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La Gendarmerie à l'International ; OPEX, Prévoté...

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Jeano 11:
Des nouvelles de la RCA et des gendarmes ! Le camp de Beynes (aussi appelé camp de la Frileuse, j'ai compris pourquoi hier...), dans les Yvelines, accueille depuis la semaine dernière une centaine de gendarmes, dont ceux de l'escadron de gendarmerie mobile 14/1 qui appartient au groupement blindé de gendarmerie mobile de Versailles-Satory.
Cette centaine de militaires s'entraîne jusqu'à la fin de cette semaine en vue d'un prochain déploiement en RCA. Un déploiement décidé le 14 février suite à l'annonce présidentielle d'envoyer des renforts en RCA.
Un premier contingent de 55 gendarmes va quitter la France dès qu'une "VAM" (un vol militaire) sera disponible. La date est proche, mais encore inconnue selon le colonel Hervé Massiot (actuel patron du groupement de gendarmerie mobile d'Orléans) qui commande désormais cette unité et qui s'est déjà rendu à Bangui avec trois cadres pour une mission d'évaluation d'une dizaine de jours.
Ce premier contingent devrait (les choses sont évolutives) compter 8 gendarmes au sein de son état-major, 8 mentors (il n'y a pas que ça qui rappelle l'Afghanistan, les "surfs" sont de sortie aussi) et 39 gendarmes. La cinquantaine d'autres gendarmes en formation assurera la relève au bout de 4 mois; les hommes de cette relève seront commandés par le lieutenant-colonel Emmanuel Gerber, qui commande le groupement de GM de Nantes...

la suite sur http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2014/03/18/les-gendarmes-mobiles-s-entrainent-pour-la-rca-11413.html

Jeano 11:
Selon le gouvernement français, les 90 gendarmes ont deux missions principales, le maintien de l’ordre et la formation de leurs homologues centrafricains

L’idée de déployer des gendarmes en Centrafrique a été confirmée le 14 février dernier par le président Hollande, lors de l’annonce de sa décision de renforcer des effectifs de l’opération Sangaris avec l’envoi de 400 militaires supplémentaires. Par la suite, il a été dit que ces gendarmes français allaient faire partie d’une mission de la force de gendarmerie européenne (FGE), laquelle devait être intégrée à l’opération de l’Union européenne EUFOR RCA. Mais cette dernière n’est pour le moment pas prête d’être déployée.

Des gendarmes français, éléments précurseurs de la mission européenne en Centrafrique, ont commencé mercredi à patrouiller dans Bangui, sur fond de violences dans l’intérieur du pays, et dans l’attente du feu vert imminent du Conseil de sécurité pour le déploiement de 12.000 Casques bleus.
Le 12 avril 2014, un détachement de gendarmes a rejoint le GTIA Scorpion à Bria, dans l’Est de la République Centrafricaine.

Quelques heures après leur arrivée en RCA, une dizaine de gendarmes ont été engagés aux côtés du groupement tactique interarmes Scorpion, stationné dans la ville de Bria, à 600km au Nord-Est de Bangui. Le détachement de gendarmerie vient renforcer  le GTIA Scorpion, déployé depuis le 28 mars 2014 dans l’est de la RCA, pour lui apporter des capacités supplémentaires en gestion de foule.

Déployé à Bambari par voie aérienne militaire (C130 Hercule), le détachement a ensuite rejoint Bria par la route, 200km plus à l’est.

Par ailleurs, deux soldats français de la force Sangaris ont été légèrement blessés à la jambe mercredi après-midi à Bangui par une grenade lancée par un homme qu’ils contrôlaient, a annoncé à l’AFP le chargé de communication de la force, le colonel François Guillermet.

«Nos soldats contrôlaient un individu ivre, excité, avec une arme blanche, quand il a lancé une grenade. Deux hommes ont été blessés très légèrement à la jambe, il n’y a aucun souci pour eux», a précisé le colonel.

Les gendarmes mobiles français, destinés à faire partie de la mission européenne Eufor, ont commencé mercredi à patrouiller dans Bangui, encadrés par des soldats français de l’opération Sangaris, ont constaté des journalistes de l’AFP.

«Il s’agit de leurs premières sorties» dans la capitale centrafricaine, «55 gendarmes sont arrivés», a expliqué le colonel Guillermet.

Les gendarmes, intégrés aux soldats français de l’opération Sangaris en attendant le déploiement officiel d’Eufor, ont commencé à patrouiller dans certains quartiers sensibles de la capitale centrafricaine, comme le PK5, une des dernières enclaves musulmanes de Bangui, dont les habitants sont assiégés par les anti-balaka, des milices armées à dominante chrétienne.

Vêtus d’uniformes bleu marine distincts des treillis militaires de l’armée française, les gendarmes étaient armés de fusils automatiques et circulaient à bord de véhicules 4X4 blancs.

L’opération militaire européenne en Centrafrique, dont le lancement a été annoncé le 1er avril, sera pleinement opérationnelle fin mai avec 800 hommes, selon le général français Philippe Pontiès, qui dirige la mission.

Elle sera notamment chargée de sécuriser l’aéroport et certains quartiers de Bangui, où les tueries de masse ont cessé depuis le début de l’intervention française en décembre, même si les explosions de violence restent courantes.

Parallèlement, le Conseil de sécurité de l’ONU devrait adopter jeudi une résolution autorisant le déploiement en septembre d’environ 12.000 Casques bleus pour rétablir l’ordre dans le pays, ont indiqué des diplomates.

Le texte prévoit l’envoi de 10.000 soldats et 1.800 policiers censés assurer la relève des 6.000 militaires africains de la Misca, la force de l’Union africaine oeuvrant en Centrafrique au côté des 2.000 militaires français.

Ce déploiement de gendarmes s'est fait en plus de celui déjà effectif de :
• la prévôté (police judiciaire au sein des armées présente dès lors qu'une force interarmées est déployée en opérations extérieures) ;
• des éléments en charge de la protection des intérêts français (de l'ambassade de France à Bangui et de certaines autres emprises) ;
• des gendarmes de la coopération technique et structurelle auprès de la gendarmerie et de la police centrafricaine dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité (RSS), une mission « très complexe dans sa mise en œuvre mais la plus-value des gendarmes au sein d'une mission militaire est d'apporter l'état d'esprit et le caractère policier, le contact avec les populations. C'est-à-dire comment rassurer une population, comment obtenir sa confiance et après cela comment obtenir des informations qui conduisent à la sécurité générale ».

Le déploiement effectif de ces Casques bleus est fixé au 15 septembre.

Source : http://rpdefense.over-blog.com/tag/Gendarmerie/

Jeano 11:
L'actualité donne l'occasion de revenir sur l'engagement de la gendarmerie dans les opérations extérieures (OPEX)
Certes, les priorités opérationnelles quotidiennes ne se situent pas hors du territoire national. Pour autant les gendarmes qui sont des militaires "soldat de la loi" ne peuvent y être insensibles. Plus qu'hier, la sécurité intérieure se bâtit aussi à l'extérieur de nos frontières.

Dans cet esprit, la gendarmerie constitue, par l'éventail de ses savoir-faire, un outil privilégié pour appuyer la politique extérieure de la France. Elle peut enrichir l'appareil militaire de ses capacités spécifiques.
Force armée à compétence policière, la gendarmerie est apte à faire le lien entre le temps de l’opération militaire et le temps de la mission civile de rétablissement de l'état de droit.
Son engagement en OPEX a été important au cours des quinze dernières années (Bosnie, Kosovo, Côte d'Ivoire, Haïti, Afghanistan).
En 2013, un cycle a pris fin avec le retrait d'Afghanistan. Mais un autre s'est aussitôt ouvert en Afrique, d'abord au Mali puis en Centrafrique.

Dans ce cadre, les missions confiées aux gendarmes relèvent de deux champs d'intervention bien spécifiques :
- la prévôté, tout d'abord :
mission la plus ancienne de la gendarmerie, nous venons d'en rénover les structures et la pratique, notamment pour tenir compte de la « judiciarisation du champ de bataille » ;
- les missions de sécurité, ensuite :
pour protéger les intérêts français (ambassades), pour fournir une capacité de sécurité des populations ou pour aider à la reconstruction des polices locales. Sur cet aspect, une doctrine d'emploi a été définie en commun avec les armées.

Les OPEX, sans être prioritaires, revêtent malgré tout, une réelle importance.
La gendarmerie est un acteur présent et fiable pour ce type d'engagement, mais elle est un acteur d'appoint, sur des missions bien délimitées qui relèvent de son champ de compétence. En cela elle continuera de répondre présent chaque fois qu'elle sera sollicitée. Mais pour disposer des ressources disponibles, la gendarmerie doit privilégier les engagements courts et ciblés, aussi souvent que possible en « first in / first out », pour accompagner l'ouverture des théâtres.

Dans ces OPEX, la Gendarmerie apporte une aide à la stabilisation des pays en crise et une aide à des populations menacées. C'est là un trait d'union avec les valeurs que les militaires de la Gendarmerie vivent au quotidien. Au-delà, ces missions constituent une formidable expérience, individuelle et collective. Une expérience qui renforce le rayonnement de la gendarmerie chez nos alliés et dans les institutions internationales. Une expérience au cours de laquelle on apprend beaucoup sur soi et sur les autres. Une expérience qui forge les capacités physiques, morales, professionnelles des gendarmes et des unités.

GENDOPEX Le site non officiel des gendarmes en OPEX
http://www.gendopex.org/


Jeano 11:
Lundi 16 mars 2015, à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, les gendarmes du quatrième et dernier contingent engagé en République Centrafricaine sont rentrés en France après avoir servi sous mandat européen dans le cadre de l’opération EUFOR RCA.
Déployés en février 2015 en République centrafricaine pour soutenir et former les forces de sécurité intérieure centrafricaines, ce contingent gendarmerie a été inséré dans l'opération EUFOR RCA sous forme d'une Integrated Police Unit (IPU) sous la bannière de la Force de Gendarmerie Européenne (FGE), composée de 25 Espagnols, 22 Polonais et 1 officier lituanien.

Au cours de cette mission, le détachement gendarmerie a mené de nombreuses missions de mentorat et opéré des patrouilles conjointes de sécurité publique avec les forces de sécurité intérieure centrafricaines à Bangui.

Comme le prévoyait la planification, l’opération EUFOR a pris fin le 15 mars 2015, soit 9 mois après la déclaration de sa pleine capacité opérationnelle. Elle aura compté 700 militaires dont 101 gendarmes de la Force de Gendarmerie Européenne.
le mandat d'Eufor-RCA est officiellement terminé. Les 700 militaires de la force européenne ont quitté la Centrafrique. Leur mission visait à accompagner le déploiement de la Minusca et sécuriser l'aéroport de Bangui ainsi que les 5e et 3e arrondissements de Bangui.

Au cœur du 3e arrondissement de Bangui, le quartier du PK5 ne fait plus figure d’enclave assiégée. Les commerces ont rouvert, les clients reviennent petit à petit du reste de la ville et les musulmans du quartier se rendent jusqu’au centre-ville sans grands risques.
Si la sécurité est là, c’est grâce au travail d’Eufor-RCA, s’accorde-t-on à dire ici. « Ils ont bien travaillé. Ils vont partir, on va bien regretter, comme ils ont tout fait. Ils ont ramené la paix, maintenant il y a une cohésion sociale. On est là, musulmans et chrétiens, ensemble », se réjouit Abdel, un habitant du quartier. Moussa, lui, a du mal à cacher une certaine inquiétude : « Avec l’Eufor qui sillonne les rues, les malfaiteurs ont peur de se promener avec des armes. Mais une fois qu’elle sera partie, je ne sais pas… Inch’Allah, on va voir si ça peut aller. »

En attendant le déploiement des policiers et des gendarmes, la sécurité du 3e arrondissement revient à la Minusca. « On leur fait confiance parce qu’ils sont des Africains comme nous. Espérons qu’ils vont mettre de l’ordre. Eux aussi ont travaillé avec Sangaris, avec l’Eufor. Ils ont aussi l’idée de rétablir la paix, donc on leur fait confiance », confie Ibrahim. La réouverture du commissariat du 3e aura lieu dans quelques jours. Un événement que tout le monde attend au quartier PK5, comme un nouveau signe d’un retour à la normale.

Mission remplie  8)
Au terme de la mission d’Eufor-RCA, son patron, le général Philippe, ne cache pas sa satisfaction.
« Si on compare la situation d’aujourd’hui à celle qui prévalait il y a un an, on a des raisons d’être collectivement fiers », déclarait-il il y a quelques jours. On retiendra d’Eufor-RCA son accouchement aux forceps, des semaines de négociations difficiles entre Etats membres. La force ne dépassera d’ailleurs pas les 700 hommes, dont un tiers de Français et un contingent de 150 Géorgiens, sur les 1 000 souhaités au départ.

Sur le terrain, il faut attendre deux mois pour qu’Eufor soit en mesure de prendre en charge la totalité des secteurs qui lui sont alloués : l’aéroport de Bangui, ainsi que les 3e et 5e arrondissements, certains des points les plus chauds de la capitale. Mais les résultats se font sentir et la force européenne parvient à faire baisser la tension. La force est aussi un appui aux populations. Elle installe ainsi un pont pour relier les 2e et 3e arrondissements.

Eufor-RCA a donc plié bagage, mais l’Union européenne garde une implication militaire en Centrafrique : Eumam, 60 conseillers chargés d’aider les autorités de transition à réhabiliter les forces armées centrafricaines.

Jeano 11:
Jeudi 9 avril 2015, l'élément post-curseur du quatrième contingent engagé en République Centrafricaine est rentré en France après avoir procédé aux opérations de désengagement logistique suite à la fin de l’opération EUFOR RCA. Déployé en février 2015 en République centrafricaine pour soutenir et former les forces de sécurité intérieure centrafricaines, ce contingent gendarmerie a été inséré dans l'opération EUFOR RCA sous forme d'une Integrated Police Unit (IPU) sous la bannière de la Force de Gendarmerie Européenne (FGE), composée de 25 Espagnols, 22 Polonais et 1 officier Lituanien.

Il a mené des missions de mentorat et opéré des patrouilles conjointes de sécurité publique avec les forces de sécurité intérieure centrafricaines à Bangui. Cette opération, qui a pris fin le 15 mars 2015, aura compté 700 militaires dont 101 gendarmes de la Force de Gendarmerie Européenne.

Sous les ordres du lieutenant-colonel Montal-Villette, un élément post-curseur a procédé depuis le 16 mars 2015, en liaison avec les armées, au désengagement logistique des matériels et véhicules de la gendarmerie présents sur le théâtre d'opérations.

Le détachement a été accueilli à son arrivée à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle par la mission des relations extérieures militaires de la gendarmerie.

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