Auteur Sujet: La filière informatique et communication (SIC) de la Gendarmerie + ST(SI)²  (Lu 29017 fois)

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Hors ligne Jeano 11

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Une spécialité méconnue de la gendarmerie  :P SIC : une spécialité, mais plusieurs métiers. Parce que la communication est au cœur de la manœuvre opérationnelle, les techniciens des systèmes d’information et de communication en sont un maillon essentiel.  8)
Ce sont les gendarmes des sections des systèmes d’information et de communication qui assurent au quotidien la maintenance des installations de la gendarmerie.
La chaine des systèmes de communication est une composante intégrée et indissociable de l'action opérationnelle permanente de la gendarmerie. Les personnels qui la composent doivent répondre aux attentes quotidiennes en matière d'emploi des technologies de l'information dans l'engagement opérationnel (Police judiciaire, sécurité publique, sécurité des systèmes d'information, etc …).
Ainsi, les gendarmes de cette spécialité reçoivent une formation interne de haut niveau, durant deux années, sanctionnée par un diplôme homologué de niveau III de l’enseignement technologique.
Ces militaires sont habilités au travail en hauteur, ils sont également appelés régulièrement à intervenir sur les mâts de radiocommunication installés sur les bâtiments (casernes et relais radio) de la gendarmerie.
La gendarmerie dispose donc de ses propres spécialistes SIC capables d'appuyer en permanence la manœuvre opérationnelle des unités sur n'importe quel théâtre d'opération (Métropole, Outre-mer, OPEX).
Les militaires de la Gendarmerie Nationale des Sections « SIC « (Systèmes d’Information et de Communication) sont d'abord des officiers et des sous-officiers de gendarmerie spécialistes qui appuient en tout temps et en tout lieu, l’action des unités opérationnelles, escadron de GM, de la GRP, les Compagnies de GD, des Transports aériens, bref toutes les unités PGHM, Brigades Territoriales (BT), etc... dans l’installation, la mise en œuvre et le dépannage des moyens de radio-télécommunication, des matériels et appareillages informatiques ainsi que de leurs différents logiciels.

Le C.N.F.S.I.C.G. c’est le Centre National de Formation aux Systèmes d’Information et de Communication de la Gendarmerie.

Hors ligne Jeano 11

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La gendarmerie dispose de ses propres spécialistes du Systèmes d’Information et de Communication (SIC) capables d'appuyer en permanence la manœuvre opérationnelle des unités.
Le recrutement est en fait en interne auprès des sous-officiers de gendarmerie.
Pour intégrer la formation au diplôme technique des systèmes d'information et de communication (DTSIC), les conditions à remplir sont les suivantes :
• être volontaire ;
• être sous-officier de gendarmerie ;
• être titulaire du certificat d'aptitude technique (+ de 3 années de carrière)
• être du grade de gendarme ou maréchal des logis-chef non inscrit au tableau d'avancement ;
• être âgé de moins de 42 ans à la date d'admission en formation ;
• être médicalement apte à intégrer la spécialité SIC (apte travaux en hauteur).
• se porter candidat 
• satisfaire à des tests de sélection comportant des épreuves de mathématiques et d'électricité (du niveau classe de première de l'enseignement technologique) ainsi que des tests psychotechniques (raisonnement et aptitude aux métiers des SIC).
La formation au Diplôme Technique des Systèmes d’Information et de Communication (DTSIC) a pour objet d’apporter aux sous-officiers :
- des compétences relatives à l’appui opérationnel des unités ;
- une connaissance de la technologie et des principes de fonctionnement des matériels des systèmes d’information et de communication ;
- une maîtrise des techniques d’installation, de maintien en condition et de gestion des réseaux ;
- une compétence technique pour la mise en œuvre, l’exploitation et l’administration des systèmes informatiques ainsi que la conception et le développement des applications propres à ces systèmes ;
- une capacité à mener des études et expertises techniques ;
- une faculté à dispenser la formation nécessaire aux utilisateurs des systèmes d’information et de communication.

Le cycle de formation est constitué :
a) d'une formation académique de 4 mois d'instruction personnelle en unité d'affectation (UV1) suivi de 6 mois au CNFSICG à Rosny-sous-Bois (UV2 à UV5).
A l'issue d'un tronc commun (UV1 et UV2), les stagiaires choisissent pour leur premier emploi en fonction de leur classement :
• soit l'option « organismes centraux », pour servir en qualité d'expert SIC en région parisienne au sein du ST(SI)2 ou du CTGN (STIG, SDMOL) ;
• soit l'option « unités SIC de terrain », pour servir en qualité de généraliste SIC au sein de la section SIC d'un groupement de GD, du SCRTA ou du GIGN.
b) d'une année de pratique opérationnelle dans le premier poste SIC avant l'obtention du diplôme et l'accès à l'avancement. Cette formation au DTSIC est validée Bac + 2.

Maintien à niveau des compétences   8)
Les techniques évoluant vite, des mises à niveau des connaissances sont nécessaires régulièrement. C’est le cas pour accompagner la mise en place de nouveaux systèmes (Bases de données sécurité publique (BDSP), Traitement des procédures judiciaires (TPJ), etc...), conduire des évolutions techniques (remplacement des faisceaux hertziens assurant le maillage du réseau de couverture du réseau Saphir/Rubis/INPT) ou encore améliorer la résilience des systèmes (réseau Rubis, téléphonie, moyens spécifiques à l’outre-mer, etc..).
Elle est également rendue nécessaire par la réglementation relative à la sécurité des personnels SIC (travaux en hauteur, vérificateur d'équipement de protection individuelle (EPI), travaux électriques).

Source Gendarmerie STSISI

Hors ligne Jeano 11

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Dans le cadre de l'unification de la maîtrise d’œuvre des réseaux radio du Ministère et l'Intérieur (MININT) et la prise en charge corrélative de l'infrastructure Nationale Partageable des Transmissions (INPT) au sein du service des technologies et des systèmes d'information de la sécurité intérieure le ST(SI)² ; qui regroupe la maîtrise d'œuvre étatique des réseaux radio du ministère de l'intérieur, principalement l'INPT et le réseau RUBIS de technologie TETRAPOL, en s'appuyant sur une structure organisée... Depuis le 1er janvier 2015, le service recherche des techniciens SIC ... rejoignez nous dans cette aventure !  8)

- Technicien Administrateur de réseaux radio-mobiles
- Technicien Expert Exploitation et Maintenance de réseaux radio-mobiles
- Technicien Expert environnement technique de réseaux radio-mobiles
- Technicien de protection radioélectriques des réseaux
- Ingénieur Expert système d'information pour l'exploitation et la maintenance de réseaux radio-mobiles
- Ingénieur Chef de projet exploitation maintenance de réseaux radio-mobiles
- Ingénieur Expert « ingénierie des réseaux radio-mobiles
- Ingénieur Expert radio-mobile - gestion technique et tactique de l'INPT
- Ingénieur Chef de projet - mission Prospective – Réseaux radio-mobiles
- Ingénieur Chef de projet - Architecte de réseaux radio-mobiles sécurisés de nouvelle génération»
- Ingénieur Expert ingénierie des réseaux de transport et des services radio-mobiles

Citer
Nous avons besoin de vous pour occuper ces postes à responsabilités. Vous n'avez pas forcément toute l'expérience pour occuper l'un de ces postes mais vous avez des compétences, de l'envie de participer à cette aventure avec nous. Alors n'hésitez pas à nous appeler si vous avez cette aptitude à vouloir faire toujours plus. Nous vous aiderons au travers de votre travail au sein du service ou de formations que nous mettrons en place pour acquérir le niveau nécessaire. Diplômes à détenir de Bac+2 à Bac+5 niveau maitrise à expert et expérience niveau débutant à expert

Plus d'information sur le site officiel de la Gendarmerie  http://www.interieur.gouv.fr/A-votre-service/Le-ministere-recrute/Filiere-systemes-d-information-et-de-communication

OU http://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/L-Etat-recrute-40-ingenieurs-SIC

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La gendarmerie dispose de ses propres spécialistes SIC capables d'appuyer en permanence la manœuvre opérationnelle des unités. Le recrutement des sous-officiers de gendarmerie pour intégrer la spécialité se fait sous les critères suivants  8)
Pour intégrer la formation au diplôme technique des systèmes d'information et de communication (DTSIC), les conditions à remplir sont les suivantes :
• être volontaire ;
• être sous-officier de gendarmerie ;
• être titulaire du certificat d'aptitude technique (CAT Gendarme) ;
• être du grade de gendarme ou maréchal des logis-chef non inscrit au tableau d'avancement ;
• être âgé de moins de 42 ans à la date d'admission en formation ;
• être médicalement apte à intégrer la spécialité SIC (apte travaux en hauteur).
• se porter candidat,
• satisfaire à des tests de sélection comportant des épreuves de mathématiques et d'électricité (du niveau classe de première de l'enseignement technologique) ainsi que des tests psychotechniques (raisonnement et aptitude aux métiers des SIC).

Le cycle de formation est constitué :
- d'une formation académique de 4 mois d'instruction personnelle en unité d'affectation (UV1 de septembre à décembre 2015) suivi de 6 mois au CNFSICG à Rosny-sous-Bois (UV2 à UV5 de janvier à juin 2016). A l'issue d'un tronc commun (UV1 et UV2), les stagiaires choisissent pour leur premier emploi en fonction de leur classement :
• soit l'option « organismes centraux », pour servir en qualité d'expert SIC en région parisienne au sein du ST(SI)2 ou du CTGN (STIG, SDMOL) ;
• soit l'option « unités SIC de terrain », pour servir en qualité de généraliste SIC au sein de la section SIC d'un groupement de GD, du SCRTA ou du GIGN.

- d'une année de pratique opérationnelle dans le premier poste SIC avant l'obtention du diplôme et l'accès à l'avancement.
Cette formation au DTSIC est validée Bac + 2 et permet au sous-officier titulaire de ce diplôme de se présenter au concours d'admission à la formation initiale de l'EOGN (OG SD).

[PORTFOLIO] SIC : des spécialistes au service du terrain ! ICI
Pour garantir le bon fonctionnement des Systèmes d'information et de communication (SIC), de la Gendarmerie les sous-officiers de la filière assurent en tous temps et en tous lieux, sur le territoire national comme sur les théâtres extérieurs, le maintien en condition des différents moyens de communication de l’institution.
Fort de son statut militaire, le gendarme SIC, est un véritable appui opérationnel qui contribue à la réussite des missions quotidiennes des gendarmes et des situations de gestion de crise.
Le spécialiste SIC, un personnel de soutien avant-tout opérationnel, la preuve en images dans le portfolio.

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FOCUS : Technicien des systèmes d'information et de communication du ministère de l'intérieur.

Parmi les métiers de la gendarmerie, ou de la Police nationale celui de Technicien des Systèmes d'Information et de Communication (TSIC).
Le jeune gendarme, ou policier après sa formation initiale, se spécialise au centre national de formation aux systèmes d'information et de communication de la gendarmerie (CNFSICG), implanté à Rosny-sous-Bois (93).
Après deux années de stage, il obtient le diplôme technique des systèmes d'information et de communication, diplôme homologué au niveau III de l'enseignement technologique. Inutile de dire qu'il devient alors un expert en informatique, téléphonie, radio et électricité… et en travaux en hauteur, pour agir au sommet des mats d'antenne.

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Le cycle de formation est constitué :
- d'une formation académique de 4 mois d'instruction personnelle en unité d'affectation (UV1) suivie de 6 mois au CNFSICG à Rosny-sous-Bois (UV2 à UV5). À l’issue d'un tronc commun (UV1 et UV2), les stagiaires choisissent pour leur premier emploi, en fonction de leur classement :
- soit l'option « organismes centraux », pour servir en qualité d'expert SIC en région parisienne, au sein du ST(SI)2 ou du COMSOP ;
- soit l'option « unités SIC de terrain », pour servir en qualité de généraliste SIC au sein de la section SIC d'un groupement de G.D., du SCRTA ou du GIGN.
- d'une année de pratique opérationnelle dans le premier poste SIC avant l'obtention du diplôme et l'accès à l'avancement dès sa délivrance.
Cette formation au DTSIC est validée Bac + 2 et permet au sous-officier titulaire de ce diplôme de se présenter au concours d'admission à la formation initiale de l'EOGN (O.G. S.D.)

Par la suite, il devra se rendre régulièrement au CNFSICG pour maintenir à niveau ses connaissances, qui doivent suivre les avancées technologiques. Il pourra aussi s'y spécialiser dans des domaines plus pointus comme l’appui des enquêteurs aux nouvelles technologies, la résilience des systèmes, le développement informatique...
Au quotidien, il intervient tant sur le territoire national que dans le cadre des opérations extérieures, selon quatre axes:
- mise à disposition des gendarmes de systèmes d'information et de communication fiables,
- accompagnement et formation des gendarmes dans leur environnement technologique,
- appui, en tout temps et en tous lieux, de la manœuvre opérationnelle, dans certaines circonstances, participation à l'exécution de la mission principale en apportant les compétences spécifiques indispensables,
- soutien technique de l'ensemble des formations de la gendarmerie (gendarmerie départementale, gendarmerie mobile, garde républicaine, formations spécialisées, écoles...).

Être personnel SIC, c'est aussi prendre de la hauteur !
Pour garantir le bon fonctionnement de nos Systèmes d'information et de communication (SIC), les sous-officiers de la filière assurent en tous temps et en tous lieux, sur le territoire national comme sur les théâtres extérieurs, le maintien en condition des différents moyens de communication de la Gendarmerie.
Fort de son statut militaire, le gendarme SIC, est un véritable appui opérationnel qui contribue à la réussite des missions quotidiennes des gendarmes et des situations de gestion de crise.
Le spécialiste SIC, un personnel de soutien avant-tout opérationnel.
Au cœur de l’événement, le gendarme SIC doit aussi parfois faire face à des situations périlleuses pour maintenir les systèmes d'information et de communication en condition opérationnelle.
Enfin, le technicien SIC participe directement, par la mise en œuvre des moyens techniques nécessaires et adaptés, au service public de proximité et au maintien des capacités opérationnelles élémentaires de la gendarmerie (police judiciaire, sécurité publique, ordre public, remontée du renseignement...).
Bref, un métier porteur et toujours d'avenir.  ;)
[PORTFOLIO] Être personnel SIC, ICI
Attention aux yeux, votre vision de la filière SIC va changer et prendre de la hauteur !

Julien-T

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Bonjour Jeano 11,

J'ai pas mal de questions concernant le concours ( inscription faite en ligne le mois dernier ) et surtout l'école de gendarmerie.

Tout d'abord je tiens à me présenter.

Je me nomme Julien, j'ai 28 ans et j'habite en Seine et marne. J'ai eu le bac STI systèmes électroniques puis un BTS Informatique et réseaux pour l'industrie et les services techniques ( programmation et réseaux pour être plus clair )
J'ai 8 ans d'Xp pro en tant qu'ingénieur informatique. j'ai fais du développement , du support applicatif critique en banque , administrateur de BDD , puis chef de projet d'une équipe de 10 personnes dans un grand des télécoms.
Dans le domaine sportif , j'ai 20ans de tennis derrière moi ( niveau 15/2 pour les connaisseurs ) avec un diplôme d'initiateur , quelques années de foot et de badminton. Cependant un arrêt total du sport depuis 2 ans en conséquence de l'arrivée de ma fille ( actuellement 18 mois ) m'a fait prendre du poids et perdre ma condition physique mais je suis actuellement un régime et un programme sportif pour revenir au top de ma forme ce qui ne devrait pas poser de réels soucis .
J'ai décidé de changer de carrière pro à la suite d'une expérience désagréable dans mon domaine ( pression, stresse, trop de travail ...)

voila après ce petit roman sur ma vie je vais pouvoir poser mes questions.

Concernant le concours :

- je suis inscrit au concours de sous-off session mars 2016, puis-je prétendre au concours d'officier aussi ?

- Dans la mesure où j'obtiens le concours, l'entrée en école s'effectue combien de temps après ?

- J'ai acheté les annales des concours ainsi que les livres de préparations à l'oral , puis des livres donnant les informations nécessaire pour la culture G , me faut-il autre chose ?

Concernant l'école de gendarmerie :

- Dans la mesure encore une fois de l'obtention du concours, l'affection à une des écoles se fait comment ? de manières aléatoires ? selon la situation géographique ? ou selon les notes ?

- J'ai fais beaucoup de recherches et j'ai trouvé cette vidéo sur youtube qui est un reportage 1h30 sur l'école de Montluçon mais elle date un peu ( 2001 il me semble ). Sans te demander de regarder toute la vidéo bien sur , peux-tu me dire si actuellement le fonctionnement est le même ?

- La dureté de l'école de gendarmerie est-elle avérée ou dépend de la personnalité de chacun ?

- Dans la vidéo, on voit à un moment donné une descente de tyrolienne avec une pente que je qualifierais de suicidaire :D . est-ce pareil partout et une étape éliminatoire ? pour savoir si je dois vaincre mon vertige avant pour être sur de passer l'obstacle.

- Concernant les permissions, sont-elles données pour l'anniversaire de sa conjointe et de sa fille , ainsi que les fêtes comme noël ?

Je pense avoir fait le tour même si surement que d'autres questions me viendront plus tard.

Si tu connais un ou des endroits où on peut se rendre pour parler avec des gendarmes, ça serait vraiment génial !

Je te remercie d'avance pour tes réponses et pour le temps que tu prendras à les faire :D

Julien

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Bonjour Jeano 11,
J'ai pas mal de questions concernant le concours ( inscription faite en ligne le mois dernier ) et surtout l'école de gendarmerie. Tout d'abord je tiens à me présenter.
Je me nomme Julien, j'ai 28 ans et j'habite en Seine et marne. J'ai eu le bac STI systèmes électroniques puis un BTS Informatique et réseaux pour l'industrie et les services techniques ( programmation et réseaux pour être plus clair )
J'ai 8 ans d'Xp pro en tant qu'ingénieur informatique. j'ai fais du développement , du support applicatif critique en banque, administrateur de BDD, puis chef de projet d'une équipe de 10 personnes dans un grand des télécoms.

Bonjour et bienvenue Julien sur SOS.112
retraité de la gendarmerie ex-radio j'ai déjà 10 ans de retraite et je n'aurai pas la précision à certaines de tes questions, désolé  :-\
Tu as un niveau apte à faire une carrière dans les SIC qui est la filière informatique et communication commune de la Gendarmerie & Police. ST(SI)² et mis à part si le judiciaire t'attire je te conseille de poursuivre dans cette voie bien plus cool  :)
Tu dois pouvoir passer des tests de présélection lorsque tu seras en école ou y entrer directement sur concours ?
Le STSI² Service des technologies et des systèmes d'information de la sécurité intérieure a été créé en 2010. Le service se trouve au sein de la direction générale de la Gendarmerie nationale, implantée au 4 rue Claude Bernard à Issy les Moulineaux, et regroupe policiers et gendarmes. Ces personnels participent à la conception des matériels, l'application des directives du ministère de l'Intérieur, à la sécurité et l'entretien des réseaux.

Dans le domaine sportif, j'ai 20ans de tennis derrière moi ( niveau 15/2 pour les connaisseurs ) avec un diplôme d'initiateur, quelques années de foot et de badminton. Cependant un arrêt total du sport depuis 2 ans en conséquence de l'arrivée de ma fille ( actuellement 18 mois ) m'a fait prendre du poids et perdre ma condition physique mais je suis actuellement un régime et un programme sportif pour revenir au top de ma forme ce qui ne devrait pas poser de réels soucis. J'ai décidé de changer de carrière pro à la suite d'une expérience désagréable dans mon domaine ( pression, stresse, trop de travail ...) voila après ce petit roman sur ma vie je vais pouvoir poser mes questions.

Les tests physiques de présélection demandent de la préparation cardio et de la muscu (tractions, abdos).
- Concernant ton "vertige" à priori ce n'est que de la "trouille" du vide car le vertige est une, disons maladie de l'oreille interne alors que la peur du vide se domine avec un peu d'entrainement à l'escalade, inscrit toi dans un club et va dans la forêt de fontainebleau faire de la varappe.
Peur du vide : attention à ne pas confondre l'acrophobie et le vertige !
Le vertige, un trouble du système de l’équilibre
En réalité, le vertige correspond à un trouble du système de l’équilibre — dit “vestibulaire” — lié à une illusion de mouvement dans l'environnement immédiat. Il peut durer de quelques secondes à plusieurs heures et sa fréquence peut varier, allant d'une crise unique à plusieurs, à intervalles réguliers.
Par ailleurs, les vertiges peuvent être accompagnés de divers symptômes : la nausée, les vomissements, la sueur, une baisse de l’acuité auditive, une perception de bruits sans objet, ou encore des maux de tête. Enfin, ils peuvent aussi bien survenir lorsque l'on est allongé, en train de marcher, ou que l'on fait un mouvement rapide, comme se lever, se coucher et tourner la tête.
L'acrophobie, une peur panique du vide et des hauteurs
Tandis que le vertige est physiologique, l'acrophobie relève d'un problème psychique puisqu'il s'agit d'une peur panique du vide et des hauteurs. Ainsi, une personne souffrant d'acrophobie ressentira une forte angoisse pouvant se manifester par des tremblements, une transpiration accrue, voire une tachycardie. Ces symptômes peuvent aussi bien se déclencher en étant confronté à un dénivelé de quelques mètres, en se trouvant en altitude, ou en voyant d'autres personnes en situation de hauteur.
Dans certains cas, la peur du vide peut devenir un véritable handicap : comme dans toutes les phobies, les personnes concernées peuvent mettre en place des comportements d'évitement. Cela peut passer par ne pas visiter certains monuments, à l'instar de la tour Eiffel, ne pas faire de randonnées en altitude, ne pas se promener à proximité d'une côte escarpée…
Des traitements pour soigner son vertige ou son acrophobie
Pas d'inquiétudes, cependant : que l'on souffre de vertiges ou d'acrophobie, des traitements existent. Pour cette dernière, il est recommandé de suivre une thérapie cognitive et comportementale. Afin de soigner ses vertiges, c'est le médecin qui est le plus indiqué : en fonction de son diagnostic, un traitement médicamenteux ou chirurgical peut être prescrit, ainsi qu'une rééducation.

https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/33377-Peur-vide-attention-confondre-l-acrophobie-vertige

Concernant le concours :
- je suis inscrit au concours de sous-off session mars 2016, puis-je prétendre au concours d'officier aussi ?
- Dans la mesure où j'obtiens le concours, l'entrée en école s'effectue combien de temps après ?
- J'ai acheté les annales des concours ainsi que les livres de préparations à l'oral , puis des livres donnant les informations nécessaire pour la culture G , me faut-il autre chose ?

Je ne veux pas t'enduire "avec de l'erreur"  ;D mais oui tu peux concourir sauf s'ils te demandent de présenter un diplôme Bac+5 EOGN  mais vu ton profil pro tu seras plus heureux dans le corps des sous-off et rien ne t’empêche de concourir en interne si tu y trouves ton bonheur !
L'attente entre la réussite du concours et l'entrée en école doit durer en moyenne une année ... c'est long  :P
Concernant ta préparation au concours sur le site de la gendarmerie il y a les archives des annales précédentes ICI
Pour plus d'infos inscris toi sur  http://www.concours-gendarmerie.com/page-adw.htm?gclid=CK2m7sHD2sgCFSoEwwodtAUARw

Concernant l'école de gendarmerie :
- Dans la mesure encore une fois de l'obtention du concours, l'affection à une des écoles se fait comment ?
- de manières aléatoires ?
- selon la situation géographique ?
- ou selon les notes ?

Je ne peux pas te répondre précisément à tes questions mais surement avec un mix de tout ça ?

- J'ai fais beaucoup de recherches et j'ai trouvé cette vidéo sur youtube qui est un reportage 1h30 sur l'école de Montluçon mais elle date un peu ( 2001 il me semble ). Sans te demander de regarder toute la vidéo bien sur , peux-tu me dire si actuellement le fonctionnement est le même ?
- La dureté de l'école de gendarmerie est-elle avérée ou dépend de la personnalité de chacun ?
- Dans la vidéo, on voit à un moment donné une descente de tyrolienne avec une pente que je qualifierais de suicidaire :D . est-ce pareil partout et une étape éliminatoire ? pour savoir si je dois vaincre mon vertige avant pour être sur de passer l'obstacle.

Le contenu du reportage est toujours d'actualité (sauf la taille qui a été annulée en 2010) mais rien n'est insurmontable et comme dit l'adage " à cœur vaillant rien d'impossible ! " la cohésion est telle que tu vas te sentir porté par tes camarades.

Une vidéo

- Concernant les permissions, sont-elles données pour l'anniversaire de sa conjointe et de sa fille, ainsi que les fêtes comme noël ?
Je pense avoir fait le tour même si surement que d'autres questions me viendront plus tard.
Si tu connais un ou des endroits où on peut se rendre pour parler avec des gendarmes, ça serait vraiment génial !
Je te remercie d'avance pour tes réponses et pour le temps que tu prendras à les faire :D
Julien

Concernant les permission en ESOG elles sont calquées sur les rythmes solaires "civils" et les fêtes nationales ; tu as les WE de libres sauf si tu es désigné de service (garde) alors je ne te garanti pas la précision que tu demandes parce qu'il y a des sacrifices auxquels tu ne peux déroger, le job avant tout  :'(

Pour ce qui est de rencontrer des gendarmes va à la brigade de ton département ou dans les stands de foire expo ou au COR (Centre d'Orientation et Reconversion) dont tu dépends, tu peux aussi faire une visite à la GRP (garde républicaine de Paris)

Voici le lien de facebook gendarmerie où tu peux cueillir quelques infos https://www.facebook.com/gendarmerienationale
Tu peux aussi faire de la réserve comme aspirant officier (PMSG)
http://www.lagendarmerierecrute.fr/Carrieres/Carriere-operationnelle/Aspirant-de-gendarmerie
ET http://reserve-gendarmerie.org/    ET   http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/Notre-Institution/Nos-moyens/Reserve-gendarmerie
Cela te permettra de "gouter à la gamelle"  ;) :-[ :) :P ::)
Voila et bonne journée A+
Jean

Julien-T

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Je te remercie beaucoup pour toutes tes réponses.

je vais naviguer sur l'ensemble des liens que tu m'as donné et essayer de rentrer en contact avec des gendarmes.

encore merci

Hors ligne Jeano 11

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Police, gendarmerie : quelle stratégie d'investissement ?
Au-delà du renouvellement de leurs équipements traditionnels, la police et la gendarmerie ont aussi pris le tournant de la modernisation technologique de leurs moyens au cours de la période récente.
Ce virage était nécessaire pour tirer au mieux partie du progrès scientifique et technique au service de la sécurité de nos concitoyens. Il en est attendu une amélioration de la qualité du service rendu, ainsi que des gains d'efficacité et de temps substantiels.
L'amélioration de l'interopérabilité des réseaux de radiocommunication

L'interopérabilité des réseaux de radiocommunication des deux forces (ACROPOL pour la police et RUBIS pour la gendarmerie) a longtemps représenté l'un des « talons d'achille » de la sécurité intérieure. Issus d'une conception séparée et basés sur une architecture cloisonnée, les réseaux de la police et de la gendarmerie éprouvaient de grandes difficultés à communiquer entre eux. Dans les années 2000, votre commission des finances a d'ailleurs à plusieurs reprises insisté sur cette faiblesse préjudiciable à l'efficacité de nos forces de sécurité.
Au fil des évolutions techniques, d'importantes progrès ont toutefois été réalisés avec à la clef des solutions d'interopérabilité fiables. Parmi ces avancées, on peut notamment citer :
- l'intégration des moyens radio « gendarmerie » dans les salles de commandement de la préfecture de police de Paris et dans les centres opérationnels départementaux (COD) en province ;
- le déploiement de valises d'interconnexion des réseaux de transmission hertziens à fréquences différentes, qui permettent d'augmenter les capacités d'interopérabilité ;
- la rénovation du système radio de la gendarmerie mobile (CORAIL NG) pour l'intégrer au sein du réseau ACROPOL en région parisienne ;
- la réalisation en commun, outre-mer, de nouveaux réseaux radio numérique (à La Réunion avec un achèvement prévu en 2013 et aux Antilles avec un objectif de déploiement d'ici à 2016) ;
- le renouvellement des terminaux portatifs RUBIS par de nouveaux appareils (P3G) capables de communiquer en mode direct avec des postes portatifs CORAIL NG et ACROPOL.
Un bon degré de communication entre les réseaux est également assuré avec la sécurité civile grâce au déploiement de l'infrastructure nationale partagée de télécommunications (INPT) au sein des services départementaux d'incendie et de secours (SDIS) et des services d'aide médicale d'urgence (SAMU).

Citer
Des réseaux tactiques et de commandement (ACROPOL, RUBIS, CORAIL NG)
Le réseau radio tactique numérique RUBIS de la gendarmerie nationale, à l'origine de la norme TETRAPOL, a été conçu dans les années 1980/2000.
Le réseau ACROPOL de la police nationale s'est appuyé sur la même norme technique mais dans une gamme de fréquence différente plus adaptée au milieu urbain. Au fil des évolutions techniques, les solutions d'interopérabilité se sont multipliées :
1. intégration des moyens radio « gendarmerie » dans les salles de commandement de la préfecture de police de Paris et dans les COD en province (lorsque ceux-ci sont activés) ;
2. déploiement de valises d’interconnexion des réseaux de transmission hertziens à fréquences différentes, dites « DESC », qui permettent d'augmenter les capacités d'interopérabilité (4 réseaux radio, réseaux de téléphonie fixe et mobile). Ces valises sont disponibles dans les groupements de gendarmerie départementale, les GIR « gendarmerie », le GIGN et les PI2G.
De même, des balises dites de rebouclage équipent les services zonaux des systèmes d’information et de communication (SZSIC) et les directions départementales de sécurité publique pour permettre l’établissement de connexion entre les deux réseaux ; …/…
3. la rénovation des terminaux de la gendarmerie mobile (CORAIL NG), en technologie TETRAPOL et dans une gamme de fréquence compatible ACROPOL, a permis d’intégrer CORAIL NG au sein du réseau ACROPOL en région parisienne. Cette interopérabilité native est aussi acquise pour toutes les unités dotées de CORAIL NG : sections de recherche, gendarmerie des transports aériens sur les plates-formes aéroportuaires parisiennes, sous-groupement opérationnel NRBC de SATORY... En outre, les CORG (centres opérationnels et de renseignement de la gendarmerie) sont dotés de 2 stations CORAIL NG qui leur permettent de communiquer avec les CIC (centres d’information et de commandement) de la police nationale ;
4. réalisation en commun outre-mer des nouveaux réseaux radio ;
5. renouvellement (au rythme des dotations budgétaires) des terminaux portatifs RUBIS, par des nouveaux appareils (P3G) capables de communiquer en mode direct avec des postes portatifs CORAIL NG et ACROPOL.
Cela permet des communications chiffrées sur une zone limitée entre des patrouilles des forces de sécurité (NB : les canaux des appels de détresse de ces postes sont également communs).
Un complément de couverture du réseau ACROPOL est en cours, sous le pilotage de la DSIC et de la DSC, via le programme ANTARES INPT. Technologiquement identique à ACROPOL, et donc interopérable avec CORAIL NG dans les mêmes conditions, le programme ANTARES intégrera les acteurs de la sécurité civile (SAMU, SDIS et CODIS) au réseau des acteurs de la sécurité.

La parenté de RUBIS et de l'infrastructure nationale partagée de transmission l'INPT (ACROPOL et ANTARES) autorise des synergies importantes, tant en matière de maintenance que de formation, car la quasi totalité du parc de terminaux radio de la gendarmerie est désormais composée de matériels de conception et de technologie similaires. La gendarmerie participe ainsi à la direction de projet INPT sous l'égide de la DSIC.
D'ores et déjà est expérimentée l'unification du processus de maintenance des terminaux au sein du service de la télématique et des télécommunications (STT) de la gendarmerie sur les zones de Paris et de Marseille. A l’issue de l’expérimentation, le choix du mode de soutien des postes ACROPOL le plus adapté sera choisi.
D'autres études pourraient voir le jour notamment dans le cadre de la rationalisation de l'infrastructure faisceaux hertziens (FH), ou en vue de l'abonnement d'autres organismes étatiques (défense notamment) au réseau de desserte des forces de sécurité intérieure.
La prochaine étape, celle de « l'après INPT et RUBIS » (rénové récemment au plus haut niveau technologique, sa pérennité est assuré jusqu'à l'horizon 2020) sera également engagée dans un partenariat étroit.


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Réseau Quartz : la police et la gendarmerie sur la même longueur d’onde !
En présence des ministres George Pau-Langevin et Bernard Cazeneuve, le Centre d’information et de commandement de la police a été inauguré au Commissariat Malartic de Saint-Denis, marquant l’intégration de la police dans le réseau de communication Quartz.
En rejoignant le réseau Quartz, utilisé jusqu’à présent par la gendarmerie, la police assiste à une petite révolution numérique. Plus précisément au niveau de ses systèmes d’information et de communication (Sic) comme l’indique Alain Cazanove, commandant de police et coordinateur de la communication à la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de La Réunion. "Quartz est une extension du réseau numérique qui existait et qui était à disposition de la gendarmerie, et qui est à présent une extension au service de la police".

Déployé en 2011 sur l’île de la Réunion pour les besoins de la gendarmerie nationale puis étendu à la police nationale en 2014 et à la sécurité civile en 2016, le réseau QUARTZ a
ouvert la voie de la modernisation radio des Outre-Mer.

Quartz est un système de communication radiophonique. Il permet une meilleure qualité de réception et une meilleure sécurité pour les utilisateurs, gendarmes et policiers, qui peuvent bénéficier de renforts dans les meilleurs délais en cas de nécessité.

"Par rapport à l’ancien système analogique, le réseau numérique de transmission est beaucoup plus fiable, la couverture radio est plus importante. Nous avons désormais une couverture totale sur les quatre zones police du département, et même une couverture sur les parcours de liaison qui relient ces quatre secteurs entre eux", poursuit Alain Cazanove.

“La technologie la plus moderne actuellement disponible”  ;)

Le réseau utilise “la technologie la plus moderne actuellement disponible”, a dit le ministre, expliquant que son objectif n’est pas seulement de “réduire les dépenses par une mutualisation des moyens” mais aussi de “renforcer la coopération et la coordination entre la Police et la Gendarmerie dans l’amélioration des services rendus aux citoyens”.

“C’est unique en France. Dans l’hexagone, chaque service dispose de son propre réseau, baptisée Rubis pour la Gendarmerie, Acropole pour la Police, Opéra pour l’armée et Antarès pour les pompiers”, a expliqué le capitaine Gérard Bousquet, responsable des systèmes d’information à la Gendarmerie.

“Ici, en cas de plan rouge ou de courses poursuites, Police et Gendarmerie pourront utiliser des passerelles permettant de travailler ensemble”, a t-il ajouté. Le ministre a aussi annoncé une “allocation déconcentrée” du fonds interministériel de prévention de la délinquance dans les territoires, avant de rendre un hommage vibrant à un membre du GIPN, mort accidentellement le 5 juin au cours d’un exercice.


Hors ligne Jeano 11

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Parce que la communication est au cœur de la manœuvre opérationnelle, les techniciens des systèmes d’information et de communication en sont un maillon essentiel.  8)
De G.A. transmetteur à sous-officier Sic
« En groupement, nous sommes tous des généralistes. Même si nous avons notre domaine de prédilection, nous devons être capables d’intervenir sur tous les matériels : radio, téléphone, informatique, relais… C’est indispensable notamment pour assurer les permanences ».
La spécialité du MDC Fierquin : la radio. C’est d’ailleurs dans ce domaine qu’il a commencé sa carrière. Son BTS électronique en poche, c’est en qualité de Gendarme auxiliaire (G.A.) transmetteur qu’il effectue son service militaire. Après un mois à Tulle, il est affecté à Annecy de 1998 à 2000. Cette expérience lui ouvre grand les portes d’un poste de technicien en radiocommunication, dans le civil, à Annecy, où il passe quatre ans. « C’est là que j’ai vraiment appris le métier de la radiocommunication », poursuit le chef, qui une fois en CDI, a décidé de se représenter au concours SOG. « Je l’ai réussi et, en 2003, j’ai intégré Chaumont. À ma sortie, j’ai été affecté à l’escadron de Digne-les-Bains.
En 2006, je suis devenu transmetteur radio peloton, puis deux ans après, j’ai passé le certificat des systèmes d’information et de communication G.M., ce qui m’a permis de devenir, à l’issue d’un stage de cinq semaines, adjoint au chef transmission de l’unité ». En 2009, il poursuit dans cette voie et passe les tests DTSIC. « Dès l’instant où j’ai été G.A. transmetteur, j’ai su que je voulais être gendarme dans cette spécialité ». Au terme de sa formation à Rosny, à l’automne 2010, il commence sa nouvelle carrière à la SSIC d’Évreux. Puis, après 4 ans dans l’Eure, c’est de nouveau à Annecy qu’il pose ses bagages, « le 1er septembre 2014, 16 ans jour pour jour après mon arrivée en tant que G.A. ».
Projetables en tout temps et en tout lieu !
Disponibles et opérationnels H. 24, les techniciens Sic sont projetables sur tout événement dès l’instant où il faut ajouter des moyens radios ou informatiques. Certains événements, comme le Tour de France se préparent en amont. « L’an dernier, le département a accueilli trois étapes, c’était très impactant. Nous avons effectué une reconnaissance des parcours pour s’assurer de la couverture et apporter des solutions techniques pour le jour J. », note le militaire.

Source https://www.gendcom.gendarmerie.interieur.gouv.fr/Dossiers/Le-soutien-operationnel-de-la-gendarmerie/SIC-des-gendarmes-garants-de-la-communication-operationnelle


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La filière SIC évolue et change de nom pour devenir la SOLC (Section Opérationnelle de Lutte contre les Cybermenaces)

L’unité SIC (Systèmes d’Information et de Communication) de la Gendarmerie nationale est une spécialité méconnue du grand public mais peut offrir une carrière intéressante pour qui veut devenir gendarme et se passionne par les nouvelles technologies.
Il est vrai que ses membres ne font jamais la "une" dans le cadre d’arrestations fracassantes ou de neutralisations de forcenés. Lors des journées portes ouvertes ou autres manifestations visant à mieux faire connaître le travail des gendarmes, ce n’est pas non plus une section véritablement mise en avant, peut-être en raison de sa grande technicité. Pourtant la chaîne SIC est indissociable de l’action opérationnelle de la gendarmerie et de la police.

En terme d’image, le SIC est sans doute moins porteur que d’autre spécificités appartenant à la gendarmerie. Mais pour ceux qui aiment les maths, l’électricité et l’électronique, c’est un domaine passionnant. Près de 1 500 hommes et femmes servent au sein de cette unité spécialisée. Il n’est donc que justice de s’intéresser à ces « travailleurs de l’ombre » sans lesquels la Gendarmerie nationale ne serait pas ce qu’elle est.

Les missions du gendarme SIC

Les gendarmes SIC assurent au quotidien la maintenance des installations de la gendarmerie. Administration centrale, gendarmerie départementale, gendarmerie mobile, gendarmeries spécialisées, GIGN, chaque formation comporte un spécialiste SIC. Ils ont quatre missions principales :

    la téléphonie (installation et gestion d’autocommutateurs de petite et grande capacité, dépannage…) ;
    l’informatique (installation et maintenance de réseaux, développement de logiciels pratiques, déploiement de matériels et de logiciels, assistance aux utilisateurs…) ;
    la radio (équipement des véhicules opérationnels, supervision du réseau départemental, maintenance de sites relais…) ;
    l’appui N’TECH (Nouvelles technologies).

La formation à l’appui N’TECH est née du nombre insuffisant de spécialistes N’TECH par rapport aux besoins des enquêteurs. Elle permet d’appuyer ces derniers dans divers domaines : assistance à perquisition, extraction de données d’un téléphone portable, travaux sur supports numériques, traitement des enregistrements des dispositifs de vidéo surveillance.

Dans le cadre de l’administration centrale, ils conçoivent et réalisent les systèmes d’information et de communication permettant d’effectuer les missions relatives à la sécurité intérieure ; ils assurent la continuité et l’évolution de ces divers systèmes ; ils coordonnent sur un plan technique l’ensemble des services police-gendarmerie intervenant dans ce domaine.

Dans le cadre des groupements de gendarmerie départementale, les gendarmes SIC appuient l’action des unités opérationnelles dans l’installation, la mise en oeuvre et le dépannage des moyens de radio-télécommunication, des matériels et appareillages informatiques et des différents logiciels.
Étant habilités au travail en hauteur, ils interviennent régulièrement sur les mâts de radiocommunication installés sur les relais radio et sur les casernes de la gendarmerie.

Les pré requis à la formation SIC

L’accès à la formation au diplôme technique des systèmes d’information et de communication se fait sous les conditions suivantes :

    être volontaire ;
    être sous-officier de gendarmerie titulaire du certificat d’aptitude technique (CAT Gendarme) ;
    avoir moins de 42 ans à la date d’admission en formation ;
    être déclaré médicalement apte (en raison des travaux en hauteur) ;
    satisfaire aux tests de sélection (mathématiques et électricité du niveau d’une classe de première de l’enseignement technologique, une heure pour les deux tests, sans calculatrice, et tests psychotechniques) :
        Mathématiques : opérations de base sur les réels, puissances, polynôme, factorisation, équation du second degré, inéquation, dérivée, trigonométrie, étude de fonction simple ;
        Électricité : continu (loi d’ohm, loi des noeuds, association de résistances, Thévenin, Norton, les condensateurs en continu) et alternatif (fonction sinus, valeur efficace -crête à crête- moyenne, calcul d’impédance, filtre RL, RLC série, résonance, déphasage) ;
        Tests psychotechniques déterminant l’aptitude pour les métiers de l’informatique : compréhension verbale, raisonnement, opérateurs logiques, aptitude numérique, diagramme.

La formation
L’objectif de cette formation est d’apporter au gendarme :

    la connaissance des principes de fonctionnement des matériels d’information et de communication ainsi que de leur technologie ;
    la maîtrise des techniques d’installation, de maintenance et de gestion des réseaux ;
    la compétence technique permettant la mise en oeuvre, l’exploitation et l’administration des systèmes informatiques, ainsi que la conception et le développement des applications propres à ces systèmes ;
    la capacité à effectuer des études et des expertises techniques ;
    la capacité de former les utilisateurs de ces systèmes.

D’une durée de deux ans, elle comporte trois parties :

    4 mois d’enseignement à distance (UV1 = tronc commun) ;
    6 mois en présentiel au Centre de formation (UV2 = tronc commun, UV3 à 5 = module différencié) ;
    12 mois de stage de pratique opérationnelle en unité d’affectation (UV6).

A l’issue de l’UV2, les stagiaires choisissent soit l’option « organismes centraux » permettant de servir en tant qu’expert au sein du Service des technologies et des systèmes d’information de la Sécurité intérieure en région parisienne ou du Centre technique de la Gendarmerie nationale, soit l’option « unités SIC de terrain » permettant de servir en tant que généraliste SIC au sein de la section SIC d’un groupement de gendarmerie départementale, du Service central des réseaux et technologies avancées ou du GIGN.

L’UV1 est un travail personnel reposant sur les contenus pédagogiques diffusés en ligne et sous forme papier. Elle consiste en un apprentissage des notions fondamentales à caractère scientifique constituant la première partie du tronc commun. Des évaluations intermédiaires ont lieu durant cette période pour vérifier l’assimilation des connaissances et la progression réalisée.

Un contrôle des connaissances sous forme de QCM a lieu dès le début de la formation en présentiel. Des contrôles écrits sur table, un contrôle sous forme de QCM et des épreuves pratiques sont réalisés tout au long de la formation en présentiel. Une moyenne inférieure à 8 sur 20 pour l’ensemble des UV1 et UV2 est éliminatoire ; toute moyenne inférieure à 6 sur 20 à l’une des UV3 à 5 est également éliminatoire. Dans ce cas le stagiaire perd le bénéfice de la réussite aux tests de sélection et réintègre son unité.

Deux notes sont attribuées par le commandant du CNFSICG durant la période d’instruction technique : l’une avec coefficient 5 à l’issue du tronc commun, l’autre avec coefficient 10 à l’issue des modules différenciés.

Le DTSIC, validé bac+2, permet à son titulaire de se présenter au concours d’admission de l’école des officiers de la Gendarmerie nationale (OG SD).

Les formations continues

En raison de l’évolution très rapide de la technique, il est nécessaire d’effectuer régulièrement des mises à niveau des connaissances. Elles sont également nécessaires en raison de la réglementation relative à la sécurité des personnels SIC (travaux en hauteur, vérificateur d’équipement de protection individuelles, travaux électriques).

Source : https://forcesdelordre.fr/gendarme-specialiste-des-systemes-informations-communication/