Messages récents

Pages: 1 [2] 3 4 5 6 7 8 9 10
11
Agression de Samara à Montpellier : coma, harcèlement, indignation… 4 questions sur le violent passage à tabac de la collégienne de 14 ans

Après l’agression mardi 2 avril d’une adolescente de 14 ans devant son collège à Montpellier, trois mineurs, dont au moins une était scolarisée dans le même établissement, ont été placés en garde à vue pour tentative de meurtre sur mineur. La mère de la victime a confirmé qu’elle était sortie du coma.

Une très violente agression s’est produite mardi aux alentours de 16h00 devant le collège Arthur-Rimbaud, au nord-ouest de Montpellier. Les motifs restent à être déterminés par le travail d’enquête, mais plusieurs pistes se dégagent.

Que s’est-il passé ?
Une jeune collégienne de 14 ans, Samara, a été violemment agressée ce mardi à sa sortie de collège, par "une vingtaine" d’adolescents, selon le témoignage de la mère de la victime, qui s’est exprimée devant plusieurs médias ce jeudi 4 avril. Elle-même dit se reposer sur les retours qu’elle a eus de nombreux témoins, et sur les déclarations de sa fille, qui a pu s’exprimer après avoir été placée dans un coma artificiel suite à la gravité de ses blessures.

La jeune fille, dont le passage à tabac avait été visiblement programmé, aurait été entraînée, "tirée par les cheveux", par trois adolescentes, vers un groupe qui l’attendait pour la rouer de coups. La mère de la victime se plaint de ne pas avoir été entendue par les responsables du collège, à qui elle aurait demandé à trois reprises plus tôt dans la journée de ne pas laisser sa fille sortir seule de l’établissement.

Que sait-on des auteurs de l’agression ?
Trois mineurs ont été arrêtés par la police depuis l’agression. "L’une des personnes mises en cause", une mineure de 14 ans scolarisée dans le même établissement, a été interpellée mercredi matin. "Elle reconnaît avoir porté des coups", a expliqué le parquet.

Deux autres mineurs, âgés de 14 et 15 ans, ont ensuite été arrêtés et entendus sous la même qualification de tentative de meurtre sur mineure de moins de 15 ans. L’un d’entre eux était déjà connu de la justice.

Quels motifs ont été invoqués ?
Interrogée par BFMTV, la mère de la collégienne agressée a expliqué qu’une de ses camarades lui "faisait la misère depuis un an et demi, deux ans". Elle affirme que cette dernière avait été exclue de l’établissement deux jours en juin 2023, notamment après avoir publié une photo de sa fille sur les réseaux sociaux appelant à la violer.

D’après elle, la publication de la photo d’un garçon avec un filtre "oreille de lapin" sur le réseau social Snapchat depuis un compte qui aurait le nom de Samara, mais qui ne lui appartiendrait pas, pourrait être à l’origine des violences.

Sur CNews, la mère de la victime a également évoqué la possibilité que le harcèlement dont sa fille était victime au collège vienne du fait qu’elle soit "plus libérée que d’autres" : "Elle est coquette, elle s’habille à l’européenne", alors qu’elle de confession musulmane, a-t-elle ajouté. Elle raconte également que sa fille avait fait l’objet de moqueries et d’insultes après s’être teint les cheveux en rouge. "On la traitait de mécréante, on lui crachait dans les cheveux… Elle en est arrivée à se reteindre les cheveux", a-t-elle expliqué.

Comment réagissent le rectorat et la sphère politique ?
Pour l’Académie de Montpellier, l’enquête "permettra de déterminer toutes les circonstances de l’agression, y compris les éventuels faits de harcèlement qui se seraient déroulés en amont", selon un communiqué publié mercredi soir.

La ministre de l’Éducation nationale, Nicole Belloubet, a fait part de son côté de son "émotion" et estime que "toute la lumière doit être faite sur cet acte insupportable". Ce jeudi, elle a déclaré avoir lancé une enquête administrative au micro de BFMTV. "Je veux tout savoir", a-t-elle encore lancé.

Interrogé à Saint-Denis en marge de l’inauguration du centre aquatique qui accueillera les épreuves de piscine lors des Jeux Olympiques, le président Emmanuel Macron a estimé que "rien" ne "justifie […] le fait qu’une adolescente soit ainsi agressée par plusieurs jeunes de son âge". Il a néanmoins refusé de se prononcer sur les motifs évoqués pour cette agression, déclarant vouloir attendre "le retour plein et entier des travaux de la justice, de la préfecture et du rectorat" avant de se prononcer sur cet aspect de l’affaire.
12
DECRYPTAGE. Agression de Samara, mort de Shamseddine à Viry-Châtillon... pourquoi l'ultraviolence prend de l'ampleur chez les ados ?

Le 2 et le 4 avril, deux adolescents ont été passés à tabac par d’autres collégiens du même âge. Des agressions qui se sont déroulées dans une violence extrême. Pour Thierry Delcourt, pédopsychiatre à Reims, plusieurs facteurs expliquent cette montée d’agressivité.

À quelques jours d’intervalle, deux adolescents habitant des villes différentes ont été passés à tabac par d’autres collégiens du même âge. Leur point commun : l’extrême violence des agressions qu’ils ont subies. Des comportements qui s’expliquent de plusieurs façons, selon Thierry Delcourt, pédopsychiatre à Reims, auteur du livre "Je suis ado et j’appelle mon psy" (Max Milo).

La Dépêche : Comment expliquer la montée des violences chez les collégiens ?

Thierry Delcourt : Il y a dans la société une montée de violence de façon générale. Et les adolescents sont un peu des sismographes de la société en crise. Ces comportements sont la traduction d’une violence sociétale qui s’explique, entre autres, par l’abus d’écran. La surexposition aux réseaux sociaux notamment, alimente de façon précoce les jeunes adolescents, autour de la violence, des rapports aux autres, de la pornographie, etc.
À cela viennent s’ajouter, chez certains jeunes, une forme d’individualisme et un manque d’empathie envers leurs camarades.

Que se passe-t-il dans la tête des adolescents pour qu’ils adoptent ce comportement ?

Auparavant, on élevait les enfants avec autorité. Le sentiment de culpabilité, la punition ou le fait de se taire dominaient. On a évolué, et heureusement. Désormais, les adolescents sont ouverts et en viennent à remettre l’autorité en question. Ce rejet cependant, tend à provenir de l’emprise que d’autres personnes exercent sur eux, et qui ont un impact négatif : des influenceurs sur les réseaux sociaux, des leaders qui ont des positions sectaires ou radicales et qui les maintiennent dans l’illusion de puissance.

En tant que pédopsychiatre, il est plus difficile de travailler avec des jeunes qui vivent avec cette sensation et qui doivent accepter que ce sentiment-là soit frustré, pour pouvoir entrer dans une relation sociétale avec les autres.

Le fait d’agir en groupe est-il un élément amplificateur ?

Effectivement. Le groupe, chez les adolescents, crée un phénomène de désinhibition qui fait qu’à un moment donné, on se pousse mutuellement. Le groupe agit un peu comme une horde en se soudant autour d'une idée, un règlement de compte, et pousse à agir en misant sur la solidarité. Si tout le monde est coupable, personne n’est coupable. La dimension de culpabilité est complètement noyée par le phénomène de groupe.

Et dans ce cas, ce sont souvent les jeunes, plus fragiles, que l’on pousse à faire les pires bêtises. Ils deviennent alors les bras armés du groupe car, contrairement aux plus âgés, les plus petits ne risquent pas d’être sanctionnés.

Que pourrait-on faire pour enrayer ce phénomène ?

Que ce soit à la maison ou à l’école, nous devons rouvrir le dialogue. Il faut également faire de la prévention, en travaillant la notion d’empathie dès le plus jeune âge. D’autre part, il est nécessaire de renforcer la dimension éducative. Au-delà des parents et du corps enseignant qui sont déjà débordés, une présence éducative permet de guider les élèves. C’est une solution qui demande des moyens financiers mais il est nécessaire d’instaurer un ensemble de mesures pour qu’elles soient efficaces.

Enfin, j’aborderais la notion de sanction. On voit souvent cette solution comme étant négative. Pourtant, lorsqu’elle est proportionnée et intelligente, elle peut être à la fois éducative et restauratrice. De telles mesures permettent aux auteurs de violence de prendre conscience de leurs actes. Et ainsi, les victimes peuvent se reconstruire en ayant le sentiment que le mal qu'elles ont subi n’est pas resté impuni.

Source https://www.ladepeche.fr/2024/04/06/decryptage-agression-de-samara-mort-de-shamseddine-a-viry-chatillon-pourquoi-lultraviolence-prend-de-lampleur-chez-les-ados-11872334.php?M_BT=100111792180#at_medium=Email%20marketing&at_campaign=Newsletter&at_email_send_date=2024-04-06
13
Vols par ruse : astuces, conseils... les recommandations d'un spécialiste pour éviter de se faire avoir !

Comment réagir en cas de vol par ruse, un spécialiste de la police nationale décrypte.

Comment réagissent les victimes de ce type d’arnaque ?

Quand elles comprennent qu’elles se sont fait avoir, elles ont un sentiment de honte et de culpabilité. En quelque sorte, elles se trouvent « bêtes ». Certaines ont même du mal à le dire à leurs proches, à leurs enfants. Mais il ne faut pas. Les arnaqueurs sont très doués. C’est leur « métier » de donner confiance.

Quels sont les conseils afin de se prémunir des vols par ruse ou à la fausse qualité ?

En aucun cas, il faut se fier à un uniforme qu’il soit de policier, de gendarme ou de livreur. Il faut demander une carte professionnelle et ne pas hésiter à téléphoner à l’organisme en question afin de vérifier la véracité de l’intervention. S’il s’agit de policiers, il ne faut pas tergiverser. Il faut composer le « 17 » et demander s’il s’agit d’une vraie visite.
 En aucun cas, il ne faut laisser un inconnu pénétrer chez soi. On peut s’adresser au visiteur à travers la porte ou par son entrebâillement, s’il y a un loquet.

Si, malgré tout, on a ouvert à la ou les personnes ?

Le but des personnes malveillantes est de pénétrer dans le domicile afin de repérer et/ou de voler ce qui les intéresse. Aussi, en cas de visite inattendue, il faut rester vigilant, ne jamais les laisser sans surveillance.

Quels conseils pour éviter les vols dans les transports en commun ou dans la rue ?

Il faut porter le sac à main fermé, ne pas l’avoir dans le dos pour pouvoir le voir à chaque instant. Bien sûr, il faut toujours composer son code secret à l’abri des regards indiscrets.

Que doit-on faire lorsqu’on s’aperçoit qu’on a été victime d’un vol par ruse ou à l’arraché ?

S’il s’agit d’une carte bancaire, il faut prévenir sa banque afin qu’elle fasse le nécessaire. Si c’est un téléphone, il faut prévenir l’opérateur. Puis il faut déposer plainte.

Que demandera-t-on à la victime ?

Si ce sont des bijoux qui ont été volés, il faudra fournir des photos.
14
Recommandations et bon sens / Re : Vélo - Les 5 risques du cycliste urbain !!
« Dernier message par Jeano 11 le 23 mars 2024, 10:54:24 »
La municipalité de Toulouse fera entrer en vigueur un code de la rue, pour « apaiser » la cohabitation de plus en plus tendue entre voitures et cyclistes, surtout entre piétons et vélos. Une grande campagne de communication et des réunions publiques sont prévues.

La rue est à tout le monde mais pas n’importe comment. Fin 2023, début 2024, la ville de Toulouse, dont la population intra-muros a atteint le demi-million d’habitants, mettra en vigueur son code de la rue.

La cohabitation arrive à son comble essentiellement dans l’hypercentre entre les automobilistes et les cyclistes d’un côté, les piétons et les cyclistes de l’autre, sans oublier les trottinettes électriques et autres modes de transport. Résultat, les piétons se sentent de moins en moins en sécurité en arpentant les rues de la Ville rose.

Le nombre de cyclistes a augmenté de 77% entre 2016 et 2021
Un phénomène nouveau que la municipalité souhaite prendre en compte, alors que « le nombre de cyclistes a évolué de 77 % entre 2016 et 2011 », a rappelé hier le maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole dont l’objectif est aussi d’atteindre « 80 % des rues limitées à 30 km/heure ».

« Nous avons doublé le budget vélo et pérenniser les pistes, pour autant cela ne veut pas dire que tous les Toulousains sont cyclistes ou ont vocation à l’être, ajoute Jean-luc Moudenc. Mais de nombreux piétons vulnérables nous font part de leur inconfort à se déplacer à pied. »

Pour le maire, la grande problématique des conflits d’usage se situe dans les « zones de rencontres », là où tout le monde se croise. À l’image de la rue d’Alsace-Lorraine, où tous les véhicules ont droit de passage au milieu de milliers de piétons.

Le respect des règles
« Cyclistes, automobilistes, motards, utilisateurs de trottinettes ou de scooters, transports en commun, livreurs et piétons sont amenés à partager, en bonne intelligence et respect des règles, un espace public qui évolue, explique la mairie. Les enfants doivent pouvoir aller à l’école à vélo ou à pied dans un environnement rassurant ; les aînés et les personnes à mobilité réduite se rendre dans leur commerce de proximité sans craindre la vitesse des véhicules individuels ».

La sécurisation des abords des écoles
Avec 35 000 élèves qui se rendent chaque jour en cours, la ville accentue ses dispositifs de sécurisation des abords de ses 210 écoles. Notamment, l’expérimentation lancée à la rentrée 2022 des rues scolaires à proximité de sept écoles : Falguière, Patte d’oie, Etienne Billières Viollet-le-Duc, Fabre, Daurat et Calas-Dupont, a expliqué l’adjointe au maire chargée de l’éducation Marion Lalane de Laubadère.

Selon Maxime Boyer, adjoint au maire chargé de la circulation, le code de la rue « rappellera les bonnes pratiques et les réglementations en vigueur, car c’est souvent de la méconnaissance, de même que la verbalisation sera renforcée ». L’adjoint annonce plusieurs réunions publiques, en mai, dans les quartiers de la ville pour sensibiliser la population.

Une grande consultation citoyenne
La ville de Toulouse organise en mai une consultation citoyenne pour débattre des modes de transport et de leur cohabitation. Pour participer à cette consultation citoyenne et aux ateliers, les inscriptions se feront dès le mardi 18 avril sur la plateforme jeparticipe.metropole.toulouse.fr  La plateforme sera ouverte jusqu’au 30 juin pour recueillir le plus grand nombre de contributions, indique la municipalité.

Plusieurs ateliers seront ouverts aux habitants : le 16 mai : salle Garonne (6 rue René Leduc); le 22 Mai : salle Osète (6 Rue du Lieutenant-Colonel Pélissier); le 23 mai : salle San Subra (4 rue San Subra); le 24 mai : salle polyvalente (3 place Guy Hersant); le 25 mai : Petit Capitole (153 avenue de Lardenne); le 26 mai : Maison de la Citoyenneté des Minimes (4 place du Marché aux cochons).
15
Recommandations et bon sens / Re : Vélo - Les 5 risques du cycliste urbain !!
« Dernier message par Jeano 11 le 23 mars 2024, 10:50:16 »
Un étudiant vivant à La Rochelle a eu la très mauvaise surprise de voir 400 euros bloqués sur son compte par l’administration, six mois après avoir été contrôlé à vélo avec des écouteurs dans les oreilles.

C’est une balade à vélo qui pourrait lui coûter très cher. Martin, étudiant rochelais de 23 ans, a eu la désagréable surprise de constater que la somme de 400 euros avait été bloquée sur son compte en banque au début du mois de mars, comme le raconte France Bleu La Rochelle.

Le jeune homme n’a, dans un premier temps, pas su dire ce qui lui arrivait. Mais il a fini par comprendre : six mois plus tôt, en août 2023, la police lui avait demandé de s’arrêter alors qu’il se déplaçait à vélo près du Vieux-Port de La Rochelle. Il a cru d’abord qu’il roulait peut-être trop vite, avant que les policiers ne lui expliquent le contenu d’un article précis du Code de la route datant de 2015 : il est interdit de conduire sur la voie publique un véhicule avec écouteurs, oreillettes ou casque sur les oreilles.

Martin, de bonne foi, explique qu’il ignorait ce détail de la loi. Il repart, sans se douter que l’histoire va lui revenir six mois plus tard. Faute d’avoir reçu ni amende, ni PV, ni courrier de relance, l’étudiant passe à autre chose… Jusqu’à cette retenue sur son compte bancaire survenue début mars. Un montant de 400 euros, correspondant à l’amende forfaitaire majorée, faute d’avoir payé dans les délais pour son infraction.

Mais Martin l’assure : il n’a jamais rien reçu, et rit jaune. "Ils n’ont pas été capables de trouver mon adresse, mais ils ont trouvé très vite mon compte en banque", raille-t-il auprès de la radio locale. Il se réserve aujourd’hui la possibilité de contester la majoration de son amende. En espérant que cette fois, la communication avec l’administration se fasse de façon plus fluide….

Source : https://www.ladepeche.fr/2024/03/21/je-nai-recu-aucun-pv-il-roule-a-velo-avec-des-ecouteurs-et-doit-payer-400-euros-damende-six-mois-plus-tard-11840147.php
16
Recommandations et bon sens / Re : Vélo - Les 5 risques du cycliste urbain !!
« Dernier message par Jeano 11 le 23 mars 2024, 10:48:05 »
Alcoolémie, feu rouge grillé, usage du portable, écouteurs, port du casque…
À vélo, que dit le code de la route et quelles sont les sanctions ?

Que dit la loi en cas d’infraction au Code de la route lorsqu’on circule à vélo ?
La Dépêche du Midi fait le point sur les droits et devoirs du cycliste.

Que ce soit en voiture, à deux-roues motorisés ou bien à vélo, la Sécurité routière se veut catégorique : "le code de la route s’applique de la même manière à tous".
Mais quelques particularités s’appliquent lorsqu’on circule à vélo.

Écouteurs, téléphone à vélo, que dit la loi ?
Au guidon d’un vélo, "il est interdit de porter à l’oreille tout dispositif susceptible d’émettre un son (écouteurs, oreillettes ou casque audio). Tenir en main en main son téléphone est également interdit. Pour résumer, il n’existe "aucun dispositif permettant aux cyclistes de téléphoner en route à ce jour".

Retraits de point, amende : quelles sanctions ?
Un coup de fil au guidon d’un vélo, un feu rouge grillé (en l’absence de panneaux autorisant les vélos à passer) ou un contrôle d’alcoolémie positif ?
À quoi s’expose un cycliste ne respectant pas la loi ?
En cas d’infraction, ce dernier reçoit une amende.

Concernant l’alcool, la limite à ne pas dépasser est la même pour le conducteur d’une voiture que pour celui d’un cycle : à savoir 0,5 gramme d’alcool par litre de sang.

Même titulaire du permis de conduire, un cycliste ne peut en revanche perdre des points s’il enfreint le code de la route. "Toutefois, en cas d’infraction grave, le juge peut suspendre votre permis de conduire", précise service-public.fr.

Les équipements obligatoires
Pour les cyclistes, ces derniers doivent respecter un certain nombre d’obligations en matière d’équipements. Ainsi, le port du casque, qui doit être attaché, est obligatoire pour le conducteur et le passager avant l’âge de 12 ans. S’il n’est pas obligatoire pour les adultes, il est néanmoins fortement recommandé, les blessures à la tête restant la première cause de décès chez les cyclistes.

Pour tout cycliste circulant hors agglomération la nuit, il est obligatoire de porter un gilet rétroréfléchissant, mais également lorsque la visibilité est insuffisante, par temps de brouillard par exemple, trop de cyclistes sont vêtus de vêtements sombres voire carrément noir.

Concernant le vélo, ce dernier doit comporter : deux freins (avant et arrière), des catadioptres (rouge à l’arrière, blanche ou jaune à l’avant, orange sur les côtés et sur les pédales ), mais aussi des feux de position (lumière blanche ou jaune à l’avant, rouge à l’arrière), et un avertisseur sonore audible à au moins 50 mètres.

La liste des différentes amendes
Défaut d’éclairage : 11 €
Changement de direction sans avertissement préalable : 35 €
Circuler à plus de 2 de front sur la chaussée : 35 €
Avoir un passager sur son vélo (sans siège fixé au véhicule)  : 35 €
Remorquage : 35 €
Dépassement de la vitesse maximale autorisée* : 35 €
Non-respect de l’arrêt au feu orange : 35 €
Défaut de freinage : 68 €
Circuler sur le trottoir en agglomération : 135 €
Tenir en main son téléphone ou porter des écouteurs : 135 €
Rouler en sens interdit 135 € Non-respect de l’arrêt au feu rouge : 135 €
Non-respect de l’arrêt à un stop : 135 €
Remonter les files par la droite : 135 €
Circuler sous l’emprise de l’alcool (entre 0,25 et 0,4 mg/l d’air expiré) : 135 €
Vitesse inadaptée au regard des circonstances* : 135 €
Dépassement sans avertissement préalable : 135 €
Non-respect de la priorité de passage à l’égard des piétons : 135 €
17
Détente, sports et lectures. / Crunch
« Dernier message par Jeano 11 le 17 mars 2024, 10:00:48 »
Tournoi des 6 Nations : pourquoi le match France-Angleterre est-il surnommé le "Crunch" ?

Dans une minute, vous saurez pourquoi, en rugby, le match entre la France et l'Angleterre est appelé le "Crunch". Et en rugby, la confrontation entre les deux équipes est appelée le "Crunch".

Rien à voir avec le chocolat qui croustille. Ce France-Angleterre est un des classiques de l'histoire du rugby. Le premier a eu lieu en 1906 au Parc des Princes et les Anglais avaient battu les Bleus, qui ont attendu 1927 pour enfin réussir à battre le XV de la Rose.

Ce surnom de la Rose remonte au XVe siècle quand une guerre civile a opposé les deux maisons qui se disputaient le droit de succession de la couronne. Il y avait d’un côté la maison Lancaster, dont l’emblème était une rose rouge, et la maison d’York qui arborait, elle, une rose blanche. Au bout de 30 ans de bataille, les Lancaster ont eu le dernier mot, installant Henri Tudor sur le trône.

Pour mettre fin à ce conflit fratricide, le roi épousa Elizabeth d’York. Et il créa comme symbole de la paix retrouvée, un nouvel emblème royal, une rose rouge avec un cœur blanc, celle sur le maillot du XV d’Angleterre.

Qui a inventé ce terme ?

Le surnom n'a pas été inventé par les Anglais. Et ce ne sont pas les Français non plus ! Il est assez récent, il faut remonter à 1981. C'est un journaliste irlandais qui a inventé ce terme pour évoquer ce match France-Angleterre. C’était dans l’Irish Times.

Cette année-là, la France joue l'Angleterre pour le dernier match. Une victoire et elle remporte son 3e Grand Chelem. Mais si les Anglais gagnent, ils s'adjugent le Tournoi des 6 Nations. Bref, un vrai moment crucial. Le XV de France s'est imposé (16-12) lors de ce match en Angleterre. Autant dire que le "Crunch", les Anglais l'ont eu en travers de la gorge. Le terme est resté depuis cette humiliation. Mais si ce journaliste irlandais a utilisé ce mot "Crunch", c’est pour une autre raison qui n’a rien à voir avec le rugby.

C'est une référence à une marque de pommes vendue en Angleterre qui s'appelle "French Golden Delicious". Une pub de 1976 est devenue culte au Royaume-Uni, un peu comme la pub Ricoré chez nous. Et pour cause, c’est une version de Frère Jacques mais jouée uniquement avec les bruits de bouche de gens qui croquent des pommes. Bizarre d’avoir choisi des pommes car sur un terrain de rugby, c’est plus des pêches qu’on distribue ! Et parfois en pleine poire !

Source : https://www.rtl.fr/culture/culture-generale/tournoi-des-6-nations-pourquoi-le-match-france-angleterre-est-il-surnomme-le-crunch-7900364024

PS
Le Crunch est un terme emblématique dans le monde du rugby, faisant référence à un match particulièrement intense et attendu entre deux équipes historiquement rivales, l'Angleterre et la France12. Depuis 1906, cette expression désigne la rencontre annuelle entre les deux meilleures équipes de l’hémisphère Nord2. Le terme peut se traduire par "The moment crucial".




18
Ce dimanche matin, les secours étaient à la recherche de 6 personnes portées disparues après avoir traversé des ponts submersibles dans la nuit du samedi au dimanche 10 mars. Le corps d'un homme de 62 ans a été retrouvé à Gagnières, son véhicule a été pris au piège dans les inondations. A Dions, deux femmes ont été retrouvées mortes dans leur véhicule. Les recherches continuent pour retrouver les deux enfants et leur père disparus à Dions.

Un homme de 62 ans a été retrouvé à Gagnières, au nord du Gard par les secours. Il avait tenté de franchir un pont submersible hier soir vers 18h30 mais son 4x4 avait été emporté par les eaux. Un autre homme dans le véhicule avait réussi à sortir du véhicule par le toit. Les pompiers lui ont alors porté secours. La route avait été coupée par le maire mais l'homme de 62 ans avait quand même voulu traverser à bord de son 4x4 pour regagner sa maison située de l'autre côté de la rive. Il y avait un mètre d'eau au-dessus du pont au plus fort des intempéries.

Deux femmes de 47 et 57 ans disparues ont été retrouvées cet après-midi
A Goudargues, une commune située au nord-est du département du Gard, à 5h ce dimanche matin deux femmes de 47 et 57 ans ont disparu, leur véhicule ayant été emporté par les eaux. C'est à nouveau sur un pont submersible que leur véhicule a été emporté. Les deux femmes avaient contacté les secours voyant leur véhicule se faisant emporter par les eaux mais la communication a ensuite été perdue.

Les recherches sont toujours en cours à Dions avec des moyens exceptionnels déployés. Le véhicule a été retrouvé mais vide.

Deux enfants disparus de 4 et 13 ans à Dions
A Dions, une commune située au Nord de Nîmes, vers 23h30, un couple et ses deux enfants décident de s'engager à bord de leur véhicule sur le pont submersible de la commune. Le véhicule a été emporté par les eaux. Plus de 50 pompiers sont engagés pour retrouver le père de famille de famille et ses deux enfants de 4 et 13 ans. La mère âgée de 40 ans a réussi à s'extraire du véhicule et a pu être sauvée par les pompiers.

Au total les pompiers sont intervenus prés de 180 fois pour porter secours à la population gardoise dans la nuit du samedi au dimanche.

Fred Mahler, maire de Goudargues, était l'invité de France Bleu Gard Lozère ce lundi matin, un peu plus de 24 heures après la mort de deux femmes de 47 et 50 ans. Ces deux victimes sont mortes emportées par l'Aiguillon, rivière affluente de la Cèze. "Par expérience, on sait que c'est un ruisseau qui monte à une vitesse folle.
C'est la furie de l'eau" relate Fred Malher. "C'est d'ailleurs surprenant que nous n'ayons pas d'étiage de contrôle sur ruisseau là. Sur certains ruisseaux, il n'y a pas de repères de crues" poursuit l'élu.
Les deux femmes décédées étaient dans une voiture, et ont, a priori, emprunté un pont submersible. Même si le maire tempère et indique que vu la puissance de l'eau, il est possible que le véhicule ait été emporté quelques mètres avant de s'engager sur le pont.

19
Quatre personnes sont mortes dans les crues qui ont touché le Gard, décédées après avoir tenté de traverser des ponts submersibles.
Ces axes représentent de véritables dangers mortels lors de fortes intempéries.

Le bilan des crues dans l'Hérault et le Gard causées par la tempête Monica (mars 2024) est monté à cinq morts ce lundi 11 mars.
Un point commun lie au moins quatre de ces différents drames : le fait que les victimes ont tenté de traverser des ponts submersibles du département. Par ailleurs, les recherches se poursuivent, dans le Gard et en Ardèche, pour retrouver trois personnes, dont deux enfants, toujours portées disparues.

Une des victimes retrouvées est un homme, sans doute le père de famille emporté par les flots du Gardon après avoir tenté de traverser un pont submersible dans le village de Dions, au nord de Nîmes, samedi soir.

La famille s'était engagée sur le pont alors que des panneaux avaient déjà été installés pour signaler le danger et interdire le passage, mais avant qu'une barrière ne soit mise en place pour bloquer l'accès aux automobilistes, ont détaillé les autorités. Axes sensibles, les ponts submersibles deviennent des lieux aux risques mortels décuplés en cas de rivières en crue. Notamment pour les automobilistes imprudents.

Qu'est-ce qu'un pont submersible ?
Le département du Gard compte au moins 63 ponts submersibles, ou "pont-gués", selon un rapport du Conseil départemental cité par le Centre d’études et d’expertise sur les risques, la mobilité et l’aménagement (Cerema) datant de 2020.
Ce type de pont est "un ouvrage généralement peu élevé susceptible d’être submergé parce qu’il traverse une rivière ou un fleuve dont le niveau peut fluctuer très fortement", d'après le rapport de l'établissement public.
Son principal avantage pour les autorités publiques : il est peu coûteux.
 En effet, "il est conçu pour laisser s’écouler l’eau le plus librement possible au-dessus du tablier en cas de fortes crue", détaille le Cerema.

Dans le Gard toujours, une quinzaine de ponts submersibles sont équipés de barrières. Elles peuvent être fermées en cas de quelconque risque, selon le Cerema. Les autres ont des panneaux de signalisation en amont qui avertissent du potentiel danger en cas de fortes pluies.

Pourquoi le risque est-il quasiment instantané en cas de crue ?
Concernant le drame de Dions, "à 23h, les panneaux directionnels ont été posés par les services du Conseil départemental du Gard pour indiquer que la chaussée était inondée, et donc il y avait une interdiction de passage", a insisté le secrétaire général de la Préfecture du Gard, Frédéric Loiseau. Puis, "à 23h45, a été installée la barrière fermant physiquement la chaussée de part et d'autre", un quart d'heure après l'appel de détresse de la famille, a-t-il poursuivi avant de pointer "des comportements individuels pas totalement adaptés".

Frédéric Loiseau a tenu à rappeler que seulement "vingt centimètres d'eau sur le sol" pouvaient suffire à faire perdre le contrôle d’un véhicule léger à l'automobiliste. Un danger qui devient mortel extrêmement rapidement en cas de fortes pluies. Les périodes de crue ajoutent un élément aggravant : la boue glissante s'accumulant sur la chaussée de ces ponts. Sur l'antenne de BFMTV, le porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France, Éric Brocardi, a rappelé à la population de ne "jamais minimiser les risques" et de ne pas "braver des interdits" devant les dangers que présentent les ponts submersibles.

Peu après 5h ce dimanche matin, (visibilité mauvaise à cause de la nuit et de la pluie) deux femmes ont été emportées par les eaux à Goudargues, dans le Gard, département où 4 autres personnes sont recherchées depuis samedi (à Russan et Gagnières). Les secours ont reçu un appel d'urgence de deux automobilistes se disant en difficulté, avant de perdre le contact. L'appel a pu être localisé par GPS sur un pont submersible à Goudargues, dans le nord du département près de l'Ardèche, et une trentaine de pompiers, dont 10 sauveteurs aquatiques de l'Hérault, un drone et un hélicoptère de la sécurité civile des Bouches-du-Rhône ont été engagés pour tenter de retrouver les automobilistes.

Source https://www.ladepeche.fr/2024/03/12/tempete-monica-au-moins-quatre-morts-sur-des-ponts-submersibles-pourquoi-ces-routes-deviennent-mortelles-en-cas-de-crues-11819012.php?M_BT=100111792180#xtor=EPR-1-[newsletter]-20240312-[classique]
20
Gendarmerie Nationale / La cuisine : un métier d’avenir en gendarmerie ?
« Dernier message par Jeano 11 le 11 mars 2024, 11:27:40 »

« En gendarmerie, il y a plein de métiers, et la cuisine n’est pas un sous métier, car elle est très importante dans les armées. Tout se passe autour d’une table. La cuisine participe à l’excellence de notre institution. C’est gratifiant de pouvoir faire plaisir à ses camarades. J’en retire beaucoup de bonheur. Et avec cette compétence, on peut voyager en outre-mer et vivre de sa passion. C’est un métier en tension, donc le jeune qui est motivé par cette spécialité peut faire plusieurs déplacements à l’année. En effet, il y a des unités qui n’ont pas de cuisinier. On est donc parfois sollicité par le biais d’appels à volontaires. À mon retour de Guyane, par exemple, je vais renforcer l’escadron d’Orléans déplacé en Corse. »

Les gendarmes affectés en Guyane française sont continuellement renforcés par des Escadrons de gendarmerie mobile (EGM). Les militaires effectuent des missions de transfèrement sur le secteur de Cayenne ainsi que des missions en brousse.
L’escadron fournit également un cuisinier en renfort du mess de la caserne de la Madeleine. Cette structure est chargée de fournir les repas aux militaires et aux civils travaillant sur le site ou bénéficiant d’une convention leur permettant d’y manger. Ces repas pris en collectivité sont désignés sous le terme « d’ordinaire » dans les armées. Fort de son expérience en cuisine, l’adjudant Florent s’est porté volontaire pour assurer cette mission.

Cuisinier, gendarme ou les deux à la fois
Mess de la caserne de la Madeleine à Cayenne. L’adjudant Florent s’affaire en cuisine. Dans sa veste blanche, il jongle entre ses casseroles qui bouillonnent. Ce midi, en plus du repas préparé à l’attention des gendarmes et des civils qui mangent habituellement sur place, il expérimente une recette qu’il a imaginée et qui sera servie à la table du général commandant la gendarmerie de Guyane, qui reçoit plusieurs invités de marque. Confiant mais concentré, l’adjudant Florent n’en est plus à son coup d’essai.

« En 1982, mon père m’a envoyé faire un apprentissage de cuisinier au Bar André à La Rochelle. À l’époque, j’avais 12 ans, il fallait donc une dérogation de la préfecture. Après avoir obtenu mon Certificat d’aptitude professionnelle (CAP), j’ai travaillé au restaurant Le Schlossberg à Forbach.  J’y ai appris le poste de chef de partie poissonnier. À cette époque, j’ai fait mon service militaire au 15e régiment du génie de l’Air et j’ai tenté le concours de sous-officier de gendarmerie, que je n’ai pas réussi. Je suis alors devenu saisonnier dans différents pays et différents types de restaurants (pizzerias, restaurants étoilés, etc.). De 1993 à 2001, j’ai été gérant, puis directeur de restaurant, avant de partir m’installer en Espagne, où je suis devenu second de cuisine du Rock Hôtel à Gibraltar.

L’idée me trottant toujours dans la tête, j’ai présenté le concours de sous-officier de gendarmerie, que j’ai réussi. J’ai intégré l’école de Châteaulin à l’âge de 34 ans et j’ai rencontré le directeur du cercle mixte de la caserne à l’occasion de ma scolarité (NDLR : structures militaires, les cercles mixtes proposent divers services : restauration, hôtellerie, salon de coiffure etc.).
À l’issue de ma scolarité, j’ai été affecté au 2e régiment d’infanterie de la Garde républicaine.
Le directeur du cercle mixte de Châteaulin venait alors d’être muté au cercle mixte de la Garde et m’a contacté. À l’époque, j’envisageais de profiter de ma carrière en gendarmerie pour découvrir autre chose que la restauration, mais on comptait sur moi et j’ai été affecté au cercle mixte des Célestins (NDLR : du nom de la caserne abritant le siège de l’état-major de la Garde républicaine à Paris). Grâce à mes compétences en gastronomie, j’ai rapidement démontré que j’étais capable de faire des repas pour le salon privé dans lequel le commandant de la Garde recevait des autorités civiles et militaires.

Source : https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/gendinfo/sur-le-terrain/immersion/2024/a-cayenne-l-adjudant-florent-sublime-l-ordinaire
Pages: 1 [2] 3 4 5 6 7 8 9 10