Auteur Sujet: GIGN et PI2G + RAID et BRI  (Lu 74697 fois)

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Hors ligne gendy

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GIGN et PI2G + RAID et BRI
« le: 08 septembre 2004, 21:16:10 »
La Gendarmerie distingue trois niveaux d'intervention : l'intervention professionnelle (également appelée « intervention élémentaire »), l'intervention intermédiaire et l'intervention spécialisée.
Trois très bons sites plus facebook présentent ces unités d'élites de la Police et de la Gendarmerie Nationale :

http://raid.admin.free.fr/
http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/gign
https://www.facebook.com/PI2G-Peloton-dIntervention-Interr%C3%A9gional-de-la-Gendarmerie-Nationale-164463660246272/?rc=p
plus celui du ministère :
http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_la_une/toute_l_actualite/securite-interieure/lancement-force-intervention

Les PI2G constituent une force intermédiaire entre le peloton d'intervention de la gendarmerie mobile et le GIGN, ce qui permet de soulager cette dernière unité dans des situations de crise ne nécessitant pas son engagement.
Ils s'inscrivent ainsi dans une gradation de moyens permettant de mettre en œuvre des personnels entraînés pour des situations de gravité croissante :
- peloton de surveillance et d'intervention (« PSIG ») de la gendarmerie départementale ;
- peloton d'intervention (« PI ») de la gendarmerie mobile ou de la Garde républicaine ;
- peloton spécialisé de protection de la Gendarmerie (« PSPG ») pour la protection des sites nucléaires ;
- peloton d'intervention interrégional de Gendarmerie (« PI2G ») en France métropolitaine ;
- groupes de pelotons d'intervention en outre-mer (« GPI ») dans les DOM ;
- le GIGN.
Des « antennes régionales du GIGN » comme les appelle Denis Favier, le patron des gendarmes. Il s'agit de petites unités d'une trentaine de militaires capables de geler une situation à hauts risques en attendant que le « vrai » GIGN arrive depuis ses bases parisiennes. 8)

Lancement de la force d'intervention de la police nationale.

Après avoir rappelé "la qualité de notre dispositif" de police et souligné la nécessité "d'unir nos forces pour mieux contrer les menaces", le ministre a insisté sur le besoin de renforcer les moyens d'anticipation et de réponses face aux crises majeures et, notamment, aux risques terroristes.

Désormais forte de 500 policiers répartis sur l'ensemble du territoire national, la Force d'intervention de la police nationale (FIPN) rassemble les trois unités spécialisées d'intervention :

- Le RAID (Recherche, Assistance, Intervention, Dissuasion), qui constitue l'échelon central de la FIPN et en héberge l'Etat-major. Il assure désormais "le commandement et la coordination opérationnels de l'action des unités spécialisées d'intervention".

- Les GIPN (Groupes d'Intervention de la Police Nationale), qui interviennent sur des opérations potentiellement dangereuses et à hauts risques telles que les prises d'otages ou les mutineries de détenus.

- La brigade anti-commando de la Préfecture de police, aux missions similaires à celles du RAID et des GIPN, comme le grand banditisme, mais elle agit sur une zone territoriale d'intervention plus limitée.

Précisant que la FIPN permettra l'organisation de cycles d'entraînement communs et la mutualisation des savoir-faire et des moyens, Brice HORTEFEUX a également indiqué que "l'ensemble des unités composant la FIPN pourra être engagé, en fonction de l'événement, en dehors de leur ressort territorial habituel".


http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=E6F57B0BBEA69D7AC74B8BAD677BCC7F.tpdjo16v_3?cidTexte=JORFTEXT000023560658&dateTexte=20110222

Hors ligne lp38

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #1 le: 28 septembre 2005, 12:45:46 »
Messieurs, cette question va vous paraitre naïve, mais après avoir vu hier soir le reportage sur "les hommes en noir du Raid", qui à mon goût étaient très bien fait et fort intéressant, Qu'elle est la différence entre ces unités, le RAID et le GIGN ??

frogman

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #2 le: 28 septembre 2005, 12:48:55 »
RAID  =  police  ---->  Recherche Assistance Intervention Dissuasion composé de plusieurs sous-sections effectuant chacune un travail spécifique.


GIGN = gendarmerie --> Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale organisé en plusieurs "Forces".

louzou03

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #3 le: 28 septembre 2005, 13:28:30 »
bonjour,
Je vais compléter la question de lp38.

Quelles sont leurs taches respectives ?
Moi aussi, j'ai vu ce reportage hier soir, et j'ai été très impressionnée comment fonctionner le RAID.

Ah oui, le RAID est une abréviation ? A quoi celà correspond ?
Merci d'avance.
Bises à vous.
Louzou

Hors ligne Axel

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #4 le: 28 septembre 2005, 14:06:21 »
RAID = police
GIGN = gendarmerie

Quelle est la différence entre la police et la gendarmerie ???

Hors ligne jigeay

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #5 le: 28 septembre 2005, 14:25:31 »

RAID  = police
GIGN = gendarmerie

Quelle est la différence entre la police et la gendarmerie ??

Les gendarmes ont un statut militaire et exercent leurs compétences en zone rurale dite "ZGN" alors que les policiers ont un statut civil et leurs compétences se font en zone urbaine "ZPN"  bien que depuis le 1er janvier 2010 ils soient tous les deux sous le giron du Ministère de l'Intérieur.

Hors ligne Axel

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #6 le: 28 septembre 2005, 20:34:33 »
Une fois j'ai vu un reportage sur le GIGN, c'est des malades les exercices qui doivent faire pour entrer dans le groupe. Y pousse à bout que se soit physiquement et psychiquement. En tous cas chapeau à tous ces gars.

Hors ligne NoooZ

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #7 le: 18 octobre 2005, 17:36:00 »
Bonjour, moi je me posais une question à peu près dans le même sens.
Raid/gign c bon, j'avais saisie la distinction, mais alors, je suis tombé sur le même problème, quand j'ai appris qu'il y avait aussi un corps appelé GIPN. Donc police nationale, mais quid du RAID ?

Alors google m'a aidé, ce qui nous donne :
- Organisation des GIPN et du RAID :
RAID - Centralisé et au-dessus du GIPN
Le RAID est une force d’intervention analogue dépendant directement de la Direction Générale de la Police Nationale et dont la compétence géographique englobe les 21 départements les plus rapprochés de Paris.
Le Raid est directement rattaché à la Direction générale de la police nationale (DGPN) et a compétence sur les 21 départements les plus proches de Paris. Il peut cependant être envoyé sur tout le territoire.

Les GIPN sont des unités de la Direction centrale de la Sécurité Publique, compétentes dans 75 départements et implantées au sein des services territoriaux de 9 grandes villes de province et d'Outre Mer (Lille, Strasbourg, Lyon, Nice Marseille, Bordeaux, Rennes, La réunion et la Nouvelle Calédonie).
Dix groupements d'intervention pour situation à hauts risques. Leur mission est d’intervenir en zone urbaines lors de prises d’otages, arrestation et maîtrise de forcenés, mutineries, escortes et plus généralement à chaque fois qu’une situation à haut risque l’exige.

Pour résumer, le GIGN est l'équivalent du Raid chez les gendarmes.
Pour les puristes, la distinction porte particulièrement sur le théâtre d’intervention ; la gendarmerie exerce en zone rurale, la police en zone urbaine.

Voila pour ceux qui auraient pu se poser la question.
Il faut reconnaitre que c'est légitime de se la poser, en terme de lisibilité et de compréhension c'est pas facile vue la promiscuité des termes et/ou de l'apparente similitude des fonctions, quand on veut distinguer gign/gipn/raid.
Depuis juillet 2009, les GIPN font partie de la force d’intervention de la police nationale (FIPN), avec le RAID et la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) de la préfecture de police de Paris.
Notez que les missions de ces organismes se recoupent. Leur formation a eu lieu avec l’objectif de s’adapter à l’évolution du terrorisme, de la société et du monde dans sa globalité. La différence se trouve donc dans l’histoire de leur formation, dans leurs origines. Mais aussi dans leurs expertises complémentaires. Ce qui les amène à collaborer.

PS: la seule chose sûre, c'est que tu dois faire à peu près la même tête si tu les vois débarquer à 6h00 du mat dans ton appart.

Citer
RAID, GIGN, BRI : qui fait quoi ?
Le point sur le fonctionnement et les missions de ces unités d’élite, appelées à intervenir lors des attentats terroristes.
Le point sur les différentes unités d’intervention en France.

1. Le RAID, une force de statut civil d’intervention policière
Créé en 1985, le RAID a pour mission de lutter contre le grand banditisme, la criminalité organisée et le terrorisme. Il est directement rattaché à la Direction générale de la police nationale. C’est cette unité qui avait mis fin à la prise d’otage de l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes, le 9 janvier, et qui avait assuré la « neutralisation » de Mohamed Merah en 2012, ou encore l’arrestation des membres d’Action directe en 1987.

Selon les zones de compétence de la police et de la gendarmerie, le RAID intervient plus volontiers dans les zones urbaines, comme c’était le cas à Saint-Denis mercredi 18 novembre.

Depuis le mois d’avril 2015, le RAID a intégré comme des antennes locales les sept GIPN (Groupes d’intervention de la police nationale) situés en métropole. Le GIPN ne concerne désormais plus que l’outre-mer.

2. Le GIGN, une unité à statut militaire
Le GIGN (groupe d’intervention de la gendarmerie nationale) est l’équivalent militaire du RAID, mais c’est lui qui est le plus ancien. Créé en 1972 après la prise d’otage d’athlètes israéliens lors des Jeux olympiques de Munich, le GIGN a plutôt pour vocation d’intervenir dans les zones rurales, mais l’unité a travaillé main dans la main avec le RAID lors des attentats de janvier 2015.

Le GIGN a acquis une réputation d’unité d’élite lors de son intervention dans la prise d’otage de l’avion Air France 8969 sur l’aéroport de Marignane en 1994. De manière générale, les gendarmes du groupe interviennent prioritairement sur les missions suivantes :
    détournement d’avion (Piratair) ;
    détournement de bateau (Piratmer) ;
    attaque nucléaire (Piratome) ;
    attaque chimique ou biologique (Piratox) ;
    prise d’otage de ressortissants français à l’étranger (Piratext).

Enfin, depuis une réorganisation de ses services en 2007, le GIGN peut parfois faire un travail plus classique de police jusqu’à des interpellations dans des dossiers d’envergure des gendarmes.

3. La BRI, l'antigang ou une unité d’enquête et d’intervention
La brigade de recherche et d’intervention (BRI) a un fonctionnement différent du RAID ou du GIGN : c’est une unité de police judiciaire, fédérée avec le RAID au sein de la FIPN, la force d’intervention de la police nationale.
Dans les années 60 on constate une augmentation des vols à main armée en région parisienne. La préfecture de police crée, le 22 septembre 1964, la section de recherche et d’intervention. Sa mission, novatrice pour l’époque, enquêter en amont sur les braqueurs présumés afin de les interpeller au moment des faits, au lieu de procéder à des enquêtes après-coup. Le service prend le nom de Brigade de recherche et d’intervention (BRI) en 1967. La BRI, plus connue sous le nom d’"antigang", est l’une des brigades centrales de la direction de la police judiciaire parisienne.
Donc créée en 1964 à Paris, elle est installée au 36 quai des Orfèvres dans le 1er arrondissement et dépend directement de la direction régionale de la police judiciaire de la préfecture de police de Paris. A partir de 1977, d’autres BRI ont été créées dans les grandes villes de France : on en compte quinze aujourd’hui qui dépendent de l’Office central de lutte contre le crime organisé (OCLCO).

Cette brigade est mise à disposition des directions régionales ou interrégionales de police judiciaire. Elle est la seule à cumuler des fonctions judiciaires (filatures, collecte de preuves) et à mener des interventions spéciales dans ce cadre, alors que le RAID et GIGN n’ont qu’une mission d’intervention.

Elle est par exemple intervenue aux côtés du RAID lors de la prise d’otages de l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes. C’est également la BRI qui a neutralisé les terroristes lors de l’assaut du Bataclan.

Source : http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/11/18/raid-gign-bri-qui-fait-quoi_4812824_4355770.html

Hors ligne fabien

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #8 le: 19 octobre 2005, 03:04:07 »
bonjour vous avez dit :
police = RAID
gendarmerie = GIGN

mais il y a aussi le GIPN quelle difference avec le RAID ?

Hors ligne zecop89

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #9 le: 16 septembre 2006, 15:11:38 »

Voilà pour ton information :

RAID ( Recherche-Assistance-Intervention-Dissuasion ) :

C'est l'unité d'élite de la Police Nationale, créée en 1985. Il participe sur l'ensemble du territoire à la lutte contre le terrorisme et le grand banditisme.
Le RAID est directement rattaché à la Direction Générale de la Police Nationale ( DGPN ), il intervient essentiellement à l'occasion d'évènements graves nécessitant l'utilisation de moyens spécifiques et de techniques pour neutraliser des individus dangereux.


GIPN ( Groupe d'Intervention de la Police Nationale ) :

Créés en 1972, les GIPN sont des unités de la Direction Centrale de la Sécurité Publique ( DCSP ) capables de faire face à des situations de crises graves.
Implantés au sein des services territoriaux de 9 grandes villes de province et d'outre-mer, ils interveiennent en relais des autres services de la Police Nationale chaque fois que la situation l'exige.

ZECOP89.

Hors ligne Rémy

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #10 le: 30 septembre 2006, 21:38:24 »
Les GIPN ont des capacités opérationnelles moindre que celle du RAID, notamment en ce qui concerne les prises d'otages. C'est pourquoi il n'est pas rare de voir le RAID apporter une assistance technique aux différents GIPN. A noter que "ponts" entre les deux unités sont en train d'être mise en place. La majorité des missions des GIPN sont des arrestations.
Les GIPN comptent en moyenne 30 membres, le RAID plus de 140.

En ce qui concerne la différence entre le GIGN et le RAID, leurs zones d'intervention est logiquement définie : RAID en zone police, GIGN en zone gendarmerie et toutes zones militaires. Pour les interpellations,celà dépend du services qui mêne les investigations.
De plus, le GIGN est prioritaire sur certains plans gouvernementaux (Piratair, Piratmer entre autre) ainsi que sur les interventions dans les établissements pénitenciaires (prises d'otages généralement, les mutineries peu importante pouvant être confiées aux GIPN) et il me semble, mais là je n'en suis pas sur, que le RAID est prioritaire sur Piratome.
Il y a aussi une différence quant à l'organisation interne, pour ça voir les sites précèdemment cités.

Autre différence, il y a des femmes au RAID, mais pas encore au GIGN.

Hors ligne liloune75

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #11 le: 21 février 2007, 13:10:36 »
bonjour,

peut être quelqu'un aura t-il la réponse... les examens pour incorporer le raid sont-ils ouvert aux femmes ?
je sais qu'il n'y en a pas encore mais si les examens leurs sont ouverts peut etre qu'un jour une de nous y arrivera...?

merci

http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_la_une/toute_l_actualite/metiers-concours/devenir-homme-en-noir--1-3

Hors ligne gendy

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #12 le: 21 février 2007, 23:12:09 »
Pour l'instant le RAID offre aux Femmes l'intégration du service Négociation ou comme tireur "Sniper". http://le.raid.free.fr/femmes.htm

En 2007 une réforme a regroupé le GIGN et d’autres unités d’interventions. Ce qu’on appelle la FI (Force d’intervention), composée d'une centaine de militaires regroupés au sein de quatre sections, intervient dans des situations à haut risque telles que :
– le contre-terrorisme aérien;
– le contre-terrorisme maritime;
– l'intervention sur bâtiment, notamment dans le cadre de prise d'otages de grande ampleur;
– l'intervention sur train;
– dans des milieux particuliers comme les centrales nucléaires, les milieux carcéraux, mais aussi le désert, la forêt, la montagne.

Comme le Raid, la FI a aussi pour mission d’intervenir dans le cadre d’arrestations et d’opérations de police judiciaire : «Filatures à fin d'interpellation, arrestations de véhicules en mouvement, arrestations en milieu ouvert ou dans des domiciles durcis, opérations de flagrant délit, extorsions de fonds, enlèvements».

Hors ligne liloune75

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #13 le: 21 février 2007, 23:14:25 »
désolé de t'embêter à nouveau mai peux tu mexpliquer concrétement ce qu'est notre différence par rapport aux hommes...

Hors ligne gendy

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #14 le: 21 février 2007, 23:38:53 »
Écoute Liloune75,

Je peux t'assurer que moi même je n'en connais pas vraiment la raison pour le RAID, dans ce corps en effet, l'important réside dans le mental des individus et la précision de leurs gestes.
De mon point de vue, vous mériteriez que votre situation soit ré-étudiée de façon à ce que vous ayez la même situation que les hommes dans ce
La cellule négociation du RAID, cellule nationale pour la police, compte quant à elle un psychologue clinicien et quatre policiers, dont deux femmes, issus de divers horizons (BAC, police judiciaire ou encore sécurité publique).
Une fois les tests de sélection passés avec succès, les candidats suivent une formation à la négociation et un diplôme universitaire de criminologie appliquée à l'expertise mentale.

Le RAID – à savoir : Recherche-Assistance-Intervention-Dissuasion – est un groupe de la Police nationale créé en 1985. Ça a démarré de façon presque artisanale pour devenir, au fil des années, une structure hyper  professionnalisée que le monde entier nous envie. Mais le RAID, c’est d’abord des hommes, une équipe, une famille. Qui ont payé au prix fort, et continuent de le faire, leur qualité de policiers d’élite.
En 2003, le RAID s’est ouvert aux femmes. Ce qui fit tousser quelques éléments (« ceux qui ne devraient pas être là, qui sont arrivés de justesse, pour la carte de visite »). Et ce qui inspira le respect aux vrais hommes.
Et j’aime que Robert Paturel écrive ce que j’écrivis naguère à propos de situations de guerre vécues au Nicaragua et en Croatie notamment.
Il dit : « L’héroïsme n’est pas une affaire de muscles. Encore moins une affaire de sexe. L’histoire est clairsemée de femmes héroïques ; elles ont maintes fois démontré leur supériorité dans de nombreux conflits. Il y a plus d’héroïsme, pour une femme, à affronter tous les jours, seule, un lot d’imbéciles machos que pour certains hommes à monter (rarement) à l’assaut avec un fusil, accompagnés d’une multitude de copains. »
Le GIGN (groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale) et le RAID (recherche, assistance, intervention, dissuasion, de la Police nationale) sont sollicités pour régler des situations de crise majeure ; dans quasiment huit cas sur dix, les situations se règlent pacifiquement, grâce au travail réalisé par leurs négociateurs.

Systématiquement, les négociateurs interviennent en amont pour tenter de résoudre pacifiquement la crise. Mus par le même objectif ; la libération des otages et la reddition du ou des auteurs, gendarmes et policiers ont néanmoins deux organisations différentes dans leur appréhension de la négociation. Dans ces moments critiques, les négociateurs s'emploient ce pendant à maintenir un lien, même ténu.