Actus extraites du site
http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/cegn/Actus/Les-couleurs-de-l-Ecole-de-gendarmerie-de-Montlucon-au-sommet-du-Mont-Blanc - Sources : Sirpa Gendarmerie
Les couleurs de l'École de gendarmerie de Montluçon au sommet du Mont-Blanc.
Passionnés de ski et d'alpinisme, les élèves-gendarmes FLANDIN et GIRAULT ont réussi l'ascension du Mont-Blanc le 18 août 2012.
Originaire de Bourg Saint-Maurice, l'élève-gendarme Mathias FLANDIN a servi, avant son admission en école, en qualité de gendarme-adjoint volontaire pendant cinq ans dont trois en PGHM. De culture montagnarde et passionné d'alpinisme, il est guide de haute montagne pendant un an avant d'intégrer l'école de gendarmerie de Montluçon par voie de concours interne.
L'élève-gendarme Ludovic GIRAULT, âgé de 27 ans, est originaire de Grenoble. Avant son incorporation en école de gendarmerie, il a exercé les fonctions de gendarme adjoint volontaire au sein du PGHM de Le Versoud pendant quatre ans. C'est dans ce cadre qu'il a découvert le métier de gendarme secouriste en montagne et a acquis le niveau technique pour accéder à cette spécialité. Pendant cette période, Ludovic GIRAULT a obtenu le Brevet d'État d'Escalade.
Ces deux passionnés, qui ont fait le choix de la gendarmerie nationale dans le but d'intégrer un Peloton de gendarmerie de haute-montagne, se sont lancés le 17 août 2012 à l'assaut du Mont Blanc par l'itinéraire des Trois Monts.
Début février, dans les Pyrénées le PGHM de Pierrefitte-Nestalas organisait le Certificat élémentaire montagne hiver (ou CEM), première étape de formation montagne pour les gendarmes venus de brigades GD ou d'escadrons GM, le seul stage montagne organisé au niveau départemental.
Pour les candidats, qui ont choisi cette formation sur volontariat, le but est non seulement de découvrir la montagne, le ski alpin, le ski de randonnée et le ski hors piste, mais aussi d'acquérir un niveau de base et une autonomie en montagne qui leur permettront éventuellement d'évoluer vers des brigades de montagne, ou bien de faire partie du GMG (Groupe montagne gendarmerie), appelé en renfort sur certaines grosses interventions.
Au programme de ce stage en mode hivernal : ski alpin, ski de randonnée, ski hors piste, orientation, préparation d'une sortie, sécurité neige et avalanche, recherche DVA, nivologie, législation sur les domaines skiables, secourisme en milieu hivernal (gelure, hypothermie, prise en charge des blessés…). Selon Emmanuel Paddeu, responsable de cette formation au PGHM de Pierrefitte, «l'intérêt essentiel est de transmettre ses connaissances et de faire aimer la montagne, afin de susciter une pratique autonome et en sécurité».
Au terme des deux semaines de formation, les candidats ont donc été évalués en ski alpin, en ski de rando (parcours physique) et sur leur capacité à skier hors piste en toute sécurité et en toute autonomie. Ce sont les stations de Barèges et Luz-Ardiden qui ont accueilli les gendarmes pour les épreuves de ski alpin et de recherche DVA. Ils ont ensuite été évalués sur un examen oral et un questionnaire écrit testant l'ensemble de leurs connaissances sur le programme de formation. Les sept candidats, qui ont tous été reçus à ce module hiver, pourront ensuite compléter cette formation par un module été (déjà obtenu pour certains ou à passer prochainement). Les plus motivés pourront poursuivre leur parcours en milieu montagne afin d'intégrer plus tard un PGHM.
Les missions d'un gendarme spécialiste montagne
Seule force de police compétente territorialement en montagne, la gendarmerie y assume toutes les missions de sécurité publique. Les gendarmes de montagne surveillent le milieu, constatent les infractions et mènent les enquêtes en montagne. Ils ont également un rôle primordial dans la prévention des accidents, et le secours des personnes égarées, en difficulté ou en danger, recherches de personnes disparues, été comme hiver.
Les gendarmes de montagne sont des sous-officiers à la fois passionnés par ce milieu et spécialistes de haut niveau. Il est possible de faire toute sa carrière en unité de montagne pour peu que l'on satisfasse toujours aux exigences d'aptitude médicale et physique.
Les gendarmes spéléologues :
Pour participer aux opérations de secours, effectuer des investigations à caractère administratif ou judiciaire ou des reconnaissances en milieu souterrain, la gendarmerie dispose d'une quarantaine de gendarmes spéléologues.
Ils sont recrutés au sein du PGHM de Grenoble et de celui d'Oloron sainte-Marie, et constituent 2 Groupes de Spéléologues de la Gendarmerie Nationale : le GSGN de l'Isère, et le GSGN des Pyrénées Atlantiques.