Bon ... sujet n'ayant plus l'intérêt à rester ouvert j'aioublié :coucou1: PDB
J'ajoute cependant ces liens et quelques lignes qui pourraient servir :
http://www.psychologies.com/cfml/recherche/recherche.cfmUn extrait de psychologies.com
- Qui n’a jamais subi le mépris d’un proche ? Qui peut se vanter de ne s’être jamais moqué de personne ? Nous sommes tous des coupables et des victimes potentielles de violence psychologique... Simplement parce que nous sommes humains, égocentriques et faillibles.
Mais le harcèlement moral, c’est autre chose.
Il s’agit d’une violence insidieuse, certes " discrète ", mais répétée, systématique, chronique et… quotidienne.
Elle n’atteint pas – dans un premier temps en tout cas – l’intégrité physique de la victime, mais consiste à empiéter sur son territoire psychique. Une douleur vécue jusqu’à il y a peu dans le silence ou endormie à coup d’antidépresseurs. Une douleur réveillée avec grand bruit, il y a quelques mois, par les psychanalystes Christophe Dejours, Marie-France Hirigoyen, Christiane Olivier, et leurs best-sellers aux titres pourtant peu réjouissants : “Souffrance en France”, “le Harcèlement moral”, “l’Ogre intérieur”.
-----> pour votre Info voici les deux PROFILS :
Portrait d’une victime :
Douée, consciencieuse, avenante, la victime consacre son énergie à donner le meilleur d’elle-même. Des qualités, précisément, que le pervers convoite. Plutôt vive et extravertie, elle a tendance à exprimer haut et fort ses réussites et ses bonheurs. Des attributs (statut social, créativité…) dont le pervers cherche à la dépouiller. Elle se fait donc en quelque sorte vampiriser. Généreuse de surcroît, elle ne peut se résoudre à la perversité et il n’est pas rare qu’elle cherche des excuses à son bourreau. Ce qui accroît sa vulnérabilité, c’est son sens des responsabilités et sa propension à se culpabiliser. C’est par là que le pervers l’" accroche " : touchée dans sa peur de faillir, elle admet trop facilement la critique et se tue à donner satisfaction. Avant de se résoudre (ou d’être poussée) à abandonner la partie, elle est devenue l’ombre d’elle-même.
Portrait d’un bourreau :
Au premier abord, il est charmant, plutôt brillant. Puis son ton se fait monocorde, son discours condescendant, son air supérieur. (Il va vous piéger comme une araignée ou une fleur carnivore).
Ses armes favorites : isoler, disqualifier, refuser la communication, brimer. Inutile de le raisonner.
" Un individu pervers est constamment pervers, précise M.F. Hirigoyen. Il est fixé dans ce mode de relation à l’autre et ne se remet jamais en question. " Si vous l'interpellez ou le contrez il rebondira sur ses "pattes" et vous culpabilisera en vous renvoyant une "image" de vous défavorable qui le disculpera. Il n’éprouve pas la moindre culpabilité : faire souffrir ne le fait pas souffrir, au contraire. Il est incapable d’empathie, incapable même d’identifier la souffrance de l’autre, puisque l’autre n’existe pas pour lui. Il nie son intégrité et son humanité. Son talent : taper là où ça fait mal et se faire passer lui-même pour victime de la prétendue incompétence ou malveillance de son bouc émissaire. A savoir : lorsque la victime décide de se soustraire à ses assauts, le pervers peut faire preuve d’une gentillesse inattendue. Sinon, privé de sa substance vitale, il se cherche au plus vite une nouvelle proie.
Si ça peut vous aider ou pour ajouter à vos connaissances générales :
Mieux connaître les harceleurs, conseils pratiques aux " victimes "
Les textes suivants ont été spécialement envoyés par son auteur Tim Field ( Ph D ) qui dirige un site britannique sur le HM, écrit des ouvrages sur la question et dirige des formations, pour être diffusé sur le Site d'Expression médicale.
Il existe dans la plupart des institutions un harceleur en série.
" Cela me stupéfie toujours de constater à quel point un comportement anormal de destruction de la part d'une seule personne peut envahir toute une institution à la manière d'un cancer "
Tim Field, auteur et formateur
J'estime qu'une personne sur trente, homme ou femme, est un harceleur en série. A qui vous font penser les symptômes suivants ?
Le harceleur en série :
- est un menteur compulsif et des plus convaincant, qui, appelé à témoigner inventera sur-le-champ de quoi se justifier .
- sur le modèle d'un Dr Jekyll et Mr Hide, il est méchant et teigneux en privé, mais innofensif et charmant devant témoin. Personne ne peut ( ou ne veut ) croire que cet individu a un caractère rancunier. Seule la cible habituelle des attaques du harceleur en série perçoit la duplicité de son comportement.
- excelle à décevoir.
- utilise son charme, et est toujours toujours crédible et convaincant avec ses pairs, ses supérieurs et les autres qui sont là ( le charme sert aussi bien à tromper et à combler l 'absence d'empathie) .
-est aussi convenu, manque de profondeur d'esprit et superficiel : beaucoup de belles phrases sans substance
- compte sur le mimétisme pour faire croire qu'il est un être humain " normal ".
- on ne peut pas lui faire confiance ; il ne tient pas ses engagements y compris sur le plan affectif.
- montre des attitudes inhabituelles et inappropriées en matière de comportement sexuel
- sous un extérieur charmant, il y a souvent des aspects troubles ou des signes de discrimination sexuelle, de harcèlement sexuel, de violence ou de perversion sexuelle (et parfois aussi de préjugés raciaux, de xénophobie ou d'ostracisme).
- montre une obsession maniaque de tout contrôler,
-un besoin compulsif de critiquer, tout en refusant de reconnaître, mettre en valeur et féliciter les autres .
- saute d'un sujet à l'autre de telle façon que vous avez le sentiment de n'avoir pas eu une conversation cohérente et que vous n'avez pu obtenir une réponse directe
-quand il s'agit de détecter ou de décrire les besoins et les intérêts des autres , répond avec impatience, irritabilité et agressivité.
- a un besoin exagéré, malsain et narcissique d'attirer l'attention pour se dépeindre lui-même comme une personne exceptionnelle, bonne, charitable et pleine de compassion, en totale opposition avec son comportement et sa façon de traiter les autres. Le harceleur ne voit rien de négatif dans son comportement et semble vraiment ignorer l'écart entre la façon dont il voudrait être perçu ( et croit être perçu) et la façon dont il est vraiment vu.
- a une foi absolue dans ses capacités de direction, mais est incapable de faire la distinction entre le commandement ( maturité, esprit de décision, assurance, droiture et intégrité ) et harcèlement ( immaturité, impulsivité, agressivité, distorsion de la vérité et duplicité ).
- se réclame souvent de qualifications, d'une expérience, de titres ou d'affiliations qui sont fausses ou détournées.
- souvent il affiche une arrogance confinant au mépris.
Le harceleur en série manque de perspicacité sur son comportement et n'a pas conscience de la bêtise et de l'incongruité de son comportement ; la formule " responsabilité atténuée " vient souvent à l'esprit. Ce manque de clairvoyance et l'incapacité de percevoir l'effet de son comportement sur les autres ( même si cela lui est signifié ) peut être qualifié de psychotique.
Actes de harcèlement psychologique
1- Les propos camouflés. Le harceleur fait des remarques qui ont l'air anodines, mais qui laissent planer un reproche, un doute, voire une accusation sans fondement.
2- Le refus de communiquer. Comme un roi qui punit l'un de ses suivants, le harceleur cesse tout contact avec l'employée : il lui transmet ses ordres par note de service et lui laisse ses dossiers sur son bureau, avec un minimum d'explications.
3- Le discours partial et mensonger. Le harceleur s'en donne à coeur joie : évaluations tendancieuses, notes de services qui portent atteintes à la réputation de l'employée.
4- Le refus de formation professionnelle. Une autre forme de punition. On refuse à l'employée de participer à des colloques, de suivre des cours, etc.
5- Le refus de soutien professionnel. Un moyen qui permet à l'employée débordée ou excédée de s'enliser plus vite. Le patron peut lui reprocher d'avoir mal fait son travail, même si elle n'aurait jamais pu y arriver seule.
6- Ses compétences mises en doute. Comment? En lui retirant ses dossiers sans raison, en exigeant que son travail soit vérifié et approuvé par un tiers, en laissant entendre devant témoins quelle n'est pas à la hauteur.
7- Le manque de respect. Le supérieur fait des commentaires sur l'apparence de l'employée, lui parle avec mépris, dénigre ses façons de faire.
8- Le harcèlement administratif. Bombardée de notes de service, d'évaluations, d'avertissements, l'employée a la très nette impression qu'un dossier est monté contre elle. Elle a sans doute raison.
9- Le contrôle excessif. Le travail est sélectionné et minuté, les heures d'arrivée et de départ sont enregistrées, même les déplacements aux toilettes sont notés. Peu à peu l'employée voit son travail lui échapper.
10- Les menaces. Plusieurs se font dire que d'autres seront ravis de prendre leur place.
11- L'intimidation. Le patron s'y prend de bien des manières : il crie, lance des objets, envahit l'espace vital de l'employée.
12- L'exclusion. L'employée se retrouve sans bureau ou dans un local grand comme un placard à balais. En milieu syndiqué, cela se produit par une suspension ou l'abolition d'un poste.
----> PORTRAIT ROBOT DU HARCELEUR = 3 TYPES
* L'incompétent.
Incapable de gérer, il subit généralement de la pression de ses supérieurs. Pour garder sa place, il rejette le blâme sur un employé. Souvent formé sur le tas ou promu à des fonctions qui le dépassent, il tient un discours contraignant plutôt que mobilisateur.
* Le tyrannique.
C'est le genre à s'emporter souvent. Il peut être si impulsif que sa victime le croira fou. En plus d'abuser de son pouvoir, il méprise souvent un ou plusieurs de ses employés. Il ne supporte pas la critique ni la contradiction et exige la soumission.
* L'ambitieux.
Pour être le premier, il est prêt à sacrifier la réputation de quelqu'un d'autre. Il retient souvent l'information. Dans un milieu où la concurrence est vive, il parvient toujours à réduire ses coûts et à augmenter sa marge de pouvoir.
À la course aux résultats, il gagne toujours !