Auteur Sujet: Forum International sur la Cybercriminalité & IRCGN.  (Lu 7233 fois)

0 Membres et 1 Invité sur ce sujet

Hors ligne Jeano 11

  • Administrateur
  • *****
  • Messages: 7106
  • Sexe: Homme
  • Retraité
Forum International sur la Cybercriminalité & IRCGN.
« le: 08 janvier 2010, 15:35:47 »
Le 4ème Forum International sur la Cybercriminalité s'est tenu à Lille les 31 mars et 1er avril 2010 au Grand Palais de Lille et a réuni plus de 1500 participants.

Ensemble pour un espace numérique plus sûr !
Lille, métropole numérique active et tournée vers l’Europe du Nord, devient le centre de réflexion sur les enjeux et les dangers des nouvelles technologies de communication à l’occasion du Forum international sur la cybercriminalité.

Une occasion unique de débattre avec les meilleurs experts nationaux et internationaux, pour mieux appréhender les défis de la cybercriminalité.
Lille, le 18 novembre 2009 – A l'initiative de la Gendarmerie nationale et avec le soutien de l'Union européenne, le FIC – Forum International sur la Cybercriminalité – a proposé un cycle de débats, conférences et ateliers, dans le cadre d'une coopération publique/privée.
Tandis que les systèmes d’information assurent le fonctionnement des administrations publiques, de l’activité des entreprises, et sont entrés pleinement dans le mode de vie des citoyens, la cybercriminalité et son appropriation par les groupes de criminalité organisée s’intensifient.

Media » Galeries » Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN)
http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/fre/Media/Galeries/Institut-de-recherche-criminelle-de-la-gendarmerie-nationale-IRCGN

Hors ligne Jeano 11

  • Administrateur
  • *****
  • Messages: 7106
  • Sexe: Homme
  • Retraité
Re : Forum International sur la Cybercriminalité & IRCGN.
« Réponse #1 le: 30 mars 2012, 13:32:37 »
Police scientifique (IRCGN) - Présentation de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale

Si autrefois le témoignage et l'aveu suffisaient à emporter la conviction des magistrats et des jurés, depuis quelques années, la "preuve scientifique" est devenue un élément incontournable de l'enquête criminelle.

Tirant parti de cette évolution, la gendarmerie s'est dotée d'une structure qui, s'appuyant sur les techniciens d'identification criminelle chargés de prélever des indices sur le terrain, a été coiffée en 1987 par une unité dont la vocation principale consiste en l'analyse de ces prélèvements.
Cette unité est l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), implantée à ROSNY-SOUS-BOIS (Seine-Saint-Denis).

Missions - L'institut a reçu de la direction générale de la gendarmerie nationale quatre missions principales :

    * effectuer, à la demande des unités et des magistrats, les examens scientifiques ou les expertises nécessaires à la conduite des enquêtes judiciaires ;
    * apporter en cas de besoin aux directeurs d'enquêtes, le soutien nécessaire au bon déroulement des constatations, principalement par la mise à leur disposition de personnel hautement qualifié disposant de matériels adaptés et spécialisés ;
    * concourir directement à la formation des techniciens en identification criminelle et à l'information des enquêteurs ;
    * poursuivre dans tous les domaines de la criminalistique les recherches nécessaires au développement des matériels et des techniques d'investigation criminelle.

Recrutement :
La grande diversité des spécialités scientifiques et techniques de l'Institut nécessite un recrutement fortement individualisé parmi les postulants qui doivent non seulement justifier de compétences très ciblées, mais également d'une grande motivation pour le domaine de la " police judiciaire ".

Sont plus spécialement recherchés les candidats possédant un diplôme de haut niveau dans les domaines énumérés précédemment.

La formation des personnels de l'Institut est permanente et continue.
En raison de la diversité et de la spécificité des qualifications existantes, ces formations s'effectuent au sein de la gendarmerie (notamment celles touchant directement aux activités judiciaires, réalisées en liaison avec le centre national de formation de police judiciaire de Fontainebleau) ou en partenariat avec différents organismes civils hautement spécialisés (laboratoires, établissements de recherches scientifiques et techniques...).

Accueil des stagiaires  :

L'IRCGN accueille, dans le cadre unique des stages armées-jeunesse, des stagiaires possédant un niveau d'études BAC + 4 minimum. Le site Internet de l'Institut des Hautes Études de Défense Nationale propose le catalogue complet des offres de stages.

Sources : Sirpa Gendarmerie

Hors ligne Jeano 11

  • Administrateur
  • *****
  • Messages: 7106
  • Sexe: Homme
  • Retraité
Re : Forum International sur la Cybercriminalité & IRCGN.
« Réponse #2 le: 14 janvier 2015, 10:06:10 »
FIC 2015 : Les cybergendarmes garants de la confiance numérique  8)
Juste avant la septième édition du FIC (les 20 et 21 janvier 2015 au Grand Palais de Lille), les journalistes du Monde Informatique ont pu rencontrer les organisateurs du salon et les équipes de cybergendarmes de Paris (Section de recherche de Paris et ses spécialistes N-Tech) et de Rosny Sous Bois (C3N).
L'occasion de faire un premier point sur les principaux enjeux de cette manifestation dédiée à la cybersécurité et les menaces les plus inquiétantes pour les entreprises comme les citoyens. Comme nous l'a expliqué le général (2s) Marc Watin-Augouard, fondateur du FIC,  « cette 7e édition du FIC, lancé en 2007, attend plus de 4 000 personnes françaises et étrangères. 3 000 inscrits aujourd'hui, dont 800 utilisateurs dans les entreprises (RSSI, risques manager, directeurs juridiques...), 800 offreurs, 800 institutionnels, 300 personnes du monde académique, et 400 étrangers (britanniques, allemands...).
[...] Si la dimension business du salon s'affirme, trois lignes de force sont attendues sur le salon : l'innovation dans les technologies de sécurité et de confiance numérique, les données et la place de l'humain dans la cybersécurité ». Comme tous les ans plusieurs ateliers seront bien sûr organisés avec notamment une démonstration technique de Thales sur une simulation de cyberattaques, et des challenges techniques avec l'Epita et Sogeti.

Et comme tous les ans les politiques seront de la partie avec Bernard Cazeneuve (le ministre de l'Intérieur), Thomas de Mezière (le ministre allemand de l'Intérieur), Jean-Yves Le Drian (le ministre de la Défense) et Axelle Lemaire (secrétaire d'Etat chargé du Numérique). Rappelons enfin que le FIC est organisé par la Gendarmerie Nationale, Euratechnologies et le CEIS avec le soutien financé de la Région Nord-Pas de Calais.

Au C3N, la Gendarmerie est bien entrée dans le 21 siècle.  ;)
Cette journée porte ouverte à la cybergendarmerie a également été l'occasion de parler de l'affaire Charlie Hebdo, et notamment des outils employés pour analyser les forums Internet et les réseaux sociaux. L'équipe du colonel Eric Freyssinet, responsable du C3N, utilise l'outil OsincLab développé avec Thales pour détecter et suivre des communautés et des utilisateurs afin de dresser une véritable cartographie de leurs relations  (amis sur les réseaux sociaux, gens parlant de la même chose...).

Suite à l'attentat contre Charlie Hebdo, de nombreux tweets manifestaient par exemple leur satisfaction #bienfaitpourcharlie. Le travail de la brigade consiste avant tout à comprendre ce qui se passe et traquer toutes les expressions d'incitation à la haine raciale. Les auteurs pouvant éventuellement être poursuivis si la Justice se saisit de l'affaire. Une équipe place Beauvau, le SRTI, effectue également une surveillance des groupuscules et identitaires sur Internet, tout comme la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) qui possède des équipes spécifiques pour suivre les activistes sur les réseaux publics ou souterrains.

Le travail de ces "gendarmes numériques" réalisent un travail éprouvant pour anticiper les menaces, sensibiliser les entreprises et les collectivités ; pour très souvent assurer la répression dans les affaires d'extorsion, de vols et de pédophilie. Les gendarmes N-Tech (Nouvelles Technologies), c'est à dire formés aux techniques d'investigation numériques, couvrent le territoire français et collaborent avec les services de PJ de la police et de gendarmerie.

Hors ligne Jeano 11

  • Administrateur
  • *****
  • Messages: 7106
  • Sexe: Homme
  • Retraité
Re : Forum International sur la Cybercriminalité & IRCGN.
« Réponse #3 le: 14 février 2015, 17:54:37 »
La gendarmerie contre la cybercriminalité
Alors que la 7e édition du Forum international de la cybersécurité, organisée à Lille à l’initiative de la gendarmerie, touche à sa fin, nous vous proposons ce soir un tour d'horizon du travail de la gendarmerie au quotidien contre la cybercriminalité. De la prévention des cyber-menaces à la traque des cyber-escrocs, vous découvrirez que les patrouilles se font aussi sur la toile.

Vidéo

Hors ligne Jeano 11

  • Administrateur
  • *****
  • Messages: 7106
  • Sexe: Homme
  • Retraité
Re : Forum International sur la Cybercriminalité & IRCGN.
« Réponse #4 le: 24 mai 2022, 12:55:55 »
Le ComCyberGend et Signal Spam s’associent pour lutter contre l’usurpation d’identité et les spams

Le général de division Marc Boget, chef du commandement de la gendarmerie dans le cyberespace et Madame Carmen Piciorus, présidente de l’association Signal Spam, ont signé, dans les locaux du ComCyberGend, une convention qui vise à améliorer la lutte contre l’usurpation d’identité et les spams.

Depuis l’été 2020, la plateforme Cybermalveillance.gouv.fr a identifié de nombreuses campagnes de messages d’escroquerie, qui usurpent l’identité de la gendarmerie nationale, y compris celle du directeur général, le général d’armée Christian Rodriguez, et du général de division Marc Boget, nouveau chef du Commandement de la gendarmerie dans le cyberespace (ComCyberGend), mais aussi d’unités de la police nationale, et plus récemment du service européen de police, Europol, ou de l’organisation de police internationale, Interpol.

Connaissant un regain depuis plusieurs semaines, ces courriels frauduleux accusent les destinataires d’actes pédocriminels et de pédopornographie, et les informent de prétendues poursuites à leur encontre.

Si vous recevez un tel message, ne répondez pas, conservez les preuves (message reçu) et signaler cette tentative d’escroquerie aux autorités sur la plateforme dédiée du ministère de l’Intérieur : Internet-signalement.gouv.fr. Ces e-mails frauduleux peuvent également être reportés via la plateforme ou les outils Signal Spam, pour transmettre simplement, en un clic, l’ensemble des détails techniques sur le courriel de l’escroc et faciliter par la suite les enquêtes judiciaires.

En revanche, si vous avez payé, là encore, rassemblez les preuves (échanges de messages), afin de déposer plainte dans un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie, ou encore par écrit au procureur de la République du tribunal judiciaire. Lors de ces démarches, vous pourrez être accompagné gratuitement par l’association France Victimes, au 116 006 (appel et service gratuits), un numéro d’aide aux victimes du ministère de la Justice, ouvert 7 jours sur 7, de 9 heures à 19 heures. Enfin, contactez votre banque pour essayer de vous faire rembourser.
Une convention entre le ComCyberGend et Signal Spam

Une convention de partenariat a d’ailleurs été signée, vendredi 8 octobre, entre le ComCyberGend et l’association Signal Spam, afin de renforcer la coordination des acteurs de la lutte contre les spams et la cybercriminalité.

Issue d’un partenariat public/privé, Signal Spam est une association à but non lucratif, qui mobilise depuis 2005 les internautes. Elle met à leur disposition un outil pour signaler tout ce qu’ils considèrent être un spam. Ainsi, après s’être enregistré sur le site www.signal-spam.fr, l’internaute signale tout e-mail qu’il juge indésirable d’un simple clic, grâce au module de signalement, à partir de son navigateur Internet lorsqu’il consulte sa messagerie en ligne ou via son logiciel de messagerie. Il peut aussi le transmettre via un formulaire sur le site. Sur la base de ces signalements, Signal Spam alimente les acteurs de l’économie numérique et les autorités publiques en informations permettant d’agir contre le spam et les menaces associées au cybercrime.

L’association, qui compte aujourd’hui 200 000 utilisateurs, dont 62 000 actifs au cours des trois derniers, a enregistré l’explosion du phénomène de spam, avec 500 000 signalements en 2010 contre plus de 22 800 000 en 2020.
Faciliter la conduite des enquêtes judiciaires

L’objectif de ce partenariat est d’ouvrir un canal de transmission de preuves et de partage de renseignements dans le cadre des investigations. Il permettra également la mise en place d’un référentiel commun de documents de formation et de tableaux de bord. Ces échanges permettront une sensibilisation accrue des enquêteurs aux techniques du spam et aux outils et méthodes d’investigations dans les e-mails.

La signature de ce partenariat s’inscrit dans la volonté plus large de la gendarmerie d’accentuer sa lutte contre les cybermenaces. Un combat mené depuis plusieurs années et renforcé ces derniers mois par la création opérationnelle, en août 2021, du ComCyberGend.

Fort de ses 7 000 cyber-enquêteurs (10 000 d’ici fin 2022) et de compétences tant sur le volet de l’investigation que celui de l’expertise, le ComCyberGend s’inscrit, notamment, grâce à cet accord, dans sa stratégie d’une proximité numérique accentuée de la gendarmerie auprès de la population.

Source : https://www.gendinfo.fr/l-info-en-continu/le-comcybergend-et-signal-spam-s-associent-pour-lutter-contre-l-usurpation-d-identite-et-les-spams

Hors ligne Jeano 11

  • Administrateur
  • *****
  • Messages: 7106
  • Sexe: Homme
  • Retraité
Re : Forum International sur la Cybercriminalité & IRCGN.
« Réponse #5 le: 24 mai 2022, 12:59:38 »
Réservistes citoyens et opérationnels, partie intégrante de la communauté cyber

Preuve supplémentaire de la montée en puissance de la filière Cyber, un bureau de la réserve cyber a vu le jour au sein du commandement des réserves de la gendarmerie, regroupant l’ensemble des réservistes citoyens et opérationnels œuvrant dans le domaine. « L’objectif est de mettre en place une véritable communauté cyber intégrant pleinement les réservistes, que ce soit dans les actions de réflexion ou d’animation. De nombreuses initiatives intéressantes sont menées dans les régions, notamment en matière de prévention ou d’accompagnement des victimes. Des outils, des supports sont mis au point, mais restent cantonnés à leur périmètre. L’idée est de pouvoir en avoir connaissance, afin de les relayer, peut-être en les enrichissant d’autres réflexions. »
Une politique partenariale étendue

Pour atteindre ses objectifs, le COMCyberGEND s’appuiera également sur une politique partenariale étendue avec l’ensemble des acteurs gravitant dans le domaine cyber, à l’instar des grands industriels du secteur, du GIP ACYMA, opérant le site cybermalveillance.gouv.fr, émanation de l’ANSSI, mais aussi avec l’Éducation nationale, par exemple pour travailler sur la problématique du cyberharcèlement, les grandes écoles et les universités dans le domaine de la formation, les associations professionnelles, telle l'Association des agents d’assurances, lesquels se retrouvent souvent démunis quand leurs clients sont victimes de rançongiciels, ou encore les associations d’élus.

De nombreux partenariats ont d’ores et déjà été conclus et d’autres le seront très prochainement. Le ministre de l’Intérieur, l’Association des maires de France (AMF) et Cybermalveillance.gouv.fr vont, par exemple, cosigner prochainement un courrier tripartite à l’adresse des maires, afin de leur proposer de réaliser une auto-évaluation de leur état d'exposition au risque cyber (immunité Cyber). L'objectif est de permettre aux collectivités de dresser un état des lieux de leur niveau de protection et, en fonction, de prendre contact avec la gendarmerie pour obtenir des conseils, voire de l’aide.
Des divisions dédiées à quatre fonctions principales

L’état-major du COMCyberGend se compose de quatre divisions dédiées à quatre fonctions principales :

- la division proximité numérique, traitant les volets prévention et proximité, inclut notamment la Brigade numérique et la plateforme Perceval (infractions impliquant les cartes bancaires) ;

- la division enquêtes numériques, autrement dit les experts du C3N, appuyés par les enquêteurs des antennes du C3N et les NTECH des groupements, comprend notamment des groupes dédiés aux cryptoactifs, aux enquêtes complexes, au Darkweb, aux enquêtes en sources ouvertes, aux atteintes aux mineurs, à la pédopornographie, etc., en mesure de travailler sur des enquêtes d’initiative ou en appui des unités de terrain. Ces missions, déjà réalisées par le C3N, seront donc amplifiées, avec notamment une implication renforcée des antennes C3N. Par ailleurs, les enquêtes cyber comprenant la plupart du temps un volet économique, les Fintech, enquêteurs financiers spécialisés sur les problématiques cyber, seront renforcés au niveau central, en mesure d’appuyer, dès que de besoin, les unités de terrain ;

- la division de l’appui aux opérations numériques, c’est-à-dire les experts techniques de l’INL, à même de se projeter, de fournir une aide à la relation avec les acteurs de l’Internet, de développer des outils d’investigations, etc. ;

- et enfin, la division stratégie, prospective et partenariats.

L’état-major du COMCyberGEND sera concrètement implanté sur le Cybercampus, à la Défense, aux côtés de l’ensemble des acteurs français, étatiques comme privés, du monde du cyber (formation, recherche, etc.). Les échanges réguliers nés de cette proximité permettront à la gendarmerie de progresser dans tous les domaines, afin d’apporter une réponse globale.

Source : https://www.gendinfo.fr/actualites/2021/comcybergend-la-gendarmerie-monte-en-puissance-face-a-la-menace-cyber