Auteur Sujet: GIGN et PI2G + RAID et BRI  (Lu 74692 fois)

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Hors ligne gendy

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GIGN et PI2G + RAID et BRI
« le: 08 septembre 2004, 21:16:10 »
La Gendarmerie distingue trois niveaux d'intervention : l'intervention professionnelle (également appelée « intervention élémentaire »), l'intervention intermédiaire et l'intervention spécialisée.
Trois très bons sites plus facebook présentent ces unités d'élites de la Police et de la Gendarmerie Nationale :

http://raid.admin.free.fr/
http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/gign
https://www.facebook.com/PI2G-Peloton-dIntervention-Interr%C3%A9gional-de-la-Gendarmerie-Nationale-164463660246272/?rc=p
plus celui du ministère :
http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_la_une/toute_l_actualite/securite-interieure/lancement-force-intervention

Les PI2G constituent une force intermédiaire entre le peloton d'intervention de la gendarmerie mobile et le GIGN, ce qui permet de soulager cette dernière unité dans des situations de crise ne nécessitant pas son engagement.
Ils s'inscrivent ainsi dans une gradation de moyens permettant de mettre en œuvre des personnels entraînés pour des situations de gravité croissante :
- peloton de surveillance et d'intervention (« PSIG ») de la gendarmerie départementale ;
- peloton d'intervention (« PI ») de la gendarmerie mobile ou de la Garde républicaine ;
- peloton spécialisé de protection de la Gendarmerie (« PSPG ») pour la protection des sites nucléaires ;
- peloton d'intervention interrégional de Gendarmerie (« PI2G ») en France métropolitaine ;
- groupes de pelotons d'intervention en outre-mer (« GPI ») dans les DOM ;
- le GIGN.
Des « antennes régionales du GIGN » comme les appelle Denis Favier, le patron des gendarmes. Il s'agit de petites unités d'une trentaine de militaires capables de geler une situation à hauts risques en attendant que le « vrai » GIGN arrive depuis ses bases parisiennes. 8)

Lancement de la force d'intervention de la police nationale.

Après avoir rappelé "la qualité de notre dispositif" de police et souligné la nécessité "d'unir nos forces pour mieux contrer les menaces", le ministre a insisté sur le besoin de renforcer les moyens d'anticipation et de réponses face aux crises majeures et, notamment, aux risques terroristes.

Désormais forte de 500 policiers répartis sur l'ensemble du territoire national, la Force d'intervention de la police nationale (FIPN) rassemble les trois unités spécialisées d'intervention :

- Le RAID (Recherche, Assistance, Intervention, Dissuasion), qui constitue l'échelon central de la FIPN et en héberge l'Etat-major. Il assure désormais "le commandement et la coordination opérationnels de l'action des unités spécialisées d'intervention".

- Les GIPN (Groupes d'Intervention de la Police Nationale), qui interviennent sur des opérations potentiellement dangereuses et à hauts risques telles que les prises d'otages ou les mutineries de détenus.

- La brigade anti-commando de la Préfecture de police, aux missions similaires à celles du RAID et des GIPN, comme le grand banditisme, mais elle agit sur une zone territoriale d'intervention plus limitée.

Précisant que la FIPN permettra l'organisation de cycles d'entraînement communs et la mutualisation des savoir-faire et des moyens, Brice HORTEFEUX a également indiqué que "l'ensemble des unités composant la FIPN pourra être engagé, en fonction de l'événement, en dehors de leur ressort territorial habituel".


http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=E6F57B0BBEA69D7AC74B8BAD677BCC7F.tpdjo16v_3?cidTexte=JORFTEXT000023560658&dateTexte=20110222

Hors ligne lp38

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #1 le: 28 septembre 2005, 12:45:46 »
Messieurs, cette question va vous paraitre naïve, mais après avoir vu hier soir le reportage sur "les hommes en noir du Raid", qui à mon goût étaient très bien fait et fort intéressant, Qu'elle est la différence entre ces unités, le RAID et le GIGN ??

frogman

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #2 le: 28 septembre 2005, 12:48:55 »
RAID  =  police  ---->  Recherche Assistance Intervention Dissuasion composé de plusieurs sous-sections effectuant chacune un travail spécifique.


GIGN = gendarmerie --> Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale organisé en plusieurs "Forces".

louzou03

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #3 le: 28 septembre 2005, 13:28:30 »
bonjour,
Je vais compléter la question de lp38.

Quelles sont leurs taches respectives ?
Moi aussi, j'ai vu ce reportage hier soir, et j'ai été très impressionnée comment fonctionner le RAID.

Ah oui, le RAID est une abréviation ? A quoi celà correspond ?
Merci d'avance.
Bises à vous.
Louzou

Hors ligne Axel

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #4 le: 28 septembre 2005, 14:06:21 »
RAID = police
GIGN = gendarmerie

Quelle est la différence entre la police et la gendarmerie ???

Hors ligne jigeay

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #5 le: 28 septembre 2005, 14:25:31 »

RAID  = police
GIGN = gendarmerie

Quelle est la différence entre la police et la gendarmerie ??

Les gendarmes ont un statut militaire et exercent leurs compétences en zone rurale dite "ZGN" alors que les policiers ont un statut civil et leurs compétences se font en zone urbaine "ZPN"  bien que depuis le 1er janvier 2010 ils soient tous les deux sous le giron du Ministère de l'Intérieur.

Hors ligne Axel

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #6 le: 28 septembre 2005, 20:34:33 »
Une fois j'ai vu un reportage sur le GIGN, c'est des malades les exercices qui doivent faire pour entrer dans le groupe. Y pousse à bout que se soit physiquement et psychiquement. En tous cas chapeau à tous ces gars.

Hors ligne NoooZ

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #7 le: 18 octobre 2005, 17:36:00 »
Bonjour, moi je me posais une question à peu près dans le même sens.
Raid/gign c bon, j'avais saisie la distinction, mais alors, je suis tombé sur le même problème, quand j'ai appris qu'il y avait aussi un corps appelé GIPN. Donc police nationale, mais quid du RAID ?

Alors google m'a aidé, ce qui nous donne :
- Organisation des GIPN et du RAID :
RAID - Centralisé et au-dessus du GIPN
Le RAID est une force d’intervention analogue dépendant directement de la Direction Générale de la Police Nationale et dont la compétence géographique englobe les 21 départements les plus rapprochés de Paris.
Le Raid est directement rattaché à la Direction générale de la police nationale (DGPN) et a compétence sur les 21 départements les plus proches de Paris. Il peut cependant être envoyé sur tout le territoire.

Les GIPN sont des unités de la Direction centrale de la Sécurité Publique, compétentes dans 75 départements et implantées au sein des services territoriaux de 9 grandes villes de province et d'Outre Mer (Lille, Strasbourg, Lyon, Nice Marseille, Bordeaux, Rennes, La réunion et la Nouvelle Calédonie).
Dix groupements d'intervention pour situation à hauts risques. Leur mission est d’intervenir en zone urbaines lors de prises d’otages, arrestation et maîtrise de forcenés, mutineries, escortes et plus généralement à chaque fois qu’une situation à haut risque l’exige.

Pour résumer, le GIGN est l'équivalent du Raid chez les gendarmes.
Pour les puristes, la distinction porte particulièrement sur le théâtre d’intervention ; la gendarmerie exerce en zone rurale, la police en zone urbaine.

Voila pour ceux qui auraient pu se poser la question.
Il faut reconnaitre que c'est légitime de se la poser, en terme de lisibilité et de compréhension c'est pas facile vue la promiscuité des termes et/ou de l'apparente similitude des fonctions, quand on veut distinguer gign/gipn/raid.
Depuis juillet 2009, les GIPN font partie de la force d’intervention de la police nationale (FIPN), avec le RAID et la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) de la préfecture de police de Paris.
Notez que les missions de ces organismes se recoupent. Leur formation a eu lieu avec l’objectif de s’adapter à l’évolution du terrorisme, de la société et du monde dans sa globalité. La différence se trouve donc dans l’histoire de leur formation, dans leurs origines. Mais aussi dans leurs expertises complémentaires. Ce qui les amène à collaborer.

PS: la seule chose sûre, c'est que tu dois faire à peu près la même tête si tu les vois débarquer à 6h00 du mat dans ton appart.

Citer
RAID, GIGN, BRI : qui fait quoi ?
Le point sur le fonctionnement et les missions de ces unités d’élite, appelées à intervenir lors des attentats terroristes.
Le point sur les différentes unités d’intervention en France.

1. Le RAID, une force de statut civil d’intervention policière
Créé en 1985, le RAID a pour mission de lutter contre le grand banditisme, la criminalité organisée et le terrorisme. Il est directement rattaché à la Direction générale de la police nationale. C’est cette unité qui avait mis fin à la prise d’otage de l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes, le 9 janvier, et qui avait assuré la « neutralisation » de Mohamed Merah en 2012, ou encore l’arrestation des membres d’Action directe en 1987.

Selon les zones de compétence de la police et de la gendarmerie, le RAID intervient plus volontiers dans les zones urbaines, comme c’était le cas à Saint-Denis mercredi 18 novembre.

Depuis le mois d’avril 2015, le RAID a intégré comme des antennes locales les sept GIPN (Groupes d’intervention de la police nationale) situés en métropole. Le GIPN ne concerne désormais plus que l’outre-mer.

2. Le GIGN, une unité à statut militaire
Le GIGN (groupe d’intervention de la gendarmerie nationale) est l’équivalent militaire du RAID, mais c’est lui qui est le plus ancien. Créé en 1972 après la prise d’otage d’athlètes israéliens lors des Jeux olympiques de Munich, le GIGN a plutôt pour vocation d’intervenir dans les zones rurales, mais l’unité a travaillé main dans la main avec le RAID lors des attentats de janvier 2015.

Le GIGN a acquis une réputation d’unité d’élite lors de son intervention dans la prise d’otage de l’avion Air France 8969 sur l’aéroport de Marignane en 1994. De manière générale, les gendarmes du groupe interviennent prioritairement sur les missions suivantes :
    détournement d’avion (Piratair) ;
    détournement de bateau (Piratmer) ;
    attaque nucléaire (Piratome) ;
    attaque chimique ou biologique (Piratox) ;
    prise d’otage de ressortissants français à l’étranger (Piratext).

Enfin, depuis une réorganisation de ses services en 2007, le GIGN peut parfois faire un travail plus classique de police jusqu’à des interpellations dans des dossiers d’envergure des gendarmes.

3. La BRI, l'antigang ou une unité d’enquête et d’intervention
La brigade de recherche et d’intervention (BRI) a un fonctionnement différent du RAID ou du GIGN : c’est une unité de police judiciaire, fédérée avec le RAID au sein de la FIPN, la force d’intervention de la police nationale.
Dans les années 60 on constate une augmentation des vols à main armée en région parisienne. La préfecture de police crée, le 22 septembre 1964, la section de recherche et d’intervention. Sa mission, novatrice pour l’époque, enquêter en amont sur les braqueurs présumés afin de les interpeller au moment des faits, au lieu de procéder à des enquêtes après-coup. Le service prend le nom de Brigade de recherche et d’intervention (BRI) en 1967. La BRI, plus connue sous le nom d’"antigang", est l’une des brigades centrales de la direction de la police judiciaire parisienne.
Donc créée en 1964 à Paris, elle est installée au 36 quai des Orfèvres dans le 1er arrondissement et dépend directement de la direction régionale de la police judiciaire de la préfecture de police de Paris. A partir de 1977, d’autres BRI ont été créées dans les grandes villes de France : on en compte quinze aujourd’hui qui dépendent de l’Office central de lutte contre le crime organisé (OCLCO).

Cette brigade est mise à disposition des directions régionales ou interrégionales de police judiciaire. Elle est la seule à cumuler des fonctions judiciaires (filatures, collecte de preuves) et à mener des interventions spéciales dans ce cadre, alors que le RAID et GIGN n’ont qu’une mission d’intervention.

Elle est par exemple intervenue aux côtés du RAID lors de la prise d’otages de l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes. C’est également la BRI qui a neutralisé les terroristes lors de l’assaut du Bataclan.

Source : http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/11/18/raid-gign-bri-qui-fait-quoi_4812824_4355770.html

Hors ligne fabien

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #8 le: 19 octobre 2005, 03:04:07 »
bonjour vous avez dit :
police = RAID
gendarmerie = GIGN

mais il y a aussi le GIPN quelle difference avec le RAID ?

Hors ligne zecop89

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #9 le: 16 septembre 2006, 15:11:38 »

Voilà pour ton information :

RAID ( Recherche-Assistance-Intervention-Dissuasion ) :

C'est l'unité d'élite de la Police Nationale, créée en 1985. Il participe sur l'ensemble du territoire à la lutte contre le terrorisme et le grand banditisme.
Le RAID est directement rattaché à la Direction Générale de la Police Nationale ( DGPN ), il intervient essentiellement à l'occasion d'évènements graves nécessitant l'utilisation de moyens spécifiques et de techniques pour neutraliser des individus dangereux.


GIPN ( Groupe d'Intervention de la Police Nationale ) :

Créés en 1972, les GIPN sont des unités de la Direction Centrale de la Sécurité Publique ( DCSP ) capables de faire face à des situations de crises graves.
Implantés au sein des services territoriaux de 9 grandes villes de province et d'outre-mer, ils interveiennent en relais des autres services de la Police Nationale chaque fois que la situation l'exige.

ZECOP89.

Hors ligne Rémy

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #10 le: 30 septembre 2006, 21:38:24 »
Les GIPN ont des capacités opérationnelles moindre que celle du RAID, notamment en ce qui concerne les prises d'otages. C'est pourquoi il n'est pas rare de voir le RAID apporter une assistance technique aux différents GIPN. A noter que "ponts" entre les deux unités sont en train d'être mise en place. La majorité des missions des GIPN sont des arrestations.
Les GIPN comptent en moyenne 30 membres, le RAID plus de 140.

En ce qui concerne la différence entre le GIGN et le RAID, leurs zones d'intervention est logiquement définie : RAID en zone police, GIGN en zone gendarmerie et toutes zones militaires. Pour les interpellations,celà dépend du services qui mêne les investigations.
De plus, le GIGN est prioritaire sur certains plans gouvernementaux (Piratair, Piratmer entre autre) ainsi que sur les interventions dans les établissements pénitenciaires (prises d'otages généralement, les mutineries peu importante pouvant être confiées aux GIPN) et il me semble, mais là je n'en suis pas sur, que le RAID est prioritaire sur Piratome.
Il y a aussi une différence quant à l'organisation interne, pour ça voir les sites précèdemment cités.

Autre différence, il y a des femmes au RAID, mais pas encore au GIGN.

Hors ligne liloune75

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #11 le: 21 février 2007, 13:10:36 »
bonjour,

peut être quelqu'un aura t-il la réponse... les examens pour incorporer le raid sont-ils ouvert aux femmes ?
je sais qu'il n'y en a pas encore mais si les examens leurs sont ouverts peut etre qu'un jour une de nous y arrivera...?

merci

http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_la_une/toute_l_actualite/metiers-concours/devenir-homme-en-noir--1-3

Hors ligne gendy

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #12 le: 21 février 2007, 23:12:09 »
Pour l'instant le RAID offre aux Femmes l'intégration du service Négociation ou comme tireur "Sniper". http://le.raid.free.fr/femmes.htm

En 2007 une réforme a regroupé le GIGN et d’autres unités d’interventions. Ce qu’on appelle la FI (Force d’intervention), composée d'une centaine de militaires regroupés au sein de quatre sections, intervient dans des situations à haut risque telles que :
– le contre-terrorisme aérien;
– le contre-terrorisme maritime;
– l'intervention sur bâtiment, notamment dans le cadre de prise d'otages de grande ampleur;
– l'intervention sur train;
– dans des milieux particuliers comme les centrales nucléaires, les milieux carcéraux, mais aussi le désert, la forêt, la montagne.

Comme le Raid, la FI a aussi pour mission d’intervenir dans le cadre d’arrestations et d’opérations de police judiciaire : «Filatures à fin d'interpellation, arrestations de véhicules en mouvement, arrestations en milieu ouvert ou dans des domiciles durcis, opérations de flagrant délit, extorsions de fonds, enlèvements».

Hors ligne liloune75

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #13 le: 21 février 2007, 23:14:25 »
désolé de t'embêter à nouveau mai peux tu mexpliquer concrétement ce qu'est notre différence par rapport aux hommes...

Hors ligne gendy

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #14 le: 21 février 2007, 23:38:53 »
Écoute Liloune75,

Je peux t'assurer que moi même je n'en connais pas vraiment la raison pour le RAID, dans ce corps en effet, l'important réside dans le mental des individus et la précision de leurs gestes.
De mon point de vue, vous mériteriez que votre situation soit ré-étudiée de façon à ce que vous ayez la même situation que les hommes dans ce
La cellule négociation du RAID, cellule nationale pour la police, compte quant à elle un psychologue clinicien et quatre policiers, dont deux femmes, issus de divers horizons (BAC, police judiciaire ou encore sécurité publique).
Une fois les tests de sélection passés avec succès, les candidats suivent une formation à la négociation et un diplôme universitaire de criminologie appliquée à l'expertise mentale.

Le RAID – à savoir : Recherche-Assistance-Intervention-Dissuasion – est un groupe de la Police nationale créé en 1985. Ça a démarré de façon presque artisanale pour devenir, au fil des années, une structure hyper  professionnalisée que le monde entier nous envie. Mais le RAID, c’est d’abord des hommes, une équipe, une famille. Qui ont payé au prix fort, et continuent de le faire, leur qualité de policiers d’élite.
En 2003, le RAID s’est ouvert aux femmes. Ce qui fit tousser quelques éléments (« ceux qui ne devraient pas être là, qui sont arrivés de justesse, pour la carte de visite »). Et ce qui inspira le respect aux vrais hommes.
Et j’aime que Robert Paturel écrive ce que j’écrivis naguère à propos de situations de guerre vécues au Nicaragua et en Croatie notamment.
Il dit : « L’héroïsme n’est pas une affaire de muscles. Encore moins une affaire de sexe. L’histoire est clairsemée de femmes héroïques ; elles ont maintes fois démontré leur supériorité dans de nombreux conflits. Il y a plus d’héroïsme, pour une femme, à affronter tous les jours, seule, un lot d’imbéciles machos que pour certains hommes à monter (rarement) à l’assaut avec un fusil, accompagnés d’une multitude de copains. »
Le GIGN (groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale) et le RAID (recherche, assistance, intervention, dissuasion, de la Police nationale) sont sollicités pour régler des situations de crise majeure ; dans quasiment huit cas sur dix, les situations se règlent pacifiquement, grâce au travail réalisé par leurs négociateurs.

Systématiquement, les négociateurs interviennent en amont pour tenter de résoudre pacifiquement la crise. Mus par le même objectif ; la libération des otages et la reddition du ou des auteurs, gendarmes et policiers ont néanmoins deux organisations différentes dans leur appréhension de la négociation. Dans ces moments critiques, les négociateurs s'emploient ce pendant à maintenir un lien, même ténu.

Hors ligne liloune75

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #15 le: 21 février 2007, 23:41:29 »
je te remercie pour ses petites info,

j'essaierai de me renseigner et j'espère tu recroiser prochainement pour de nouvelles news ...


merci à toi
 ;)


Hors ligne ced_bf

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #16 le: 31 août 2007, 18:57:45 »
Pour ma part je pense que les femmes n'ont pas la force physique pour maitrisé une personne, et que c'est pour cela qu'elles ne sont pas encore acceptée. Ils ont déja tenté dans certaines unité de l'armée, ça n'a pas fonctionné car aux passages "tests de combativité", malheureusement elles ne passent pas.

Par contre il me semble avoir lu que les femmes peuvent intégré le ghost, c'est une unité du raid qui s'occupe de la surveillance et filature. Mais la, faut en avoir dans le calbut, car on peut tout de même se faire découvrir et ramasser un peu, voire beaucoup

Pour ma part j'attaque la formation de gardien de la paix, a Fos sur Mer en septembre.

Bon courage

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #17 le: 31 août 2007, 23:11:01 »
le gost... lol c'est ni plus ni moins le raid filature. et tu verra par toi meme que certaine femmes sont plus fortes que certain mecs

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #18 le: 01 septembre 2007, 09:46:21 »
Je sais je sais, ça m'est arrivé de me marrer, j'ai fait 7 ans d'armée et parfois j'ai ben rigoler :p , lors de marche de nuit ou de test physique annuel.

Triste a dire pour notre virilité mais ça arrive.

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #19 le: 20 novembre 2007, 22:29:12 »
J'ai participé au tournage d'un film "GO FAST" qui sort en Mars 2008 dans le quel le RAID a tourné

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #20 le: 21 novembre 2007, 09:49:40 »
C'est vraiment les mecs du raid ou des acteurs?  ??? Car nous aussi on a fait un poste de secours sur un tournage il y a quelques mois et il y avait justement des acteurs qui jouaient des mecs du raid... A s'y meprendre!  :P Idem pour les faux policiers,les fausses voitures de police etc...  ;D

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #21 le: 21 novembre 2007, 15:30:05 »
C'était le VRAI RAID on a parler avec eux ils dessender de Paris le matin rester 3 jours et sont repartis,ils nous ont fait tester des grenades a platre et autre

Le RAID ainsi que les groupes d'intervention (GIPN,GIGN...)ne doivent pas étre représenter par des acteurs normalement c'est l'ancien chef du RAID (l'homme sans équipement sur la photos) qui nous la dit ainsi que le nouveau

requinblanc04

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #22 le: 23 novembre 2007, 22:49:19 »
ils sont basé a BIEVRE, j'ai eu l'occasion dans connaitre lors de l'organisation du raid aventure en 1994, l'organisateur etait du raid ainsi que deux autres
l'association se trouve a TREON dans le 28, le pays de ma femme

voici le lien de cette association

http://www.raid-aventure.org/sommaire/index.php?m=1&r=30&T=Historique

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #23 le: 23 novembre 2007, 22:55:15 »
Ce sont des personnes trés abordable ils joués avec le fils du réalisateur des leur vehicules

requinblanc04

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #24 le: 23 novembre 2007, 23:02:28 »
tout a fait j'ai passé 15 jours avec 3 d'entre eux et j'en garde un excellent souvenir

Hors ligne ALLEN

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #25 le: 05 octobre 2008, 12:43:40 »
bonjour


je voudrai savoir qui est le plus fort entre le GIGN et le RAID


                                               merci à vous

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #26 le: 05 octobre 2008, 16:24:06 »
Ne le prend pas mal mais ta question est stupide!! ???
Ce n'est pas un concours de qui est plus fort que l'autre, ces deux unités sont identiques une travaille en zone police, le raid, et l'autre travaille en zone gendarmerie et a l'etranger du a son statut de militaire, le gign.
Elles ont plus ou moins les meme missions, gerer les prises d'otages, les arrestations d'individu dangereux, les transferts de prisonniers(dps pour les connaisseurs) etc....
C'est comme si tu demendais qui sont les meilleurs les pompiers de paris ou les marins pompiers de marseille!!!!
Ils font tous leur boulot et c tout ;)

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #27 le: 10 décembre 2008, 16:06:37 »
Oui on ne peut pas mieux dire ... Avec quoi tu arrives à mesurer la force d'une unité ou d'une brigade toi ? Avec un forcomètre ? mdr

Hors ligne J.A.

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #28 le: 11 décembre 2008, 09:31:30 »
Bonjour,

Leurs modes d'activation est un peu plus spécifiques que cela. L'activation des forces d'intervention est une décision du procureur de la république ou du préfet territorialement compétent. Normalement ces dernières sont employés spécifiquement sur le lieu de compétence de leurs autorités d'emploi. C'est a dire effectivement zone police soit zone urbaine pour le RAID et reste pour GIGN. Sachant que certaine missions reste de l'exclusivité du GIGN malgrés la zone urbaine, tel a été le cas pour le détournement du bateau de la SNCM à MARSEILLE. Dans tous les cas l'autorité judiciaire et préfectorales reste décideuse des forces à employer.

Le GIPN tant qu'a lui est un echelon intermediaire avant le RAID, il s'agit d'une force d'intervention de moyenne intensité, il trouve son équivalent en gendarmerie dans les PI2G basé dans quelques escadron de gendarmerie mobile(Toulouse, Perpignan...).


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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #29 le: 13 décembre 2008, 02:52:01 »
Les autorités administratives (préfets) et judiciaires (Procureur de la République) sont compétentes pour "demander" l'intervention du GIGN, autorités qui peuvent d'ailleurs préférer l'une ou l'autre des unités en fonction de la zone. La procédure changeant plus ou moins selon le type de mission.

Pour compléter le post de JA, il existe effectivement des chasses-gardées, en fonction du lieu (prisons pour le GIGN) ou fonction du plan déclenché (Piratair, Piratmer pour le GIGN qui s'expliquent par l'expérience acquise par l'unité dans ces domaines).

Pour ce qui de la police en zone urbaine, la ruralité de la gendarmerie a bien changée, même si la répartition se fait en fonction de la population.

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #30 le: 13 décembre 2008, 12:50:07 »
A savoir également que n'importe quel commissaire de police (comme officier de gendarmerie) peut demander l'appui d'une de ces unités (suivant police ou gendarmerie, GIPN pour l'un, GIGN pour l'autre) pour des interpellations à risques.

Hors ligne Tristan50

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #31 le: 15 février 2011, 14:39:21 »
Je recherche une personne pouvant m'éclaircir sur le métier de GIGN car je suis jeune et pleins d'espoir..
merci d'avance.

Hors ligne Jeano 11

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #32 le: 15 février 2011, 14:44:52 »
Bon, je continu le GIGN (Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale) n'est pas un métier mais une composante des Unités d'intervention de la Gendarmerie. Les personnels du GIGN sont d'abord des Gendarmes (officiers / sous-officiers) il faut donc effectuer cette formation initiale "première de base" et avoir des compétences intellectuelles et physiques particulières du type "commando"
Réfléchir en homme d'action, agir en homme de réflexion, telle est la devise du GIGN.  http://www.gign-historique.com/

Dotés de très grandes qualités physiques, techniques et psychologiques, les femmes et les hommes du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) sont recrutés parmi les officiers et sous-officiers de gendarmerie.
Ils interviennent lors d’évènements particulièrement graves : prises d’otages, actions de contre-terrorisme, de grand banditisme, arrestations de forcené, etc...  http://le.cos.free.fr/gign.htm

L’efficacité reconnue du GIGN, basé à Versailles (Yvelines), repose sur une sélection particulièrement rigoureuse des candidats et un entraînement quotidien aussi bien physique (parachutisme, parcours du risque, plongée sous-marine, etc.) que technique.  http://www.gign.org/gi/

Comment se passe la sélection ?
- pour les officiers de gendarmerie : ils sont sélectionnés dans toutes les unités de la gendarmerie nationale;
- pour les sous-officiers de gendarmerie : ils proviennent de toutes les subdivisions de la gendarmerie nationale, sont de carrière et doivent répondre à des exigences physiques et médicales spécifiques.
Tous doivent être aptes à la pratique du parachutisme et être âgés de moins de 34 ans lors des tests de sélection.

Comment se passent les épreuves de sélection ?
Les candidats se retrouvent en région parisienne et passent une semaine de tests:
- tests physiques et techniques ;
- tests psychotechniques : épreuves de groupe, questionnaires de personnalité, mises en situation pratique, ainsi que des entretiens avec des psychologues.

Comment se passe la formation ?
Les candidats sélectionnés suivent une formation qui dure environ une année.

Comment se déroule la carrière ?
Les sous-officiers peuvent servir dans ces unités jusqu’à l’âge de :
* 40 ans pour les gendarmes ;
* 44 ans pour les gradés (maréchal des logis, adjudant et adjudant-chef) ;
* 46 ans pour les majors.

Grâce à l’obtention de certains diplômes, les sous-officiers peuvent évoluer en grades et responsabilités.
Une fois la limite d’âge atteinte, les personnels sont affectés au sein d’unités traditionnelles de la gendarmerie nationale.

voici leur site web : http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/gign

Hors ligne Jeano 11

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #33 le: 22 février 2011, 13:26:49 »
Bonjour

Pour la première fois sur les écrans de cinéma est relatée la libération des otages de l'Airbus AF8969 par le GIGN, sur l'aéroport de Marignane (Marseille), en 1994.
Un film réalisé et produit par Julien Leclercq,  « L'ASSAUT » met en scène Vincent Elbaz, Grégori Dérangère, Mélanie Bernier, Aymen Saïdi.

Deux fois primé au 19ème festival du film de Sarlat en novembre dernier, le film sortira dans les salles de cinéma le 9 Mars 2011.

Vous pouvez d'ores et déjà découvrir la bande annonce sur le site du GIGN ICI
 

Résumé de l'histoire pour les plus jeune ou ceux qui auraient perdu la mémoire  ::) :
- le 24 décembre 1994, 4 terroristes du GIA prennent en otage à Alger les passagers et l'équipage de l'Airbus AF8969. Ils sont armés et extrêmement déterminés.
Les terroristes revendiquent la libération de leurs camarades et exigent le décollage immédiat de l'avion. Ce n'est qu'après de longues négociations diplomatiques et l'exécution de 3 passagers que l'avion quitte l'aéroport d'Alger pour se poser en France, le 26 décembre, à 03h33, sur l'aéroport de Marseille-Marignane.
Devant 21 millions de téléspectateurs, l'assaut du GIGN va mettre un terme à cette prise d'otages sans précédent dans l'histoire du terrorisme. Tous les otages seront libérés sains et saufs et 10 gendarmes du GIGN seront blessés.
Des images qui repassent régulièrement sur les écrans de TV mais maintenant vous pouvez les revoir sur grand écran avec la reconstitution de celles que vous n'avaient pas vu, mais que vous aurez bien aimé  ;)  parce que se déroulant dans l'avion.

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #34 le: 02 mars 2011, 12:58:19 »
L'Assaut" a "remué" les gendarmes qui ont participé à l'opération

PARIS, 1 mars 2011 (AFP) - 01/03/2011 08h15 - "L'Assaut", film relatant la libération des otages de l'Airbus à Marignane en décembre 1994 par le GIGN, a "remué" les gendarmes qui ont participé à l'opération mais aussi leurs familles et les membres de l'équipage d'Air France qui étaient dans l'appareil.

Seize ans plus tard, quatre d'entre eux racontent à l'AFP qu'ils ont revécu à l'écran ce "moment fort" qui reste à ce jour la plus importante opération de libération d'otages dans un avion jamais réalisée dans le monde.

L'assaut le 26 décembre 1994 à 17h12 des trois équipes du GIGN, juchées sur des passerelles mobiles, avait été filmé pratiquement en direct par une caméra de LCI, née six mois auparavant et dont les images avaient fait le tour du monde.

"Cette partie de l'assaut est merveilleusement retranscrite et je me suis retrouvé dans l'avion", confie à l'AFP Thierry (Vincent Elbaz dans le film), qui avait pénétré le premier dans l'Airbus par la porte avant droite, suivis de sept autres gendarmes.

"Le réalisateur Julien Leclercq a bien pris en compte +mon Marignane à moi+, tel que je le lui avais raconté", ajoute cet ancien gendarme.

Pris sous le feu du commando du GIA retranché dans le cockpit, il avait été grièvement blessé, atteint de sept balles - dont une a fait exploser la visière de son casque - et par de multiples éclats de grenade. "Peu avant l'assaut, nous avons appris que les quatre membres du commando avaient dit la prière des morts", ajoute Thierry.

"Les 15 minutes de l'assaut du film (20 dans la réalité) nous ont fait faire un vrai retour vers ce que nous avons vécu", relève Jef, qui conduisait la passerelle: il était parvenu, non sans difficulté, à la placer sous la porte avant droite de l'Airbus.

"Le film nous a tous remués", ajoute Jef, l'un des cinq derniers gendarmes de l'opération encore au GIGN.

"Sur la passerelle, tout le monde s'est serré la main en pensant +c'est peut-être la dernière fois+", révèle Olivier, ancien membre du GIGN entré dans l'appareil par la porte arrière droite. "L'assaut, avec son intensité, est la partie la plus réaliste du film qui décrit bien le milieu confiné dans lequel nous avons dû progresser pour faire sortir les otages et rejoindre l'avant de l'avion", ajoute-t-il.

Pour ce jeune père de famille à l'époque, "l'angoisse de nos familles, qui ont suivi à la télévision l'assaut, est également bien rendu".

C'était, de fait, la première fois que les épouses des gendarmes voyaient la réalité du travail de leurs maris. "Avant, raconte Jef, on partait en opération. Nos femmes ne savaient pas où nous allions et, quand on rentrait, on parlait peu de la mission".

"Je nous vois encore à Majorque, se souvient Olivier, en train de faire la queue avec mes camarades derrière un téléphone à pièces pour parler quelques instants avec nos épouses". C'est sur cet aéroport des Baléares que l'appareil avait été prépositionné en vue d'un possible assaut.

Lors de la présentation de "L'Assaut", le 15 février à l'Ecole militaire à Paris, plusieurs femmes de gendarmes étaient au bord des larmes à la fin du film. Une émotion également partagée par les douze membres de l'équipage de l'Airbus d'Air France, qui ont gardé des liens très forts avec le GIGN.

"Ce film est un très bel hommage au GIGN qui l'a très bien accueilli", affirme le général Denis Favier, commandant de l'unité. "Il ne colle peut-être pas exactement avec la réalité, mais c'est un film et non un documentaire, et le réalisateur est libre", conclut cet officier qui avait dirigé l'assaut, au milieu de ses hommes, sur la première passerelle.

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #35 le: 10 mars 2011, 11:58:39 »
   http://www.ina.fr/economie-et-societe/justice-et-faits-divers/video/CAB94114485/explication-assaut.fr.html

 Rien de ce qui est kaki, bleu marine ou bleu ciel ne nous sera étranger .... L'Assaut n'est pas qu'un film d'action...
-http://www.atlantico.fr/decryptage/l-assaut-n-est-pas-qu-film-d-action-50415.html

Claude Guéant, ministre de l’Intérieur depuis quatre jours, fait une commande urgente à son cabinet. Il veut voir un film, L’Assaut, avant sa sortie en salles, prévue le 9 mars. Le scénario retrace un événement marquant qu’il avait vécu, alors au cabinet de Charles Pasqua, dans ce même ministère de l’Intérieur…

Le film L'Assaut est traversé par l'intensité hors norme de ces histoires qui se nouent et se dénouent en quelques heures. Le 24 décembre 1994, un vol régulier d'Air France entre Alger et Paris est détourné par quatre terroristes du GIA. Commencent 54 heures d'angoisse et d'incertitudes, que des millions de personnes partageront en direct devant leur télévision.

Sans être une fiction, ce drame emprunte aux règles de la tragédie l'unité de temps et d'action, qui fait tomber tous les masques. Le réalisateur Julien Leclercq n'a rien cédé à l'exactitude absolue qu'il voulait donner à son récit, aidé en cela par les membres du GIGN qui l'ont appuyé de leurs conseils et de leur participation pour assurer une fidélité parfaite au détail des événements. En même temps, sa caméra révèle un sens aigu de l'intériorité, de cette tension contradictoire qui guide des personnages, issus d'univers si lointains, et que l'événement contraint à une rencontre, à la vie ou à la mort.

Passifs, impuissants, les passagers pris en otage sont les témoins terrorisés d'une action qui se joue entre trois mondes, dont les logiques vont se heurter : terroristes, gendarmes, politiques. Julien Leclercq affirme n'avoir pas voulu juger ; il y est parvenu, et c'est l'un des grands mérites de ce film, qui ne met pas en scène des bons et des méchants, que de donner à réfléchir sur l'infinie complexité des motivations humaines. Il est néanmoins frappant de constater que, entre ces trois mondes, le contraste réel est celui qui oppose les hommes du don à ceux du pouvoir.

Il n'y a aucune complaisance, dans le récit de L'Assaut, pour les terroristes. Ces quatre pirates sont de toute évidence en proie à une folie meurtrière, une démence coupable et inhumaine. Plus que la violence des images, assez discrètes finalement, c'est la cruauté de ce délire qui rend presque insoutenables les scènes d'exécution qui les voient assassiner deux passagers successivement, de sang-froid. Et cependant, leur projet procède d'un absolu désintéressement. Au moment de s'engager dans l'action, ils se disent adieu, comme les militaires le feront quelques heures après, au moment d'aller les déloger. Comme eux, ils ont renoncé à leur propre vie au nom d'une cause qu'ils jugent plus grande qu'eux-mêmes. Thierry, le gendarme incarné par un remarquable Vincent Elbaz que l'on suit tout au long du récit, ne s'y trompe pas, lorsqu'il déclare à Denis Favier, dans l'avion qui les conduit à Marseille : "En face, c'est des guerriers. Et les guerriers, ça négocie pas."

A l'inverse, pour avoir cru que tout s'achète, Carole Jeanton essuie l'échec - et le ridicule. Mélanie Bernier incarne cette jeune diplomate ambitieuse, prête à tout pour se mettre en avant sur un dossier chaud, pour être la première à distiller les informations, donner des conseils et tirer la couverture à elle. Le premier contact avec le commandant du Groupe est glacial ; l'instinct sûr de l'homme de l'ombre, habitué à l'anonymat de l'élite et au sens du collectif qu'exigent sa mission, décèle l'individualisme dangereux chez cette jeune énarque. Cet individualisme maladif, contraire à la fois à l’éthique et à l’efficacité, qui risque de mettre en danger la vie de ses hommes.

Les amateurs de film d'action apprécieront mais ils ne seront pas les seuls. Ce film, réalisé par Julien Leclercq, ne donne pas dans la grandiloquence hollywoodienne : c'est un film sec, sans graisse, dur. Il colle, pour l'essentiel, à la réalité historique, à l'exception d'une scène de remise de rançon qui n'a jamais eu lieu. Il nous fait vivre de l'intérieur la prise d'otage à bord de l'Airbus d'Air France sur l'aéroport d'Alger en décembre 1994, et de l'intérieur également l'action du GIGN. Pour le "groupe", qui a largement ouvert ses portes, le "rendu" de l'ambiance est proche de la réalité - les gendarmes se reconnaitront aisément, ainsi que leurs familles.

Le moment le plus intense est évidemment l'assaut contre l'Airbus. Il dure, sur l'écran, aussi longtemps que dans la réalité : dix-huit minutes. Tout le monde a en tête les images d'alors, images de l'extérieur de l'avion. Grâce à Julien Leclercq, on le vit cette fois-ci à l'intérieur de la cabine. C'est très impressionnant, vraiment : on sait que les quatre terroristes ont tirés pas moins de 300 coups de feu avant d'être tués. Tout est filmé avec précision et  une certaine retenue. Le choc est d'autant plus fort.
 
Cocorico pour le GIGN ? Ce n'est l'esprit de la maison. Lors d'une récente projection du film, le général Favier, commandant d'alors et qui en repris les rênes, parlait de ce que fut cette journée : un "drame". C'est ce qui fait tout l'intérêt du film : son humanité.

-http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/L-Assaut-Le-GIGN-vu-de-l-interieur_a157.html

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #36 le: 15 février 2016, 11:40:23 »
Un peu plus de moyens pour les pelotons de surveillance et d’intervention de la Gendarmerie !
Suite au mouvement de grogne des policiers, après qu’un des leurs a été gravement blessé lors d’une course-poursuite avec deux braqueurs, dont un était un multirécidiviste ayant profité d’une « permission » pour s’évader plusieurs mesures ont été annoncées par le gouvernement. Et elles concernent également la Gendarmerie nationale.

Ainsi, le 30 octobre,  le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a indiqué que 16,6 millions d’euros seront débloqués en 2016 pour améliorer les équipements des pelotons de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) et des brigades anticriminalité (BAC).
6,6 millions d’euros seront investis pour « l’optimisation décisive » des équipements des PSIG et de la BAC, avec l’acquisition d’armes « plus modernes » (bâton de protection télescopique, pistolet à impulsion électrique, arme longue disposant d’une aide à la visée), de protections individuelles et balistiques (protège épaules, protège-tibias, gilets porte-plaque balistique, casque pare-balles) et de « dispositifs de transmissions opérationnelles plus efficaces », avec notamment la mise en place de « bulles tactiques ».
La formation sera également renforcée pour accroître, davantage encore, la professionnalisation des BAC et des PSIG et mieux sécuriser leurs interventions.

S’agissant de la Gendarmerie, l’effort sera concentré sur les recrutements et sur les capacités des personnels des 150 PSIG implantés dans les zones les plus sujettes aux troubles à l’ordre public. En outre un processus de sélection spécifique sera mis en place, avec la limitation de l’accès à ces unités aux gendarmes-adjoints volontaires, la reconnaissance de savoirs particuliers et l’édiction de règles propres en matière de gestion de la ressource humaine, afin de rehausser de manière significative le niveau de compétences de ces unités.
Dans le cadre de la formation continue décentralisée, un module d’enseignement à distance, obligatoire pour les militaires affectés dans les PSIG, et la formation de formateurs relais régionaux et départementaux permettra le développement d’une instruction spécifique régulière.

Par ailleurs, « parce que les situations gérées par les BAC et les PSIG sont délicates, stressantes, parce qu’elles exigent un sang-froid à toute épreuve, quelles que soient les provocations, les outrages, les rébellions parfois », a fait valoir M. Cazeneuve, un module « spécifique » de formation dédié à la « déontologie de l’interpellation » sera créé. « C’est un devoir d’éthique républicaine, comme c’est une nécessité de protection des policiers et des gendarmes eux-mêmes », a plaidé le ministre.
Une nouvelle doctrine d’action et d’intervention sera élaborée afin que les PSIG et les BAC « puissent gagner en efficacité face aux nouvelles formes de délinquance, notamment les plus violentes, qu’il s’agisse de délinquance de droit commun ou bien de cette forme spécifique de criminalité organisée qu’est le terrorisme ».

« La création de 150 PSIG renforcés – dits ‘Sabre’ – s’intègrent par ailleurs pleinement dans le cadre du Plan et de la doctrine spécifique d’intervention qu’a développée la gendarmerie pour faire face à tout type de crise », a expliqué M. Cazeneuve. « Ces unités seront disposées dans les zones les plus exposées aux troubles graves à l’ordre public, en cohérence avec l’implantation des autres unités d’intervention, les brigades territoriales, mais aussi les unités d’intervention spécialisée », a-t-il conclu.

En savoir plus sur http://www.opex360.com/2015/10/31/peu-plus-de-moyens-pour-les-pelotons-de-surveillance-dintervention-de-la-gendarmerie/#zUfJ3yzXeeG6Bo8g.99

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #37 le: 27 mars 2017, 19:08:31 »
Sécurité : l'entraînement des recrues du Raid  8)

Pour intégrer le Raid, mieux vaut être courageux.  :P :P  ;)
Monter un immeuble de cinq étages en moins de cinq minutes, il ne faut pas avoir peur du vide. C'est une unité d'élite en première ligne dans la lutte contre le terrorisme. En 2015, ce sont eux qui avaient libéré les otages de l'Hyper Cacher à Paris.
Une dimension physique indispensable  :-[ :-[
Pour faire partie de cette force d'intervention, il faut être policier et réussir sept jours de tests intensifs. 58 candidats se sont entraînés depuis des mois. L'un des premiers tests, c'est la force : en cas de blessure, il faut être capable de porter un de ses partenaires lourdement équipés. "Les tests que l'on fait sur cette semaine-là sont multiples et variés. Vous avez une trentaine de tests différents qui nous permettent, à l'issu, d'établir les profils que l'on recherche. Pas que des gros bras forcément, mais avec une dimension physique indispensable", explique un formateur. Même épuisés, les candidats doivent avoir les bons réflexes. Aucune femme n'a réussi à ce jour ces tests de sélection.

Sécurité : semaine de tests à l'entraînement des recrues du Raid - France Info
http://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/armee-et-securite/securite-l-entrainement-des-recrues-du-raid_2114657.html

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #38 le: 14 mai 2017, 11:27:34 »
Au GIGN, une sélection draconienne pour tester "la tête et les jambes"

  :(  :) ::) :P :-[  :-X  :-*
Visage fermé, mains écorchées le long du corps, il s'avance sur une poutre suspendue à 25 mètres du sol.  :P

Sa carrure athlétique tranche avec le murmure de sa voix :
"Je pense avoir les qualités pour rentrer au GIGN."

Comme ce gendarme mobile de 28 ans, ils sont en moyenne 150 chaque année à vouloir intégrer le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), unité d'élite, mais seule une quinzaine d'entre eux iront au bout du rude processus de sélection et de formation de près de 14 mois.

Citer
5 conseils pour entrer au GIGN  8)
Quelles études faut-il faire ?
Quelles qualités doit-on avoir ?
Quel parcours faut-il suivre ?
Frédéric Gallois, ancien commandant au GIGN, livre ses conseils pour entrer au Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale.


"Va au bout, arrête d'essayer de me vendre des aspirateurs. Dis-moi plutôt combien de conteneurs tu vois au loin", lui ordonne son instructeur.  8)
La poutre métallique tremble sous le poids de son stress.
Le candidat se concentre. "Sept".
La poutre s'immobilise.
"Au GIGN, la tête compte autant que les jambes."
Les tests visent à évaluer leurs qualités athlétiques, leur résistance au stress et leur courage pour détecter ceux qui vont avoir du mal en mission, observe Rodolphe, chargé de la formation initiale, dont l'identité doit rester secrète comme celle de tous les "super-gendarmes".

Spécialisée dans le contreterrorisme, les libérations d'otages, la lutte contre le grand banditisme, cette unité d'élite de la gendarmerie assure la protection des intérêts français à l'étranger.
Depuis sa création en 1974, elle a interpellé 1.500 personnes, libéré 610 otages et maîtrisé 280 forcenés.

"Plus on est fort physiquement, plus on est capable d'absorber le stress", assure Rodolphe, dont la silhouette puissante témoigne de ses 15 ans passés à la force intervention du GIGN.
Tous les tests sont connus des candidats, qui doivent être gendarmes de carrière (titulaire), aptes à la pratique du parachutisme et être âgés de 24 à 34 ans. Une majorité d'entre eux viennent de la gendarmerie mobile.

Marche commando, natation avec notamment 50 mètres pieds et poings liés, sports de combat, saut d'un pont, mission d'observation dans une pièce saturée de gaz lacrymogène...  :'(
Les épreuves s'enchaînent au pas de course.
- 'Le doute ne nous est pas permis' -
"Chaque année, on a un pourcentage important de candidats qui s'arrêtent pour raisons médicales, dont une majorité pour des fractures au moral", sourit Rodolphe. "C'est plus facile de partir sur une blessure que de se dire qu'on n'a pas le profil."
Le recrutement est un défi alors que la menace terroriste est considérée par le gouvernement comme "très élevée", après les attentats de janvier et celui contre une usine en Isère fin juin (2015).
"Depuis trois ans, nous parvenons tout juste à combler les départs mais pas le déficit qu'on a depuis des années", constate Christophe, en charge de la formation au GIGN, qui compte actuellement 380 hommes et femmes.

"Dans l'idéal, 25 places sont à pourvoir mais elles ne seront pas automatiquement pourvues. Si on en garde dix à l'issue de la semaine de sélection et du stage probatoire de huit semaines, on s'estimera heureux", souffle-t-il.
"Hors de question de retenir un candidat qui craquera en mission. Le doute ne nous est pas permis."

L'échec d'une mission non plus. Et notamment lorsque le GIGN est chargé de traquer les frères Kouachi, qui ont abattu le 7 janvier 12 personnes dans les locaux de Charlie Hebdo. Retranchés dans une imprimerie de Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne), les deux jihadistes sont tués, les armes à la main, deux jours plus tard par les gendarmes d'élite.

Ce jour-là, 18 stagiaires en formation sont engagés aux côtés d'une centaine de membres du GIGN dans les colonnes d'intervention pour neutraliser Chérif et Saïd Kouachi.

" Ils devaient être brevetés le 17 janvier ", explique un formateur, "ce baptême du feu a donné du sens à leur engagement". " Souhaitons que cela suscite autant de vocations que l'opération de sauvetage des 173 passagers du vol Air France Alger-Paris à Marignane il y a 20 ans ! "
Source facebook GENDARM'ANIA et http://www.lepoint.fr

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #39 le: 18 septembre 2017, 14:43:36 »
Bonjour,
Je m'appelle Enzo et j'ai 12 ans (je suis en 5éme). Je voudrais savoir ce qu'il faut faire pour être membre du RAID (BAC,CAP, etc ...) et si il faut faire la police nationale ou la gendarmerie.
Aussi je voudrais savoir les différentes épreuves qu'il faudra faire pendant les jours de stage et les entraînements que je dois faire pour être prêt pour les stages ;
Aussi j’hésite entre le GIGN ou le RAID car j'ai vu que pour être GIGN, il faut faire un truc en parachutisme.
Merci à celle ou celui qui pourra m'orienter pour mon futur métier.
Cordialement,
Enzo
PS: Vous inquiéter pas, je connais le risque du métier  ;)

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #40 le: 18 septembre 2017, 16:17:34 »
Bonjour Enzo
1/ tes questions ont été fusionnées avec le sujet déjà existant sur le forum afin de ne pas disperser les réponses déjà faites.
2/ le Raid est une unité d'intervention de la Police Nationale (statut civil), l’équivalant du GIGN pour la gendarmerie (statut militaire),
3/ pour entrer dans la police ou la gendarmerie il faut avoir le Bac (n'importe lequel) qui est la clé pour accéder aux concours externes de gardien de la paix pour la police ou de sous-officier pour la gendarmerie
4/ une porte d'entrainement, afin d'accéder à ces deux formations d'élites, le passage par les unités commandos (aptitude et diplôme nécessaires) de la défense nationale  :P  donc tu t'engages après le Bac, tu fais 3 ans, tu es volontaire puis diplômé et tu passes le concours pour la police ou la gendarmerie, si tu es admis tu effectues la formation initiale (12 mois) tu bosses en unité de terrain (voie publique) pendant 5 ans et tu t'entraines un max puis tu te portes volontaire et réussi les tests d'aptitudes commando  :-[
5/ pour connaitre les tests voir le sujet 2 post avant ta question http://le.raid.free.fr/recrutement.htm  8)

https://www.recrutement.terre.defense.gouv.fr/decouvrez-l-armee-de-terre/nos-actualites/stage-commando-etre-militaire-cest-se-preparer-toutes-les
et
https://www.recrutement.terre.defense.gouv.fr/emplois/combattant-des-forces-speciales

Bonne lecture  8)

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PS : si la barre pour accéder au RAID te semble trop haute tu as les unités de primo intervention comme la BAC en police ou celles du Psig et du PSIG Sabre en gendarmerie ; des unités spécialement formées pour intervenir en cas d'attaque terroriste et de tuerie de masse en gendarmerie !
https://www.sos112.fr/forum/gendarmerie-nationale/gendarme-au-psig-!/msg95268/#msg95268
ET
PI2G de TOULOUSE : une unité dédiée à l'intervention   

Hors ligne enzo_surf17

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #41 le: 04 octobre 2017, 20:38:33 »
Bonjour,
Je voudrais savoir
1)Si le RAID est mieux que le GIGN ?
2)C'est le GIGN ou le RAID qui ont des plongeurs ?
3)Pour le recrutement du RAID, c'est le même qu'au GIGN ?
4)Dans qu'elle type de BAC je dois me lancé (BAC S, BAC ES, ...)?
Voila pour mes questions.
Merci

Hors ligne Jeano 11

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #42 le: 05 octobre 2017, 16:16:11 »
Bonjour enzo
1/ il faudrait que tu apprennes à lire les réponses que l'on te donne ainsi que les liens d'infos qui si trouvent avant de te prendre la tête avec des questions dont les réponses t'ont déjà été fournis.
2/ toutes les spécialités et les spécificités sont étudiées dans les deux unités.
cordialement

Hors ligne Jeano 11

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #43 le: 26 février 2018, 19:45:16 »
Quelles sont les différences entre le Raid, la BRI, le GIGN et le GIPN, quatre groupements souvent présents sur les affaires chaudes? Petit rappel des attributions des quatre unités d’élite françaises.

1.Le Raid Centralisé et au-dessus du GIPN

Le Raid (Recherche, assistance, intervention, dissuasion) est créé en 1985 pour lutter contre le grand banditisme, la criminalité organisée et le terrorisme. Hormis la neutralisation de Mohamed Merah à Toulouse ou d'Amedy Coulibaly à l'Hyper Cacher de la Porte de Vincennes, on lui doit ainsi l’arrestation des membres d’Action directe en 1987, l’assaut contre les islamistes du GIA à Roubaix (le gang de Roubaix) en 1996 et celui, très médiatisé, lors de la prise d'otages de Human Bomb dans la maternelle de Neuilly en 1993.

Parmi ses missions, le Raid a également, comme l’indique son titre, la charge de la recherche d’informations sur le terrorisme, notamment les filatures. C’est pourquoi il sera à l’origine de l’arrestation d’Yvan Colonna, en 2003.

Le Raid est directement rattaché à la Direction générale de la police nationale (DGPN) et a compétence sur les 21 départements les plus proches de Paris. Il peut cependant être envoyé sur tout le territoire, comme l’a prouvé l’assaut au Bataclan le 13 novembre. Ses groupes d'intervention se composent d'une dizaine de membres, pour un effectif total d'environ 200 policiers.

Les amateurs du Droit de savoir trouveront ci-dessous un reportage dans les coulisses du recrutement des «hommes en noir», policiers qui postulent aux tests physiques communs au Raid et au GIPN... Fatigue, boxe anglaise, claustrophobie et ambiance garanties. Comme le révèle une examinatrice:

    « La fatigue est un élément extrêmement révélateur. Lorsque les candidats sont à la limite de leur résistance, les masques tombent; dès lors il devient plus difficile de jouer un rôle pour séduire les évaluateurs. Les vraies personnalités, bonnes ou moins bonnes, se révèlent et c'est ce qui nous importe. »

2.La force d'intervention du GIGN ... Le Raid des gendarmes

Pour résumer, le GIGN est l'équivalent du Raid chez les gendarmes.
Pour les puristes, la distinction porte particulièrement sur le théâtre d’intervention: la gendarmerie est meilleure en zone rurale, la police en zone urbaine – c'est pourquoi le GIGN était intervenu à Dammartin-en-Goële en janvier 2015, quand les frères Kouachi s'étaient retranchés dans une imprimerie, et n'est pas intervenu au Bataclan, contrairement au «souhait» des terroristes rapporté par un spectateur.

Autre spécificité, le GIGN est particulièrement bien entraîné pour les interventions sur avion, comme l’a attestée la célèbre intervention de 1994 à Marignane lors de la prise d'otages par le GIA des passagers du vol 8969 d'Air France.

En 2007 une réforme a regroupé le GIGN et d’autres unités d’interventions. Ce qu’on appelle la FI (Force d’intervention), composée d'une centaine de militaires regroupés au sein de quatre sections, intervient dans des situations à haut risque telles que:

– le contre-terrorisme aérien;
– le contre-terrorisme maritime;
– l'intervention sur bâtiment, notamment dans le cadre de prise d'otages de grande ampleur;
– l'intervention sur train;
– dans des milieux particuliers comme les centrales nucléaires, les milieux carcéraux, mais aussi le désert, la forêt, la montagne.

Comme le Raid, la FI a aussi pour mission d’intervenir dans le cadre d’arrestations et d’opérations de police judiciaire: «Filatures à fin d'interpellation, arrestations de véhicules en mouvement, arrestations en milieu ouvert ou dans des domiciles durcis, opérations de flagrant délit, extorsions de fonds, enlèvements».
3.Les GIPNDix groupements d'intervention pour situation à hauts risques

C’est avec la prise d’otages des sportifs israéliens lors des JO de Munich en 1972 que la France se dote, comme d’autres pays, de forces d’intervention spécialisées dans l’antiterrorisme. Le célèbre commissaire divisionnaire de Marseille Georges NGuyen Van Loc, dit «Le Chinois», crée le premier groupe d'intervention de la police nationale en 1972.

Leur mission est d’intervenir lors de prises d’otages, arrestation et maîtrise de forcenés, mutineries, escortes et plus généralement à chaque fois qu’une situation à haut risque l’exige.

Depuis 2011, Raid et GIPN dépendent de la même Force d’intervention de la police nationale (FIPN). Quand le GIPN et le Raid agissent de concert, c’est le chef du Raid qui prend le contrôle des opérations.

Dépendant des directions départementales de la sécurité publique, les dix groupes à vocation régionale du GIPN, d'une vingtaine de membres chacun (soit 200 au total) interviennent sur les départements situés autour de leur base (Lille, Bordeaux, Marseille, Strasbourg, Lyon, Nice et Rennes en métropole, Nouvelle-Calédonie, Guadeloupe et Réunion en outre mer), mais peuvent, sur ordre du directeur général de la police nationale (DGPN) être envoyés dans tout le pays.

4.La BRI Spécialisée dans l'antigang

Les Brigades de recherche et d'intervention (BRI), plus souvent appelées l'Antigang, sont, avec le RAID et les GIPN, une des trois composantes de la FIPN. La première de ces brigades est créée en 1977 à Lyon. Il en existe actuellement quinze à travers la France, dont celle du 36, quai des Orfèvres, à Paris.

Ses missions principales sont l’interpellation de malfaiteurs se livrant à du banditisme grave comme les vols à main armée, les prises d'otages et les séquestrations. La BRI intervient sur les vingt arrondissements parisiens alors que le RAID couvre donc 21 départements limitrophes de la capitale. Néanmoins, dans les situations les plus graves, le RAID peut être compétent pour intevenir dans la France entière

Les faits d’armes les plus connus de la BRI sont par exemple la traque et les assauts survenus au lendemain de l’attaque de Charlie Hebdo, en janvier 2015. La BRI était la première présente à l’«Hyper Cacher», où elle est intervenue, aux côtés du Raid, pour neutraliser Amedy Coulibaly.

Source http://www.slate.fr/story/58145/toulouse-raid-gipn-gign

Hors ligne Jeano 11

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Re : GIGN et PI2G + RAID et BRI
« Réponse #44 le: 26 février 2018, 20:10:12 »
Vers la création d’un commandement des opérations spéciales pour la sécurité intérieure ?
Fraîchement installé à la tête du ministère de l’Intérieur, Gérard Collomb avait laissé entendre, lors d’un passage sur le plateau de BFMTV, qu’une fusion des forces d’intervention intérieures, à savoir le GIGN, le RAID et la BRI étaient envisageable.

« C’est des questions qu’on va étudier dans les prochains temps.
Ce qu’il faut c’est de l’efficacité. Nous allons examiner cela de manière à avoir la force la plus importante », avait en effet répondu M. Collomb, alors qu’il était interrogé sur ce point.

Une telle option est, à première vue, impensable, étant donné que ces unités ont des capacités, une culture, des statuts (le GIGN est militaire, faut-il le rappeler) et des modes opératoires différents. Qui plus est, certaines polémiques ont mis en relief leurs rivalités, comme ce fut par exemple le cas lors de l’affaire Merah.

Aussi, si d’autres pistes restent encore d’actualité, comme la mutualisation des moyens de police technique et scientifique ou encore la formation des équipes cynophiles, il est désormais question non pas de fusion mais de « rationalisation » des modes d’intervention des différentes forces d’intervention du ministère de l’Intérieur. C’est en effet ce qui figure sur la feuille de route que M. Collomb a adressée aux préfets la semaine passée.

Ce document, évoqué par L’Essor de la Gendarmerie, précise que le « ministère ne s’interdira d’examiner aucune piste de travail pour améliorer la coordination et l’articulation des services. »

D’où la piste, actuellement dans les tuyaux, de créer un « commandement des opérations spéciales » au sein du ministère de l’Intérieur, alors qu’il existe déjà une Unité de coordination des forces d’intervention (UCOFI).

« Nous réfléchissons comment nos différents services de sécurité et d’intervention peuvent davantage intervenir ensemble », a confié le ministre, lors d’une visite au GIGN, à Satory, le 20 septembre.

L’idée serait ainsi de s’appuyer sur les capacités complémentaires de ces différentes unités. En outre, cela pourrait sans doute permettre de mettre un terme aux bisbilles liées aux compétences territoriales. Ainsi, le RAID et la BRI étant compétents pour intervenir en Île-de-France (d’où les polémiques, là encore, lors des attentats de novembre 2015), le GIGN pourrait faire les frais des Jeux Olympiques de Paris 2024.

Si cette piste se confirme, alors il faudra répondre à plusieurs questions, dont celles portant sur le choix du chef de cet éventuel commandement (l’on peut imaginer une alternance entre police et gendarmerie) ainsi que sur les prérogatives des uns et des autres.