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TROIS Gendarmes tués dans le Puy-de-Dôme
« le: 11 février 2022, 13:54:51 »
Trois gendarmes ont été tués par balle, dans la nuit du mardi 22 au mercredi 23 décembre, pris pour cible par un forcené qu'ils tentaient d'appréhender dans un hameau isolé près de Saint-Just (Puy-de-Dôme), à une quinzaine de kilomètres d'Ambert. L'auteur de la tuerie, un homme de 48 ans lourdement armé, a incendié son domicile avant de prendre la fuite. Il a finalement été retrouvé mort dans sa voiture le mercredi matin par les hommes du GIGN de Dijon et Satory. Les gendarmes avaient été appelés dans ce hameau pour venir en aide à une femme victime de violences intra-familiales, alertés par l'une de ses amies expliquant que cette femme s'était réfugiée sur le toit de la maison pour échapper à son ancien conjoint.Les trois gendarmes tués appartenaient à la compagnie d'Ambert. Il s'agit du brigadier Arno Mavel, 21 ans, du lieutenant Cyrille Morel, 45 ans, qui dirigeait la compagnie, et de l'adjudant Rémi Dupuis, 37 ans. "Ce sont nos héros", a réagi Emmanuel Macron dans un tweet à leur mémoire. Le forcené était connu des services de police et de la justice, notamment pour des problèmes de garde avec son ancienne conjointe, pour non-paiement de la pension alimentaire et menaces de mort.

Plus d’un millier de personnes ont assisté lundi 28 décembre à la cérémonie qui s’est tenue à Ambert (Puy-de-Dôme), en hommage aux trois gendarmes abattus par un forcené ; "Être gendarme, c’est s’engager jusqu’à engager sa propre vie, on en prend vraiment conscience", conclut une dame venue se recueillir.

Sources : https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/gendarmes-tues-dans-le-puy-de-dome/

Les gendarmes distingués pour leurs actes de bravoure, seront désormais honorés chaque 16 février à l'occasion des traditionnelles cérémonies d'hommage aux morts de la Gendarmerie.
Celles-ci seront rebaptisées "Hommage national aux héros de la Gendarmerie", a précisé à L'Essor la direction de l'Arme. Cette évolution sémantique, explique-t-on à la DGGN, est du au fait que la notion de "victimes du devoir" ne parle plus en interne. Les gendarmes refusent l'idée de victime "qui sous-entend souvent une forme de passivité ou d'accidentalité".
Les cérémonies du 16 février appelleront donc "autant à la mémoire qu'à l'engagement".  Le gendarme, souligne-t-on à la DGGN, "se distingue souvent dans l'humilité du quotidien par des petites choses qui révèlent vraiment son engagement".
Ainsi ajoute-t-on, la "vocation du héros n'est pas de mourir mais de réussir la mission confiée et d'en témoigner en restant vivant".