Auteur Sujet: Maitre-chien et son chien ... informations sur la formation Maitre de Chien !  (Lu 87024 fois)

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Hors ligne jerems

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Bonjour,
je voudrais savoir si le chien est obligatoirement un berger allemand pour les maitres de chien dans la gendarmerie ?

Hors ligne Rusty

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Non, le choix du chien est multiple en fonction de l'emploi qui lui sera demandé.
En grande majorité, les races de chiens utilisés par la gendarmerie, sont des Bergers Allemands et des Bergers Belges Malinois. Ces races sont plébiscitées car outre leur très bon flaire, ces chiens sont dociles, vifs, intelligents et obéissants.
INFO
Le Centre national d'instruction cynophile de la gendarmerie (CNICG) à Gramat (Lot) recherche des chiens mâles ou femelles, âgés de 10 à 24 mois.

Comment devient-on maître de chien ?

"Il faut être gendarme de carrière et sous-officier. Volontaire et passionné par les chiens". Un agent cynophile de la gendarmerie nationale, ou plus communément appelé un maître-chien, est un sous-officier de gendarmerie qui travaille en duo avec un chien de la gendarmerie pour effectuer des missions de protection des personnes et des biens. Selon leur spécialité (et pour une meilleure efficacité des chiens), chaque chien est formé à une seule spécialité olfactive.
Ces hommes et femmes doivent également être disponibles : "Les permanences sont régionales et, même en repos, ils peuvent être appelé."  Lors de la constitution des binômes, l’objectif est de déceler le chien qui correspondra le mieux au caractère de son futur maître. Leurs personnalités doivent devront être en totale adéquation pour former le meilleur binôme possible.
Le maître-chien devra éduquer son chien, établir parfaite connivence avec lui et bien évidemment le faire obéir à ses ordres.

La cynotechnie fait partie de la vitrine de la gendarmerie. "Les chiens suscitent des vocations".

Comment sont recrutés les chiens ?

C’est simple : "On recrute un chien âgé entre dix et trente mois. Il est ensuite testé. On va vérifier s’il a des aptitudes au travail par rapport à nos trois disciplines : le mordant (chien d'attaque), la recherche de matières (stupéfiants, armes, munitions, explosifs, etc) et la recherche de personnes.

On va aussi vérifier son aisance dans des milieux inconnus. " En effet, le gendarme cyno-technicien peut intervenir avec son chien à l'intérieur, à l'extérieur, sur du carrelage, dans l'obscurité, aux côtés de personnes inconnues, dans la foule, dans un véhicule, etc..."

Et le chien doit être joueur. Condition sine qua non pour intégrer la gendarmerie (ou la police ou les sapeurs-pompiers). "C’est très important. Un des grands critères de sélection, c’est de choisir des chiens qui sont très joueurs, notamment dans la recherche de matières. Puisque tout est basé sur le jeu. Pour le mordant, c’est autre chose, on va jouer sur l’aspect mental du chien. Il faut qu’il aille attraper une proie : il y a ce côté chasseur qui doit ressortir."

Trois disciplines

Les chiens sont donc orientés dans une des trois disciplines de la gendarmerie au Centre de formation national de Gramat (dans le Lot). Où ils auront une formation de trois mois avec un instructeur-dresseur. Le chien est ensuite affecté à un gendarme (grâce à des tests de personnalité). Le binôme fait alors trois mois de formation. Puis, le gendarme revient en unité avec le chien.

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Quels types de chiens ?
L’étoile du berger allemand, ancien maître des lieux, a bien pâli. « 80 % de nos chiens sont des malinois, précise le colonel Dalier. Ce sont des couteaux suisses qui peuvent tout faire. Ils sont très obéissants et très proches de leur maître. » Aisément reconnaissable à ses oreilles tombantes et à sa peau plissée sur la tête, le solide Saint-Hubert tente de contester le quasi-monopole du berger belge, grâce à son redoutable flair.
Autre chien de chasse, le plus léger Springer anglais, un épagneul facile à transporter, a su se faire apprécier. Notamment dans une tâche plus qu’ingrate : la recherche de restes humains au sein du Groupe national d'investigation cynophile (GNIC), unité opérationnelle installée au cœur du centre.

« Un chien n’a qu’un but: offrir son cœur »... Bienvenue au centre de formation cynophile de la gendarmerie à Gramat

https://www.20minutes.fr/societe/2252527-20180412-video-bienvenue-centre-formation-chiens-gendarmerie-gramat


Les chiens de la Gendarmerie https://www.facebook.com/notes/gendarmerie-nationale/a-partager-la-gendarmerie-recrute-des-chiens-/871037899627073?fref=nf
et un site privé ICI à découvrir pour améliorer vos connaissances.

Flair incomparable, ouïe incroyablement développée, intelligence, le chien est doué de talents forts utiles à l’homme qui a su s’en servir de bien des façons.
Dans la Gendarmerie ils sont formés à la recherche de personnes disparues, de stupéfiants, d’explosifs, de produits accélérateur d'incendie ou en tant que simple force dissuasive  >:(
Le maître de chien est celui qui accompagne l’animal, sait lire sont comportement et qui l’aide à mettre en œuvre ses talents à bon escient tout en s’assure qu’il le fasse en toute sécurité, pour lui et pour les autres.

Travailler avec un chien est subtile, il ne suffit pas d'aimer les chiens pour être un bon maitre-chien... Il faut surtout aimer le travail avec les chiens.
Cela nécessite beaucoup de rigueur, de cohérence et d'investissement personnel et quotidien pour atteindre des objectifs de travail.
L'entretien physique et psychologique du chien et du maitre est quotidien, les entrainements doivent être réguliers par tout temps, toute humeur instable est à proscrire...

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Chez les policiers, les douaniers ou les gendarmes, le chien possède une existence administrative. Certes, il n’est pas officier de police judiciaire, mais ses interventions peuvent être «actées en procédure» et à la limite servir de preuves.
Dans la disparition de la petite Maddie Mac Cann, au Portugal, les chiens ont détecté à plusieurs endroits de l’appartement et dans une voiture des odeurs de sang… et pire encore (vidéo ).
On peut regretter d’avoir ainsi transformé nos amis à quatre pattes en indics de police, mais c’est pour la bonne cause. Honnêtement, je crois qu’il n’y a jamais eu une seule bavure. Ce ne sont pas des chiens de combat. Ils sont formés pour détecter la drogue (fin d’une légende : ils ne sont pas drogués), mais aussi les explosifs, les produits incendiaires, les traces de sang ou de restes humains… De nos jours, ce sont les English Springer Spaniel qui tiennent la vedette. Celui de la photo s’appelle Voyou. C’est mon chien. Il n’est pas dressé du tout.

La question subsidiaire qui est apparue : savoir s’il faut ou non regarder un chien dans les yeux ?
N’ayant pas la réponse, j’ai tenté l’expérience avec Voyou. Je l’ai fixé intensément.
Il m’a fixé en retour, l’œil interrogatif, en remuant la queue.
Un suspense palpable d’une quinzaine de secondes. Puis il est allé chercher la baballe.
L’expérience est donc incontestable : on peut regarder un chien dans les yeux sans qu’il se montre belliqueux. Mais ce qui me trouble, c’est que parfois, c’est lui qui me fixe intensément (avec amour d’ailleurs). Et je me demande… est-ce que je dois aller chercher la baballe ?
Source http://moreas.blog.lemonde.fr/2008/12/12/chiens-renifleurs-suite-gendarmes-a-lecole/

Source https://www.devenir-gendarme.com/devenir-sous-officier-19/maitre-chien-92

A lire cet article : Qui sont ces chiens au service de l'État ?
http://www.slate.fr/story/128969/mon-job-chien-service-etat

Hors ligne jerems

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Oui mais toutes les races ne sont pas tolérés ?
Je voudrais devenir maitre de chien mais avec un labrador ou un rottweiler est-ce possible ?

Hors ligne henrik9

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Salut à toi, c'est le cyno qui te réponds !
Il faudrait nous dire dans quel secteur tu comptes travailler avec un labrador, administration ou sécurité privée, en tant que chien de patrouille ou de recherche ?
Pour chien de patrouille abandonne de suite le labrador, c'est une race qui ne donnera rien car le mordant n'est pas dans ses gênes car c'est un gentil toutou, si c'est pour de la recherche tu peux y aller, que ce soit en stup ou personnes. De plus je ne m'avance pas trop car il faudrait que je vérifie mais je ne crois pas que cette race soit autorisée au mordant dans les centres canins donc tu ne trouverais personne pour le dresser. (ceci au conditionnel bein sur, je dois vérifier).
Pour le Rott, c'est différent, tu peux travailler avec en tant que chien de patrouille mais as-tu bien réfléchi à tout ce que cela inclus d’avoir un chien classé en 2° catégorie ? Déclaration au lieu de résidence, assurance spéciale, chien muselé et tenu en laisse en permanence. De plus vu le caractère de ses chiens il te faudra quasi-obligatoirement passer par un centre de dressage pour en ressortir quelque chose, et surtout pour ta tranquillité à toi, sous peine de te faire déborder par le chien. Par contre, pourquoi avoir choisi un rott ? Les très bons rott sont très rares et chers car issus de très bons élevages avec de bonnes origines, le reste n'a malheureusement que 2 neurones dans la tête et il faut souvent en passer 10 à la toile pour en trouver 1 avec lequel on pourra peut être faire quelque chose.
Si tu n'as pas encore acheté ton chien et si c'est pour faire de la sécurité privé, et si c'est ton premier chien, je te conseille d'être très modeste et réaliste, prends un BA, c'est plus sur, et n'oublie pas de t'orienter vers un bon centre de dressage.
Si tu as besoin de plus d'infos, je suis là.

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Depuis 1970, du reniflage à la recherche d'explosifs les chiens de la Gendarmerie nationale n'ont jamais cessé de se spécialiser.

Hors ligne jerem57

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Moi je vois mal un caniche en tant que chien de patrouille mais en recherche de drogues  ;D

Info? Intox? Des caniches dressés pour détecter la drogue dans les aéroports
http://www.ina.fr/video/I08175221   OU

Reportage à l'école nationale des douanes de la Rochelle où, depuis 1985, se pratique le dressage de caniches nains qui seront ensuite utilisés dans les aéroports pour détecter l'éventuelle présence de stupéfiants dans les bagages de voyageurs.
Trois races sont privilégiées pour la recherche de stupéfiants : le Labrador, l'English Springer Spaniel et le Caniche. Le chien est dressé au rappel et à la marche au pied par son nouveau maître. Il doit aussi être sociabilisé et apprendre la propreté. Il vit dans la famille du maître-chien.

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« Pour certaines tâches physiques, explique le comportementaliste animalier Jean-Marc Graff, le critère morphologique intervient mais en réalité, peu importe la race si l’individu est bon.
Par exemple, le “roi des pisteurs”, qu’on voit dans toutes les séries américaines, ressemble plus à Pluto qu’à Rintintin : c’est le Saint-Hubert, il n’a rien d’impressionnant et pourtant il possède un flair extraordinaire. Même chose avec les Cocker, les Springer Spaniel: ils n’ont pas de carrure imposante, mais ce sont des as du pistage. »

La taille compte  ;)
Le caniche, à l’odorat également très développé, a connu son heure de gloire dans les années 1990 au sein des douanes françaises. On imagine plus volontiers la bestiole sur un canapé qu’au milieu des bagages et pourtant, cet être apparemment délicat détecte à merveille drogues douces et dures dans les caches les plus inaccessibles.
« J’ai fait équipe 12 ans avec Hash, mon caniche nain de 6 kg, raconte avec des étoiles dans les yeux le maître-chien anti-stup et contrôleur principal dans les douanes françaises. Objectivement, c’était le meilleur! J’ai travaillé avec lui à l’aéroport de Roissy, au début dans les sous-sols puis beaucoup en civil au “filtre passager”. »

Hors ligne henrik9

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Après renseignements, les labradors ne sont admis au mordant donc change d'idée. Par contre si tu voulais absolument être "exotique" dans ton choix de chiens, tu as d'autres races moins communes mais qui donneront tout de même plus de résultats qu'un rott, le beauceron, le dobermann, le tervurenn mais comme je te le disais si c'est ta première expérience "cyno" reste modeste et rabat toi vers un BA.

Hors ligne cyno-axel

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Salut jerems , le berger all est un très bon chien et il le restera mais depuis un certain temps la gendarmerie et autres utilisent presque que du malinois (plus souples plus léger et aussi plus rapide) il est vraiment excellent surtout sur des missions à risques et très délicates ; si tu es cyno et que tu as un poste assez mobile tu ne seras pas déçus @+

Hors ligne BergerPol

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Bonjour,
Je voudrais savoir lorsqu'on fait une formation "Maître DE Chien", c'est notre chien ou c'est un chien de la gendarmerie ou de la police uniquement pour la formation ?
Est-ce qu'on a le choix de choisir la race du avec lequel on va travailler, chien (Berger belge malinois) ?
Après la formation, si on réussi, le chien nous appartient ?
Si j'habite dans le gers (32) puis-je travailler dans les Hautes Pyrénées (65) ?

Est-ce que l'on habite dans sa maison (appartement) ou bien dans un appartement dans le lieu ou l'on travail ?

Merci d'avance.
Bien à vous.

BergerPol

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Quand ils ne sont pas en interventions, les maîtres de chiens s'entraînent et s'occupent de leurs collègues à quatre pattes.
Quand ils ne sont pas à l'entrainement ou en interventions, les chiens restent au chenil de l'unité.
C'est seulement une fois que les chiens sont à la retraite (vers l'âge de 8 ans), que les maîtres les accueillent chez eux. Une nouvelle relation s'instaure car le chien n'est plus un collègue, mais un animal de compagnie.
Le rythme de travail diffère donc beaucoup d'une région à une autre.
Les qualités d'un maître de chien : disponibilité h24, passion pour les chiens, patience, résistance physique et nerveuse.

Hors ligne Jeano 11

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Bonjour
1/ Avant d'être maitre de chien et avoir un chien comme compagnon de travail, il faut d'abord être sous-officier d'active de la Gendarmerie ou gardien de la paix dans la Police Nationale. http://www.lapolicenationalerecrute.fr/Fiches-metiers/Maitre-chien
2/ le chien appartient à la gendarmerie, à la police nationale ou à la douane.
3/ le centre de formation des maitres de chien de la gendarmerie se trouve à Gramat dans le Lot (46), celui de la police à Cannes-Écluse (77) et pour les douanes à La Rochelle (17) (E.N.B.D. http://www.douane.gouv.fr/page.asp?id=149).
Dans ce centre sont enseignées toutes les spécialités de la Gendarmerie qui utilisent le chien http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/fre/Media/Videos/Equipe-cynophile/CNICG-Gramat

Maître de chien : La Gendarmerie Nationale a fait le choix d’associer un chien à un seul maître, au contraire d’autres unités qui laissent plusieurs hommes s’occuper d’un même chien. La formation des équipes cynophiles de la gendarmerie est dispensée par le Centre national d'instruction cynophile de la gendarmerie (CNICG) implanté à Gramat (Lot).
L'accès à la technicité « cynotechnie » est conditionnée par une période probatoire de deux à quatre années en unité opérationnelle de la gendarmerie départementale, de la gendarmerie mobile ou de la garde républicaine.

Les sous-officiers de la gendarmerie (SOG) servant dans les équipes cynophiles peuvent suivre trois types de formation :
FORMATION DE BASE
http://www-org.gendarmerie.interieur.gouv.fr/cegn/Formation-d-expertise-annexe/Cynotechnie/Formation-de-base.
. Suppléant de maître de chien ;
. Conducteur de chien ;
. Maître de chien
FORMATION DE TECHNICITÉ
. Moniteur cynophile « homme d'attaque » ;
. Moniteur cynophile de recherches en avalanches.
FORMATION SUPÉRIEURE DE TECHNICIEN CYNOPHILE
. Module supérieur de technicien et de gestion ;
. Module supérieur de conducteur canin ;
. Module supérieur de dresseur instructeur cynophile

Conditions générales d’admission et de réussite :
L’accession à chacun des niveaux de la formation cynophile repose sur des critères de sélection rigoureux. Toute formation débute par une évaluation initiale.
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Tests de présélection pour suivre la formation maître de chien :
- une épreuve de course à pied (8 km pour les candidats masculins et 6,5 km pour les candidats féminins),
- une épreuve écrite sur des connaissances techniques et une épreuve de motivation.
- un entretien oral devant un jury composé du chef de la division des opérations, de l'officier cynophile régional et du conseiller technique cynophile régional.
- Il faut être en bonne condition physique et...  n'avoir aucune appréhension face au chien !

Deux séries d’examens comportant des épreuves théoriques et pratiques sont organisées pendant et à la fin de chaque stage. Une moyenne générale minimum de 10 sur 20 est exigée pour être reçu.

Le gendarme et le chien forme une véritable équipe opérationnelle, assurant des missions variées comme la recherche de personnes disparues ou de malfaiteurs, la protection ou le secours de personnes, l’interception d’individus dangereux, la découverte de produits stupéfiants ou d’explosifs. Outre la passion pour son chien dont il assure l’entraînement quotidien, le technicien cynophile, recruté parmi les sous-officiers de gendarmerie, est sportif et doit régulièrement se recycler afin d’évoluer dans sa spécialité.  ::)

Centre national d'instruction cynophile de la gendarmerie (CNICG)
Source : http://www-org.gendarmerie.interieur.gouv.fr/cegn/Autres-pages/Centres/Centre-national-d-instruction-cynophile-de-la-gendarmerie-CNICG

Dans le cadre de la formation de ses équipes cynophiles, la gendarmerie nationale s'est dotée depuis le 19 décembre 1945 d'un établissement implanté à GRAMAT (Lot).
Missions du centre :
- recrutement, mise en condition (débourrage) et suivi médical des chiens ;
- sélection, orientation, constitution des équipes et dressage initial de technicité ;
- formation théorique et pratique des maîtres de chien ;
- surveillance technique et statistique des équipes opérationnelles ;
- formation continue des personnels instructeurs militaires et civils du centre.

Depuis 2002, le centre accueille en moyenne 350 stagiaires par an, forme 250 chiens et organise :
- trois stages de formation initiale d'une durée de 14 semaines ;
- trois stages de recyclage d'une durée de 4 semaines ;
- trois stages de formation de suppléants ;
- des stages à la carte pour les délégations étrangères et les formations spécialisées de la gendarmerie.

Technicités enseignées par le CNICG : 
piste défense ;
piste unique ;
avalanches ;
garde patrouille ;
assaut (GIGN) ;
recherche de restes humains ;
recherches d'armes et de munitions ;
recherches de produits stupéfiants ;
recherche d'explosifs ;
recherche de produits accélérateurs d’incendie.

Le nouveau dispositif cynophile de la gendarmerie doit, à terme, atteindre
41 groupes d’investigation cynophiles ;
525 équipes cynophiles ;
645 chiens.

Un site privé :
 http://www.devenir-gendarme.fr/maitre-chien-gendarmerie.php

Vidéos de l'école de formation




Vidéo métier : reportage avec des maîtres-chiens de la Gendarmerie
Imagine ton futur est allé à la rencontre de maîtres-chiens de la gendarmerie, à la caserne cynophile de Beynes (78). Nous avons passé une après-midi en compagnie de l'Adjudant BOURET et d'Électra, de Stéphanie et Kenzo, de David et Byzance...
Le métier de maître de chien au sein de la gendarmerie consiste à assister les brigades de gendarmerie lors de perquisitions, pistages, contrôles routiers, préventions dans les collèges... Leurs missions sont variées.

Hors ligne neutron - crf

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Et en gendarmerie, ce n'est qu'aprés 5 ans de carriere que l'on peut commencer ? Accrochez vous ;D

Hors ligne Jeano 11

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Ce n'est pas tout à fait exact ce délais de 5 années - en réalité ce temps est fonction de la durée de tes formations initiales et de bases en école (1 an ESOG) puis de ton acquisition du CAT (Certificat d'Aptitude Technique) qui te prend 2 à 3 ans d'études par correspondance et obligatoire pour être titularisé (en Gendarmerie on dit de Carrière), des demandes de volontariat pour effectuer le stage de spécialité cynophile et des places disponibles à l'école de Gramat  ( CNICG ) puis en unités (en général cela va ensemble - place & volontaire)

Après quelques années d’expérience sur le terrain, vous pourrez alors vous porter volontaire pour rejoindre une unité cynophile. Si vous passez les tests et qu’une place est disponible, vous suivrez une formation de 14 semaines au Centre National d’Instruction Cynophile de la Gendarmerie (CNIGN) à Gramat.

Le gendarme et le chien forme une véritable équipe opérationnelle, assurant des missions variées comme la recherche de personnes disparues ou de malfaiteurs, la protection ou le secours de personnes, l’interception d’individus dangereux, la découverte de produits stupéfiants ou d’explosifs.

Outre la passion pour son chien dont il assure l’entraînement quotidien, le technicien cynophile, recruté parmi les sous-officiers de gendarmerie, est "sportif" et doit régulièrement se recycler afin d’évoluer dans sa spécialité.

Nature du travail - Établir une relation complice avec son chien :
Aucun dressage ne peut réussir sans une confiance réciproque entre l'animal et son maître. Au travers des exercices, des jeux, des récompenses, ce dernier lui apprend à obéir et à adopter des comportements significatifs. S'asseoir et aboyer pour signaler un explosif, par exemple.

Apprendre à flairer :
Le maître-chien éduque le flair de son compagnon pour retrouver, par exemple, des personnes, des produits de contrebande (drogues, cigarettes...), des explosifs...

Au service des populations :
Le maître-chien entraîne son compagnon dans différents environnements en fonction de ses missions futures. En montagne, pour rechercher des personnes prises sous une avalanche. En mer, pour secourir un bateau chaviré. Sous les gravats, pour retrouver des corps coincés lors d'un séisme, d'une inondation... Dans une entreprise ou une administration, pour prévenir les intrusions.

Éduquer les chiens guides :
Le maître forme également le chien qui vivra au côté de personnes handicapées physiques et sensorielles, malvoyantes, afin de les aider dans leurs gestes quotidiens : ouvrir ou fermer une porte, apporter un objet, décrocher le combiné du téléphone...

Compétences requises pour devenir maître de chien :
Sélection et Présélections comprenant des épreuves sportives ainsi que des épreuves d'appréhension face au chien.

Le sens de l'adaptation :
Aimer le contact avec les animaux ne suffit pas pour devenir maître-chien. Il faut aussi savoir faire preuve d'autorité, de sang-froid, de patience, de compréhension, de douceur... Le sens de la psychologie canine et de la pédagogie est nécessaire.

En parfaite santé
Une excellente condition physique et de l'endurance sont indispensables au maître. Certaines compétences supplémentaires peuvent être requises, selon le type de travail. Un maître-chien d'avalanche, par exemple, doit bien connaître la montagne et être un très bon skieur.

D'autres infos sur le métier en fonction de son unité d'emploi.
Le maître de chien fait partie de l’équipe cynophile. Celle-ci vient en renfort des gendarmes, pour apporter son expertise dans le domaine de la recherche de personnes ou de matières (stupéfiants, explosifs).

http://www.lebergerallemand.fr/devenir-maitre-chien.html

https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/recrutement/decouvrir-nos-metiers/maitre-de-chien

Hors ligne Romain54

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Bonjour, je voudrais savoir quelles sont les études nécessaires pour faire ce métier car il m'interesse particulièrement et je ne trouve pas assez d'infos pour subvenir a mes besoins ^^.


Amicalement.

Hors ligne Jeano 11

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Bonjour
grand nombre de réponses à tes questions pourraient déjà être trouvées dans le recrutement Gendarmerie  ttp://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/

Pour devenir Maître de chien il faut d'abord être Gendarme ou Policier voire Douanier. Pour cela il faut détenir le Bac ; puis pour le chien faut aimer et comprendre l'animal ... note cependant que maitre de chien est une spécificité qui ne dure que le temps de la vie du chien et que les places sont limitées (une à trois par départements) mais renouvelable.
http://www.lebergerallemand.fr/les-metiers-canins.html

Les sous-officiers de Gendarmerie assurent les missions de maître-chien au sein de la Gendarmerie. http://www.maviepro.fr/magazine/vie-pro/stephanie-prevel-maitre-chien

Pour être maître-chien, il faut bien entendu réussir le concours de gendarme : comme pour tous les métiers de la Gendarmerie, vous devez passer par le "tronc commun".
Vous n'y échapperez pas, vous êtes d'abord militaire soldat de la loi ! :-\
Une fois gendarme, il faut aussi passer d'autres sélections. Bref, ceux qui s'imaginent devenir facilement maître-chien pour avoir la compagnie d'un "toutou" en seront pour leurs frais !

Tout de même, la spécificité de ce métier, c'est que la Gendarmerie recrute aussi des gendarmes adjoints volontaires qui viennent suppléer les sous-officiers.

Devenir maître-chien en Gendarmerie
Presque 450 sous-officiers de Gendarmerie assurent les missions de maître-chien au sein de la Gendarmerie.

Pour être maître-chien, il faut bien entendu réussir le concours de gendarme. Comme pour tous les métiers de la Gendarmerie, vous devez passer par le “tronc commun”. Une fois gendarme, il faut aussi passer d’autres sélections. Bref, ceux qui veulent devenir maître-chien doivent comprendre qu’ils seront d’abord des militaires de la Gendarmerie nationale.

Cependant, la spécificité de cette spécialité, c’est que la Gendarmerie recrute aussi des gendarmes adjoints volontaires… Près de 150 GAV viennent suppléer les 450 sous-officiers ! Cette information est intéressante car la durée de formation en école de GAV est plus courte que pour les sous-officiers. Vous embrassez ainsi plus rapidement votre passion et vous pouvez ainsi savoir rapidement si le métier vous intéresse… et si ça vaut la peine de passer le concours de sous-officier de la Gendarmerie pour faire carrière.

https://www.devenir-gendarme.fr/la-gendarmerie/quelques-metiers/maitre-chien/

Nature du travail
Le chien aboie, puis s'assoit : il a détecté quelque chose. Au maître-chien d'interpréter ce code pour agir. Mais avant d'en arriver à cette compréhension, ce professionnel a élevé et dressé l'animal. La formation des équipes cynophiles de la gendarmerie est dispensée par le Centre national d'instruction cynophile de la gendarmerie (CNICG) implanté à Gramat (Lot).http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/cegn/Formation-d-expertise/Cynotechnie

Établir une relation complice
Aucun dressage ne peut réussir sans une confiance réciproque entre l'animal et le maître-chien. Au travers des exercices, des jeux, des récompenses, le maître apprend au chien à lui obéir et à adopter des comportements significatifs. S'asseoir et aboyer pour signaler un explosif, par exemple.

Éduquer l'odorat
Le maître-chien éduque le flair de son compagnon pour retrouver, par exemple, des personnes, des produits de contrebande (drogues, cigarettes...), des explosifs...

Exercer partout
Le maître-chien entraîne son compagnon dans différents environnements en fonction de ses missions futures.
Le gendarme et le chien forme une véritable équipe opérationnelle, assurant des missions variées comme la recherche de personnes disparues ou de malfaiteurs, la protection ou le secours de personnes, l’interception d’individus dangereux, la découverte de produits stupéfiants ou d’explosifs.

Outre la passion pour son chien dont il assure l’entraînement quotidien, le technicien cynophile, recruté parmi les sous-officiers de gendarmerie, est sportif et doit régulièrement se recycler afin d’évoluer dans sa spécialité.

Compétences requises

Le sens de l'adaptation
Aimer le contact avec les animaux ne suffit pas pour devenir maître-chien.Il faut aussi savoir faire preuve d'autorité, de sang-froid, de patience, de compréhension, de douceur... Le sens de la psychologie et de la pédagogie est nécessaire.

Des aptitudes spécifiques
Une excellente condition physique et de l'endurance sont indispensables. Certaines compétences supplémentaires peuvent être requises, selon le type de travail. Un maître-chien d'avalanche, par exemple, doit bien connaître la montagne et être un bon skieur.

http://www-org.gendarmerie.interieur.gouv.fr/cegn/Formation-d-expertise-annexe/Cynotechnie/Formation-de-base

Les chiens de la gendarmerie sont formés à Gramat dans le Centre national d’instruction Cynophile. A quelques dizaines de kilomètres de Figeac, on trouve le CNICG (Centre National d’Instruction Cynophile de la Gendarmerie). Cette école unique en France forme les protecteurs canins de la République : des gendarmes qui auront pour partenaire des chiens surentraînés. Une relation de confiance est nécessaire pour que le chien remplisse correctement son travail : attaquer sur ordre de son maître, renifler des substances illicites.







L'école de gendarmerie de Gramat nous offre un bel aperçu du travail effectué au sein de l'école par les chiens qui viendront assister les gendarmes dans leur activité professionnelle.
Vous verrez dans ce reportage, les capacités à la limite du concevable d'un chien, le Saint Hubert qui remonte une piste 24 heures après son traçage.

Démonstration des chiens de gendarmerie de Gramat 




Dans le parc animalier de Gramat, près de Brive-la-Gaillarde, dans le Lot, Sandrine pénètre dans l'enclos d'un couple de lynx, les plus gros félins d'Europe. Puis elle rejoint des gendarmes qui s'entraînent avec Diane, une chienne au flair infaillible. Dans la vallée de la Dordogne, à Loubressac, Elodie Ageron 

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Le métier de maître de chien au sein de la gendarmerie consiste à assister les brigades de gendarmerie départementale ou des transports aériens. Lors de perquisitions, pistages, contrôles routiers, préventions dans les aéroports... Leurs missions sont trés variées.  « Pour qu'un duo homme-chien fonctionne, ça représente des heures de travail, il faut se comprendre en un regard. »
Pour une meilleure efficacité des chiens, chacun est formé à une seule spécialité olfactive : recherche de personnes, de stupéfiants, d'explosifs, de billets de banques, d'armes et munitions. Tout comme les gendarmes, les chiens sont formés au centre national d'instruction cynophile de Gramat dans le Lot. C'est dans ce centre de formation initiale, que les « mariages » entre les gendarmes et les chiens s'effectuent. Il s'agit de trouver le chien qui correspondra le mieux au caractère du gendarme. En effet, il ne faut pas donner à un maître trop cool, un chien à fort caractère et vice-versa.
En grande majorité, les chiens utilisés, sont des Bergers Allemands et des Bergers Belges aussi appelés Malinois. Ce sont des chiens vifs, intelligents, obéissants et qui aiment travailler. Mais, dans les chiens de la gendarmerie, on retrouve aussi d'autres races comme des Staffordshire bull terriers, le St Hubert et des Jack-Russells. Ces chiens sont petits et peuvent plus facilement se faufiler lors de fouilles de véhicules, par exemple. Ils sont aussi utilisés lors d'interventions dans les collèges, car ils sont moins impressionnants.
Quand ils ne sont pas en interventions, les maîtres de chiens s'entraînent et s'occupent de leurs collègues à quatre pattes. Quand ils ne sont pas à l'entrainement ou en interventions, les chiens restent au chenil de l'unité. C'est seulement une fois que les chiens sont à la retraite (vers l'âge de 8 ans), que les maîtres les accueillent chez eux. Une nouvelle relation s'instaure car le chien n'est plus un collègue, mais un animal de compagnie. Le rythme de travail diffère donc beaucoup d'une région à une autre.
Les qualités d'un maître de chien : disponibilité h24, passion pour les chiens, patience, résistance physique et nerveuse.

Formation
Pour devenir maître chien dans la gendarmerie, il faut être de carrière et suivre un stage d'une durée de 13 semaines au centre de formation des maîtres de chiens de la gendarmerie de Gramat. Il est donc préférable d'avoir quelques années d'expérience sur le terrain, avant de se lancer. Les concours d'admission sont très sélectifs.
Le recrutement des maîtres-chiens en gendarmerie se fait au sein du corps des sous-officiers de carrière. Pour faire ce métier, il faudra donc être sous-officier de carrière, être âgé de moins de 35 ans et réussir les épreuves physiques et intellectuelles. L'âge courant d'un maitre chien en gendarmerie est entre 25 et 35 ans mais cela peut être bien plus long.
Le bac est nécessaire pour passer le concours de sous-officier pas pour celui de GAV/APJA.

Hors ligne Romain54

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Ok merci quand même pour ta réponse rapide :) .
Je demandais ça car j'ai été sur plein de sites mais aucun n'étaient assez clair sur les études pour le devenir.
Et puis pour l'animal, je ne devrais pas avoir trop de problèmes à le comprendre car j'adore les animaux et particulièrement les chiens ^^.  8)
Et avec le bac S, je pourrais passer le concours de gendarme sous-officier ou non ?

Hors ligne Jeano 11

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Avec le Bac, n'importe lequel tu peux prétendre depuis le 1er janvier 2010 au concours de Gendarme sous-officier pour devenir officier il faut un master mais si tu n'as pas le Bac il te reste la voie GAV (2+3=5 ans maxi pour te préparer au concours interne de S-Off) :
http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/cegn/Formation-d-expertise/Cynotechnie

Globalement tu as un an de formation en école de Gendarmerie (10 mois école + 2 mois en stage dans une unités GD terrain)
Puis quand tu auras ton CAP de Gendarme tu vas choisir une place en Région sur les offres faites lors de l'amphi de fin d'études en fonction de ton classement (1er tu as tous les choix, dernier tu n'as que la place qui reste) - arrivé en unité de Gendarmerie Départementale tu vas devoir faire encore 2 ans d'études pour obtenir ton DAT et ce n'est qu’après que tu pourras prétendre postuler au stage de la spécificité de maitre de chien : piste - attaque/défense - avalanche - drogues (stage qui se fait à l'école de la gendarmerie à Gramat - lot )

[RECRUTEMENT]
Devenir maître de chien, c'est d'abord être gendarme.  8)
Nous avons décelé beaucoup de fans d'animaux domestiques, et plus spécialement de chiens sur cette page !
En cette semaine consacrée au travail des équipes cynophiles, nous allons répondre à certains d'entre vous à la question « comment devenir maître de chien en gendarmerie » ?

1- Il faut d'abord être gendarme (sous-officier de carrière) et posséder une réelle motivation pour la conduite d'un chien. C'est important car cela signifie qu'il vous faut de la patience à compter du moment où vous vous inscrivez au concours de sous-officier de gendarmerie jusqu'à celui où vous intégrez le centre national d'instruction cynophile de la gendarmerie. Tous les gendarmes qui le souhaitent ne peuvent pas devenir maître de chien, et cela peut prendre plusieurs années.

2- Il faut ensuite être âgé de moins de 35 ans au 1er janvier de l'année de la demande pour devenir maître de chien. Donc n'hésitez pas trop longtemps avant de rentrer en gendarmerie ! Une aptitude médicale est également requise. Un test sportif fait partie de la procédure de recrutement.

3- Une fois recruté, le sous-officier de gendarmerie participe pendant 5 semaines à une formation de base permettant l'établissement d'un climat de confiance avec le chien, avant d'entamer une formation de 14 semaines dans sa spécialité.

4- A la fin de la formation, le maître de chien est affecté en général dans un peloton de surveillance et d'intervention. En dehors de ses missions spécialisées, il intègre le service de l'unité et continue d'exercer des missions de surveillance et d'intervention au profit de la compagnie de gendarmerie départementale.

Si vous souhaitez plus d'informations sur ce métier, cliquez sur ce lien ou rendez-vous sur notre site dédié au recrutement : http://www.calameo.com/read/0027192922ab28ea27dbb

 https://fr-fr.facebook.com/gendarmerienationale/posts/908401832557346

Hors ligne Romain54

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Ok merci de ta réponse claire :).
Ce métier m'intéresse particulièrement et je voudrais peut-être continuer sur cette voie :P
Je voudrais aussi savoir a qui appartient le chien : au gendarme propriétaire ou a quelqu'un d'autre ??

Hors ligne Jeano 11

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Bonjour Romain, le chien appartient à la gendarmerie mais le maitre peut en faire l'acquisition à la fin de la carrière du chien (en moyenne 5 ans) qui n'a pas de pension retraite contrairement à ceux des Douanes (il parait ? ) alors le maitre doit pourvoir à ses besoins mais lorsque l'on aime son chien ont lui offre une superbe retraite.
https://www.facebook.com/media/set/?set=a.753301391400725.1073741944.158153034248900&type=1

[COUP DE CŒUR] C'est la quille pour Clarik  8)
Après 7 ans de service, notre camarade Clarik, berger allemand noir de l’équipe cynophile du Peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (Psig) de Fontenay-le-comte (85), prend sa retraite de chien renifleur.
Spécialisé dans la piste et la défense, notre Vendéen à poils a participé à plus de 600 interventions au cours desquelles il a retrouvé une vingtaine de personnes et intercepté de dangereux individus.
Clarik va désormais rejoindre le foyer de son maître Olivier pour y vivre une retraite tranquille, en famille. Olivier lui, va maintenant travailler avec un nouveau compagnon, Héraclès, un berger belge malinois de 2 ans et demi.

Le gendarme Olivier Pagis, maître de chien affecté à la compagnie de Fontenay-le-Comte (85), est assisté du brigadier-chef Kévin Pierson, maître de chien suppléant, formé au Centre national d'instruction cynophile de la gendarmerie (CNICG) de Gramat (46) depuis le 05 décembre 2014.
Tous deux vous donnent rendez-vous sur le site http://www.lagendarmerierecrute.fr/Metiers2/Unite-specialisee/Maitre-de-chien afin d'en savoir plus sur leur métier.

NOTE :
La  gendarmerie a besoin de vous... Plus précisément le Centre national  d'instruction cynophile de la gendarmerie (CNICG) qui forme tous nos  duos chien/maitre, indispensables  pour la recherche de personnes, de stupéfiants, d'armes ou encore de billets de banque...
Le centre recrute des chiens mâles ou femelles, âgés de 10 à 24 mois, qui seront ensuite formés 14 semaines à Gramat (46). Les races les plus recherchées sont les bergers belges  malinois, les bergers allemands et les Springer Spaniel mais toutes les autres races peuvent être acceptées. Le plus important, c'est que votre chien soit sociable, non méchant  (même pour les chiens d'attaque!!!) et surtout joueur car pour un chien, travailler c'est avant tout jouer.
Concrètement, voici comment se passe le recrutement : après avoir  contacté le CNICG, soit vous amenez votre chien au centre de Gramat pour  les tests techniques et médicaux sur une demi-journée, soit un maître  de chien de votre région se déplace prés de chez  vous pour un "pré"-test technique uniquement. S'ils sont concluants,  votre chien est alors retenu pour une période d'essai d'un mois, après laquelle il sera acheté définitivement  par la gendarmerie, si "tous les voyants sont au vert" ou bien il vous sera rendu dans le cas contraire. Attention,  un chien ne peut être accepté que s'il est formellement identifiable  (tatoué ou pucé) et si son certificat d'identification est établi à  votre nom.
Que vous soyez un particulier, un éleveur, une SPA ou une association  n'hésitez pas à appeler la cellule Achat du CNICG de Gramat au 05 65 10  16 95. Et si vous n'avez pas de chien à placer, partagez, toutes les  demandes seront étudiées   !

Je souhaite proposer un chien à la gendarmerie.
Le centre d'instruction cynophile recrute des chiens mâles ou femelles, âgés de 10 à 24 mois, qui seront ensuite formés 14 semaines à Gramat (46). Les races les plus recherchées sont les bergers belges malinois, les bergers allemands et les Springer Spaniel mais toutes les autres races peuvent être acceptées. Le plus important, c'est que votre chien soit sociable, non méchant (même pour les chiens d'attaque !!!) et surtout joueur car pour un chien, travailler c'est avant tout jouer.

Concrètement, voici comment se passe le recrutement : après avoir pris contact avec le CNICG, soit vous amenez votre chien au centre de Gramat, soit un maître de chien de votre région se déplace chez vous pour une demi-journée de tests techniques et médicaux. S'ils sont concluants, votre chien est alors retenu pour une période d'essai d'un mois, après laquelle il sera acheté définitivement par la gendarmerie, si "tous les voyants sont au vert" ou bien il vous sera rendu dans le cas contraire.

Attention, un chien ne peut être accepté que s'il est formellement identifiable (tatoué ou pucé) et si son certificat d'identification est établi à votre nom.

Que vous soyez un particulier ou un éleveur, n'hésitez pas à appeler la cellule Achat du CNICG de Gramat au 05 65 10 16 95.

Sources :
 https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/cegn/actus/le-centre-national-d-instruction-cynophile-de-la-gendarmerie-lance-sa-campagne-de-recrutement-canin

 https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/quand-la-gendarmerie-recrute-des-chiens-2278354.html



Hors ligne Romain54

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D'accord et bien merci pour ta réponse :). C'est très gentil de ta part ^^


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Comment se séparer de son compagnon, son binôme de tous les jours, après des années de services et d'entrainement ne mérite t'il pas une bonne et paisible retraite dans un foyer ? 

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On ne peut pas car on s'attache à son compagnon  :)

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D'où ma question  ;) Ayant eu un Malinois, sa perte fut l'un des plus grands chagrins que j'ai connu (plus que certaines personnes proches !) tant notre complicité était forte.  :'(
Alors pour un militaire passant le plus clair de son temps avec son chien...  

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C'est clair :s.

ambu04

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Ancien maitre de chien dans l'armée, j'ai eu la chance de pouvoir partir avec mon chien qui partait lui en retraite, j'avais aussi un MALOU
Un copain du psig de chartres a lui aussi eu cette chance
l'attachement et double car, lors de nos missions, bien des fois il nous a sauve la mise et cela double le lien, a cela on rajoute les heures d'entrainement et de complicité.

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C'est chouette ça :) . Je trouve que cette complicité fait tout dans ce métier ^^ car on s'attache a lui et on ne veut plus le quitter

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Bonjour a tous, Je voudrais réouvrir le sujet car ayant une surdité de l'oreille droite depuis la naissance :(, je ne sais pas si cela peut nuire à mon choix de métier.

Pourrais-je faire ce métier malgrès ce handicap ?

Merci de vos réponses rapides.

Coordialement :)

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Maitre-chien et son chien ... informations sur la formation Maitre de Chien !
« Réponse #25 le: 13 septembre 2010, 21:41:46 »
Bonsoir
l'aptitude médicale pour être Gendarme est définie par le SIGYCOP donc pour l'audition c'est le O = oreilles et audition, seul un audiogramme définira le degré de perte de l'audition.
Notez qu'il n'y a pas que l'ouïe mais aussi l'équilibre et tout ce qui se rapporte à l'oreille  ::)

SIGYCOP est un acronyme dont les lettres désignent :

S : ceinture scapulaire et membres supérieurs,
I : ceinture pelvienne et membres inférieurs,
G : état général,
Y : yeux et visions,
C : sens chromatique,
O : oreilles et audition,
P : psychisme

Formation d'expertise Cynotechnie
La formation des équipes cynophiles de la gendarmerie est dispensée par le Centre national d'instruction cynophile de la gendarmerie (CNICG) implanté à Gramat (Lot).
 

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Re : Maitre-chien et son chien ... formation Maitre de Chien !
« Réponse #26 le: 14 septembre 2010, 11:26:39 »
je vois mal un caniche en tant que chien de patrouille ;D

Patrouille avec "Madame" durant son shopping Duty Free ... mais oui  ;D

par contre comme chien de recherche de produits stupéfiants ou illicites les douaniers "côtier" l'utilisent car c'est plus léger qu'un labrador pour monter à l'échelle de coupée dans le sac à dos de son maître, l'avantage du caniche est qu'il est petit et qu'il peu se faufiler partout ; ses qualités olfactives sont très développées.
L'intégration des chiens dans les services des douanes françaises s'est fait suite à la réussite des dressages imaginés par les douanes américaines et allemandes. Le chiot est adopté à deux ou trois mois par le maître-chien. Trois races sont privilégiées pour la recherche de stupéfiants : le Labrador, l'English Springer Spaniel et le Caniche.

J'ai aussi l'anecdote d'un Gendarme des TA, maitre de chien, qui utilisait son York en plus de son labrador pour le faire chercher dans les portes-bagages des avions.

Dans le site -http://caninprotection.com/chien_de_police.html on trouve cette info :

On retrouve les chiens Anti-drogues et Anti-explosifs dans les mêmes corps d'administration que les chiens d'attaque, auxquels il faut ajouter les Douanes.
Seront utilisés pour cette activité, les Labradors, les Caniches, les Malinois, les English Springer Spaniel... et des races croisées.
Il faut citer aussi le cas des Maître de chien " marins", qui travaille pour la Douane maritime et contrôle donc uniquement des bateaux. En général, ceux-ci utilisent des caniches pour leur petite taille.

- Critères de sélection :
On recherchera des chiens d'un tempérament plutôt joueurs, non agressifs et bien sociabilisés, les chiens devant travailler parmi des humains qui ne sont pas des ennemis potentiels.
Après avoir été déclarés aptes, ils entameront un stage de 3 mois.
Le chien destiné à cet usage doit posséder au préalable certaines qualités qui seront ensuite améliorées. Ils doivent être capable de circuler au milieu de la foule sans problème, ils doivent posséder une résistance physique à toute épreuve car leur travail est éreintant ; leur caractère doit être stable et aucun cas agressif.

Info ? Intox ? Des caniches dressés pour détecter la drogue dans les aéroports... Reportage à l'école nationale des douanes de la Rochelle où, depuis 1985, se pratique le dressage de caniches nains qui seront ensuite utilisés dans les aéroports pour détecter l'éventuelle présence de stupéfiants dans les bagages de voyageurs. Rencontre avec un inspecteur des douanes et un maître de chien.


Vidéo http://www.ina.fr/video/I08175221

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Re : Maitre-chien et son chien ... la formation Maitre de Chien !
« Réponse #27 le: 07 mai 2011, 16:48:25 »
Depuis 2009, la gendarmerie nationale a acquis des chiens de race Saint-Hubert pour la recherche de personnes disparues et de malfaiteurs. Ancêtres du chien de chasse, ils doivent leur nom aux moines de l'abbaye de Saint-Hubert implantée dans les Ardennes belges qui les envoyaient rechercher des pèlerins égarés en forêt.
Chien courant de grande taille, doux et affectueux, d'un naturel paisible et limier par excellence, ayant des origines très anciennes. Depuis des siècles, il est connu et apprécié pour son flair exceptionnel et pour ses bonnes aptitudes à la chasse. Il était employés au VIIe siècle par le moine Hubert qui fut nommé évêque, canonisé il devint le patron des chasseurs.

La formation de ces nouvelles équipes cynophiles, au nombre de sept, est initiée et conduite par les experts du Centre national d'instruction cynophile de la gendarmerie (CNICG)  implanté à Gramat (Lot).

Les équipes de pistage, avec les chiens de race Saint Hubert, poursuivent leur formation initiale à Chateaulin (Finistère).

Cynotechnie
La formation des équipes cynophiles de la gendarmerie est dispensée par le Centre national d'instruction cynophile de la gendarmerie (CNICG) implanté à Gramat (Lot). En savoir plus

L'accès à la technicité « cynotechnie » est conditionnée par une période probatoire de deux à quatre années en unité opérationnelle de la gendarmerie départementale, de la gendarmerie mobile ou de la garde républicaine.

Les sous-officiers de la gendarmerie (SOG) servant dans les équipes cynophiles peuvent suivre trois types de formation :

    * UNE FORMATION DE BASE
. Suppléant de maître de chien ;
. Conducteur de chien ;
. Maître de chien

    * UNE FORMATION DE TECHNICITÉ
. Moniteur cynophile « homme d'attaque » ;
. Moniteur cynophile de recherches en avalanches.

    * UNE FORMATION SUPÉRIEURE DE TECHNICIEN CYNOPHILE
. Module supérieur de technicien et de gestion ;
. Module supérieur de conducteur canin ;
. Module supérieur de dresseur instructeur cynophile

Conditions générales d’admission et de réussite :
L’accession à chacun des niveaux de la formation cynophile repose sur des critères de sélection rigoureux. Toute formation débute par une évaluation initiale. Deux séries d’examens comportant des épreuves théoriques et pratiques sont organisées pendant et à la fin de chaque stage. Une moyenne générale minimum de 10 sur 20 est exigée pour être reçu.

Depuis 2003, la gendarmerie nationale accueille dans ses équipes cynophiles un véritable atout : le Saint-Hubert ! Leur spécialité : la recherche de personnes.
Et méfiez-vous de son apparence car derrière son air débonnaire se cache un fin limier, doté de capacités olfactives un tiers supérieur à celles des autres races de chien. Notre Saint-Hubert peut ainsi suivre et remonter une piste vieille de 8 à 15 jours sans être gêné par des odeurs parasites.

À l’issue d'une formation initiale de 14 semaines au Centre national d'instruction cynophile de la gendarmerie (CNICG) à Gramat (46), le binôme maître de chien et animal est opérationnel !
Ils sont désormais 12 équipes, prêtes à entrer en piste.

NOTA : En Europe, belges, allemands et suisses lont intégré le saint Huber à leurs équipes cynophiles de recherche. Aux Etats-Unis il est le seul chien dont le flair peut avoir force de preuve en justice. Avec 75% de muqueuse olfactive de plus que ses congénères canins, le Saint-Hubert est doté de capacités exceptionnelles qui ont conduit le Centre National d’Instruction Canine de la Gendarmerie (CNICG) à s’intéresser dès 2003 à son intégration en tant que chien de recherche de personnes au sein des unités cynophiles de la Gendarmerie.

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Hugo, 4 ans, saint-hubert est enquêteur d'élite  cartonnes!

Tous les gendarmes vous le diront : pour réussir une enquête, il faut du nez.
A seulement 4 ans, Hugo, est déjà de la race des enquêteurs chevronnés. C'est grâce à un museau extraordinaire et à un odorat 4 à 5 fois plus développé que celui d'autres chiens qu'il réalise ses prouesses.
Embauché par les gendarmes du Gard, sa réputation n'est plus à faire. Il est aujourd'hui appelé à la rescousse de Nice à Perpignan ou parfois plus loin encore, comme récemment à Orléans, pour rechercher des personnes disparues. 

C'est lui qui a retrouvé le corps de la joggeuse  :Winner:

Son dernier exploit n'a duré que vingt minutes chrono. C'est le temps qu'Hugo a mis pour parcourir 1,6 km et retrouver le corps de la joggeuse tuée jeudi 24 janvier à Nîmes. Si les investigations ont abouti rapidement, c'est grâce à lui.
Le chien des gendarmes n'a pas failli à sa réputation et il est aujourd'hui victime de ses résultats : en deux ans, il a effectué près de 200 sorties. « Le saint-hubert est un chien de chasse. Il traque une proie, il ne recherche pas une personne. Autrefois, il était utilisé pour retrouver des esclaves en fuite ou des évadés, déclare son maître, l'adjudant-chef Bruno Mourier. Il peut retrouver une piste plusieurs jours après le passage de la personne. »

Cinq jours après, le saint-hubert sent toujours  8)

Alors que les bergers allemands, très employés par les secours, sont capables de « travailler » seulement quelques heures après le passage d'une personne, le saint-hubert est susceptible d'avoir des résultats quatre ou cinq jours plus tard.
« Le maître vit en famille avec le chien militaire, raconte Bruno Mourier. J'ai changé de véhicule pour pouvoir l'emmener avec moi en vacances.» Il faut dire qu'Hugo prend une grande place dans sa vie : à 4 ans, il pèse 52 kg.
Cinq autres saint-hubert sont employés en France par la gendarmerie nationale.
 
Source http://www.leparisien.fr/

Démonstration des chiens de gendarmerie de Gramat : L'école de gendarmerie de Gramat nous offre un bel aperçu du travail effectué au sein de l'école par les chiens qui viendront assister les gendarmes dans leur activité professionnelle.
Vous verrez dans ce reportage, les capacités à la limite du concevable d'un chien, le Saint Hubert qui remonte une piste 24 heures après son traçage.

Vidéos :

ET


GIGN Chiens gendarmes


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Re : Maitre-chien et son chien ... la formation Maitre de Chien !
« Réponse #29 le: 26 février 2015, 14:48:26 »
[BELLES AFFAIRES] « Sans le flair de Fly, les malfaiteurs nous auraient échappé ! »

Tous les gendarmes vous le diront : pour réussir une enquête, il faut du nez.
À seulement quatre ans et demi, Fly, embauché depuis deux ans par le peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie de Montauban, est déjà de la race des enquêteurs chevronnés.
Son dernier exploit lui a même valu une lettre de félicitations. Avec son maître, le gendarme Patrice T.., il a permis de débusquer deux malfaiteurs cachés sous une caravane alors qu'ils venaient de percuter et de blesser deux gendarmes.

Retrouvez Fly dans les quelques lignes de la Dépêche du Midi, son flair exceptionnel, sa pugnacité et tous les détails de cette recherche menée de main ou plutôt de « patte de maître »  ;)
Chien de recherches et de défense du groupement de gendarmerie de Tarn-et-Garonne, le berger belge malinois a permis de localiser et d'interpeller les malfaiteurs qui avaient percuté et blessé les deux gendarmes à Fonbeauzard (31). Il a reçu une lettre de félicitations de sa hiérarchie.
Fly est déjà de la race des enquêteurs chevronnés. C'est grâce à un museau extraordinaire et à un odorat largement plus développé que celui d'autres chiens qu'il réalise ses prouesses et sa réputation n'est plus à faire dans tout Midi-Pyrénées.
Son dernier exploit en date s'est déroulé dans la région toulousaine. Appelé en renfort avec son maître, le gendarme Patrice T.., pour participer au vaste dispositif de recherches mis en place afin de retrouver la trace de deux malfaiteurs qui venaient de percuter et de blesser deux gendarmes, Fly n'a pas failli à sa réputation. Si les investigations ont abouti par la capture des fuyards, c'est en partie aussi grâce à lui.

A Cagnac-sur-Garonne, où les deux individus avaient abandonné leur Audi A 3, le berger belge malinois a d'abord senti l'odeur laissée sur les sièges de la voiture. Très vite, le chien s'est intéressé ensuite à un camping-car. «Il insistait beaucoup autour de ce véhicule. Mais on ne voyait rien, même en regardant sous la caisse», raconte son maître. Mais Fly n'allait pas en démordre... et pour cause. Un des dangereux malfrats se trouvait bien sous le véhicule de loisirs, mais faisait des tractions au niveau de l'essieu à chaque fois qu'un gendarme se baissait pour regarder. «Sans le flair de Fly, il serait resté caché et nous aurait peut-être échappé», estiment les gendarmes, humblement reconnaissants envers leur champion. «Il joue, il ne traque pas une proie. C'est le résultat d'un dressage. Il a un flair incroyable» déclare son maître.

Le colonel Christophe Daniel, commandant le groupement de gendarmerie de Tarn-et-Garonne a décidé de remettre une belle lettre de félicitations à Fly. Cette originale et solennelle cérémonie s'est déroulée dans la cour de la caserne de gendarmerie à Montauban. «Ces lettres récompensent régulièrement des gendarmes dans le cadre de résultats notables. Notre chien de défense et de recherches mérite aujourd'hui cette distinction pour ce beau travail réalisé avec son maître», a expliqué le colonel.

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Re : Maitre-chien et son chien ... la formation Maitre de Chien !
« Réponse #30 le: 26 février 2015, 14:51:03 »
Sur la piste du chiot Saint-Hubert, .... Jazz, chiot de trois mois, est en pleine formation chez son maître Cédric, gendarme à Évrecy (Calvados). Le Saint-Hubert est une race exceptionnelle pour suivre une piste.
Jazz a tout pour faire craquer les humains. Même les gendarmes en uniformes. Depuis le 10 janvier 2015, ce chiot vit au milieu du bleu et du kaki. Plus précisément chez Cédric Moulin, 37 ans.
Le souriant militaire est « maître de chien », comme on les désigne chez les gendarmes, au Groupement d’investigation cynophile (Gic) d’Évrecy, à presque 15 km au sud-ouest de Caen. Il va aider Jazz à devenir un véritable expert de la recherche de personnes disparues.

Source et vidéo sur http://www.ouest-france.fr/calvados-jazz-chiot-saint-hubert-est-un-futur-expert-du-flair-3194010

Les Saint-Hubert de la gendarmerie : des truffes en or !
https://www.youtube.com/watch?v=8R7g-ZwYvhY&feature=youtu.be

OU sur
Âgé d'à peine 3 mois, Jazz le nouveau chiot Saint-Hubert du maître de chien Cédric Moulin, gendarme à Evrecy (14) connaît déjà la musique... S'il ne maîtrise pas toutes les partitions, il tient déjà de très bonnes notes. Les journalistes de Ouest France l'ont suivi en pleine répétition avec son maître Cédric.
Son avenir est tout tracé : devenir un véritable expert en recherche de personnes disparues car son flair est beaucoup plus développé que celui des autres chiens.
 Une belle rencontre qui vous fera forcément vibrer...  :)
et la chienne Doly débusque les stupéfiants pour la police 


Les Saint-Hubert de la gendarmerie : des truffes en or !
https://www.youtube.com/watch?v=8R7g-ZwYvhY&feature=youtu.be
Depuis 2003, la gendarmerie nationale accueille dans ses équipes cynophiles un véritable atout pour retrouver les victimes et les perdus, le Saint-Hubert !
Leur spécialité : la recherche de personnes disparues. Doté de capacités olfactives un tiers supérieur à celles des autres races de chien. Le Saint-Hubert peut ainsi suivre et remonter une piste vieille de 8 à 15 jours sans être gêné par des odeurs parasites.
À l’issue d'une formation initiale de 14 semaines au Centre national d'instruction cynophile de la gendarmerie (CNICG) à Gramat (46), le binôme maître de chien et animal est opérationnel !

L'English Springer Spaniel, est un chien de chasse leveur de gibier. C'est un chien d'origine Anglaise comme son nom l'indique. Race d’origine pure et ancienne. Il était initialement utilisé dans le but de trouver et de faire partir le gibier destiné au filet, la police anglaise l'emploi dans la recherche de stupéfiants et d'explosifs.
Ce chien a été recruté lors de la création du GNICG, pour leur flair la recherche de cadavres et de restes humains, puis pour les produits accélérateurs d'incendie. Aujourd'hui il est aussi utilisé dans la recherche de stupéfiants et la recherche d'explosifs. Il est un complément du Malinois et ses qualités sont reconnues.

Chiens spéciaux de la gendarmerie :


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Re : Maitre-chien et son chien ... la formation Maitre de Chien !
« Réponse #31 le: 26 février 2015, 15:12:39 »
Seine-Maritime. Les chiens de la gendarmerie à l'entraînement
Les équipes cynophiles de la gendarmerie avaient rendez-vous avec un hélicoptère, pour des exercices d'hélitreuillage avec les chiens. Détails.

L’entraînement, ce n’est pas que pour les hommes et femmes au sein des services d’ordre : les chiens des équipes cynophiles ont eux aussi besoin de répéter les gestes, de se mettre en situation, pour être opérationnels à chaque instant. Ainsi, près de Dieppe, les gendarmes de Seine-Maritime ont pu s’entraîner à des exercices particuliers, en hélicoptère, rapportent nos confrères des Informations dieppoises.

Entraînement pour les opérations hélitreuillées... Pour l’occasion, ce sont des bergers belges qui ont dû se familiariser avec l’hélicoptère : bruit, souffle, montée avec le treuil… autant d’éléments que l’animal doit maîtriser au même titre que son équipier lors des interventions rapides ou en milieu difficile. Les entraînements de ce genre ont lieu une fois par mois, soulignent Les Informations dieppoises.

Regardez, l’équipe cynophile à l’entraînement (Vidéo

Dispensée par le Centre national d'instruction cynophile de la gendarmerie (CNICG) implanté à Gramat dans le Lot, la formation des équipes cynophiles dure 14 semaines. 14 semaines durant lesquelles le maître de chien et son équipier à 4 pattes apprennent à se connaître et à travailler ensemble. Les équipes peuvent ensuite se spécialiser dans divers domaines : piste défense, avalanches, recherche de munitions, d'armes et d'explosifs ou encore stups ou accélérateurs d'incendie. Entre séances d'entraînement et exercices en situation réelle.

Avalanches : des chiens formés pour secourir !
En montagne, dans les Hautes-Alpes, les autorités sont en alerte face aux risques d'avalanche. Les chiens de la gendarmerie sont formés à retrouver les victimes et permettre le secours des skieurs pris au piège. http://videos.tf1.fr/jt-we/2015/avalanches-des-chiens-formes-pour-secourir-8553053.html


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Re : Maitre-chien et son chien ... la formation Maitre de Chien !
« Réponse #32 le: 26 février 2015, 15:24:55 »
 Wardak, le chien de la gendarmerie course le voleur sur 3 km, l'animal a poursuivi les voleurs et découvert l'un des deux fuyards après une course à travers les jardins, champs et fossés à Aigues-Mortes.
Le camion a été volé à Tarascon (Bouches-du-Rhône) dans la soirée du 22 janvier. Quatre heures plus tard, les gendarmes du peloton de surveillance et d'intervention de Vauvert ont repéré le fourgon volé à Aigues-Mortes.

Les deux occupants du camion ont pris la fuite à pied. Par chance, Wardak, le chien malinois de la gendarmerie de Vauvert, et son maître patrouillaient dans le coin. Dans la nuit, le chien a rapidement pris la piste et traqué les fuyards sur plus de 3 kilomètres. La course poursuite a duré plus de 20 minutes à travers jardins, champs et fossés.

L'équipe cynophile a découvert l'un des deux fuyards épuisé mais bien caché sous un buisson. Cet Ukrainien en situation irrégulière a nié le vol du camion et a été conduit au centre de rétention après son placement en garde à vue.

L’une des plus grandes difficultés du pistage est de séparer les odeurs pour ne suivre que celle qui est importante. Par exemple, lorsque maitre-chien lui fait renifler un mégot de cigarette, le chien doit se montrer capable de mettre de côté l’odeur du tabac pour ne retenir et ne suivre que celle de l’humain qui l’a tenu. Parfois, c’est même encore plus difficile, car plusieurs personnes peuvent avoir touché un même objet. Dans ces circonstances, toutes les personnes concernées doivent être présentées au chien, sauf celle ayant disparu bien sûr, et par déduction le chien partira à la recherche de l’odeur manquante.

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Des experts de tout poil !  ;)
Hier, nous lancions un « appel à volontaire » pour recruter des compagnons à quatre pattes. Vous avez été nombreux à le partager sur vos murs et nous vous en remercions.

Vous vous demandez sûrement ce que deviennent ces chiens qui s'engagent dans la gendarmerie nationale... Après avoir perçu leur paquetage, colliers et laisses confectionnés par nos ferronniers et bourreliers, voire des chaussons anti-brûlures ou des harnais pour les missions les plus périlleuses, ils se lancent dans une période de plusieurs mois de « débourrage » au centre d'instruction cynophile de la gendarmerie de Gramat (46) avant de se voir attribuer un maître, gendarme.

Les chiens de recherche en produits accélérateurs d'incendie, sont apparus en 2006. Ces chiens sont destinés à effectuer des recherches sur les lieux d'incendies, afin d'indiquer si un produit incendiaire a été utilisé. Le marquage du chien permet deux choses; tout d'abord d'indiquer que l'incendie est volontaire et en ensuite de limiter et de cibler les prélèvements qui seront fait afin de déterminer l'origine exacte du produits utilisé. Les chiens actuellement en service sont des English Springer Spaniel. Ils interviennent sur les incendie de forêts et également à la demande des unités sur toutes sortes d'incendies. Le chien Springer Spaniel a d'abord été recruté pour la recherche de restes humains, puis pour les produits accélérateurs d'incendie. Aujourd'hui il est aussi utilisé dans la recherche de stupéfiants et la recherche d'explosifs. Il est un complément du Malinois et ses qualités de recherches sont reconnues.

Les militaires lancent un appel pour recruter des nouveaux chiens. "Ces binômes sont des atouts exceptionnels pour la gendarmerie que ce soit pour rechercher des personnes disparues, sauver des alpinistes pris dans des avalanches, arrêter des malfaiteurs, détecter la drogue ou des accélérateurs d'incendie..."

Ces équipes se spécialiseront ensuite pendant 14 mois avant de partir sur le terrain sauver des vies, lutter contre les trafics ou arrêter des malfaiteurs... Quelles seront précisément leurs futures missions ?
La réponse en images sur https://www.facebook.com/gendarmerienationale

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La gendarmerie recrute vos animaux qui ont du chien !
Par Gendarmerie nationale · https://www.facebook.com/media/set/?set=a.879857648745098.1073742009.158153034248900&type=1

Recherche de personnes disparues, recherche de produits stupéfiants, recherche des alpinistes pris dans les avalanches, défense... les chiens de la gendarmerie sont formés à de nombreuses tâches, et, vous le savez, sont des alliés indispensables pour la réalisation de nos missions.
Savez vous que le Centre national d'instruction cynophile de la gendarmerie (CNICG) recrute des chiens ?

Mâle ou femelle, votre chien doit être âgé de 10 à 24 mois, sociable et surtout joueur.  ;)
Races recherchées : bergers belges malinois, bergers allemands, bergers hollandais mais aussi Springer Spaniel ou Saint-Hubert. Cependant, toutes les autres races peuvent être acceptées.
Le chien doit être sociable, non méchant et surtout joueur, car pour un chien, précise la gendarmerie, "travailler c'est avant tout jouer."  :)
"Ces binômes sont des atouts exceptionnels pour enquêteurs et secouristes de la gendarmerie que ce soit pour rechercher des personnes disparues, sauver des alpinistes pris dans des avalanches, arrêter des malfaiteurs..." Chez les policiers, les douaniers ou les gendarmes, le chien possède une existence administrative. Certes, il n’est pas officier de police judiciaire mais ses interventions peuvent être «actées en procédure» et servir de preuves devant les tribunaux.

Contactez la cellule Achat du CNICG de Gramat au 05 65 10 16 95.

Vous pouvez amener votre chien directement au centre de Gramat, ou alors un maître de chien de votre région se déplace chez vous pour une demi-journée de tests techniques et médicaux.
S'ils sont concluants, le chien est alors retenu pour une période d'essai d'un mois qui déterminera son achat par la gendarmerie ou son retour auprès de son propriétaire. Les chiens seront ensuite formés 14 semaines à Gramat (46).

Attention, un chien ne peut être accepté que s'il est formellement identifiable (tatoué ou pucé) et si son certificat d'identification est établi à votre nom.

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[VU DANS LA PRESSE] Une truffe experte en explosifs à la GTA  :)

Si vous êtes un lecteur assidu de la page facebook de la gendarmerie, vous savez désormais que le gendarme et son chien forment une véritable équipe opérationnelle, assurant des missions variées.
Chaque binôme possède ainsi une ou des technicités, pour lesquelles le chien est spécifiquement formé : la recherche de personnes disparues ou de malfaiteurs, l'interpellation d'individus dangereux, la découverte de produits stupéfiants mais aussi la recherche de billets de banque, de traces de sang ou encore de produits accélérateurs d'incendie... mais saviez-vous que, comme Baster, certains chiens sont des experts en recherche d'explosifs ?

Un journaliste du Nord Eclair.fr a suivi Baster, un berger belge malinois de 6 ans, et son maître, le gendarme Christophe P..., de la brigade de gendarmerie des transports aériens Lille-Lesquin (59) dans les couloirs de l'aéroport de Lille à la recherche d'un éventuel colis suspect.
Formés spécifiquement pour prévenir tout risque d’attentat à l’explosif, la truffe de Baster et l'expertise de son maître sont ainsi régulièrement employées dans le cadre du Plan Vigipirate, et parfois plus spécifiquement, comme en septembre dernier pour inspecter la salle et les coulisses du concert de Patrick Bruel.

Quatre pattes, deux grandes oreilles et un tempérament de pile électrique. À six ans, Baster ne tient pas en place. Dans un sens, ça vaut mieux. Car lorsqu’il s’immobilise, c’est qu’il a trouvé une odeur d’explosif. Un jeu pour lui, une inquiétude pour son maître, le gendarme Christophe P...
Langue pendante, truffe en éveil, laisse tendue à rompre, Baster patine furieusement sur le tapis roulant au sous-sol de l’aéroport. Là-haut, les passagers de retour de Barcelone attendent déjà leurs bagages. Mais le berger belge malinois n’en laissera pas filer un sans l’avoir soigneusement reniflé.
Au bout de la corde, Christophe donne du mou. Soudain, l’animal marque un arrêt autour d’une valise bleue, semble hésiter en tournant plusieurs fois autour puis se couche sagement, les yeux rivés dans ceux de son maître, qui approuve. L’odeur d’explosif était bien dans ce paquet.
Ce que Baster prend pour un jeu est en fait un exercice ô combien délicat répété chaque jour quelque part autour des pistes de l’aéroport. Membre à part entière de la brigade de gendarmerie des transports aériens, il a été élevé spécifiquement pour prévenir tout risque d’attentat à l’explosif. C’est donc sa truffe experte qui inspecte ici les bagages, là les cabines d’aéronefs, ou encore les véhicules et intervenants pénétrant sur les pistes.

Différents types de missions sont assignés à la GTA en zone réservée des plates-formes aéroportuaires ou aérodromes civils d'implantation.
- Missions générales :
police administrative (renseignement notamment en matière de lutte anti-terrorisme et d'intelligence économique, sécurité publique…),
police judiciaire (constatation des crimes et délits, lutte contre le travail illégal...),
- Missions spécifiques :
police aéronautique : constatation des incidents aériens, contrôle des aéronefs, constatation des infractions à la réglementation aéronautique.
police de la sûreté aéroportuaire :

La GTA exerce cette mission de manière permanente et prioritaire. Elle a pour but de protéger les personnes, les installations et les aéronefs de l’aviation civile contre les actes d’intervention illicites (attentats, détournements) :
contrôle des exploitants d'aéroport, des compagnies aériennes et des entreprises travaillant en zone réservées (bagages, fret, assistance en escale, catering...);
contrôle renforcé des vols vers les destinations sensibles impliquant des mesures particulières;
- protection :
des aéronefs d'Etat à l’arrivée ou au départ des aéroports français;
d'autorités avec mise en place de tireurs de précision de la GTA.
- hors zone d'implantation :
Missions administratives et judiciaires particulières :
surveillance des plates-formes secondaires sur tout le territoire et du trafic aérien;
enquêtes judiciaires d'accidents aériens en France et à l'étranger.

Les conditions d’affectation à la GTA nécessitent d’être gendarme de carrière et d'effectuer des formations spécifiques comme un stages (aéronautique et sûreté) à l’école nationale de l’aviation civile (ENAC) à Toulouse, préparation au brevet de pilote privé avion, stages techniques de base de l’enquête accident aérien…

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[REPONSE AUX INTERNAUTES] Que deviennent les chiens de la gendarmerie lorsqu'ils sont réformés ?
Dans 9 cas sur 10, les chiens de la gendarmerie restent auprès de leur maitre.
Les autres sont placés en « famille d'accueil ». Si vous souhaitez adopter une de ces adorables boules de poils afin qu'il/qu'elle profite d'une retraite bien méritée dans un famille aimante, il suffit d'appeler le centre national d'instruction cynophile de la gendarmerie de Gramat et de vous inscrire sur une liste d'attente. Le centre vous rappellera dès qu'un petit pensionnaire sera réformé. Comme leur maitre, nos toutous ont donc le droit à une retraite bien méritée après plusieurs années de bons et loyaux services.
Les chiens spécialisés dans la recherche de stupéfiants ne deviennent pas fous. Tout le travail est effectué par le jeu. Ils ne sont jamais en contact direct avec la drogue.
Source : https://fr-fr.facebook.com/notes/gendarmerie-nationale/reponse-aux-internautes-que-deviennent-les-chiens-de-la-gendarmerie-lorsquils-so/596031987127667

La Gendarmerie recrute ... des chiens !  ;)
L'année dernière elle avait lancé un appel pour que Brix, chien de la gendarmerie de la Gironde, puisse avoir une retraite paisible chez un maître bienveillant. Vous étiez des centaines, voire milliers, à avoir postulé !

Aujourd'hui, la gendarmerie (2016) recherche de jeunes recrues canines pour le Centre national d'instruction cynophile de la gendarmerie (CNICG) situé à Gramat (46).
Le CNICG sélectionne et forme tous les duos chien/maître de la Gendarmerie Nationale, indispensables dans la recherche de personnes, de stupéfiants, d'armes, d'explosifs, de traces de sang ou de billets de banque.

Le CNICG recrute donc :
- chiens mâles ou femelles
- âgés de 10 à 24 mois
- chiens tatoués ou pucés, avec certificat d'identification établi à votre nom
- principalement de races bergers belges malinois, bergers allemands ou Springer Spaniel … mais aussi toutes autres races !
- chiens sociables, non-méchants, joueurs car, pour un chien, travailler c'est jouer !

Si vous êtes concernés ou si vous connaissez quelqu'un qui l'est, contactez le CNICG de Gramat au 05.65.10.16.95.
Ils vous expliqueront la démarche à suivre pour que votre chien soit acheté par la Gendarmerie et devienne un acteur incontournable des grandes enquêtes criminelles et de toute disparition sensible...

Merci et bonne soirée.

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[HIER ET AUJOURD'HUI] Hommage à Gamin, un modèle de courage et de fidélité pour tous nos jeunes chiens https://www.facebook.com/gendarmerienationale

Il s'appelait Gamin. Ce berger allemand est l'idole de tous les chiens de la gendarmerie et nous allons vous conter son histoire.

C'était le 29 mars 1958 pendant la guerre d'Algérie. Tôt dans la matinée, son maître, le gendarme Gilbert Godefroid est réveillé en urgence. Une troupe de 200 hommes a franchi les barrières électrifiées de la frontière tunisienne, il faut les arrêter. Déposés en hélicoptère, Gamin et son maître se lancent rapidement à leur recherche, suivis par les hommes du 1er régiment étranger de parachutistes.

Gamin retrouve rapidement la trace du groupe mais alors qu'il s'en approche, le gendarme Godefroid est tué par une rafale d'arme automatique. Lui-même blessé, Gamin s'élance et tue son agresseur. Il rampe ensuite vers son maître et se couche sur lui pour le protéger. Il faudra 6 hommes et une toile de tente pour le maîtriser.

Ramené au camp de base, il est sauvé mais personne ne pourra de nouveau l'approcher ni lui donner d'ordres. Confié au chenil de Gramat (46) pour y passer une retraite paisible, Gamin meurt de chagrin, deux semaines après son retour.  :'(

Aujourd'hui, une stèle lui rend hommage au cimetière des chiens du centre national d'instruction cynophile de Gramat. Pour avoir défendu bec et ongles - ou plutôt gueule et griffes - son maître, il est devenu un modèle de fidélité et de courage, la référence pour tous nos nouveaux petits pensionnaires.

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[RECRUTEMENT]
Devenir maître de chien, c'est d'abord être gendarme confirmé.  8)
Lu sur Facebook https://www.facebook.com/gendarmerienationale
Nous avons décelé beaucoup de fans d'animaux domestiques, et plus spécialement de chiens sur cette page ! En cette semaine consacrée au travail des équipes cynophiles, nous allons répondre à certains d'entre vous à la question :
« comment devenir maître de chien en gendarmerie » ?

1- Il faut d'abord être gendarme (sous-officier de carrière) et posséder une réelle motivation pour la conduite d'un chien. C'est important car cela signifie qu'il vous faut de la patience à compter du moment où vous vous inscrivez au concours de sous-officier de gendarmerie jusqu'à celui où vous intégrez le centre national d'instruction cynophile de la gendarmerie.
Tous les gendarmes qui le souhaitent ne peuvent pas devenir maître de chien, et cela peut prendre plusieurs années.
2- Il faut ensuite être âgé de moins de 35 ans au 1er janvier de l'année de la demande pour devenir maître de chien. Donc n'hésitez pas trop longtemps avant de rentrer en gendarmerie ! Une aptitude médicale est également requise. Un test sportif fait partie de la procédure de recrutement.
3- Une fois recruté, le sous-officier de gendarmerie participe pendant 5 semaines à une formation de base permettant l'établissement d'un climat de confiance avec le chien, avant d'entamer une formation de 14 semaines dans sa spécialité.
4- A la fin de la formation, le maître de chien est affecté en général dans un peloton de surveillance et d'intervention. En dehors de ses missions spécialisées, il intègre le service de l'unité et continue d'exercer des missions de surveillance et d'intervention au profit de la compagnie de gendarmerie départementale.

Équipes cynophiles : 70ans de binôme opérationnel  ;)
Alors que le Centre national d’instruction cynophile de la gendarmerie de Gramat fêtait la semaine dernière son 70e anniversaire, nous vous proposons ce soir de découvrir ou de revoir en images ce qui fonde la relation entre un maître de chien de la gendarmerie et son animal.
Recherche de personnes disparues ou de malfaiteurs, protection ou secours de personnes, interception d'individus dangereux, découverte de produits stupéfiants ou d'explosifs...
au-delà de la passion, le technicien cynophile et le chien s'entraînent chaque jour intensément pour former un véritable binôme opérationnel.
Une vidéo à découvrir ici :

[ RECHERCHE PERSONNE DISPARUE ] https://www.facebook.com/gendarmerieSGDF?fref=nf
Dans le cadre de la poursuite des recherches du Général MAURENCE de l'armée de terre en deuxième section, la gendarmerie de ST GELY DU FESC a fait appel à une équipe cynophile de GRAMAT (GNIC*). Ces militaires sont spécialisés dans la recherche de restes humains avec l'appui de quatre chiens. Ils effectueront des investigations au cours de cette semaine.
Rappel : Etienne Maurence a disparu depuis le 29 juin dernier à Saint-Gély-du-Fesc. Le retraité de 83 ans était parti faire son jogging et n'est pas réapparu depuis. Les recherches se poursuivent pour retrouver l'ancien officier.

(*) Le Groupe national d'investigation cynophile de la gendarmerie (GNIC) a été créé en 2002. Cette unité, placée sous l'autorité du commandant du Centre national d'instruction cynophile de la gendarmerie (CNICG) à Gramat (Lot), relève pour emploi de la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN).
Le GNIC est exclusivement engagé pour la recherche de :
- Restes humains (RRH) ;
- Traces de sang humain (RTSH) ;
- Produits accélérateurs d’incendies criminels (RPAIC).
Cette unité intervient sur tout le territoire national ainsi qu'à l'étranger, notamment dans le cadre de la disparition de ressortissants français.

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[VU DANS LA PRESSE] Confessions d'un maître de chien
Midilibre.fr est allé dans le Gard à la rencontre de l'adjudant-chef Bruno Mourier, maître de chien d'un Saint-Hubert âgé de 7 ans, Hugo.
Il explique dans quel cadre il intervient avec son chien « piste ». Loin d'un langage formaté, il précise sa manière de procéder, toujours identique qu'elle que soit la personne disparue, même s'il avoue ressentir une émotion plus vive quand il s'agit d'un enfant.
« Le chien n'est pas un robot ». A travers le témoignage de l’adjudant-chef Bruno Mourier, on distingue la sensibilité qui doit animer le maître de chien dans sa relation avec l'animal, tout en restant méthodique et professionnel dans la conduite des recherches opérationnelles.  Une passion avant tout, qui devrait être comblée l'année prochaine par l'arrivée de Jupiter, 7 mois, en relève d'Hugo.

Citer
Photo Objectif Gard/ Boris De la Cruz. Le célèbre enquêteur Hugo, un chien Saint-Hubert (à droite sur la photo) part à la retraite.  ;)
Son maître l'adjudant chef Bruno Mourier fera dorénavant équipe avec Jupiter (à gauche photo) Sa carrière se termine au bout de 7 ans de bons et loyaux services. Sa réputation n'est plus à faire, son seul nom permettait de rassurer les familles qui avaient perdu un proche. C'était l'enquêteur de la dernière chance, celui que l'on appelait à la rescousse à chaque disparition inquiétante. Son flair a permis de retrouver des personnes, des enfants disparus en Corse, dans tout le Sud et jusqu'à Orléans. Hugo a marqué la gendarmerie du Gard.
 Il nous a réservé une interview exclusive en guise d'au revoir. https://www.objectifgard.com/2016/12/20/gard-meilleur-enqueteur-sud-part-retraite/

Des confessions issues de midilibre.fr : Propos recueillis par ALISSANDRE ALLEMAND

Gard : la recherche de disparus, "beaucoup d’émotions quand ce sont des enfants"  :)
Jupiter, 7 mois, devrait entrer en service dans un an, aux côtés de son aîné Hugo, sous les ordres de Bruno Mourier. L'adjudant-chef Bruno Mourier est le conseiller technique de l'équipe cynophile de la gendarmerie du Gard. Il est aussi le maître d'Hugo, dont le flair de Saint-Hubert est recherché.
 
À quel moment intervenez-vous dans le cadre d'une disparition ?
Dans chaque disparition, il y a deux phases : l'enquête et les recherches opérationnelles. Dans cette dernière, on utilise tous les moyens à notre disposition pour retrouver la personne. L'hélicoptère, le ratissage au sol par les forces, et le chien de recherches. C'est à ce moment-là que j'interviens avec Hugo, mon Saint-Hubert de 7 ans. Nous sommes l'un des moyens mis en œuvre.

Y a-t-il des différences dans les recherches qu'il s'agisse d'un enfant, d'un adulte ou d'une personne âgée ?
Il n'y a aucune différence dans la façon de procéder. La seule différence réside peut-être dans l'émotion très forte que l'on ressent quand on cherche un enfant disparu.

Justement, quel est le mode opératoire que vous mettez en place avec votre chien ?
Je commence par me rendre tout seul au domicile de la personne disparue. Avec énormément de précautions pour ne pas laisser de traces ou détériorer d'éventuelles preuves en cas de crimes, je récupère draps, vêtements, brosse à dents, brosse à cheveux, chaussons ou peluches. En fait, je prends un objet qui porte l'odeur de référence de la personne à retrouver.

C'est quoi l'odeur de référence ?
Chaque être humain a une odeur qui lui est propre et qui est unique. Même des vrais jumeaux se différencient par leur odeur. C'est une carte d'identité olfactive.

Une fois que vous avez trouvé l'objet qui vous convient, comment se passe la suite ?
Avant de définir mon choix, je fais en sorte de rencontrer la famille du disparu pour pouvoir discuter de la pertinence de mes choix. M'assurer, par exemple, que la brosse à cheveux ne sert bien qu'à la personne que nous recherchons, etc. Puis, je questionne aussi ses proches avec des interrogations de base. Comment le disparu était-il habillé la dernière fois où il a été vu ? Quelles sont ses habitudes ? Les lieux où il aime bien se balader, etc. Autant de petites choses qui vont m'aider, ensuite, dans mon travail avec le chien.

À quel moment le chien intervient-il justement ?
Une fois que j'ai recueilli les informations nécessaires, je prends mon chien. Je l'équipe d'un harnais et d'une longe puis je lui fais sentir l'objet imprégné de l'odeur de référence. Et je le lance.

Qu'attendez-vous de votre chien à partir de là ?
Il doit être capable de remonter l'itinéraire emprunté par la personne disparue à une centaine de mètres près. L'objectif numéro 1 c'est que le chien donne une direction. Ensuite, qu'il débusque des objets appartenant à la personne qu'on recherche et évidemment, cerise sur le gâteau, qu'il la retrouve.

Quels sont les éléments en faveur de la réussite de la recherche du chien ?
D'abord que le délai entre le moment où la personne disparaît et celui où nous intervenons soit le plus court possible. Les conditions climatiques tiennent également un rôle très important. Le pire pour le chien, c'est lorsqu'il fait chaud et qu'il y a du vent. Parce que ça sèche les muqueuses du chien et que ça contribue à faire disparaître les odeurs. Il faut imaginer que lorsque le chien recherche, il est presque en apnée, concentré uniquement sur l'odeur de celui qu'il recherche. Il fatigue donc plus vite et on ne peut parcourir de trop longues distances. Dix kilomètres pour un chien c'est déjà énorme. Alors en plus, quand il fait très chaud…

Le fait que vous cherchiez en ville ou à la campagne a-t-il également une incidence pour le chien ?
Parfaitement. C'est en général plus simple à la campagne. En ville, il y a énormément d'odeurs différentes qui se mélangent. Tout comme le fait que peu de gens soient passés sur la piste ou au contraire qu'elle ait été ratissée lors de battues a une grande importance. Moins il y a eu de passages, plus il y a de chances que les odeurs soient nettes. Il est primordial de rappeler que le chien n'est pas un robot. C'est un moyen parmi d'autres d'aider à retrouver des disparus, mais malheureusement il n'est pas la solution miracle.

Parmi vos interventions beaucoup concernent-elles des mineurs ?
Heureusement, ce n'est pas la majorité non. Je dirai que depuis six ans, j'ai dû effectuer une centaine de recherches concernant des mineurs dans le grand sud, ma zone d'intervention. Le plus jeune d'entre eux avait 2 ans et demi et avait échappé à la surveillance de ses parents. Hugo l'a retrouvé au petit matin. Puis, il y a eu les jumeaux en Corse, âgés de 3 ans et demi, qui avaient aussi déjoué la surveillance de leur famille d'accueil. Hugo a retrouvé l'un des deux après 36 heures, sain et sauf dans le maquis.

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[VU DANS LA PRESSE] Médaille de bronze pour une chienne en or !
Cissy est une chienne hors pair. Son flair a conduit en cabane des trafiquants de drogue. Sa brillante carrière dans la gendarmerie lui vaut la reconnaissance de ses pairs : mardi 14 juillet, elle a reçu la médaille de bronze de la Défense nationale.
Peut-être ne le saviez-vous pas, mais dans certaines situations exceptionnelles, nos compagnons à 4 pattes peuvent être décorés.

Hier, ce fut le cas pour Cissy, une chienne Berger belge malinois de 6 ans qui fait la fierté de son maître, le gendarme Jean-Pierre Fedou affecté au groupe d'investigations cynophile de Clermont-Ferrand (63). C'est à ses côtés qu'elle a reçu, à l'occasion de la cérémonie du 14 juillet, la médaille de bronze de la Défense nationale, une reconnaissance pour le chien mais aussi pour le maître.
À son actif, 960 interventions, la découverte de 180 000 euros et près de 10 kg de stupéfiants... Une carrière hors norme pour une chienne hors pair spécialisée dans la recherche de billets de banque en euros (les autres monnaies n’ont pas la même odeur) et de drogue (cannabis, cocaïne, héroïne). Elle est celle qui permet de collecter des preuves d’un trafic, celle par qui les ennuis arrivent à coup sûr lorsqu’elle monte dans un train, un bus scolaire ou dans une voiture et que l’odeur d’un morceau de shit, aussi légère soit-elle, effleure son museau. Cette perle rare des chiens cynophiles de la gendarmerie a pris part à 960 interventions. Elle a découvert 180.000 € et près de dix kilos de stupéfiants.

Une fois de plus elle sera aux pieds de son maître. Celui avec lequel elle travaille depuis le début de sa carrière de gendarme, il y a six ans. Celui qui la guide sur les lieux à explorer, celui qui sait interpréter ses mouvements de museau, ses arrêts, ses « marquages ». Jean-Pierre Fedou compare le binôme qu’il forme avec sa chienne Cissy, à « un mariage ». Au moment de la formation, les instructeurs attribuent les chiens en fonction du caractère de l’animal et celui du maître. En ce qui me concerne, ça a été un merveilleux mariage. :-*
« Il a toujours l’impression de chercher son jouet »
Les chiens sont recrutés parce qu’ils adorent jouer. Le jeu, c’est la base du dressage, explique le gendarme. Le principe est d’associer son jouet à une matière. En fait, il a toujours l’impression de chercher son jouet. Et quand il reconnaît ce qu’il cherche, il se couche, s’assoit ou peut même marquer debout.

A la gendarmerie, une cérémonie de mariage est organisée pour officialiser le lien entre le chien et son maître. « On le garde toute sa carrière, précise Amandine Faivre. Un maître peut avoir deux chiens, mais un chien ne peut avoir qu’un maître ».

Souffrant d’arthrose sur le train arrière cette maladie vient de siffler la fin de la partie, Cissy a pris sa retraite en juin et coule des jours heureux avec son maître Jean-Pierre Fedou qui en est particulièrement fier.
Les qualités de Cissy ne se bornaient pas qu'à son flair : « Elle est sociable, équilibrée et joueuse. Ce qui est important car, lorsqu’elle recherche des billets ou des stupéfiants, elle recherche ses jouets ».
Cissy est à la retraite depuis deux mois pour cause d’arthrose qui l’empêche de travailler normalement. Pas question pour autant de se séparer de son maître. Je vais la garder chez moi en espérant la garder encore longtemps. Elle est adorable. Je ne peux être que fier de la médaille qu’elle a reçu. C’est une reconnaissance de mes supérieurs du travail réalisé par l’équipe. Une carrière hors norme saluée par une décision rare de la gendarmerie : décorer Cissy de la médaille de bronze de la Défense nationale. Une décoration attribuée couramment aux gendarmes mais rarement aux animaux.

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[ ÉPINAL ] Un nouveau couple pour la gendarmerie d’Épinal !
Le chien est devenu un élément incontournable tant en prévention qu'en protection. Il est capable de travailler sur tout le spectre de la sécurité intérieure : le renseignement, la prévention, la police judiciaire et la gestion de crise.
Sans perdre de vue qu'on ne peut pas dissocier le chien et son maître.  ;)
C'est un élément fusionnel dans lequel l'homme doit lire l'animal. Ainsi la psychologie rentre dans la sélection des candidats. Le dresseur instructeur attribue un chien après des tests en détectant le domaine dans lequel il peut rendre le meilleur service. Il ne s'agit pas d'un tirage au sort car la cynotechnie n'est pas une science exacte mais plutôt une science sociale.

La complicité se lit dans les yeux de ce nouveau tandem... La maréchale des logis-chef Géraldine et Jeff, un magnifique berger hollandais de 16 mois, forment depuis le 16 juillet, la nouvelle équipe cynophile du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig) d’Épinal.
On est déjà très attaché l’un à l’autre, reconnaît Géraldine, la maître de chien de 37 ans. Elle ne se prédestinait pourtant pas à cette spécialité. Je devais entrer à la garde républicaine et troqué le cheval pour un chien  ;)
Finalement, la gendarme s’est retrouvée en brigade et découvre les équipes cynophiles, c'est décidé, c'est ce qu'elle veut faire. Après 4 ans de patience, Géraldine intègre la formation quelle a effectué en 14 semaines dans la seule école de France : le centre national d’instruction cynophile de la gendarmerie (CNICG) situé à Gramat (Lot) en compagnie de Jeff qui affiche déjà 30 kilos sur la balance. Le chien, élevé en famille d’accueil, a été attribué à la gendarme en début de formation et le voici dorénavant spécialisé « sambi » c’est-à-dire capable de dépister des stupéfiants, des armes, des munitions et des billets de banque.

Il faut toujours se former :
La jeune femme a entrepris les démarches nécessaires et s’est retrouvée sur une liste d’attente régionale. Les places pour cette spécialité du métier de gendarme sont très chères. Après quatre années de patience, Géraldine a intégré la formation et, cerise sur le gâteau, un mois plus tard a appris le lieu de son affectation : Epinal. « C’est le bonheur. Je ne pouvais pas rêver mieux ». La formation n’est pas pour autant finie. Le couple doit toujours apprendre. Un chien qui vieillit réagit différemment.
Il faut s’adapter avant d'être réformés à huit ans  :P

Depuis leur arrivée à la brigade d’Epinal, la militaire et son coéquipier, de jour comme de nuit, ont un programme réglé comme du papier à musique. La journée commence par le lavage du chenil (une énorme cage avec cour) dans lequel vit Jeff. Puis vient le brossage du chien. Des exercices de recherches et du sport viennent ensuite conclure la matinée. L’après-midi, l’équipe cynophile part en patrouille à bord d’un véhicule qui leur a été attribué. Partout où je vais, il vient avec moi. Même s’il n’y a pas de nécessité, explique la jeune femme qui reste le seul maître du canidé. Si je ne travaille pas, mon chien ne travaille pas. Pendant mes repos et mes vacances un suppléant s’en occupe mais Jeff ne part pas en patrouille. Une semaine par mois l’équipe opérationnelle est de permanence. Elle peut être appelée à tout moment et parfois même venir en renfort aux quatre coins de la Lorraine.

On ne devient pas maître de chien par hasard. C’est une passion. Je ne connais pas de collègues qui auraient arrêté pour repartir en brigade. On fait ce métier jusqu’à la fin de sa carrière, ajoute la jeune maman. Quant au berger hollandais, comme tous les chiens dressés aux équipes cynophiles, il sera réformé à l’âge de huit ans. Géraldine n’envisage pas de se séparer de son coéquipier qui appartient à la Gendarmerie. Lorsque le moment viendra, elle aura la possibilité d’en devenir propriétaire. Si je ne peux pas le garder chez moi, je ferai tout pour le placer chez quelqu’un que je vois régulièrement. La maréchal des logis chef repartira alors en école pour 14 semaines à Gramat se former avec un nouveau compagnon à quatre pattes se préparer à intervenir sur de nouvelles missions.

Laurence MUNIER vosgesmatin.fr

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Des chiens pour identifier des criminels. À la police technique et scientifique de Lyon, les chiens, entraînés par des spécialistes, sont capables d’identifier «l’odeur corporelle» d’un suspect.
«Allez Cisko, vas-y», lui ordone son instructeur. Après avoir flairé l’odeur d’une scène de crime particulière, Cisko, un berger allemand mâle de 6 ans, se précipite sur la rangée de cinq flacons ouverts au travers d’une « salle neutre » bien isolée de l’air extérieur (1).
Introduisant successivement sa truffe dans les bocaux en verre contenant un morceau de tissu imprégné de traces odorantes prélevées sur d’autres scènes de crime (siège, volant, sac…) et sur le suspect qu’on vient d’arrêter, il stoppe soudainement et se couche : les deux odeurs correspondent (2).

Aussitôt son maître-chien le félicite et lui donne une friandise – quelques rondelles de saucisse –, car le travail du chien repose toujours sur le jeu et la récompense. Pour en être sûr et satisfaire au protocole validé par Interpol, on recommence l’opération deux fois avec Cisko, dont une fois avec une série de bocaux vierges.
Puis on refait le test avec la chienne Diva. «Ce n’est que si l’ensemble des six passages donne le même résultat qu’on peut affirmer que le test est positif», explique Olivier Brégeras, responsable de l’unité odorologie au sein de la sous-direction de police technique et scientifique (SDPTS) de la police judiciaire à Écully, près de Lyon.

Le résultat est alors communiqué au juge d’instruction. Auparavant, la scène d’identification a été filmée en vidéo et gravée sur un CD-Rom non réinscriptible pour être versée au dossier comme un indice, au même titre que des empreintes digitales ou l’ADN.
Ce qui est vrai, c'est que l'odorologie seule ne suffit pas. Mais si les prélèvements sont effectués dans les 96 heures, et que l'enquête abouti vers des suspects, elle peut confirmer ou infirmer leur présence sur le lieu des prélèvements. Et dans le cas des étarras, les 4 chiens auraient reconnu (selon le compte rendu du procès) les odeurs corporelles des trois suspects...

Ainsi donc, à Écully, dans la quiétude d’un magnifique parc, la PJ met à l’ouvrage ses «experts» canins, à l’odorat 40 fois plus développé que le nôtre, fruits d’une patiente éducation et d’une parfaite entente avec le maître-chien. «Cette méthode empirique étant hongroise, nos premiers chiens venaient de l’école de police de Dunakeszi, près de Budapest, explique Cyril Gout, de la Direction centrale de la police judiciaire.

 «Aujourd’hui nous achetons essentiellement des bergers allemands et belges (malinois) en France et les mettons en apprentissage à Écully, indique Vincent. Le chien d’identification olfactive est le plus long à dresser (12 à 18 mois) par rapport au chien de pistage (3 mois) et celui d’avalanche (3 semaines)», poursuit le maître-chien.

Lors de son dressage, le chien d’identification mobilise sa «mémoire courte» et doit ensuite oublier l’odeur, contrairement par exemple au chien détecteur d’explosifs qui doit, sa vie durant, savoir reconnaître une vingtaine de produits.

Les «experts» à 4 pattes vivent chacun dans un box et se plient à un emploi du temps régulier (en moyenne, un chien travaille 5 jours par semaine à raison de 20 mn par jour), mangent toujours la même chose (car l’alimentation influe sur l’olfaction) et bénéficient de promenades en forêt avec leur maître.

En général, les chiens travaillent durant huit ans, parfois plus comme Cartmen qui atteint sa dixième année, car, même chez ce roi du flair, l’odorat diminue avec l’âge.

Reste la question de la fiabilité de cette technique.  ::)

Identifier un criminel grâce à son odeur laissée sur une scène de crime: cette technique importée des pays de l'Est il y a dix ans et qui complète celle des empreintes digitales et génétiques, est développée au centre national d'odorologie de la police scientifique à Ecully (Rhône).
"L'odeur humaine est unique et propre à chaque individu", souligne Guillaume Le Magnen, chef du service central d'identité judiciaire lors d'une présentation à la presse de cette structure "unique en France", de plus en plus sollicitée par les magistrats.
Récemment, l'odorologie a confirmé, selon les enquêteurs, l'identification d'un des braqueurs présumés du casino d'Uriage, près de Grenoble.
«Il n’y a pas d’erreur possible : l’odeur est présente ou elle ne l’est pas», assure-t-on à la police technique et scientifique. Sur 425 affaires traitées depuis dix ans, 141 ont donné lieu à un résultat positif, soit 34 %, indique le maître-chien.

(1) L’odeur du suspect est recueillie en lui faisant froisser des fragments de tissu stérile. Chaque personne émet un mélange d’odeurs, parmi lesquelles certaines constituent une véritable carte d’identité olfactive.

(2) L’odorothèque abrite 7 000 bocaux renfermant des fragments de tissu imprégnés de l’odeur d’une scène de crime ; ils sont conservés dix ans.

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Le Saint-Hubert a un talent exceptionnel pour retrouver des personnes égarées ou perdues :)
Exclusivement destinée au pistage, cette race de chien de chasse de type "limier" a été choisie par la gendarmerie pour ses qualités olfactives supérieures à celles des autres chiens. Son endurance éprouvée est la 2e grande qualité de ce chien, il la doit en partie à un physique imposant, qu'il doit cependant travailler en permanence.
Le chien est logé chez son maître-chien, tel un animal de famille. Au quotidien, tous deux développent ainsi la confiance et la complicité nécessaires au jeu, qui constitue le mode de fonctionnement de la recherche pour le chien.
Ses compétences olfactives exceptionnelles le font opérer "à l'air": l'animal ne va pas humer la piste au sol mais il détecte la piste de la personne dans l'air et la remonte jusqu'à retrouver. Il est ainsi envoyé en priorité à la recherche de personnes plus fragiles, comme les personnes âgées ou les enfants.
Le chien est apte à assurer des missions de recherche qui peuvent s'étendre sur une semaine (voire plus dans des cas exceptionnels) après la disparition d'une personne et ce, quelles que soient les conditions. Ainsi, il est très complémentaire des équipes de pistage dites "classiques" qui sont activées dès les premières heures suivant la disparition mais sont bien moins opérantes sur des pistes dites "froides" ; il intervient aussi bien dans des zones urbaines, péri-urbaines ou rurales, seule la chaleur est son ennemi.  :P

Le chien de race Saint Hubert est spécifiquement et uniquement dévolu aux recherches de personnes (fugue, évasion, ...). Doté d'un flair supérieur (en moyenne, le berger Allemand possède 200 millions de cellules neuro-réceptrices, et le Saint-Hubert jusqu’à 285 millions ) aux autres races, ce limier hors pair est capable de repousser les limites d'emploi d'un chien piste « traditionnel ».
De ce fait, ses délais d'intervention peuvent être repoussés jusqu'à 4 jours, avec des chances de succès, contre 24H00 traditionnellement.
De plus, sa mise en œuvre peut se faire à partir d'indices olfactifs infiniment petits (sang, ongle, salive, cheveux, mégots...) ou sur des objets très dégradés (incendiés, immergés, manipulés par des tiers,...). Capable de discriminer les odeurs de plusieurs personnes, il peut par déduction retrouver une personne pour laquelle les proches ou la famille ne disposent pas d'objet personnel de référence, mais dont la disparition est toute récente (piste chaude). Enfin, il peut intervenir avec succès sur de très grandes distances (plusieurs kilomètres) ainsi que dans les zones habituellement réputées difficiles (zone urbaine, bâtiments, mauvaises conditions climatiques,...).

Attention néanmoins, le Saint Hubert ne remplace pas le chien de piste traditionnel, car ils sont complémentaires. En effet, aussi bien du fait de leur dissémination géographique que de leur méthode de pistage, les équipes piste traditionnelles (piste défense et piste unique bergers allemand, belge ou hollandais) doivent prioritairement être engagées sur les délais de recherche courts. Ainsi, les capacités propres au St-Hubert permettent de l'engager derrière ou concomitamment aux équipes traditionnelles.

Du fait de sa puissance physique et de sa méthode de recherche (allées et venues très rapides ponctués de changements de direction aussi soudains que brutaux), l'équipe cynophile St-Hubert doit être accompagnée et protégée par des militaires affectés à cette seule mission, voire la circulation coupée dès lors que l'animal suit ou approche d'un axe.
Enfin, la présence de l'équipe piste initialement engagée est fortement recommandée, pendant le travail du St-Hubert.

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[ENTRAINEMENT DU GROUPE SAMBI]
https://www.facebook.com/Gendarmerie.de.la.Haute.Garonne/
Le 27 avril 2016 un groupe des équipes cynophiles de GRAMAT a effectué un stage d’entraînement à TOULOUSE.

Le groupe (SAMBI) - chiens spécialisés dans la recherche ( Stupéfiants – Armes – Munitions – Billets de banque) a dans un premier temps effectué un entraînement sur la base de Francazal avant de terminer la journée à la caserne Courrège de Toulouse chef lieu de la Région de gendarmerie Languedoc Roussillon Midi-Pyrénées.

Des formateurs de GRAMAT et des maîtres de chien de la gendarmerie étaient venus d'Ile de France, d'Auvergne, Midi-Pyrénées, Languedoc Roussillon et même de la gendarmerie maritime.

Une belle journée de stage et de cohésion qui n'est pas passée inaperçue.

Une petite citation pour nos amis les Chiens :
 « Dans la vie, le plus sûr des amis, le premier à vous accueillir, le premier à vous défendre, celui dont le cœur honnête appartient pour toujours à son maître, qui travaille, se bat, vit et respire pour lui seul. »  :-*  :)

rédigé COG / JE - crédit photo Gie Gramat

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TERRORISME : La gendarmerie sort sa première promotion de chiens experts en ceinture d'explosif  8)
Les premiers chiens capables de détecter une ceinture d'explosif sur une personne en mouvement sortent du centre de formation de la gendarmerie.

Ils s’appellent Junior, Haegen ou G’iris, ils sont les plus doués de leur génération et eux aussi seront sur le terrain pour l’Euro 2016. Douze chiens, des malinois pour la plupart, terminent leur formation par un ultime exercice au Stade de France à l’occasion de la finale de la Coupe de France entre le PSG et l’OM.
Ils repèrent même les explosifs artisanaux  :-X
Formés durant trois mois par la gendarmerie au Centre national d’instruction cynophile (CNICG) de Gramat, dans le Lot, ces dix limiers triés sur le volet sont les seuls en France à pouvoir repérer des explosifs sur des personnes en mouvement et seront déployés, accompagnés de leurs maîtres, à partir du 10 juin dans les villes hôtes de l' Euro.
Face à la menace terroriste et à ces "kamikazes" capables de se fondre dans la foule, le chien est le moyen le plus efficace pour la détection, assure le colonel, patron du CNICG. Les spécialistes à quatre pattes sont capables de détecter les explosifs classiques mais aussi plus artisanaux comme le TATP (peroxyde d’acétone) utilisé par les terroristes de Paris et Bruxelles.
Outre un flair à toute épreuve, ils ont la capacité de faire abstraction du bruit ou des odeurs de saucisses/frittes habituelles dans un stade, et même de supporter docilement les caresses, sans perdre de vue leur mission.  ;)
Lorsqu’un de ces chiens renifle une ceinture d’explosif, sa réaction est immuable : il « marque le suspect » en s’asseyant devant lui sans mordre et attend que son maître le récompense en lui lançant son doudou. Ces détecteurs à poils ne sont pas pour autant des machines. Ils ont besoin d’une pause toutes les trente minutes pour garder leur concentration intacte.  :P

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MAÎTRE DE CHIEN AU SEIN DE LA GENDARMERIE :
DES PASSIONNÉS  :)
Lire l'article et visionner cette vidéo émanant des maîtres de chiens de la gendarmerie de Martinique qui vous fera découvrir un peu le métier identique à tous les maitres de chien de la Gendarmerie.
https://www.facebook.com/Gendarmerie-de-Martinique-602986333166389/

Presque 450 sous-officiers de Gendarmerie assurent les missions de maître-chien au sein de la Gendarmerie.
Pour être maître-chien, il faut bien entendu réussir le concours de gendarme : comme pour tous les métiers de la Gendarmerie, vous devez passer par le "tronc commun". Vous n'y échapperez pas : vous êtes d'abord militaire !
Une fois gendarme, il faut aussi passer d'autres sélections. Bref, ceux qui s'imaginent devenir facilement maître-chien pour avoir la compagnie d'un "toutou" en seront pour leurs frais !  :-\
Tout de même, la spécificité de ce métier, c'est que la Gendarmerie recrute aussi des gendarmes adjoints volontaires : près de 150 viennent suppléer les 450 sous-officiers. Cette information est intéressante car la durée de formation en école de GAV est plus courte que pour les sous-officiers.
Vous embrassez ainsi plus rapidement votre passion et vous pouvez voir, au quotidien, si le métier vous intéresse et si ça vaut la peine de passer le concours de sous-officier pour faire carrière ou de redevenir civil ?  ???
Les missions très variées mais peuvent être réunies en deux groupes :
- aide à la personne (trouver et suivre la piste laissée par des personnes disparues, rechercher des personnes ensevelies lors d’avalanches ou assurer la défense des personnes) ;
- poursuite des malfaiteurs (intercepter les individus dangereux et les neutraliser, détecter la présence de drogue, d’armes, de munitions ou d’explosifs).
Les maîtres-chiens bénéficient d'une formation initiale et d'une formation continue tout au long de leur carrière de gendarme à Gramat, au Centre National d'Instruction Cynophile de la Gendarmerie Nationale (C.N.I.C.G.).
Pour qu'il y ait une véritable osmose entre l'animal et le gendarme, pour que l'équipe soit efficace et utile à la Gendarmerie, le maître-chien a la garde constante du chien : le nourrir, en prendre soin, l'éduquer font bien sûr partie des quelques missions du gendarme. Et quand le chien prend une "retraite" bien méritée, le gendarme peut le garder auprès de lui pour qu'il finisse en paix ses vieux jours.  :D

Vidéo

C'est pas sorcier, le magazine de la découverte et de la science.

Les meilleurs chiens de la gendarmerie nationale ont un flair extraordinaire pour retrouver des armes, de la drogue, des personnes disparues ou de l'argent. Mais ils n'ont pas appris cela tous seuls.
Avec Fred, qui est allé les rencontrer dans leur école, à Gramat, dans le Lot, nous travaillerons sur une scène de crime, puis nous reconstituerons la disparition d'un adolescent.
Avec Jamy, nous ferons connaissance d'un chien docteur, puis d'un autre aux étonnantes capacités mentales d'abstraction.
Bienvenu dans le monde des experts.

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Quel rôle ont les chiens au sein du GIGN ?

Les chiens opérationnels au GIGN sont des chiens d’assaut qui font partie du dispositif policier au même titre que d’autres outils comme les explosifs et les moyens d’écoute ou de visualisation. On a recours à eux quand on ne souhaite pas qu’il y ait d’échanges de coups de feu, par exemple dans le cas d’un forcené retranché sans otage que l’on veut déloger sans violence. Pour les policiers que nous avons rencontrés, il n’y a toutefois pas de configuration type pour l’emploi du chien, il est toujours avec eux dans le véhicule.

Comment interviennent les chiens ?

Concrètement, le chien peut être envoyé sur un objectif qu’il va neutraliser en le mordant. Il peut également détecter une présence humaine dans un bâtiment, notamment si les hommes n’ont pas de moyens de savoir dans quelle pièce est retranché un individu: le chien peut désigner une pièce en se positionnant ou en aboyant. Il peut aussi être utilisé quand on veut donner l’assaut en faisant sauter une porte ou une fenêtre: on profite de l’effet de surprise pour envoyer le chien. Il sera en quelques secondes sur la personne qu’il pourra commencer à neutraliser en attendant que le groupe entre derrière lui. Le chien est une cible plus difficile à abattre qu’un homme car il est plus petit et plus véloce.

Les chiens aussi risquent leur vie à chaque intervention ?

Ils prennent tout autant de risques que les hommes car ils sont envoyés en avant. Ce sont les premiers exposés. Et l’énorme investissement effectué sur la formation de ces chiens démontre bien qu’ils ne sont pas là pour être des fusibles qui sautent à la première intervention. D’ailleurs, sur les images de Dammartin, les chiens portaient un gilet pare-balles.

Comment sont sélectionnés ces chiens d’élite ?

Ils ont été recrutés avec le même niveau d'exigence que le recrutement des hommes du GIGN. Une personne est en charge de leur recrutement, en lien avec le centre cynophile de la gendarmerie. Les chiens doivent être calmes, équilibrés, extrêmement joueurs car ils ne sont motivés que par le jeu.
Être capable de rester silencieux est très important : il faut parfois qu’ils restent des heures dans les jambes de leur maître sans émettre le moindre aboiement. Ils sont sélectionnés entre l'âge de 6 et 18 mois, puis formés pendant environ un an.
Leur carrière dure jusqu’à l’âge de 8 ans. Il s’agit quasi exclusivement de bergers belges malinois.

VIDÉO :

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"Cynotechnie"  8)
Formation de base - Cette formation comprend deux étapes successives
Étape 1 : Suppléant de maître de chien ;
Étape 2 : Maître de chien.

1. SUPPLÉANT DE MAITRE DE CHIEN

La formation des suppléants est programmée sur cinq semaines. Elle permet d’acquérir les connaissances nécessaires pour établir avec le chien un climat de confiance. En pratique, le suppléant cynophile doit être en mesure, dans le cadre des règles de la commission d’hygiène de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) canine,
d’apporter avec efficacité les soins courants à l’animal ;
d’entretenir les locaux canins ;
de prêter assistance au maître de chien pour l’instruction de l’équipe comme dans les diverses missions cynophiles qui lui incombent.

Exceptionnellement et à la condition qu'il ait suivi le stage de suppléant, qu'il en soit jugé apte par le maître de chien titulaire et que le service ne présente aucun risque particulier, le suppléant maître de chien, gendarme ou gendarme adjoint volontaire, peut être amené à conduire le chien. Dans ce cas, le chien est impérativement muselé.

2. MAITRE DE CHIEN

Avant l'arrivée des stagiaires, les chiens de la gendarmerie ont été débourrés pendant une période d'environ trois mois. Ils ont reçu, de la part des dresseurs du CNICG, un dressage de base spécifique dans une des technicités enseignées. Le niveau technique atteint permet une intégration au stage de formation initiale. L'équipe est alors constituée d'un maître et d'un chien.

La formation de maître de chien de trois mois est déclinée en différentes options techniques dont la liste n’est pas exhaustive. Elle est complétée régulièrement en fonction des besoins et des mises en œuvre de nouvelles techniques cynophiles agréées par la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN).

Chaque option est acquise sous la forme d’un cursus de formation d’une durée de sept semaines. Au cours de chaque stage, une partie de l’instruction se déroule sur une plate-forme adaptée, extérieure au CNICG. Les connaissances obtenues dans le cadre de ce cycle permettent au maître d’intervenir en opération et d’entretenir le niveau technique de son animal en unité.

3. FORMATIONS DE CONSOLIDATION DE 1ER NIVEAU DE MAITRE DE CHIEN

Elles se déroulent en unité. Chaque maître de chien, quelle que soit sa technicité, dispose en moyenne de quatre heures journalières, autant que possible consécutives, pour faire travailler son animal.

Le dressage initial réalisé au CNICG repose essentiellement sur la mémoire du chien et l’acquisition de réflexes. Il débouche par conséquent sur un excès d’automatisme dans l’exécution. Il doit donc être suivi d’un dressage complémentaire faisant appel à l’intelligence qui rendra au chien sa personnalité et ses facultés d’initiative. Une progression type pour ce dressage dit « de formation de consolidation de 1er niveau » est remise aux maîtres de chien lors du stage au CNICG. Ce travail ne peut être effectué que par le maître lui-même. Ce dernier étant le seul à pouvoir engager son animal en opération, il doit connaître parfaitement sa personnalité et son niveau technique.

L’action du conseiller technique cynophile du commandement local est primordiale. Il suit et accompagne la progression de l’équipe cynophile. Pour ce faire, ce sous-officier, comme chacun des militaires armant le groupe, est qualifié moniteur cynophile « homme d’attaque » et dispose de quatre heures journalières pour s’occuper des équipes de son secteur. Ces 4 heures s’ajoutent à celles consacrées à l’entretien de son propre animal.

Toutes les équipes en formation pratique de 1er niveau (gendarmerie départementale (G.D.), gendarmerie mobile, (G.M.), gendarmeries spécialisées, GIGN etc.) subissent des contrôles techniques et opérationnels réguliers.

Source : https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/cegn/Formation-d-expertise/Cynotechnie

(Article mis à jour par Micka Sdt que nous remercions !)

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Les enquêteurs ont pu retrouver le corps de la petite fille grâce au flair des chiens de la gendarmerie.

Sans eux, le corps de la petite Maëlys n'aurait sans doute pas été retrouvé aussi vite mercredi, dans ce ravin pentu au dessus de Saint-Franc (Savoie) où le suspect du meurtre, Nordahl Lelandais a indiqué s’être débarrassé du cadavre après plus de cinq mois de silence. Eux, ce sont les chiens de recherches de restes de cadavres du Groupe national d'investigation cynophile de la gendarmerie (GNIC).
Des animaux rompus à travailler dans toutes les conditions, même les plus difficiles. Ils sont un outil indispensable désormais pour les enquêteurs et les magistrats.

« Nous choisissons des chiens capables de travailler dans des ronciers, en broussailles, en forêt, en montagne ou sur des terrains pentus.
Le principal critère est d'avoir une excellente condition physique pour ces chiens», résume l'adjudant-chef de gendarmerie, le numéro deux de cette unité très particulière basée à Gramat (Lot).

Le Springer spaniel, arme imparable  8)

«Nous ne sommes pas fixés sur une race en particulier. Nous avons eu des bergers malinois, des bergers allemands mais le Springer spaniel se révèle être excellent pour ces missions délicates», lors des sélections de chien privilégie les animaux «sociables et joueurs».
Une particularité qui colle au caractère du springer spaniel, un chien dit «affectif».

Pour dresser ces chiens à retrouver ces restes humains, une seule solution pour les maîtres : le jeu et rien que le jeu. «Il n'y a que la matière qui change. On cache leur jouet dans toutes les conditions extérieures : les décharges, la montagne, les forêts, les endroits les plus inimaginables et on renouvelle les paramètres le plus souvent possible». Actuellement, le groupe dispose de dix chiens prêts à partir pour leur si délicate mission.

Des missions pour la Cour pénale internationale

Le Groupe national d'investigation cynophile (GNIC), c'est le graal du maître-chien. «C'est un métier de haute technicité et on confie ces chiens à des maîtres déjà très expérimentés et sélectionnés. C'est notre bâton de maréchal», confie en souriant encore l'adjudant-chef sans entrer dans les détails de la formation très spécifique de ces chiens. Cette unité au savoir faire si particulier est unique. Elle participe notamment à des recherches de charniers à l'étranger et est souvent sollicitée par la Cour pénale internationale (CPI) lorsqu'il faut découvrir des fosses de personnes massacrées dans certains pays africains, ou encore lors de catastrophes naturelles comme le tsunami en Asie en 2003.

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Adjudant-chef Sylvie : être maître de chien Saint-Hubert, « c’est un partage de vie »
L’entraînement des Saint-Hubert porte exclusivement sur la recherche de personnes. Son flair surpuissant permet d’allonger considérablement le délai d’intervention (jusqu’à 7 jours), y compris par temps de pluie. Il est souvent employé en dernier recours.

À ses débuts, en septembre 1999, elle était l’une des trois seules femmes à intégrer la spécialité de maître de chien. Vingt-deux ans plus tard, aux côtés de ses deux compagnons de travail, des Saint-Hubert, elle dirige l’équipe cynophile de la compagnie de Feneu, au nord d’Angers. De maître de chien à commandante d’unité cynophile, en passant par formatrice, rencontre avec l’adjudant-chef, Sylvie R.

Air déterminé, truffe aguerrie et démarche affirmée, ce ne sont pas un, mais deux grands Saint-Hubert qui marchent, confiants, dans les pas de leur maître de chien, l'adjudant-chef Sylvie R. À 48 ans, cette militaire au parcours particulièrement riche est à la tête du Groupe d’investigation cynophile (GIC) de Feneu, dans le Maine-et-Loire, et de ses cinq personnels. À ses côtés pour assurer le commandement de l’unité, mais aussi pour accomplir les missions du quotidien, se trouvent ses deux compagnons : Hopkins, une Saint-Hubert de 8 ans, et Otchum, un jeune chien de la même race, qui viendra remplacer son aînée, bientôt à la retraite.
« Dès l'âge de 9 ans, je savais »

Travailler au sein d’une unité cynophile, mais surtout dans la gendarmerie, est une véritable vocation pour l’adjudant-chef. Dès son plus jeune âge, elle n’a qu’une idée en tête : devenir gendarme. Une annonce qui, à l’époque, est peu comprise par sa famille. « Dès l'âge de 9 ans, je savais que je voulais être gendarme. À 13 ans, ils [mes parents] m’ont envoyée visiter une gendarmerie, en espérant que cela me fasse passer l’envie de faire ce travail. Ça a produit l’effet inverse », explique-t-elle.

Marquée par le souvenir de cette visite, de l’environnement bienveillant et de l’accueil chaleureux qu’elle a reçu, elle décide de s’engager à la fin de ses études pour le service national. Deux ans après, elle intègre l’école de sous-officiers de gendarmerie de Montluçon, où l’idée de devenir maître de chien se précise. Déterminée et fonceuse, elle suit son objectif et, après trois ans de brigade, elle rejoint le Peloton de surveillance et d’intervention de gendarmerie (PSIG) de Vendôme en tant que maître de chien piste/défense, avant de participer à la création du GIC de Bourges, dont elle prendra la tête. Après ce commandement, la maître de chien Sylvie R. veut transmettre sa passion. Elle quitte alors Bourges pour Gramat, où est installé le Centre national d’instruction cynophile de la gendarmerie (CNICG). Là, non seulement elle participera à la formation des équipes cynophiles de l’Institution, mais elle servira également au sein du Groupe national d’investigation cynophile (GNICG), qui a ses quartiers au sein du centre de formation.

En parallèle de son travail, elle continue de se former, notamment en tant que femme d’attaque. En 2012, après un parcours déjà bien rempli, elle souhaite se rapprocher de sa terre natale, où vivent encore ses parents, et demande l’Anjou. À Feneu, au nord d’Angers, un poste est libre au sein du GIC, mais à une condition : elle va devoir travailler avec un Saint-Hubert, une race de chien assez particulière et assez rare en gendarmerie. Pour la militaire, dont la passion première est le pistage, il n’y a aucune hésitation à avoir, elle se lance et relève le défi.
Saint-Hubert et maître de chien : un partage de vie

Partager son travail, son quotidien et sa vie avec un Saint-Hubert n’est pas une chose évidente pour tous. Ce chien, connu pour ses grandes capacités de pistage, nécessite un dressage et un accompagnement extrêmement rigoureux, lesquels requièrent une certaine expérience et une grande disponibilité. « Contrairement aux autres chiens, le Saint-Hubert vit au domicile de son maître. Accepter un Saint-Hubert, c’est donc accepter de vivre avec le chien, c’est un partage de vie. Il faut aussi les accepter comme ils sont. Ce n’est pas toujours linéaire. Par exemple, si on prend un Saint-Hubert au milieu de chiens de chasse, il va être top. Sa force de travail réside dans la meute. Plusieurs individus, avec leurs qualités et leurs défauts, forment une équipe hors du commun en termes de courage et de ténacité. Mais tout seul, il faut régulièrement faire un travail de désensibilisation, d’abstraction de son environnement pour le focaliser sur la piste et chercher à le faire évoluer. » Avec Otchum, le petit dernier, les choses sont d’ailleurs parfois un peu compliquées : « C’est un grand ado dans un corps d’adulte. Il faut souvent le pondérer. »
Un apprentissage quotidien

L’apprentissage d’un Saint-Hubert se fait donc dès son plus jeune âge. Le chiot, après un passage à Gramat, est directement intégré à l’unité. Durant deux ans, au contact direct du terrain, il se forme ainsi à sa spécialité : la recherche de personnes disparues. Ses grandes capacités olfactives en font en effet le chien de référence dans ce type de missions. Alors qu’un malinois ou un berger allemand peut suivre une piste jusqu’à 24 heures seulement après les faits, le Saint-Hubert peut, quant à lui, retrouver une trace jusqu’à 7 à 10 jours après. Une complémentarité des moyens qui fait la richesse du pistage. La spécialité très recherchée du Saint-Hubert conduit l’adjudant-chef, Hopkins et maintenant Otchum, à se déplacer régulièrement sur tout le territoire. « Nous partons souvent dans les départements voisins, ou même en Bretagne, lorsqu’ils ont besoin de nous. »

Pour travailler avec ses Saint-Hubert, l’adjudant-chef Sylvie a dû elle aussi suivre une nouvelle formation. Si pour Hopkins, tout s’est bien passé, pour Otchum, plus fougueux, le premier passage à l’examen a été un échec, le premier dans la carrière de la militaire. « Ça a été dur, mais il faut rester humble dans une carrière cynophile, il faut accepter l’échec et rebondir. »
Travail et détermination

Rebondir et progresser pour devenir meilleure chaque jour, ces valeurs accompagnent l’adjudant-chef au quotidien depuis le début de sa carrière. D’ailleurs, alors qu’elle était à la tête de l’unité cynophile de Bourges, elle n’a pas hésité à pousser la porte des clubs canins civils pour se lancer, avec son chien de l’époque, Ricky, un berger allemand spécialisé en recherches de stupéfiants, dans des concours d’obéissance. Avec lui, elle remporte de nombreuses premières places : « à cette époque, on ne pouvait pas concourir. J'ai donc demandé une dérogation. Les concours, je les faisais par passion, pour le plaisir d’œuvrer avec ce chien de la gendarmerie. »

Avec cette force de caractère qui la définit, la militaire s’est ainsi fait une place dans ce milieu cynophile auparavant très masculin. « Il y a eu ce regard sur mon parcours en parallèle qui a forcé le respect. Mais ça n’a pas été facile. On avait l’impression qu’on devait en faire deux fois plus pour réussir. Aujourd’hui, il me semble que c’est plus facile », concède-t-elle.

À l’adresse des jeunes générations intéressées par la spécialité, la maître de chien a quelques conseils : « il faut avoir une réelle envie d’intégrer la technicité, peu importe les missions ou unités d’affectation ; il ne faut pas avoir de préférence géographique. Il ne faut pas non plus oublier que notre travail, c’est avant tout être gendarmes. On reçoit des jeunes qui veulent être maîtres de chien, mais pour faire ce métier, il faut cet amour pour la gendarmerie autant que pour le chien. » Un amour toujours intact dans le cœur de celle qui, alors qu’elle n’était qu’une petite fille de 9 ans, rêvait de devenir gendarme.

Sources : https://www.gendinfo.fr/paroles-de-gendarmes/Portraits/adjudant-chef-sylvie-etre-maitre-de-chien-saint-hubert-c-est-un-partage-de-vie
     https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/gendinfo/sur-le-terrain/immersion/2022/ille-et-vilaine-quatre-cynotechniciens-en-stage-au-gic-de-rennes

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Les chiens en uniforme : une vitrine pour la gendarmerie.
Comment devient-on maître de chien ?

"Il faut être gendarme de carrière et sous-officier. Volontaire et passionné par les chiens", détaille l’adjudant-chef F.... Ces hommes et femmes doivent également être disponibles : "Les permanences sont régionales et, même en repos, on peut être appelé."
La cynotechnie fait partie de la vitrine de la gendarmerie. "Les chiens suscitent des vocations", avoue-t-il.

Comment sont recrutés les chiens ?

C’est simple : "On recrute un chien âgé entre dix et trente mois. Il est ensuite testé. On va vérifier s’il a des aptitudes au travail par rapport à nos trois disciplines : le mordant (chien d'attaque), la recherche de matières (stupéfiants, armes, munitions, explosifs, etc) et la recherche de personnes.

On va aussi vérifier son aisance dans des milieux inconnus. " En effet, le gendarme cyno-technicien peut intervenir avec son chien à l'intérieur, à l'extérieur, sur du carrelage, dans l'obscurité, aux côtés de personnes inconnues, dans la foule, dans un véhicule, etc..."

Et le chien doit être joueur. Condition sine qua non pour intégrer la gendarmerie (ou la police ou les sapeurs-pompiers). "C’est très important. Un des grands critères de sélection, c’est de choisir des chiens qui sont très joueurs, notamment dans la recherche de matières. Puisque tout est basé sur le jeu. Pour le mordant, c’est autre chose, on va jouer sur l’aspect mental du chien. Il faut qu’il aille attraper une proie : il y a ce côté chasseur qui doit ressortir."

Trois disciplines

Les chiens sont donc orientés dans une des trois disciplines de la gendarmerie au Centre de formation national de Gramat (dans le Lot). Où ils auront une formation de trois mois avec un instructeur-dresseur. Le chien est ensuite affecté à un gendarme (grâce à des tests de personnalité). Le binôme fait alors trois mois de formation. Puis, le gendarme revient en unité avec le chien.

Il y a un autre mode de recrutement, moins usuel : "On va travailler avec un chiot.
Le maître de chien expérimenté peut former son chien"  "Et démarrer à l’âge de deux mois." Comme pour le Saint-Hubert, notamment.

Des sportifs de haut niveau

En tous les cas, ces chiens de gendarmerie peuvent être assimilés à des sportifs de haut niveau. "Un chien de travail, c’est un athlète", souligne-t-il. "Ils ont des entraînements physiques (renforcement musculaire, nage, course) et techniques. Ils ont des suivis chez le vétérinaire et l’ostéopathe parce les chiens peuvent souffrir de problèmes de colonne vertébrale ou de cervicales chez les chiens d’attaque." L’âge de la retraite pour ces chiens de travail ? Neuf ans en général (huit ans pour le Saint-Hubert) ".

Une approche féminine

Proche des chiens, Laure a voulu exercer cette spécialité depuis ses premiers pas en école de police. Mais, tout n’a pas été si facile… "Déjà, dans la police, il n’y avait pas beaucoup de femmes. Et à Paris, on m’a dit qu’on n’acceptait pas les maîtres-chiens femmes… C’était en 1994." Mais, Laure insiste. Elle commence par la patrouille et arrive à la brigade de stups à Orléans ensuite.
Avec, donc, une approche féminine du métier : "Il y a plus de douceur, oui. Je préfère que mon chien me défende (en patrouille notamment) parce qu’il m’aime plutôt que parce qu’il a peur de moi. Le jour où vous êtes à terre, si le chien a peur de vous, il va vous laisser là… S’il vous aime, il va vous défendre jusqu’au bout.


Ne pas caresser les chiens !

Un chien de gendarmerie est un chien de travail. Ne pensez pas qu'ils aiment les caresses : "Il faut savoir que les chiens n’aiment pas particulièrement être caressés", souligne l'adjudant-chef F....
"Des études ont été menées sur ce thème. Cela peut être une vraie source de stress pour le chien. C’est souvent l’humain qui a besoin du contact. Si on observe des chiens entre eux, ils ne se touchent pas. Ils peuvent se lécher ou se renifler. Mais, ça se limite à cela. Le maître peut caresser son chien mais globalement, sur des chiens de travail, on n’aime pas trop que des inconnus le fassent. Pour le chien, la caresse d’un inconnu n’est pas quelque chose d’agréable.
Sur des chiens dressés en mordant, il est hors de question que n’importe qui vienne les toucher. Le chien peut le prendre comme une agression ou il peut vouloir défendre son maître. Il y a un risque donc on le permet pas."

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Des chiens spécialisés dans la recherche de restes humains.
Le mystère autour de la disparition du petit Emile touche-t-il enfin à sa fin ?
Deux semaines après la disparition du garçon âgé de 2 ans et demi, l'enquête s'intensifie. Des chiens spécialisés dans la recherche de restes humains sont actuellement déployés au Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Des animaux qui sont habitués à travailler dans toutes les conditions, même les plus difficiles. La Gendarmerie choisi des chiens capables de travailler dans des ronciers, en broussailles, en forêt, en montagne ou sur des terrains pentus. Le principal critère est d'avoir une excellente condition physique", elle précise aussi qu'elle n'est "pas fixés sur une race en particulier. Nous avons eu des bergers malinois, des bergers allemands, mais le springer spaniel se révèle être excellent pour ces missions délicates". Cependant, les chiens choisis se doivent d'être "sociables et joueurs", une particularité que possède souvent le springer spaniel.
Pour dresser ces chiens à la mission si particulière, la solution est simple : le jeu et seulement le jeu. "On cache leur jouet dans toutes les conditions extérieures : les décharges, la montagne, les forêts, les endroits les plus inimaginables et on renouvelle les paramètres le plus souvent possible".

Les recherches de terrain ont repris, des enquêteurs de l’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN) sont toujours présents. Les opérations de ratissage avaient été stoppées le 13 juillet 2023.

Lever les derniers doutes

"Ce sont des chiens qui ne travaillent pas dans les premiers jours d’une disparition, lorsqu’on espère retrouver une personne disparue vivante.
Dans un premier temps, ce sont les Groupes d'investigation cynophile (GIC) puis les chiens Saint-Hubert qui sont engagés.
Dans un troisième temps, ce sont donc ces chiens-là, formés pour retrouver des restes humains, qui sont utilisés", explique une source. Des recherches qui étaient prévues pour lever les derniers doutes des enquêteurs, ces derniers souhaitant être sûrs qu'aucun corps ne se trouve sur la commune.

Ouverte le dimanche 9 juillet, au lendemain de la disparition du garçonnet, pour recherche des causes de disparition inquiétante, l'enquête a depuis été confiée à deux juges d'instruction d'Aix-en-Provence. "Toutes les pistes restent envisagées, aucune n'étant ni exclue ni privilégiée", avait assuré le procureur Rémy Avon au moment de l'ouverture de l'information judiciaire, le 18 juillet.

Emile a été vu pour la dernière fois le 8 juillet vers 17H15, seul, dans une rue descendante du hameau du Haut-Vernet, où il venait d'arriver pour les vacances d'été dans la maison de ses grands-parents. 17 jours après, le mystère autour de sa disparition reste entier.


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Chaque hiver, les équipes cynophiles des Pelotons de gendarmerie de haute montagne (PGHM) sont recyclées, afin de vérifier que l’animal et son maître forment toujours un duo opérationnel.

Ces exercices sont organisés une fois par mois au sein de la gendarmerie, mais il s’agit aujourd’hui du recyclage annuel, destiné à évaluer les équipes une fois par hiver.
« Nous avons établi un scénario qui se rapproche le plus possible de la réalité, explique l’adjudant-chef Patrick, secouriste et maître de chien du PGHM de Bagnères-de-Luchon, et formateur de chiens d’avalanche. L’objectif est de tester dans ces conditions tous les maîtres de chien affectés dans les PGHM, afin de voir si l’animal est toujours opérationnel, et si son maître a toujours de l’influence sur son comportement. »

Les dameuses ont artificiellement créé ce qui ressemblerait le plus à une coulée, et deux plastrons du PGHM ont pris place dans les trous creusés au préalable et refermés par de la neige. À tour de rôle, Loustik, Gecko, mais aussi Mojito, le chien de l’ADC Patrick, qui en a profité pour se dégourdir les pattes, entrent joyeusement en piste. Car pour eux, bien sûr, que ce soit pour un exercice ou pour une véritable avalanche, tout n’est que jeu, et la découverte d’une victime appelle une récompense.

Une recherche sans odeur de référence

Lorsqu’une avalanche survient en montagne, la première équipe projetée sur place, héliportée ou par le biais des remontées mécaniques, selon l’endroit et les conditions météo, est toujours composée d’un secouriste, d’un maître de chien et d’un médecin. Le premier se concentre sur la recherche des systèmes DVA (Détecteur de Victimes d’Avalanche) et Recco, pendant que le chien tente de flairer les odeurs corporelles.

Contrairement à la recherche d’une personne identifiée, où l’animal doit trouver une odeur à l’aide d’un objet ou d’un vêtement appartenant à la victime, ici, le chien n’a pas d’odeur de référence. Il doit identifier une odeur humaine en fonction de sa provenance, en l’occurrence sous le manteau neigeux.
On estime à environ un quart d’heure le temps que met une odeur corporelle pour traverser un mètre de neige. « Mais la recherche de victime d’avalanche n’est pas une science exacte. Cela dépend beaucoup de la qualité de la neige. Si elle est humide, elle sera très étanche et laissera peu passer les odeurs. Si c’est une neige poudreuse, en revanche, plus volatile, les molécules s’échapperont plus facilement par les microcanaux d’air. »

D’autres facteurs peuvent entrer en ligne de compte, selon que la victime se trouve à proximité d’une barrière rocheuse, et donc d’une possible faille entre le manteau neigeux et la roche, ou au contraire prise dans une forêt de résineux déracinés, dont les essences vont perturber le flair de l’animal. Enfin, le sens et la force du vent en surface peuvent aider, ou au contraire pénaliser, le chien.
Le bilan des recyclages de cette saison hivernale, tant dans les Alpes que dans les Pyrénées, est très positif. C’est une satisfaction de constater que le travail au quotidien paye. »

Source https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/gendinfo/sur-le-terrain/immersion/2022/la-gendarmerie-recycle-les-equipes-cynophiles-des-pghm