Auteur Sujet: Gendarme de réserve, un job saisonnier qui a du sens et un horizon de carrière.  (Lu 49243 fois)

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Réserviste dans la réserve opérationnelle
Vous êtes salarié, étudiant, en recherche d'emploi et souhaitez vous investir ponctuellement ? Intégrez la réserve opérationnelle de la gendarmerie !
Vous viendrez renforcer les gendarmes dans leurs missions : patrouille, sécurisation de grands évènements, enquête, etc.

Missions et conditions d’accès
Aucun diplôme n’est exigé pour devenir réserviste !
Vous devez cependant répondre à quelques conditions :

- être de nationalité française ;
- avoir effectué la JAPD, la JDC ou le Service National obligatoire ;
- être apte physiquement ;
- être âgé d'au moins 17 ans et de moins de 45 ans.

Conditions d’accès
S’engager en tant que réserviste de gendarmerie offre plusieurs avantages :
- un engagement souple selon vos disponibilités ;
- une rémunération à la journée à partir de 60 € par jour (selon votre niveau) ;
- la possibilité de monter en grade au sein de la réserve de gendarme adjoint à colonel ;
l'accès au concours sous-officier (SOG) en interne, sans condition de diplôme.
https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/recrutement/recrutements-et-conditions-d-acces/reserviste-dans-la-reserve-operationnelle

La PMG offre un programme intensif de 15 jours destiné à former les réservistes de la gendarmerie. Cette préparation permet aux participants de découvrir l’Institution, ainsi que les  missions des gendarmes. Au programme : cours théoriques, exercices pratiques, mises en situation et découverte des techniques d’intervention. Un programme riche qui a permis aux stagiaires de se préparer au mieux à leur futur engagement en tant que réservistes.

Les activités de la PMG mêlent théorie et pratique. « Aujourd’hui, nous avons suivi des cours théoriques en salle toute la matinée puis effectué plusieurs mises en situation l’après-midi. Nous avons également été formés à la manipulation de l’arme de service, essentielle pour le passage du certificat d’aptitude à la pratique du tir (CIAPT) » explique Erwann.

Plus qu’une simple formation, la PMG est une véritable aventure humaine. Les stagiaires ont appris à se soutenir, à travailler ensemble dans un esprit de cohésion et d’entraide. Ils ont également découvert les valeurs fondamentales de la gendarmerie : le respect, l’intégrité, le courage et le dévouement. Pour Erwann et ses camarades, cette expérience restera gravée dans leurs mémoires et tous sont heureux d’avoir participé à ces deux semaines de formation.

UN ÉTÉ EN BLEU – France Bleu Auxerre vous propose chaque semaine une immersion dans le quotidien des gendarmes de l’Yonne.
Cette semaine, plongée dans les pas de Victor, un jeune réserviste.
Certains jeunes choisissent pour leur job d’été d’être animateurs en centre de loisirs. D’autres préfèrent exercer en tant que cantonniers dans leur village, s’adonner à la récolte dans les exploitations céréalières ou bien évoluer dans les métiers de la restauration.
Victor, 23 ans, a choisi d’être gendarme réserviste. Et comme lui, ils sont un peu plus de 200 à être mobilisés dans les différentes casernes de l’Yonne.
Suite http://reserve-gendarmerie.org/dans-les-pas-de-victor-jeune-gendarme-reserviste/

La réserve opérationnelle de premier niveau est une composante essentielle du dispositif. Quelque 1200 réservistes appuient ainsi au quotidien les unités pour l'accomplissement de leurs différentes missions.

Devenir gendarme de réserve : pourquoi pas et comment ?  ::)
Janvier 2015 - La réserve de la gendarmerie évolue. Celles de la gendarmerie mobile et de la gendarmerie départementale fusionnent pour devenir la réserve territoriale - Janvier 2017 la PMG devient la Formation opérationnelle du réserviste territorial (Fort).
La formation
Une fois sélectionné, vous débuterez l’une des deux formations suivantes :

- La préparation militaire gendarmerie (PMG), d’une durée de 15 jours, complétée ultérieurement par une formation à l’exercice des prérogatives d’agent de police judiciaire adjoint (APJA) et une formation au secourisme ;
- La formation opérationnelle du réserviste territorial (FORT), d’une durée de 24 jours comprenant la formation APJA et secourisme.
L’inscription à l’une ou l’autre de ces formations est fonction des capacités des régions de gendarmerie qui en organisent le déroulement. Ces stages se déroulent près de chez vous et pendant les vacances scolaires


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[ MODIFICATIF - RÉSERVE OPÉRATIONNELLE ]

En raison du contexte actuel en 2016 et de la décision du gouvernement d'augmenter la réserve opérationnelle, l'âge limite au recrutement des réservistes est repoussé à 40 ans, au lieu de 30 ans jusqu'à présent voire assoupli en fonction de l'état physique du candidat d'un à deux ans de plus soit 41, 42 voir 43 ans. Si quelqu'un à 41, 42 ou 43 ans et qu'il est en forme, il ou elle pourra rejoindre la réserve de la gendarmerie a annoncé le général Lizurey, Directeur Général de la GN sur RTL le jeudi 29 septembre 2016.
Nouvelles directives dans le cadre de la montée en puissance de la réserve opérationnelle de la gendarmerie nationale :
LA LIMITE D'AGE AU RECRUTEMENT DES RÉSERVISTES EST REPOUSSÉE À 40 ANS AU LIEU DE 30 ANS -  :)
Afin de gérer au mieux vos demandes, rendez vous directement sur le site MINOT@UR (Moyen d'INformation Opérationnelle et de Traitement AUtomatisé de la Réserve Gendarmerie Nationale)
➡️ www.minotaur.fr
- Cliquer à gauche de votre écran – ACCUEIL GRAND PUBLIC
- Onglet : Contact - formulaire de contact
- Remplir le formulaire avec les renseignements demandés (état civil, nom prénom etc.)
Attention : une fois rempli, ce document n'est pas une inscription en soi ! Vous serez recontacté par les services du bureau réserves de votre groupement de gendarmerie de rattachement.

Ouvert à toutes les candidatures, (Inscription en ligne sur  http://minotaur.fr/default/contact/index  ) cet engagement citoyen permet à de jeunes civils dès l'âge de 17 ans au moins et 30/40 ans (en juillet 2016) au plus sauf pour les personnes détentrice du brevet de période militaire d'initiation ou de perfectionnement à la Défense Nationale (PMIPDN), après une enquête de moralité, d'aptitudes à l'emploi et une première formation de base, la PMG de se rendre utiles, efficaces et complémentaires dans des situations critiques ainsi que dans les conditions opérationnelles d'intervention effectuées aux côtés des gendarmes d'active.
Vous avez un passé militaire vous pouvez constituer un dossier réserve ... Rendez-vous dans une brigade !
Tout en exerçant un métier civil, ils font partie de la réserve opérationnelle de la Gendarmerie.  Depuis la professionnalisation des armées, le rôle de la réserve militaire a considérablement évolué. Passée d’une réserve de masse, issue des anciens appelés du contingent, à une réserve de volontaires sélectionnés, les forces Armées et de la Gendarmerie disposent désormais d’une réserve opérationnelle qui répond à un besoin de renforcement de leur capacité.
Vous êtes Français (garçon ou fille), vous êtes âgé de plus de 17 ans et moins de 40 ans, vous avez satisfait à vos obligations militaires ou effectué la JAPD (Journée d'appel de préparation à la défense) ou la JDC (Journée Défense et Citoyenneté), vous souhaitez être au service de vos concitoyens ; acquérir une expérience valorisante et rémunérée ; découvrir un métier et agir aux côtés de gendarmes professionnel, dans les situations de service public en effectuant des missions de prévention et protection, en portant assistance à la population ; bénéficier d'une formation continue pour progresser dans votre emploi de réserviste. Voici les modalités pour devenir réserviste de la gendarmerie.
Au service de la population, les gendarmes de réserve viennent en renfort des unités d'active. Dans la Départementale, la Mobile ou la Garde républicaine, ou pour les spécialistes dans les services techniques comme l'IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie - Les médecins légistes d'active peuvent être renforcés, en cas de besoin, par quinze confrères de réserve et trente chirurgiens dentistes d'active et de réserve, dont l'IRCGN assure la formation continue ), on a besoin de personnel pour effectuer des missions de renfort des unités existantes, une activité ponctuelle intéressante et originale.

Contrôles routiers, surveillance générale, patrouille à cheval dans les forêts domaniales, enquêtes, escortes, services de tout ordre diurnes et nocturnes (surveillance générale et des cours d'eau, lutte contre l'incendie, police de la route, recherche de personnes, interventions diverses et renforts) et Marseillaise  ^-^

Les réservistes sont d'abord employés dans le cas d'événements occasionnant ponctuellement des rassemblements importants de population comme les grands matchs, les courses cyclistes ou automobiles, les grandes fêtes votives. Ils peuvent aussi être utilisés dans le cadre d'enquêtes judiciaires, par exemple quand il s'agit de battre la campagne à la recherche d'un enfant disparu.

Sur la route, ils participent aux contrôles effectués par les gendarmes d'active. Un service moins amusant : monter la garde devant la demeure d'une personnalité politique. Plus prestigieux mais non rémunéré : les défilés et "services d'honneur", monuments aux morts, commémorations, 14 juillet, etc...
La Marseillaise au pas cadencé, ça mérite bien un petit sacrifice :-\ ::) ;)
Les réservistes exercent les métiers civils de brancardier, électricien, gérant de chambres d’hôtes, secrétaire, policier municipal, etc... ou retraité de la gendarmerie, mais leur volonté est de s’engager dans cette aventure humaine pour aider la population de métropole ou de l’île de Saint-Martin avec les gendarmes locaux dans des missions de sécurisation des personnes et des biens particulièrement éprouvés par cette catastrophe qu'a été l'ouragan IRMA en 2017.

Le réserviste agit rarement seul sans la présence d'un gendarme d'active. Cependant, une brigade peut faire une patrouille d'au moins deux réservistes et un GAV APJA ou un ancien Gendarme (réserviste) de carrière APJ, agissant en autonomie. Rappelons enfin qu'une des missions principales de la gendarmerie est la police de proximité afin de maintenir un contact étroit avec les populations. De ce fait, est ce qu'un des bonheurs de la réserve ne consisterait pas à aller boire un verre (sans alcool) chez l'habitant avec son supérieur ?
Riche et exaltant ce métier de contacts humains, Okay  :P

Préparation militaire, formation continue et prestation de serment devant le tribunal de grande instance  8)

Pour devenir réserviste, si l'on n'est pas ancien gendarme ou ancien militaire, il faut en passer par la préparation militaire gendarmerie (PMG). Durant deux semaines, en caserne, on apprend les rudiments et la base du métier, de la procédure militaire, le maniement des armes et du matériel de dotation (la radio par exemple). On passe une visite médicale d'aptitude et on signe ensuite un contrat ESR (Engagement à servir dans la réserve) pour trois ou cinq ans renouvelable.

La formation se poursuit sur plusieurs journées réparties sur un an, au bout desquelles on obtient le diplôme d'aptitude à servir dans la réserve (DAR) et la qualification d'APJA. On devient alors agent de la force publique, comme n'importe quel membre des forces de l'ordre. Tous les ans, le réserviste a droit à une journée de recyclage : revalidation de son habilitation au maniement de l'arme de service et du bâton de protection, mise à jour dans l'utilisation du matériel de transmission, l'intervention professionnelle (IP) centrée prioritairement sur son action de sécurité quotidienne. ( La formation à l'intervention professionnelle vise, au-delà de ses aspects techniques et tactiques, à sécuriser les interventions des militaires de la gendarmerie, sur le plan de leur intégrité physique, de celle de leurs adversaires ou des tiers, tout en veillant au respect des droits fondamentaux de la personne ) et, bien sûr la visite médicale d'aptitude.

Il y a aussi bien sûr, l'attrait du salaire (la solde), minime certes mais identique à celle du gendarme d'active au même échelon d'indice et en période de crise, c'est toujours bon à prendre. ;)
Cependant, le plus souvent le jeune réserviste est content de l'être.
Ses motifs ?
La camaraderie, l'attrait de l'uniforme, le goût de l'ordre, l'envie de servir la population et même un certain idéalisme qui voudrait participer à la construction d'une société sans délinquance... mais si, ça existe ! ... précisons que le réserviste n'accomplit qu'un nombre restreint de missions, soit 30 jours par an.

RAPPEL : Être réserviste, un état d’esprit ;)
- Être réserviste, ce n’est pas une simple action de volontariat
- Être réserviste, c’est vouloir mettre en relief l’absolue nécessité d’un soutien accru de l’armée par la nation, rendu indispensable depuis la suspension du service national.
- Être réserviste, c’est aussi vivre avec des valeurs civiques profondes.
- Être réserviste, c’est vouloir défendre un héritage collectif fait de liberté, d’initiative, de primauté de la personne, de responsabilité individuelle et permettre de le transmettre aux générations futures.
    Être réserviste, c’est défendre la communauté nationale dont on partage le destin, à travers les chances et les épreuves qui font l’histoire d’un pays.

" Par la Réserve, pour la Nation ", devise de l’ANORGEND, (Fédération nationale des réserviste de la Gendarmerie) résume à elle seule ces quelques idées. www.anorgend.org/

Un engagement particulier  8)
L’engagement dans la réserve, qu’elle soit opérationnelle ou citoyenne, n’est donc pas à réduire à un simple service ponctuel comme peuvent l’être d’autres actions bénévoles ou caritatives, aussi nobles soient-elles.
La qualité de réserviste emporte à elle seule une dimension supplémentaire liée à la participation à la défense nationale et du territoire.
A ce titre, les réservistes de la gendarmerie doivent plus spécialement être montrés en exemple et valorisés.

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Concernant l'emploi de réservistes au MO (maintien de l'ordre et rétablissement de l'ordre républicain), se rappeler que les forces armées sont classée en 3 catégories.
1°/ GD (gendarmerie départementale) et GR (garde républicaine)
2°/ GM (gendarmerie mobile)
3°/ Forces militaires : terrestres, maritimes, aériennes, services communs et les formations de la gendarmerie mises sur pied à la mobilisation ou sur décision du ministérielle (pour est plus clair : les unités de réservistes).
Missions des forces classées dans la 3° catégorie ( les unités de réserve de la gendarmerie) : Remplir en priorité les missions de sûreté afin d'en décharger les forces de 1° et 2° catégories pour qu'elles se concentrent sur les missions prioritaires de renseignement (GD/GR) et d'intervention (GM).

NOTA : Les réservistes sont déployés, si besoin, pour assister et aider les forces d'intervention (GM) et non pas pour les remplacer. (exemple : Ouragan Irma ; gendarmes réservistes en mission aux Antilles)

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En 2017 la PMG devient la FORT
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Entre le printemps et l’été 2016, plusieurs préfigurations en région ont permis de valider la nouvelle formation des réservistes. Mardi 27 septembre, un retour d’expérience a été présenté à la DGGN, sur ce qui deviendra la Formation opérationnelle du réserviste territorial (Fort) à partir du 1er janvier 2017.
Suite à la formation rénovée des réservistes, le nouveau cursus de formation s'appelle "Formation Opérationnelle du Réserviste Territorial" (FORT) et non plus "Préparation Militaire Gendarmerie" (PMG).
Source http://reserve-gendarmerie.org/

LA RÉSERVE OPÉRATIONNELLE EN GENDARMERIE !!
Une expérience valorisante et rémunérée prise en compte pour la pension retraite.  ;)
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La réserve se compose de :
- la réserve opérationnelle dite de premier niveau comprend tous les volontaires sous engagement à servir dans la réserve (ESR)
- la réserve de deuxième niveau comprend tous les anciens militaires d'active ou sous contrat soumis à l'obligation de disponibilité de 5 ans après avoir quitté le service actif.
- la réserve citoyenne est la deuxième composante de la réserve militaire.
Elle est composée de volontaires agrées par l'autorité militaire. Les réservistes citoyens sont des bénévoles qui mènent des actions visant à renforcer le lien Nation-Armée et à faire connaître la gendarmerie. Ces réservistes favorisent le recrutement ou la reconversion du personnel d’active, peuvent participer au devoir de mémoire et contribuer à l'action de la gendarmerie, dans le cadre d'activités définies par l'autorité militaire.

Forte de 23 000 hommes et femmes, la réserve opérationnelle de la gendarmerie renforce l'action des unités d’active et les structures de commandement. Les réservistes contribuent directement, aux côtés de leur camarades d'active, à la production de sécurité (garantir la protection des personnes et des biens, renseigner, alerter, porter secours) comme à la bonne exécution des lois.

La réserve opérationnelle est composée d'une réserve opérationnelle de premier niveau (RO1), regroupant les citoyens Français volontaires, issus de la société civile, avec ou sans expérience militaire et d'une réserve opérationnelle de deuxième niveau (RO2) constituée de tous les ex-militaires d'active soumis à une obligation de disponibilité durant les 5 ans suivant leur départ des forces armées. Depuis le 13 octobre 2016, tous les réservistes opérationnels de premier niveau (RO1) font partie de la garde nationale.

https://www.defense.gouv.fr/reserve/presentation-generale/reserve-operationnelle/la-reserve-operationnelle

Ils sont une centaine et sont employés quotidiennement dans tout les départements. Ils ont choisi de mettre sous l'égide de la Gendarmerie leur temps libre au profit de votre sécurité ... ce sont les réservistes opérationnels de la gendarmerie.
Anciens gendarmes d'active, militaires issus d’autres armées ou jeunes civils de moins de 30 ans, tous différents mais animés d'une même volonté de servir, les réservistes interviennent en renfort des camarades d'active en de nombreuses occasions et notamment dans le cadre des renforts estivaux.
Pour intégrer la réserve, ils ont suivi une préparation militaire de gendarmerie (PMG/PMSG) d'une durée de quinze jours au cours de laquelle est enseigné ne savoir nécessaire pour être un bon collaborateur, entre autres, le maniement des armes. Les réservistes secondent les gendarmes sur le terrain. Il est impossible de les distinguer des professionnels, ils portent le même équipement et utilisent les même armes.

Préparation militaire gendarmerie (PMG) et préparation militaire supérieure gendarmerie (PMSG). Le but des préparations militaires (PMG et PMSG) est de pourvoir au recrutement de la réserve. En gendarmerie, les volontaires sont admis dans la réserve, pour une durée de 5 ans renouvelables, à l’issue d’une préparation militaire.
Un candidat breveté PMG est apte à être recruté comme militaire du rang de réserve pour tenir un poste d’exécutant sous la responsabilité d’un gendarme d’active. Il peut ensuite, en suivant une formation continue, accéder aux grades supérieurs. Il peut également être candidat SOG par concours voie interne dit "second concours", ouvert sans condition de diplômes.
Tout comme la PMG, la PMSG a pour but de pourvoir au recrutement de la réserve.
La préparation militaire supérieure gendarmerie est accessible aux volontaires, titulaires du baccalauréat. Elle est destinée à pourvoir à l’encadrement de la réserve. Le candidat PMSG est apte, au terme d’un cycle complémentaire d’instruction, à remplir un emploi de cadre dans la réserve (gradé, officier).

Avec un « vivier » d'environ 25 000 réservistes, servant en moyenne 20 jours par an, la réserve opérationnelle de la gendarmerie constitue aujourd'hui une force d'appoint indispensable à l'efficacité opérationnelle des unités, notamment en période estivale ou lors de grands évènements sportif, comme le Tour de France, ou culturels.
A l'avenir, elle est appelée à jouer un rôle de plus en plus important, notamment pour faire face aux « pics d'activité » de la gendarmerie et à l'augmentation de la population dans les zones périurbaines. Elle constitue également un renfort particulièrement utile en cas de crise majeure.

Élément essentiel du lien Armées-Nation, la réserve de la gendarmerie constitue également un relais indispensable entre la gendarmerie et la population. Elle promeut le sens civique, notamment chez les jeunes, et favorise l'ancrage des militaires de la gendarmerie au sein de la société.

La réserve citoyenne, deuxième composante de la réserve de la gendarmerie nationale, s'est fortement développée depuis 2008. Au 30 juin 2013, elle comptait 1 188 membres.
Les réservistes citoyens, bénévoles agréés par l'autorité militaire en raison de leurs compétences, de leur expérience ou de leur intérêt pour les questions de défense et de sécurité nationales, participent au rayonnement de la gendarmerie nationale.

Plutôt mal connue de nos concitoyens qui, à l'œil nu, sur un bord des routes ou  d'autoroute ne pourront différencier un gendarme d'active d'un réserviste, la réserve opérationnelle de la gendarmerie est constituée essentiellement d'anciens de la gendarmerie, de militaires des autres armées, et de jeunes volontaires ayant suivi une formation de base, la PMG (Préparation militaire gendarmerie) ou la PMSG (Préparation militaire supérieure de gendarmerie).

Ces jeunes volontaires qui en ont les capacités et le souhait peuvent ensuite poursuivre un cursus de formation (le DAR) leur permettant d'accéder à des grades dans la réserve. La réserve opérationnelle renforce les unités d'active au quotidien et lors d'évènements impliquant de grands rassemblements saisonniers, type manifestations sportives et culturelles principalement.

Le DAR (Diplôme d’Aptitude Réserve ) sanctionne la réussite à un niveau de formation professionnelle et permet, aux militaires du rang de la réserve opérationnelle gendarmerie, de concourir à l'avancement.
L'objectif du DAR est de renforcer les connaissances acquises en préparation militaire gendarmerie (PMG) et d'acquérir de nouvelles compétences pour l'exécution des missions de surveillance générale au profit des unités opérationnelles.

A la lecture des fiches pratiques (en PJ) sur la retraite édités par la SGA du ministère de la défense, il est indiqué que les services militaires, y compris ceux rémunérés par une pension ou qui ont déjà été rémunérés par une solde de réforme ou effectués dans la réserve opérationnelle entrent dans les éléments constitutifs du droit à pension.
Je vous invite à prendre attache avec votre gestionnaire RH pour qu'il vous renseigne exactement sur l'inscription de ces jours pour le décompte des droits à pension.

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Pour la quatrième année, un poste à cheval est mis en place pour la saison estivale à la base nautique d'Arc-sur-Tille grâce à l'implication financière de la communauté de communes de la Plaine des Tilles.

Le poste est armé par deux gradés de la garde républicaine, un GAV et quatre réservistes du GGD 21. Les chevaux gambaderont pendant un mois sur les chemins aux alentours d'Arc-sur-Tille et de Couternon, ce qui les changera des pavés parisiens ; Gendarmes cavalier et leurs chevaux de la Garde républicaine vont patrouiller durant tout l’été… sur la plage de la base de loisirs à quelques kilomètres à de Dijon.
Gendarmes côte-d’oriens de profession, ils ont dû suivre une formation de remise à niveau pendant une semaine au Centre d'instruction équestre (*) de la GRP à Saint Germain en Laye. « A la base, le cheval est une passion. Je suis entrée dans la gendarmerie pour pouvoir intégrer la Garde Républicaine mais ma demande est en cours. Avec cette mission, je me rapproche un peu plus de mon rêve. », confie le brigadier Solène Maille.

En vue du mauvais temps, la nouvelle unité n’a relevé aucune infraction, mais leur enthousiasme n’est pas entamé. Les sept gendarmes se disent bien accueillis par les passants lorsqu’ils sont à dos de cheval, en tout cas mieux qu’à l’accoutumée.
Du haut de leurs montures, ils assurent la surveillance et la tranquillité publique à la base nautique dont les pics de fréquentation s'élèvent à 6000 personnes / jour ; « Le prestige de l’uniforme rend les gendarmes plus crédibles que les vigiles. L’offre était raisonnable, elle entrait dans notre budget : les élus ont voté les deux mains levées ».

L'expérience des trois années précédentes prouve que la présence des cavaliers amène un surcroît de sécurité. Incivilités moins nombreuses, infractions en baisse chaque année, mais aussi contact et dialogue faciles avec la population grâce aux chevaux, sont les atouts majeurs de ce poste saisonnier.

Leur mission : assurer la sécurité publique sur ce site touristique. Le public est déjà conquis... « On oublie le gendarme à la vue du cheval », explique Henri Pires-Vernet, adjudant au régiment cavalerie de la garde nationale. Ce cavalier est d’origine dijonnais et participe à l’opération depuis la première opération, il y a quatre ans. « On a un rôle dissuasif avant tout, et le cheval permet d’entrer en contact avec la population facilement », explique-t-il.

Au-delà de l’aspect relationnel, les patrouilles à cheval sont particulièrement bien adaptées à l’environnement autour du lac : le cavalier à une position en hauteur qui lui permet de voir loin mais aussi d’être visible, ce qui a un effet dissuasif. Par ailleurs, l’animal accède à certains lieux beaucoup plus facilement qu’un véhicule de gendarmerie traditionnel. 

Pour l’instant, pas de gros problèmes à signaler, seulement quelques vols sur les serviettes. Mais selon le major Dominique Portrat, commandant de la brigade de gendarmerie d’Arc-sur-Tille, avant l’arrivée des cavaliers, les incidents étaient beaucoup plus nombreux et surtout plus violents. 

Une présence qui se révèle donc indispensable sur un site qui, l’été, accueille chaque jour huit mille visiteurs. Ces derniers semblent d’ailleurs ravis, à l’image de Priscilla et Leni, deux jeunes femmes séduites par l’opération : « Je trouve ces animaux magnifiques, et j’approuve tout à fait le côté écolo et sympathique que cela dégage, on n’a pas l’impression d’être “fliqué”. »

En Bourgogne, le plan d’eau d’Arc-sur-Tille est le seul lieu surveillé par la garde républicaine de la gendarmerie nationale.

Le travail des cavaliers a été présenté à la presse bourguignonnes le18 juillet en présence de Madame PINAULT, directrice de cabinet du préfet de la Côte-d'Or, du colonel FAVIER, commandant la région de gendarmerie de Bourgogne et commandant le groupement de gendarmerie départementale de la Côte-d'Or, de Monsieur MORELIERE, maire d'Arc-sur-Tille et de Monsieur CHIFFOLOT, président de la communauté de communes et maire de Couternon.

(*) Le centre d'instruction du régiment de cavalerie de Saint-Germain-en-Laye forme également l'ensemble des gendarmes amenés à effectuer des missions de sécurité publique à cheval, ainsi que des policiers municipaux. Des militaires étrangers (Qatar, Maroc, Algérie...) y sont également accueillis au titre de la coopération internationale.
[PORTRAIT] Aline, réserviste de la garde républicaine  :)
Dans le cadre du dispositif estival de protection des populations, Aline, réserviste, renforce le poste équestre du Puy du Fou.

Crédit photo : COM / RGBOURG - Source https://fr-fr.facebook.com/notes/gendarmerie-de-la-c%C3%B4te-dor/le-poste-%C3%A0-cheval-darc-sur-tille-op%C3%A9rationnel-depuis-le-17-juillet/683045478441313
ET http://www.bienpublic.com/region-dijonnaise/2013/07/23/arc-sur-tille

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Après une première session réussie qui avait vu 19 candidats, sur 20 inscrits, décrocher leur Préparation militaire gendarmerie maritime (PMGM), la gendarmerie nationale a renouvelé l'expérience « Cette formation est vraiment complète, explique le gendarme qui s'occupe de l'apprentissage des codes du monde militaire. Il y a des cours théoriques, de la pratique sportive et aussi de la discipline militaire. On travaille aussi la pratique avec le passage du permis côtier et fluvial.» Chaque année ce sont une vingtaine jeunes âgés de 17 à 28 ans qui sont sélectionnés en fonction de leur projet et de leur cursus pour participer à la formation. À son issue, ils pourront devenir réservistes pour la gendarmerie maritime, en signant un contrat d'engagement.

« Un vrai plus pour eux »  ^-^
Une belle opportunité pour tous ces jeunes qui ne se destinent pas forcément à travailler dans ce secteur.
« L'avantage de cette formation, c'est que ça leur permet au moins de signer un contrat dans la réserve pour travailler dans la gendarmerie maritime, explique le capitaine. Ceux qui rateraient le concours de sous-officier pourront donc toujours se rabattre momentanément sur cette activité, c'est un vrai plus pour eux.»

Réveil aux aurores  :o
Mais pour y arriver, ils doivent déjà venir à bout de cette formation réellement intensive. Réveil tous les matins à 6 h 30, exercices physiques, mise en condition, instructions théoriques, préparations militaires. Un programme riche et complet dans lequel rien n'est oublié afin de faire d'eux des collaborateurs des gendarmes d'active.

Au cours de la quinzaine, les volontaires ont aussi pu passer différents brevets et diplômes d'aptitude qui devrait leur servir dans le futur, tel que le PSC1 (secourisme), le BPT (utilisation du bâton télescopique), le CAT1 (certificat d'aptitude au tir d'intervention) ou encore le PEG1 (brevet de pilote d'embarcation gendarmerie de premier niveau équivalent des permis bateau  côtier et les eaux intérieures ).

Infos complémentaires sur la Gendarmerie maritime :
La surveillance de près de sept mille kilomètres de côtes en métropole et outre-mer, le respect par les usagers de la mer des textes et conventions, la défense des approches maritimes, le maintien de l'ordre... nécessitent de la part des équipages des embarcations de la gendarmerie maritime une solide formation de gendarme et de marin.
http://gendarmerie.maritime.pagesperso-orange.fr/formation%20des%20gendarmes%20maritimes.htm

La diversité des missions et des moyens employés nécessitent de la part des personnels une double culture. A la fois gendarme et marin, le gendarme maritime doit avoir une formation solide dans les deux domaines.

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Le réserviste qui vient d’être affecté dans son unité devra suivre durant les trois années qui suivent la signature de son contrat ESR des instructions régulières pour valider ses aptitudes intellectuelles et physiques et suivre un programme de formation pour pérenniser son contrat et évoluer en grade.
La formation au diplôme d'aptitude à la réserve  (DAR) conditionne la possibilité de suivre la formation d'agent de police judiciaire adjoint (APJA), qui donne des prérogatives supplémentaires et permet d'accéder au premier grade de sous-officier (Gendarme), ouvrant ainsi « la porte » à une carrière de gradé dans la réserve.

Grâce à une formation continue et à ses opérations en unité ( brigade territoriale, PSIG ), un réserviste, initialement seconde classe, peut monter en grade. Il doit néanmoins, dans les cinq années suivant la PMG, passer le DAR (diplôme d'aptitude à la réserve) puis l'APJA (formation de droit, Agent de Police Judiciaire Adjoint) pour avoir accès aux grades des Sous-Officiers.
Cette instruction, sanctionnée sous forme de contrôles continus permet de déterminent l'aptitude des gendarmes adjoints de réserve à exercer un emploi dans la gendarmerie et permet l'accession à l'avancement jusqu'au grade de brigadier-chef, voire MDL (sous-officier).

Les matières qui sont enseignées lors de la préparation à la formation du DAR sont, entre autres :
Déontologie (devoirs du gendarme)
Relations humaines (relation avec la population et respect des libertés)
Topographie (orientation et topographie, deux matières connexes enseignées)
Connaissance du milieu militaire
Intervention professionnelle (interpeller un individu récalcitrant ou dangereux -menottage, "extraction", immobilisation- se protéger soi-même et protéger ses coéquipiers,
 progresser dans un milieu inconnu et potentiellement hostile)
Police de la circulation routière (savoir intercepter et contrôler un véhicule en sécurité)
Ordre serré (attitudes militaires)
Transmissions (réseau RUBIS de la Gendarmerie)
Police judiciaire (APJA)
Renseignement (savoir être curieux pour recueillir des infos)
Maîtrise des armes de dotation - instruction au tir instinctif et de précision
Maîtrise sans arme de l'adversaire - Droit et usage du bâton de défense.

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La réserve de la gendarmerie évolue. Celles de la gendarmerie mobile, de la garde républicaine et de la gendarmerie départementale fusionnent pour devenir la réserve territoriale qui sera opérationnelle le 1er juin 2015.
Ce sont les sites des associations de réservistes qui l'annoncent après avoir reçu un courrier du délégué aux réserves, le général Coroir.
Cette nouvelle réserve sera administrée par la gendarmerie départementale. Pour autant, les réservistes pourront conserver leur galons jaunes pour ceux qui viennent de la mobile.
Selon le site Resgend ce sont ainsi 367 compagnies de la réserve territoriale (dont 19 outre mer) qui seront mises sur pied avec un effectif théorique de 75 personnels.

La réserve opérationnelle compte aujourd'hui environ 25000 ESR ( engagement spécial à servir dans la réserve) et est appelé à augmenter à 30000 réservistes, son taux d’emploi quotidien moyen de 1070 réservistes pour une trentaine de jours par an.
Les réservistes de la gendarmerie mobile ne pouvaient pas être employés pour le maintien de l'ordre leur maintien en gendarmerie mobile ne se justifiait plus.

RÉSERVISTES (Formations) :
Après la Préparation aux Missions de Gendarmerie (PMG), après le stage du Diplôme d'Aptitude à la Réserve (DAR), celui d'Agent de Police Judiciaire Adjoint (APJA) termine le cursus de formation des gendarmes auxiliaire de la réserve.
Au terme de 6 mois de cours par correspondance (en e-learning en langage actuel) les réservistes se sont présentés à l'examen final.
Sur une durée de 6 jours, ils ont pu mettre en pratique, la théorie qu'ils avaient acquise le soir après les journées de travail et pourront efficacement seconder les officiers et sous-officiers d'active.
Reçus à l'examen, ils prêteront serment au TGI de Région.

Citer
Pourquoi les réservistes sont-ils si indispensables ?

L'été, avec l'affluence des vacanciers, on renforce les cotes et l'hiver les stations de ski, en termes d'effectifs mais à l'intérieur des terres, les maisons sont vides et donc, plus propices aux cambriolages. Grâce à la réserve et alors qu'un tiers des professionnels sont en permission, la Gendarmerie bénéficie de personnels supplémentaires pour les missions de surveillance générale. C'est pour cela qu'on les affecte notamment à l'opération tranquillité vacances (OPV).

Comment sont-ils intégrés aux effectifs ?

La plupart du temps, il y a deux cas de figure : les jeunes sans expérience ou les militaires à la retraite. Pour les novices qui souhaitent s'engager, cela leur ouvre la possibilité de passer le concours de sous-officier en interne.
Ainsi on parvient à un mélange entre des anciens actifs qui connaissent très bien les impératifs du métier et qui, d'une certaine façon, forment, encadrent des jeunes dont la plupart sont étudiants.
D'ailleurs, pour avoir été recruteur par le passé, j'avais pris pour habitude de leur dire : «Plutôt que de travailler dans une grande chaîne de restauration rapide, avec des horaires de travail fixes, venez à la réserve ! C'est vous qui choisissez quand vous travaillez !»

Quelles sont les qualités indispensables ?

La disponibilité, c'est un point crucial ainsi qu'une grande faculté d'adaptation au milieu militaire… En plus de trente ans de gendarmerie et je peux vous assurer que je n'ai jamais eu deux journées de travail identiques.

Les attentats ont changé la donne pour la réserve aussi ?

Disons que la demande de recrutement a été beaucoup plus importante. La réserve a apporté beaucoup et la Gendarmerie a pu positionner beaucoup de monde sur le terrain très vite.... il faut bleuir le paysage ! C'est en étant présent dehors et sur le terrain que l'on empêchera les cambriolages ou le terrorisme.

Est-ce que les gens sont plus reconnaissants ?

Je pense, oui. Quand on voit des gendarmes et des militaires se faire applaudir à leur passage sur les Champs Elysées le 14-Juillet, on se dit qu'il y a une certaine reconnaissance de la population vis-à-vis des forces de sécurité ; surtout ici, avec des événements comme l'attentat au super U de Trèbes qui ont marqué la gendarmerie, les gens ont pris conscience que l'on faisait un métier dangereux et que l'on était là pour eux et inversement, c'est certain. On connaît les risques du métier et nous sommes formés pour cela, actifs ou  réservistes.
Major Éric Culot
https://www.ladepeche.fr/article/2018/08/09/2848970-major-eric-culot-reserve-est-choisissez-horaires.html#xtor=EPR-1

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Professeurs, biologiste ou pharmacien, soudeurs, cuisinier ou encore pilotes Airbus dans leur vie active, ils ont choisi de consacrer leur temps libre aux autres.
Non pas au sein d'une association mais d'une institution : la gendarmerie.
Les réservistes sont issus de tous horizons professionnels, ils apportent au quotidien leur concours et compétences aux missions de la gendarmerie.

Le lancement officiel de la journée nationale du réserviste a eu lieu, au lycée Françoise de Tournefeuille car, tout au long du mois, plus de 2000 lycéens de Toulouse, Muret, Fonsorbes et Tournefeuille, participent à des rencontres avec ces hommes et ces femmes aux fonctions souvent mal connues. «Les jeunes, c'est l'investissement de demain, a résumé le général Pidoux, à la tête de la Région de gendarmerie. Un réserviste, c'est quelqu'un qui choisit de s'engager, qui donne de son temps et de son énergie pour être utile à la collectivité. Sans les réservistes, je ne suis pas capable de faire fonctionner la gendarmerie en Midi-Pyrénées.»

«Tout le monde y gagne» !
Parmi eux, le lieutenant-colonel Yves Lecomte, directeur d'un bureau d'études dans l'aéronautique au civil, est engagé depuis 10 ans. «C'est pour moi un moyen de servir son pays. Quand on veut s'engager, on cherche comment et après, ça va tout seul. J'avais des atomes crochus avec cette institution.»

Il est désormais conseiller en intelligence économique et stratégique auprès du commandant de Région. Protection des sites, systèmes d'information, e-réputation… le lieutenant-colonel conseille et assiste le général.

Maître de conférences en informatique à l'université Paul-Sabatier, Philippe Truillet a d'abord servi dans la gendarmerie «entre un DEA et un doctorat». «Quelques années plus tard, j'y suis revenu. Cela fait 16 ans maintenant.»

Il a choisi de mettre ses compétences au service de la gendarmerie. «Beaucoup de choses sont mises en place, notamment des projets entre étudiants et gendarmerie, relate celui qui est aujourd'hui lieutenant. Par exemple, il y a un logiciel qui permet la traque de pédophiles sur internet.»

Pour lui, «tout le monde a à y gagner. Les réservistes donnent mais reçoivent aussi beaucoup.»

Claire Lagadic http://www.ladepeche.fr

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Lors de la gestion d’une catastrophe de grande envergure, l’identification des victimes est une phase cruciale pour rendre avec certitudes aux familles les corps qui leurs appartiennent et ce pour leur permettre de faire leur travail de deuil.
Du fait du nombre important de corps et de leur état, il s’agit d’une opération délicate, pluridisciplinaire qui ne peut être effectuée avec des chances de succès que si elle a été organisée et réalisée avec soin et méthode.
Pour répondre à une situation toujours difficile, la Gendarmerie nationale dispose de l’Unité Gendarmerie d’Identification des Victimes de Catastrophes (UGIVC).
Celle-ci est mise sur pied par l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN) qui, en plus du concours qu’il peut apporter aux enquêteurs et aux magistrats au travers des examens scientifiques, des expertises et des interventions sur les scènes de crimes complexes, est en mesure, dans le cadre d’une catastrophe de grande ampleur, de projeter rapidement sur site un détachement dit de circonstance pour participer aux opérations d’identification des victimes.

À Seyne les Alpes (04) sur le crash de l'airbus A320, des réservistes de l'UGIVC ( Unité gendarmerie d'identification des victimes de catastrophes - légiste, dentiste, pilote ) apportent leur expertise. La mission d’identification consiste à mettre à la disposition du mandant (magistrat, enquêteur, ministère des affaires étrangères, etc...) les éléments nécessaires à l’établissement formel de l’identité des personnes décédées dans une catastrophe de quelque nature qu’elle soit
- accident d’avion,
- accident ferroviaire,
- carambolage autoroutier,
- incendie dans un tunnel routier,
- attentat à l’explosif,
- catastrophe naturelle, …

Plus d'infos sur http://www.cairn.info/zen.php?ID_ARTICLE=ESLM_136_0119
L’objectif de cet article est de présenter le processus d’identification médico-légal des victimes d’une catastrophe et de montrer les moyens disponibles en France pour mener cette tache. Le soutien psychologique au profit des familles des victimes et également celui exercé au profit des intervenants sont évoqués.

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[PORTFOLIO] Réservistes mais engagés sans réserve !
A lire sur GendInfo
http://fr.calameo.com/read/002719292fce242b8263d?authid=JTMupXdxp4pb
Ils sont environ 25 000. 1400 sont employés en moyenne quotidiennement dans toute la France. Ils ont choisi de mettre leur temps libre au profit de la gendarmerie... au profit de votre sécurité : ce sont les réservistes opérationnels de la gendarmerie.

Issus de milieux différents mais animés d'une même volonté de servir, les réservistes viennent en renfort de nos camarades d'active dans le cadre de grand plan d'action comme Vigipirate, d'événements de grande ampleur ou dans les Zones de sécurité prioritaires (ZSP).

Vous êtes intéressé par une PMG ou une PMSG de la gendarmerie ?

Ce portfolio numérique  ICI va vous aider à vous préparer à votre futur stage.
Vous y trouverez la lettre d'accueil du général de corps d'armée Alain Giorgis, commandant les écoles de la Gendarmerie Nationale, ainsi que des liens vous permettant de vous présenter la gendarmerie et ainsi de mieux la connaître.

Afin de bien vous imprégner de la gendarmerie, n'hésitez pas à voir et revoir le « clip de présentation de la gendarmerie », le « livret Histoire et Traditions » qui vous permet de mieux comprendre la place de la gendarmerie dans l'histoire de notre pays, les fiches « Préparation militaire gendarmerie (PMG) », « Préparation militaire supérieure gendarmerie (PMSG) » et «Réserviste de la gendarmerie », le « Mémogend » qui vous livre toutes les dernières données chiffrés de la gendarmerie, ainsi qu'une carte « Organisation de la Gendarmerie ».
Au delà de ces éléments généraux d'information, pour réussir au mieux votre stage, un effort d'apprentissage et d'investissement personnel vous est proposé.

Découvrez aussi en images leurs principales missions sur facebook ICI

Par Gendarmerie nationale · Mis à jour le 17 mai 2015

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[VU DANS LA PRESSE] « Forensic archeology » ou l'archéologie appliquée aux scènes des crime  :o
Du 19 au 21 juin 2015, s'est tenue la 6e édition des journées nationales de l'archéologie. Les équipes de telerama.fr se sont intéressées plus particulièrement pour cette occasion à Patrice Georges, un archéologue qui travaille ponctuellement aux côtés des gendarmes, en qualité de réserviste.
Effectivement, en matière criminelle, sans cadavre pas de preuve. Alors, les gendarmes fouillent… avec des méthodes de gendarmes ... ;D

Fils d'un inspecteur de police judiciaire, amateur de romans noirs, Patrice Georges est d'abord un scientifique qui connaît l'efficacité des protocoles méthodologiques. D'abord, on détermine une zone à fouiller. Puis on décape tout à la pelleteuse. Et au premier indice c'est à quatre pattes, la truelle à la main qu'il faut continuer. Des squelettes, il s'en coltine ainsi depuis près de vingt ans. Des centaines, peut-être des milliers. De très anciens, d'autres moins, qu'il essaie de faire parler.
L'archéologue qui démêle le vrai de la fosse pour la gendarmerie  :)
En commençant toujours par la question : comment se sont-ils retrouvés là ?
S'agit-il d'une tombe proprement creusée, d'un charnier, d'un corps oublié, enseveli par accident ?  ::)
Sa mission ? Exhumer les cadavres et analyser les lieux où ils sont enterrés. Lors de la recherche d'un corps, les gendarmes utilisent un géoradar ainsi qu'un chien spécialisé dans la recherche des cadavres.
Spécialiste des pratiques funéraires à l'Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives), l'archéo-anthropologue Patrice Georges assiste les gendarmes dans leurs recherches, grâce à sa connaissance des protocoles méthodologiques. Une expertise rare en France, à la fois essentielle pour conseiller les gendarmes et pour résoudre les enquêtes criminelles les plus complexes.
Spécialiste des pratiques funéraires à l'Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives, coorganisateur des Journées nationales de l'archéologie) et auxiliaire occasionnel de la gendarmerie, l'archéo-anthropologue Patrice Georges fait la grimace :
Si le géoradar ne trouve rien, ça ne veut pas dire qu'il n'y a rien. Quant aux chiens, ils ne sont pas infaillibles, surtout si le corps est enterré depuis un moment.
Le seul outil vraiment imparable, c'est la pelleteuse ! Oui, il parle bien de ces gros engins jaunes du BTP, avec une lame bien droite pour raboter systématiquement le sol, centimètre par centimètre :
 S'il y a quelque chose, on le trouvera !  ;)

Pour info, le géoradar est un outil aux mains de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) du Pôle Judiciaire de la gendarmerie qui peut être utilisé selon les besoins de l'enquête.

Source http://www.telerama.fr/scenes/l-archeologue-qui-demele-le-vrai-de-la-fosse-pour-la-gendarmerie,127832.php

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« La réserve de la gendarmerie, dans ses composantes opérationnelle et citoyenne, est en pleine mutation ». Par ces propos, le général de division Alain Coroir, commandant la délégation de la réserve gendarmerie met en avant les changements apportés par la mise en place de la réserve territoriale. Sa plus grande intégration à la manœuvre de production de sécurité contribue à l'efficacité de notre action. De la même manière, la réserve citoyenne est devenue à la fois un outil d'ancrage territorial, une ressource d'expertises et un vecteur de rayonnement.
Recrutement, formation, gestion, missions, etc., Gend'Info N° 377 dresse ce mois-ci le portrait de la réserve opérationnelle et citoyenne d'aujourd'hui.
Composée de 25 000 hommes et femmes, la réserve opérationnelle de la gendarmerie renforce les unités d’active et les structures de commandement. Les réservistes contribuent à la sûreté publique (garantir la protection des personnes et des biens, renseigner, alerter et porter secours) et à la bonne exécution des lois.
Les réservistes sont aussi des spécialistes, présentant souvent des profils très pointus, notamment dans les domaines de l'informatique, la chimie, la pharmacie, l'anthropologie ou l'archéologique. Nous avons même un pilote d'avion Airbus. D'autres encore sont des linguistes expérimentés dans certaines langues rares.

La gendarmerie nationale et la SNCF ont signé une convention visant à renforcer la surveillance du réseau ferré dans trois régions pilotes. C’est le cas en Rhône Alpes où des patrouilles composées de gendarmes d’active et de réservistes opérationnels sont engagées depuis octobre dernier dans cette mission de contrôle des Trains express régionaux (TER) et de surveillance des gares. Pour assurer cette mission de sécurité publique, les réservistes volontaires ont bénéficié d’une formation dispensée à l’université de la sûreté de la SNCF.

Des profils différents !!
Si la réserve est une suite logique pour certains, d’autres ont des parcours plus atypiques. "Je cherchais une activité de terrain en plus de mon travail de bureau. J’ai pensé à devenir pompier volontaire. À vrai dire, je n’avais jamais entendu parler de la réserve en gendarmerie... ", explique le brigadier-chef (R) Jérémy. C’est à la suite de la diffusion d’un reportage à la télévision que le déclic se produit. "La variété des missions présentées m’a séduit." Il se rend alors à la brigade de sa commune et entreprend les démarches nécessaires. Cela fait maintenant 5 ans qu’il a intégré la réserve opérationnelle et il effectue sa quatrième mission : J’aime le fait de pouvoir rester assez longtemps au même endroit. C’est un atout pour connaître ses camarades et le secteur. Et cela permet d’être véritablement impliqué dans la vie de la brigade. En outre, il reconnaît que son engagement peut être un atout sur son C.V. : Lors de mes entretiens d’embauche, les employeurs me posent toujours des questions quant à la réserve. Pour eux, c’est un gage d’investissement et d’honnêteté.

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[VU DANS LA PRESSE] Des gendarmes qui sortent de leur réserve

Ils sont 6 hommes ou femmes, âgés de 21 à 34 ans, sont étudiants, actifs ou sans emploi mais ont un point commun : ils sont réservistes de la gendarmerie.
Leurs motivations sont aussi nombreuses que louables : porter l'uniforme par vocation, pour préparer le concours de gendarme, pour garder un lien avec l'institution après quelques années de service, etc...
 
Tout simplement pour être au service de la population.  8)

Les gendarmes sortent de leur réserve, Six réservistes de la gendarmerie nationale, basés à Graulhet, Navès, Albine, Lacaune, Castres et Mazamet, expliquent leur implication au service de leurs concitoyens.
 
Trois questions posées au Lieutenant-colonel Sylvain Rénier commandant du groupement de gendarmerie du Tarn.

Combien y-a-t-il de réservistes dans le Tarn ?
Lt-colonel Renier.- Nous comptons 175 réservistes, pour beaucoup des anciens de la gendarmerie mais également des jeunes qui souhaitent découvrir la gendarmerie, le sens du service public. Nous avons aussi 10 réservistes, civils, en 2014 qui ont d’ailleurs réussi le concours de la gendarmerie. Cela peut créer des vocations. L’âge moyen de nos réservistes est de 37 ans, avec 20% de personnel féminin. 32 jeunes vont d’ores et déjà rentrés à l’été 2015.

Quelle est leur mission ?
Durant environ 30 jours par an sur le Tarn, les réservistes interviennent sur des missions de sécurité publique, de sécurité générale (renfort aux brigades territoriales), sur la sécurité routière, ou encore sur des patrouilles. Ils réalisent le même service que les gendarmes d’active dans les brigades territoriales, même si les réservistes ne peuvent pas faire notamment du maintien de l’ordre. Pour le département, le budget qui nous est alloués pour eux est de 120.000 euros.

Les réservistes sont-ils une aide pour un département ?
Oui ils sont une aide importante pour le Tarn qui compte 455 gendarmes. C’est une véritable plus-value d’un point de vue opérationnel. De plus, depuis quelques semaines nous expérimentons un nouveau dispositif. Nous avons mis en place des forces de frappe de 9 réservistes sur un secteur pour apporter un soutien fort et montrer la présence des gendarmes. Tout cela afin de créer un climat d’insécurité pour les délinquants.
(Propos recueillis par Béatrice Grau)



La suite ICI

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Gendarmerie : profession "réserviste"  :)
Méconnus du grand public, les réservistes assurent pourtant un rôle crucial dans la gendarmerie. Il s'agit le plus souvent de jeunes actifs ou d'étudiants qui souhaitent travailler pour ce corps d'armée.  ???
Ils mènent une vie professionnelle normale dans le civil, mais sont parfois rappelés en cas de besoins saisonniers ou d’urgence (accidents, catastrophe...), voire d’événements importants comme le tour de France, le G8 et G20, le D Day, le 14 juillet, etc....
Les réservistes de la gendarmerie constituent une force d’appoint, mais non  négligeable dans les effectifs. Ni "vrais gendarmes", ni "sous gendarmes", ils n’ont pas de tenue distinctive et effectuent la quasi-totalité des missions de leurs collègues d’actives. Sous l'uniforme il sont des Gendarmes à part entière gérés et protégés par les mêmes lois et règlements. Les réservistes sont par ailleurs exclus des missions de maintien de l'ordre.

Un engagement pour les jeunes ... http://www.gendarme-reserviste.fr/
On peut devenir réserviste de 17 à 58 ans. Il faut tout d’abord avoir effectué sa Journée Défense et Citoyenneté (JDC). Puis vient la phase de la Préparation aux Missions de Gendarmerie (PMG), réservée aux moins de 30 ans. Les sessions de PMG durent 15 jours continus ou sont réparties sur 10 week-ends.
On y évalue l’aptitude des candidats, autant physique que mentale, mais c’est aussi un temps de la formation initiale, durant laquelle les candidats suivent plusieurs ateliers d'apprentissage : Administration militaire, fonctionnement et organisation de la Gendarmerie, tir et usage des armes, utilisation du BTP (bâton de protection), secourisme, déontologie et éthique, sécurité routière, topographie, transmission, self-défense en IP (Intervention Professionnelle).

... et des possibilités d'évolution
Autre solution, pour les plus de 30 ans, avec la préparation supérieure militaire à la gendarmerie (PSMG). Cette formation permet d’évoluer dans le corps de la gendarmerie après plusieurs années d’expérience, en étant gradé ou officier de réserve. Il est nécessaire d'avoir un bac+3 … ou bien d'avoir obtenu des résultats remarquables lors d'une PMG.

Servir :
L’engagement des réservistes se fait par contrat sur une durée de un à cinq ans renouvelable. Le contrat prévoit une rémunération à la journée, la solde est identique à celle des gendarmes d'active, elle débute pour un 2ème classe aux environs de 45 euros, mais évolue en fonction du grade et des diplômes. Selon sa disponibilité et les besoins, un réserviste peut travailler, à la journée, à la quatorzaine durant une trentaine de jours par an en moyenne pouvant être portés à 90 jours en OPEX.
Avec la fin du service national obligatoire, les réservistes sont une source importante de recrutement (Tout réserviste, bachelier ou non bachelier, peut présenter le concours de sous-officiers de gendarmerie par la voie interne (SOG2).
L’essentiel des forces de réserve vient donc globalement des étudiants et des jeunes actifs désireux de s'engager au service des ses contemporains. Au total, 3000 jeunes, âgés de 17 à 30 ans, sont formés chaque année à la réserve.

Trois catégories de réservistes :
« Il y a trois catégories de réservistes », explique le capitaine. Les anciens gendarmes, les militaires issus d’autres corps de l’armée et les civils de moins de 30 ans.
Dans le Finistère, 322 gendarmes sont des réservistes. À côté de cette occupation, ils ont une autre activité : étudiant, intérimaire, policier municipal, retraité de la gendarmerie ou des autres armées…

Exemple de Stéphanie, 43 ans, qui est dans la réserve depuis huit ans. Elle avait fait son service militaire au début des années 90, ce qui la rendait éligible pour occuper un poste de réserviste. « Depuis toute petite, je voulais faire l’armée, pour la sécurité de la population. J’aime tout ce qui est militaire, la droiture, le respect », détaille-t-elle.
Ancienne femme au foyer devenue intérimaire, sa présence sur les bords de la route ne jure pas. Elle fait le même boulot que ses collègues, avec fermeté et autorité. Et si elle retrouve un emploi stable par ailleurs, elle aimerait continuer à fréquenter la gendarmerie. « Ici, on se sent vraiment utiles. J'y resterai le plus longtemps possible ».
Les civils représentent la moitié des réservistes. Pour pouvoir intégrer les effectifs de la réserve, ils ont suivi une PMG (Préparation aux Missions de Gendarmerie).
Il s’agit d’une formation de quinze jours où sont enseignés les rudiments de base aux candidats gendarmes afin d'être opérationnel sur le terrain en collaboration auprès des actifs.
Prolongement de l’active pour certains, attirance pour le monde militaire ou découverte d’un milieu différent, la réserve implique de savoir partager son temps entre vie militaire et vie professionnelle pour 62% de réservistes, entre vie militaire et vie de retraité pour 24% d’entre eux, entre vie militaire et vie étudiante pour 9% d’autres.
Ces trois types de recrutement marquent les profils socio-démographiques des réservistes. Ainsi, le poids actuel dans la réserve des anciens militaires du contingent (44%) et des anciens militaires d’active (43%) a une incidence sur l’âge de la population réserviste. Celle-ci est relativement âgée (la moyenne d’âge des réservistes est de 41,4 ans) et est surtout essentiellement masculine (92%).
Possédant un niveau scolaire assez élevé, (60% des réservistes sont au moins bacheliers et 37% détiennent un diplôme de l’enseignement supérieur) 62% des réservistes travaillent et sont essentiellement cadres supérieurs (22%), cadres moyens (33%) et employés (25%). A l’instar de la société civile, 90% des réservistes actifs occupés sont salariés mais ils sont un peu plus nombreux que leurs concitoyens à travailler dans le secteur public (36% contre 22%).
Les réservistes salariés du privé représentent quant à eux 61% des réservistes ayant un emploi.

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[VU DANS LA PRESSE] Ils réservent leurs vacances pour la réserve !

Les vacances sont souvent synonymes de farniente à la mer, à la campagne ou à la montagne voire encore à l'étranger, mais pour certains la période estivale peut être beaucoup plus aventureuse et civique !
C'est le cas de 330 volontaires âgés de 17 à 31 ans, qui ont choisi la préparation militaire gendarmerie (PMG) pour débuter le mois de juillet.
Ils ont pris la direction du Centre National d'Entrainement des Forces Gendarmerie (CNEFG) de Saint-Astier en Dordogne pour 12 jours de formation bien remplis.

Au programme : formation militaire, sport, tir, nettoyage de l'armement, intervention professionnelle... l'objectif étant d'avoir une première approche de l’institution avant d'y servir en tant que réservistes, voire de susciter pour certains une future vocation.
Alors pour eux pas question de rester sur la réserve !

Des journées de 18 heures  :P
Une fois sélectionnés pour la PMG 2015, les jeunes ne chôment pas. Les journées, bien remplies, commencent dès 5 heures du matin avec le réveil.

Les modules de formation occupent la majeure partie des journées des stagiaires. "De 8 heures à 12 heures puis de 14 heures à 18 heures, les jeunes sont en formation. Il existe deux modules prioritaires, le tir et l'intervention professionnelle (IP)", détaille le chef d'escadron Cdt le stage.
C'est ainsi que les futurs réservistes apprennent à contrôler et appréhender un individu, à pied et en véhicule, mais font aussi des exercices de tir à balles réelles.
Entièrement basé sur le volontariat et non rémunéré, ce stage fait appel à la motivation des jeunes ou des moins jeunes. Si plusieurs font ça pour découvrir l'univers de la gendarmerie ou pour l'honneur de la servir ponctuellement, certains stagiaires pensent déjà à une reconversion militaire voire à une carrière. À l'image de Louis, 19 ans, étudiant en commerce pense fortement à faire carrière dans la gendarmerie ou l'armée après ses études.
Une autre participante, Charlotte, profite de ce stage pour découvrir le milieu de la gendarmerie avant de s'y engager. À l'issue des 12 jours, un peu moins de 300 stagiaires devraient devenir gendarmes réservistes pour un contrat d'une durée d'un an. "Ils seront appelés à intervenir sur le terrain très rapidement", chaque réserviste est obligatoirement accompagné d'un gendarme actif dont ils seront un précieux collaborateur.

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Ex réserviste et maintenant Commandant de Brigade
Ode Corrocher nouvelle patronne de la brigade territoriale.  ;)

Arrivée à la faveur de l’été, la Lieutenante Ode Corrocher dirige désormais la brigade territoriale de gendarmerie des Andelys qui est pour la première fois de son histoire dirigée par une femme.
Elle succède dans la fonction au lieutenant Bernard, parti rejoindre sa Picardie natale à la faveur de l’été et elle n’affiche aucune appréhension à l’idée d’être la première gradée féminine à prendre la tête de cette unité, jusqu’alors toujours dirigée par des hommes.

Sapeur-pompier volontaire  :)
Il est vrai que cette jeune officier de 27 ans, mariée et originaire de Midi-Pyrennée, a déjà eu l’occasion d’intégrer une structure qui, même si elle tend aussi à se féminiser, n’en est pas moins encore constituée majoritairement de personnel masculin.   ;)
Ode Corrocher a en effet été sapeur-pompier volontaire de 16 à 20 ans, jusqu’à ce que les études ne lui laissent plus assez de temps pour exercer la fonction. De cette période, elle avoue d’ailleurs ne garder « que des bons souvenirs », et aussi y avoir assouvi son attachement à servir les autres. « J’ai toujours aimé rendre service, aller vers les gens, leur porter secours ou assistance, c’est aussi ce qui m’a conduit, en marge de mes études de droit sur Toulouse, à rejoindre la gendarmerie en qualité de réserviste… »

Dès sa deuxième année de faculté, elle suit une formation de quatre semaines dans le cadre d’une préparation militaire supérieure, qui lui permet de devenir officier de réserve, et d’être ainsi en contact direct avec la fonction de gendarme. « On intervient avec les sous-officiers sur des manifestations de premier ordre et c’est vrai que ces années passées en qualité d’officier de réserve m’ont donné l’occasion de toucher du bout des doigts le quotidien des gendarmes » assure celle qui, de toute évidence, nourrissait déjà un sérieux penchant pour la gendarmerie. Ce qui ne l’empêchera pas de poursuivre ses études avec succès, obtenant un master 1 en droit privé, puis un master 2 en politique et sécurité.
Suivra une classe préparatoire au concours de nombreux métiers liés à la sécurité et à la magistrature. Et parmi eux, le difficile concours d’entrée à l’École des officiers de la Gendarmerie Nationale basée à Melun, qu’elle passe avec succès en 2013, intégrant dans la foulée cette structure qui, deux ans plus tard, est censée lui permettre d’accéder directement à un poste de commandant.
C’est chose faite avec cette nomination à la tête de la brigade, que la jeune lieutenante n’a pas choisie tout à fait par hasard. « Pour mon premier poste j’ai trouvé qu’une brigade autonome était préférable à une communauté de brigades. J’ai tout le personnel sur place, et je pense qu’au niveau organisation c’est plus facile… » Et pourquoi Les Andelys ? « J’ai eu l’occasion de venir en Basse-Normandie et c’est la seule région que je connais un peu, alors j’ai choisi une ville qui s’en rapprochait plus. Personnellement je ne suis pas attachée à une région, pas même au sud, et de toute façon les officiers de gendarmerie sont censés bouger tous les trois ou quatre ans… »

Aujourd’hui à la tête des vingt-trois gendarmes, la lieutenante n’entend pas déroger à ce qui l’a conduit à embrasser la carrière. « J’ai choisi ce métier pour être au service du public, et j’ai vraiment envie de montrer aux gens que si on est là pour lutter contre la délinquance et faire respecter la loi, c’est d’abord et avant tout dans l’intérêt général, dans leur intérêt. Nous sommes au service de nos concitoyens. Je n’ai pas d’appréhension, seulement de la motivation et des convictions. Et ne vais m’attacher à les partager avec mes gendarmes, avec les élus, avec l’ensemble de la population » termine l’officier, une étincelle d’enthousiasme dans les yeux…  8)
Source et suite de l’article: limpartial-andelys.fr – Par jpgoss

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Engagement opérationnel post-attentats : l'appui indispensable des réservistes  :)
Partout en France, les réservistes de la Gendarmerie participent quotidiennement au dispositif de protection des populations mis en œuvre par la gendarmerie nationale après les attentats du 13 novembre 2015.
Chaque jour, sur l'ensemble du territoire national, de nombreux réservistes, femmes et hommes, sont engagés dans les différentes missions de contrôle/sécurisation de zone et des flux, en appui de leurs camarades d'active.

Pleinement intégrés dans le dispositif de protection des populations et de production de sécurité, leur engagement contribue à une plus grande efficacité de action des forces de l'ordre.
Réserviste depuis 6 ans, Nelson a été rappelé la nuit des attentats de Paris. Il témoigne de son engagement ci-dessous.

Citer
Gendarmerie de l'Ain - Site officiel https://www.facebook.com/Gendarmerie-de-lAin-Site-officiel--1718877531675777/?fref=nf

[BON SENS]
C'est vrai Lilou ce que tu dis.
Et en plus on est là pour toi et tes copains, tes parents et leurs amis et tous les autres  ;) Ton soutien est notre moteur.
Merci à toutes les Lilous.

Hors ligne Jeano 11

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A la suite des attentats survenus à Paris le 13 novembre 2015, le président de la République a insisté devant le Congrès sur l’importance de la réserve militaire, gisement de forces jusque-là trop peu utilisé.
En quoi consiste cet engagement à la charnière de la société civile et des armées ?
Et comment pouvez-vous vous y impliquer ?
COMMENT DEVENIR RÉSERVISTE ?1/ En quoi consiste la réserve militaire ?
La réserve militaire est composée de citoyens volontaires, issus du monde civil ou militaire. En souscrivant un Engagement à Servir dans la Réserve (ESR), les réservistes, quel que soit leur statut (salarié, agent de la fonction publique, profession libérale, travailleur indépendant...), matérialisent leur participation à la défense du pays. Relais vers la société civile, les réservistes transmettent une culture de défense et de sécurité. Cet "esprit de défense" permet de préparer la Nation à l’éventualité d’une crise grave, bouleversant la vie quotidienne des citoyens (tremblements de terre, inondations, actes terroristes, conflits...).
La réserve militaire est constituée de deux branches : la réserve opérationnelle et la réserve citoyenne. Dans le cadre de la réserve opérationnelle, le réserviste peut s’engager dans la gendarmerie, l'armée de terre, l'armée de l'air et la marine. La réserve citoyenne est constituée, quant à elle, de bénévoles, sans condition d’âge, dont le rôle est de communiquer et de sensibiliser le public aux sujets proches de la défense nationale.

2/ Quelles sont les conditions pour devenir réserviste ?
    Être volontaire.
    Être de nationalité française.
    Être âgé de 17 ans au moins.
    Être en règle au regard des obligations du service national.
    Ne pas avoir été condamné soit à la perte de ses droits civiques ou à l’interdiction d’exercer un emploi public, soit à une peine criminelle, soit à la destitution ou à la perte du grade dans les conditions prévues par le code de la justice militaire.
    Posséder l’ensemble des aptitudes requises et notamment physiques.
    Pour les candidatures officiers, un BAC+2 minimum vous sera demandé.

3/ En quoi consiste un engagement à servir dans la réserve opérationnelle ?
Engagé pour une durée de 1  à 5 ans, renouvelable, le réserviste peut assurer les mêmes missions que les militaires d'active. Par ailleurs, s'il est volontaire, il peut participer aux opérations extérieures.
Cet engagement permet de tenir un poste prenant en compte les compétences de l’emploi civil ou les fonctions auxquelles on aspire sans corrélation directe avec sa profession, et que seule la réserve peut proposer.

4/ Les missions du réserviste consistent notamment à :
    apporter un renfort temporaire aux forces armées en particulier pour la protection du territoire national (Sentinelle, Vigipirate) et dans le cadre des opérations conduites à l’extérieur ;
    participer au service quotidien des unités (patrouille de surveillance, dispositifs de recherche, missions de sécurité publique ou de lutte contre la délinquance...) ;
    secourir des populations sinistrées lors de catastrophes naturelles, accidentelles ou provoquées ;
    donner une expertise dans des domaines où l’armée connaît des besoins ponctuels.

5/ Quelles sont les obligations ET les Droits du réserviste ?
Il doit servir :
    30 jours par année civile, durée qui peut être portée à 60 jours pour répondre aux besoins des armées ;
    150 jours en cas de nécessité liée à l’emploi des forces ;
    210 jours pour les emplois présentant un intérêt de portée nationale ou internationale.
Le réserviste perçoit, dans les mêmes conditions que les militaires d’active, une solde et les accessoires. Il peut aussi percevoir une prime de fidélité ainsi qu'éventuellement d'autres mesures d'encouragement.
Lorsqu'il sert dans la réserve, son contrat de travail est suspendu. Son absence ne peut être décomptée des congés payés et à son retour, il retrouve son emploi. Durant son engagement, il ne peut pas faire l'objet d'un licenciement, d'un déclassement professionnel ou d'une sanction disciplinaire. Il cotise et percevra des droit pour sa pension retraite qu'il pourra cumuler avec d'autres pensions civiles ou militaires.

Le code de la défense oblige les employeurs à libérer cinq jours par an les salariés engagés auprès de la réserve. En signant une convention de soutien avec le ministère de la Défense, l’employeur ou l’administration devient partenaire de la défense nationale.

6/ Quelle formation reçoit-on ?
La réserve militaire s’inscrit dans un parcours continu, que tout citoyen peut et doit envisager, et qui débute avec l’enseignement de défense, se poursuit avec la participation au recensement et à la journée défense citoyenneté (JDC) pour se concrétiser par un éventuel engagement à servir dans la réserve.
La formation et l’entraînement varient selon la branche que l’on choisit.

7/ A qui s’adresser ?
Il est possible de souscrire un engagement à servir dans la réserve opérationnelle au sein des forces armées, directions et services suivants
    l’armée de terre
    la gendarmerie nationale
    l’armée de l’air
    la marine nationale
    le service de santé des armées
    la délégation générale de l’armement (DGA)
    le service du commissariat des armées
    le service des essences des armées (SEA)

Une bourse des emplois de la réserve (BdER) propose plusieurs centaines d'offres d'emploi, mises en ligne par les armées et services interarmées à l'intention des réservistes opérationnels.

8/ Quel rôle peut jouer aujourd’hui la réserve ?
A la suite des attentats du 13 novembre et de janvier dernier, la situation internationale et intérieure impose le renforcement dans la durée des missions de protection par les armées. L’opération Sentinelle, déclenchée le 12 janvier 2015, et le plan Vigipirate engagent les forces dans des volumes inédits. La réserve a donc pleinement un rôle à jouer en venant renforcer les forces dans cette nouvelle mission, si importante pour la sécurité de nos concitoyens.

L’objectif pour 2019 est de disposer de 40 000 réservistes opérationnels prêts à servir, pendant au moins trois ans, au minimum 30 jours par an.

9/ Comment suivre l'actualité de la réserve militaire ?
La Journée nationale du réserviste 2016 aura pour thème : "Une nouvelle réserve militaire pour de nouvelles menaces". Elle se déroulera sur la période allant du 7 mars au 2 avril 2016. La page Facebook et le compte twitter @ReserveMiliFR relaient l’actualité de la réserve militaire. 
Source : http://www.gouvernement.fr/aider-son-armee-comment-devenir-reserviste-3298

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[Recrutement]   :D
Depuis le 17 novembre 2015, les candidats réservistes peuvent s'inscrire en ligne !
http://www.lagendarmerierecrute.fr/Actualites/Candidats-reservistes-inscription-en-ligne

La réserve opérationnelle de la gendarmerie a pour objectif le renfort des unités d’actives et les structures de commandement. Les réservistes contribuent à la sûreté publique(garantir la protection des personnes et des biens, renseigner,alerter et porter secours) et à la bonne exécution des lois.

L'emploi en qualité de réserviste de la gendarmerie s’effectue en fonction des disponibilités de chacun (week-end,congés, périodes de vacances scolaires, RTT, …) et est donc compatible avec la situation des étudiants et des personnes ayant une activité professionnelle.

Le recrutement est ouvert à toutes personnes âgées de 17 à 29 ans.
N'hésitez pas à vous rapprocher de votre brigade de gendarmerie.
La réserve opérationnelle de la gendarmerie renforce les unités d’active et les structures de commandement. Les réservistes contribuent à la sûreté publique (garantir la protection des personnes et des biens, renseigner, alerter et porter secours) et à la bonne exécution des lois.

Vous souhaitez :
• Être au service de vos concitoyens ;
• Agir aux côtés des gendarmes, dans les situations de crise notamment
- en effectuant des missions de prévention et protection ;
- en portant assistance à la population ;
• Bénéficier d'une formation continue pour progresser dans vos renforts temporaires.
Exemples d’emploi dans la réserve opérationnelle :
Les réservistes sous contrat ESR sont convoqués pour renforcer temporairement les unités de gendarmerie proches de leur domicile et participer notamment :
• au service quotidien des unités (patrouille de surveillance, contact avec la population,
aide, conseil et secours) ;
• à des services d’ordre (manifestations sportives ou culturelles) ;
• à des dispositifs de recherches ;
• à des missions de sécurité publique ou de lutte contre la délinquance ;
• à des mesures exceptionnelles de sécurité telles que le plan ViGiPiRAte ;
• à la gestion des conséquences des catastrophes naturelles, accidentelles ou provoquées.
• à l'encadrement des sessions de JDC ou de formation des réservistes.
Vous serez employé en fonction de vos disponibilités et à un maximum de 30 jours sauf événement ou crise majeures.

Conditions d'admission :
• Être de nationalité française ;
• Être âgé de 17 ans au moins et 30 ans au plus ;
• Avoir satisfait aux obligations du service national, avoir suivi la JAPD ou la JDC ;
• Avoir une bonne aptitude physique ;
• Être apte psychologiquement et de bonne moralité ;
• Pour les candidatures officiers, un BAC+2 minimum vous sera demandé.

Épreuves - Pour les Sous-officiers et militaires du rang :
Une demi-journée en région
- Un test psychotechnique
- Un test de connaissances générales
- Un test de compréhension de textes

Le déroulement de carrière :
• Les officiers, sous-officiers et militaires du rang de réserve peuvent servir soit en unités territoriales , soit en état-major.
• Les militaires servant dans la réserve bénéficient d’une formation continue qui peut leur permettre d’accéder aux grades supérieurs.
• L’avancement a lieu exclusivement au choix et sous conditions.
Inscriptions :
Le recrutement est permanent. Vous pouvez vous inscrire dans la brigade de gendarmerie la plus proche de votre domicile ou en cliquant sur le lien INSCRIPTION sur http://minotaur.fr/default/contact/index

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Depuis le 17 novembre 2015, les candidats réservistes peuvent s'inscrire en ligne !
Candidats réservistes : demande d'informations  8)
Depuis le 17 novembre 2015, les candidats réservistes peuvent obtenir des informations en ligne !
La réserve opérationnelle de la gendarmerie renforce les unités d’active et les structures de commandement. Les réservistes contribuent à la sûreté publique (garantir la protection des personnes et des biens, renseigner, alerter et porter secours) et à la bonne exécution des lois.
Vous souhaitez :
• Être au service de vos concitoyens ;
• Agir aux côtés des gendarmes, dans les situations de crise notamment
- en effectuant des missions de prévention et protection ;
- en portant assistance à la population ;
• Bénéficier d'une formation continue pour progresser dans vos renforts temporaires.
Exemples d’emploi dans la réserve opérationnelle :
Les réservistes sous contrat ESR (Contrat d'Engagement à Servir dans la Réserve) sont convoqués pour renforcer temporairement les unités de gendarmerie proches de leur domicile et participer notamment :
• au service quotidien des unités (patrouille de surveillance, contact avec la population, aide, conseil et secours) ;
• à des services d’ordre (manifestations sportives ou culturelles) ;
• à des dispositifs de recherches ;
• à des missions de sécurité publique ou de lutte contre la délinquance ;
• à des mesures exceptionnelles de sécurité telles que le plan ViGiPiRAte
• à la gestion des conséquences des catastrophes naturelles, accidentelles ou provoquées.
• à l'encadrement des sessions de JDC ou de formation des réservistes.

Vous serez employé en fonction de vos disponibilités et à un maximum de 30 jours par an sauf événement ou crise majeures.
La réserve opérationnelle de la gendarmerie a pour objectif le renfort des unités d’actives et les structures de commandement. Les réservistes contribuent à la sûreté publique(garantir la protection des personnes et des biens, renseigner,alerter et porter secours) et à la bonne exécution des lois.
L'emploi en qualité de réserviste de la gendarmerie s’effectue en fonction des disponibilités de chacun (week-end,congés, périodes de vacances scolaires, RTT, …) et est donc compatible avec la situation des étudiants et des personnes ayant une activité professionnelle.
Le recrutement est ouvert à toutes personnes âgées de 17 à 29 ans.
N'hésitez pas à vous rapprocher de votre brigade de gendarmerie.

Source et complément d'infos sur http://www.interieur.gouv.fr/A-votre-service/Mes-demarches/Papiers-Citoyennete/Vie-citoyenne/Volontariats/Engagement-aupres-des-armees/Reserviste-militaire-reserve-operationnelle

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En 2016, aux missions permanentes de lutte contre la délinquance et de sécurité routière, la persistance de la menace terroriste à un niveau inédit et les événements, imprévus ou annoncés sur le territoire national et dans le département (conseil des ministres franco-allemand, Euro 2016, mondial de hand-ball, etc.) garantissent un rythme d'emploi tout aussi intense.

Composante intégrante de la gendarmerie, la réserve opérationnelle permet à chaque citoyen de s'engager au service de la sécurité de tous.

La consultation du site Minot@ur  http://minotaur.fr/accueil/index  répondra à vos questions et vous guidera dans vos démarches pour rejoindre la maison "Gendarmerie".

En 2015 la réserve opérationnelle a connu, à l'instar de leurs camarades d'active, un engagement soutenu : lutte contre les cambriolages, sécurisation du rassemblement évangélique "Vie et lumière" à Grostenquin et des "Terres de Jim" à Frescaty, contrôle des flux et des frontières dans le cadre de la COP 21 et de l'état d'urgence, soutien aux gendarmes mobilisés sur les rave-party autorisées ou pirates...
Constituée de deux tiers de volontaires issus de la société civile et d'un tiers d'anciens militaires d'active, la réserve de la gendarmerie représente 45 % des effectifs de la réserve militaire en France (toutes armées et services confondus).

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[RECRUTEMENT] Préparation militaire gendarmerie (PMG)  ???

La préparation militaire gendarmerie est une formation de quinze jours organisée par les régions de Gendarmerie. Les sessions de PMG sont organisées au plus près de chez vous les week-ends ou par périodes bloquées d’une semaine pendant les vacances scolaires. Son but est de former et de recruter des réservistes opérationnels. En général, il n'existe qu'une formation par année le 1er trimestre.
Un réserviste est ensuite engagé, en moyenne trente jours par an, selon sa disponibilité, comme militaire du rang de réserve, sous la responsabilité d'un gendarme d'active.
Grâce à une formation continue, et à ses opérations en brigade, un réserviste, initialement seconde classe, peut monter en grade. Il doit néanmoins, dans les cinq années suivant la PMG, passer le DAR (diplôme d'aptitude à la réserve) puis l'APJA (formation de droit, Agent de Police Judiciaire Adjoint) pour avoir accès aux grades des Sous-Officiers.

La durée de formation étant restreinte à vingt jours, elle est centrée sur l'apprentissage des règles et de l'éthique militaires, sur l'exercice des missions confiées aux gendarmes (en tant que militaires et agents de la force publique), sur la maîtrise des armes et aux gestes de première urgence.

Préparation militaire supérieure gendarmerie (PMSG)

Tout comme la PMG, la PMSG a pour but de pourvoir au recrutement de la réserve. La préparation militaire supérieure gendarmerie est accessible aux volontaires, titulaires du baccalauréat.
Elle est destinée à pourvoir à l’encadrement de la réserve.
Le candidat PMSG est apte, au terme d’un cycle complémentaire d’instruction, à remplir un emploi de cadre dans la réserve (gradé, officier).
Le stage de PMSG est organisé au niveau national sur une durée de 25 jours de formation dispensée en principe au mois d'août.

À l'issue de cette formation, suivant ses résultats et s'il le souhaite, le stagiaire peut signer un engagement à servir dans la réserve (ESR).

Bon courage aux candidats !

Pour tout renseignement complémentaire : contacter le CENTRE D'INFORMATION ET DE RECRUTEMENT de votre région.

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[À PARTAGER]
De jeunes citoyens deviennent réservistes de la gendarmerie !  8)
http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/finistere/les-reservistes-des-citoyens-qui-deviennent-gendarmes-976830.html

À Châteaulin dans le Finistère, 38 femmes et 53 hommes ont vécu la semaine dernière un grand jour. Comme beaucoup de jeunes citoyens depuis les attentats en France, ils ont fait le choix d'intégrer la réserve, et plus particulièrement celle de la gendarmerie. Bienvenue à tous et merci de votre engagement !

Tous les futurs réservistes passent par une étape indispensable : suivre une formation initiale, la Préparation militaire de gendarmerie (PMG). 55% de cette préparation est consacrée à des cours théoriques, le reste à de la pratique avec l'accent sur l'intervention. Les élèves sont évalués grâce à un contrôle continu puis un examen final.

À l'issue, les réservistes signent un Engagement à servir dans la réserve (ESR), avec la compagnie dans laquelle ils seront affectés, la durée du contrat étant comprise entre 1 et 5 ans.

Aujourd'hui, la gendarmerie peut compter sur 25 000 réservistes.
Citer
Sur le terrain, rien ne distingue un gendarme "d'active" d'un réserviste. Même uniforme, gilet pare-balles, menottes, pistolet. Michaël K... est devenu réserviste il y a 3 ans, avec une conviction chevillée au corps, celle de "se sentir utile, auprès de la population et de la gendarmerie". Ses missions, comme les patrouilles ou le transfèrement de prisonniers, il les mène en parallèle de ses études. "C'est suivant les disponibilités. Les missions nous sont proposées, pas imposées. On trouve toujours le temps, plus ou moins selon les années, de pouvoir renforcer la gendarmerie".

André De W....., lui, est à la retraite. Derrière lui, comme une évidence, 36 années et 9 mois de gendarmerie (une carrière au maxi). "C'est vrai que si je peux trouver des renseignements, apporter quelque chose à la brigade, les soulager un peu - car ils ont beaucoup de travail, surtout en ce moment - ça me fait plaisir. Mais on ne peut pas remplacer un gendarme."

RAPPEL : la PMG ou un programme d'initiation "militaire" !
Après une visite médicale, le candidat partira pour la formation initiale, la Préparation Militaire Gendarmerie (PMG). "On se lève le matin à 5 h 45 et on se couche le soir à 22 h 30.
On y apprendra toutes les bases : les contrôles en sécurité sur la route des voitures, savoir se protéger et se défendre si nécessaire, avec ou sans arme, témoigne Nolwenn, nouvelle réserviste.

De fait, c'est sur un camp militaire que se déroule la formation. "Les moments pour soi se font rares, voire inexistants. Les activités s'enchaînent sans cesse : cours, sport, repas, révision pour les évaluations, ordre serré [apprendre à marcher au pas cadencé, chant], travaux d'intérêt général, etc...", précise la fiche de présentation de la formation.

L'apprentissage du fonctionnement et de l'organisation de la Gendarmerie nationale représentent la plus grande part des cours théoriques (55 %).
Pour les cours pratiques, l'accent est mis sur " l'intervention professionnelle " (contrôle d'un véhicule, d'un individu, maîtrise sans arme d'un adversaire, combat) et sur la maîtrise des armes.

De citoyen à réserviste  :)
Les élèves sont évalués tout au long de la formation, par le contrôle continu, mais également par un examen final dans chaque matière. Au terme des 15 jours de formation, si l'examen est réussi, le futur réserviste doit signer un Engagement à Servir les Réserves (ESR) avec la compagnie dans laquelle il sera affecté. Il s'agit d'un contrat d'une durée comprise entre 1 et 5 ans.

Cependant, les jeunes ne sont jamais lâchés seuls dans la nature : un gendarme "d'active" gradé ou un réserviste chevronné les accompagne. "Ça nous rassure un peu, bien-sûr, et il nous conseille dans tout ce que l’on fait au fur et à mesure de nos missions", confie Vianney, réserviste fraîchement diplômé.

Romain et Vianney sont issus de la promotion 2015 de Châteaulin. Depuis un an, ils ont effectué une soixantaine de jours au service de la gendarmerie. "De janvier jusqu’à fin juin, on est employé pour patrouiller dans les zones commerciales et zones pavillonnaires pour faire de la lutte anti-cambriolage", constate Romain Juguet, réserviste à Landerneau.
Au total, un réserviste doit au moins cinq jours par an à la gendarmerie. Cependant, la plupart en effectue bien plus, en moyenne 17 jours par an.

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La réserve au service de l'Intelligence Économique  :)

Appelé du contingent, le Brigadier Chef Sébastien, 38 ans, rejoint la réserve opérationnelle du Groupement de Gendarmerie de la Loire en 2012. Depuis l’été 2015, sur proposition du Colonel, commandant de groupement, il est détaché au CORG afin d’exercer comme référent Intelligence Économique (I.E) en appui de la cellule renseignements.

« Lorsque le groupement m’a proposé de travailler dans le domaine de l’I.E, je ne connaissais que vaguement ce terme. J’ai reçu une formation au sein de la cellule RENS de la Région. Le chef de service est un puits de savoir sur l’I.E, il m’a donné envie de m’investir à 100% dans cette mission. »

Fort d’une expérience de plusieurs années comme chef d’entreprise dans le secteur de l’ingénierie et de l’architecture, le dialogue avec les patrons n’en a été que plus facile et productif.

« Les chefs d’entreprises sont généralement très surpris de voir la Gendarmerie présente sur ce domaine. Ils ont tous été au moins victime de tentative de cyber escroquerie. Les patrons sont désemparés face à ces menaces. Mon intervention permet de créer un lien avec eux et les retours sont positifs de leur part. Une relation de confiance s'instaure. Certains m’ont informé par la suite, de phénomènes de radicalisation dans l’entreprise... »

L’action I.E consiste à sensibiliser les entreprises aux menaces économiques et risques d’escroqueries. Des diagnostics de vulnérabilité sont également proposés aux entreprises en complément à l’inscription à OTE (Opération Tranquillité Entreprise). Des messages d’attention édités par la Gendarmerie sont largement diffusés sur les réseaux sociaux à chaque nouvelles menaces comme récemment celle du virus LOCKY.

« Au lieu de parler d' I.E, je préfère parler de Sécurité Économique Territoriale (SET). Ce terme apparaît plus ''parlant'' pour les entreprises. Selon moi, l’I.E doit rester une compétence à part entière, elle est transversale des spécialités d’experts telles que les NTECH ou les référents sûreté.»

Le BRC Sébastien est également 1er adjoint au maire de sa commune ce qui lui permet d’avoir une approche concrète des politiques locales et de promouvoir les liens entre élus-population-Gendarmerie, à travers l’opération participation citoyenne par exemple.

Sur la période de septembre à décembre 2015, l’emploi d’un réserviste référent I.E par le groupement de la Loire a permis de sensibiliser 19 entreprises, de réaliser 4 diagnostics de vulnérabilité et de participer à une conférence.

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L'Aquitaine et la région Auvergne Rhône-Alpes ont été désignées pour préfigurer la nouvelle formation initiale des réservistes, qui fera l'objet d'une généralisation à l'horizon 2017.
Pour en savoir plus sur la formation des réservistes :
http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/Actualites/2016/Avril/Une-reserve-operationnelle-en-mutation
Afin d'accompagner la mutation qualitative de la réserve opérationnelle et d'en optimiser l'emploi, la formation des réservistes est intégralement repensée. Depuis janvier 2015, un groupe de travail, composé de gestionnaires d'active et de réserve, participe à la refonte de la formation des réservistes. Première étape : la création d'un socle commun initial de formation pour l'ensemble des réservistes. À l'ancien cursus étalé sur plusieurs années (préparation militaire gendarmerie de deux semaines, diplôme d'aptitude à la réserve de 70 heures et qualification d'Agent de police judiciaire adjoint (APJA) de 104 heures) succède maintenant une formation condensée sur quatre semaines conduisant directement à l'obtention du Diplôme de gendarme adjoint de réserve (DGAR) et à la qualification d'APJA. Cette année, une préfiguration a lieu dans le Sud-Ouest et en Auvergne Rhône-Alpes. Les formations vont y être testées sous deux formats : en monobloc (4 semaines d'affilée) ou en deux blocs (15 jours en avril et 15 jours en juillet).
Les enseignements qui en seront tirés doivent permettre de généraliser le dispositif à l'ensemble des régions en 2017. Étape suivante pour le groupe de travail : la refonte de la formation des cadres issus de la réserve.

Citer
L’article 21 du code de procédure pénale dispose que les réservistes de la gendarmerie nationale ont la qualité d'agent de police judiciaire adjoint. La formation initiale rénovée des réservistes opérationnels qui se mettra en place en 2017 (formation de 4 semaines) intègre cette formation.

Par logique d'uniformisation des qualifications détenues et respect des dispositions légales en vigueur, il convient de former l'ensemble des réservistes pour qu'ils soient en capacité d'exercer les prérogatives d'APJA après avoir prêté serment.


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Le directeur général a validé le projet visant à moderniser le parcours de formation des jeunes réservistes issus du civil. L’annonce officielle a été faite le vendredi 24 juillet 2015, à Saint-Astier.

La formation rénovée des réservistes a commencé le 04 juillet 2016 au CNEFG de St ASTIER (24). À l'issue, le 29 juillet, les nouvelles recrues auront la qualification d'agent de police judiciaire adjoint (APJA).
La formation regroupe près de 360 jeunes issus des 2 régions Aquitaine Limousin Poitou Charentes et Languedoc Roussillon et Midi Pyrénées. Après 8 jours de formation, on ne compte que 23 départs pour raisons personnelles ou médicales.
Le stage est dirigé par le chef d'escadron Stéphane BALUTET, chef de la section du personnel de réserve de la région Aquitaine.
Une centaine de réservistes est engagée pour former et soutenir logistiquement les stagiaires. La formation est assurée en complémentarité par l'encadrement de proximité et des personnels spécialisés dans le tir, l'intervention professionnelle, les transmissions, la sécurité routière et le secourisme.
Rappelons que la région Aquitaine, l'une des 2 régions préfiguratrices, propose cette formation rénovée sur 4 semaines (et non 2), avec pour objectif de projeter sur le terrain des réservistes « prêts à l'emploi », qualifiés APJA.

La formation actuelle qui s’échelonne sur plusieurs années se compose de trois phases : la préparation militaire gendarmerie (P.M.G.) d’une durée de 15 jours, le diplôme d’aptitude réserve (D.A.R.) que le réserviste doit obtenir dans les trois ans suivant la réussite à la P.M.G. et, enfin, le diplôme d’agent de police judiciaire adjoint (A.P.J.A.).
Il est à noter qu’en fonction de sa motivation et de son niveau d’études, un candidat à la réserve peut être orienté vers la P.M.S.G., d’une durée de 5 semaines sanctionnée par l’obtention de l’A.P.J.A. Cette formation ne concerne qu‘une trentainede stagiaires par an alors que 1500, en moyenne, passent par la P.M.G.
C’est parmi les stagiaires P.M.S.G. que sont recrutés les stagiaires retenus pour suivre le peloton d’officiers de réserve (P.E.O.R.), point d’entrée dans la carrière d’officier de réserve (une quinzaine chaque année).
 
Le cursus actuel (P.M.G. – D.A.R. – A.P.J.A.) est long, coûteux et peu performant du fait d’une « perte en ligne » importante et d’une qualification limitée d’une grande partie des réservistes sous contrat.
Or, selon les termes de l’article 21 du C.P.P. « sont agents de police judiciaire adjoints : les volontaires servant en qualité de militaire dans la gendarmerie et les militaires servant au titre de la réserve opérationnelle de la gendarmerie nationale ... ».
Dans ces conditions, il est de l’intérêt de l’institution de faire acquérir aux jeunes recrues ces prérogatives le plus tôt possible.
L’objectif est donc de former, dans l’avenir, un « réserviste prêt à l’emploi qualifié A.P.J.A. », à l’issue d’une formation de base de quatre semaines qui concentrerait les contenus des formations P.M.G., D.A.R. et A.P.J.A.. et aboutirait à la prestation de serment.
 
Les avantages d’un tel cursus sont évidents en terme de lisibilité, de motivation et donc de fidélisation des réservistes et d’économie, les sessions D.A.R. et A.P.J.A. organisées par les régions étant amenées à disparaître.
La perpective de doter chaque réserviste, dès 2016, d’une carte professionnelle permettant d’accéder aux applications métier vient conforter la démarche.
Source http://www.resgend.fr/nouvelle-formation-des-reservistes/

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Réserviste de la gendarmerie, je mène une double vie : ce n'est pas un camp de vacances  :P  :-[  :-X  :-\  :'(
Suite à l'attentat de Nice, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a appelé "tous les Français patriotes qui le souhaitent" à rejoindre la réserve opérationnelle. Dominique Vestris fait partie de la réserve de la gendarmerie nationale depuis plus de 20 ans, il explique pourquoi.

Membre de la réserve opérationnelle de la gendarmerie depuis 1993, j’ai gravi les échelons au fil des années, passant de militaire du rang au grade de major actuellement. Également formateur lors de préparations militaires, j’ai clairement constaté un engouement soudain pour ce type d’engagement suite aux événements du 14-Juillet, et d’autant plus après l’appel de Bernard Cazeneuve, qui a incité "tous les Français patriotes qui le souhaitent" à rejoindre la réserve opérationnelle.
Ces derniers jours, nous avons reçu beaucoup de messages – plusieurs dizaines de mails par jour – de personnes civiles cherchant à intégrer la réserve de la gendarmerie, que l’on oriente vers les services compétents.

Je salue leur volontariat, néanmoins ces jeunes se font parfois une idée biaisée de l’engagement et déchantent à leur arrivée : la réserve opérationnelle n’est pas un camp de vacances, ils doivent en avoir conscience.

Des abandons à chaque formation  :'(
Dans le cadre de la formation de 15 jours qui a débuté dans les Yvelines depuis le 15 juillet, nous avons déjà eu plusieurs abandons dès le troisième jour. Certains ne se rendaient pas compte du rythme intense qu’impose une préparation militaire, qui nécessite notamment de se lever très tôt et de se coucher très tard. D’autres sont partis pour blessures.

Aujourd’hui, un civil doit obligatoirement passer par une préparation militaire pour valider un certain nombre d’ateliers, à la fois, physiques, techniques et juridiques (aptitude au tir, techniques d’intervention, discipline, rigueur, cohésion…). Ce n’est que s’ils valident cette formation qu’ils pourront, eux aussi, devenir réservistes sous contrat ESR (Engagement à servir dans la réserve). Ils devront ensuite obligatoirement obtenir la qualification d’agent de police judiciaire adjoint, ou pourront bénéficier d’une expérience pour préparer l’école de la gendarmerie nationale.

Accepter de mener une double vie  ::)
Il est important de savoir rester à notre place – nous ne sommes que des gendarmes réservistes et non d’active, soit l’équivalent d’intérimaires – tout en ayant conscience que s’engager dans la réserve opérationnelle est un engagement sur la durée. En 23 ans, c’est pour ma part l’activité que j’ai occupé le plus longtemps dans ma vie.

En 1993, alors que je travaillais dans une société d’audiovisuel, j’ai souhaité devenir réserviste, avant tout par nostalgie pour mon service militaire. J’ai passé plusieurs grades, de sous-officier à cadre, avant de devenir major. Je mène désormais une double vie entre la réserve opérationnelle et mes missions de conduite et de protection d’une personnalité au sein d’une agence interministérielle.
Aujourd’hui, les entreprises sont tenues d’autoriser leurs personnels réservistes à effectuer des renforts de la gendarmerie cinq jours par an, durée portée à 10 jours récemment. Le reste de mon engagement se fait sur mon temps de repos compensatoire, sur mes week-ends ou mes congés annuels. Je fais également certains services de nuit quand je le peux. Je n’y suis toutefois jamais obligé : je suis appelé en fonction de mes disponibilités et volontés.

Sécurité de l’Euro, lutte anti-cambriolage : des missions variées  8)
En tant que réservistes, nos missions sont très variées. Je participe à la police de la route, à la lutte anti-cambriolage, surveillance du réseau ferré ou encore aux formations militaires.
À titre d’exemple, j’ai aussi  participé, avec des patrouilles de la gendarmerie d’active, à assurer la sécurité extérieure du camp d’entraînement de l’équipe de France à Clairefontaine durant l’Euro 2016. Les réservistes participent également à la sécurité du Tour de France depuis des années.
En 2006, j’avais par ailleurs été sélectionné dans le détachement de la réserve opérationnelle qui a défilé le 14-Juillet sur les Champs-Élysées.

Renforcer la réserve opérationnelle ? Une question de moyens :P
Suite à l’attentat de Nice, nous avons été appelés, lors de l’activation du code orange, à nous rendre disponibles. Nous avons alors été plus de 70% à répondre à cette sollicitation, mais n’avons pour le moment pas été envoyés sur le terrain, dans la mesure où il n’existe à ce jour pas d’urgence réelle dans les Yvelines, notre territoire d’affectation.
La volonté affichée du gouvernement de renforcer les effectifs de la réserve opérationnelle est une bonne chose, mais ne nous voilons pas la face : tout est une question de moyens.
La réserve de la gendarmerie bénéficie en effet d’un budget annuel permettant de faire appel à nous. Si celui-ci est épuisé aux deux tiers de l’année et que les crédits sont insuffisants, bénéficier de milliers de réservistes formés en plus devient compliqué. Heureusement, les crédits sont en augmentation et peuvent être abondés en cas d’urgence, ainsi la gendarmerie a-t-elle obtenu un complément de 16,5 millions d'euros pour renforcer le dispositif de la réserve opérationnelle jusqu'au 31 décembre 2016.
Propos recueillis par Rozenn Le Carboulec. http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1543601-reserviste-de-la-gendarmerie-je-mene-une-double-vie-ce-n-est-pas-un-camp-de-vacances.html

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Les réservistes sont des "soldats d'appoint", qui viennent renforcer les armées et la gendarmerie, 25 à 30 jours par an en moyenne et sur la base du volontariat, remplissant les mêmes missions que les militaires d'active avec le même statut. Homme du rang, sous-officiers ou officiers, ils effectuent des services de sécurité et de contrôle, des manœuvres d'entrainement, participent à la surveillance du territoire ou renforcent les états-majors. Ils peuvent aussi apporter des expertises techniques rares (communications et informatique, connaissance de langues étrangères, spécialiste logistique, aéronautique, etc...). Un petit nombre d'entre eux (environ 300) sont envoyés chaque année sur les théâtres d'opérations extérieures (OPEX), notamment dans le service de santé des armées ou le renseignement ou la police aux armées. L'objectif de cette réserve est de renforcer les effectifs lorsque l'armée ou la gendarmerie se trouve dans des pics d'activité, dus par exemple, comme c'est le cas actuellement au terrorisme et à de nombreuses opérations extérieures.

La réserve militaire s’inscrit dans un parcours continu, que tout citoyen peut et doit envisager, et qui débute avec l’enseignement de défense, se poursuit avec la participation au recensement et à la journée défense citoyenneté (JDC) pour se concrétiser par un éventuel engagement à servir dans la réserve. La formation et l’entraînement varient selon la branche que l’on choisit.  :)

Les réservistes (officiers, sous-officiers et militaires du rang) des autres armées et services du ministère de la Défense peuvent intégrer la réserve opérationnelle de la gendarmerie.

Officiers de réserve :
Les officiers de réserve des autres forces armées et services communs volontaires adressent directement à leur région militaire de rattachement un dossier dont la composition figure ci-après.
Les dossiers parviennent à la direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) par le canal de la direction des ressources humaines propre à chaque armée ou service.
La direction générale de la gendarmerie nationale procède à l'examen des candidatures et prononce les changements d'armée. Un arrêté portant changement d'armée est inséré au Bulletin Officiel des Armées.
Un exemplaire de l'arrêté de changement d'armée est envoyé à la région de gendarmerie de domicile de l'intéressé. Un ordre d'affectation est établi par la région de gendarmerie d'accueil.

Sous-officiers et militaires du rang de réserve :
Les intéressés formulent une demande individuelle de changement d'armée auprès de leur organisme de gestion (composition du dossier ci-dessous).
La région militaire de rattachement transmet les dossiers à la région de gendarmerie qui prononce les décisions de changement d'armée. Un ordre d'affectation est établi.
Composition du dossier de changement d'armée (commun aux trois catégories)
- un état de renseignement 314/18 ainsi rédigé : "...qui demande son changement d'armée au profit de la gendarmerie" ;
- un certificat médical portant mention du SIGYCOP, établi par un médecin des armées et datant de moins de six mois ;
- un état des services ; (E.S pour les officiers et E.S.S pour les sous-officiers et militaires du rang)
- une copie des diplômes ;
- une copie des bulletins de notes des cinq dernières années ;
- un relevé de punition.
Sans eux, la gendarmerie ne pourrait pas fonctionner. Ils sont essentiels.
Tous les jours, il y a 3000 réservistes sur le terrain. Nous sommes montés jusqu'à 4000 au mois d'août. Fin 2018, on devra atteindre les 40 000 avec 4000 réservistes présents chaque jour à nos côtés. Cela bénéficiera à la protection des biens et des personnes. La lutte contre la délinquance répond à une loi: celle de la présence et du contact avec la population.

Source http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/Notre-Institution/Nos-moyens/Reserve-gendarmerie/Militaires-des-autres-forces-armees

KAZMIERCZAK

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Bonjour,
je serai à la retraite le 1 avril 2017 et âgé de soixante cinq je souhaiterai devenir réserviste si cela est possible.
cordialement.
Edouard Kazmierczak


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Bonjour Edouard
Vous ne pouvez pas être réserviste Opérationnel car l'âge limite est à 40 ans mais vous pouvez être réserviste citoyen.

La réserve de la gendarmerie se compose de :
- la réserve opérationnelle de 1er niveau (RO1) : 25 000 volontaires ayant signé un contrat d'engagement à servir dans la réserve (ESR) pour une période allant de un à cinq ans
- la réserve opérationnelle de 2ème niveau (RO2) : 28 000 anciens militaires d'active soumis à une obligation de disponibilité de cinq ans
- la réserve citoyenne comprenant 1 300 volontaires bénévoles agréés pour une durée de 3 ans, renouvelables

La réserve citoyenne :
Deuxième composante de la réserve militaire, la réserve citoyenne est fondée sur l'engagement personnel, désintéressé et effectué dans un esprit de neutralité de bénévoles issus de la société civile, désireux de se rendre utiles pour l'Institution et affichant un haut degré d'expertise dans les domaines juridiques, des nouvelles technologies, de la communication, des finances ou de l'immobilier, entre autres.
Source http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/Notre-Institution/Nos-moyens/Reserve-gendarmerie
PLUS http://www.interieur.gouv.fr/A-votre-service/Mes-demarches/Papiers-Citoyennete/Vie-citoyenne/Volontariats/Engagement-aupres-des-armees/Reserve-citoyenne

Les réservistes citoyens de défense et de sécurité sont des collaborateurs bénévoles du service public, des ambassadeurs de la Défense et de la gendarmerie, qui ont choisi de servir en faisant bénéficier les forces armées et les formations rattachées de leur expertise et de leur connaissance du tissu socio-économique.
la suite sur http://www.defense.gouv.fr/reserve/reserve-militaire/reserve-citoyenne-de-defense-et-de-securite/reserve-citoyenne-de-defense-et-de-securite

La Réserve citoyenne (R.C.) joue un rôle essentiel en entretenant l'esprit de défense et de sécurité nationales et en maintenant le lien entre la Nation et ses forces armées. La mise en place d'un « secrétaire général de la réserve citoyenne » à la direction de la Gendarmerie a pour objectif de la dynamiser.
Dans un contexte de forte mobilisation de toutes les énergies et ressources disponibles, le DGGN a souhaité lui impulser une nouvelle dynamique par la mise en œuvre d'un « plan stratégique 2016-2020 ». Ambitieux dans ses objectifs en termes d'animation du réseau et d'implication de tous ses membres, il prévoit, également, de faire passer l'effectif de 1300 à 1500 personnels à l'échéance 2020.

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En 2017 une nouvelle formation des réservistes opérationnels de la gendarmerie de quatre semaines (consécutives ou en deux quinzaines), bref des militaires prêts à l'emploi afin de servir au cœur des unités de GD pour mieux assister les gendarmes d'active.  8)
À partir du 1er janvier 2017, tous les jeunes Français et Françaises, de moins de 40 ans, sélectionnés pour devenir réservistes de la gendarmerie suivront la FORT (Formation Opérationnelle du Réserviste Territorial). S'ils réussissent les étapes de ce cycle rénové, ils obtiendront le CIAPT (Certificat d'Aptitude à la Pratique du Tir et du bâton de défense), la qualification d'APJA (Agent de Police Judiciaire Adjoint), puis prêteront serment et seront directement prêts à l'emploi, au service des unités (des mesures transitoires d'enseignement à distance vont progressivement permettre à tous les réservistes formés selon le schéma antérieur d'acquérir la qualification d'APJA).
Cette avancée majeure, utile et pragmatique, trouve un écho particulier dans la montée en puissance de la réserve de la gendarmerie comptant aujourd'hui 28500 militaires dans ses rangs, Richard Lizurey, le nouveau directeur général de la gendarmerie, a annoncé qu'il souhaiterait que d'ici fin 2018, la réserve atteigne 40.000 personnes.

Depuis les attentats, les Français se précipitent pour faire partie de la réserve de la gendarmerie. Un engouement qui pose aussi quelques soucis logistiques. Depuis l'attentat de Nice le 14 juillet dernier, les demandes pour intégrer la réserve de la gendarmerie nationale sont très nombreuses.
Cet été 2016, pas moins de 2.000 civils ont été formés pour intégrer la réserve.  :)

La gendarmerie nationale a même dû revoir ses critères de recrutement pour faire face à l'afflux de demandes, en augmentant l'âge limite de 30 à 40 ans. "On est encore en pleine forme à 40 ans mais on va encore assouplir cette règle des 40 ans. C'est important d'accompagner cet élan citoyen.
Si quelqu'un à 41, 42 ou 43 ans et qu'il est en forme", il ou elle pourra rejoindre la réserve de la gendarmerie a annoncé le général Lizurey sur RTL ce jeudi 29 septembre. http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/richard-lizurey-le-nouveau-directeur-general-de-la-gendarmerie-est-l-invite-de-rtl-7785039469

Aujourd'hui, la réserve de la gendarmerie est composée de 25.000 civils qui travaillent en moyenne 25 jours par an pour la maison bleue.

Source gendarmerie.

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CODE DE LA DÉFENSE ; PORTFOLIO DU RÉSERVISTE A RETENIR 
>:(  :P  ::)  :-\  8)  :(  :)  ;)  :D
- Les forces armées comprennent :
1° L'armée de terre, la marine nationale et l'armée de l'air, qui constituent les armées au sens du présent code ;
2° La gendarmerie nationale ;
3° Des services de soutien interarmées.
- Les forces armées de la République sont au service de la nation. La mission des armées est de préparer et d'assurer par la force des armes la défense de la patrie et des intérêts supérieurs de la nation.
- La gendarmerie nationale est une force armée instituée pour veiller à l'exécution des lois. Sans préjudice des dispositions de l'article L. 421-1 du code de la sécurité intérieure, elle participe à la défense de la patrie et des intérêts supérieurs de la Nation, notamment au contrôle et à la sécurité des armements nucléaires. L'ensemble de ses missions militaires s'exécute sur toute l'étendue du territoire national, hors de celui-ci en application des engagements internationaux de la France, ainsi qu'aux armées.
- L'armée de la République est au service de la Nation. Sa mission est de préparer et d'assurer par la force des armes la défense de la patrie et des intérêts supérieurs de la Nation. L'état militaire exige en toute circonstance esprit de sacrifice, pouvant aller jusqu'au sacrifice suprême, discipline, disponibilité, loyalisme et neutralité. Les devoirs qu'il comporte et les sujétions qu'il implique méritent le respect des citoyens et la considération de la Nation.
- Les militaires jouissent de tous les droits et libertés reconnus aux citoyens. Toutefois, l’exercice de certains d’entre eux est soit interdit, soit restreint dans les conditions fixées au présent livre.
- Les opinions ou croyances, notamment philosophiques, religieuses ou politiques, sont libres. Elles ne peuvent cependant être exprimées qu'en dehors du service et avec la réserve exigée par l'état militaire. Cette règle s'applique à tous les moyens d'expression. Elle ne fait pas obstacle au libre exercice des cultes dans les enceintes militaires et à bord des bâtiments de la flotte.
- Les militaires peuvent être appelés à servir en tout temps et en tout lieu.
- Les militaires doivent obéissance aux ordres de leurs supérieurs et sont responsables de l'exécution des missions qui leur sont confiées. Toutefois, il ne peut leur être ordonné et ils ne peuvent accomplir des actes qui sont contraires aux lois, aux coutumes de la guerre et aux conventions internationales. La responsabilité propre des subordonnés ne dégage leurs supérieurs d'aucune de leurs responsabilités.
- Tout militaire a le droit de s'exprimer librement dans le respect des dispositions du statut général des militaires.
- Tout militaire peut être appelé soit à donner des ordres en tant que chef, soit à en recevoir en tant que subordonné.
- L'organisation des armées et formations rattachées est fondée sur la hiérarchie qui définit la place de chacun et son niveau de responsabilité par l'ordre des grades et, dans chaque grade, par l'ordre d'ancienneté.
- Le service des armes, l'entraînement au combat, les nécessités de la sécurité et la disponibilité des forces exigent le respect par les militaires d'un ensemble de règles qui constituent la discipline militaire, fondée sur le principe d'obéissance aux ordres.
- Tout militaire en service porte l'uniforme. L'uniforme ne doit comporter que des effets réglementaires. Il doit être porté, au complet, avec la plus stricte correction.
La coupe de cheveux, le port de la barbe, des bijoux et ornements divers sont soumis aux exigences de l'hygiène, de la sécurité et du port des effets et équipements spéciaux.
- En uniforme, tout militaire doit le salut aux autres militaires en uniforme placés au-dessus de lui dans l'ordre hiérarchique. Tout militaire salué doit rendre le salut.
Tout militaire en activité ou tout réserviste appartenant à la réserve militaire peut faire l'objet de récompenses liées au service courant ou pour services exceptionnels

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Jusqu’ici considérées comme un sujet secondaire, les réserves opérationnelles de l’armée, de la police et de la gendarmerie espèrent se développer sous un nouveau label – la « garde nationale » –, dont la création doit être annoncée mercredi 12 octobre lors du conseil des ministres.

Le président de la République, François Hollande, pour qui « la France est en guerre » depuis les attaques terroristes, en avait parlé la première fois au lendemain des attentats du 13 novembre 2015, appelant à ce que les réservistes « constituent les éléments qui [puissent], demain, former une garde nationale encadrée et disponible ». Les contours de ce dispositif se précisent.

Dans les faits, rien ne change ou presque sur le mode de fonctionnement. La garde nationale n’est pas une entité autonome, elle s’adosse aux réserves opérationnelles existantes. Comme c’est le cas aujourd’hui avec ces dernières, elle dépendra donc du ministère de la défense, qui chapeaute les réservistes des armées, et du ministère de l’intérieur, chargé des réserves de la police et de la gendarmerie nationale.

Seule nouveauté formelle, un secrétariat général sera créé pour « développer la garde nationale ». Il sera confié au général Gaëtan Poncelin de Raucourt. Un portail Internet est également créé – accessible dès mercredi sur www.garde-nationale.fr – pour « informer, présenter et inciter à l’engagement », témoignages de réservistes à l’appui.

Passer de 63 000 à 85 000 réservistes en 2018

L’objectif de la garde nationale est double, souligne l’entourage du président : « Répondre au besoin de protection du pays » en soulageant les militaires, les policiers et les gendarmes déployés sur le terrain, très sollicités, mais aussi satisfaire le « désir d’engagement des Français de servir la nation ».

L’appel de François Hollande à rejoindre les réserves opérationnelles semble avoir été entendu. Depuis novembre 2015, les centres de recrutement croulent sous les demandes, selon plusieurs sources ministérielles. « Les sollicitations ont été multipliées par quatre », assure-t-on.

Les réserves opérationnelles représentent aujourd’hui un vivier de 63 000 personnes (de 17 à 35 ans), dont 5 500 sont déployées chaque jour depuis cet été. Les effectifs doivent monter en puissance pour atteindre 72 000 personnes en 2017, puis 85 000 en 2018. A cette date, la gendarmerie, la police et l’armée devraient pouvoir mobiliser chaque jour 9 250 réservistes à l’entraînement, en opération ou en renfort de la sécurité quotidienne des Français.

Le budget sera revu à la hausse en conséquence. Il devrait atteindre 311 millions d’euros en 2017, soit 100 millions de plus que celui qui était prévu pour les réserves opérationnelles dans le projet de loi de finances.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/10/12/la-garde-nationale-nouveau-label-des-reserves-operationnelles_5012062_3224.html#p76CSrSfJKcBPRtD.99

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Le détachement de surveillance et d'intervention de la réserve (DSIR), nouvelle arme dans la lutte contre l'insécurité. Des patrouilles de réservistes au contact de la population.  8)
Le début de l'année 2015 a vu aboutir une réforme des structures de la réserve de la gendarmerie permettant une meilleure gestion territoriale des effectifs et l'emploi des réservistes au profit immédiat des unités d'active. L'organisation de la réserve permet désormais de constituer des unités d'une vingtaine de réservistes (anciens sous-officiers ayant quitté l'activité depuis moins de cinq ans ou jeunes volontaires ayant suivi une préparation militaire gendarmerie), encadrés par deux officiers (également réservistes) et de leur confier en autonomie des missions de surveillance générale et de lutte contre la délinquance pour un secteur géographique sur lequel ils vont être rapidement fidélisés.
Les DSIR (détachement de surveillance et d'intervention de la réserve), sont rattachés chacun à une compagnie.
On comprend immédiatement l'intérêt d'un tel dispositif : les réservistes n'ont pas les charges de procédures judiciaires ni toutes les contraintes qui pèsent sur les unités d'active. Ils peuvent donc se consacrer entièrement à leur mission pendant leur temps d'emploi : surveiller, contrôler, renseigner, rendre-compte, interpeller les auteurs de crimes ou délits flagrants et les remettre aux officiers de police judiciaire territorialement habilités.
Le mode d'action de la réserve est donc appelé à évoluer pour répondre à l'objectif d'une présence accrue de personnels où le besoin s'en fait sentir dans une perspective de montée en puissance du concept de Garde Nationale.
L'action du détachement de surveillance et d'intervention de la réserve s’exerce sous le contrôle opérationnel du commandant de groupement et en liaison avec les commandants de compagnie pour la coordination de l'action avec les militaires des unités de terrain.
L'unité de réserve engagée sur le terrain prend la forme d'un détachement de 6 à 12 militaires ou d'une patrouille de réserve de 3 à 4 militaires.
La sécurité est renforcée notamment aux abord des lieux publics, des axes routiers et des centres commerciaux, des salles de spectacle ou de manifestions sportives ou culturelles.

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Voici ce qui est dit sur le site du service public mais, de mon avis ça ne concerne le réserviste qu'une fois qu'il a effectué sa formation initiale PMG et après avoir signer un contrat ESR, comment alors justifier une absence de 2 fois 15 jours à son employeur pour effectuer la PMG à 30 jour, nouvelle formule ?

Citer
Dès lors que les activités accomplies pendant le temps de travail dépassent 5 jours par an, le réserviste doit obtenir l'accord de son employeur, sauf si le réserviste suit une formation professionnelle.

Voici la réponse la plus claire que j'ai obtenue d'un officier de réserve :

La nouvelle formule de la PMG voulue par la DGGN pose quantités de problèmes que ce soit pour les étudiants ou les salariés ; l'article ci dessous du code de la défense y répond partiellement : Article L4221-5 Lorsque l'employeur maintient tout ou partie de la rémunération du réserviste pendant son absence pour formation suivie dans le cadre de la réserve opérationnelle, la rémunération et les prélèvements sociaux afférents à cette absence sont admis au titre de la participation des employeurs au financement de la formation professionnelle continue prévue à l'article L. 950-1 du code du travail. Le réserviste qui suit une formation au titre de l'article L. 900-2 du même code durant ses activités dans la réserve opérationnelle n'est pas tenu de solliciter l'accord préalable mentionné à l'article L4221-4

La PMG et la PMGS sont considérée comme une formation professionnelle.

A ce titre, l'employeur a la possibilité d'improstituéer les éventuels maintien de salaire sur la participation au financement de la formation professionnelle. Dans ce cas, il n'y a aucun congé à poser.
Dans les faits, la formation PMG est considérée comme un service national et théoriquement, il n'est plus question des 5 ou 10 jours dus à chaque réserviste.

Malgré ce point positif, il est très difficile d'avoir l'accord de l'employeur sur deux périodes de 15 jours.

En région Lorraine, on étudie la possibilité de faire la formation initiale sur 15 jours et ensuite de continuer la formation APJa et professionnelle sur des week-end afin de minimiser cette contrainte. Suite au séminaire des réserves qui a eu lieu la semaine dernière, la DG devrait donner des directives rapidement.

Et d'autres infos sur le site de la garde nationale :

Une réduction d'impôt pour les entreprises facilitant l'engagement de leurs salariés dans la réserve

L’État ouvrira aux entreprises le bénéfice de la réduction d'impôts prévue à l'article 238 bis du code général des impôts relatif au mécénat.
Les entreprises assujetties à l'impôt sur le revenu ou à l'impôt sur les sociétés ont droit à une réduction d'impôt égale à 60% du montant des versements au profit d’œuvres ou d'organismes d'intérêt général, dans la limite de 5 pour mille du chiffre d'affaires.
Les entreprises qui permettront à leurs salariés-réservistes d'effectuer des périodes de réserve dans la garde nationale tout en conservant une partie ou la totalité de leur rémunération salariale pourront bénéficier d'une réduction d'impôts sur les sociétés ou sur le revenu de 60% du montant, charges comprises, du salaire représenté par le temps d'engagement du salarié-réserviste.

PS : Le candidat à la réserve gendarmerie doit se rapprocher du service RH de son entreprise et voir si ils sont d'accord pour prendre en compte cette formation !
Cependant son employeur risque de lui proposer décompter sur le Compte personnel d’activité CPA le temps passé à cette formation.

http://www.gouvernement.fr/garde-nationale

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À partir du 1er janvier 2017, tous les jeunes Français et Françaises sélectionnés pour devenir réservistes de la gendarmerie suivront la Formation opérationnelle du réserviste territorial (Fort) et non plus "Préparation Militaire Gendarmerie" (PMG).
S’ils réussissent les étapes de ce cycle rénové, ils obtiendront le CIAPT, la qualification d’APJA, puis prêteront serment et seront directement prêts à l’emploi, au service des unités (des mesures transitoires d’enseignement à distance vont progressivement permettre à tous les réservistes formés selon le schéma antérieur d’acquérir la qualification d’APJA).

Cette avancée majeure, utile et pragmatique, trouve un écho particulier dans la montée en puissance de la réserve de la gendarmerie comptant aujourd’hui 28500 militaires dans ses rangs, pour atteindre 40000 fin 2018.

Citer
Le général d'armée Richard Lizurey a présidé, à l’école de Rochefort, le 28 juillet, la cérémonie de fin de stage des 81 nouveaux réservistes des Pays-de-la-Loire ayant suivi la Formation opérationnelle du réserviste territorial (Fort).
Cérémonie de fin de formation de réservistes à Rochefort
Dans son discours, le directeur général a salué le dévouement et la détermination des stagiaires. Il a également souligné qu'ils seront « demain en première ligne sur tous les fronts de la sécurité, aux côtés de leurs camarades d’active, et au contact direct de la population dans des territoires qu'ils connaissent pour y vivre. »

Cette cérémonie achève la formation qui s’est déroulée dans l'enceinte de l'école de gendarmerie de Rochefort du 2 au 28 juillet 2017. A l'issue de ces 4 semaines, les stagiaires ont notamment obtenu la qualification d’Agent de police judiciaire adjoint (APJA). Ces réservistes « prêt à l’emploi » contribueront au dispositif estival de protection des populations, aussi bien dans les missions quotidiennes de sécurité publique générale que lors de grands événements.

La gendarmerie formera 4700 personnels réservistes au cours de l’année 2017 dans 21 centres de formation.

Les missions de ces réservistes sont stratégiques dans la lutte contre la délinquance et l’insécurité routière. «En 2016, 5 200 journées ont été assurées en moyenne par la réserve et pour un département, ce qui correspond à la sollicitation de 15 éléments par jour, liste le colonel Lorenzati. Sans ces effectifs supplémentaires, nous n’aurions pas pu occuper autant le terrain et mettre en place ces détachements de surveillance et d’interception (DSI) si efficaces et si mobiles sur le territoire.»

Du gagnant-gagnant pour la gendarmerie et les réservistes.  ;)
Ces jeunes gens intégrant cette réserve et peuvent ensuite devenir gendarme adjoint volontaire et présenter le concours d’entrée interne à gendarmerie ou être pris dans une école d’officier en fonction de leur niveau d'étude.
Payés entre 55 et 105 € par jour (plus des défraiements), cette solde est nette d’impôt et permet d’assurer un bon complément.

Auteur : DRG

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Landerneau. Ils ont choisi de soutenir la Gendarmerie  :)
Quarante ans les séparent et une même passion les rassemble. Sylvain Gouvrier, 23 ans, et Jean-Luc L'Hostis, 63 ans, sont réservistes. Ils effectuent des missions de soutien.

Il a fallu attendre Fête du Bruit pour que le chemin de ces deux hommes se croise. Jean-Luc L'Hostis, chef d'escadron de réserve, a, alors, pris sous son aile le jeune Sylvain Gouvrier. Un tuteur de choix pour l'étudiant en médecine.

« C'est ma dernière année. Après je serai atteint par la limite d'âge », sourit Jean-Luc L'Hostis en regardant Sylvain. Un an pour finaliser le passage de témoin. Un an pour donner les clés du savoir acquis au cours d'une carrière de 35ans dans l'institution et de 10ans de réserviste.
« J'ai commencé dans la gendarmerie mobile en Vendée, puis j'ai passé six ans à la brigade de Huelgoat », indique le chef d'escadron. Une période interrompue par une mission de 6 mois, en 1981, au Liban. « J'étais le premier gendarme breton a intégré la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban). »
Bon pour le service  ;)
Puis, il enchaîne 8ans en Allemagne. « J'étais là-bas au moment de la chute du mur de Berlin. J'ai d'ailleurs conservé des morceaux du mur authentifiés. »
À son retour, Jean-Luc L'Hostis prend le commandement du Psig de Lannion (peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie) durant 7ans. Il entre alors comme officier à l'école du Mans en tant que lieutenant et en ressort avec le grade de capitaine. « Àce moment-là, je suis parti à Toulouse m'occuper de la gestion des JDC (Journée Défense et Citoyenneté). » Et, à 53ans c'est la quille.
« Trop tôt pour que je m'arrête », affirme-t-il. C'est pourquoi en 2007, il devient réserviste « car, on peut encore rendre service ! ».

Le service, c'est bien le maître mot qui guide aussi Sylvain Gouvrier.

Études, sports, petite amie (gendarme, elle aussi), période de réserviste... Étudiant en 6e année de médecine, le jeune homme semble avoir des journées de 48 heures. « C'est vrai qu'il faut être organisé, admet-il. Sur une année, je passe entre 90 et 100 jours en gendarmerie, en plus des cours et des stages en hôpitaux. Mais, tout va bien ! »

Réserviste depuis 2016, il a, comme tous les candidats, monté un dossier et passé une formation à Saint-Astier en Dordogne. « La Mecque de la formation pour les gendarmes », précise Jean-Luc L'Hostis.

Son profil permet à Sylvain d'intégrer directement l'école d'officier de la gendarmerie à Melun, en juillet dernier. « Tout en poursuivant les renforts en brigades pour les festivals entre autres. »
Travailler aux urgences  :P
Selon le futur médecin, c'est le service à la population de la fonction de réserviste qui l'a séduit. « Nous sommes là pour prévenir, assurer la sécurité des personnes et des biens. Voire interpeller quand c'est nécessaire, explique-t-il. En médecine, je me destine aussi à l'hôpital public et j'aimerais devenir urgentiste. Et quelque part, un réserviste peut éviter, parfois, à certains de se retrouver aux urgences. »

L'urgence, en blouse de médecin ou en uniforme militaire, le jeune homme espère pouvoir s'investir dans ces deux secteurs: « Deux métiers passion, deux métiers de vocation. » Alors pourquoi pas médecin gendarme ?
Aude KERDRAON. https://www.ouest-france.fr/bretagne/landerneau-29800/landerneau-ils-ont-choisi-de-soutenir-la-gendarmerie-5333614

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Ils font partie des soixante-treize réservistes de la gendarmerie à avoir été envoyés en mission à Saint-Martin.

«Au lendemain du passage d’Irma, j’ai cherché à voir s’il était possible de partir à Saint-Martin pour aller aider via La Croix Rouge ou d’autres organismes similaires», raconte Melissa, jeune étudiante en anglais en Corse. «Mais on ne cherchait que des infirmiers, etc… », poursuit-elle. Sa déception n’a toutefois été que de courte durée.
Le jour de sa rentrée en fac, elle reçoit un courriel « urgent», un appel à volontaires de la réserve de gendarmerie au sein de laquelle elle est engagée depuis mai 2016. Elle a aussitôt envoyé sa candidature.
Melissa fait ainsi partie de la deuxième compagnie dépêchée à Saint-Martin le 26 octobre ; la première étant arrivée un mois plus tôt. Au total ce sont soixante-treize réservistes qui ont été retenus pour partir sur les huit cents gendarmes qui ont postulé. «C’est un honneur d’avoir été retenue», confie-t-elle en remerciant ses supérieurs de l’avoir choisie.
Sur le terrain, elle est, le jour où nous la rencontrons, positionnée au rond-point d’Agrément à Marigot aux côtés de Tony et Cyril qu’elle a rencontrés pour la première fois en arrivant à Saint-Martin. Tony est de Carcassonne et Cyril de Montpellier. Tous les trois ne se connaissaient pas mais ont été animés par cette envie d’aller «servir et d’aider la population sinistrée».
Pour eux, c’est «un vrai engagement». «Une nouvelle expérience», voire une expérience «unique». C’est en effet la première fois qu’un tel appel à volontaires en outre-mer est organisé. Cyril avait postulé avec sa compagne, elle aussi réserviste. «Mais elle n’a pas été retenue», confie-t-il. Afin de pouvoir bénéficier de «cette expérience unique», il est tout de même parti seul. Tony, lui, en a discuté avec sa compagne et future épouse. «Nous allons nous marier à mon retour. Envoyer ma candidature a été une décision que nous avons prise à deux. Me laisser partir est aussi un fort engagement de sa part», admet-il.
La mission des réservistes est de mener des actions de prévention de proximité jour et nuit. Placés sous l’autorité du lieutenant-colonel Sébastien Manzoni, ils sont répartis par secteurs afin que l’ensemble de la partie française soit couverte. «Nous sommes là pour faire de la surveillance. La population se sent rassurée», expliquent-ils. «Si une voiture nous paraît suspecte, nous l’arrêtons et procédons au contrôle du véhicule et de son conducteur», poursuivent-ils. Ils sont aussi autorisés par le parquet à procéder à des fouilles. C’est ainsi que vendredi dernier une autre équipe à Hope Estate a découvert dans une voiture des lunettes et montrées volées lors de pillages lors d’une opération de lutte contre la délinquance.
Les conditions de travail et d’hébergement difficiles, ils les connaissaient avant de partir. «On nous l’avait dit, on s’était préparés, on savait à quoi s’attendre», soulignent-ils. Tony et Cyril ont aussi l’habitude de patrouiller dans des quartiers difficiles dans leur ville. Donc pour eux leur mission à Saint-Martin n’est pas plus délicate.
Néanmoins, ils affirment avoir été frappés par «l’ampleur des dégâts et la détresse de la population». «Nous avions vu les images à la télévision mais le voir en vrai est totalement différent», assurent-ils. «Mais beaucoup de gens restent optimistes. Par exemple, nous avons parlé avec un couple qui vivait sur un bateau qui a été entièrement détruit. Le mari a dit à sa femme, on a perdu notre bateau mais nous, nous sommes en vie, c’est le plus important», rapporte Mélissa, touchée. «Ce type d’expérience permet de prendre du recul», conçoit-elle.
Mélissa, Tony et Cyril quitteront Saint-Martin dans trois mois.

Source http://www.soualigapost.com/fr/actualite/17641/s%C3%A9curit%C3%A9-snsm/une-exp%C3%A9rience-unique-pour-m%C3%A9lissa-tony-et-cyril

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Saint-Martin : aux côtés des réservistes de la Garde Nationale  8)
Ils ont fait le choix de venir en aide à l’île blessée. Nous les avons suivis.  :)
Un autre article sur http://fr.calameo.com/read/0027192926644570769ca
FB Garde Nationale https://www.facebook.com/pg/GardeNationaleFR/posts/

Ils sont fonctionnaires, chefs d’entreprise, apiculteur, chauffeur de taxi ou demandeurs d’emploi. Soit 146 hommes et femmes qui patrouillent actuellement dans les rues de Saint-Martin, trois mois après le passage de l’ouragan Irma, arme à la ceinture et gilet pare-balles sur le dos, siglé gendarmerie.

Tous sont membres de la réserve opérationnelle de la gendarmerie nationale (ROGN).
Un corps méconnu, remis en lumière l’année dernière lorsqu’il a été intégré à la garde nationale voulue par François Hollande. « Ces trois dernières années, nous sommes passés de 24 à 30 000 personnes, relève la générale Anne Fougerat, patronne de cette ROGN. Nous avons enregistré une vague de candidatures sans précédent dans la foulée des attentats de Nice. »

Concrètement, une fois formé, le réserviste a droit à 5 jours annuels de mobilisation.  ;)
Pour une durée plus longue, il doit négocier de gré à gré avec son employeur. « La plupart jouent le jeu, constate le général Jean-Marc Descoux, chef de la gendarmerie de Guadeloupe et des îles du Nord.
C’est aussi une façon pour eux d’être solidaire. » « La démarche est expérimentale, résume le capitaine Nicolas, à la ville directeur régional d’un établissement public. On embarque avec nous nos familles, et nos collaborateurs. »

Fin de leur mission fin décembre ou début janvier  :-\

Lui était jusque-là resté discret sur ce « jardin secret. » Lorsqu’il a su qu’il était retenu pour partir trois mois ou plus à Saint-Martin, il a finalement improvisé un pot de départ.
Un déploiement de réservistes d’une telle ampleur, qui plus est en outre-mer, est en effet une première.
« C’est exceptionnel, note l’adjudant Pierre, responsable d’exploitation d’une société d’import-export. Quand nous avons vu l’ampleur des dégâts, et cette île comme touchée par un bombardement, nous avons compris pourquoi. »
Déployées fin septembre pour la première, fin octobre pour la seconde, ces deux compagnies de réservistes de 73 gendarmes chacune quitteront l’île respectivement fin décembre et fin janvier.
Elles seront ensuite remplacées par des réservistes de Guadeloupe. Tous sont rémunérés par l’Etat, et majoritairement en congé sans solde de leur emploi habituel.
« Ils ne viennent pas pour la gamelle, nuance cet officier. Mais parce qu’ils partagent nos valeurs, et sont persuadés qu’ils peuvent être utiles à la société. »

S’ils ne sont pas en première ligne lors des interventions, ces réservistes patrouillent au plus près de la population. « Venant eux-mêmes de la société civile, ils sont les mieux à même de discuter avec les habitants », complète ce même gradé.

Source http://www.leparisien.fr/faits-divers/saint-martin-aux-cotes-des-reservistes-de-la-garde-nationale-05-12-2017-7433724.php


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Lu dans la presse ! Les réservistes ont du talent !

C’est le cas de l’adjudant-chef réserviste Bertrand Ottman. Dans le cadre des commémorations du centenaire de la bataille de Cambrai (59), il a mis ses talents linguistiques au service de la gendarmerie.

Cet ancien chef de cabine chez Air France est devenu réserviste il y a maintenant 10 ans. Nous lui souhaitons encore de belles heures au sein de notre institution !

Un beau parcours à retrouver sur le site de La Voix du Nord.fr
Il est capable de passer d’une langue à l’autre avec une facilité déconcertante. Le débit, le vocabulaire, la gestuelle, tout y est. Polyglotte émérite, Bertrand Ottmann maîtrise l’anglais, l’allemand, l’espagnol et le malais-indonésien, tout en ayant acquis des notions de japonais, de mandarin, de taïlandais et d’italien. «  Et le ch’ti aussi, bien sûr  », s’amuse dans un large sourire l’adjudant-chef réserviste, originaire du bassin minier.
 
Il y a 10 ans, il intègre la réserve opérationnelle de la gendarmerie et prend ses quartiers à la compagnie de Cambrai où ses compétences linguistiques ne passent pas inaperçues. «  On m’a proposé de jouer les interprètes, développe-t-il. Tout l’enjeu est de traduire la communication en traduisant bien sûr les propos – près de 150 mots à la minute - mais surtout les émotions, la personnalité et les sentiments.  » Sollicité il y a quelques jours lors des cérémonies du centenaire de la bataille de Cambrai, Bertrand Ottmann a permis aux dignitaires et officiels, français comme anglais, de communiquer. «  Pendant quelques jours je m’étais documenté pour connaître le vocabulaire spécifique de la bataille. Cela a été un honneur d’être présent et utile sur de tels événements.  »

« C’est grâce à l’armée que j’ai eu toutes ces opportunités incroyables dans ma vie. »

Comme «  rien ne remplace la pratique  », c’est durant ses innombrables voyages, vécus comme autant d’aventures, que Bertrand Ottmann s’est constitué son impressionnant bagage linguistique, consolidé par des cours de perfectionnement et la validation d’un certificat militaire de langues en 2009. D’abord officier de sécurité affecté à la sécurité des hautes personnalités dans les forces de police pendant neuf ans, il change de voie et devient chef de cabine chez Air France durant 22 ans. «  Je suis un grand bavard et quelqu’un de très curieux. Et je voulais voyager ! Sans apprendre des langues, c’est impossible.  » Après plus de 14 000 heures de vol et 70 pays visités (Australie, Botswana, Afrique du Sud… et surtout l’Indonésie, son pays d’adoption), notre aventurier raccroche en 2016. Et ne se consacre pour l’instant qu’à ses missions de réserviste.
Avec toujours la même fierté de porter l’uniforme et « d’enrichir » la gendarmerie. Comme un juste retour des choses. «  C’est grâce à l’armée que j’ai eu toutes ces opportunités incroyables dans ma vie. Je n’avais pas le Bac, j’enchaînais les petits boulots quand j’ai effectué mon service militaire en gendarmerie. Ça a été la révélation, confie le quinquagénaire. J’ai passé le concours pour être gardien de la paix. Il y a 10 ans, j’ai eu envie de revenir en gendarmerie pour apporter quelque chose à mon tour.  »


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Déplacés à Saint-Martin depuis le 27 septembre 2017, les réservistes de la première compagnie de réserve territoriale projetée à Saint-Martin, ont fait retour en métropole ce vendredi 29 décembre, après avoir, pendant trois mois, assuré une continuité opérationnelle sur le terrain.
Ils y ont notamment effectué des missions de sécurité publique générale, en coordination avec les brigades de gendarmerie locales et les unités de gendarmerie mobile.
Les réservistes ont ainsi pu contribué à recréer un lien de confiance avec une population traumatisée et se sont parfaitement intégrés à la vie locale, notamment par des activités de soutien à la reconstruction réalisées durant leurs journées de repos.

Le général représentant le directeur général, au nom de M. le ministre de l'Intérieur, les a tous remerciés et félicités pour leur engagement sans faille au service de la population, dans des conditions de travail et de vie particulièrement dégradées, précisant qu’au travers de cette mission, ils ont largement dépassé ce que l'on peut attendre d'un réserviste.

Source Gendarmerie

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Un jeune réserviste de la gendarmerie a été mis en examen après avoir procédé à des contrôles en dehors de tout cadre légal.
Il avait même fourni un uniforme à sa petite amie qui l’accompagnait.

« Il voulait jouer au justicier, c’est du grand n’importe quoi », déplore, atterré, un gradé. Un jeune réserviste de la gendarmerie a été mis en examen, le 25 mai dernier, pour « port illégal d’un uniforme », confirme Florent Boura, le procureur de la République de Beauvais, ce vendredi. Le jeune homme de 19 ans, domicilié dans les environs de Méru, est aussi suspecté du vol de divers objets dans des brigades de gendarmerie.

Peu avant sa mise en examen, ce jeune homme de 19 ans, récemment engagé dans la réserve, avait été interpellé en compagnie de sa petite amie, mineure, sur un parking de Méru. Ils procédaient alors au contrôle de plusieurs véhicules, vêtus d’uniformes réglementaires. « En s’engageant, il avait reçu plusieurs uniformes de dotation, explique le procureur. Il en avait donné un à sa petite amie et ils procédaient ainsi à des contrôles en dehors de tout cadre légal. »

Sauf qu’à la fin du mois de mai, un automobiliste, fils de gendarme, s’étonne de la jeunesse des deux militaires qui contrôlent son identité. Il contacte alors la gendarmerie de Méru. Et indique que son véhicule vient d’être inspecté par deux étranges gendarmes, soi-disant « à la recherche de stupéfiants ».

Rapidement sur les lieux, les gendarmes de Méru — les vrais ! — interpellent le jeune homme avec sa petite amie. L’enquête, confiée à la brigade de recherches de Méru, n’a pas réellement permis établir le mobile du jeune homme, qui faisait parfois fonctionner son Taser devant les automobilistes. « Nous n’avons pas eu connaissance de vols sur les automobilistes, précise Florent Boura. Il a dit vouloir lutter contre le trafic de drogue… » Mineure, sa complice a fait l’objet d’un rappel à la loi. Quant au jeune homme, sa carrière dans la gendarmerie est terminée. « Les gens contrôlés ont eu un bon réflexe, assure le colonel Brémand, patron des gendarmes de l’Oise. Il ne faut jamais hésiter à demander la carte professionnelle lors d’un contrôle ».

Voila ce qu'il ne faut pas faire parce que l'on vous a procuré une carte de réserviste

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Bonsoir

Un ami m’a envoyé le lien de votre forum, en me donnant le message que vous avez posté me concernant suite à l’article paru dans la voix du nord.
Je tenais à vous remercier de ce que vous avez écrit en préambule.
Cela a, a mes yeux autant, si ce n’est plus de valeur que l’article en lui-même.
Amicalement
A/C (R) B OTTMANN

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Le groupe stéphanois raccourcit les délais de prévenance pour ses salariés engagés dans la Garde nationale. Il a créé un fonds leur permettant de cumuler jusqu'à 22 jours de salaire et de solde.

Citer

Par la signature d’une convention de soutien à la politique de la réserve militaire, les entreprises (tous organismes publics et privés employant du personnel, quel que soit leur statut juridique) matérialisent leur démarche citoyenne, leur adhésion à la politique des réserves militaires, à l’esprit de défense et contribuent à la sécurité nationale.

L’emploi des réservistes au sein des forces armées et formations rattachées est subordonné à un certain nombre de contraintes qui limitent leur disponibilité aussi bien en termes de réactivité que de durée d’activité. La politique de la réserve militaire repose sur l’obligation faite par la loi aux employeurs civils de libérer leurs collaborateurs-réservistes 5 jours par année civile dans le cadre de leur activité de réserve. La politique engagée par le ministère de la Défense depuis 2004 a pour objectif d’aller au-delà des dispositions légales, tout en prenant en compte les impératifs économiques et professionnels des employeurs privés et publics.

Les entreprises, organismes et administrations qui souhaitent mettre en œuvre des dispositions plus favorables à la disponibilité et à la réactivité de leurs collaborateurs-réservistes peuvent signer une convention de soutien à la politique de la réserve militaire avec le ministère de la Défense.

Source https://www.defense.gouv.fr/reserve/reserve-et-entreprises/partenariat-reserve-entreprise-defense/partenariat-reserve-entreprise-defense

Les 110.000 salariés des filiales françaises de Casino recevront avec leur bulletin de paie de juin une notice d'information détaillant les initiatives prises par le groupe en faveur de ses salariés membres de la réserve opérationnelle, et de ceux qui souhaitent le devenir. En décembre, le distributeur stéphanois a signé une convention de soutien à la Garde nationale. « De nouveaux réservistes se manifestent depuis, via une adresse mail dédiée qui a été créée (reservistes@groupe-casino.fr) à leur intention », a déclaré l'un des officiers de réserve, référent défense de l'entreprise.

Ce quinquagénaire, qui avait quitté l'armée de terre voici une vingtaine d'années, avec le grade de capitaine, a rejoint depuis un an la réserve « en réaction aux attentats ». « Devenir réserviste, c'est une autre forme d'altruisme et de citoyenneté tout en intégrant une véritable communauté partageant des valeurs », explique ce cadre qui, la semaine dernière, commandait une unité affectée à la protection de l'Hôtel Matignon lors de la Fête de la musique.
Solde militaire

Le groupe de Jean-Charles Naouri a adopté une série de mesures destinées à faciliter l'exercice des périodes de réserve et à encourager un plus grand nombre de ses salariés à faire la démarche. Ils sont aujourd'hui moins de 300. « La loi oblige les entreprises à libérer leurs salariés au moins cinq jours par an sans les rémunérer. Casino a choisi de doubler cette durée tout en maintenant le salaire cumulé avec la solde militaire, ainsi que les avantages sociaux, la rémunération variable et les droits à avancement », souligne le directeur des services généraux du groupe.

Casino a également réduit le délai de prévenance de l'employeur fixé à un mois. Il est ramené à une semaine pour un à deux jours d'absence. « La réserve est une expérience que tout le monde peut vivre », explique une réserviste. Les personnes qui ne remplissent pas les conditions d'aptitude requises ont ainsi la possibilité d'y participer indirectement. Casino a instauré un « fonds de congé » auquel les salariés non réservistes peuvent faire don de jours de vacances et de RTT. Et prendre ainsi en charge les absences supplémentaires des réservistes, au-delà de dix jours. Dans la limite d'un total de vingt-deux jours.

Denis Meynard https://www.lesechos.fr/pme-regions/actualite-pme/0301865502790-les-reservistes-de-casino-cumulent-salaire-et-solde-2188087.php

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La gendarmerie peut compter sur sa réserve  8)
Ils sont des centaines à donner de leur temps en s'engageant au sein de la réserve de la gendarmerie. Immersion au cœur du détachement de sécurité et d'intervention (DSI) de la compagnie Toulouse-Mirail en charge de l'ouest du département

Difficile pour un civil profane de voir la différence. L'uniforme est presque le même, les armes de défense sont accrochées pareil et leur phrasé a tout des «vrais». Mais eux, ils peuvent être chefs d'entreprise, salariés dans le privé ou artisans et donner de leur temps à la gendarmerie. Bienvenue en terres réservistes. À la compagnie de Toulouse-Mirail, désormais commandée par le chef d'escadron Emmanuel Chanon, le détachement sécurité et intervention (DSI) rassemble exclusivement ces personnels non professionnels. Certains ont une activité qui n'a rien à voir, d'autres souhaitent s'engager à temps plein et à long terme.

À 52 ans, Michel, dirigeant sportif à Toulouse, a encore les yeux qui crépitent quand il évoque cette interpellation lors de laquelle il a été contraint de sortir son arme. «On est encadrés par des professionnels, rappelle-t-il. On profite de leur regard ici à la brigade, leur expérience sur le terrain et on a des échanges avec les personnels du PSIG (peloton de sécurité et d'intervention de la gendarmerie). Et quand il y a des nouveaux, nous-mêmes on leur passe le mot.» Un réserviste n'est bien sûr jamais lâché dans la nature.
Des personnels «essentiels»

Une fois l'entonnoir des tests psychiques et d'aptitudes physiques franchi, reste encore le mois de formation incontournable. Et à en croire Estelle, 22 ans, qualifier ces quatre semaines de «denses» relève presque de l'euphémisme. «C'est très complet : on voit toutes les facettes du métier.» Notamment, le maniement des armes. Car s'ils sont habilités à interpeller, les réservistes n'ont pas tout à fait les mêmes attributions que les «pros». Ils ne peuvent pas auditionner ou participer à un quelconque acte de procédure.

En revanche, d'autant plus en période de congés estivaux avec des effectifs de gendarmerie délestés de 30 %, leur mission de surveillance est juste devenue indispensable. «Ils sont essentiels : ils nous permettent de dégager du temps pour les enquêtes», confirme le major Éric Culot, n° 2 de la gendarmerie de Beauzelle. Et c'est déjà reparti.

Fini de palabrer, un certain Cédric a demandé l'aide des hommes en bleu dans le cadre de l'opération tranquillité vacances (OTV) durant son absence. Un véhicule garé devant cette habitation de Seilh pourrait être suspect. Cette fois, le Sig Sauer reste bien au fond de l'étui et le major dégaine sa nouvelle arme fatale contre les cambriolages : son smartphone.

Doté d'une application spécialisée, le petit bijou de technologie permet notamment de géolocaliser toutes les maisons déclarées vides dans le cadre d'OTV et de les signaler comme sûres après le passage des militaires. Une sorte de Mappy du cambriolage qui a déjà porté ses fruits. Il faut juste penser à prévenir si la voisine doit passer arroser le potager.

Histoire que les pistolets restent bel et bien dans leur écrin.
Le chiffre : 713

Réservistes > En Haute-Garonne en 2018. 563 réservistes opérationnels sont engagés au sein de la gendarmerie de Haute-Garonne. Actuellement, 150 personnels reçoivent une formation à Saint-Astier (24), ce qui portera leur nombre à 713 fin août. Dans l'ex-région Midi-Pyrénées, ils seront 1913 à la rentrée.
50 000 postes à pourvoir les cinq prochaines années

Même s'il existe certaines exceptions, il faut être âgé de 17 ans à 40 ans pour intégrer la réserve de la gendarmerie. Aptitudes physiques et psychiques indispensables, tout comme le fait de jouir de ses droits civiques et avoir participé à la journée d'appel. La rémunération varie en fonction du grade et du nombre de jours travaillés (et ce, en fonction de ses propres disponibilités). Hormis certains services hyperspécialisés comme le GIGN, les brigades de recherches (BR) ou encore, les techniciens d'identification criminelle (TIC) pour citer les plus connus, un réserviste peut endosser des responsabilités différentes en fonction du «terrain de jeu» choisi. Il est à noter qu'une formation spécifique au peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (PSIG) est accessible aux personnels qui ont rejoint la réserve après la préparation militaire initiale. Les plus sportifs et déterminés ne devraient pas s'ennuyer au sein de cette force de frappe locale spécialisée notamment dans le «flag».

La gendarmerie nationale doit recruter 50 000 postes à pourvoir, tout statut confondu, d'ici 5 ans.

Source https://www.ladepeche.fr/article/2018/08/09/2848971-la-gendarmerie-peut-compter-sur-sa-reserve.html#xtor=EPR-1

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Suite : Cosmin, un réfugié plus qu'engagé  :)
Armé de son sifflet, il met les véhicules en joue aussi vite que son ombre. Le pas assuré, le menton haut et la main tendue : sur le rond-point de Gimenells, à l'entrée de Seilh, Cosmin n'a pas douté. Pour une simple et bonne raison : il sait ce qu'il fait. Ancien policier en Roumanie, il a fui son pays pour des raisons qui lui appartiennent. Mais dès qu'il a obtenu sa nationalité française, ce colosse à l'accent chantant a aussitôt rejoint la réserve de la gendarmerie. Une histoire de cohérence personnelle et professionnelle. «J'ai toujours détesté l'injustice. J'aime aider les gens depuis toujours.» Alors celui qui est devenu cadre dans l'automobile rejoint le détachement sécurité et intervention (DSI) de la compagnie de Toulouse-Mirail. Mais même avec un passé plus ou moins lointain de policier, est-ce qu'il n'y a pas des situations d'intervention qui peuvent effrayer ? «Non», balaie-t-il d'un revers de manche ou comment rappeler que le vélo, ça non plus, cela ne s'oublie pas. «Il y a trois mois, on a fait un ‘flag'sur un cambriolage et j'ai dû courir, sauter des murettes, des haies mais je l'ai attrapé. On n'a pas le temps de ressentir quoi que ce soit dans ces moments-là : c'est l'adrénaline qui nous tient», sourit-il. Un furtif sourire trahit un légitime sentiment de fierté.

À ses côtés, Sandra, 24 ans et native de l'Aveyron, partage le même sens de l'engagement, du dévouement pour la gendarmerie. «Depuis toute petite, j'ai toujours voulu protéger la population alors qu'il n'y avait aucun militaire dans ma famille. Et vu que dans mon village, on était en zone gendarmerie…» Et c'est ainsi que la petite fille de Villefranche-de-Rouergue a fomenté son projet professionnel. Sans jamais rien lâcher. Alors, même en vacances et par une canicule du feu de Dieu, pas de chichi : elle vient au DSI. Quand la toute nouvelle sous officier aurait pu opter pour un plan piscine et monoï avec ses copines. «En fait, c'est nous qui nous portons volontaires en cochant nos disponibilités et la brigade souhaitée sur un site Internet qui nous est dédié. Il n'y a donc pas de surprise.» Sur le choix de la brigade, on sent un petit penchant. «Au DSI, il n'y a que des réservistes donc on noue des relations de confiance rapidement en patrouille et pour travailler sur le terrain, on se sent encore plus en sécurité.» Si quelqu'un pouvait le répéter à son inquiète de maman.

Source https://www.ladepeche.fr/article/2018/08/09/2848973-cosmin-un-refugie-plus-qu-engage.html

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Les réservistes (officiers, sous-officiers et militaires du rang) des autres armées et services du ministère de la Défense peuvent intégrer la réserve opérationnelle de la gendarmerie.
Officiers de réserve

Les officiers de réserve des autres forces armées et services communs volontaires adressent directement à leur région militaire de rattachement un dossier dont la composition figure ci-après.

Les dossiers parviennent à la direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) par le canal de la direction des ressources humaines propre à chaque armée ou service.

La direction générale de la gendarmerie nationale procède à l'examen des candidatures et prononce les changements d'armée. Un arrêté portant changement d'armée est inséré au Bulletin Officiel des Armées.

Un exemplaire de l'arrêté de changement d'armée est envoyé à la région de gendarmerie de domicile de l'intéressé. Un ordre d'affectation est établi par la région de gendarmerie d'accueil.
Sous-officiers et militaires du rang de réserve

Les intéressés formulent une demande individuelle de changement d'armée auprès de leur organisme de gestion (composition du dossier ci-dessous).

La région militaire de rattachement transmet les dossiers à la région de gendarmerie qui prononce les décisions de changement d'armée. Un ordre d'affectation est établi.
Composition du dossier de changement d'armée (commun aux trois catégories)

    un état de renseignement 314/18 ainsi rédigé : "...qui demande son changement d'armée au profit de la gendarmerie" ;

    un certificat médical portant mention du SIGYCOP, établi par un médecin des armées et datant de moins de six mois ;
    un état des services ; (E.S pour les officiers et E.S.S pour les sous-officiers et militaires du rang)
    une copie des diplômes ;
    une copie des bulletins de notes des cinq dernières années ;
    un relevé de punition.

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La formation PMG (Préparation Militaire Gendarmerie) comprend 2 étapes importantes :
- Une session initiale près de chez vous (Durée de 15 jours) ;
- Une session complémentaire (durée de 15 jours répartis sur une année, le plus souvent les week-ends).

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la préparation militaire de la gendarmerie (PMG), sans jamais oser le demander...

https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/reserves/actualites/comment-se-passe-la-preparation-militaire-gendarmerie-pmg