Auteur Sujet: Sections de recherches et brigades de recherches de la gendarmerie.  (Lu 7099 fois)

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petit chien

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Bonjour!

J'aimerais connaître la date de création de la section de recherches de la gendarmerie à Nancy, et des premières brigades de recherches dans les départements lorrains.

Quelqu'un pourrait-il me procurer ces renseignements?

Merci d'avance!

Hors ligne Jeano 11

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Bonjour,
je n'ai pas la date exacte de celle de Nancy mais les sections de recherches ont été créées en 1975 pour faire face au développement de la grande criminalité quant aux BR elles sont bien plus vielles  :-[

Voir avec le musé de la gendarmerie.

petit chien

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Bonjour,
et merci beaucoup d'avoir contribué à éclairer ma lanterne par cette réponse rapide. Est-il possible de contacter ce musée de la gendarmerie sur le net? J'essaie d'écrire un polar dont l'action se déroulerait  précisément en 1975, et dont le héros serait un jeune capitaine de 28 ans, commandant une compagnie bien sûr imaginaire, mais située en lorraine et qui, à ce titre, pourrait donc solliciter le concours de la section de recherche de Nancy... à condition, bien sûr, qu'elle ait déjà été créée cette année là!
Et puisque vous avez eu l'amabilité de prendre la peine de répondre à ma première question, je me permets de vous solliciter à nouveau pour avoir votre avis sur l'âge du capitaine : Est-ce vraisemblable, en 1975, qu'un aussi jeune homme ait pu être déjà capitaine et à la tête d'une compagnie ?
Merci par avance.

Hors ligne Jeano 11

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Dans cette période, les années 1970/80 les Cdt de Cie étaient d'abord des lieutenants avec un adjoint adjudant/chef ; mais oui, les officiers commandant des compagnies étaient des lieutenants et des capitaine donc si dans votre roman il est jeune capitaine il est déjà un lieutenant expérimenté (entre 3 à 5 ans) et fera appel à la SR  parce que ses moyens et sa compétence territoriale et judiciaire fiscalité, grand banditisme, etc...) est en rapport avec celle de la cour d'appel, soit plusieurs départements alors que la BR de la Cie se limite à sa circonscription (l’arrondissement à l'époque que vous visez) soit celle d'une sous-préfecture. Attention donc si vous impliquez les autorités administratives. Le Procureur de la république (autorité judiciaire) couvre la circonscription d'un département soit celle du tribunal de grande instance.

Google vous donne pour le musé cette adresse http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/musee/ 
et https://www.facebook.com/musee.gendarmerienationale/

des idées d'affaires sur https://www.facebook.com/gendarmerienationale
et https://twitter.com/Gendarmerie

Citer
Pour info :
La commune
C'est la plus petite parcelle du territoire français. C'est le maire qui s'occupe des affaires de la commune. Le maire a des adjoints et ensemble, ces personnes sont la municipalité.

Le canton (territoire judiciaire de la brigade départementale de gendarmerie)
Plusieurs communes regroupées forment un canton. Sur le plan politique, c'est le conseiller général qui s'occupe des affaires du canton. Tous les citoyens élisent le conseiller général pour une période de 6 ans. Il n'y a pas de représentant de l'Etat (pour l'administration) pour le canton.
Il y a 3700 cantons en France.

L'arrondissement (territoire judiciaire de la Compagnie et de la Brigade de recherches)
Plusieurs cantons regroupés forment un arrondissement. Sur le plan administratif, c'est le sous-préfet qui s'occupe des affaires de l'arrondissement.

Le département
Plusieurs arrondissements regroupés forment un département. Sur le plan administratif, le préfet qui s'occupe des affaires du département.

Paris (AFP) 16 octobre 1984 des sauveteurs et curieux piétinent les bords de la Vologne, compromettant à jamais l'élucidation du meurtre du petit Grégory.
"Un électrochoc" pour des générations d'enquêteurs qui a permis l'émergence d'une véritable police technique et scientifique (PTS).

A l'époque, "tout était fondé sur l'aveu et le témoignage", résume Alain Buquet, auteur d'un "Manuel de criminalistique moderne".

Les laboratoires de police étaient tombés en désuétude et seule une centaine de personnes étaient formées en France, trois fois moins qu'au Royaume-Uni. "Ces techniciens se contentaient de relever des empreintes digitales, de faire un peu de balistique, de mesurer le taux d'alcool dans le sang. La préhistoire", se souvient Patrick Rouger, ex-directeur de la PTS au service régional de police judiciaire de Toulouse.

C'est dans ce contexte que le cadavre de Grégory Villemin est retrouvé, ligoté dans cette rivière des Vosges. Pour Alain Buquet, le travail que feront alors les enquêteurs a été "une quintessence de tout ce qu'il ne faut pas faire".

Très peu de constatations sont réalisées --les gendarmes oublient de relever les traces de pneus près de la rivière-- et de nombreux prélèvements, mal collectés, s'avèreront inutilisables. Pire, aucun périmètre de sécurité n'est installé. Les lieux sont piétinés par des dizaines de badauds et journalistes qui détruisent de précieux indices. Enfin, lors de l'autopsie, l'eau dans les poumons de l'enfant n'est pas analysée: on ne saura jamais si Grégory a été tué avant d'être jeté dans la rivière ou s'il est mort noyé.

Ce fiasco révèle le manque criant de formation des enquêteurs. L'affaire Grégory fut "un électrochoc nécessaire dont nous avons tiré et tirons encore les enseignements", souligne le général Jacques Hebrard, commandant du pôle judiciaire de la gendarmerie nationale.

- Maximum de prélèvements en un minimum de temps -

Côté police, dès 1985, le ministre de l'Intérieur Pierre Joxe crée une sous-direction de la PTS au sein de la police judiciaire. L'Institut national de police scientifique et ses six laboratoires (à Paris, Lyon, Lille, Marseille et Toulouse) sont radicalement transformés. "Le budget des labos a été multiplié par 20 entre 1985 et 1995 et des dizaines de fonctionnaires ont été recrutés", note Patrick Rouger. Aujourd'hui, chaque laboratoire emploie 150 à 250 personnes.

Pour la gendarmerie, une section technique d'investigation criminelle voit le jour en 1987. Elle deviendra l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN): 220 gendarmes triés sur le volet et spécialisés dans les domaines les plus divers: "biologie, balistique, incendie-explosion, entomologie, informatique, électronique, microtraces...", explique Jacques Hebrard.

Les laboratoires disposent de matériel très performant comme le microscope électronique à balayage qui grossit jusqu'à 300.000 fois et permet de révéler des particules de tirs, fibres ou terre indétectables à l'oeil nu.

Sur le terrain, les équipes sont dotées de combinaisons stériles et de mallettes sophistiquées: sacs, fioles, étuis, pinces, poudre, boîtes étanches pour les traces susceptibles d'être endommagées par l'humidité, pulvérisateur de Bluestar pour révéler les traces de sang lavé...

Des fichiers sont créés, et sans cesse développés, comme le Fichier automatisé des empreintes digitales (FAED) en 1987 puis, onze ans plus tard, le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG).

Deux principes sont répétés dans les écoles: figer la scène de crime et effectuer le maximum de prélèvements en un minimum de temps. "Même le mégot de cigarette à 50 mètres d'un corps peut avoir son importance", souligne Patrick Rouger.

Trente ans après l'affaire Grégory, la police technique et scientifique est présente partout. Pour de simples cambriolages, les crimes les plus complexes, les catastrophes comme le crash d'un avion d'Air Algérie en juillet pour lequel les gendarmes ont été appelés à identifier les corps.

Une certitude pour les experts, si le petit Villemin était assassiné aujourd'hui, son meurtrier serait démasqué. En attendant, les dernières analyses effectuées en 2013 sur des traces ADN découvertes sur les vêtements et les chaussures de l'enfant n'ont rien donné.


petit chien

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Merci beaucoup, je vais tacher de faire bonne usage de ces renseignements. :)

Hors ligne Jeano 11

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[LA GENDARMERIE] les Unités de recherches en gendarmerie
1) Les brigades et sections de recherches (BR et SR)
Les enquêtes judiciaires sont normalement traitées par les gendarmes de l'unité territoriale compétente. Cependant, la complexité et l'importance de certaines enquêtes ont conduit à la création d'unités particulières qui se consacrent uniquement aux enquêtes judiciaires : les unités de recherches.
Les unités de recherches se composent de brigades de recherches et de sections de recherches.

Gendarmerie Départementale : Les unités de recherches
1.1) Brigades de recherches (BR)
Les BR sont implantées au sein des compagnies de gendarmerie, ce qui correspond à un arrondissement en terme administratif. La BR a donc compétence sur tout l'arrondissement, mais peut également être appelée à travailler sur l'ensemble du département.
Il existe environ 340 BR en métropole et 18 en outre-mer.

Gendarmerie Départementale : Les unités de recherches
1.2) Sections de recherches (SR)

Il existe 30 SR en France. Chaque SR a compétence sur le ressort territorial de la cour d'appel auprès de laquelle elle est placée, ce qui correspond à une région de Gendarmerie. Elle concentre plus de moyens humains et matériels qu'une BR, elle a donc une importance particulière qui lui permet de traiter les enquêtes les plus importantes et les plus complexes.

MISSIONS
Les personnels des BR et SR réalisent exclusivement des enquêtes judiciaires en renfort ou en assistance des brigades territoriales (BT), ou bien de manière autonome pour des enquêtes présentant une sensibilité particulière ou exigeant une haute qualification dans certains domaines.

SELECTION
Les personnels volontaires pour servir en BR et SR sont sélectionnés parmi les personnels d'active servant déjà en Gendarmerie, titulaires du diplôme d'OPJ (officier de police judiciaire) et ayant un intérêt particulier pour les enquêtes judiciaires.

FORMATION
Les personnels titulaires du diplôme OPJ suivent alors une formation au CNFPJ (centre national de formation de la police judiciaire) de Fontainebleau (77) répartie sur plusieurs stages.

Pour les personnels de BR :
- Stage des commandants de BR et des adjoints
- Stage de directeur d'enquête (grade de chef au minimum)
- Stage enquêteur
- Stage sur les stupéfiants
- Stage de formation sur la « délinquance économique financière et informatique »

Pour les personnels de SR :
- Stage des commandants de SR et des adjoints
- Stage de directeur d'enquête (grade de chef minimum)
- Stage d'évaluation et de perfectionnement « GOS » (groupe d'observation et de surveillance)
- Stage enquêteur
- Stage sur les techniques de filature et d'observation
- Stage de techniques de pilotage
- Stage sur les stupéfiants
- Stage de formation sur la « délinquance économique financière et informatique »
- Stage d'analyste en recherche criminelle (ANACRIM)
- Stage de « portrait robot informatisé »

Hors ligne Jeano 11

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Re : Sections de recherches et brigades de recherches de la gendarmerie.
« Réponse #6 le: 09 juillet 2016, 09:50:48 »
[PORTRAIT] Elle rend les enquêtes plus crédibles

Elle est le trait d'union entre la fiction et la réalité, entre la série « Section de recherches » ou des films comme « L'Assaut » et la gendarmerie, la vraie ! Elle ? C'est l'adjudante-chef Annie Nicole, affectée au Service d'information et de relations publiques des armées – Gendarmerie qui a répondu à quelques questions du Parisien.fr

Spécifiquement chargée de l'accueil des tournages depuis 5 ans, Annie est régulièrement sollicitée par les boîtes de production : « Je relis certaines séquences du scénario et je vois ce qu'on peut mettre en place pour qu'elles soient crédibles », explique notre gradé. « Par exemple, quand il y a des chiens pisteurs, les réalisateurs veulent toujours mettre des meutes parce que c'est plus télégénique mais, dans la réalité, il n'y a qu'un chien solitaire. Je signale ce genre de détails. Après, les productions font bien sûr ce qu'elles veulent… »

Son rôle est de veiller à ce que « la production, le public et les gendarmes y trouvent leur intérêt […] « On a longtemps souffert de l'image des gendarmes dans les campagnes […] alors qu'aujourd'hui les gendarmes sont modernes et qu'il y a de super-techniciens. Mais grâce à des séries de plus en plus réalistes comme Section de recherches, cette image change. »

Un beau portrait à retrouver sur :
http://www.leparisien.fr/espace-premium/culture-loisirs/elle-rend-les-enquetes-plus-credibles-04-02-2016-5512521.php
Autre sujet similaire développé dans le post' suivant
http://www.leparisien.fr/espace-premium/culture-loisirs/xavier-deluc-chez-les-vrais-gendarmes-04-02-2016-5512409.php

Hors ligne Jeano 11

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Re : Sections de recherches et brigades de recherches de la gendarmerie.
« Réponse #7 le: 09 juillet 2016, 09:52:54 »
Le héros de la série « Section de recherches » a eu droit a une visite guidée chez les gendarmes scientifiques, à Pontoise (Val-d'Oise).
Nous étions "le Parisien.fr" avec lui.

Ce mercredi midi, Xavier Deluc n'est pas totalement dans son assiette. Invité à rencontrer les experts scientifiques du pôle judiciaire de la gendarmerie nationale à Pontoise (Val-d'Oise), le héros de « Section de recherches » (TF 1, 20 h 55) dans le rôle du commandant Bernier vient de s'entretenir avec celle que ses collègues appellent Dexter. Soit Céline Nicloux, morphoanalyste des traces de sang. Devant des projections de gouttes d'hémoglobine, la jeune femme a gratifié le comédien d'un petit exposé. « Si je saigne du nez, la goutte va être circulaire quand elle va toucher le sol. Si je reçois un coup de poing dans mon nez ensanglanté, la trace va être différente... »

Dexter et la « liste des événements sanglants »
Quitte à interpréter un gendarme, autant bien le faire, et Xavier Deluc, en baskets noires, jean et pull zippé, écoute attentivement ce que les vrais professionnels ont à lui dire. Face à lui, la gendarme continue en parlant « événements projetants » et « liste des événements sanglants ». Elle explique que, pour repérer des « fluides biologiques », elle utilise une lampe spéciale. « Si la trace a été nettoyée, la lampe ne sert à rien, on doit utiliser des produits chimiques », précise-t-elle. L'acteur sourit : « Dans la série, nous, on pulvérise un produit et on passe une lumière bleue. » En quittant Dexter, Deluc confie : « L'odeur du sang m'a donné un petit haut-le-cœur. »

L'os dans tous ses états  :(
Les gendarmes conduisent ensuite l'acteur au laboratoire d'anthropologie médico-légale, où la lieutenante Anne Coulombeix présente ses dossiers : des os et des crânes, disposés dans de petites barquettes. « On analyse l'os dans tous ses états — sec, brûlé, découpé, immergé », précise la gendarme. Avant de détailler comment elle effectue des reconstructions faciales à partir d'un crâne : « Si je constate que les dents avancent un peu, je peux dessiner une lèvre supérieure charnue. » D'abord un peu impressionné, Xavier Deluc observe et écoute, bon élève, tout en vapotant sa cigarette électronique.

L'odeur de la poudre  :o
Après les effluves de sang, c'est un autre parfum que détecte le nez ultrasensible du commandant Bernier : celui de la poudre. Dans le département balistique, le gendarme Antoine Muzeau lui présente des modèles de kalachnikovs et de vieux pistolets. « Dans la série, j'ai un Glock en plastique (NDLR : arme de poing), lui explique Deluc. Et quand je joue des interventions, j'en ai un vrai. Il pèse 900 g, donc il ne faut pas se cogner les dents avec. » Très attentif aux topos des gendarmes, Xavier Deluc n'entend pourtant pas s'inspirer de ses interlocuteurs. « Bernier est borderline, rebelle aux autorités, donc il ne doit pas être dans le moule du gendarme », confie-t-il.

L'effet Louis de Funès  ::)
Le général François Daoust, grand patron des lieux, semble ravi de la visite du comédien de « Section de recherches ». « Si une fiction veut avoir un fond de crédibilité, autant aider l'équipe, assure-t-il. Les films et les séries télé jouent un rôle important pour nous : regardez comme l'image de la gendarmerie a été marquée par les Gendarmes de Saint-Tropez ! » Le général jure ne pas suivre de séries policières « parce que, sinon, (il a) l'impression de faire des heures supplémentaires ». Et parce que les rares fois où cela lui arrive, il « enrage » : « Quand on voit les gendarmes de la télé passer des filtres sur des carrés de pixels et faire apparaître une image ultra-nette, ça nous énerve parce que, dans la réalité, ce n'est pas possible. »

A l'issue de la rencontre, le boss des gendarmes promet de se rendre sur le tournage de la série, à Grasse (Alpes-Maritimes). Car si Deluc est fasciné par le travail des vrais agents, ces derniers ne sont pas indifférents au charme de la télé. Une demi-douzaine d'entre eux, d'ailleurs, est repartie avec un autographe.  ;) :-[  :-*

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Re : Sections de recherches et brigades de recherches de la gendarmerie.
« Réponse #8 le: 25 février 2017, 14:32:13 »
Les sections de recherches sont armées par des enquêteurs expérimentés (officiers et sous-officiers de gendarmerie), détenant obligatoirement la qualification d'officier de police judiciaire (OPJ) ; il existe une section de recherches par Cour d'Appel.
Bien que les effectifs varient d'une section de recherches à une autre, elles sont toujours commandées par un officier supérieur (lieutenant-colonel ou colonel) et articulées en divisions, elles-mêmes subdivisées en groupes.

Compétences particulières  :P
Certains enquêteurs de section de recherches sont titulaires de diplômes ou de formations particulières :
- Enquêteur "N'TECH" (Nouvelles technologies) diligente des enquêtes portant sur des faits en rapport avec les nouvelles technologies, piratage informatique, diffusion d'images pornographiques mettant en scène des mineurs. Il assiste également les autres enquêteurs lorsque nécessaire.
- Enquêteur "DEFI" (Délinquance Financière) diligente des enquêtes concernant la criminalité financière. Il participe également au volet financier des enquêtes (blanchiment, avoirs criminels, volet patrimonial).
- Enquêteur "EAESP" (Atteinte Environnement Santé Publique) spécialisé dans le domaine du droit de l'environnement (pollution...) et la santé publique (dopage, contrefaçon de produits pharmaceutiques, amiante...), en liaison avec l'OCLAESP.
- "COCRIM" (Coordinateur des Opérations de Criminalistique) il coordonne les opérations de recherche et de traitement journalistiques des indices sur une scène de crime et au cours de l'enquête.
Il gère l'ensemble des aspects criminalistiques de l'enquête : recherche des preuves, conservation, exploitation des scellés et intégration des résultat de cette exploitation aux données de l'enquête.

Source https://fr.wikipedia.org/wiki/Section_de_recherches_(Gendarmerie_nationale)

Hors ligne Jeano 11

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Histoire de la police judiciaire en Gendarmerie !
Dans la France du XIXe siècle, la gendarmerie nationale est le principal instrument de police judiciaire. Seule force publique à exercer son mandat sur le territoire national, elle s’adapte face aux évolutions sociétales telles que l’exode rural ou les nouvelles formes de criminalités. Aujourd’hui, l’Arme consacre près de 40 % de son activité quotidienne à la police judiciaire.

Statut initialement réservé aux officiers, la loi du 7 juillet 1949 élargit la qualité d’Officier de police judiciaire (OPJ) aux militaires ayant réussi un examen technique et comptabilisant au moins 3 ans de service, ce qui permet à l’Institution de multiplier les cadres spécialisés dans ce domaine.

La police judiciaire se structure à partir de 1945 autour des brigades de recherches. Ces unités spécialisées sont complétées,en 1975, par les sections de recherches. Maillon essentiel pour des opérations de police judiciaire, ces dernières disposent de matériels performants : véhicules adaptés, mallettes permettant les prélèvements, matériels photographiques, réfrigérateurs…

En 1987, pour adapter la capacité d’action de l’Arme au vu de la diversification de la délinquance, Régis Mourier, directeur de la gendarmerie nationale, autorise le port de la tenue civile. Ainsi, aux fins d’effectuer des reconnaissances et des surveillances, l’instruction du 11 mai 1987 permet le travail en tenue civile pour l’exercice de « certaines missions de police judiciaire ».

À la suite de l’affaire Grégory, les pouvoirs publics ont été amenés à développer leurs moyens techniques d’investigation judiciaire. Ainsi, la Section technique d’investigation criminelle de la gendarmerie (STICG) a vu le jour le 23 février 1987. Aujourd’hui, devenue l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), cette structure compte plus de 200 personnes spécialisées dans différents domaines : balistique, informatique, biologie, empreintes digitales…

Afin de faciliter la mission des gendarmes, dès les années 1980, des fichiers informatisés sont créés. Ces derniers sont sans cesse développés et améliorés. C’est le cas, notamment du Fichier automatisé des empreintes digitales (FAED), élaboré en 1987, qui devient onze ans plus tard le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG).