et le marron) et adaptés à la météo, de l'eau et des aliments énergétiques, avertissez vos proches ou amis de vos intentions et prévoyez une heure de retour après laquelle les recherches pourraient être déclenchées si besoin.
N'hésitez pas à prévenir la gendarmerie ou la police locale lorsqu'un de vos proches a disparu et de son retour afin d'interrompre les recherches.

Jeano 11:
Vaste débat que celui-ci tant les attentes sont différentes selon la région d'affectation, votre situation familiale, vos ambitions de carrière, etc...
Commander ou "manager" c'est trouver le juste équilibre entre tous ces paramètres mais aussi insuffler à ses hommes et femmes l'envie de continuer, leur donner une vision d'avenir, composer avec chacune des personnalités qui composent son équipe pour trouver les sources et les ressources de satisfaction que chacun attend.

Il est vrai que les gendarmes départementaux (GD) sur le terrain, au plus prés des populations sont aujourd'hui de plus en plus assommés par leur travail dont les résultats sont parfois décourageant. Par le stress qui en est induit, beaucoup veulent quitter la brigade territoriale pour savoir si l'herbe est plus verte ailleurs, dans une unité moins polyvalente que la BT avec des horaires plus stables afin de profiter d'avantage de la famille. Ils sont en quête d'un poste dans un CORG, PSIG, BMO, BR, SR, BPDJ, unités des Transports aériens, gendarmerie de air ou marine, etc ...)

--- Citer ---Major CCB je n'ai effectué mon parcours de carrière, de GAV et école comprise qu'en GD et je ne ferai certainement que cela par choix parce que c'est là où je me sens le plus utile. 
Depuis la sortie de l'ESOG mon poste le plus long a été de 3 ans dans une même unité. J'ai donc beaucoup bougé parce que j'ai accepté les contraintes de la mobilité du statut militaire et accepté de prendre des postes que souvent personne ne voulait ...

Beaucoup attendent de la hiérarchie ou de la Gendarmerie en général de la reconnaissance.
Je vous répondrai que vous vous trompez d'objectif. Pour moi le principal ce n'est pas que ma hiérarchie soit fière de mes résultats ou de mon travail, mais que les victimes ou toutes les personnes qui m'ont sollicité soient heureuses que l'on ait arrêté le délinquant qui lui pourrissait la vie, le cambrioleur qui était entré chez elle et violé son intimité, etc...
La reconnaissance du travail est primordiale, en dehors de la satisfaction personnelle qu'on peut retirer car la reconnaissance symbolise que l'on se soucie des autres parce que l'on fait partie de la même équipe.

--- Fin de citation ---

Ce qu'il y a de mieux et de plaisant en brigade territoriale de gendarmerie départementale et qu'aucun autre service ne connaît, c'est l'humain, le contact avec les populations que sont vos oilles. Certes la majorité de nos interventions relèvent souvent du cas social, et alors ...!!!
Les Gendarmes ou les Policiers (police de proximité) sont devenus le dernier rempart, la dernière institution au service du public mais hélas ils n'ont pas le pouvoir de faire des miracles. Alors oui c'est difficile, oui c'est usant, oui s'est stressant mais le gendarme est heureux et éprouve une certaine fierté en rentrant chez lui, dans sa caserne, lorsqu'une victime vient le remercier, qu'un commerçant vient offrir des bouteilles de champagne ou de bon vin, qu'un enfant lui dit qu'il veut être gendarme parce qu'ils ont arrêté ceux qui le harcelaient à l'école, etc... Il apprécie alors encore plus ses repos ou ses vacances en famille, ou le peu de loisir qu'il peut s'offrir et leur offrir. Tout prend alors une saveur différente et il peut marcher la tête haute parce qu'il sais qu'il fait un métier difficile avec abnégation au service de ses contemporains et que personne ne ferait à notre place, en cela tous les brigadiers peuvent être fier...

Le commandant d'une communauté de brigade ou d'une brigade autonome ne nie pas les problématiques de la Brigade territoriale de GD, bien au contraire. Un CCB est la courroie de transmission et doit se battre tous les jours pour faire bouger les lignes face à une hiérarchie parfois très conservatrice ou réfractaire à la "simplification" et au "bien être" des gendarmes pas toujours dociles à exécuter les ordres. Les problèmes sont très vastes et les solutions sont multiples souvent évoquées par certains dans d'autres forum : nécessaire soutien judiciaire par des unités spécialisée en judiciaire BR et SR plus importante avec gestion obligatoire des dossiers complexes, les EDSR, Peloton Autoroutier (PA) et brigade moto (BMO) devraient prendre en charge toute la police de la circulation avec la constatation des accidents, tous les services de bureaux du soutien technique et administratif (BDRIJ, ST(SI)2, etc. ...) seraient au service de la brigade et non le contraire, arrêt des transfèrements pénitentiaires, suppression des tâches indues, justice des magistrats dans la qualité travail police/gendarmerie, etc.. Il pourrait en écrire des pages, mais cela demanderait une réorganisation totale de la gendarmerie, ce qui ne se fera pas dans l'immédiat ...
Restons donc lucide et cherchons des motifs de satisfaction car il sen trouve..  ;)  l'on s'aperçoit que la plus part des gendarmes qui sont en brigades aiment leur travail, le font de façon correcte et avec probité. Le seul problème c'est que lorsque ces gendarmes, qui sont la cheville ouvrière, la base de la gendarmerie, sont déçus ou aigris ... ben ils partent dès qu'ils le peuvent vers des cieux plus cléments.

Au cœur de l'urgence - Gendarmes en campagne - Il n'y a pas que dans les zones urbaines que les gendarmes ont fort à faire. Dans les villages voisins, la délinquance est également présente. Elle est même multiple. Nicolas Moscara s'est rendu à Cires-lès-Mello, dans l'Oise, pour suivre Jean-Sébastien, le plus jeune adjudant de France, dans sa lutte contre un réseau de trafiquants de drogue.

Jeano 11:
Deux militaires de la compagnie de gendarmerie départementale de Toulouse-Saint-Michel (31) ont été blessés après avoir été percutés par le véhicule des cambrioleurs.

Les auteurs ont délibérément foncé sur les gendarmes avec leur véhicule.
Dans sa fuite, le véhicule des malfrats traîne le commandant de la brigade de recherches (BR) de Toulouse-Saint-Michel sur plusieurs mètres et percute de plein fouet un gendarme du peloton de surveillance et d'intervention (PSIG) de la gendarmerie de Toulouse-Courrège.

« Eux, eux et encore eux ! Rien d'autre ne compte. On les gêne, ils foncent. Ça devient très dangereux…» L'ambiance était maussade hier en gendarmerie après l'accident dont ont été victimes deux militaires, à Fonbeauzard. Le capitaine qui commande la brigade des recherches de la compagnie Toulouse Saint-Michel et un sous-officier du PSIG ont été blessés par un conducteur qui, se sentant pris, n'a pas hésité une seconde : il a foncé tout droit, heurtant les gendarmes !

Le 10 février 2015, vers 18 heures 15 à Fonbeauzard, lors d'une opération d'interpellation, deux cambrioleurs présumés ont blessé grièvement deux gendarmes volontairement ; des voleurs soupçonnés d'une série de cambriolages perpétrés en Haute-Garonne et dans les départements limitrophes.

Les deux hommes avaient été pris en chasse vers 18 heures après avoir été repérés, en flagrant délit, sur un cambriolage dans le secteur. Ils ont été coincés au niveau de la station-service du magasin Super U de Fonbeauzard mais ne se sont pas démontés. Alors que deux gendarmes étaient sortis de leur véhicule afin de procéder à leur interpellation, le conducteur de la voiture a délibérément accéléré et percuté les militaires, sous les yeux de nombreux témoins.

Les deux victimes se sont retrouvées à terre. «Il y avait du sang», a décrit une personne présente sur les lieux. L'un des gendarmes, blessé à la tête, a perdu connaissance après le choc. L'autre a été touché à la tête et au genou. Les sapeurs-pompiers et le Samu se sont rendus sur place afin de leur prodiguer les premiers soins puis ils ont été transportés à l'hôpital. Leurs jours n'étaient pas en danger.

Hélicoptère et chien sont rentrés dans la danse des recherches  >:(
Pendant ce temps, un important dispositif composé de quarante-cinq gendarmes, de l'hélicoptère ainsi que d'une équipe cynophile a été déployé sur le terrain. L'un des malfaiteurs a rapidement été repris. Un peu avant 20 heures, son complice avait été interpellé dans un camps de nomades.

Le gendarme du PSIG hospitalisé à la clinique de L’Union souffre en effet d’une fracture du crâne, d’une fracture de la face, d’une fracture du tibia… Il a été frappé de plein fouet par le véhicule et a perdu connaissance. Ses jours ne sont plus en danger mais sa convalescence sera longue. L’officier Cdt la BR, lui aussi percuté, va mieux et a pu quitter l’établissement de soins contusionné, mâché, mais sans fracture.

Au volant de l’Audi A 3 qui a heurté les deux gendarmes, un individu de 23 ans. Pas franchement inconnu des autorités, il se trouverait même en liberté conditionnelle ! Une situation ennuyeuse surtout quand on conduit une voiture douteuse…
Avec un complice âgé d’une quarantaine d’années, ils rentraient d’un «raid». Des cambriolages où les gendarmes les avaient repérés. C’est quand ils ont voulu les arrêter que l’accident s’est produit.
Les fuyards ont assez rapidement abandonné le véhicule avant de disparaître à proximité d’un camp de la communauté des gens du voyage. La mobilisation d’une quarantaine de gendarmes, bien aidés par l’hélicoptère et le chien spécialisé dans les recherches, a permis l’interpellation rapide de deux suspects.
Ils ont été placés en garde à vue et la mesure devait être prolongée. Le parquet a ouvert une enquête pour «tentative d’homicide sur agent de la force publique», confiée à la section recherches de la gendarmerie.
Hier le parquet n’avait pas décidé des suites à donner. «C’est encore trop tôt. Nous déciderons en fonction des investigations toujours en cours. Une comparution immédiate est possible mais pas encore certaine», a précisé le procureur de la République. La décision sera prise lors de la présentation au parquet des deux hommes.

La section de recherches de la gendarmerie nationale s'est donc vue confier l'enquête pour cette « tentative d'homicide » sur agents dépositaires de l'autorité publique.

Les deux personnels de l'Arme ont été évacués vers la clinique de l'Union à Saint-Jean.
Prompt rétablissement à nos camarades blessés et soutien moral aux autres membres de l'unité ainsi qu'aux familles.

Le général Denis Favier, directeur général de la gendarmerie nationale, qui se tient informé de l'évolution de l'état de santé de ces militaires, leur apporte tout son soutien ainsi qu'à leurs camarades.

La Dépêche du Midi

Jeano 11:
Arrêtés mardi après avoir percuté deux gendarmes qui tentaient de les interpeller à Fonbeauzard, deux hommes âgés de 23 et 37 ans ont été présentés au parquet hier à l'issue de leur garde à vue. Le parquet a ouvert une information judiciaire pour «violence sur personne dépositaire de l'autorité publique avec arme par destination», «recel», «vol aggravé», «usage de fausses plaques». Les deux suspects, soupçonnés d'au moins un cambriolage, ont été mis en examen par la juge d'instruction Élodie Billot puis placés sous mandat de dépôt.

Ces deux individus n'en sont pas à leurs premières infractions.  >:(
Le chauffeur, le plus jeune, se trouvait en effet en liberté conditionnelle et son complice, son oncle, avait déjà été mis en examen pour une trentaine de cambriolages. Arrêté, déjà, par les gendarmes de la brigade des recherches de la compagnie Saint-Michel, qui a «absorbé» le groupe de lutte contre les cambriolages, il avait été placé sous contrôle judiciaire par la juge Élodie Billot. Une magistrate que l'on imagine ravi de lui avoir accordé sa confiance avant de le retrouver hier après-midi…

Mardi l'Audi A 3 utilisée par les deux hommes, qui avait déjà été remarquée par les gendarmes qui luttent contre les cambriolages, a été repérée avec de fausses plaques d'immatriculation du côté de Pechbonnieu. Depuis les enquêteurs de la section recherches, avec le soutien de leurs collègues de la brigade des recherches, savent que le duo a «vidé» une maison de cette commune. Difficile pour eux de nier — même s'ils ne se souviennent de rien — puisqu'ils ont été filmés par un dispositif de surveillance. Les gendarmes ont voulu les intercepter alors qu'ils effectuaient un plein d'essence au Super U de Fonbeauzard.

Un premier gendarme a été accroché par le véhicule. Ce capitaine, qui commande la brigade des recherches s'est vu attribuer 6 jours d'interruption temporaire de travail (arrêt légal). Un sous-officier du PSIG a lui été heurté de plein fouet par le véhicule et a violemment frappé le pare-brise avec sa tête. Opéré deux fois, ce militaire est hors de danger mais va rester de longues semaines aux soins (plusieurs fractures et 30 jours d'itt). Selon le code pénal, les deux suspects sont passibles de 7 années de prison et de 100 000 € d'amende.

Cela a été une soirée mouvementée hier soir pour les gendarmes et policiers toulousains car lorsque vous entendez sur la radio qu'un véhicule a percuté deux militaires et qu'ils sont au sol gravement blessés, leur sang ne fait qu'un tour.

Plus de 45 militaires ( BT, BR, PMO, PSIG ), un hélico, deux équipes cynophiles ainsi que deux équipages BAC, plus deux autres équipages Police ont participé activement aux recherches.
Les Gendarmes disent merci aux policiers de TOULOUSE pour l'aide apportée, car ils n'ont pas hésité à se joindre aux militaires, dés que leur "salle opérationnelle" a annoncé que deux gendarmes avaient été percutés et qu'un véhicule était en fuite.

Le passager a été interpellé peu de temps après qu'ils aient abandonné leur véhicule sur une commune avoisinante des faits.
Le deuxième, le conducteur, a quant à lui été interpellé plus tard dans la soirée, après que tout un lotissement ait été bouclé, grâce à l'intervention du chien Fly du GGD de Montauban venu en renfort. « Sans le flair de Fly, les malfaiteurs nous auraient échappé ! »

Tous les gendarmes vous le diront : pour réussir une enquête, il faut du nez. À seulement quatre ans et demi, Fly, embauché depuis deux ans par le peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie de Montauban, est déjà de la race des enquêteurs chevronnés.
Son dernier exploit lui a même valu une lettre de félicitations. Avec son maître, le gendarme Patrice T. il a permis de débusquer deux malfaiteurs cachés sous une caravane alors qu'ils venaient de percuter et de blesser deux gendarmes à Cagnac-sur-Garonne (82).
Retrouvez Fly, son flair exceptionnel, sa pugnacité et tous les détails de cette recherche menée de main ou plutôt de « patte de maître »  ;)

La SR de TOULOUSE a pris en charge les gardes à vues.

Jean Cohadon La Dépêche du Midi

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