Auteur Sujet: FIEP : l'association des gendarmes du monde  (Lu 309 fois)

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FIEP : l'association des gendarmes du monde
« le: 05 mars 2025, 09:24:58 »
Association de gendarmeries du monde, la FIEP a été fondée, il y a trente ans, autour de quatre grands pays, dont elle a hérité le nom (France, Italie, Espagne et Portugal). Aujourd’hui, devenue une entité de premier plan dans la réflexion des forces de police à statut militaire, elle compte vingt et un pays.

En 1994, confrontées à des phénomènes de délinquance et de criminalité communes et à un fort dualisme police – gendarmerie, les forces de sécurité intérieure à statut militaire de France, d’Italie et d’Espagne se réunissent et fondent la toute première association de gendarmeries européennes. Deux ans plus tard, la garde nationale républicaine du Portugal rejoint le mouvement. La FIEP, acronyme des quatre pays, est alors créée.

Au fil des ans, d’autres forces de gendarmerie, basées sur le même modèle que celui des pays fondateurs, vont rejoindre les rangs de l’association. De petite association de quatre gendarmeries européennes, la FIEP est devenue, en trente ans, un réseau fort et structuré, recherchant le renforcement de la coopération entre ses membres, pour répondre aux enjeux de sécurité de demain, notamment par l’échange de bonnes pratiques et de savoir-faire techniques et tactiques, assurant ainsi la pertinence du « modèle gendarmerie », présent dans 46 pays du monde.

Un cercle de réflexion structuré
En montant en compétences et en nombre, la FIEP s’est, au fil du temps, « professionnalisée » et structurée. À sa tête, un pays, désigné par les autres membres pour une durée d’un an, en assure la présidence. Les représentants de chaque pays membre, à hauteur d’un par État, réunis en commission, en assurent le fonctionnement structurel. Durant son année de présidence, qui débute en octobre, lors de la réunion du conseil supérieur de la FIEP, la force choisie va avoir une mission centrale : le choix du thème qui sera débattu en séance durant l’année à venir. La France, qui détient actuellement la présidence de l’association depuis le 23 octobre 2024, jusqu’en octobre 2025, a ainsi choisi pour thème « Impact et enjeux de l’Intelligence artificielle pour les forces de type gendarmerie ».

Pour échanger autour de cette thématique, les vingt-et-une forces de gendarmerie membres de la FIEP se retrouvent quatre fois par an à l’occasion de quatre grandes commissions, abordant chaque fois un volet bien précis en lien avec le thème central : ressources humaines, affaires internationales, organisation des services pour faire face, par exemple, aux menaces émergentes liées à ce type de conflit et, enfin, nouvelles technologies. Lors de chacune de ces commissions, organisées dans des villes hôtes de pays différents, chaque force est représentée par au moins deux gendarmes. Le premier est le point de contact national. Rattaché pour la France au CGMEx (Commandement de la Gendarmerie pour les Missions EXtérieures), cet officier est présent à chacune des quatre réunions. Avec les autres points de contact nationaux des autres forces membres, ils assurent le suivi des affaires courantes, étudient les dossiers de candidature, identifient au sein de la gendarmerie les militaires experts pouvant intervenir lors des commissions et préparent le conseil supérieur annuel.

Ces points de contact nationaux ont tissé, au fil du temps, un réseau privilégié, permettant l’appui, le conseil et la montée en puissance de toutes les gendarmeries. L’autre militaire convié à prendre part aux commissions de la FIEP est un gendarme expert. Attaché à un service de la gendarmerie, il va intervenir sur une thématique précise, en lien avec le sujet de la commission. Des interventions d’une grande richesse, qui permettent aux forces de gendarmerie présentes d’observer les savoir-faire, la structure et le fonctionnement de leurs homologues, afin de s’en inspirer. Lors des commissions, tous les experts des forces présentes réalisent une présentation qui peut être suivie ou non de débats. Ces interventions durent généralement plusieurs jours et sont, pour les vingt-et-une gendarmeries partenaires, une sorte de Think Thank, véritable source d’idéation et de transformation pour ces forces de police à statut militaire. À la suite de la France, dont le mandat s'achèvera dans douze mois, l'Argentine accédera pour un an à la présidence de la FIEP.

Des conditions d’intégration strictes
Pour intégrer la FIEP, le pays candidat doit remplir un critère majeur : être une force de police à statut militaire, exerçant des missions de police, sous l’autorité de la justice, et des opérations de maintien de l’ordre public, sous le contrôle d’une autorité civile. S’il répond à ce critère, il doit ensuite passer plusieurs étapes.

Tout d’abord, des représentants de la force requérante doivent venir présenter son statut et ses missions au cours d’une commission. Ensuite, une équipe, composée des représentants de plusieurs pays membres de la FIEP, effectue une mission d’évaluation au sein de la force candidate, avant d’émettre ou non un avis favorable.

À la suite de cette mission, si le conseil supérieur accepte l’admission de la force, le statut d’observateur lui est accordé, en général pour un an, afin de vérifier les similitudes structurelles et les affinités institutionnelles du candidat. À la fin de la période d’un an, et sur décision du conseil supérieur, si les deux parties le souhaitent, la force observatrice devient membre associé et intègre alors officiellement le réseau dense et extrêmement enrichissant de cette association de gendarmeries du monde qu’est la FIEP. Lors du dernier Conseil supérieur de la FIEP, à Rome, en octobre 2024, l’arme des carabiniers moldaves a ainsi rejoint les rangs de l'Association.

France, Italie, Espagne, Portugal : le noyau dur
En marge des échanges et des commissions entre ces vingt-et-un pays, quatre membres de la FIEP ont développé, au fil du temps, des liens renforcés et privilégiés, qui s’expliquent par une proximité historique et géographique (frontières communes), par un modèle de dualité police-gendarmerie identique, et par des phénomènes de délinquance et de criminalité étroitement liés. Ces quatre pays, sorte de noyau dur de la FIEP, sont les quatre forces fondatrices de cette association : la France, l’Italie, l’Espagne et le Portugal.

Appelées « initiative G4 », elles se retrouvent régulièrement pour échanger sur des problématiques liées à trois grands enjeux majeurs de notre époque : la cybercriminalité, la criminalité environnementale et la formation. « L’enjeu est de porter collectivement ces concepts de nouvelles frontières, avec l’idée d’anticiper les futures menaces et de consolider l’expertise de ces quatre forces, par exemple en matière de lutte contre la criminalité environnementale, pour laquelle les gendarmeries du G4 ont développé une expertise reconnue au niveau européen et international », explique le colonel adjoint au chef du Pôle des affaires européennes et internationales (PAEI) de la gendarmerie nationale, avant de poursuivre : « L’intérêt du G4 est de pouvoir traduire concrètement, et plus facilement, ces initiatives, à l’instar de la formation commune des quarante jeunes cadets de la gendarmerie, de l’arme des carabiniers, de la garde civile espagnole et de la garde républicaine portugaise, en juillet 2023, à  Florence. »

Pour cela, le renforcement de la coopération et de l’interopérabilité entre les unités est central et prend toute son acuité dans les bassins de vie transfrontaliers, comme c’est le cas dans les Pyrénées, entre les gendarmes français et les gardes civils espagnols. Sur ces points-là, le sujet de la formation est au centre des échanges. Déjà développé sur la formation des cadres, notamment via le CEPol (collège de formation des polices européennes), l’enjeu est de créer une culture européenne commune des forces de sécurité intérieure, au travers de la formation initiale des forces de police à statut militaire, afin d’être plus rapidement interopérables, mais aussi au travers de formations thématiques sur la lutte contre la cybercriminalité et la criminalité environnementale, pouvant être ouvertes, le cas échéant, aux forces de police à statut civil, afin que les forces de type gendarmerie puissent coopérer avec toutes les forces de sécurité intérieure.

Cette recherche d’interopérabilité et ces échanges de bonnes pratiques au niveau de l’« initiative G4 », mais aussi et surtout au niveau des vingt-et-un membres, sont les deux plus grandes forces de la FIEP. Elles offrent un regard et des connaissances d’une grande richesse, qui permettent de comprendre les phénomènes de criminalités transnationales, non plus sous le seul prisme régional, mais au travers d’une vision globale. Un changement de paradigme, nourri de l’expertise de ces vingt et une forces de gendarmerie, du fin fond du Brésil aux Pays-Bas, de Djibouti à l’Italie.

A noter

Les 21 membres qui composent la FIEP sont issus des pays suivants : la France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Turquie, les Pays-Bas, le Maroc, la Roumanie, l’Argentine, le Chili, la Jordanie, le Qatar, la Tunisie, le Brésil, la Palestine, l’Ukraine, Djibouti, le Sénégal, le Koweït, San Marin, la Moldavie. Actuellement en processus d’admission, le Congo Brazzaville pourrait devenir le 22e membre.

Source https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/gendinfo/terrain/immersion/2024/fiep-l-association-des-gendarmes-du-monde

Par la lieutenante Floriane Hours
Publié le 24 octobre 2024

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Re : FIEP : l'association des gendarmes du monde
« Réponse #1 le: 05 mars 2025, 09:26:29 »
La République du Congo, pays candidat à l’intégration de la FIEP, a accueilli une mission exploratoire

Une délégation composée de représentants de la FIEP s’est rendue en République du Congo, du 10 au 13 février 2025, dans le cadre d’une mission exploratoire menée auprès de la gendarmerie nationale congolaise. Cette étape s’inscrit dans le processus d’adhésion qui s’applique aux forces candidates à l’intégration de la FIEP, association internationale réunissant à ce jour vingt et une forces de gendarmerie et de police à statut militaire, dans un objectif de coopération face à la menace criminelle.

Le 23 octobre 2024, lors du Sommet de Rome, le corps des carabiniers moldaves rejoignait officiellement les rangs de la FIEP, devenant ainsi le 21e membre de l’association. À son tour, la gendarmerie nationale congolaise a fait acte de candidature afin d’intégrer l’organisation, aujourd’hui considérée comme entité de premier plan dans la réflexion des forces de gendarmerie et de police à statut militaire.

C’est dans ce contexte qu’une délégation composée de quatre représentants de la FIEP (soit deux membres de la Gendarmerie nationale, un de l’Arme des carabiniers, ainsi qu’un de la Garde nationale tunisienne) s’est rendue en République du Congo. « Nous avons mené une mission exploratoire auprès de la force candidate, pour nous assurer que celle-ci réunit bien tous les critères requis, tant dans son organisation, que dans ses missions, son savoir-être ou son savoir-faire », précise le lieutenant-colonel Olivier Moncéret, membre du Commandement de la gendarmerie pour les missions extérieures (CGMEx), ayant participé à la mission.

Un modèle pertinent, qui ne cesse de s’étoffer depuis sa création
Arrivés le 10 février à Brazzaville, les membres de la délégation ont été reçus, dès le lendemain, par le Commandant de la gendarmerie (COMGEND) congolais, le général de brigade Gervais Akouangue. Ils ont alors assisté à une présentation de la gendarmerie nationale congolaise, réalisée par le directeur des opérations et de l’emploi. Le même jour, ils ont visité la compagnie de gendarmerie des transports aériens de Brazzaville, avant de rejoindre l’école de la gendarmerie nationale congolaise, où ils ont pu observer une démonstration dynamique mettant en scène le savoir-faire des gendarmes congolais dans la gestion d’une scène de crime. La mission de la délégation s’est poursuivie le 12 février dans la région de gendarmerie de Brazzaville. Les membres de la FIEP ont notamment visité la brigade territoriale de Poto-Poto, quartier de Brazzaville, et assisté à une nouvelle démonstration dynamique consacrée au maintien de l’ordre.

À l’issue de ce déplacement en République du Congo, un rapport exhaustif sera produit par les quatre membres ayant pris part à la mission. Il sera ensuite présenté à tous les membres de l’organisation lors de la prochaine commission de la FIEP, qui se tiendra aux Pays-Bas au mois d’avril. L’intégration de la gendarmerie nationale congolaise au sein de l’organisation devra alors être validée à l’unanimité.
L’admission de cette nouvelle force de gendarmerie ne sera entérinée qu’en octobre 2025 par le conseil supérieur de la FIEP, à l’occasion du Sommet de Paris, venant clore la présidence de la France.
Le nouveau pays membre se verra alors attribuer le statut d’observateur, pour une durée d’un an. Au terme de cette période, et sur décision du conseil supérieur, la force observatrice deviendra membre associé, intégrant ainsi officiellement le réseau FIEP.

Une seconde mission exploratoire devrait être conduite au printemps 2025 aux Émirats arabes unis, autre pays ayant fait acte de candidature.

« L’intérêt des forces de gendarmerie ou de police à statut militaire à l’égard de la FIEP démontre la pertinence de ce modèle qui, depuis sa création en 1994, n’a cessé de s’étoffer, souligne le lieutenant-colonel Moncéret. Quant à l’intégration de nouveaux membres au sein de l’organisation, elle permet d’affermir le partage de connaissances et d’enrichir les réflexions. C’est précisément ce pour quoi la FIEP a été créée. »

Source https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/gendinfo/actualites/2025/la-republique-du-congo-pays-candidat-a-l-integration-de-la-fiep-a-accueilli-une-mission-exploratoire

Par Hélène THIN
Publié le 04 mars 2025

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Re : FIEP : l'association des gendarmes du monde
« Réponse #2 le: 05 mars 2025, 09:35:22 »
La France prend la présidence de la FIEP, association internationale de forces de gendarmerie et de police à statut militaire

Ce mercredi 23 octobre 2024, à Rome, la France a officiellement pris la présidence de la FIEP, succédant ainsi à l’Italie, jusqu’en octobre 2025. Créée il y a trente ans, cette association internationale rassemble aujourd’hui vingt et une forces de gendarmerie et de police à statut militaire, dans un objectif de coopération entre ses membres, autour de nombreux enjeux de sécurité globale.

Le Conseil supérieur des directeurs et commandants généraux de la FIEP s’est déroulé ce 23 octobre 2024, à Rome. Cet événement vient clore l’année de la présidence de l’Italie à la tête de cette association internationale de forces de gendarmerie et de police à statut militaire. Il marque en outre la passation de la présidence à la France pour les douze prochains mois.

Lors de cet événement de premier plan, la France était représentée par le général d’armée Bruno Jockers, Inspecteur général des Armées – Gendarmerie (IGAG), accompagné par le général Stéphane Lacroix et Madame Alyson Michel, du Pôle des affaires européennes et internationales (PAEI) du cabinet du directeur général de la gendarmerie nationale, ainsi que le général Patrick Perrot, du Commandement du ministère de l’Intérieur dans le cyberespace (COMCYBER-MI), et le lieutenant-colonel Olivier Monceret, du Commandement de la gendarmerie pour les missions extérieures (CGMEx).

Plusieurs séquences ont ponctué la journée. Celle-ci a débuté par une présentation du bilan des travaux menés par l’Italie, par le lieutenant général Teo Luzi, commandant général de l’Arme des carabiniers.

Le corps des carabiniers moldaves, sous l’égide de son commandant général Dimitru Scurtu, a ensuite rejoint officiellement les rangs de l’Association en tant que membre à part entière, après avoir satisfait aux conditions d’intégration. Cette nouvelle affiliation illustre à la fois la vigueur et la pertinence de la FIEP, et participe à son rayonnement.

La prise de la présidence de la FIEP par la France, qui succède ainsi à l’Italie, a constitué l’un des temps forts de ce sommet. « Notre objectif sera de dynamiser plus encore nos actions et de veiller à ce que notre association reste un exemple de coopération internationale solide, où chaque membre apporte sa contribution unique à la sécurité globale », a déclaré lors du sommet le général d’armée, Bruno Jockers, après avoir félicité la présidence italienne pour la qualité du travail accompli sur la thématique de la protection de la biodiversité et des écosystèmes. « Nous mettrons tout en œuvre pour valoriser et diffuser les bonnes pratiques développées au sein de la FIEP, afin que l’Association continue de rayonner sur la scène internationale », a-t-il ajouté.

« Impact et enjeux de l’intelligence artificielle », un sujet décisif
En sa qualité de présidente de la FIEP, la France aura pour mission première, au cours des douze prochains mois, d’organiser et de structurer les discussions et les travaux autour de la thématique retenue : « Impact et enjeux de l’Intelligence artificielle (I.A.) pour les forces de type gendarmerie ».
« L’intelligence artificielle constitue un enjeu considérable de souveraineté pour les États, et une révolution dont ne peuvent être exclues les forces de sécurité intérieure », a ainsi observé le général d’armée Bruno Jockers, à l’occasion de l’une de ses prises de parole.

Omniprésente, l’I.A. infiltre aujourd’hui les secteurs de l’industrie, de la santé, des finances, de l’éducation ou encore la recherche, mais aussi ceux de la défense et de la sécurité intérieure.
« Bien plus qu’une technologie, l’I.A. représente une nouvelle manière d’agir, d’interagir, de travailler. Pour ceux qui la maîtrisent, elle constitue un énorme atout, permettant de faire la différence, tant sur le plan stratégique, tactique qu’opérationnel […] La sécurité, dont nous sommes garants, n’échappe pas à ce bouleversement. »

Au vu des enjeux et des perspectives qui se dessinent, ainsi que des questions multiples et légitimes que pose déjà l’émergence de l’intelligence artificielle, la France a placé ce thème au centre de sa présidence. L’objectif est d’évaluer l’impact de l’I.A. sur l’activité des forces de sécurité intérieure, notamment pour mieux appréhender l’évolution des menaces criminelles. Et le général d’armée Bruno Jockers d’ajouter que « ces travaux seront déterminants pour garantir une exploitation responsable et équilibrée de l’I.A. au service de l’intérêt général, pour le bien de nos concitoyens et la protection des droits fondamentaux. »

Les travaux s’échelonneront jusqu’en octobre 2025, date à laquelle se tiendra le Conseil supérieur des directeurs et commandants généraux de la FIEP à Paris.
Les rencontres entre les pays membres s’articuleront autour de quatre commissions spécialisées : ressources humaines, nouvelles technologies, affaires internationales, organisation des services. Organisée par un pays hôte sélectionné parmi les forces de l’Association, chaque commission abordera le thème de l’intelligence artificielle, en présence d’experts.
La première commission (ressources humaines) se tiendra ainsi au Chili, du 10 au 13 décembre 2024.

En tant que coordonnateur pour l’intelligence artificielle au sein de la gendarmerie nationale, le général Patrick Perrot sera chargé de la coordination des experts qui interviendront tout au long de l’année.
La présidence française de la FIEP sera incarnée par le Directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), tandis que son secrétariat général sera assuré par le général William de Meyer et le lieutenant-colonel Olivier Monceret (CGMEx), sous le contrôle du Pôle des affaires européennes et internationales (PAEI) du cabinet du directeur général de la gendarmerie nationale.

« Nos concitoyens attendent que nous soyons au rendez-vous de leur sécurité : c’est ensemble que nous réussirons à relever les défis à venir. » C’est ainsi que le général d’armée Bruno Jockers a achevé son discours.

À l’issue du Sommet de Rome, les chefs de délégation ont été reçus en audience par le président de la République italienne, Sergio Mattarella.

Source https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/gendinfo/actualites/2024/la-france-prend-la-presidence-de-la-fiep-association-internationale-de-forces-de-gendarmerie-et-de-police-a-statut-militaire

Par Hélène THIN
Publié le 23 octobre 2024