Auteur Sujet: Gendarme de réserve, un job saisonnier qui a du sens et un horizon de carrière.  (Lu 41026 fois)

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UN ÉTÉ EN BLEU – France Bleu Auxerre vous propose chaque semaine une immersion dans le quotidien des gendarmes de l’Yonne.
Cette semaine, plongée dans les pas de Victor, un jeune réserviste.
Certains jeunes choisissent pour leur job d’été d’être animateurs en centre de loisirs. D’autres préfèrent exercer en tant que cantonniers dans leur village, s’adonner à la récolte dans les exploitations céréalières ou bien évoluer dans les métiers de la restauration.
Victor, 23 ans, a choisi d’être gendarme réserviste. Et comme lui, ils sont un peu plus de 200 à être mobilisés dans les différentes casernes de l’Yonne.
Suite http://reserve-gendarmerie.org/dans-les-pas-de-victor-jeune-gendarme-reserviste/

La réserve opérationnelle de premier niveau est une composante essentielle du dispositif. Quelque 1200 réservistes appuient ainsi au quotidien les unités pour l'accomplissement de leurs différentes missions.

Devenir gendarme de réserve : pourquoi pas et comment ?  ::)
Janvier 2015 - La réserve de la gendarmerie évolue. Celles de la gendarmerie mobile et de la gendarmerie départementale fusionnent pour devenir la réserve territoriale - Janvier 2017 la PMG devient la Formation opérationnelle du réserviste territorial (Fort).
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[ MODIFICATIF - RÉSERVE OPÉRATIONNELLE ]
En raison du contexte actuel en 2016 et de la décision du gouvernement d'augmenter la réserve opérationnelle, l'âge limite au recrutement des réservistes est repoussé à 40 ans, au lieu de 30 ans jusqu'à présent voire assoupli en fonction de l'état physique du candidat d'un à deux ans de plus soit 41, 42 voir 43 ans. Si quelqu'un à 41, 42 ou 43 ans et qu'il est en forme, il ou elle pourra rejoindre la réserve de la gendarmerie a annoncé le général Lizurey, Directeur Général de la GN sur RTL le jeudi 29 septembre 2016.
Nouvelles directives dans le cadre de la montée en puissance de la réserve opérationnelle de la gendarmerie nationale :
LA LIMITE D'AGE AU RECRUTEMENT DES RÉSERVISTES EST REPOUSSÉE À 40 ANS AU LIEU DE 30 ANS -  :)
Afin de gérer au mieux vos demandes, rendez vous directement sur le site MINOT@UR (Moyen d'INformation Opérationnelle et de Traitement AUtomatisé de la Réserve Gendarmerie Nationale)
➡️ www.minotaur.fr
- Cliquer à gauche de votre écran – ACCUEIL GRAND PUBLIC
- Onglet : Contact - formulaire de contact
- Remplir le formulaire avec les renseignements demandés (état civil, nom prénom etc.)
Attention : une fois rempli, ce document n'est pas une inscription en soi ! Vous serez recontacté par les services du bureau réserves de votre groupement de gendarmerie de rattachement.

Ouvert à toutes les candidatures, (Inscription en ligne sur  http://minotaur.fr/default/contact/index  ) cet engagement citoyen permet à de jeunes civils dès l'âge de 17 ans au moins et 30/40 ans (en juillet 2016) au plus sauf pour les personnes détentrice du brevet de période militaire d'initiation ou de perfectionnement à la Défense Nationale (PMIPDN), après une enquête de moralité, d'aptitudes à l'emploi et une première formation de base, la PMG de se rendre utiles, efficaces et complémentaires dans des situations critiques ainsi que dans les conditions opérationnelles d'intervention effectuées aux côtés des gendarmes d'active.
Vous avez un passé militaire vous pouvez constituer un dossier réserve ... Rendez-vous dans une brigade !
Tout en exerçant un métier civil, ils font partie de la réserve opérationnelle de la Gendarmerie.  Depuis la professionnalisation des armées, le rôle de la réserve militaire a considérablement évolué. Passée d’une réserve de masse, issue des anciens appelés du contingent, à une réserve de volontaires sélectionnés, les forces Armées et de la Gendarmerie disposent désormais d’une réserve opérationnelle qui répond à un besoin de renforcement de leur capacité.
Vous êtes Français (garçon ou fille), vous êtes âgé de plus de 17 ans et moins de 40 ans, vous avez satisfait à vos obligations militaires ou effectué la JAPD (Journée d'appel de préparation à la défense) ou la JDC (Journée Défense et Citoyenneté), vous souhaitez être au service de vos concitoyens ; acquérir une expérience valorisante et rémunérée ; découvrir un métier et agir aux côtés de gendarmes professionnel, dans les situations de service public en effectuant des missions de prévention et protection, en portant assistance à la population ; bénéficier d'une formation continue pour progresser dans votre emploi de réserviste. Voici les modalités pour devenir réserviste de la gendarmerie.
Au service de la population, les gendarmes de réserve viennent en renfort des unités d'active. Dans la Départementale, la Mobile ou la Garde républicaine, ou pour les spécialistes dans les services techniques comme l'IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie - Les médecins légistes d'active peuvent être renforcés, en cas de besoin, par quinze confrères de réserve et trente chirurgiens dentistes d'active et de réserve, dont l'IRCGN assure la formation continue ), on a besoin de personnel pour effectuer des missions de renfort des unités existantes, une activité ponctuelle intéressante et originale.

Contrôles routiers, surveillance générale, patrouille à cheval dans les forêts domaniales, enquêtes, escortes, services de tout ordre diurnes et nocturnes (surveillance générale et des cours d'eau, lutte contre l'incendie, police de la route, recherche de personnes, interventions diverses et renforts) et Marseillaise  ^-^

Les réservistes sont d'abord employés dans le cas d'événements occasionnant ponctuellement des rassemblements importants de population comme les grands matchs, les courses cyclistes ou automobiles, les grandes fêtes votives. Ils peuvent aussi être utilisés dans le cadre d'enquêtes judiciaires, par exemple quand il s'agit de battre la campagne à la recherche d'un enfant disparu.

Sur la route, ils participent aux contrôles effectués par les gendarmes d'active. Un service moins amusant : monter la garde devant la demeure d'une personnalité politique. Plus prestigieux mais non rémunéré : les défilés et "services d'honneur", monuments aux morts, commémorations, 14 juillet, etc...
La Marseillaise au pas cadencé, ça mérite bien un petit sacrifice :-\ ::) ;)
Les réservistes exercent les métiers civils de brancardier, électricien, gérant de chambres d’hôtes, secrétaire, policier municipal, etc... ou retraité de la gendarmerie, mais leur volonté est de s’engager dans cette aventure humaine pour aider la population de métropole ou de l’île de Saint-Martin avec les gendarmes locaux dans des missions de sécurisation des personnes et des biens particulièrement éprouvés par cette catastrophe qu'a été l'ouragan IRMA en 2017.

Le réserviste agit rarement seul sans la présence d'un gendarme d'active. Cependant, une brigade peut faire une patrouille d'au moins deux réservistes et un GAV APJA ou un ancien Gendarme (réserviste) de carrière APJ, agissant en autonomie. Rappelons enfin qu'une des missions principales de la gendarmerie est la police de proximité afin de maintenir un contact étroit avec les populations. De ce fait, est ce qu'un des bonheurs de la réserve ne consisterait pas à aller boire un verre (sans alcool) chez l'habitant avec son supérieur ?
Riche et exaltant ce métier de contacts humains, Okay  :P

Préparation militaire, formation continue et prestation de serment devant le tribunal de grande instance  8)

Pour devenir réserviste, si l'on n'est pas ancien gendarme ou ancien militaire, il faut en passer par la préparation militaire gendarmerie (PMG). Durant deux semaines, en caserne, on apprend les rudiments et la base du métier, de la procédure militaire, le maniement des armes et du matériel de dotation (la radio par exemple). On passe une visite médicale d'aptitude et on signe ensuite un contrat ESR (Engagement à servir dans la réserve) pour trois ou cinq ans renouvelable.

La formation se poursuit sur plusieurs journées réparties sur un an, au bout desquelles on obtient le diplôme d'aptitude à servir dans la réserve (DAR) et la qualification d'APJA. On devient alors agent de la force publique, comme n'importe quel membre des forces de l'ordre. Tous les ans, le réserviste a droit à une journée de recyclage : revalidation de son habilitation au maniement de l'arme de service et du bâton de protection, mise à jour dans l'utilisation du matériel de transmission, l'intervention professionnelle (IP) centrée prioritairement sur son action de sécurité quotidienne. ( La formation à l'intervention professionnelle vise, au-delà de ses aspects techniques et tactiques, à sécuriser les interventions des militaires de la gendarmerie, sur le plan de leur intégrité physique, de celle de leurs adversaires ou des tiers, tout en veillant au respect des droits fondamentaux de la personne ) et, bien sûr la visite médicale d'aptitude.

Il y a aussi bien sûr, l'attrait du salaire (la solde), minime certes mais identique à celle du gendarme d'active au même échelon d'indice et en période de crise, c'est toujours bon à prendre. ;)
Cependant, le plus souvent le jeune réserviste est content de l'être.
Ses motifs ?
La camaraderie, l'attrait de l'uniforme, le goût de l'ordre, l'envie de servir la population et même un certain idéalisme qui voudrait participer à la construction d'une société sans délinquance... mais si, ça existe ! ... précisons que le réserviste n'accomplit qu'un nombre restreint de missions, soit 30 jours par an.

RAPPEL : Être réserviste, un état d’esprit ;)
- Être réserviste, ce n’est pas une simple action de volontariat
- Être réserviste, c’est vouloir mettre en relief l’absolue nécessité d’un soutien accru de l’armée par la nation, rendu indispensable depuis la suspension du service national.
- Être réserviste, c’est aussi vivre avec des valeurs civiques profondes.
- Être réserviste, c’est vouloir défendre un héritage collectif fait de liberté, d’initiative, de primauté de la personne, de responsabilité individuelle et permettre de le transmettre aux générations futures.
    Être réserviste, c’est défendre la communauté nationale dont on partage le destin, à travers les chances et les épreuves qui font l’histoire d’un pays.

" Par la Réserve, pour la Nation ", devise de l’ANORGEND, (Fédération nationale des réserviste de la Gendarmerie) résume à elle seule ces quelques idées. www.anorgend.org/

Un engagement particulier  8)
L’engagement dans la réserve, qu’elle soit opérationnelle ou citoyenne, n’est donc pas à réduire à un simple service ponctuel comme peuvent l’être d’autres actions bénévoles ou caritatives, aussi nobles soient-elles.
La qualité de réserviste emporte à elle seule une dimension supplémentaire liée à la participation à la défense nationale et du territoire.
A ce titre, les réservistes de la gendarmerie doivent plus spécialement être montrés en exemple et valorisés.

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Concernant l'emploi de réservistes au MO (maintien de l'ordre et rétablissement de l'ordre républicain), se rappeler que les forces armées sont classée en 3 catégories.
1°/ GD (gendarmerie départementale) et GR (garde républicaine)
2°/ GM (gendarmerie mobile)
3°/ Forces militaires : terrestres, maritimes, aériennes, services communs et les formations de la gendarmerie mises sur pied à la mobilisation ou sur décision du ministérielle (pour est plus clair : les unités de réservistes).
Missions des forces classées dans la 3° catégorie ( les unités de réserve de la gendarmerie) : Remplir en priorité les missions de sûreté afin d'en décharger les forces de 1° et 2° catégories pour qu'elles se concentrent sur les missions prioritaires de renseignement (GD/GR) et d'intervention (GM).

NOTA : Les réservistes sont déployés, si besoin, pour assister et aider les forces d'intervention (GM) et non pas pour les remplacer. (exemple : Ouragan Irma ; gendarmes réservistes en mission aux Antilles)

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En 2017 la PMG devient la FORT
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Entre le printemps et l’été 2016, plusieurs préfigurations en région ont permis de valider la nouvelle formation des réservistes. Mardi 27 septembre, un retour d’expérience a été présenté à la DGGN, sur ce qui deviendra la Formation opérationnelle du réserviste territorial (Fort) à partir du 1er janvier 2017.
Suite à la formation rénovée des réservistes, le nouveau cursus de formation s'appelle "Formation Opérationnelle du Réserviste Territorial" (FORT) et non plus "Préparation Militaire Gendarmerie" (PMG).
Source http://reserve-gendarmerie.org/

LA RÉSERVE OPÉRATIONNELLE EN GENDARMERIE !!
Une expérience valorisante et rémunérée prise en compte pour la pension retraite.  ;)
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La réserve se compose de :
- la réserve opérationnelle dite de premier niveau comprend tous les volontaires sous engagement à servir dans la réserve (ESR)
- la réserve de deuxième niveau comprend tous les anciens militaires d'active ou sous contrat soumis à l'obligation de disponibilité de 5 ans après avoir quitté le service actif.
- la réserve citoyenne est la deuxième composante de la réserve militaire.
Elle est composée de volontaires agrées par l'autorité militaire. Les réservistes citoyens sont des bénévoles qui mènent des actions visant à renforcer le lien Nation-Armée et à faire connaître la gendarmerie. Ces réservistes favorisent le recrutement ou la reconversion du personnel d’active, peuvent participer au devoir de mémoire et contribuer à l'action de la gendarmerie, dans le cadre d'activités définies par l'autorité militaire.

Forte de 23 000 hommes et femmes, la réserve opérationnelle de la gendarmerie renforce l'action des unités d’active et les structures de commandement. Les réservistes contribuent directement, aux côtés de leur camarades d'active, à la production de sécurité (garantir la protection des personnes et des biens, renseigner, alerter, porter secours) comme à la bonne exécution des lois.

La réserve opérationnelle est composée d'une réserve opérationnelle de premier niveau (RO1), regroupant les citoyens Français volontaires, issus de la société civile, avec ou sans expérience militaire et d'une réserve opérationnelle de deuxième niveau (RO2) constituée de tous les ex-militaires d'active soumis à une obligation de disponibilité durant les 5 ans suivant leur départ des forces armées. Depuis le 13 octobre 2016, tous les réservistes opérationnels de premier niveau (RO1) font partie de la garde nationale.

https://www.defense.gouv.fr/reserve/presentation-generale/reserve-operationnelle/la-reserve-operationnelle

Ils sont une centaine et sont employés quotidiennement dans tout les départements. Ils ont choisi de mettre sous l'égide de la Gendarmerie leur temps libre au profit de votre sécurité ... ce sont les réservistes opérationnels de la gendarmerie.
Anciens gendarmes d'active, militaires issus d’autres armées ou jeunes civils de moins de 30 ans, tous différents mais animés d'une même volonté de servir, les réservistes interviennent en renfort des camarades d'active en de nombreuses occasions et notamment dans le cadre des renforts estivaux.
Pour intégrer la réserve, ils ont suivi une préparation militaire de gendarmerie (PMG/PMSG) d'une durée de quinze jours au cours de laquelle est enseigné ne savoir nécessaire pour être un bon collaborateur, entre autres, le maniement des armes. Les réservistes secondent les gendarmes sur le terrain. Il est impossible de les distinguer des professionnels, ils portent le même équipement et utilisent les même armes.

Préparation militaire gendarmerie (PMG) et préparation militaire supérieure gendarmerie (PMSG). Le but des préparations militaires (PMG et PMSG) est de pourvoir au recrutement de la réserve. En gendarmerie, les volontaires sont admis dans la réserve, pour une durée de 5 ans renouvelables, à l’issue d’une préparation militaire.
Un candidat breveté PMG est apte à être recruté comme militaire du rang de réserve pour tenir un poste d’exécutant sous la responsabilité d’un gendarme d’active. Il peut ensuite, en suivant une formation continue, accéder aux grades supérieurs. Il peut également être candidat SOG par concours voie interne dit "second concours", ouvert sans condition de diplômes.
Tout comme la PMG, la PMSG a pour but de pourvoir au recrutement de la réserve.
La préparation militaire supérieure gendarmerie est accessible aux volontaires, titulaires du baccalauréat. Elle est destinée à pourvoir à l’encadrement de la réserve. Le candidat PMSG est apte, au terme d’un cycle complémentaire d’instruction, à remplir un emploi de cadre dans la réserve (gradé, officier).

Avec un « vivier » d'environ 25 000 réservistes, servant en moyenne 20 jours par an, la réserve opérationnelle de la gendarmerie constitue aujourd'hui une force d'appoint indispensable à l'efficacité opérationnelle des unités, notamment en période estivale ou lors de grands évènements sportif, comme le Tour de France, ou culturels.
A l'avenir, elle est appelée à jouer un rôle de plus en plus important, notamment pour faire face aux « pics d'activité » de la gendarmerie et à l'augmentation de la population dans les zones périurbaines. Elle constitue également un renfort particulièrement utile en cas de crise majeure.

Élément essentiel du lien Armées-Nation, la réserve de la gendarmerie constitue également un relais indispensable entre la gendarmerie et la population. Elle promeut le sens civique, notamment chez les jeunes, et favorise l'ancrage des militaires de la gendarmerie au sein de la société.

La réserve citoyenne, deuxième composante de la réserve de la gendarmerie nationale, s'est fortement développée depuis 2008. Au 30 juin 2013, elle comptait 1 188 membres.
Les réservistes citoyens, bénévoles agréés par l'autorité militaire en raison de leurs compétences, de leur expérience ou de leur intérêt pour les questions de défense et de sécurité nationales, participent au rayonnement de la gendarmerie nationale.

Plutôt mal connue de nos concitoyens qui, à l'œil nu, sur un bord des routes ou  d'autoroute ne pourront différencier un gendarme d'active d'un réserviste, la réserve opérationnelle de la gendarmerie est constituée essentiellement d'anciens de la gendarmerie, de militaires des autres armées, et de jeunes volontaires ayant suivi une formation de base, la PMG (Préparation militaire gendarmerie) ou la PMSG (Préparation militaire supérieure de gendarmerie).

Ces jeunes volontaires qui en ont les capacités et le souhait peuvent ensuite poursuivre un cursus de formation (le DAR) leur permettant d'accéder à des grades dans la réserve. La réserve opérationnelle renforce les unités d'active au quotidien et lors d'évènements impliquant de grands rassemblements saisonniers, type manifestations sportives et culturelles principalement.

Le DAR (Diplôme d’Aptitude Réserve ) sanctionne la réussite à un niveau de formation professionnelle et permet, aux militaires du rang de la réserve opérationnelle gendarmerie, de concourir à l'avancement.
L'objectif du DAR est de renforcer les connaissances acquises en préparation militaire gendarmerie (PMG) et d'acquérir de nouvelles compétences pour l'exécution des missions de surveillance générale au profit des unités opérationnelles.

A la lecture des fiches pratiques (en PJ) sur la retraite édités par la SGA du ministère de la défense, il est indiqué que les services militaires, y compris ceux rémunérés par une pension ou qui ont déjà été rémunérés par une solde de réforme ou effectués dans la réserve opérationnelle entrent dans les éléments constitutifs du droit à pension.
Je vous invite à prendre attache avec votre gestionnaire RH pour qu'il vous renseigne exactement sur l'inscription de ces jours pour le décompte des droits à pension.

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Pour la quatrième année, un poste à cheval est mis en place pour la saison estivale à la base nautique d'Arc-sur-Tille grâce à l'implication financière de la communauté de communes de la Plaine des Tilles.

Le poste est armé par deux gradés de la garde républicaine, un GAV et quatre réservistes du GGD 21. Les chevaux gambaderont pendant un mois sur les chemins aux alentours d'Arc-sur-Tille et de Couternon, ce qui les changera des pavés parisiens ; Gendarmes cavalier et leurs chevaux de la Garde républicaine vont patrouiller durant tout l’été… sur la plage de la base de loisirs à quelques kilomètres à de Dijon.
Gendarmes côte-d’oriens de profession, ils ont dû suivre une formation de remise à niveau pendant une semaine au Centre d'instruction équestre (*) de la GRP à Saint Germain en Laye. « A la base, le cheval est une passion. Je suis entrée dans la gendarmerie pour pouvoir intégrer la Garde Républicaine mais ma demande est en cours. Avec cette mission, je me rapproche un peu plus de mon rêve. », confie le brigadier Solène Maille.

En vue du mauvais temps, la nouvelle unité n’a relevé aucune infraction, mais leur enthousiasme n’est pas entamé. Les sept gendarmes se disent bien accueillis par les passants lorsqu’ils sont à dos de cheval, en tout cas mieux qu’à l’accoutumée.
Du haut de leurs montures, ils assurent la surveillance et la tranquillité publique à la base nautique dont les pics de fréquentation s'élèvent à 6000 personnes / jour ; « Le prestige de l’uniforme rend les gendarmes plus crédibles que les vigiles. L’offre était raisonnable, elle entrait dans notre budget : les élus ont voté les deux mains levées ».

L'expérience des trois années précédentes prouve que la présence des cavaliers amène un surcroît de sécurité. Incivilités moins nombreuses, infractions en baisse chaque année, mais aussi contact et dialogue faciles avec la population grâce aux chevaux, sont les atouts majeurs de ce poste saisonnier.

Leur mission : assurer la sécurité publique sur ce site touristique. Le public est déjà conquis... « On oublie le gendarme à la vue du cheval », explique Henri Pires-Vernet, adjudant au régiment cavalerie de la garde nationale. Ce cavalier est d’origine dijonnais et participe à l’opération depuis la première opération, il y a quatre ans. « On a un rôle dissuasif avant tout, et le cheval permet d’entrer en contact avec la population facilement », explique-t-il.

Au-delà de l’aspect relationnel, les patrouilles à cheval sont particulièrement bien adaptées à l’environnement autour du lac : le cavalier à une position en hauteur qui lui permet de voir loin mais aussi d’être visible, ce qui a un effet dissuasif. Par ailleurs, l’animal accède à certains lieux beaucoup plus facilement qu’un véhicule de gendarmerie traditionnel. 

Pour l’instant, pas de gros problèmes à signaler, seulement quelques vols sur les serviettes. Mais selon le major Dominique Portrat, commandant de la brigade de gendarmerie d’Arc-sur-Tille, avant l’arrivée des cavaliers, les incidents étaient beaucoup plus nombreux et surtout plus violents. 

Une présence qui se révèle donc indispensable sur un site qui, l’été, accueille chaque jour huit mille visiteurs. Ces derniers semblent d’ailleurs ravis, à l’image de Priscilla et Leni, deux jeunes femmes séduites par l’opération : « Je trouve ces animaux magnifiques, et j’approuve tout à fait le côté écolo et sympathique que cela dégage, on n’a pas l’impression d’être “fliqué”. »

En Bourgogne, le plan d’eau d’Arc-sur-Tille est le seul lieu surveillé par la garde républicaine de la gendarmerie nationale.

Le travail des cavaliers a été présenté à la presse bourguignonnes le18 juillet en présence de Madame PINAULT, directrice de cabinet du préfet de la Côte-d'Or, du colonel FAVIER, commandant la région de gendarmerie de Bourgogne et commandant le groupement de gendarmerie départementale de la Côte-d'Or, de Monsieur MORELIERE, maire d'Arc-sur-Tille et de Monsieur CHIFFOLOT, président de la communauté de communes et maire de Couternon.

(*) Le centre d'instruction du régiment de cavalerie de Saint-Germain-en-Laye forme également l'ensemble des gendarmes amenés à effectuer des missions de sécurité publique à cheval, ainsi que des policiers municipaux. Des militaires étrangers (Qatar, Maroc, Algérie...) y sont également accueillis au titre de la coopération internationale.
[PORTRAIT] Aline, réserviste de la garde républicaine  :)
Dans le cadre du dispositif estival de protection des populations, Aline, réserviste, renforce le poste équestre du Puy du Fou.

Crédit photo : COM / RGBOURG - Source https://fr-fr.facebook.com/notes/gendarmerie-de-la-c%C3%B4te-dor/le-poste-%C3%A0-cheval-darc-sur-tille-op%C3%A9rationnel-depuis-le-17-juillet/683045478441313
ET http://www.bienpublic.com/region-dijonnaise/2013/07/23/arc-sur-tille

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Après une première session réussie qui avait vu 19 candidats, sur 20 inscrits, décrocher leur Préparation militaire gendarmerie maritime (PMGM), la gendarmerie nationale a renouvelé l'expérience « Cette formation est vraiment complète, explique le gendarme qui s'occupe de l'apprentissage des codes du monde militaire. Il y a des cours théoriques, de la pratique sportive et aussi de la discipline militaire. On travaille aussi la pratique avec le passage du permis côtier et fluvial.» Chaque année ce sont une vingtaine jeunes âgés de 17 à 28 ans qui sont sélectionnés en fonction de leur projet et de leur cursus pour participer à la formation. À son issue, ils pourront devenir réservistes pour la gendarmerie maritime, en signant un contrat d'engagement.

« Un vrai plus pour eux »  ^-^
Une belle opportunité pour tous ces jeunes qui ne se destinent pas forcément à travailler dans ce secteur.
« L'avantage de cette formation, c'est que ça leur permet au moins de signer un contrat dans la réserve pour travailler dans la gendarmerie maritime, explique le capitaine. Ceux qui rateraient le concours de sous-officier pourront donc toujours se rabattre momentanément sur cette activité, c'est un vrai plus pour eux.»

Réveil aux aurores  :o
Mais pour y arriver, ils doivent déjà venir à bout de cette formation réellement intensive. Réveil tous les matins à 6 h 30, exercices physiques, mise en condition, instructions théoriques, préparations militaires. Un programme riche et complet dans lequel rien n'est oublié afin de faire d'eux des collaborateurs des gendarmes d'active.

Au cours de la quinzaine, les volontaires ont aussi pu passer différents brevets et diplômes d'aptitude qui devrait leur servir dans le futur, tel que le PSC1 (secourisme), le BPT (utilisation du bâton télescopique), le CAT1 (certificat d'aptitude au tir d'intervention) ou encore le PEG1 (brevet de pilote d'embarcation gendarmerie de premier niveau équivalent des permis bateau  côtier et les eaux intérieures ).

Infos complémentaires sur la Gendarmerie maritime :
La surveillance de près de sept mille kilomètres de côtes en métropole et outre-mer, le respect par les usagers de la mer des textes et conventions, la défense des approches maritimes, le maintien de l'ordre... nécessitent de la part des équipages des embarcations de la gendarmerie maritime une solide formation de gendarme et de marin.
http://gendarmerie.maritime.pagesperso-orange.fr/formation%20des%20gendarmes%20maritimes.htm

La diversité des missions et des moyens employés nécessitent de la part des personnels une double culture. A la fois gendarme et marin, le gendarme maritime doit avoir une formation solide dans les deux domaines.

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Le réserviste qui vient d’être affecté dans son unité devra suivre durant les trois années qui suivent la signature de son contrat ESR des instructions régulières pour valider ses aptitudes intellectuelles et physiques et suivre un programme de formation pour pérenniser son contrat et évoluer en grade.
La formation au diplôme d'aptitude à la réserve  (DAR) conditionne la possibilité de suivre la formation d'agent de police judiciaire adjoint (APJA), qui donne des prérogatives supplémentaires et permet d'accéder au premier grade de sous-officier (Gendarme), ouvrant ainsi « la porte » à une carrière de gradé dans la réserve.

Grâce à une formation continue et à ses opérations en unité ( brigade territoriale, PSIG ), un réserviste, initialement seconde classe, peut monter en grade. Il doit néanmoins, dans les cinq années suivant la PMG, passer le DAR (diplôme d'aptitude à la réserve) puis l'APJA (formation de droit, Agent de Police Judiciaire Adjoint) pour avoir accès aux grades des Sous-Officiers.
Cette instruction, sanctionnée sous forme de contrôles continus permet de déterminent l'aptitude des gendarmes adjoints de réserve à exercer un emploi dans la gendarmerie et permet l'accession à l'avancement jusqu'au grade de brigadier-chef, voire MDL (sous-officier).

Les matières qui sont enseignées lors de la préparation à la formation du DAR sont, entre autres :
Déontologie (devoirs du gendarme)
Relations humaines (relation avec la population et respect des libertés)
Topographie (orientation et topographie, deux matières connexes enseignées)
Connaissance du milieu militaire
Intervention professionnelle (interpeller un individu récalcitrant ou dangereux -menottage, "extraction", immobilisation- se protéger soi-même et protéger ses coéquipiers,
 progresser dans un milieu inconnu et potentiellement hostile)
Police de la circulation routière (savoir intercepter et contrôler un véhicule en sécurité)
Ordre serré (attitudes militaires)
Transmissions (réseau RUBIS de la Gendarmerie)
Police judiciaire (APJA)
Renseignement (savoir être curieux pour recueillir des infos)
Maîtrise des armes de dotation - instruction au tir instinctif et de précision
Maîtrise sans arme de l'adversaire - Droit et usage du bâton de défense.

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La réserve de la gendarmerie évolue. Celles de la gendarmerie mobile, de la garde républicaine et de la gendarmerie départementale fusionnent pour devenir la réserve territoriale qui sera opérationnelle le 1er juin 2015.
Ce sont les sites des associations de réservistes qui l'annoncent après avoir reçu un courrier du délégué aux réserves, le général Coroir.
Cette nouvelle réserve sera administrée par la gendarmerie départementale. Pour autant, les réservistes pourront conserver leur galons jaunes pour ceux qui viennent de la mobile.
Selon le site Resgend ce sont ainsi 367 compagnies de la réserve territoriale (dont 19 outre mer) qui seront mises sur pied avec un effectif théorique de 75 personnels.

La réserve opérationnelle compte aujourd'hui environ 25000 ESR ( engagement spécial à servir dans la réserve) et est appelé à augmenter à 30000 réservistes, son taux d’emploi quotidien moyen de 1070 réservistes pour une trentaine de jours par an.
Les réservistes de la gendarmerie mobile ne pouvaient pas être employés pour le maintien de l'ordre leur maintien en gendarmerie mobile ne se justifiait plus.

RÉSERVISTES (Formations) :
Après la Préparation aux Missions de Gendarmerie (PMG), après le stage du Diplôme d'Aptitude à la Réserve (DAR), celui d'Agent de Police Judiciaire Adjoint (APJA) termine le cursus de formation des gendarmes auxiliaire de la réserve.
Au terme de 6 mois de cours par correspondance (en e-learning en langage actuel) les réservistes se sont présentés à l'examen final.
Sur une durée de 6 jours, ils ont pu mettre en pratique, la théorie qu'ils avaient acquise le soir après les journées de travail et pourront efficacement seconder les officiers et sous-officiers d'active.
Reçus à l'examen, ils prêteront serment au TGI de Région.

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Pourquoi les réservistes sont-ils si indispensables ?

L'été, avec l'affluence des vacanciers, on renforce les cotes et l'hiver les stations de ski, en termes d'effectifs mais à l'intérieur des terres, les maisons sont vides et donc, plus propices aux cambriolages. Grâce à la réserve et alors qu'un tiers des professionnels sont en permission, la Gendarmerie bénéficie de personnels supplémentaires pour les missions de surveillance générale. C'est pour cela qu'on les affecte notamment à l'opération tranquillité vacances (OPV).

Comment sont-ils intégrés aux effectifs ?

La plupart du temps, il y a deux cas de figure : les jeunes sans expérience ou les militaires à la retraite. Pour les novices qui souhaitent s'engager, cela leur ouvre la possibilité de passer le concours de sous-officier en interne.
Ainsi on parvient à un mélange entre des anciens actifs qui connaissent très bien les impératifs du métier et qui, d'une certaine façon, forment, encadrent des jeunes dont la plupart sont étudiants.
D'ailleurs, pour avoir été recruteur par le passé, j'avais pris pour habitude de leur dire : «Plutôt que de travailler dans une grande chaîne de restauration rapide, avec des horaires de travail fixes, venez à la réserve ! C'est vous qui choisissez quand vous travaillez !»

Quelles sont les qualités indispensables ?

La disponibilité, c'est un point crucial ainsi qu'une grande faculté d'adaptation au milieu militaire… En plus de trente ans de gendarmerie et je peux vous assurer que je n'ai jamais eu deux journées de travail identiques.

Les attentats ont changé la donne pour la réserve aussi ?

Disons que la demande de recrutement a été beaucoup plus importante. La réserve a apporté beaucoup et la Gendarmerie a pu positionner beaucoup de monde sur le terrain très vite.... il faut bleuir le paysage ! C'est en étant présent dehors et sur le terrain que l'on empêchera les cambriolages ou le terrorisme.

Est-ce que les gens sont plus reconnaissants ?

Je pense, oui. Quand on voit des gendarmes et des militaires se faire applaudir à leur passage sur les Champs Elysées le 14-Juillet, on se dit qu'il y a une certaine reconnaissance de la population vis-à-vis des forces de sécurité ; surtout ici, avec des événements comme l'attentat au super U de Trèbes qui ont marqué la gendarmerie, les gens ont pris conscience que l'on faisait un métier dangereux et que l'on était là pour eux et inversement, c'est certain. On connaît les risques du métier et nous sommes formés pour cela, actifs ou  réservistes.
Major Éric Culot
https://www.ladepeche.fr/article/2018/08/09/2848970-major-eric-culot-reserve-est-choisissez-horaires.html#xtor=EPR-1

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Professeurs, biologiste ou pharmacien, soudeurs, cuisinier ou encore pilotes Airbus dans leur vie active, ils ont choisi de consacrer leur temps libre aux autres.
Non pas au sein d'une association mais d'une institution : la gendarmerie.
Les réservistes sont issus de tous horizons professionnels, ils apportent au quotidien leur concours et compétences aux missions de la gendarmerie.

Le lancement officiel de la journée nationale du réserviste a eu lieu, au lycée Françoise de Tournefeuille car, tout au long du mois, plus de 2000 lycéens de Toulouse, Muret, Fonsorbes et Tournefeuille, participent à des rencontres avec ces hommes et ces femmes aux fonctions souvent mal connues. «Les jeunes, c'est l'investissement de demain, a résumé le général Pidoux, à la tête de la Région de gendarmerie. Un réserviste, c'est quelqu'un qui choisit de s'engager, qui donne de son temps et de son énergie pour être utile à la collectivité. Sans les réservistes, je ne suis pas capable de faire fonctionner la gendarmerie en Midi-Pyrénées.»

«Tout le monde y gagne» !
Parmi eux, le lieutenant-colonel Yves Lecomte, directeur d'un bureau d'études dans l'aéronautique au civil, est engagé depuis 10 ans. «C'est pour moi un moyen de servir son pays. Quand on veut s'engager, on cherche comment et après, ça va tout seul. J'avais des atomes crochus avec cette institution.»

Il est désormais conseiller en intelligence économique et stratégique auprès du commandant de Région. Protection des sites, systèmes d'information, e-réputation… le lieutenant-colonel conseille et assiste le général.

Maître de conférences en informatique à l'université Paul-Sabatier, Philippe Truillet a d'abord servi dans la gendarmerie «entre un DEA et un doctorat». «Quelques années plus tard, j'y suis revenu. Cela fait 16 ans maintenant.»

Il a choisi de mettre ses compétences au service de la gendarmerie. «Beaucoup de choses sont mises en place, notamment des projets entre étudiants et gendarmerie, relate celui qui est aujourd'hui lieutenant. Par exemple, il y a un logiciel qui permet la traque de pédophiles sur internet.»

Pour lui, «tout le monde a à y gagner. Les réservistes donnent mais reçoivent aussi beaucoup.»

Claire Lagadic http://www.ladepeche.fr

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Lors de la gestion d’une catastrophe de grande envergure, l’identification des victimes est une phase cruciale pour rendre avec certitudes aux familles les corps qui leurs appartiennent et ce pour leur permettre de faire leur travail de deuil.
Du fait du nombre important de corps et de leur état, il s’agit d’une opération délicate, pluridisciplinaire qui ne peut être effectuée avec des chances de succès que si elle a été organisée et réalisée avec soin et méthode.
Pour répondre à une situation toujours difficile, la Gendarmerie nationale dispose de l’Unité Gendarmerie d’Identification des Victimes de Catastrophes (UGIVC).
Celle-ci est mise sur pied par l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN) qui, en plus du concours qu’il peut apporter aux enquêteurs et aux magistrats au travers des examens scientifiques, des expertises et des interventions sur les scènes de crimes complexes, est en mesure, dans le cadre d’une catastrophe de grande ampleur, de projeter rapidement sur site un détachement dit de circonstance pour participer aux opérations d’identification des victimes.

À Seyne les Alpes (04) sur le crash de l'airbus A320, des réservistes de l'UGIVC ( Unité gendarmerie d'identification des victimes de catastrophes - légiste, dentiste, pilote ) apportent leur expertise. La mission d’identification consiste à mettre à la disposition du mandant (magistrat, enquêteur, ministère des affaires étrangères, etc...) les éléments nécessaires à l’établissement formel de l’identité des personnes décédées dans une catastrophe de quelque nature qu’elle soit
- accident d’avion,
- accident ferroviaire,
- carambolage autoroutier,
- incendie dans un tunnel routier,
- attentat à l’explosif,
- catastrophe naturelle, …

Plus d'infos sur http://www.cairn.info/zen.php?ID_ARTICLE=ESLM_136_0119
L’objectif de cet article est de présenter le processus d’identification médico-légal des victimes d’une catastrophe et de montrer les moyens disponibles en France pour mener cette tache. Le soutien psychologique au profit des familles des victimes et également celui exercé au profit des intervenants sont évoqués.

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[PORTFOLIO] Réservistes mais engagés sans réserve !
A lire sur GendInfo
http://fr.calameo.com/read/002719292fce242b8263d?authid=JTMupXdxp4pb
Ils sont environ 25 000. 1400 sont employés en moyenne quotidiennement dans toute la France. Ils ont choisi de mettre leur temps libre au profit de la gendarmerie... au profit de votre sécurité : ce sont les réservistes opérationnels de la gendarmerie.

Issus de milieux différents mais animés d'une même volonté de servir, les réservistes viennent en renfort de nos camarades d'active dans le cadre de grand plan d'action comme Vigipirate, d'événements de grande ampleur ou dans les Zones de sécurité prioritaires (ZSP).

Vous êtes intéressé par une PMG ou une PMSG de la gendarmerie ?

Ce portfolio numérique  ICI va vous aider à vous préparer à votre futur stage.
Vous y trouverez la lettre d'accueil du général de corps d'armée Alain Giorgis, commandant les écoles de la Gendarmerie Nationale, ainsi que des liens vous permettant de vous présenter la gendarmerie et ainsi de mieux la connaître.

Afin de bien vous imprégner de la gendarmerie, n'hésitez pas à voir et revoir le « clip de présentation de la gendarmerie », le « livret Histoire et Traditions » qui vous permet de mieux comprendre la place de la gendarmerie dans l'histoire de notre pays, les fiches « Préparation militaire gendarmerie (PMG) », « Préparation militaire supérieure gendarmerie (PMSG) » et «Réserviste de la gendarmerie », le « Mémogend » qui vous livre toutes les dernières données chiffrés de la gendarmerie, ainsi qu'une carte « Organisation de la Gendarmerie ».
Au delà de ces éléments généraux d'information, pour réussir au mieux votre stage, un effort d'apprentissage et d'investissement personnel vous est proposé.

Découvrez aussi en images leurs principales missions sur facebook ICI

Par Gendarmerie nationale · Mis à jour le 17 mai 2015

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[VU DANS LA PRESSE] « Forensic archeology » ou l'archéologie appliquée aux scènes des crime  :o
Du 19 au 21 juin 2015, s'est tenue la 6e édition des journées nationales de l'archéologie. Les équipes de telerama.fr se sont intéressées plus particulièrement pour cette occasion à Patrice Georges, un archéologue qui travaille ponctuellement aux côtés des gendarmes, en qualité de réserviste.
Effectivement, en matière criminelle, sans cadavre pas de preuve. Alors, les gendarmes fouillent… avec des méthodes de gendarmes ... ;D

Fils d'un inspecteur de police judiciaire, amateur de romans noirs, Patrice Georges est d'abord un scientifique qui connaît l'efficacité des protocoles méthodologiques. D'abord, on détermine une zone à fouiller. Puis on décape tout à la pelleteuse. Et au premier indice c'est à quatre pattes, la truelle à la main qu'il faut continuer. Des squelettes, il s'en coltine ainsi depuis près de vingt ans. Des centaines, peut-être des milliers. De très anciens, d'autres moins, qu'il essaie de faire parler.
L'archéologue qui démêle le vrai de la fosse pour la gendarmerie  :)
En commençant toujours par la question : comment se sont-ils retrouvés là ?
S'agit-il d'une tombe proprement creusée, d'un charnier, d'un corps oublié, enseveli par accident ?  ::)
Sa mission ? Exhumer les cadavres et analyser les lieux où ils sont enterrés. Lors de la recherche d'un corps, les gendarmes utilisent un géoradar ainsi qu'un chien spécialisé dans la recherche des cadavres.
Spécialiste des pratiques funéraires à l'Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives), l'archéo-anthropologue Patrice Georges assiste les gendarmes dans leurs recherches, grâce à sa connaissance des protocoles méthodologiques. Une expertise rare en France, à la fois essentielle pour conseiller les gendarmes et pour résoudre les enquêtes criminelles les plus complexes.
Spécialiste des pratiques funéraires à l'Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives, coorganisateur des Journées nationales de l'archéologie) et auxiliaire occasionnel de la gendarmerie, l'archéo-anthropologue Patrice Georges fait la grimace :
Si le géoradar ne trouve rien, ça ne veut pas dire qu'il n'y a rien. Quant aux chiens, ils ne sont pas infaillibles, surtout si le corps est enterré depuis un moment.
Le seul outil vraiment imparable, c'est la pelleteuse ! Oui, il parle bien de ces gros engins jaunes du BTP, avec une lame bien droite pour raboter systématiquement le sol, centimètre par centimètre :
 S'il y a quelque chose, on le trouvera !  ;)

Pour info, le géoradar est un outil aux mains de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) du Pôle Judiciaire de la gendarmerie qui peut être utilisé selon les besoins de l'enquête.

Source http://www.telerama.fr/scenes/l-archeologue-qui-demele-le-vrai-de-la-fosse-pour-la-gendarmerie,127832.php

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« La réserve de la gendarmerie, dans ses composantes opérationnelle et citoyenne, est en pleine mutation ». Par ces propos, le général de division Alain Coroir, commandant la délégation de la réserve gendarmerie met en avant les changements apportés par la mise en place de la réserve territoriale. Sa plus grande intégration à la manœuvre de production de sécurité contribue à l'efficacité de notre action. De la même manière, la réserve citoyenne est devenue à la fois un outil d'ancrage territorial, une ressource d'expertises et un vecteur de rayonnement.
Recrutement, formation, gestion, missions, etc., Gend'Info N° 377 dresse ce mois-ci le portrait de la réserve opérationnelle et citoyenne d'aujourd'hui.
Composée de 25 000 hommes et femmes, la réserve opérationnelle de la gendarmerie renforce les unités d’active et les structures de commandement. Les réservistes contribuent à la sûreté publique (garantir la protection des personnes et des biens, renseigner, alerter et porter secours) et à la bonne exécution des lois.
Les réservistes sont aussi des spécialistes, présentant souvent des profils très pointus, notamment dans les domaines de l'informatique, la chimie, la pharmacie, l'anthropologie ou l'archéologique. Nous avons même un pilote d'avion Airbus. D'autres encore sont des linguistes expérimentés dans certaines langues rares.

La gendarmerie nationale et la SNCF ont signé une convention visant à renforcer la surveillance du réseau ferré dans trois régions pilotes. C’est le cas en Rhône Alpes où des patrouilles composées de gendarmes d’active et de réservistes opérationnels sont engagées depuis octobre dernier dans cette mission de contrôle des Trains express régionaux (TER) et de surveillance des gares. Pour assurer cette mission de sécurité publique, les réservistes volontaires ont bénéficié d’une formation dispensée à l’université de la sûreté de la SNCF.

Des profils différents !!
Si la réserve est une suite logique pour certains, d’autres ont des parcours plus atypiques. "Je cherchais une activité de terrain en plus de mon travail de bureau. J’ai pensé à devenir pompier volontaire. À vrai dire, je n’avais jamais entendu parler de la réserve en gendarmerie... ", explique le brigadier-chef (R) Jérémy. C’est à la suite de la diffusion d’un reportage à la télévision que le déclic se produit. "La variété des missions présentées m’a séduit." Il se rend alors à la brigade de sa commune et entreprend les démarches nécessaires. Cela fait maintenant 5 ans qu’il a intégré la réserve opérationnelle et il effectue sa quatrième mission : J’aime le fait de pouvoir rester assez longtemps au même endroit. C’est un atout pour connaître ses camarades et le secteur. Et cela permet d’être véritablement impliqué dans la vie de la brigade. En outre, il reconnaît que son engagement peut être un atout sur son C.V. : Lors de mes entretiens d’embauche, les employeurs me posent toujours des questions quant à la réserve. Pour eux, c’est un gage d’investissement et d’honnêteté.

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[VU DANS LA PRESSE] Des gendarmes qui sortent de leur réserve

Ils sont 6 hommes ou femmes, âgés de 21 à 34 ans, sont étudiants, actifs ou sans emploi mais ont un point commun : ils sont réservistes de la gendarmerie.
Leurs motivations sont aussi nombreuses que louables : porter l'uniforme par vocation, pour préparer le concours de gendarme, pour garder un lien avec l'institution après quelques années de service, etc...
 
Tout simplement pour être au service de la population.  8)

Les gendarmes sortent de leur réserve, Six réservistes de la gendarmerie nationale, basés à Graulhet, Navès, Albine, Lacaune, Castres et Mazamet, expliquent leur implication au service de leurs concitoyens.
 
Trois questions posées au Lieutenant-colonel Sylvain Rénier commandant du groupement de gendarmerie du Tarn.

Combien y-a-t-il de réservistes dans le Tarn ?
Lt-colonel Renier.- Nous comptons 175 réservistes, pour beaucoup des anciens de la gendarmerie mais également des jeunes qui souhaitent découvrir la gendarmerie, le sens du service public. Nous avons aussi 10 réservistes, civils, en 2014 qui ont d’ailleurs réussi le concours de la gendarmerie. Cela peut créer des vocations. L’âge moyen de nos réservistes est de 37 ans, avec 20% de personnel féminin. 32 jeunes vont d’ores et déjà rentrés à l’été 2015.

Quelle est leur mission ?
Durant environ 30 jours par an sur le Tarn, les réservistes interviennent sur des missions de sécurité publique, de sécurité générale (renfort aux brigades territoriales), sur la sécurité routière, ou encore sur des patrouilles. Ils réalisent le même service que les gendarmes d’active dans les brigades territoriales, même si les réservistes ne peuvent pas faire notamment du maintien de l’ordre. Pour le département, le budget qui nous est alloués pour eux est de 120.000 euros.

Les réservistes sont-ils une aide pour un département ?
Oui ils sont une aide importante pour le Tarn qui compte 455 gendarmes. C’est une véritable plus-value d’un point de vue opérationnel. De plus, depuis quelques semaines nous expérimentons un nouveau dispositif. Nous avons mis en place des forces de frappe de 9 réservistes sur un secteur pour apporter un soutien fort et montrer la présence des gendarmes. Tout cela afin de créer un climat d’insécurité pour les délinquants.
(Propos recueillis par Béatrice Grau)



La suite ICI

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Gendarmerie : profession "réserviste"  :)
Méconnus du grand public, les réservistes assurent pourtant un rôle crucial dans la gendarmerie. Il s'agit le plus souvent de jeunes actifs ou d'étudiants qui souhaitent travailler pour ce corps d'armée.  ???
Ils mènent une vie professionnelle normale dans le civil, mais sont parfois rappelés en cas de besoins saisonniers ou d’urgence (accidents, catastrophe...), voire d’événements importants comme le tour de France, le G8 et G20, le D Day, le 14 juillet, etc....
Les réservistes de la gendarmerie constituent une force d’appoint, mais non  négligeable dans les effectifs. Ni "vrais gendarmes", ni "sous gendarmes", ils n’ont pas de tenue distinctive et effectuent la quasi-totalité des missions de leurs collègues d’actives. Sous l'uniforme il sont des Gendarmes à part entière gérés et protégés par les mêmes lois et règlements. Les réservistes sont par ailleurs exclus des missions de maintien de l'ordre.

Un engagement pour les jeunes ... http://www.gendarme-reserviste.fr/
On peut devenir réserviste de 17 à 58 ans. Il faut tout d’abord avoir effectué sa Journée Défense et Citoyenneté (JDC). Puis vient la phase de la Préparation aux Missions de Gendarmerie (PMG), réservée aux moins de 30 ans. Les sessions de PMG durent 15 jours continus ou sont réparties sur 10 week-ends.
On y évalue l’aptitude des candidats, autant physique que mentale, mais c’est aussi un temps de la formation initiale, durant laquelle les candidats suivent plusieurs ateliers d'apprentissage : Administration militaire, fonctionnement et organisation de la Gendarmerie, tir et usage des armes, utilisation du BTP (bâton de protection), secourisme, déontologie et éthique, sécurité routière, topographie, transmission, self-défense en IP (Intervention Professionnelle).

... et des possibilités d'évolution
Autre solution, pour les plus de 30 ans, avec la préparation supérieure militaire à la gendarmerie (PSMG). Cette formation permet d’évoluer dans le corps de la gendarmerie après plusieurs années d’expérience, en étant gradé ou officier de réserve. Il est nécessaire d'avoir un bac+3 … ou bien d'avoir obtenu des résultats remarquables lors d'une PMG.

Servir :
L’engagement des réservistes se fait par contrat sur une durée de un à cinq ans renouvelable. Le contrat prévoit une rémunération à la journée, la solde est identique à celle des gendarmes d'active, elle débute pour un 2ème classe aux environs de 45 euros, mais évolue en fonction du grade et des diplômes. Selon sa disponibilité et les besoins, un réserviste peut travailler, à la journée, à la quatorzaine durant une trentaine de jours par an en moyenne pouvant être portés à 90 jours en OPEX.
Avec la fin du service national obligatoire, les réservistes sont une source importante de recrutement (Tout réserviste, bachelier ou non bachelier, peut présenter le concours de sous-officiers de gendarmerie par la voie interne (SOG2).
L’essentiel des forces de réserve vient donc globalement des étudiants et des jeunes actifs désireux de s'engager au service des ses contemporains. Au total, 3000 jeunes, âgés de 17 à 30 ans, sont formés chaque année à la réserve.

Trois catégories de réservistes :
« Il y a trois catégories de réservistes », explique le capitaine. Les anciens gendarmes, les militaires issus d’autres corps de l’armée et les civils de moins de 30 ans.
Dans le Finistère, 322 gendarmes sont des réservistes. À côté de cette occupation, ils ont une autre activité : étudiant, intérimaire, policier municipal, retraité de la gendarmerie ou des autres armées…

Exemple de Stéphanie, 43 ans, qui est dans la réserve depuis huit ans. Elle avait fait son service militaire au début des années 90, ce qui la rendait éligible pour occuper un poste de réserviste. « Depuis toute petite, je voulais faire l’armée, pour la sécurité de la population. J’aime tout ce qui est militaire, la droiture, le respect », détaille-t-elle.
Ancienne femme au foyer devenue intérimaire, sa présence sur les bords de la route ne jure pas. Elle fait le même boulot que ses collègues, avec fermeté et autorité. Et si elle retrouve un emploi stable par ailleurs, elle aimerait continuer à fréquenter la gendarmerie. « Ici, on se sent vraiment utiles. J'y resterai le plus longtemps possible ».
Les civils représentent la moitié des réservistes. Pour pouvoir intégrer les effectifs de la réserve, ils ont suivi une PMG (Préparation aux Missions de Gendarmerie).
Il s’agit d’une formation de quinze jours où sont enseignés les rudiments de base aux candidats gendarmes afin d'être opérationnel sur le terrain en collaboration auprès des actifs.
Prolongement de l’active pour certains, attirance pour le monde militaire ou découverte d’un milieu différent, la réserve implique de savoir partager son temps entre vie militaire et vie professionnelle pour 62% de réservistes, entre vie militaire et vie de retraité pour 24% d’entre eux, entre vie militaire et vie étudiante pour 9% d’autres.
Ces trois types de recrutement marquent les profils socio-démographiques des réservistes. Ainsi, le poids actuel dans la réserve des anciens militaires du contingent (44%) et des anciens militaires d’active (43%) a une incidence sur l’âge de la population réserviste. Celle-ci est relativement âgée (la moyenne d’âge des réservistes est de 41,4 ans) et est surtout essentiellement masculine (92%).
Possédant un niveau scolaire assez élevé, (60% des réservistes sont au moins bacheliers et 37% détiennent un diplôme de l’enseignement supérieur) 62% des réservistes travaillent et sont essentiellement cadres supérieurs (22%), cadres moyens (33%) et employés (25%). A l’instar de la société civile, 90% des réservistes actifs occupés sont salariés mais ils sont un peu plus nombreux que leurs concitoyens à travailler dans le secteur public (36% contre 22%).
Les réservistes salariés du privé représentent quant à eux 61% des réservistes ayant un emploi.

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[VU DANS LA PRESSE] Ils réservent leurs vacances pour la réserve !

Les vacances sont souvent synonymes de farniente à la mer, à la campagne ou à la montagne voire encore à l'étranger, mais pour certains la période estivale peut être beaucoup plus aventureuse et civique !
C'est le cas de 330 volontaires âgés de 17 à 31 ans, qui ont choisi la préparation militaire gendarmerie (PMG) pour débuter le mois de juillet.
Ils ont pris la direction du Centre National d'Entrainement des Forces Gendarmerie (CNEFG) de Saint-Astier en Dordogne pour 12 jours de formation bien remplis.

Au programme : formation militaire, sport, tir, nettoyage de l'armement, intervention professionnelle... l'objectif étant d'avoir une première approche de l’institution avant d'y servir en tant que réservistes, voire de susciter pour certains une future vocation.
Alors pour eux pas question de rester sur la réserve !

Des journées de 18 heures  :P
Une fois sélectionnés pour la PMG 2015, les jeunes ne chôment pas. Les journées, bien remplies, commencent dès 5 heures du matin avec le réveil.

Les modules de formation occupent la majeure partie des journées des stagiaires. "De 8 heures à 12 heures puis de 14 heures à 18 heures, les jeunes sont en formation. Il existe deux modules prioritaires, le tir et l'intervention professionnelle (IP)", détaille le chef d'escadron Cdt le stage.
C'est ainsi que les futurs réservistes apprennent à contrôler et appréhender un individu, à pied et en véhicule, mais font aussi des exercices de tir à balles réelles.
Entièrement basé sur le volontariat et non rémunéré, ce stage fait appel à la motivation des jeunes ou des moins jeunes. Si plusieurs font ça pour découvrir l'univers de la gendarmerie ou pour l'honneur de la servir ponctuellement, certains stagiaires pensent déjà à une reconversion militaire voire à une carrière. À l'image de Louis, 19 ans, étudiant en commerce pense fortement à faire carrière dans la gendarmerie ou l'armée après ses études.
Une autre participante, Charlotte, profite de ce stage pour découvrir le milieu de la gendarmerie avant de s'y engager. À l'issue des 12 jours, un peu moins de 300 stagiaires devraient devenir gendarmes réservistes pour un contrat d'une durée d'un an. "Ils seront appelés à intervenir sur le terrain très rapidement", chaque réserviste est obligatoirement accompagné d'un gendarme actif dont ils seront un précieux collaborateur.

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Ex réserviste et maintenant Commandant de Brigade
Ode Corrocher nouvelle patronne de la brigade territoriale.  ;)

Arrivée à la faveur de l’été, la Lieutenante Ode Corrocher dirige désormais la brigade territoriale de gendarmerie des Andelys qui est pour la première fois de son histoire dirigée par une femme.
Elle succède dans la fonction au lieutenant Bernard, parti rejoindre sa Picardie natale à la faveur de l’été et elle n’affiche aucune appréhension à l’idée d’être la première gradée féminine à prendre la tête de cette unité, jusqu’alors toujours dirigée par des hommes.

Sapeur-pompier volontaire  :)
Il est vrai que cette jeune officier de 27 ans, mariée et originaire de Midi-Pyrennée, a déjà eu l’occasion d’intégrer une structure qui, même si elle tend aussi à se féminiser, n’en est pas moins encore constituée majoritairement de personnel masculin.   ;)
Ode Corrocher a en effet été sapeur-pompier volontaire de 16 à 20 ans, jusqu’à ce que les études ne lui laissent plus assez de temps pour exercer la fonction. De cette période, elle avoue d’ailleurs ne garder « que des bons souvenirs », et aussi y avoir assouvi son attachement à servir les autres. « J’ai toujours aimé rendre service, aller vers les gens, leur porter secours ou assistance, c’est aussi ce qui m’a conduit, en marge de mes études de droit sur Toulouse, à rejoindre la gendarmerie en qualité de réserviste… »

Dès sa deuxième année de faculté, elle suit une formation de quatre semaines dans le cadre d’une préparation militaire supérieure, qui lui permet de devenir officier de réserve, et d’être ainsi en contact direct avec la fonction de gendarme. « On intervient avec les sous-officiers sur des manifestations de premier ordre et c’est vrai que ces années passées en qualité d’officier de réserve m’ont donné l’occasion de toucher du bout des doigts le quotidien des gendarmes » assure celle qui, de toute évidence, nourrissait déjà un sérieux penchant pour la gendarmerie. Ce qui ne l’empêchera pas de poursuivre ses études avec succès, obtenant un master 1 en droit privé, puis un master 2 en politique et sécurité.
Suivra une classe préparatoire au concours de nombreux métiers liés à la sécurité et à la magistrature. Et parmi eux, le difficile concours d’entrée à l’École des officiers de la Gendarmerie Nationale basée à Melun, qu’elle passe avec succès en 2013, intégrant dans la foulée cette structure qui, deux ans plus tard, est censée lui permettre d’accéder directement à un poste de commandant.
C’est chose faite avec cette nomination à la tête de la brigade, que la jeune lieutenante n’a pas choisie tout à fait par hasard. « Pour mon premier poste j’ai trouvé qu’une brigade autonome était préférable à une communauté de brigades. J’ai tout le personnel sur place, et je pense qu’au niveau organisation c’est plus facile… » Et pourquoi Les Andelys ? « J’ai eu l’occasion de venir en Basse-Normandie et c’est la seule région que je connais un peu, alors j’ai choisi une ville qui s’en rapprochait plus. Personnellement je ne suis pas attachée à une région, pas même au sud, et de toute façon les officiers de gendarmerie sont censés bouger tous les trois ou quatre ans… »

Aujourd’hui à la tête des vingt-trois gendarmes, la lieutenante n’entend pas déroger à ce qui l’a conduit à embrasser la carrière. « J’ai choisi ce métier pour être au service du public, et j’ai vraiment envie de montrer aux gens que si on est là pour lutter contre la délinquance et faire respecter la loi, c’est d’abord et avant tout dans l’intérêt général, dans leur intérêt. Nous sommes au service de nos concitoyens. Je n’ai pas d’appréhension, seulement de la motivation et des convictions. Et ne vais m’attacher à les partager avec mes gendarmes, avec les élus, avec l’ensemble de la population » termine l’officier, une étincelle d’enthousiasme dans les yeux…  8)
Source et suite de l’article: limpartial-andelys.fr – Par jpgoss