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Condition Physique du Gendarme & EPG tests de pré-sélection.

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Jeano 11:
Les gendarmes testent leur condition physique tous les ans  :o

Ils tiennent la forme les gendarmes   ;D  En début de semaine, ils passaient une partie du CCPM, entendez Contrôle des conditions physiques du militaire.
Au programme des militaires en tenu de camouflage : cinq ateliers du CCP spécifique reprenant les fondamentaux de l'intervention du gendarme.
Défense, maîtrise au sol, interpellation, menottage, autant de techniques que les militaires ont dû enchaîner sur un rythme effréné et en un temps imparti d'une minute sur chaque atelier.

But de l'opération, vérifier l'aptitude de l'homme en bleu à repousser les assauts d'agresseurs, en situation critique de fatigue. Parmi les ateliers on trouvait le black man : un militaire engoncé dans une combinaison de protection d'une dizaine de kilogrammes qui recevait une avalanche de coups d'arrêts (poings et pieds) des collègues supervisés.

Cette évaluation sportive et technique remplace l'ancien test Covapi, sera réalisée sur deux sessions, tous les ans. « La validation du CPPM sera déterminante pour les demandes de certaines affectations dans des services où les gendarmes sont le plus exposés au danger comme les PSIG. Le militaire devra satisfaire aux conditions physiques », explique la lieutenante. Mettre le sport au centre de leur activité hebdomadaire est aussi une nécessité dans les brigades et pas seulement dans les services spécifiques comme le Peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (PSIG).

« Les agents territoriaux sont dans une routine quotidienne, surchargés par le travail administratif », reconnaît la lieutenante. « Ils ont besoin d'entretenir leur condition physique », dans l'hypothèse où ils se retrouveraient eux aussi en milieu hostile lors d'une intervention. Le sport redevient une priorité. Ce nouveau système de contrôle devrait inciter les militaires à rechausser les baskets pendant leur temps libre en plus de l'heure recommandée en service.

Le capitaine, commandant de la compagnie, ajoute : « un gendarme mieux dans son corps est un gendarme mieux dans sa tête. La pratique sportive est un exutoire, elle permet d'évacuer la pression » d'un métier à risque.

Isabel Da Silva http://www.lunion.presse.fr

Jeano 11:
Les épreuves physiques et sportives des concours  8)

De nombreux concours de la fonction publique ou territoriale dans lesquels la condition physique a de l'importance ont des épreuves sportives qui peuvent compter tout autant, voire plus, qu’une épreuve écrite alors ne négligez par votre préparation.
Dans certains cas, comme pour le concours de sapeur pompier volontaire ou professionnel, sous officier de Gendarmerie, gardien de la paix de la Police, Douanier… elles peuvent être éliminatoires.
Très souvent, les candidats, qui peuvent être des sportifs avertis, font l’erreur de ne pas se préparer à ce types épreuves. Elles sont tout aussi importantes que les autres épreuves intellectuelles et ne sont pas des disciplines « accessoires » au concours.
D’autant quelles sont en ouverture et qu'il faut être déclaré apte pour être autorisé à passer les matières écrites. Un entrainement régulier et sérieux est conseillé surtout si vous avez abandonné le sport depuis des années. Même si vous avez été un bon sportif, « les beaux restes » ne suffisent pas !
Très souvent les efforts demandés sont intensifs ou/et chronométrés. Votre objectif, au-delà de la maitrise technique du geste sera de gagner en endurance et de faire en sorte de vous entrainer le plus possible dans les conditions du concours.
Il y a de grandes différences par exemple entre l’épreuve de Gardien de la paix qui est plus un parcours testant votre habilité motrice et est composée de 10 ateliers comme le port de sac lesté, l’échelle horizontale, la reptation sous un tunnel… et celle du candidat SOG faite d'obstacles éprouvant le corps dans toutes les configurations de terrain que peut rencontrer le militaire dans l'action ou une épreuve plus classique du concours de surveillant de l’administration pénitentiaire qui aligne différentes épreuves comme celle de lancer de poids ou demi fond…
La préparation est à démarrer le plus tôt possible et n’hésitez pas à commencer en même temps que la révision des épreuves écrites. Votre préparation doit s’échelonner sur une période minimum d’au moins 3 mois et doit être progressive. N’accentuez pas votre entrainement de manière intensive en fin de parcours au risque d’arriver aux épreuves fatigué voir blessé. L’idée est de pratiquer au moins 2 heures par semaine sur une à deux séance. 2 à 3 séances de 1 à 2 heures par semaine est idéal. Surtout soyez régulier et assidu dans les séances afin de progresser et ne pas perdre le bénéfice des acquis.

Commencez et finissez toujours une séance par vous échauffer et vous étirer en faisant des exercices de stretching, cela permet d’éviter certaines blessures. Echauffez vous donc systématiquement et ne démarrez jamais directement. Pensez à votre taux glycémique (manger des pattes, du riz ou des pommes de terre en purée) pour ne pas vous retrouver en hypo ; à boire de l'eau très régulièrement et ceci même si vous nagez en piscine ! Une petite bière fraiche en fin de séance re-booste le taux de sucre et le moral  ;)

A ce propos les concours ont très souvent des épreuves de natation (de 50 à 100 nage libre) où l'on vous demande, pour pouvoir vous inscrire, de fournir une attestation de natation nominative délivrée par un maître nageur. Donc dans tous les cas il vous faut savoir nager en surface et parfois sous l'eau en apnée. Si vous tentez des concours de ce type sans savoir nager, prévoyez de vous préparer longtemps à l’avance en commençant par prendre des cours de natation de façon intensive. 
PS : vérifiez votre allergie au chlore car elle rend éliminatoire si vous ne pouvez pas effectuer le test  :-X

Jeano 11:
Quels sont les problèmes psychologiques spécifiques à votre profession de Gendarme ?
Le gendarme travaille dans un esprit de cohésion et est capable d'affronter toutes sortes de situations : accidents, décès, situations de détresse, agressivité... Dynamisme, esprit de décision, bonne condition psychologique et physique lui sont donc indispensables. Souvent appelé à se déplacer, de jour comme de nuit il doit se montrer très disponible.  8)

C’est un métier merveilleux mais qui vous bouffe la tête de l'intérieur et on s’y investit d’autant plus si l’on est gradé.
En fait il faut savoir que tout repose “sur le petit gendarme dans sa petite brigade de campagne “.
La plupart des gens ne savent pas ce qu’est notre métier. On nous identifie trop souvent à celui qui verbalise sur le bord de la route parce que l’on n’a pas mis sa ceinture mais en réalité, la police de la circulation ce n’est à peine que 10 % de l’activité du gendarme.
Gendarmes nous sommes les principaux acteurs de la sécurité des biens et des personnes, nous sommes soumis chaque jour à des pressions incessantes de la part de gens qui ont besoin d’exutoires, des élus pour qui on n’en fait jamais assez, de la hiérarchie militaire ou civile, car nous sommes des militaires mais aussi des acteurs de la justice et que nous devons rendre des comptes de nos actes.
Ces pressions journalières on les gère au mieux et comme on peut mais il y a tout le reste : les interventions sur les questions judiciaires importantes, les braquages, les interpellations à six heures du matin où on ne sait pas sur ou chez qui on va tomber, le gars qui tape sur sa femme parce qu’il est ivre, les accidents, les interventions en montagne,…
L'interpellation encore c’est simple mais le reste je ne m’y habitue pas. Récupérer des gamins de vingt ans dont la voiture s’est enroulée autour d’un pylône parce qu’ils étaient saouls ou drogués ; ça crie, il y a du sang partout, des fous qui se cognent à longueur de journées, il faut mettre les enfants à l’abri… des gardes à vue parfois très violentes... bref, c’est la misère que l'on côtoie et à laquelle on ne s'habitue pas.
 
Les problèmes psychologiques viennent de cette accumulation d’images et dont nous avons souvent du mal à me défaire que par moments on a l’impression de devenir fou. On ne sait plus dans quel monde l'on vit, on ne sait plus où l'on en est et quand on est trop fatigués, cela ressort. Parfois on fait la relation avec les siens car ça peut arriver aussi aux gens que l'on aime. l'on a des joies quand par exemple on retrouve un gamin qui a disparu, mais 85 à 90 % de ce que l'on garde en soi est perturbant.
La peur, le risque de mort est plus grand que dans d'autres professions plus sédentaires, parce que l’habitude ou la routine aidant, on fait moins attention à sa sécurité.  ::)
C’est tellement dur par moment que j’ai l’impression que je vais devenir complétement fou..  :-\
Dans les grandes affaires comme le crash de l'A320 il y a un "débriefing psychologique" durant lequel les gendarmes font part de leurs émotions mais cette seconde phase qui permet au docteur  de remarquer si un technicien est en trop grande souffrance psychologique est trop souvent zappée.  :'(

Dans le boulot, dans l’action on n’y pense pas ou plus mais pendant les périodes de repos il faut s’occuper l'esprit autrement sinon on pète les boulons.  :P

Jeano 11:
[VU DANS LA PRESSE]
A la découverte du mythique « parcours du combattant »  :-[  :P  :)  :'( 
Le parcours du combattant, c’est un rituel de passage. « Ça fait deux mois qu’on est rentré, ça fait deux mois qu’on l’attend », raconte Julien, un élève-gendarme..

Vous avez été admis au concours de sous-officier de gendarmerie et vous intégrez une école de gendarmerie ?
Alors cet article va vous intéresser : lamontagne.fr a recueilli les impressions des élèves-gendarmes (plutôt impatients!) lors de leur première confrontation au " parcours du combattant " (ou parcours d'obstacles) de l'école de Montluçon.
Les 37 élèves présents passent les obstacles pour la première fois en mode « découverte » et « cohésion ». Ce n'est que le début de l'entraînement. Demain et les jours à venir, ils devront se surpasser à chaque passage, améliorer leur temps, et surtout donner le meilleur d'eux-mêmes.
Pour ne pas être surpris lors de votre incorporation, goûtez aux premières sensations du parcours d'obstacles avec lamontagne.fr :
http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/allier/montlucon/2016/08/02/les-eleves-gendarmes-face-au-parcours-du-combattant_12022465.html?utm_medium=twitter&utm_source=twitterfeed

La dernière partie du parcours d’obstacles, effectué par tous les "apprentis" soldats de l’armée de Terre et de la gendarmerie pour confirmer leur aptitude physique à combattre, se distingue moins par l’originalité des épreuves à surmonter que par un plus haut niveau d’exigence en fin de parcours.
Alors que le militaire a le souffle et les jambes coupés, leur succession ordonne de fournir des efforts musculaires de nature différente le plus rapidement possible, ce qui multiplie les arrêts et les ruptures de rythme dans l’exercice.
Les femmes qui s’engagent sont soumise à un régime semblable, sauf que des obstacles de franchissement sont moins élevés ou le temps est décompté différemment pour les mettre à la portée de leur taille plus petite.  ;)
Ces 5 derniers obstacles du parcours du combattant sont :
- le mur d’assaut (2 mètres à franchir) ;
- la fosse (2,2 mètres de profondeur) ;
- le mur d’escalade (4 m de hauteur) ;
- les 3 chicanes ;
les tranchées successives (3 tranchées).
On y retrouve évidemment ici les caractéristiques physiques de l’assaut et telles qu’on les a conçus au cours de la première guerre mondiale, lorsque les soldats étaient envoyés baïonnette au canon prendre les tranchées d’en face.
Un parcours d’obstacles, pour le combattant une succession d’épreuves physiques à enchaîner le plus vite possible simule les protection aux abords des retranchements, qu’il convient de franchir lors d’un assaut d’infanterie.
On trouve l'origine de ce parcours dans les assauts de tranchées pendant le premier conflit mondial, il a été étendue à toutes les unités de l’armée française avec comme objectif une évaluation du maintien physique des troupes.
Les premiers obstacles :
- l’échelle de corde : 5 mètres d’échelle de corde à grimper,
- les poutres jumelles, d’une hauteur de 1,5 mètres, à franchir,
- le réseau à enjamber, soit 5 cordes tendues à hauteur de cheville,
- le ramper, sur 50 mètres sous un filet de cordes,
- les gué… les plots : 5 plots à passer à gué....
gué, qui constitue en réalité la traversée d'un cours d'eau, le 5ème obstacle. Le soldat suit son élan pour attraper l’espalier, qui culmine à 2,30 mètres du sol, et cour sur la poutre d’équilibre sur 8,5 mètres. Le parcours d’obstacles est l’épreuve qui sert à évaluer les capacités physiques des jeunes recrues, il est utilisé en début d’instruction. C’est pour cette raison qu’il tient une grande place dans la mémoire des soldats démobilisés, qui l’ont pratiqué fréquemment au cours de leurs classes :
- l’espalier,
- la poutre,
- l’échelle de rail,
- le dessus, dessous,
- la table irlandaise… avant de clôturer sa peine par les 5 obstacles les plus "pénibles" à franchir.
Source http://www.soldat-metier.com/vehicule-blinde/463-parcours-combattant-permiere-partie.html

Jeano 11:
APTE… ou pas ?  :P
Il y a trois cas à l’issue de la visite médicale :

APTE ! Félicitations, votre visite médicale est validée pour deux ans, direction la PM(S)G…

Inapte temporaire   :-\
L’inaptitude temporaire peut être liée à différents facteurs plus ou moins gênants pour la poursuite de la carrière militaire. Des examens complémentaires sont à réaliser, et votre aptitude ou non dépendra de leurs résultats.

Inaptitude définitive  :'(
Problèmes cardiaques, vue,… Malheureusement, certains candidats se voient refuser définitivement leur aptitude médicale, tout s’arrête à ce stade pour eux.
 
Derniers conseils  ;)
Les centres médicaux militaires sont plutôt surchargés. Votre certificat  médical d’aptitude doit être établi avant votre départ en formation, anticipez donc au maximum la prise de rendez-vous afin de ne pas vous retrouvez bloqués par les délais parfois longs de plusieurs mois avant d’avoir une date de visite.
Pensez également à vos vaccins !
Il serait dommage de devoir faire une « contre-visite » ou retourner porter un certificat de vaccination… Profitez donc d’une visite chez votre médecin traitant pour vérifier votre carnet de vaccination, et également vous faire prescrire une prise de sang pour l’établissement de votre carte de groupe sanguin qui sera à apporter en début de formation…

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