Dans la même veine : Sauvée du vide par deux gendarmes :ange:
Une Toulousaine de 43 ans, qui voulait se suicider, en se jetant du viaduc de la Rauze, a été sauvée in extremis par deux gendarmes jeudi après-midi.
Ils racontent.
A quoi tient une vie ? Au sang-froid de deux gendarmes en l'espèce.
Jeudi, peu après 15h30, deux gendarmes du peloton motorisé de gendarmerie (PMO) de Cahors effectuent un contrôle de vitesse du côté de Lamagdelaine. Classique jusqu'à cet appel d'urgence des ASF (Autoroutes du Sud de la France) : «Ils avaient aperçu une personne sur la goulotte du Viaduc de la Rauze», raconte l'un des gendarmes.
La suite, ce sont les gendarmes qui la racontent : «Dix minutes après l'alerte des AFS, nous étions sur place. La dame avançait sur la corniche d'une largeur de 20 cm.. Elle était au téléphone».
Discrètement, les deux militaires avancent au volant de leur voiture qu'ils stoppent sur la bande d'arrêt d'urgence neutralisée pour l'occasion : «Elle ne nous a pas vu arriver, poursuit le grand. Nous l'avons saisie par l'anorak. Elle ne s'est pas débattue. Nous n'avons pas eu peur mais c'était un sauvetage risqué, le viaduc culminant à 101 mètres de haut. Puis Elle est montée dans la voiture».
Direction la gendarmerie à Cahors où la femme dépressive a attendu l'arrivée de sa sœur pour repartir à Toulouse. Les gendarmes y apprendront que cette Toulousaine de 43 ans, ancienne salariée du monde de la mode, aujourd'hui au chômage, avait été déposée sur la borne d'appel d'urgence par le chauffeur de taxi, qui l'avait prise en charge depuis la Ville Rose, sans se poser de questions.
Et fin de l'aventure pour les gendarmes qui ont ouvert une enquête pour en savoir plus sur cette affaire qui aurait pu très mal se finir : «Je suis content d'avoir pu sauver cette dame», explique simplement le gendarme.
Son chef, le major Eric Peutevynck, tire une leçon de cet acte exceptionnel, souligné par le colonel Thiry lors de la Sainte-Geneviève, à Castelnau : «Nous savons faire preuve de dévouement et d'abnégation. Nous sommes aussi là pour sauver des vies». Même si demain, ces hommes n'auront aucun problème à verbaliser les contrevenants sur la route : «ça ne me posera pas de souci. C'est mon job», sourit le héros d'un jour sur l'A20.
Laurent Benayoun La Dépêche du Midi.
Bourgogne, une gendarme sauve la vie d'un homme !
Un maréchal des logis-chef féminin, de la COB de GIVRY (Saône-et-Loire - 71), se souviendra longtemps de ce mercredi 30 mai 2012. Par son action directe, elle a sauvé la vie d'un homme qui s'était tranché la gorge en pratiquant un point ( de compression sur la blessure.
Mercredi 30 mai 2012, une personne alerte la COB de GIVRY en signalant qu'elle vient de recevoir un appel de son mari. Celui-ci aurait l'intention de mettre fin à ses jours et se situerait dans un chemin en bordure d'une rivière sur la commune de SAINT-JEAN-DE-VAUX (71).
Les militaires de la BTP de BUXY sont dépêchés sur place. Les recherches s'engagent et les gendarmes finissent par découvrir la voiture de l'homme qu'ils recherchent, stationnée en bordure de rivière, puis le corps inerte du désespéré qui s'est ouvert la gorge avec un cutter et qui présente une plaie au niveau de la carotide avec un très fort écoulement de sang.
Une des participantes aux recherches, maréchal des logis-chef de la COB de GIVRY (Saône-et-Loire – 71), intervient immédiatement pendant que les gendarmes qui l'accompagnent, alertent les pompiers. Son action est déterminante. Elle réussit, en effet, à juguler l'hémorragie en pratiquant un point de compression sur l'artère sectionnée ( Obstruant la plaie avec sa main elle a stoppé l’hémorragie ).
Les pompiers puis le Samu prennent ensuite en charge la victime qui est aujourd’hui hors de danger.
Le geste de cette militaire fait honneur à notre Institution.
D'autres "histoires" de l'actualité où les gendarmes s’honorent
http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/fre/Sites/Gendarmerie/Actualites/%28offset%29/260