Auteur Sujet: La Gendarmerie c'est quoi ?  (Lu 40506 fois)

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Re : La Gendarmerie c'est quoi ?
« Réponse #15 le: 19 juin 2018, 20:08:35 »
Pourquoi la Gendarmerie ?

C’est sans aucun doute la première question que vous devez vous poser car la Gendarmerie n’est pas la Fonction publique mais c’est une institution au service de la République et c’est aussi une arme bien particulière qui a derrière elle une longue tradition (les gendarmes en sont plutôt fiers).  ;D

On a souvent tendance à l’oublier, mais la Gendarmerie est encore aujourd’hui un milieu militaire, fortement hiérarchisé où l’on ne compte pas ses heures (un gendarme est “disponible” 24h/24 et 365 jours par an).
Notez aussi que la Gendarmerie ne possède pas de syndicats (c’est interdit) mais des instances consultatives, ce qui n’est pas tout à fait la même chose. Bref, quand on entre dans la Gendarmerie, on est d’abord au service des autres et pas au service de soi-même ; il faut avoir un minimum d'empathie pour ses contemporains souvent très ingrats.  :P  :-[
Aussi, le conseil que nous pouvons vous donner est de ne pas rentrer dans la Gendarmerie par hasard ou parce que vous avez vu une pub ou une émission TV : vous devez vous renseigner (nous allons tenter ici de vous aider), vous devez faire un bilan (votre situation de famille, vos compétences, vos motivations) et vous demander ce que vous pouvez apporter à l’institution.

Nous allons essayer de vous donner des éléments de réflexion afin que vous puissiez être sûr de votre orientation : ce n’est pas la peine de vous préparer au concours (qui, comme tout concours, n’est pas facile) pour vous rendre compte, quelque temps plus tard, que vous n’êtes pas fait pour cela.

Un candidat averti…  :-X
– La gendarmerie est une institution militaire (donc hiérarchisée avec des grades) : si vous ne supportez pas les ordres, alors passez votre chemin !
– La gendarmerie n’a pas de syndicats ; à la place, il existe des instances internes de concertation et il est interdit de faire grève.
– Un gendarme est marié à la Gendarmerie : c’est la phrase préférée des “vieux briscards” qui ne comptent pas leurs heures passées au travail… et ils ont raison. Notre société évolue vers le “tout loisir” et les “RTT” : ce sont des valeurs qu’il faut un peu oublier quand on entre en Gendarmerie même si, par ailleurs, rappelons qu’un gendarme a droit à 9 semaines de congés payés (pas mal, non ?).
– Un gendarme travaille souvent avec peu de moyens sur le terrain et doit savoir prendre des initiatives qui pourront être critiquées : ceux qui connaissent la Gendarmerie et la Police ne pourront pas nous contredire. Tout vous est compté, le budget est serré et il arrive régulièrement qu’un gendarme utilise son matériel personnel (ex : le portable).
– La Gendarmerie peut être considérée comme étant le SAV de la société. En effet, les gendarmes (de même que les policiers) sont confrontés à des gens dans des situations difficiles, vivant des moments pénibles. En général, quand tout va bien, on ne fait pas appel à la Gendarmerie. À la longue, cela peut donner l’impression au gendarme que la société est par nature mauvaise. Pour faire ce métier, il faut entre autres avoir les “épaules solides” et un caractère à toutes épreuves, c’est-à-dire être équilibré psychologiquement (d’ailleurs, parmi les épreuves du concours, vous passerez des tests de personnalité).

Existe-t-il des points positifs ?
Oui, assurément ...
– C’est justement un milieu militaire : ceux qui aiment l’ordre et la discipline sont en général comblés. Dans la Gendarmerie, les tire-au-flanc sont rares, l’esprit de corps est omniprésent et c’est ce qui est rassurant, le TPMG est proscrit.
– Vous êtes formé toute votre vie de gendarme. La formation professionnelle continue existe depuis longtemps en Gendarmerie et elle est bien rodée. On vous pousse à progresser et cela est très gratifiant pour faire une carrière.
– Vous avez des possibilités d’évolution et de carrière très intéressantes. Dans la Gendarmerie, on vous forme pour évoluer. Un gendarme motivé peut vite monter en grade (et même devenir officier) et il a le choix parmi de nombreux “métiers” ou spécialités. A diplôme équivalent, les perspectives d’évolutions sont plus importantes en Gendarmerie que dans bon nombre d’entreprises du secteur privé.
– Vous êtes bien rémunéré : sur ce site, il n’y a pas de tabou. Vous entendrez parfois des gendarmes se plaindre de leur rémunération : c’est vrai dans la mesure où un gendarme passe beaucoup d’heures au travail il peut se sentir payé moins que le smic. Mais, en revanche, il existe peu de métiers où votre progression de carrière sera aussi rapide et bien rémunérée (minimum 2500 euros en fin de carrière en GD auxquels s’ajoute le logement de fonction).
– Un gendarme a droit à 9 semaines de congés payés : un repos bien mérité, certes, mais de quoi faire de beaux projets !
– Vous avez la sécurité de l’emploi après un 1er contrat de 4 ans vous passez le CAT et si vous l'obtenez votre carrière est tracée mais, attention, c’est un métier parfois dangereux. Si les “morts en service” sont aujourd’hui rares, il y a tout de même des blessures.
– Vous avez la retraite à 58 ans : comme pour le logement de fonction, on peut dire que c’est de nos jours un avantage indéniable, il faut cependant qu'il anticipe celui qui sera son home pour la retraite (crédit). Un jeune gendarme a tendance un peu à l’oublier… mais, à ses 58 ans, lorsqu’il verra ses vieux amis travailler dur dans le privé, il ne regrettera pas son choix !

Tous ces éléments vous donneront des pistes de réflexion et vous aideront à vous orienter. Bien entendu, cette liste ne définit pas à elle seule la Gendarmerie et ses métiers. Nous vous invitons à aller de l’avant et à vous renseigner auprès d’un Centre d’Information et de Recrutement. (CIR)
https://www.devenir-gendarme.fr/la-gendarmerie/pourquoi-la-gendarmerie/

Hors ligne Jeano 11

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Re : La Gendarmerie c'est quoi ?
« Réponse #16 le: 19 juin 2018, 20:12:39 »
PAPA, MAMAN C'EST QUOI UN GENDARME...?

Une internaute nous a envoyé le message suivant : "Bonjour, Un joli texte trouvé sur Facebook, que je voulais vous faire partager."

En ce premier jour de vacances et à l'approche des fêtes de Noël et de la Saint-Sylvestre, les gendarmes serons à pied d’œuvre pour assurer votre sécurité, nous avons souhaité vous faire partager ce texte, dont nous ignorons l'auteur :

"Un militaire doit être un mélange de tous les hommes. Un saint et un pécheur, un vaurien et un Dieu.
- Le Gendarme est à la fois le plus recherché et le moins désiré parmi les hommes. Il est un être étrange qu'on appelle MONSIEUR en face, et ENC... dans le dos.
- Le Gendarme doit être tellement diplomate qu'il peut régler une altercation entre deux individus, tout en laissant croire à chacun qu'il a gagné.
- Le Gendarme doit être capable de flanquer une raclée à deux hommes qui sont deux fois plus gros que lui sans être brutal.
- Le Gendarme, si on le frappe en premier, c'est qu'il n'a pas fait assez preuve de précautions, si c'est lui qui frappe en premier, c'est une brute qui n'a rien à faire en Gendarmerie....
- Le Gendarme doit pouvoir recevoir des insultes à profusion d'un quidam et appeler ce même interlocuteur "Monsieur".
- Le Gendarme, selon beaucoup de monde, ne se trouve jamais là quand une grosse infraction est commise. Peu importe qu'il ait arrêté une dizaine de délinquants de la route la semaine passée, si Monsieur DUPONT ne l'a pas vu faire, pour lui, le gendarme n'est bon qu'à tourner en voiture.
- Le Gendarme doit, sur une intervention, prendre une décision dans l'instant, alors qu'il faudra plusieurs mois à un magistrat pour en prendre une sur cette même affaire.
- Le Gendarme doit pouvoir travailler 10 jours sans repos, cumuler les heures de nuit, les interventions stressantes, les journées à rallonge et, au 10ème jour, être toujours aussi efficace et "frais" comme lorsqu'il avait entamé sa première journée.
- Le Gendarme doit pouvoir effectuer si besoin les 35 H en deux jours et continuer le reste de sa semaine comme si de rien n'était, en prenant soin de ne pas prendre de retard dans ses dossiers.
- Le Gendarme doit être un expert dans le maniement des armes a feu. Il doit pouvoir sortir son arme au pas de course et atteindre un criminel en fuite là où ça ne fait pas mal, et ensuite expliquer à tous pourquoi il a tiré.
- Le Gendarme doit tout connaître et tout savoir...mais ne rien dire. Il doit savoir où sont commis les péchés du monde, mais n'en faire aucun. Il doit à partir d'un seul cheveu, décrire le crime, donner le nom du coupable et où on peut le trouver. S'il le trouve, il est chanceux, sinon, c'est un bon un rien.
- Le Gendarme doit poursuivre un indice jusqu'au bout, travailler des journées complètes pour trouver un témoin qui a tout vu... mais qui refuse de s'en rappeler.
- Le Gendarme doit, parfois...assez souvent..., pouvoir effectuer une partie du boulot qui devrait normalement incomber à la secrétaire de mairie, à la sous-préfecture, à la Préfecture, à l'assistante sociale, à la D.D.E, au garde-chasse etc...etc..... sans en attendre un quelconque remerciement, puisqu'avec le temps, tout le monde semble trouver cela normal.
- Le Gendarme doit être : un PASTEUR, un TRAVAILLEUR SOCIAL, un DIPLOMATE, un DUR, et un GENTILHOMME. Et surtout il doit être un génie, car il doit élever une famille qui sera sans reproche...si toutefois il vit assez vieux pour voir ses enfants grandir.
- Le Gendarme, voilà aussi l'individu qu'on appelle si peu souvent un AMI... Pour en avoir, encore faudrait-il qu'il lui reste du temps de libre une fois qu'il quitte sa tenue..."

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Re : La Gendarmerie c'est quoi ?
« Réponse #17 le: 08 novembre 2018, 16:31:19 »
 Les métiers de la Gendarmerie :
Le classement a été fait par ordre alphabétique.

1. Aspirant de Gendarmerie Issus du Volontariat (AGIV) :

Celui qui est affecté au sein d’un groupement de gendarmerie départementale prend part à la direction du centre opérationnel, s’occupe des tâches administratives, et forme les gendarmes adjoints volontaires. Il peut aussi seconder le commandant dans son travail quotidien, en s’occupant de la gestion des réservistes et des opérations de communication. Quant à l’AGIV qui exerce dans une école de gendarmerie, d’un centre de formation spécialisée, d’un état-major, ou d’un organisme central, il aide au bon fonctionnement de leur institution et prend également part à la formation des GAV.

2. Cavalier de la Garde Républicaine :

Il fait partie du régiment de cavalerie de la garde républicaine. Ses trois missions consistent à veiller à la sécurité publique, à garantir l’honneur des instances gouvernementales et des plus hautes autorités de l’Etat, mais aussi à participer au rayonnement culturel de la France. Dans le cadre de sa mission de surveillance et de service d’ordre, le cavalier effectue des patrouilles dans la capitale afin de protéger les citoyens et les touristes des malfaiteurs. Il encadre également des événements sportifs, culturels et politiques de grande ampleur, et assure la sécurité des palais nationaux. Cliquez-ici pour lire la fiche métier de cavalier de la garde républicaine.

3. Fantassin de la Garde Républicaine :

Il a pour mission de garantir la sécurité publique en intervenant en soutien de certaines unités territoriales, ou du Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN). Il peut par exemple prendre part à des interpellations délicates, ou aux transferts de détenus jugés dangereux. Le fantassin a également pour mission de garantir le protocole militaire en rendant les honneurs aux plus hautes autorités de l’Etat, ou lors d’escortes à pied sur les Champs Élysées. Il veille aussi à la sécurité des palais nationaux et participe au prestige international de la France grâce à son image. Cliquez-ici pour lire la fiche métier de fantassin de la garde républicaine.

4. Gendarme (sous-officier de gendarmerie) :

Il exerce des missions de police judiciaire, administrative, et militaire, à travers des opérations de dissuasion, de prévention, de protection et de projection. Un gendarme affecté en police judiciaire peut par exemple constater des crimes et des délits, collecter des preuves, et rechercher les malfaiteurs afin de les interpeller. Il peut s’agir d’affaires de vols, de trafics de drogues, ou encore de meurtres. Certains gendarmes qui remplissent des missions de police administrative veillent à la sécurité publique en effectuant des missions de surveillance générale, de maintien de l’ordre, de secours, ou encore de sécurité routière. Cliquez-ici pour lire la fiche métier de gendarme.

5. Gendarme Adjoint Volontaire (GAV) :

Le GAV est un équipier des sous-officiers. Il existe deux sortes de gendarmes adjoints volontaires, le GAV Agents de Police Judiciaire Adjoints (GAV APJA), et le GAV en Emploi Particulier (GAV EP). Le GAV APJA seconde les sous-officiers dans toutes leurs missions quotidiennes de surveillance, de lutte contre la délinquance, de secours, d’enquête et d’intervention. Le GAV EP occupe quant à lui des postes variés liés à des domaines spécifiques tels que la maintenance, les transports, le secrétariat, ou encore l’électronique. Cliquez-ici pour lire la fiche métier de gendarme adjoint volontaire.

6. Gendarme de l’Armement :

Il est chargé des missions traditionnelles de la gendarmerie telles que la police judiciaire, administrative et militaire. Il est également amené à réaliser des opérations spécifiques de police intérieure, comme la protection d’installations prioritaires de défense qui dépendent de la Direction Générale de l’Armement (DGA). Un gendarme de l’armement doit par exemple délivrer les autorisations d’accès aux zones sensibles, et empêcher les intrusions afin de protéger les informations classées secret défense. Il protège aussi les essais de matériel, ainsi que les grands événements industriels de défense.

7. Gendarme à Cheval :

Il remplit les mêmes missions que les autres gendarmes, mais travaille à cheval pour assurer la sécurité des biens et des personnes. Il lutte contre la délinquance en milieu urbain en effectuant des patrouilles de surveillance afin d’empêcher les vols et les agressions, il prend part aux missions de maintien de l’ordre lors de grands événements sportifs et culturels, ou encore aux opérations de protection de l’environnement. Les gendarmes à cheval peuvent aussi être présents lors de certains protocoles d’État. Cliquez-ici pour lire la fiche métier de gendarme à cheval.
Gendarme à cheval
Gendarmes patrouillant en ville à cheval.

8. Gendarme Départemental :

Il peut être affecté en brigade territoriale ou urbaine. C’est un militaire polyvalent qui peut par exemple prendre part à des enquêtes judiciaires, veiller à la sécurité publique de son secteur, effectuer des missions de prévention ou encore relever les infractions à la sécurité routière. Il est chargé de constater les crimes, les délits, et les accidents de la route. C’est un gendarme de terrain en contact direct avec les citoyens et leurs représentants. Il peut également être amené à réaliser des tâches de bureau et l’accueil du public.

9. Gendarme des Équipes Rapides d’Intervention (ERI) :

Un gendarme en ERI fait partie d’un peloton motorisé. C’est un pilote de voitures rapides d’intervention. Sa principale mission consiste à lutter contre la délinquance et l’insécurité routière. Il intervient sur les grands axes et intercepte par exemple les automobilistes qui roulent bien au-dessus des limites autorisées et mettent en danger la vie d’autrui. Il peut aussi prendre part à des escortes ou réaliser des transports rapides.

10. Gendarme du GIGN :

Il fait partie d’une unité d’élite spécialisée dans la gestion de crises majeures. Il prend notamment part à la lutte contre le grand banditisme et le terrorisme, et à la protection des intérêts vitaux de la France. Il intervient sur le territoire national et à l’étranger. Ses missions peuvent consister à libérer des otages, à négocier lors d’enlèvements, à évacuer des ressortissants français, à arrêter des criminels de guerre, ou encore à protéger de hautes personnalités politiques et publiques. Cliquez-ici pour lire la fiche métier de gendarme du GIGN.

11. Gendarme du Groupe d’Intervention Régional (GIR) :

Sa principale mission consiste à lutter contre la délinquance financière sous toutes ses formes, et à coordonner les actions des différentes administrations engagées dans cette même lutte. Il cherche à démanteler les réseaux d’économie souterraine en enquêtant, en identifiant le patrimoine issu d’activités illégales, en procédant à sa saisie, et en interpellant les responsables. Cela concerne par exemple les affaires de fraudes et d’évasions fiscales, le travail illégal, le trafic d’armes, ou encore la production et la vente clandestine.

12. Gendarme de l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN) :

Il a pour mission d’analyser les prélèvements réalisés sur le terrain par des agents spécialisés, mais aussi de seconder les unités de terrain lors d’enquêtes difficiles. Il prend également part à des missions de recherche dans le domaine des sciences forensiques (différentes méthodes d’analyse qui reposent sur les sciences : biologie, chimie, physique, informatique, neurosciences, statistiques, mathématique, imagerie)  afin de développer de nouvelles techniques d’investigation criminelle, mais aussi à la formation des Techniciens en Identification Criminelle (TIC).

13. Gendarme Maître Chien :

Il remplit deux grandes missions. Tout d’abord le secours à la personne, notamment lors de disparitions inquiétantes. Le gendarme suit la piste de la personne disparue grâce à son chien. Il peut aussi prendre part à la recherche d’individus ensevelis lors d’avalanche, ou encore assurer la défense de personnes menacées. La seconde mission du maître chien consiste à interpeller des malfaiteurs et à les neutraliser. Les chiens sont également dressés pour détecter la drogue, les armes, les munitions ou les engins explosifs. Cliquez-ici pour lire la fiche métier de gendarme maître chien.

14. Gendarme Maritime :

Il intervient en zone maritime pour mener des enquêtes subaquatiques (sous l’eau) dans le cadre de sa mission de police judiciaire. Il assure la sécurité des ports militaires, des bases navales et des grandes installations militaires, contrôle les bateaux et les passagers, prend part au renseignement maritime, et porte secours aux personnes en danger de noyade. Il peut également participer à la protection de l’environnement en guettant les flagrants délits de pollution par certains navires, et en préservant les ressources de pêche. Il lutte aussi contre les trafics illégaux en mer. Cliquez-ici pour lire la fiche métier de gendarme maritime.

15. Gendarme Mobile :

Sa principale mission consiste à assurer la sécurité publique générale en maintenant et en rétablissant l’ordre. Il intervient aux côtés de la gendarmerie départementale. Il peut par exemple réaliser des services d’ordre lors de grands événements en effectuant des fouilles, des contrôles d’identité, et des patrouilles. Il lui arrive également de se rendre dans les villes qui connaissent une forte affluence en période estivale, afin d’aider au maintien de l’ordre. Il peut aussi assurer les escortes de hautes personnalités, et veiller à la sécurité de lieux sensibles. Cliquez-ici pour lire la fiche métier de gendarme mobile.
Gendarme mobile
Gendarme Mobile qui surveille une manifestation. ©Rog01

16. Gendarme en (Haute) Montagne :

Il a deux grandes missions de secours et de police judiciaire. Lorsque des personnes se retrouvent en danger en milieu montagnard, il va les secourir. Il utilise pour cela du matériel technique de montagne comme des treuils, des bipodes, ou des brancards. Il recherche les personnes disparues, blessées, et parfois décédées. Il mène aussi des enquêtes suite à des accidents de montagne. Il a une connaissance parfaite de la haute montagne et de ses dangers. Il intervient aussi bien sur les massifs que dans les rivières. Cliquez-ici pour lire la fiche métier de gendarme en montagne.

17. Gendarme à Moto :

Il a pour mission de surveiller le réseau routier et autoroutier, et de contrôler les usagers qui ne respectent pas le code de la route. Le motard de la gendarmerie a le pouvoir d’interpeller et de verbaliser les conducteurs, si nécessaire. Lors de courses poursuites, il peut demander l’aide d’hélicoptères ou de voitures rapides d’intervention de la gendarmerie. Il lutte ainsi contre l’insécurité routière. Il intervient également en milieu scolaire afin de faire de la prévention et de la sensibilisation aux dangers de la route. Cliquez-ici pour lire la fiche métier de gendarme à moto.

18. Gendarme Motocycliste de la Garde Républicaine :

Il fait partie de la garde républicaine et ses missions consistent à assurer les escortes protocolaires et de sécurité du Président de la République. Il peut aussi être chargé de celles des hautes personnalités politiques étrangères en visite sur le territoire. Le motocycliste de la garde républicaine peut aussi réaliser des escortes délicates comme le transfert de détenus ou l’encadrement de convois sensibles. Il sécurise également certains événements cyclistes qui ont lieu sur la voie publique, comme le Tour de France.

19. Gendarme N’Tech :

Sa principale mission consiste à lutter contre la cybercriminalité. Il tente de collecter des preuves et des indices en analysant des supports numériques comme des disques durs, des téléphones, des clefs USB, et des appareils photos. Il possède une compétence judiciaire qui lui permet d’intervenir dans le cadre d’enquêtes. Il peut s’agir d’affaires d’escroqueries, de pédopornographie, ou encore d’usurpation d’identité. Il peut aussi sensibiliser les jeunes aux dangers d’internet.

20. Gendarme en Peloton Spécialisé de la Protection de la Gendarmerie (PSPG) :

Il fait partie de l’un des pelotons qui protègent les 19 centrales nucléaires françaises en activité contre le terrorisme. Il lutte contre les intrusions, le sabotage, et tous les actes malintentionnés. Dès qu’il le peut, le gendarme du PSPG travaille aux côté de la gendarmerie départementale et l’aide dans ses missions, notamment lors d’interventions.

21. Gendarme du Peloton de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie (PSIG) :

Il prend part à la lutte contre la délinquance sur la voie publique. Il intervient de manière préventive et dissuasive, principalement pendant la nuit et dans les quartiers sensibles. Il essaie de surprendre les délinquants en flagrant délit, et de déjouer les préparatifs d’actes malveillants. Un gendarme du PSIG peut aussi soutenir d’autres unités lors de graves troubles à l’ordre public, comme des rixes ou des opérations de secours.

22. Gendarme Plongeur :

Il prend part aux enquêtes afin de collecter des preuves et indices en milieu subaquatique, c’est-à-dire dans les fleuves, les lacs, les rivières, et même en milieu marin. Il peut par exemple rechercher des véhicules immergés, des corps, et des objets dissimulés. Un gendarme plongeur peut aussi intervenir lors de catastrophes naturelles pour secourir des individus et rechercher des personnes disparues. Il peut également être amené à sécuriser des zones aquatiques lorsque des hautes personnalités doivent s’y rendre. Cliquez-ici pour lire la fiche métier de gendarme plongeur.
Gendarmes Plongeurs
Gendarmes Plongeurs qui travaillent sur un corps ©Gendarmerie

23. Gendarme de la sécurité des armements nucléaires (Gsan) :

C’est lui qui contrôle l’armement nucléaire et garantit au Président de la République sa capacité à y recourir, en tout lieu et à tout moment. Il veille aussi à ce que les directives du Président soient respectées, et à ce que l’emploi de l’arme soit conforme aux ordres. Un gendarme de la sécurité des armements nucléaires assure la protection de cette force et peut réaliser des transports sensibles liés à des actes de dissuasion ordonnés par le Président de la République.

24. Gendarme Spécialisé en Systèmes d’Information et de Communication (SIC) :

Il existe un gendarme spécialisé SIC dans chaque formation de gendarmerie. Il forme ses collègues à l’environnement numérique et les aide à déployer de nouveaux systèmes comme la vidéo-protection, la sécurité des systèmes d’information, et les outils de lutte contre la cybercriminalité. Il peut aussi travailler au sein de l’administration centrale afin de concevoir de nouveaux SIC dédiés aux missions de sécurité intérieure. Il entretient ces systèmes et en assure la coordination entre les différents services.

25. Gendarme Spéléologue (GSGN) :

Sa mission consiste à apporter une assistance technique aux unités de gendarmerie lorsqu’il faut réaliser une enquête judiciaire en milieu souterrain. Il peut s’agir de grottes, d’égouts, de catacombes, ou encore de puits. Le gendarme spéléologue peut par exemple rechercher des personnes disparues, des objets, des corps, ou des armes ayant servi à commettre un crime. Il intervient lors de demandes judiciaires, administratives ou de secours.

26. Gendarme des Transports Aériens :

Il a une mission de sûreté, de police judiciaire, et de renseignement. C’est lui assure la protection de l’aviation civile, des passagers, et des aéronefs contre les actes malveillants. Il contrôle également les sociétés responsables de la mise en application des mesures de sûreté dans les aéroports et les zones de fret. Le gendarme des transports aériens évalue aussi la vulnérabilité de chaque aéroport, participe au renseignement d’intérêt aéronautique, et constate les crimes et les délits liés à l’aviation civile. C’est d’ailleurs lui qui enquête sur les accidents aériens.

27. Gendarme en Unité de Recherches :

Il prend part aux enquêtes judiciaires complexes en collectant les preuves et les indices. Son objectif est d’identifier les malfaiteurs afin de pouvoir les interpeller. Il réalise pour cela des filatures, des planques, des écoutes téléphoniques, l’installation de balises GPS, des perquisitions, et l’analyse de comptes bancaires. Il peut travailler sur des affaires de mœurs, de stupéfiants, ou encore de délinquance financière. Une autre partie de son travail consiste à rédiger des procédures judiciaires. Cliquez-ici pour lire la fiche métier de gendarme en unité de recherches.

28. Officier de Police Judiciaire (OPJ) :

Il a pour mission de constater les infractions à la loi pénale, de collecter des preuves et des indices afin d’identifier les auteurs du délit, de mener des enquêtes de flagrance, de réaliser des enquêtes préliminaires, de recevoir les victimes afin de recueillir leurs plaintes et les dénonciations, de placer des personnes en garde à vue, et d’effectuer des perquisitions et des saisies. Lorsqu’une instruction est ouverte, l’OPJ doit exécuter les demandes du juge. Cliquez-ici pour lire la fiche métier d’Officier de Police Judiciaire.

29. Pilote de Voiture Rapide d’Intervention (VRI) :

Il est chargé d’assurer la sécurité routière sur les grands axes de circulation. Il utilise pour cela des voitures rapides d’intervention. Il peut par exemple intercepter les individus roulant à vive allure sur l’autoroute, traquer les actes de délinquance sur le milieu routier, et relever les graves infractions à la sécurité routière. Il est en mesure d’interpeller et de verbaliser les automobilistes.

30. Réserviste de la Gendarmerie :

Il travaille de manière ponctuelle auprès d’unités de gendarmeries situées à proximité de son domicile. Il renforce temporairement les effectifs afin d’aider les gendarmes lors de situations de crises, ou de les accompagner dans leurs missions quotidiennes de patrouille, de conseil aux citoyens, et de secours. Il peut aussi prendre part à des services d’ordre lors d’événements sportifs et culturels, rejoindre des dispositifs de recherches, intervenir lors de catastrophes naturelles, accidentelles ou provoquées, et même former des réservistes lorsqu’il a de l’expérience. Cliquez-ici pour lire la fiche métier de réserviste de la gendarmerie.

31. Technicien d’Identification Criminelle (TIC) :

C’est lui intervient sur les scènes de crime pour rechercher des preuves et des indices, les prélever, et les conditionner dans le but de les faire analyser. Il peut aussi assister les médecins légistes lors d’autopsies. Une grande partie de son travail consiste également à contrôler et à centraliser le travail des TIC de proximité. C’est également lui qui analyse les traces papillaires afin de les enregistrer dans le fichier automatisé des empreintes digitales. Il a en effet les moyens de réaliser certains examens physico-chimiques.

Pour devenir gendarme, il existe 4 solutions :
. réussir les épreuves de sélection de Gendarme Adjoint Volontaire GAV (aucun diplôme nécessaire),
. réussir le concours de sous-officier de gendarmerie (niveau BAC ou équivalent),
. réussir le concours d’officier de gendarmerie (niveau BAC+3 ou équivalent),
. s’engager en tant que volontaire, réserviste (aucun diplôme nécessaire).

La grande majorité des gendarmes sont rentrés dans la gendarmerie en réussissant les épreuves de GAV ou le concours de sous-officier, en fonction de leur niveau d’études.
Aux épreuves écrites d'admissibilité du concours des sous-officiers de gendarmerie (SOG)  8000 candidats se sont présentés à cette épreuve (environ 1/3 des demandes), à 9h15, les consignes sont données.
Les portes se ferment à 9h30 puis l'épreuve commence.

Durant toute la journée, les candidats passent les écrits - sujet professionnel pour la voie interne et dissertation pour le concours externe -, ainsi que des tests psychotechniques.

Les candidats admissibles passeront par la suite des épreuves orales et sportives dans les centres de sélections et de concours en région.
Pour une session, environ 2000 places sont à pourvoir.
Donc pour réussir votre projet professionnel dans la gendarmerie, une excellente préparation est indispensable (intellectuelle et physique), car il y a une énorme concurrence entre tous les candidats et les places sont limitées.

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Re : La Gendarmerie c'est quoi ?
« Réponse #18 le: 12 novembre 2018, 18:16:28 »
Synonymes et métiers associés : militaire, sous-officier de gendarmerie, gendarme adjoint volontaire, gendarme en mer, gendarme plongeur, gendarme à cheval, gendarme maître chien, gendarme mobile, gendarme en unité de recherches, officier de police judiciaire gendarmerie, réserviste de la gendarmerie, gendarme à moto, gardien de la paix, policier municipal, surveillant pénitentiaire, garde champêtre, gendarme du GIGN.
Niveau d’études ou diplômes requis : BAC (ou équivalent).
Études en alternance : non, mais la formation est rémunérée 1.143€ par mois après réussite du concours.
Salaire débutant : 1.177€ nets + logement de fonction gratuit.
Statut : fonctionnaire d’état de catégorie B de la filière police sécurité armée (militaire).
Limite d’âge pour le recrutement : 18 ans au moins et 35 ans au plus au 1er janvier de l’année du concours.

Que fait le Gendarme : missions, tâches et fonctions  :P  :-[
Les missions du sous-officier de la gendarmerie nationale se divise en trois catégories :
. police judiciaire,
. police administrative,
. défense militaire.

La majorité des missions du militaire concerne la police judiciaire. Concrètement, cela consiste à traquer les infractions commises par les citoyens. Le gendarme prend en flagrant délit les vols, les agressions, les trafics (drogue, armes, contrefaçon…) ou encore les meurtres. Il doit alors rassembler toutes les preuves pour mener l’enquête. Il recherche les auteurs des infractions, les arrête et les interroge au besoin.

Le gendarme peut exercer son métier dans un escadron de la gendarmerie mobile. Il a les mêmes missions que la gendarmerie départementale et participe à la sécurité de la population à ses côtés, à la différence qu’il est constamment en déplacements (voiture ou moto).

Si le militaire fait partie de la gendarmerie départementale, il assure plutôt la police administrative. Dans ce cas, son rôle est d’assurer et de maintenir la sécurité publique. Cela peut concerner la surveillance générale ou les missions de régulation de la circulation routière. Pour ce faire, le sous-officier surveille les routes (radar, observation, poursuite, arrestation…), assure la prévention routière (conseil, mise en garde, contrôle d’alcoolémie…). En tant que gardien de la sécurité, le gendarme se doit d’intervenir en cas d’accident : il protège et rassure les victimes, il appelle les secours et leur décrit la situation, etc.

Le sous-officiers du corps technique et administratif sont ceux qui ont une spécialisation comme : l’administration et la gestion du personnel, la gestion logistique et financière, les affaires immobilières, la restauration collective, la conduite ou la réparation des auto-engins blindés, l’armurerie et la pyrotechnie, l’imprimerie, l’infirmerie etc.

Enfin, en tant que militaire, le gendarme défend les intérêts nationaux : il contrôle les armes et les systèmes d’armes nucléaires, recueille des renseignements et protège les individus.

Il peut aussi assurer des patrouilles militaires et des missions à l’étranger (en renfort de l’armée : protection des populations étrangères, rapatriement de français vivant à l’étranger…).

De par la nature de son travail, le gendarme travaille en binôme. Il est également fréquemment en lien avec les autres services de sécurité publique : police nationale, pompiers, police de l’air, police des frontières et des ports etc. Le militaire porte un uniforme qui le rend reconnaissable : chaussures de sécurité ou bottes, casquette, t-shirt, veste, pantalon, arme à feu (sous condition de formation préalable et d’obtention du diplôme d’arme).

La profession compte presque uniquement des hommes mais il est tout à fait possible pour un femmes de faire ce métier. Tous les emplois sont ouverts aux femmes à l’exception de ceux de sous-officiers affectés au sein des formations de la gendarmerie mobile (sauf GIGN).

. Qualité essentielles / compétences requises :
pour devenir gendarme, il est nécessaire d’être patient, pédagogue et empathique (être disponible, à l’écoute et aimer le contact avec la population). Il est également essentiel d’être résistant physiquement et psychologiquement. Enfin, le gendarme est polyvalent (aisance rédactionnelle, relationnel, logique…) et possède un fort esprit d’équipe (vie ne caserne).

Le sous-officier de la gendarmerie nationale doit impérativement être détenteur du permis B ou militaire « véhicules légers » s’il souhaite être affecté dans un service.

. Débouchés, recrutement, où exercer :
à la fin de sa formation en école de gendarmerie nationale, l’affectation de l’élève gendarme peut se faire dans plusieurs institutions : direction générale de la gendarmerie nationale, brigade de gendarmerie départementale, escadron de gendarmerie mobile, compagnie d’infanterie de la garde républicaine.

Si le candidat répond à toutes les exigences du métier à la sortie de sa formation en école de la gendarmerie nationale, il est assuré d’obtenir un poste rapidement.

. Horaires et durée de travail :
les conditions de travail du gendarme l’amène à réaliser des heures supplémentaires en fonction des événements. Il peut également être affecté dans un service où il effectue un roulement avec ses collègues : prise de poste le matin ou le soir, le week-end, etc...
Après quelques années de service (5 ans en moyenne), il est possible de se spécialiser dans de nombreux domaines grâce à une formation et des examens internes :
. police judiciaire OPJ (enquêteur, technicien en investigations criminelles, maître de chien…),
. sécurité routière (motard, pilote de voiture rapide),
. formateur relais antidrogue ou écologie-environnement,
. spécialiste en montagne,
. pilote d’hélicoptère,
. pilote de bateau ou d’engin blindé,
. plongeur,
. maître-nageur sauveteur,
. moniteur de sport,
. cavalier
. musicien
. technicien en radio-télécommunications
. informaticien
. membre du GIGN, etc.

Enfin, il est possible d’être affecté dans des unités variées, ce qui rend le métier évolutif et passionnant :
. unités de gendarmerie départementale,
. escadrons de gendarmerie mobile,
. garde républicaine,
. gendarmerie de l’air,
. gendarmerie des transports aériens,
. gendarmerie maritime,
. gendarmerie de l’armement,
. unités d’outre-mer,
. états – majors,
. ambassades de France à l’étranger,
. brigades de prévention de la délinquance juvénile,
. organismes internationaux, etc.

Comment devenir Gendarme : études, formations, concours :

Pour devenir gendarme il faut passer le concours de sous-officier de la gendarme nationale. Le terme « gendarme » correspond en réalité à un grade.
Le concours de sous-officier de la gendarmerie nationale :

Pour passer le concours, les candidats doivent :
. être de nationalité française,
. être en règle quant aux dispositions du code du service national
. jouir de leurs droits civiques et être de bonne moralité
. être âgés de 18 ans au moins et de 35 ans au plus au 1er janvier de l’année du concours
. ne pas se présenter plus de trois fois à chacun des concours
. être reconnus apte physiquement (médicalement)
. passer avec succès les épreuves de ce concours.

Les épreuves d’admissibilité :

Le candidat doit réaliser une composition en culture générale sans l’aide de documents (3 heures, coefficient 5), passer une épreuve d’aptitude professionnelle et un QCM portant sur des suites ou des ensembles logiques (35 minutes, coefficient 2).

Une épreuve de langue étrangère est également prévue, au choix parmi : allemand, anglais, arabe littéral, espagnol, italien, portugais (30 minutes, coefficient 1).

Enfin, deux inventaires de personnalité sont destinés à préparer le candidat admissible à son entretien individuel avec un psychologue (pas noté).

L’épreuve d’admission :

Il s’agit d’un entretien avec un psychologue suivi d’un entretien avec un jury portant sur un sujet d’ordre général : grands sujets d’actualité ou motivations du candidat (10 minutes de préparation et 20 minutes d’entretien, coefficient 7).

L’épreuve physique de gendarmerie est de coefficient 3. Il s’agit d’un parcours d’obstacles destiné à tester le potentiel physique du candidat dans des situations qu’il est susceptible de rencontrer dans un contexte opérationnel. Il est réalisé en tenue de sport.

Vous pourrez trouver le programme et le barème des épreuves dans l’arrêté organisant le concours : Legifrance. La date d’ouverture du concours est signalée sur le site La Gendarmerie Recrute.

Les lauréats du concours doivent passer une visite médicale d’incorporation réalisée par le médecin militaire de l’école militaire intégrée.
L’entrée en école de gendarmerie :

La formation initiale des sous-officiers de gendarmerie a lieu dans l’une des écoles de gendarmerie des villes suivantes : Chateaulin (29) Chaumont (52), Montluçon (03), Tulle (19) ou Dijon (21).

Elle dure 12 mois et a pour objectif de transmettre aux élèves les exigences des militaires et de leur apprendre les connaissances nécessaires pour protéger les personnes et les biens. Pour plus d’information : www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/cegn .

Cette formation est rémunérée 1.143€ nets par mois.

Les élèves sous-officiers de gendarmerie sont logés par nécessité absolue de service. Ils ont le statut de militaire et bénéficient donc de l’affiliation au régime de la sécurité sociale militaire et de la réduction de 75% sur le tarif SNCF.

Les élèves sous-officiers sont nommés « gendarmes » en fin de formation. Ils reçoivent le certificat d’aptitude à la gendarmerie (CAG), homologué au niveau IV de l’enseignement technologique.
L’affectation en unité de gendarmerie :

Elle dépend du classement de l’élève et des offres de la direction générale de la gendarmerie nationale, des brigades de gendarmerie départementale, des escadrons de gendarmerie mobile et des compagnies d’infanterie de la garde républicaine.

Les élèves qui ont des compétences spécifiques testées pendant la formation (motocycliste, cavalier, musicien, secouriste en montagne, pilote ou mécanicien d’hélicoptère) peuvent être affectés dans une unité spécifique (escadron motocycliste ou régiment de cavalerie ou orchestres de la garde républicaine, orchestre de la gendarmerie mobile, unité de montagne, unité aérienne).

Source https://www.police-nationale.net/gendarmerie/

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Re : La Gendarmerie c'est quoi ?
« Réponse #19 le: 01 décembre 2018, 11:38:16 »
S’engager n’est pas un vain mot pour celui qui décide de devenir gendarme. Un engagement qui dépasse bien souvent la sphère professionnelle.

Avec près de 7 000 blessés et une dizaine de morts en service chaque année, le métier de gendarme n’épargne pas ceux qui l’exercent et, par ricochet, leur famille. C’est sans doute parce qu’ils sont conscients de cette vulnérabilité, que les gendarmes sont particulièrement impliqués dans les actions de solidarité en faveur de leurs camarades, mais également de populations extérieures à l’Institution.

Un système de solidarité unique. Opérateur institutionnel historique reconnu d’utilité publique, la fondation Maison de la gendarmerie incarne les œuvres sociales de l’Institution. Acteur majeur de l’accompagnement social, elle complète l’action sociale des armées.

Depuis 1944, elle aide, assiste et porte secours aux personnels de la gendarmerie et à leur famille, en difficulté à la suite d’un décès, d’une blessure, d’une maladie ou d’un handicap. Elle repose, pour l’essentiel, sur les dons effectués par une grande majorité des militaires et des personnels civils de l’Institution, en activité ou retraités. Plus de trois millions d’euros sont ainsi reversés chaque année. D’ailleurs, la Fondation intervient dans les écoles de gendarmerie afin de sensibiliser les futurs gendarmes aux risques inhérents au métier, mais aussi à ce dispositif auquel leur soutien sera essentiel.

Comme l’explique le colonel Laurent Lecomte, qui en assure la direction, la Fondation permet à tous les gendarmes de « s’appuyer sur un système de solidarité unique, d’une ampleur inédite au sein de la Fonction publique. »

Veufs ou veuves de gendarme, orphelins, militaires frappés par la maladie ou considérablement affectés par une blessure, peuvent ainsi être immédiatement accompagnés et soutenus dans la durée par la Fondation, et ce, tant moralement que financièrement. En lien avec le bureau de l’action sociale, elle est également partie prenante dans le programme de reconstruction et de réinsertion des blessés par le sport. Le soutien de la Fondation s’exprime aussi à travers une offre de tourisme social dans ses établissements familiaux, ses centres de vacances, ou encore ses logements étudiants.
Un fort tissu associatif

La solidarité en gendarmerie se traduit également par un fort engagement du tissu associatif, dont le lien permanent et privilégié avec la direction générale de la gendarmerie est assuré par le conseiller pour le dialogue social militaire, également secrétaire général du conseil de la fonction militaire de la gendarmerie.

Une charte, signée à ce jour par vingt associations (liste ci-dessous), a d’ailleurs été mise en place depuis le 31 mars 2016, afin de fixer certains principes à respecter de part et d’autre. Ainsi, tout en laissant aux associations leur liberté d’action dans leur domaine respectif, le texte permet de fluidifier les relations entre les échelons de commandement de la gendarmerie et ce tissu associatif, fédérant quelques dizaines de milliers de retraités, de réservistes, de militaires d’active ou encore d’amis de la gendarmerie. Cette charte permet également de valoriser, au sein de l’Institution et au-delà, les différentes actions conduites par ces associations, dont beaucoup poursuivent un objectif solidaire.
Des actions solidaires

Les aides apportées par ces associations reposent évidemment sur les opérations qu’elles organisent en propre chaque année afin de réunir des fonds, mais aussi, en grande partie, sur les initiatives individuelles ou collectives des gendarmes visant à récolter de l’argent au profit d’associations caritatives. Événements sportifs, culturels ou festifs, les gendarmes ne manquent ni d’imagination, ni d’énergie pour organiser ces actions solidaires. Dans ce domaine, les écoles sont d’ailleurs un formidable vecteur de soutien, qu’il s’agisse des cross (comme le color run de l’Esog de Dijon) et des collectes organisés par les élèves-gendarmes ou encore du défi sportif et social des officiers-élèves de l’EOGN…

Ces élans de générosité s’étendent à l’ensemble du territoire et leur bénéfice dépasse bien souvent le cercle de la « famille gendarmerie ». L’an dernier, en Languedoc-Roussillon par exemple, près de 100 000 € ont ainsi été reversés à des gendarmes affectés par la maladie, à des hôpitaux ou à des fondations œuvrant pour les enfants.

Source https://www.gendcom.gendarmerie.interieur.gouv.fr/Sur-le-terrain/Immersion/Gendarmes-et-solidaires

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Re : La Gendarmerie c'est quoi ?
« Réponse #20 le: 20 décembre 2018, 09:36:21 »
Force humaine de près de 100 000 hommes et femmes placée sous l’autorité du ministère de l’Intérieur, la Gendarmerie nationale est une institution militaire garante de la sécurité et de la paix de nos concitoyens, et de la protection de leurs biens.
Elle assure des missions de police judiciaire, d'assistance à personnes, de maintien de l’ordre et participe à la défense de la Nation, y compris sur les théâtres d'opérations extérieures.
Consacrant une partie de leur vie à ces missions nobles, en tout temps et en tout lieu, en métropole ou en outre-mer comme à l’étranger, les gendarmes répondent présents, avec sang-froid et humanité, face aux drames de la vie.
Recrutement, partenariats, innovation, reconversion professionnelle, retrouvez sur cette page l’actualité de la gendarmerie ainsi que de toutes celles et ceux qui la composent et qui construisent la gendarmerie de demain.

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Re : La Gendarmerie c'est quoi ?
« Réponse #21 le: 01 juin 2019, 18:02:49 »
Gendarmes : dernier rempart républicain en zone rurale ?
Pendant la guerre de Cent ans, en 1337, la maréchaussée est créée.
Sept siècles plus tard, ce sont près de 155 000 gendarmes qui assurent leurs missions de sécurité publique et de police judiciaire sur l’ensemble du territoire français, et tout particulièrement dans les campagnes et petites villes.
Dans les faits cependant, les gendarmes remplissent de nombreux autres rôles. Réceptacles de la misère sociale, de la violence et de la solitude ...
La situation des gendarmes diffère selon le territoire sur lequel agissent les brigades. En zone rurale, la mission des gendarmes relève parfois davantage d’une mission de « proximité publique » que de sécurité publique.
Querelles de voisinage et disprostituées familiales rythment souvent la journée des militaires.

Des conditions de travail compliquées

Entre travail de terrain et paperasse administrative, le temps de travail des gendarmes se divise en deux, sans pour autant gagner en efficacité.  Baisse des conditions matérielles, distance avec les élus et éloignement du cœur de métier : la gendarmerie, parfois dernier rempart du service public en zone rurale doit pouvoir évoluer. Les problèmes sont connus, les gendarmes demandent maintenant des solutions.

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Re : La Gendarmerie c'est quoi ?
« Réponse #22 le: 22 février 2021, 17:55:31 »
« On entre dans la gendarmerie comme on entre dans les ordres » nous confiait un gendarme il y a quelques années, désireux sans doute de mettre l’accent sur la dimension « vocationnelle » du métier et de l’exercice de l’activité de gendarme.

La gendarmerie, institution régalienne que les français connaissent finalement peu  rencontre aujourd’hui des difficultés de recrutement.
Elle se trouve dans une situation paradoxale dans la mesure où elle offre un nombre d’emplois en hausse ces deux dernières années et qu’elle peine à trouver des candidats « recevables » selon ses critères qui sont de deux ordres.
Les premiers sont objectifs (jouir de ses droits civiques et être de bonne « moralité », avoir 17 ans révolus et moins de 26 ans à la date de dépôt de la candidature, être reconnu apte physiquement par un médecin servant dans la gendarmerie, réussir les épreuves de sélection et suivre la formation en école avant l’affectation) ;
Les seconds critères sont plus subjectifs (principalement la « militarité » : capacité à s’adapter au cadre militaire et conformité avec les valeurs de disponibilité, de service,...).

Cette situation paradoxale du recrutement soulève une double question.
La première est le positionnement des emplois offerts par les institutions de sécurité (armées, justice, pompiers, police, gendarmerie) sur le marché du travail.
La seconde question est celle du modèle républicain d’ascension sociale par les institutions de l’État.
Nous verrons ainsi que les postes de gendarmes adjoints volontaires (GAV) sont davantage brigués par des individus issus de la catégorie sociale des ouvriers / employés. En outre, la gendarmerie cherche à séduire de nouveaux candidats en leur réservant des places dans le concours de recrutement des sous-officiers....

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Re : La Gendarmerie c'est quoi ?
« Réponse #23 le: 25 octobre 2021, 17:30:44 »
"En quelques heures, c'est le chaos".
Le patron des gendarmes des Alpes-Maritimes raconte la tempête Alex
Parmi les points forts de la Gendarmerie face aux intempéries, un réseau radio solide, un maillage territorial serré et des gendarmes capables d'initiatives. Un peu plus d'un an après le passage de la tempête Alex, l'ancien patron des gendarmes des Alpes-Maritimes est revenu sur la mobilisation de ses personnels en pleine crise.

Quand la tempête Alex a ravagé les Alpes-Maritimes, début octobre 2020, qu’est-ce qui a permis aux gendarmes d’affronter la crise avec brio ?
Un "système radio redondant", le "maillage territorial" et "l’intelligence du terrain", explique le colonel Nasser Boualam, qui commandait le groupement de gendarmerie départementale lorsque les éléments se sont déchainés.

La veille, il était en vacances lorsqu’il a reçu un appel du préfet lui annonçant les prévisions inquiétantes de Météo France. Ils décident ensembles de premières mesures, et notamment la fermetures des établissements scolaires.

Le colonel Boualam revient donc, et supprime les repos et permissions de ses gendarmes afin de disposer de toutes ses troupes en cette veille de week-end. "Nous avons prévu différents centres de commandement. Tout le monde était mobilisé" . Puis, "on passe en vigilance rouge et, en quelques heures, c’est le chaos", a-t-il expliqué ce vendredi au salon Milipol, lors d’une table ronde consacrée à la sécurité et au changement climatique.

L’électricité est rapidement coupée. Les réseaux de télécommunication tombent les uns après les autres et les routes deviennent impraticables. Dans ces conditions, "il ne reste que la manœuvre qui avait été projetée et tout repose sur l’initiative du gendarme, du pompier ou du policier municipal qui va intervenir pour porter secours".

Heureusement pour les gendarmes, leur réseau, baptisé Rubis, est le seul qui fonctionne encore vaille que vaille, grâce à deux points forts. D’une part, le groupement dispose d’un réseau "montagne" qui fonctionne à l’énergie solaire. Il est équipé de batteries qui ont pris le relais lorsque l’électricité a été coupée.

D’autre part, le dispositif est redondant et seules trois des quinze antennes de la Gendarmerie ont été endommagées. "Les gendarmes se sont rapprochés avec leurs véhicules, qui sont des mini antennes, des zones ou ils captaient", rappelle Nasser Boualam qui a pu être informé de leur activité et leur donner quelques directives.

"Sans la brigade de Tende, vous rajoutiez 120 morts"

Ensuite, le maillage des brigades a permis d’avoir sur place des militaires prêts à venir en aide à la population dans des zones isolées par les intempéries.

Quand vous ne pouvez pas voler, rouler ou communiquer, il vous reste l’homme et la brigade", explique le colonel.
"La brigade, c’est une communauté d’hommes et de femmes professionnels de la sécurité, un centre de transmission et un refuge", analyse-t-il en rappelant que des "sinistrés, à Tende par exemple, ont été hébergés par les gendarmes".

"Avoir des professionnels sur place permet de sauver des vies durant une crise", ajoute Nasser Boualam qui précise: "sans la brigade de Tende, vous rajoutiez 120 morts" aux 18 personnes décédées, dont deux pompiers. Dans cette commune en effet, un gendarme a, seul, évacué 80 personnes d’un Ehpad, tandis qu’un autre, aidé par une policière municipale et un agent du conseil départemental, a sauvé 17 automobilistes bloqués par une coulée de boue. Quelques minutes après leur évacuation, la route s’est effondrée.

Matthieu Guyot
samedi 23 octobre 2021
Opérationnel - Provence-Alpes-Côte d'Azur
https://lessor.org/operationnel/en-quelques-heures-cest-le-chaos-le-patron-des-gendarmes-des-alpes-maritimes-raconte-la-tempete-alex?fbclid=IwAR1Y421uGhY9aH14sTIe-WYkyUupFPxq_XKtyc6C8E-kjvoyHbJYY4hk25w

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Re : La Gendarmerie c'est quoi ?
« Réponse #24 le: 25 octobre 2021, 17:37:19 »
Tempête Alex: le lourd tribut des gendarmes des Alpes-Maritimes
Les gendarmes des Alpes-Maritimes relèvent la tête après un week-end éprouvant.
La tempête Alex a durement frappé leur département.

Les gendarmes des Alpes-Maritimes relèvent la tête, ce lundi 5 octobre, après un week-end éprouvant. La a durement frappé ce département, dont une caserne de l'Arme.

Les images sont incroyables et pourtant bien réelles.
Les bâtiments de la brigade de Saint-Martin-Vésubie ont été emportés par les flots. Les intempéries de la tempête Alex ont provoqué une crue brutale des eaux. Celle-ci a frappé de plein fouet vendredi ce petit village de montagne de 1.400 habitants, au nord de Nice.

"La brigade a été détruite pendant les dernières intempéries, déplore la Gendarmerie des Alpes-Maritimes. Les gendarmes, tous sains et saufs mais sous le choc, ont malgré tout poursuivi leurs missions, aidé la population jusqu'à leur relève grâce à Armée de Terre." Et de préciser qu'il s'agit bien là d'un "courage hors du commun que nous devons souligner et surtout saluer".

La tempête Alex provoque une crue qui emporte la brigade

Plus précisément, la crue a emporté les locaux de services. De même que certains logements. Les militaires ont le coeur serré en voyant la façade de la brigade dans les eaux. Vendredi, les sept militaires et leurs familles ont évité le pire en quittant les lieux dans la soirée. Une saine précaution. Les gendarmes avaient également mis à l'abri le matériel sensible.

Samedi, la brigade de gendarmerie des transports aériens a évacué les familles des gendarmes vers Nice. Elles ont été ensuite transportées à la caserne Ausseur, siège du groupement, escortées par l'escadron départemental de sécurité routière.
Sur place, les gendarmes et leurs familles ont été pris en charge par l'assistance sociale et des membres de la chaîne de concertation. Ils bénéficient d'un hébergement d'urgence dans un hôtel de la ville, le tant qu'une solution de relogement soit mise en place au sein de la caserne.

En plus du soutien psychologique et logistique, le groupement a lancé un appel à la solidarité aux militaires du département, pour permettre "aux sinistrés de disposer des effets du quotidien".  Plusieurs collectes ont également été lancées pour leur venir en aide, notamment par la fondation "Maison de la Gendarmerie", Gend XXI et l'UNPRG.

La bonne étoile du commandant de brigade

Ce même samedi, on apprenait avec soulagement que l'adjudant-chef de la brigade de Saint-Martin-Vésubie porté disparu depuis vendredi soir était bien vivant.
Le gendarme était en intervention pendant la tempête Alex lorsque les flots l’auraient emporté, selon le quotidien local. Nice-Matin précise même que “le sol se serait dérobé sous ses pieds”.

"J’ai voulu rejoindre la caserne mais on ne peut pas, je voulais être avec les collègues, a expliqué samedi matin ce gendarme, l'adjudant-chef Olivier Morales, au quotidien régional. J’ai vraiment une bonne étoile… mais je suis tellement désolé pour le village, j’ai mal pour le village. Je l’aime ce village! Et ma brigade qui a été en partie emportée, quel désastre."

En tout, l'Arme a ainsi mobilisé plus de 500 gendarmes dans le département. Leur mission: porter secours aux sinistrés et assurer la sécurisation des lieux. Les gendarmes ont également déployé trois hélicoptères. "Des sauveteurs en montagne, des plongeurs, des gendarmes des transports aériens ou encore des équipes cynophiles spécialisées dans le pistage ont été engagés afin de participer à la protection des individus, aux recherches des personnes et à la sécurisation des zones sinistrées", détaille la direction générale.

Et de préciser que si la tempête est passée, "les tâches à accomplir sont encore nombreuses avant un rétablissement de la situation". "Les gendarmes restent présents sur le terrain pour appuyer l’ensemble des acteurs locaux et aider la population à faire face à cet événement bouleversant", ajoute la Gendarmerie. L'émotion est en effet très forte. En témoigne cette vidéo tragique de la crue piégeant les deux occupants d'une maison tournée par un reporter de Nice-Matin.

Les Armées à pied d'oeuvre

Sur son blog, le journaliste spécialisé Jean-Marc Tanguy précise par ailleurs que l'armée de Terre a mobilisé de son côté quatre hélicoptères. Le ministère des Armées précisait hier que près de 268 personnes ont été rapatriées par les airs sur Nice et Menton. Dans l'autre sens, l'armée a aussi envoyé matériels, vivres et eaux à destination des sinistrés.

Dimanche, un détachement de reconnaissance du 1er Régiment étranger du Génie (REG) de Laudun-l’Ardoise (Gard) a inspecté les axes de communication. Un détachement du 1er REG équipé de camions benne et d'engins du génie a lui entamé des travaux de déblaiement dans le secteur de Breil-sur-Roya. Enfin, des militaires du génie, de l'artillerie de marine et des légionnaires ont fait des travaux de bûcheronnage.

Plus de 600 militaires de la Gendarmerie décorés de la Médaille de sécurité intérieure
Plus de la moitié des militaires décorés le sont pour leur engagement lors de la tempête Alex, fin septembre et début octobre 2020.

Source : https://lessor.org/vie-des-personnels/tempete-alex-le-lourd-tribut-des-gendarmes-des-alpes-maritimes

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Re : La Gendarmerie c'est quoi ?
« Réponse #25 le: 25 octobre 2021, 17:45:42 »


Pendant les cinq jours qui ont suivi le passage de la tempête Alex sur les Alpes-Maritimes, des gendarmes spécialisés dans le domaine des systèmes d’information et de communication ont travaillé d’arrache-pied pour remettre en route l’ensemble des réseaux, indispensables au bon déroulement des opérations de sauvetage et sécurisation.

« On avait quatre hameaux totalement isolés. On s’est retrouvé sans aucune communication. À notre époque, ça semblait impensable ». Ces mots, teintés d’effarement, sont ceux de Jean-Pierre Vassalo, maire de Tende, l’un des villages les plus touchés par la tempête Alex. Mercredi 7 octobre, il racontait au président de la République, Emmanuel Macron, le calvaire vécu par la population, lui compris, durant la nuit du 2 au 3 octobre.

Sur les images des journaux télévisés ainsi que sur celles des photographes, la vallée de La Roya, comme celle de La Vésubie, apparaissait dévastée, comme si le blast d’une explosion ou d’un bombardement avait réduit toutes formes de vie en miette. La tempête Alex n’a rien épargné sur son passage, ni les maisons, ni les routes, ni les Systèmes d’information et de communication (SIC), indispensables au bon déroulement des opérations conduites par les forces de secours et de sécurité.

Pendant les cinq jours qui ont suivi les intempéries, les gendarmes de la Section opérationnelle de lutte contre les cybermenaces (SOLC), du groupement de gendarmerie départementale des Alpes-Maritimes, appuyés par des personnels et des moyens de la section SIC projetable du Centre de planification et de gestion de crises (CPGC), ainsi que de la Cellule de coordination des cybermenaces (CCC) de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (RGPACA), renforcée également par deux effectifs de chacune des SOLC de la RGPACA, se sont affairés pour rétablir les communications, vitales pour la continuité des opérations.

Résultat : depuis ce vendredi, ces experts ont réussi le tour de force de remettre en œuvre l’ensemble des réseaux radio, de rétablir des liaisons intranet dans les unités de gendarmerie, de recréer une brigade territoriale de circonstance sur la commune de Saint-Martin-Vésubie et d’apporter des services (Internet et téléphonie) aux militaires de la gendarmerie et à leur famille sinistrés.

A lire / source : https://www.gendinfo.fr/search_public?text=tempete+alex