Auteur Sujet: Le Psic : une de Gendarmerie unité unique en outre-mer.  (Lu 2799 fois)

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Hors ligne Jeano 11

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Célébrant sa trentième année d’existence en 2015, le Peloton de surveillance et d'intervention à cheval (Psic) est la seule unité équestre d'outre-mer.
L'unité est parfaitement intégrée et reconnue dans le paysage calédonien, affirme le commandant le peloton. L'écurie est constituée de quatorze chevaux issus du territoire, « adaptés à évoluer dans des zones accidentées ».
Implanté à Népoui, le Peloton de Surveillance et d’Intervention à Cheval (PSIC) exerce ses missions au plus loin dans la chaîne. Patrouilles, nomadisation, bivouacs, il progresse vers les endroits les plus isolés à la rencontre des citoyens de la Grande Terre. La robustesse, la rusticité et le courage des chevaux calédoniens sont des atouts majeurs pour ce type de mission.

Les quatre militaires permanents et les six sous-officiers du régiment
de cavalerie de la garde républicaine en détachement pour quatre mois, procèdent à l'achat, au dressage et à l'entretien quotidien. Pour plus d’autonomie, un détaché a toujours la qualité de maréchal-ferrant soigneur.
Les missions du Psic sont réalisées au profit des brigades du territoire : recueil de renseignements,
lutte contre la délinquance en « brousse » comme en zone urbaine, secours et assistance.
La dans la surveillance générale, la recherche de plantations de cannabis est l'une de ses priorités.
Les militaires du peloton renforcent une brigade différente chaque semaine sur la Grande Terre.
Les patrouilles intègrent des gendarmes locaux, formés à la pratique équestre, qui connaissent mieux le territoire.
Une nécessaire coopération avec les chefs coutumiers La population mélanésienne représente environ 90 % des habitants de la circonscription de la compagnie de Poindimié.
Les renseignements obtenus auprès des chefs coutumiers sont essentiels à l'action de la gendarmerie. « Les responsables coutumiers souhaitent lutter activement contre ce fléau », précise le commandant de compagnie.
En effet, la consommation de cannabis chez les jeunes et l'économie parallèle qui résulte de sa culture déstabilisent l'autorité coutumière traditionnelle.
« Le droit doit s'appliquer partout. Pour autant, la présence à nos côtés de responsables coutumiers est un gage d'efficacité de notre action. En fonction de nos opérations, certains nous accompagnent
et nous désignent des champs ou des cultivateurs » souligne le CEN Adam. Avant de conclure : « Ce travail en partenariat avec les responsables des tribus est essentiel car les terres de droit
coutumier n'ont pas de cadastre, rendant impossible l'identification des “propriétaires”. »