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Voici les infractions routières les plus courantes commises par les conducteurs de scooters et comment les éviter
Découvrez les infractions routières les plus courantes commises par les conducteurs de scooter et nos conseils pour adopter une conduite responsable et prévenir les risques d'accident.

Les scooters sont aujourd'hui un moyen de transport très prisé en milieu urbain en raison de leur facilité de circulation et de stationnement mais il n'est pas rare de constater que les conducteurs de scooters sont souvent impliqués dans diverses infractions routières. Nous vous proposons d'examiner les infractions les plus courantes commises par les conducteurs de scooters et vous donnerons des conseils pour les éviter.

Nous aborderons ainsi les questions liées à la vitesse, au respect des règles de circulation, au port du casque et aux équipements de sécurité, ainsi qu'à l'alcool et à la drogue au volant. Enfin, nous donnerons quelques conseils pour adopter une conduite responsable et prévenir les risques d'accidents.

Le non-respect des limitations de vitesse
Première source d'infractions chez les conducteurs de scooters, le non-respect des limitations de vitesse constitue un danger majeur pour la sécurité routière.

Les conducteurs de scooters ont parfois tendance à sous-estimer les risques liés à la vitesse excessive ou inadaptée. En effet, la légèreté et la maniabilité de ces engins peuvent inciter à rouler plus vite que la normale, ce qui augmente considérablement les risques d'accident. Il convient donc de rappeler que, comme pour tous les véhicules, les scooters doivent respecter les limitations de vitesse en vigueur.

Pour éviter de commettre cette infraction, il est essentiel de :

Se familiariser avec les limitations de vitesse spécifiques aux scooters, qui peuvent varier selon les zones et les conditions de circulation.
Adapter sa vitesse en fonction de la visibilité, de l'état de la chaussée et des conditions météorologiques.
Utiliser le compteur de vitesse pour vérifier régulièrement sa vitesse de déplacement et s'assurer de respecter les limitations.

Le non-respect des règles de circulation
Les scooters, du fait de leur petite taille et de leur maniabilité, sont parfois impliqués dans des infractions liées au non-respect des règles de circulation.

Parmi les infractions les plus courantes, on trouve :

Les dépassements par la droite : les scooters peuvent parfois être tentés de doubler par la droite d'autres véhicules en raison de leur taille réduite. Cependant, cette pratique est interdite et dangereuse, car elle peut surprendre les autres usagers de la route et provoquer des accidents.
Le non-respect des feux de signalisation : certains conducteurs de scooters peuvent être tentés de griller un feu rouge ou de passer à l'orange en raison de leur agilité. Or, cette attitude est non seulement illégale, mais également dangereuse pour leur sécurité et celle des autres usagers.
La circulation sur les trottoirs : les scooters n'ont pas le droit de circuler sur les trottoirs, sauf s'ils sont spécifiquement autorisés à le faire. Cette règle vise à protéger les piétons, qui sont particulièrement vulnérables face à un scooter roulant à vive allure.
Pour éviter ces infractions, il est essentiel de :

Bien connaître et respecter le Code de la route, qui s'applique aux scooters comme aux autres véhicules.
Faire preuve de vigilance et de prudence lors des dépassements, en respectant les distances de sécurité et en utilisant les clignotants pour signaler ses intentions.
Adapter sa conduite aux conditions de circulation, en particulier en milieu urbain, où la densité de la circulation et la présence de nombreux piétons peuvent rendre les situations plus complexes.
Le défaut de port du casque et d'équipements de sécurité
Le port du casque est obligatoire pour les conducteurs de scooters, mais cette règle est malheureusement trop souvent négligée.

Le défaut de port du casque peut entraîner des blessures graves, voire mortelles, en cas d'accident. Il en va de même pour les équipements de sécurité, tels que les gants, les vêtements réfléchissants et les protections adaptées.

Il est primordial de rappeler les risques encourus en cas de non-respect de ces règles :

Un choc à la tête lors d'un accident, même à faible vitesse, peut provoquer des traumatismes crâniens, des lésions cérébrales ou des fractures du crâne, pouvant entraîner des séquelles irréversibles ou le décès.
Les membres du corps sont également exposés à de graves blessures en cas de chute ou de collision, notamment les mains, les genoux et les coudes. Des équipements de protection adaptés peuvent limiter les risques de fractures, d'éraflures et de brûlures.
En cas de mauvaise visibilité ou de conditions météorologiques défavorables, les vêtements réfléchissants permettent d'accroître la visibilité des conducteurs de scooters et de réduire le risque d'accidents.
Afin de prévenir ces risques et d'éviter les infractions, il est nécessaire de :

Vérifier systématiquement le bon état et la conformité du casque avant de prendre la route, en s'assurant de sa taille, de la présence de la jugulaire et de la visière. Un casque homologué et conforme aux normes de sécurité en vigueur doit être choisi.
Porter des gants, des protections pour les genoux et les coudes, ainsi que des vêtements réfléchissants ou de couleur vive, pour améliorer la visibilité et réduire les risques de blessures en cas d'accident.
Ne pas hésiter à investir dans du matériel de qualité, qui garantira une meilleure protection et une plus grande durabilité.
La conduite sous l'emprise de l'alcool ou de stupéfiants
La conduite sous l'influence de l'alcool ou de drogues est une infraction routière grave, qui met en danger la vie du conducteur et celle des autres usagers de la route.

Les conducteurs de scooters ne sont pas épargnés par ce fléau, et les conséquences peuvent être dramatiques.

Il est important de souligner les effets de l'alcool et des stupéfiants sur la conduite :

Ils altèrent les réflexes, la coordination, la perception des distances et des vitesses, la concentration et la prise de décision, augmentant ainsi considérablement les risques d'accident.
La consommation d'alcool ou de drogues peut également entraîner une diminution de la vigilance, un endormissement au volant ou une perte de contrôle du véhicule.
La conduite sous l'emprise de l'alcool ou de stupéfiants est passible de sanctions sévères, telles que des amendes, la suspension ou l'annulation du permis de conduire, voire une peine de prison en cas de récidive ou d'accident mortel.

Pour éviter cette infraction et ses conséquences, il est essentiel de :

Éviter de consommer de l'alcool ou des drogues avant de prendre le volant, même en petite quantité.
Prévoir un moyen de transport alternatif (taxi, transports en commun, covoiturage) en cas de consommation d'alcool ou de drogues lors d'une soirée ou d'un événement.
Être conscient des dangers et des responsabilités liées à la conduite sous l'emprise de l'alcool ou de stupéfiants, et sensibiliser son entourage à cette problématique.
Les conducteurs de scooters, comme tous les usagers de la route, doivent être conscients des risques et des responsabilités liées à la conduite de leur véhicule. Le respect des limitations de vitesse, des règles de circulation, le port du casque et des équipements de sécurité, ainsi que l'abstention de conduire sous l'emprise de l'alcool ou de stupéfiants sont autant de mesures essentielles pour prévenir les infractions routières et garantir la sécurité de tous.

Adopter une conduite responsable et prudente permet non seulement d'éviter les sanctions et les accidents, mais également de contribuer à un environnement routier plus sûr et plus respectueux pour tous les usagers de la route. Il est donc crucial de bien connaître et de s'engager à respecter les règles de conduite, afin de garantir la sécurité et le bien-être de chacun sur nos routes.

Source https://www.assu2000.fr/conseils-infos-pratiques/infractions-courantes-conducteurs-scooter
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Voici les domaines dans lesquels les infractions sont les plus courantes à moto, ainsi que les peines encourues en France si vous respectez pas la loi.

Avant de vous parler de votre moto, parlons un peu de vous et de votre équipement. En France, des gants certifiés CE (norme EN 13594) couvrant entièrement les mains et les poignets sont obligatoires aussi bien pour le pilote que pour le passager. Si vous n'en portez pas, cela vous coûtera 68 € et un point sur votre permis. Rouler avec un casque non homologué est en revanche beaucoup plus cher. Vous risquez en effet jusqu'à 750 € d'amende et un retrait de 3 points sur votre permis ! Et n'oubliez pas d'avoir un gilet jaune quelque part sur votre machine. Dans le cas contraire, l'amende s'élèvera à 135 €.

Kit mains libres !
Voilà, nous avons déjà fait le tour de ce que vous devez absolument porter sur votre machine. Mais attention, il y a aussi des choses que vous ne pouvez pas porter comme des écouteurs ou une oreillette. La loi stipule que n'importe quel kit mains libres doit être pilotable vocalement, sans fil et intégré au casque. En cas de non-respect de ces consignes, vous devrez vous défaire de 135 € et de 3 points sur votre permis

Avoir un deux-roues en règle
Cette fois, nous avons vraiment fait tout le tour des infractions liées à l'équipement du conducteur et de son passager. Il est donc temps de passer à celles concernant votre machine. Cette dernière doit obligatoirement être équipée d'un rétroviseur gauche, d'un klaxon, de clignotants et phares homologués ainsi que d'une colonne de direction verrouillable. Dans le cas contraire, l'amende s'élève à 68 €. Votre plaque d'immatriculation doit évidemment elle aussi être en règle. Elle doit être lisible (plus ou moins propre), sous la selle, pas inclinée de plus de 30 degrés et mesurer 21 cm de large sur 13 cm de haut. Si ce n'est pas le cas, vous devrez vous acquitter de 135 € d'amende. Finalement, vos pneus doivent élégamment être en bon état sous peine d'une redevance s'élevant également à 135 €.

Attention au bruit !
Tout comme son pilote, il y a certaines choses dont votre machine ne peut surtout pas disposer à commencer par un pot d'échappement trop bruyant ou non homologué. En France, un deux-roues de 50 cc ne peut dépasser les 72 dB. Avec une cylindrée comprise entre 125 et 350 cc, son bruit doit se limiter à 83 dB. Une machine de moins de 500 cc ne peut quant à elle pas émettre plus de 85 dB. Finalement, au-delà de cette cylindrée, son niveau sonore doit se limiter à 86 dB. Si votre machine fait plus de bruit, les sanctions vont d'une amende de 135 € à 1.500 € et l'immobilisation complète du véhicule ! Finalement, concernant le débridage des machines pour détenteurs de permis A1 et A2, l'amende s'élève à 135 €. Mais attention, cette infraction pourrait amener votre assurance à refuser toute prise en charge en cas d'accident. Ce qui pourrait vous coûter très (très) cher...

Ne dépasse pas qui veut et où il veut
Un autre domaine où l'on relève souvent des infractions à moto, c'est en matière de dépassement. Si votre machine fait moins d'un mètre de large, vous êtes autorisé à remonter les files, mais uniquement sur une autoroute disposant d'au moins deux bandes. Cela ne peut également pas se faire à n'importe quelle vitesse. Vous devez rouler au maximum à 50 km/h et pas plus de 30 km/h plus vite que les autres conducteurs. Dans le cas contraire, la sanction s'élèvera à 135 € et 3 points sur votre permis. C'est vrai que dépasser est parfois trop tentant lorsqu'on est à moto et que le trafic est à l'arrêt ou presque. Mais gare aux lignes blanches. Ne serait-ce que rouler sur ces dernières est également passible d'une amende de 135 euros, d'un retrait de 3 points voire d'une suspension de permis.

Attention à votre vitesse !
Finalement, parmi les infractions les plus courantes à moto et tout autre type de véhicule d'ailleurs, on retrouve évidemment les excès de vitesse. À titre informatif, sachez que si vous dépassez la limitation de moins de 20 km/h, l'amende s'élève à 68 € et un point sur votre permis. En revanche, si vous vous faites prendre plus de 50 km/h au-delà la vitesse autorisée, la sanction est très logiquement beaucoup plus sévère : jusqu'à 1 500 €, 6 points, voire la suspension de votre permis et même la confiscation de votre véhicule en cas de récidive. Vous voilà prévenu...
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Le 1er janvier 2024 le Contrôle (biannuel¹) de la Condition Physique Générale du gendarme (CCPG) apte médicalement, évolue.

Pour mémoire celui-ci intègre endurance cardio-respiratoire (3000 mètres) et capacité musculaire générale (pompes/tractions-abdos/gainage). Il constitue le socle de base.
Si on y associe le Contrôle de la Condition Physique Spécifique et ses cinq ateliers liés à des techniques d’intervention professionnelles élémentaires (CCPS) on obtient le Contrôle de la Condition Physique des Militaires (CCPM).
Le CCPM ne concerne toutefois, que le personnel affecté en unité opérationnelle ou en scolarité.
Le socle de base est désormais complété par des épreuves « alternatives » à l’instar du rameur, de la natation, du jet de médecine ball ou des squats.
Il ne concerne que le gendarme âgé de plus de 40 ans ou le militaire du corps militaire de soutien sans limite d’âge.
On retient que c’est la moyenne des trois notes obtenues lors des épreuves qui valide le contrôle.
Attention, une note éliminatoire inférieure à 5/20 sur l’une des épreuves, entraîne l’échec de l’intégralité du CCPG qui devra être repassé.
Le profil sportif et individuel du militaire sera donc chiffré entre 5 et 20/20 tenant compte ainsi de son âge, son genre et de son statut. On peut ainsi imaginer à terme et en projection qu’un gendarme pour postuler dans elle ou telle unité doive présenter un profil de 15/20 pour espérer cette mutation ou pouvoir y rester.

Cela étant, il reste encore à solder la question de l’achat et de l’uniformité du matériel, de son stockage, de son entretien et de l’accessibilité aux outils en général (piscine). A vos baskets  ;D
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Devenir Gendarme : Exercer un métier au service des autres !
Choisir de devenir gendarme, c'est choisir de devenir un homme d’action, au service des citoyens.

Avec près de 150 000 hommes et femmes en 2023 placés sous l’autorité du Ministère de l’Intérieur depuis 2009, la Gendarmerie Nationale est une institution militaire garante de la sécurité, de la paix et de la protection des personnes et de leurs biens. La Gendarmerie Nationale est une force humaine, de sécurité, chargée de faire respecter l’ordre public à la campagne ou à la ville, de jour comme de nuit, pour ainsi garantir les droits fondamentaux de chacun.

Les cinq fonctions stratégiques de la Gendarmerie, définies par le livre blanc sur la Défense, sont : la connaissance et l’anticipation, la prévention, la dissuasion, la protection et la projection.

Au sein de la Gendarmerie, plusieurs formations et carrières existent. C'est plus de 31 métiers accessibles à différents niveaux de diplômes (de “sans diplôme” à “Bac+5”) (source : gendarmerie.interieur.gouv.fr) Les recrutements s’effectuent sur concours, notamment pour les deux principaux métiers de Sous-Officier Gendarme et de Gendarme Adjoint Volontaire (GAV).

Si vous souhaitez devenir Gendarme de carrière, il vous faudra donc réussir les épreuves de sélection.

Découvrez les préparations concours qui vous permettront d’y accéder :
https://www.efm-fonctionpublique.fr/Secteur/Gendarmerie-12.html?utm_content=composition%20de%20la%20formation%20en%20gendarmerie&msclkid=357b738a359617879aa0166bc58c5aba&utm_source=bing&utm_medium=cpc&utm_campaign=Gendarme%20-%20(G%C3%A9n%C3%A9rale)&utm_term=comment%20devenir%20gendarme
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Le réseau de formation de la gendarmerie est composé de 8 écoles de formation initiale pour officiers, sous-officiers et volontaires, et 15 centres de formation et de perfectionnement, un centre de production multimédia.

Les écoles et les centres de formation de la gendarmerie en quelques chiffres

25 écoles et centres de formation

2656 personnels constituent le réseau de formation

Annuellement entrent en formation initiale:

313 officiers de gendarmerie dont 35 officiers du corps technique et administratif

6 039 sous officiers de gendarmerie

366 sous officiers du corps de soutien technique et administratif

5 833 gendarmes adjoints volontaires

22 444 personnels de la gendarmerie reçoivent une action de formation continue

281 parcours de formation

1469 modules d’enseignement à distance

Écoles et centres de formation sont réparties sur l’ensemble du territoire métropolitain , allant de la Bretagne à la Côte d’Azur , du Grand-Est au Poitou-Charentes , passant par les vallées de la Dordogne, de l’île de France jusqu’au contrefort Auvergnat.

Commandement des écoles de la gendarmerie nationale (CEGN) à Rochefort (Charente-Maritime)
- Animation et coordination des actions de formation dispensées par les écoles et centres

Formation des officiers de gendarmerie et officiers du corps technique et administratif
Ecole des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN) à Melun (Seine-et-Marne)
 
Formation des sous officiers
Ecole de gendarmerie de Montluçon (Allier)
Ecole de gendarmerie de Chaumont (Haute-Marne)
Ecole de gendarmerie de Chateaulin (Finistère)
Ecole de gendarmerie de Tulle (Corrèze)
Ecole de gendarmerie de Rochefort (Charente-Maritime) forme par le Centre national de formation du corps de soutien technique et administratif (CNF-CSTAGN) les sous officiers CSTAGN
Ecole de gendarmerie de Dijon (Côte-d'Or)

Formation des gendarmes adjoints volontaires
Ecole de gendarmerie de Montluçon (Allier)
Ecole de gendarmerie de Chaumont (Haute-Marne)
Ecole de gendarmerie de Chateaulin (Finistère)
Ecole de gendarmerie de Tulle (Corrèze)
Ecole de gendarmerie de Fontainebleau (Seine et Marne)
Ecole de gendarmerie de Rochefort (Charente-Maritime)
Ecole de gendarmerie de Dijon (Côte-d'Or)

Formations spécifiques
Ecole de gendarmerie de Rochefort (Charente-Maritime) des militaires infirmiers et techniciens des hôpitaux des armées (MITHA)

Centres de formation
- Centre national de formation du corps de soutien technique et administratif (CNF-CSTAGN) à Rochefort

- Centre national de formation à la sécurité routière (CNFSR) des motocyclistes et des acteurs de la lutte contre l'insécurité routière à Fontainebleau

- Centre national d'entraînement des forces de gendarmerie (CNEFG) à Saint-Astier (Dordogne) dans les domaines de l'intervention professionnelle et l'ordre public 

- Centre national d'instruction de ski et d'alpinisme (CNISAG) à Chamonix (Haute-Savoie) dans le domaine du secours en montagne

- Centre national d'instruction cynophile de la gendarmerie (CNICG) à Gramat (Lot)

- Centre national d'instruction nautique de la gendarmerie (CNING) à Antibes (Alpes-Maritimes) dans le domaine de la police technique subaquatique

- Centre national de formation de la police judiciaire (CNFPJ) à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) forme enquêteurs et techniciens de la police judiciaire (surveillance et observation, police technique et scientifique, etc)

- Centre national de formation aux systèmes d'information et de communication de la gendarmerie (CNFSICG) à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis)

- Centre national de formation au renseignement opérationnel (CNFRO) à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis)

- Centre de production multimédia de la gendarmerie (CPMGN) à Limoges (Haute-Vienne) soutien pédagogique des enseignements dispensés dans les écoles, enseignement à distance et communication interne.

- Centre national de formation à la sécurité publique (CNFSP) à Dijon

- Centre national de formation aux langues et à l'international de la gendarmerie (CNFLIG) à Rochefort

- Cellule nationale de formation au secourisme (CNFS) à Fontainebleau

Source https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/cegn/la-formation-en-gendarmerie/carte-des-ecoles-et-des-centres
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En 2022, 66 000 hectares de forêt sont partis en fumée en France, selon le Système européen d’information sur les feux de forêt. Accidentels ou criminels, 95 % des incendies sont d’origine humaine. Pour déterminer les causes et circonstances de ces sinistres, la gendarmerie peut s’appuyer sur un certain nombre de technicités, parmi lesquelles les chiens spécialisés en recherche de produits accélérateurs d’incendies. La journée internationale du chien est l’occasion de mettre en lumière cette spécialité méconnue avec le major Yves, chef du Groupe d’investigations cynophile de Beynes, et son chien Tirock.

Tirock est un berger belge malinois tout juste âgé de trois ans. Il se montre fougueux, très joueur et persévérant. « Le profil parfait du chien spécialisé dans la Recherche de produits accélérateurs d’incendies (RPAI) », explique son maître, le major Yves, commandant du Groupe d’investigations cynophile (GIC) de Beynes (78). Maître de chien depuis 1996, le militaire a servi au sein du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de Rambouillet (78), avant de rejoindre l’unité cynophile des Yvelines à sa création, en 2006.

Une technicité rare
La gendarmerie nationale s’est dotée de chiens RPAI au début des années 2000, à l’occasion de la refonte de son dispositif canin. Des unités situées dans les pays voisins, comme la Belgique et la Suisse pour ne citer qu’elles, disposent d’ailleurs également de cette compétence.

Aujourd’hui, ils ne sont que sept chiens en gendarmerie à détenir cette technicité et ont vocation à intervenir sur tout le territoire métropolitain et ultramarin en fonction des sollicitations. Outre Tirock, dans les Yvelines, ses congénères se trouvent ainsi à Saint-Quentin (Aisne), Salon-de-Provence (Bouche-du-Rhône), Évrecy (Calvados), Rennes (Ille-et-Vilaine), Saint-Philbert-de-Grand-Lieu (Loire-Atlantique) et Gramat (Lot).

Un maillon essentiel de la chaîne criminalistique incendie
Lors d’un incendie, en cas de doute quant à son origine accidentelle ou criminelle, la brigade locale intervient et sollicite le concours d’un Technicien en identification criminelle (TIC). Celui-ci doit alors confirmer ou infirmer le doute et, le cas échéant, déterminer la localisation du départ de feu, afin d’effectuer les prélèvements permettant d’identifier la matière incendiaire à l’origine de l’incendie, dont l’analyse se justifie au regard de la gravité du préjudice causé par le sinistre.

Toutefois, les circonstances et la configuration des lieux (espace naturel, étendue du feu, difficultés d’accès…) peuvent conduire le TIC à demander l’intervention de la cellule de Recherche des causes et circonstances des incendies (RCCI) et/ou d’un chien RPAI.

Les informations recueillies auprès des premiers intervenants vont alors permettre au maître de chien de déterminer sa zone de travail. Les recherches peuvent ensuite durer plusieurs jours. En cas de résultats positifs, le TIC va alors effectuer un prélèvement à l’endroit du marquage du chien et le transmettre pour identification au département Environnement incendies explosifs de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN).

Former et se former
Pour obtenir la technicité RPAI, Tirock, à l’instar de ses six autres compagnons à quatre pattes actuellement opérationnels sur cette compétence, a suivi une formation de quatorze semaines dispensée par le Centre national d’instruction cynophile de la gendarmerie (CNICG), à Gramat (Lot).

Une instruction basée sur le jeu et la mémorisation d’odeurs, au cours de laquelle les chiens apprennent à détecter six substances présentes dans 98 % des produits inflammables.

Ce stage se conclut par une mise en situation avec une évaluation portant sur quarante microlitres de produit incendiaire seulement, quantité correspondant à ce qui reste en moyenne sur les lieux après une combustion importante.

Cette capacité opérationnelle, Tirock et son maître l’entretiennent au quotidien, en s’entraînant au cours d’exercices, où le major Yves s’attache tout particulièrement à maintenir le niveau de précision dont Tirock est capable de faire preuve dans le cadre de ses marquages.

Au-delà de leurs interventions opérationnelles (plus d’une quarantaine à l’année), le major et son chien dispensent également des formations au profit des TIC nouvellement habilités, afin de les sensibiliser à la technicité RPAI et de porter à leur connaissance quelques actes réflexes à avoir en présence d’un incendie potentiellement criminel.

Un élargissement récent des sollicitations RPAI
Outre les recherches effectuées après incendie, Tirock et son maître sont de plus en plus fréquemment engagés à des fins dissuasives et judiciaires. Les chiens RPAI sont en effet capables de détecter la présence de produit accélérateur sur les personnes ou les vêtements. Ils peuvent ainsi être sollicités dans le cadre de perquisitions, afin de confondre l’auteur de l’incendie par le biais des vêtements portés lors des faits et qui se trouveraient au domicile.

Source : https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/gendinfo/paroles-de-gendarmes/journee-internationale-du-chien-le-flair-de-tirock-piste-les-origines-des-incendies

NOTA : La gendarmerie adopte...

Dans le cadre des différentes technicités cynophiles, la gendarmerie recherche des chiens (achat ou don), principalement des bergers allemands et des bergers belges. Ils doivent être âgés de moins de 2 ans et se montrer très joueurs.

Contact : CNICG Gramat au +33 (0) 5 65 10 14 30
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Depuis cinquante ans, les unités cynophiles de recherche de victimes d’avalanche sont mobilisées dans le cadre de missions de sauvetage en montagne, dont elles constituent un maillon central. La gendarmerie nationale compte vingt-et-une équipes cynophiles réparties au cœur des différents massifs montagneux du territoire, où elles interviennent au service de la population, en coordination avec les autres acteurs du secours en montagne. Du 18 au 22 décembre 2023, quatorze d’entre elles se sont donné rendez-vous à Tignes, une station de ski située dans le massif de la Vanoise, en Haute-Tarentaise, pour participer à un stage de perfectionnement.

Domaine skiable de Tignes. Une scène insolite se déroule sous les yeux des vacanciers qui, ce matin du 20 décembre 2023, ont pris place sur le télésiège de Chaudannes. En contrebas, sur la piste rouge du Bleuet, des skieurs évoluent en slalomant, tenant au cordeau un berger belge malinois dévalant à leurs côtés la pente enneigée. Spécialisés dans le secours à la personne en montagne, ces hommes sont également maîtres de chien d’avalanche. Ils appartiennent à l’une des vingt-et-une unités cynophiles de montagne que compte la gendarmerie nationale. Répartis sur les différents massifs montagneux du territoire, ces militaires sont affectés au sein des Pelotons de gendarmerie de haute montagne (PGHM). « Nous nous retrouvons ici, à Tignes, du 18 au 22 décembre, pour participer à un stage de préparation hivernale des équipes cynophiles avalanche de la gendarmerie, dont je suis le référent national. Nous bénéficions d’une semaine complète sur site, entièrement dédiée à l’entraînement, et articulée autour d’un programme à la fois varié et ciblé, intégrant les besoins spécifiques de chacun », explique l’adjudant-chef Patrick L., affecté au PGHM de Bagnères-de-Luchon, dans les Pyrénées centrales, et coordinateur du dispositif.

Ce stage est une première. En 2015, la formation des équipes cynophiles de recherche de victimes d’avalanche de la gendarmerie a été confiée au Centre national d'entraînement à l'alpinisme et au ski (CNEAS) des Compagnies républicaines de sécurité (CRS), basé à Chamonix-Mont-Blanc (74). Une formation ainsi rendue commune aux unités de la police et de la gendarmerie nationales. Chaque année, en janvier, une évaluation obligatoire visant la revalidation des compétences opérationnelles des équipes cynophiles de montagne est organisée par le CNEAS. Dans cette perspective, le projet d’un stage préparatoire destiné aux unités cynophiles de la gendarmerie nationale a été lancé par le chef d’escadron Sébastien Aubinière, à la tête de la cellule d’appui opérationnel / unité de coordination technique montagne. « L’objectif est de réunir l’ensemble des unités cynophiles de montagne en vue de leur préparation aux tests du CNEAS, mais aussi d’organiser un temps d’échanges et de partage en présentiel, exercices pratiques à l’appui, pour favoriser leur montée en compétences. Pour ces gendarmes, qui souvent travaillent seuls, l’apport d’un regard extérieur est fondamental, précise-t-il. Ce projet a été rendu possible grâce au soutien financier du Commandement des écoles de la gendarmerie nationale (CEGN), mais aussi par la mise à disposition, à titre gracieux, d’une parcelle du domaine skiable par la station de Tignes. Sans oublier l’implication des différents acteurs concourant à l’organisation et à l’encadrement de cette semaine. »

Un programme sur mesure
Malgré les températures glaciales qui règnent sur Tignes ce jour-là, l’ambiance au sein du groupe est chaleureuse. Tous partagent ce même sentiment d’appartenance à une grande famille. Cette semaine constitue donc un moment privilégié pour l’ensemble des participants. « C’est avant tout l’opportunité de nous réunir. Chacun travaille sur son massif. Certains sont particulièrement isolés, à l’instar de l’adjudant-chef Rémi C., maître de chien affecté au PGHM de Murat, dans le Cantal, exerçant seul sur l’ensemble des massifs auvergnats. Rares sont les occasions de nous retrouver. Quatorze des vingt-et-une équipes cynophiles de montagne sont présentes cette semaine. Ainsi, nous pouvons réaliser un travail qualitatif, multiplier et complexifier les mises en situation, mais aussi personnaliser les exercices suivant les problématiques rencontrées par chacun », observe le major de réserve Richard O. Ancien instructeur au Centre national d'instruction cynophile de la gendarmerie (CNICG) de Gramat (Lot), le militaire dispose d’une expérience et d’une expertise hors du commun. Il intervient en coopération avec l’adjudant-chef Patrick L., en charge de l’encadrement pédagogique du stage. Tout au long de la semaine, il aura pour mission de coordonner les exercices, définir les scénarios, observer, puis débriefer avec les militaires, tant sur la dimension opérationnelle que sur les aptitudes de l’animal.

À travers diverses mises en situation, les équipes cynophiles devront détecter les victimes ensevelies sous la neige. Après avoir cartographié la zone, déterminé le sens du vent, et défini une stratégie de recherche, le maître dirige les opérations, guidant l’animal à distance, au son de la voix. Allié précieux, le vent aide le malinois à capter l’odeur humaine, l’orientant vers la victime enfouie sous le manteau neigeux. Cette dernière, à laquelle aucun son ne parvient, ne peut orienter les sauveteurs. Une fois la personne localisée, le chien s’immobilise, puis gratte la neige. La zone est alors sondée par le maître afin de confirmer la présence humaine. Équipé d’une pelle, le gendarme s’emploie ensuite à désensevelir la victime. Vient enfin la récompense pour l’animal, sous la forme d’un jouet en tissu. Car l’apprentissage est avant tout fondé sur le jeu. Parfois, le comportement du malinois laisse place au doute. Un fanion rouge est alors placé à l’endroit concerné. Autre difficulté : les odeurs humaines laissées par les pisteurs sur le lieu de l’avalanche peuvent également induire l’animal en erreur. Le périmètre de recherche sera ratissé dans son intégralité par le binôme. Au-delà d’une vingtaine de minutes, si l’exploration demeure infructueuse, des renforts seront éventuellement sollicités, selon l’avancement des opérations et l’état du malinois. En conditions réelles d’intervention, d’autres chiens de recherche - issus de différentes unités (CRS montagne, sapeurs-pompiers, ou pisteurs secouristes) -, peuvent être dépêchés sur les lieux, afin d’apporter leur concours. Tout au long de l’exercice, le maître de chien assure la conduite opérationnelle de la mission. Communication et coordination sont cruciales. Reliés aux autres secouristes par contact radio, les militaires sont également testés sur ce point. Ils doivent en effet rendre compte de l’avancée des opérations au chef de caravane, lequel coordonne le dispositif. Si les exercices sont communs à l’ensemble des équipes, la difficulté est adaptée au niveau d’expérience de chacun. Augmentation du périmètre de recherche, présence d’objets ou de personnes sur la zone, sont autant de paramètres susceptibles de complexifier la manœuvre. Également présente, une équipe cynophile des CRS montagne participe à certains exercices aux côtés des gendarmes. L’opportunité pour chacun de déployer ses capacités d’action, au contact d’autres unités. « Nous multiplions les exercices tout au long de la semaine. L’objectif est d’entraîner les équipes à toutes sortes de situations, en lien avec divers intervenants, de façon à travailler la coordination et l’adaptabilité, des points essentiels dans notre métier », rapporte le major de réserve Richard O.
Entièrement tourné vers la pratique, ce stage est aussi ponctué de rassemblements, qui se tiennent chaque soir au chalet militaire de Tignes, en présence de tous les participants. L’occasion pour les gendarmes de revenir sur les temps forts de la journée, de partager leurs ressentis et définir ensemble des axes d’amélioration.

Technicité, exigence et engagement
Chaque année, en France, une trentaine de personnes trouvent la mort dans une avalanche. Une tendance à la baisse depuis une décennie, qui résulte de la démocratisation des équipements spécialisés, tels que le Détecteur de victime d’avalanche (DVA) ou le réflecteur RECCO, dont sont porteurs la plupart des adeptes de ski hors piste. Bien que ces appareils modernes aient démontré leur efficacité, le chien demeure incontournable dans la recherche de victime d’avalanche. Les équipes cynophiles sont donc systématiquement primo-engagées, que ce soit pour une levée de doute ou pour une mission de secours.
En montagne, le facteur temps est primordial. Au-delà de vingt-cinq minutes, les chances de survie d’une victime ensevelie sont quasiment nulles. Asphyxie, noyade (provoquée par la poussière de neige), hypothermie, polytraumatismes… face à ces risques multiples, c’est une course contre la montre qui s’engage pour les équipes cynophiles de recherche, dès l’instant où l’alerte est donnée. C’est pourquoi la grande majorité des missions s’effectue en hélicoptère, lorsque les conditions le permettent. Dans le cas contraire, une caravane terrestre est organisée jusqu’au lieu de l’accident, allongeant sensiblement le délai d’intervention.

Engagés dans des missions de haute intensité, en milieu périlleux, les maîtres de chien ne peuvent exercer qu’au terme d’un cursus de formation extrêmement exigeant. Après une formation initiale au CNICG, d’une durée de quatorze semaines, permettant la validation des équipes cynophiles à la piste, les binômes rejoignent le Centre national d'entraînement à l’alpinisme et au ski (CNEAS), à Chamonix-Mont-Blanc (74), pour y effecteur un stage de trois semaines, axé sur les missions de secours. Les sous-officiers doivent également avoir réussi le cursus montagne (diplôme de qualification technique montagne) délivré par le Centre national d'instruction de ski et d'alpinisme de la gendarmerie (CNISAG), et avoir obtenu le Brevet de spécialiste montagne (BSM).
Une fois les équipes cynophiles opérationnelles, elles seront soumises, chaque année, à une évaluation technique conduite par le CNEAS, à Chamonix-Mont-Blanc.
Point essentiel, le maintien en condition opérationnelle repose sur un entraînement régulier. C’est en explorant de nouvelles situations de recherche que le binôme consolidera ses acquis et gagnera en performance.

Sélectionnés par le CNICG selon des critères précis, et dressés par les instructeurs du centre avant d’être attribués à leur maître, les chiens de recherche de victime d’avalanche possèdent un caractère joueur, obéissant, vif, courageux et sociable, outre une robustesse et une résistance physique remarquables. Des qualités dont sont dotés les bergers belges malinois, qui, peu à peu, se sont imposés en gendarmerie. Pour l’adjudant-chef Olivier D., affecté au PGHM de Pierrefitte-Nestalas, dans les Hautes-Pyrénées, l’adaptation de Nako, un chien aujourd’hui âgé de six ans, a nécessité temps et engagement. « Les chiens qui rejoignent les rangs de la gendarmerie proviennent d’horizons très divers. L’animal doit être appréhendé avec son vécu, aussi complexe soit-il. C’est un métier passion, où l’investissement personnel tient une place centrale. »
Lorsque la neige fond, l’activité des équipes cynophiles de montagne se recentre sur des missions de secours classique, toujours au service des montagnards et de la population. « Avalanche ou piste, l’activité est fonction du massif et de son niveau d’enneigement. Si la recherche de victime d’avalanche constitue le cœur de métier en Haute-Savoie, elle ne représente que 25 % des interventions dans le Massif Central », indique le major de réserve Richard O.
Après huit ans de bons et loyaux services, dans un environnement marqué par sa rudesse, vient pour les chiens d’avalanche le moment de la retraite. Le plus souvent, c’est auprès de leur maître, avec qui le lien est indéfectible, qu’ils passeront leurs dernières années.

Une pleine réussite
À l’heure du bilan, tous saluent l’organisation et la qualité du stage. « Tous les niveaux étaient représentés. Pour les jeunes maîtres de chien, s’entraîner auprès d’équipes plus expérimentées est très enrichissant, observe l’adjudant-chef Patrick L. Cette semaine nous a permis de travailler la coordination et d’approfondir les exercices, en y intégrant des particularités opérationnelles, telles que la médicalisation ou le secours aux personnes partiellement ensevelies, et celles en cours de dégagement. Des situations proches de la réalité, qu’il est important de montrer au chien, mais aussi au maître, qui ainsi s’exerce à la gestion de son animal. »
Dévier des schémas habituels, s’adapter aux conditions parfois changeantes (notamment météorologiques), se réorganiser en cours d’exercice et réorienter la recherche lorsque la situation l’impose, travailler en synergie avec d’autres intervenants, interagir avec le chien lorsqu’il est difficulté, analyser a posteriori son comportement et ses réactions, partager autour des pratiques et de l’expérience de chacun… tels étaient les objectifs du stage. Une pleine réussite, de l’avis de tous.
L’équipe encadrante, quant à elle, a tenu à souligner le travail et l’implication des équipes cynophiles, aussi bien durant le stage que dans l’exercice quotidien de leurs missions. Si la technicité est au cœur du métier, c’est avec la même passion que tous l’accomplissent.

Enfin, pour Jacques Villalba, directeur de la régie des pistes de la station de Tignes, la mise à disposition de moyens s’est imposée comme une évidence. « Des actions de secours et d’évacuation sont régulièrement menées en coopération avec les secouristes du PGHM. La coordination entre militaires et pisteurs secouristes est donc primordiale. C’est pourquoi nous avons répondu présents. Les maîtres de chien de la station ont pu participer à certains exercices organisés par les gendarmes, et ainsi confronter leurs approches. Pour l’ensemble des professionnels du sauvetage en montagne, le maintien de la compétence est un enjeu crucial. »

Source https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/gendinfo/sur-le-terrain/immersion/2024/les-unites-cynophiles-de-montagne-de-la-gendarmerie-reunies-a-tignes-pour-un-stage-avalanche
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Gendarmerie Nationale / Les chiens de la gendarmerie, acteurs clés de la cynotechnie.
« Dernier message par Jeano 11 le 28 février 2024, 13:26:11 »
Depuis près de huit décennies, la gendarmerie nationale fait appel à une technicité particulière pour appuyer l’action des unités de terrain : les équipes cynophiles. Ces dernières sont devenues un appui indispensable aux missions opérationnelles. Répartis dans différentes unités de gendarmerie, en métropole et en outre-mer, plus de 600 chiens sont ainsi formés dans de nombreuses technicités, comme la recherche de personnes, la recherche de stupéfiants et de billets de banque, la détection d'explosifs, etc.

Toutes les équipes cynophiles de la gendarmerie sont formées au Centre national d’instruction cynophile de la gendarmerie (CNICG), à Gramat, dans le Lot. La détection et la sélection des chiens qui pourront intégrer la formation représentent un vrai défi. Tous les canaux sont mobilisés pour trouver, chaque année, près d’une centaine de chiens à former. La gendarmerie a notamment signé une convention avec la SPA, permettant à certains chiens abandonnés de rejoindre les rangs de la gendarmerie.

À l’exception des chiens Saint-Hubert, sélectionnés pour leurs facultés olfactives exceptionnelles, la race n’est pas un critère de sélection déterminant. Les chiens sont surtout sélectionnés pour leur appétence au jeu et leur abnégation.

Au sein de la gendarmerie, ces fidèles compagnons bénéficient d'une attention particulière pour assurer leur bien-être : « Les chiens sont considérés comme des sportifs de haut niveau, recevant des soins adaptés, une alimentation équilibrée et un suivi vétérinaire régulier », indique le capitaine Guillaume Godineau, référent national cynotechnie.

À l’issue de leur formation, les équipes cynophiles de la gendarmerie sont appelées à intervenir dans des contextes variés. Qu'il s'agisse de la recherche de personnes disparues (pistage), de la recherche de produits stupéfiants et de billets ou encore de la sécurisation d'événements d'envergure tels que la Coupe du Monde de Rugby ou les Jeux Olympiques, à travers notamment leur capacité de détection des produits explosifs, leur polyvalence en fait de solides alliés.

« Toi et moi pour eux »
La formation des binômes « maître-chien » est une étape cruciale. Le CNICG de Gramat dispense un programme intensif de quatorze semaines. Le stage commence par la cérémonie du mariage, qui consiste pour le maître à faire la connaissance du chien sélectionné pour lui en fonction de son caractère.

La devise du centre, « Toi et moi pour eux », illustre le caractère indissociable de l’équipe cynophile. Ce lien entre le maître et le chien favorise la réalisation des missions, y compris celles qui se déroulent dans un contexte dégradé.
Cette devise résume également l'engagement de l’Institution envers le bien-être animal. La durée opérationnelle d'un chien de la gendarmerie est en moyenne de 7 à 8 ans. À l’issue de cette période, une procédure de réforme est mise en œuvre. Le maître dispose alors d’un droit prioritaire pour conserver son binôme. Ainsi, en 2023, 80 % des maîtres ont choisi de garder leur compagnon à quatre pattes à la fin de sa carrière, témoignant de l'attachement unique entre le maître et son chien.

Au CNICG, un jardin du souvenir est dédié aux chiens qui ont servi dans la gendarmerie, permettant notamment de rendre hommage aux chiens héros.

Les chiens de la gendarmerie sous les feux des projecteurs
Aujourd’hui, en France, un foyer sur quatre possède un chien. Ces fidèles compagnons à quatre pattes occupent donc une place de choix dans le cœur des Français, qui, au-delà de cet engouement, sont très attentifs à leur bien-être. Au-delà des missions opérationnelles, les équipes cynophiles ont donc à cœur de sensibiliser le public à la cynotechnie en gendarmerie. De nombreux événements, tels que la Semaine nationale du chien, en octobre, ou encore le Salon international de l'agriculture, sont l’occasion de mettre en lumière leur mode de fonctionnement et leurs technicités. Chaque été, le Centre d’instruction de Gramat ouvre également ses portes au public tous les jeudis, afin de faire découvrir, aux petits comme aux grands, le savoir-faire exceptionnel de ses unités cynophiles.

Le centre national d’instruction cynophile de Gramat, une expertise reconnue
En 2025, le CNICG de Gramat fêtera ses 80 ans d'existence. Son expertise et sa passion pour les chiens en font un acteur incontournable dans le domaine de la cynotechnie, non seulement au regard de son rôle majeur au service de la formation des équipes cynophiles de la gendarmerie, mais aussi de son rayonnement à l’échelle nationale comme internationale.

Source : https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/gendinfo/sur-le-terrain/immersion/2024/les-chiens-de-la-gendarmerie-acteurs-cles-de-la-cynotechnie
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L'intoxication au monoxyde de carbone, survenue lundi 26 février 2024 en début de soirée, dans l'appartement d'un couple et deux enfants à Colomiers, rappelle à tout un chacun que ce gaz incolore et indolore est un fléau qui fait chaque année de nombreuses victimes.

Un premier réflexe, en cas de maux de tête, sensation de vertige, douleurs musculaires, "ouvrir immédiatement les fenêtres, couper le chauffage, sortir de son logement et appeler les secours".
Si l'on n'est pas dans les bras de Morphée, probablement la meilleure chose à faire, rappelle le commandant Sébastien Marat, responsable du centre opérationnel des sapeurs-pompiers de la Haute-Garonne (SDIS) de la Haute-Garonne.

Le monoxyde de carbone, un gaz asphyxiant particulièrement dangereux, provient "essentiellement du mauvais fonctionnement d'un appareil ou d'un moteur à combustion".

Le monoxyde de carbone ou (CO) est un gaz incolore, inodore, toxique et potentiellement mortel qui résulte d'une combustion incomplète, et ce quel que soit le combustible utilisé : bois, butane, charbon, essence, fuel, gaz naturel, pétrole, propane. Il diffuse très vite dans l'environnement.

SOURCES
https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/flyer__co_dgs.pdf

https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/depliant_monoxyde_de_carbone.pdf

Où installer un détecteur de monoxyde de carbone ?

Le détecteur de monoxyde de carbone doit être installé dans la même pièce que la source de ce gaz, en respectant une distance de 1 à 3 mètres par rapport à l’appareil à combustible.

Il peut être fixé sur le mur ou au plafond.

Pour une fixation au plafond : le détecteur doit être éloigné de tout obstacle.

Pour une fixation murale : il doit être placé à une hauteur supérieure à celle des portes et fenêtres. L’emplacement doit être situé à une distance de 15 cm au minimum par rapport au plafond.

Il est conseillé d’équiper prioritairement chaque chambre d’un détecteur de monoxyde de carbone, avec un appareil qui peut être placé à proximité de la tête de lit, à hauteur de respiration.

Pour plus d’informations sur les modalités d’installation d’un détecteur de fumée ou de monoxyde de carbone, vous pouvez consulter un spécialiste en matière de sécurité ou vous renseigner auprès de votre compagnie d’assurance habitation.

Source https://www.groupama.fr/assurance-habitation/conseils/detecteur-fumee-monoxyde-carbone/#ou-doit-on-placer-un-detecteur-de-monoxyde-de-carbone
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Un homme de 20 ans vient d’être condamné à Toulouse.
Par téléphone, il pratiquait le swatting et lançait de fausses alertes aux secours un peu partout en France.

"Il y a eu un meurtre !
Mon voisin est torse nu avec un couteau !
Il y a du sang partout !
" Lorsque le commissariat de Saint-Étienne a reçu cet appel d’une personne affolée, en juin 2022, deux équipages de la BAC ont été dépêchés sur place. L’appartement était vide.
Une mauvaise blague.  >:(

Un Columérin de 20 ans vient d'être jugé en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Toulouse. Dans la prévention, une longue série de faits.

Du swatting, une pratique qui consiste à lancer de fausses alertes.

Un appel anonyme annonçant un massacre et une prise d'otages a mobilisé les gendarmes, dans la nuit du mardi 13 au mercredi 14 février, à L'Union (Haute-Garonne) près de Toulouse.
Il s'agissait d'un canular.  >:(

C'est une "blague" qui a du mal à passer. Le centre opérationnel de la gendarmerie de Haute-Garonne a reçu un appel très inquiétant vers 23 heures, dans la nuit de mardi à mercredi. À l'autre bout du fil, une voix d'homme annonçait une prise d'otages.

L'interlocuteur racontait qu'il avait tué ses parents à leur domicile de L'Union, au nord-est de Toulouse. Il disait être en possession de kalachnikovs et vouloir s'en prendre aux "mécréants". La menace a été prise très au sérieux et une vingtaine de gendarmes se sont déployés à proximité de la petite maison, localisée dans un quartier calme.

Les militaires ont pris contact avec le voisinage et effectué des vérifications. Lorsqu'ils ont fini par s'approcher du pavillon, la mère de famille est sortie. Elle a assuré que tout allait bien, ce qui était vrai. Après trois heures de mobilisation, les gendarmes ont pu quitter les lieux.

Swatting
Il s'agit de la seconde fois en un peu plus d'un an qu'un appel malveillant cible cette famille sans histoire de L'Union. Un adolescent qui vit là aurait vu son compte piraté sur un site de jeux vidéo et un inconnu s'amuserait à lui causer des ennuis. Une enquête est ouverte.

Cette pratique du "swatting" (fausse alerte qui mobilise les forces de l'ordre) n'est pas un cas isolé. Ces appels sont toujours traités avec le plus grand sérieux. Au mois d'octobre dernier, un habitant de Colomiers, dans l'Ouest toulousain, âgé de 20 ans avait été condamné à deux ans de prison dont un avec sursis probatoire.

Pendant de longs mois, il avait multiplié les canulars auprès des services d'urgence. Équipé d'un modificateur de voix et de bruitages de coups de feu ou de cris, il avait semé la panique dans toute la France. "Fermer les lycées, les métros, je trouvais ça intéressant, avait-il expliqué. Je me sentais intouchable".

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