Auteur Sujet: Gendarme Réserviste Opérationnel, Limite d'âge et activités de réservistes.  (Lu 113865 fois)

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Hors ligne patricemerignac

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bonjour a tous

j ai 44 ans j ai fais acte de candidature , pour devenir réserviste gendarme sur le site minot@ur .
En retour j ai eu a leurs faire parvenir , des renseignements personnels depuis j attend .

Hors ligne beuch

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Bonjour à tous,
j'ai 42 ans et j'ai déjà passé un entretien avec un Capitaine de GENDARMERIE afin d'intégrer la réserve.
je viens de recevoir ma convocation aux tests écrits, quelqu'un peu t’il me renseigner sur le contenu et la difficulté de ces QCM ?????
Merci d'avance.

Hors ligne Jeano 11

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Bonjour, voici 3 sites pour vous aider
http://qcmtest.com/dyris/APJA/
http://www.devenir-gendarme.fr/
http://www.france-enseignement.net/librairie/livre-gendarme-adjoint-volontaire.html

Qui peut être réserviste ?  :P
Les conditions à remplir pour suivre la formation initiale RO1
Afin de pouvoir exercer l’activité de gendarme réserviste au sein de la Réserve Opérationnelle, il faut remplir plusieurs conditions.
Prenons le cas le plus général, celui d’une personne civile, non issue de l’armée et n’ayant pas de passé militaire.
Salarié, étudiant, personne en recherche d’emploi, bref, un citoyen désirant rentrer dans la Réserve Opérationnelle (RO1) de la Gendarmerie.

Les conditions sont :
- Être une femme ou un homme de nationalité française,
- Avoir suivi avec succès une Préparation Militaire Gendarmerie (PMG) ou une Préparation Militaire Supérieure Gendarmerie (PMSG).
La PMG et la PMSG sont les formations de bases qui conduisent à la signature du contrat permettant d’exercer en tant que réserviste.
Les réservistes opérationnels (RO1 et RO2) ont la qualité de militaire quand ils exercent une activité pour laquelle ils sont convoqués en vertu de leur contrat ESR ou au titre de la disponibilité.

Afin de pouvoir suivre la PMG, il faudra :
- Être au moment de la formation âgé entre 17 et 40 ans, voire plus si vous possédez des aptitudes professionnelles intéressant la Gendarmerie,
- avoir participé à la Journée d’Appel et de Préparation à la Défense (maintenant appelée Journée Défense Citoyenneté, JDC),
- Être apte physiquement à l’issue de la Visite Médicale passée auprés d'un médecin militaire ou conventionné,
- Jouir de ses droits civiques, et être de bonne moralité ( une enquête de moralité sera effectuée)

Pour pouvoir suivre la PMSG :
En plus de satisfaire aux conditions précédentes, il faut également être titulaire d’un BAC +2.  Le grade en sortie de PMSG sera un grade d’Officier, l’activité réalisée sera donc différente de celle en sortie de PMG.
Si toutes ces conditions sont réunies, alors vous êtes aptes pour retirer un dossier de candidature, et postuler pour suivre la formation initiale !
Vous ne pourrez par contre suivre la formation qu’à condition de l’obtention de l’aptitude à l’issue de la visite médicale.

Pourquoi une visite médicale ?
Les réservistes de la gendarmerie signent un contrat Engagement à Servir dans la Réserve (ESR) qui fait de vous des militaires qui doivent être aptes à servir en tous temps et dans tous lieux, peut importe la météo ou la saison. Il est donc nécessaire que l’Administration s’assure de la bonne condition physique des candidats afin qu’ils puissent par la suite être capables d’assurer leurs renforts en toute sécurité pour eux et leurs coéquipiers.
Quels sont les points vérifiés et les documents à apporter ?
Lors de la première visite, avant même la formation initiale, votre dossier médical militaire va être constitué. Il faudra donc apporter votre carnet de santé (un conseil : pensez à l’apporter avec vous durant toutes les visites).

Définition du SIGYCOP ; profil médical d’un candidat. C’est ce profil qui permettra de déterminer si vous estes aptes ou inaptes à servir dans les armées françaises et donc dans la réserve en gendarmerie.
Voici la définition de l’acronyme SIGYCOP :
    S : ceinture scapulaire et membres supérieurs ;
    I : ceinture pelvienne et membres inférieurs ;
    G : état général ;
    Y : yeux et vision ;
    C : sens chromatique ;
    O : oreilles et audition ;
    P : psychisme.
Divers examens seront donc menés afin de pouvoir déterminer votre SIGYCOP.

Source Gendarme-reserviste.fr

Citer
Les futurs réservistes ne sont pas chargés d'effectuer des tests psychologiques spécifiques pour intégrer la réserve opérationnelle.
"Les formations constituent, en elles-mêmes, un test" physique et psychologique, indique la gendarmerie nationale à L'Express.

Hors ligne Jeano 11

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La réserve dite "opérationnelle" et celle dite "citoyenne", les statuts et les tâches des volontaires diffèrent. "
La réserve opérationnelle existe depuis des années, la réserve citoyenne est, elle, plus récente", rappelle Patrick de Gmeline, historien de l’armée française.
Quelle est la différence entre les deux réserves ?
Quels sont les critères de sélection ?
Comment éviter les incorporations à risques ?
France 24 fait le point.

• Qu’est-ce que la réserve opérationnelle ?
La réserve opérationnelle constitue un ensemble de volontaires et d’anciens militaires au service des armées et de la gendarmerie. L'armée compte à elle seule 28 000 réservistes volontaires et la gendarmerie 26 000, selon les données du Conseil supérieur de la Réserve militaire. S'y ajoute une réserve beaucoup plus importante de 98 000 anciens militaires d'active et 28 000 anciens gendarmes, retraités depuis moins de cinq ans et donc soumis à une obligation de disponibilité. Le vivier comprend au total 180 000 hommes et femmes parmi lesquels l’État peut puiser en cas de nécessité.
Issus de la société civile (salariés, professions libérales, étudiants, etc.) ou anciens militaires, les volontaires de la réserve opérationnelle signent, après formation, un contrat pour une durée d'un à cinq ans, assorti d'une solde. Ils sont mobilisables 30 jours maximum par an, un seuil qui peut être porté à 60 jours "pour répondre aux besoins des armées", voire 150 jours "en cas de nécessité liée à l'emploi des forces" ou même 210 jours "pour les emplois présentant un intérêt de portée nationale ou internationale".
Pour l’heure, ils servent en moyenne 25 jours par an.
Pendant leurs périodes de réserve, ils remplissent les mêmes missions que les militaires d'active, avec le même statut, ils sont des militaires.
"Dès qu’ils sont appelés pour accomplir une mission de petite ou de longue durée, les volontaires de la réserve opérationnelle sont immédiatement en uniforme comme n’importe quel soldat français", explique l’historien. Ils peuvent donc effectuer des manœuvres, participer à la surveillance du territoire ou renforcer les états-majors.
"D’autres sont utilisés selon leurs expertises dans des domaines spécifiques. Il peut s’agir d’informaticiens, de médecins, d’ingénieurs, de juristes ou de personnes maîtrisant des langues étrangères", indique Patrick de Gmeline, qui fut commandant de la réserve opérationnelle rattaché au 27e bataillon de Chasseurs Alpins.

Environ 300 d'entre eux sont envoyés chaque année sur les théâtres d'opérations extérieurs, notamment dans le service de santé des armées ou le renseignement.

• Qu’est-ce que la réserve citoyenne ?
L’appel lancé par Bernard Cazeneuve au lendemain de l’attaque de Nice concerne en premier chef la réserve citoyenne qui comprend majoritairement des volontaires n’ayant jamais servi dans les forces de l’ordre. "La réserve citoyenne peut être très utile mais elle n’a rien de militaire. Elle est constituée de personnes qui n’ont aucune formation, sauf les retraités de l’armée de plus de cinq ans, explique Patrick de Gmeline. Les tâches auxquelles on les assigne ne sont pas des tâches militaires, ils ne portent ni armes ni uniforme."
La police compte 2700 réservistes citoyens, la gendarmerie en dénombre 25 000 et a pour objectif d’atteindre les 40000 d’ici à 2018.
Au sein de la police, les volontaires "citoyens" peuvent effectuer jusqu’à 150 jours de réserve par an mais la moyenne effective tourne autour des 60 jours. "Ils n’ont pas le droit de porter une arme mais peuvent être équipés d'un gilet pare-balles lorsqu’ils sont envoyés sur la voie publique", assure-t-on à la police nationale. Les autres sont en tenue civile.
Dans la gendarmerie, les réservistes citoyens sont mobilisables 90 jours dans l’année, mais la moyenne oscille entre 30 et 40 jours.

• Qui peut être réserviste ?
Premières conditions : être de nationalité française et volontaire. "On ne va pas les chercher, ce sont eux qui se présentent", précise l’historien. Depuis les attentats du 13-Novembre à Paris et Saint-Denis, les forces de l’ordre ont connu un afflux de demandes. Aussi les conditions d’admission ont-elles été légèrement assouplies. Dans la gendarmerie, l’âge maximal a ainsi été reculé jusqu’à 40 ans, contre 30 ans il y a peu.

Pour devenir réserviste de la police nationale, il faut avoir entre 18 et 65 ans, "être en règle au regard des obligations du service national (journée de défense pour ceux nés après le 31 décembre 1979), ne pas avoir été condamné soit à la perte des droits civiques ou à l'interdiction d'exercer un emploi public, soit à une peine criminelle ou correctionnelle inscrite au bulletin numéro deux du casier judiciaire et enfin posséder l'aptitude physique requise".
Dans les deux corps, le candidat doit être en mesure de présenter des "aptitudes morales" afin d’éviter les incorporations à risques.

• Comment évalue-t-on l’aptitude morale d’un(e) candidat(e) ?
"Comment savoir d’une personne se présentant dans un centre si elle est apte sur le plan de la morale ? Ce n’est pas évident, confesse Patrick de Gmeline. D’abord, les recruteurs ont connaissance du passé judiciaire du postulant. Ensuite, ils jaugeront leur degré de motivation. L’un des aspects de la morale, c’est d’être patriote, de croire en son pays, en son drapeau, de se montrer prêt à défendre la France et les Français."
>> À voir dans le Débat de France 24 : "Attentat de Nice, de l'émotion à la récupération"
 
Dans la gendarmerie, les candidats, à l'exception des gendarmes retraités, doivent effectuer une préparation militaire de deux semaines (bientôt rallongée à quatre semaines). Ces préparations consistent à apprendre les rudiments de l'intervention professionnelle, les bases réglementaires et légales de la mission ainsi que les bases de secourisme et de déontologie. Mais elles permettent aussi de détecter les éléments douteux. "La vie collective est un moyen de vérifier la moralité des candidats, affirme-t-on à la gendarmerie. Nous sommes en permanence avec eux et effectuons des entretiens pendant la formation. II y a parfois des personnes qu’on identifie comme inaptes et qui ne terminent pas le stage."

• Existe-il des risques de dérapages ?
Malgré ces précautions, la réserve opérationnelle ne risque-t-elle pas d’accueillir dans ses rangs un volontaire un peu trop zélé ou une personne souhaitant accéder à des installations militaires ou policières pour y commettre un acte malveillant ?

À la police comme à la gendarmerie, on affirme avoir accès aux fameuses "fiches S" qui signalent des personnes susceptibles de porter "atteinte à la sûreté de l’État". Reste les individus qui, comme l’auteur de l’attentat de Nice, ne figurent pas dans le fichier mais peuvent passer à l’acte.

"Le risque zéro n’existe pas, estime Patrick de Gmeline. Mais les services spécialisés disposent d’un panel de renseignements officiels (identité, casier judiciaire, etc.) ainsi que des renseignements plus discrets venant des services spéciaux français et qui permettent de savoir si Claude Dupont ou Gérard Marchand est quelqu’un en qui on peut avoir confiance."

Pour limiter les risques, les volontaires, notamment ceux issus de la réserve citoyenne, sont affectés à des postes peu sensibles. "Ils sont davantage placés dans des endroits qui correspondent à leur formation et à leurs aptitudes, explique l’ancien chef de bataillon. Un cuisinier, par exemple, qui intègre la réserve opérationnelle ne sera pas sollicité pour manipuler un Famas [fusil d’assaut de l’armée française, NDLR] mais pour donner un coup de main dans une caserne ou une base où ils ont besoin de faire plus de repas que d’habitude. Les services spécialisés sont très attentifs à cela et font tout pour limiter au maximum les risques de débordements.
Même si ça représente pas mal de boulot."

Nyclow

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Bonjour,
je vois que certains de plus de 40 ans ont pu avoir accès aux tests.

Pour ma part fin en novembre 2016 , 40 ans on m'a dit "trop vieux".
La limite a changé ou vous êtes issus de l'armée ?

Hors ligne Jeano 11

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Bonjour,
la limite d'âge officielle est calée à 40 ans, ceux qui passent la barre sont des emplois particuliers et spécifiques qui intéressent les armées ou la gendarmerie dans des enquêtes comme celle du Cdt de Bord dans le crash de l'avion de la Germanwings à Seyne les alpes.