Messages récents

Pages: 1 2 3 [4] 5 6 7 8 9 10
31
Législation variée / Vous avez été flashé par un radar automatique ?
« Dernier message par Jeano 11 le 18 janvier 2024, 10:47:27 »
 Au moment de contester l'infraction, veillez à bien réclamer un document : le carnet métrologique.

Qu'est-ce qui a bien pu pousser le tribunal d'Auch, ce lundi 15 janvier, à relaxer un automobiliste qui avait commis un excès de vitesse de plus de 50km/h non loin d'une petite commune gersoise ? Probablement l'intervention de Me Rémy Josseaume, avocat "en permis de conduire et droit routier", sans qui son client, à n'en pas douter, aurait écopé d'une amende. La ligne de défense du pénaliste ? L'irrégularité du contrôle dudit radar...

En France, lorsque vous contestez une infraction routière, vous êtes en droit de réclamer le "carnet métrologique" du radar qui vous a flashé, soit un document officiel constituant en quelque sorte le "carnet de santé" du détecteur, comme le précise le site spécialisé radars-auto.com. Ce document sert à garantir "la fiabilité et l'efficacité" des radars, expliquait en 2019 à Capital Maître Didier Reins, avocat à Strasbourg.

Le carnet métrologique "recense non seulement les données essentielles sur l'identification du radar (numéro de série, marque, modèle, etc)", mais aussi "toutes les informations sur les vérifications qui ont été effectuées et sur les éventuelles réparations dont il a fait l'objet (date, étendue de la réparation, etc)", précise radars-auto.com. Autrement dit, il garantit que le radar est bien conforme et "flashe" correctement.

Uniquement au tribunal
La réclamation de ce document ne peut s'effectuer que lorsque vous vous présentez au tribunal. "À ce moment, il faut demander la copie du dossier pénal auprès du procureur de la République", précise radars-auto.com, en effectuant une demande de supplément d'information. Le tribunal doit dès lors ordonner la production de ce document et repousser l'audience.

Si la justice n'est pas en mesure de le livrer, ou s'il s'avère que la vérification périodique du radar n'a pas été effectuée, alors un avocat peut soulever la nullité des poursuites et la relaxe de l'automobiliste. C'est ce qui est arrivé dans le Gers. "En cas de  manquement de ces vérifications, il y a irrégularité de procédure", a expliqué Me Rémy Josseaume dans nos colonnes.

En outre, aussi surprenant que cela puisse paraître, les éthylomètres sont également concernés par le carnet métrologique : s'il est prouvé que l'appareil n'était pas conforme, un automobiliste contrôlé positif à l'alcool peut donc se voir relaxé.

Source : https://www.ladepeche.fr/2024/01/18/radars-automatiques-vous-avez-commis-un-exces-de-vitesse-cette-astuce-peut-vous-permettre-deviter-lamende-11702205.php?M_BT=100111792180#xtor=EPR-1-[newsletter]-20240118-[classique]
32
Dans certaines enquêtes judiciaires, les gendarmes ont recours au portrait-robot informatisé afin d’orienter les investigations. Si la technique utilisée a considérablement évolué au cours des dernières décennies, l’humain demeure au centre du procédé. Rencontre avec trois portraitistes de la Section d’appui judiciaire (SAJ) de la région de gendarmerie d’Île-de-France.

Alors que le travail des enquêteurs judiciaires consiste à recueillir des éléments de preuve techniques et scientifiques, permettant d’établir la matérialité des faits, enjeu fondamental en droit pénal, un outil d’enquête occupe une place à part. Le portrait-robot, reconstitution du visage d’un individu recherché, est élaboré à partir des déclarations des victimes ou des témoins. Exploitée par les enquêteurs français depuis les années cinquante, la technique n’a cessé d’évoluer. Autrefois dessiné au fusain, le portrait-robot s’est ensuite transformé au gré des évolutions technologiques. Aujourd’hui réalisé à l’aide d’un logiciel ultra-performant, pourvu de fonctionnalités multiples, il est à la fois plus réaliste et plus précis.
Au sein de la Section d’appui judiciaire (SAJ) de la Région de gendarmerie d’Île-de-France, située à Maisons-Alfort, dans le Val-de-Marne (94), trois gendarmes possèdent la qualification requise, obtenue à l’issue d’une formation délivrée par le Centre national de formation à la police judiciaire (CNFPJ). C’est pour eux une compétence supplémentaire, venue compléter leur champ missionnel.
Créées en 2010 pour répondre au développement constant des sciences et des techniques impactant la police judiciaire, les SAJ regroupent des moyens et des personnels spécialisés. Elles interviennent au profit des unités de recherches de la région pour un appui technique, mais également auprès des enquêteurs d’autres régions ou d’offices centraux pour leur porter assistance, au titre de l’article 18 du Code de procédure pénale. La gendarmerie nationale compte 28 SAJ réparties sur le territoire national, dont vingt-et-une en métropole et sept en outre-mer.

Portraitiste robot, une fonction méconnue et exigeante
L’adjudante Lynda S., Technicienne en identification criminelle (TIC) à la SAJ d’Île-de-France, affectée à la Cellule d’identification criminelle (CIC), a les yeux rivés sur l’écran de son ordinateur. E-FIT6, le logiciel de référence utilisé par les gendarmes pour la réalisation des portraits-robots, lui propose un large éventail de caractéristiques physiques. Après avoir sélectionné un à un les éléments anthropométriques se rapportant au suspect, d’après les indications fournies par le témoin ou la victime, elle obtiendra un portrait-robot. Fille de gendarme, native de la Seine-Saint-Denis, elle est entrée en gendarmerie avec un objectif en tête : devenir technicienne en identification criminelle. Indispensable au bon déroulement de l’enquête judiciaire, cet expert tient un rôle central. « Nous intervenons aux différentes étapes de l’enquête, du terrain à la synthèse criminalistique, en passant par le laboratoire ou la rédaction de rapports. C’est un métier de l’ombre, malgré sa dimension stratégique », explique-t-elle. En septembre 2019, elle devient portraitiste, ajoutant ainsi une corde à son arc. Elle anime également les formations dédiées aux apprentis portraitistes au CNFPJ jusqu’en août 2023, date à laquelle elle prend ses fonctions à la SAJ.
Au sein de la SAJ d’Île-de-France, deux autres portraitistes œuvrent aux côtés de Lynda. L’adjudant-chef Stéphane T., lui aussi technicien en identification criminelle au sein de la CIC, et le maréchal des logis-chef (MDC) Bertrand D.-G., analyste judiciaire, affecté à la division du renseignement criminel.
Pour la réalisation d’un portrait-robot, les trois militaires s’appuient sur un protocole établi. Dans un premier temps, le portraitiste organise un entretien téléphonique préliminaire avec la victime ou le témoin. L’objectif est de recueillir des informations générales, notamment sur la physionomie du suspect, et de valider la pertinence de la démarche. L’apport d’un portrait-robot est en effet fonction de l’affaire et des éléments dont les enquêteurs disposent par ailleurs.
Vient ensuite la rencontre entre le portraitiste et la victime ou le témoin. « La temporalité est primordiale. Il convient de rencontrer la personne sans délai afin d’éviter ou de limiter toute altération du souvenir. L’idéal pour nous est d’intervenir avant que les autres protagonistes (médecin, psychologue…) n’entrent en scène, pour être les premiers à recueillir la description du suspect. C’est là une difficulté majeure. A contrario, un entretien ne doit pas intervenir immédiatement après les faits, le choc et l’émotion pouvant faire obstacle à la mémoire de la victime », souligne l’adjudante Lynda S. Par souci de neutralité et afin de ne pas ajouter de solennité à ce moment délicat, les gendarmes de la CIC privilégient le port de la tenue civile. Face à eux, le témoin ou la victime entame la description de l’aspect général du suspect. Si la personne recherchée ressemble à une personne connue, les gendarmes s’appuieront sur le visage de l’individu ressemblant, avant d’affiner le portrait du suspect au fil des déclarations. Les questions se font ensuite plus précises. S’engage alors un important travail de mémoire, parfois éprouvant pour celui ou celle qui raconte. Forme du visage, coupe et couleur de cheveux, forme et couleur des yeux, du nez, de la bouche, âge, corpulence, groupe ethnique… ces caractéristiques sont établies tour à tour. La difficulté consiste à décrire chacun des éléments d’un visage, souvent considéré dans sa globalité. Dans les affaires d’agression ou de viol, l’émotion est souvent vive. Dans ces moments-là, le rapport de confiance établi entre le portraitiste et la victime se révèle essentiel. « C’est ici que réside la difficulté de l’exercice, note l’adjudante Lynda S. La technique de questionnement, ainsi que l’attitude du portraitiste, tiennent alors une place essentielle. » « L’abord est encore différent lorsque nous sommes en présence d’un enfant, complète le MDC Bertrand D.-G. Il nous faut alors adapter la méthode d’audition. Le niveau de vocabulaire, plus limité que celui d’un adulte, complexifie l’entretien. Il nous arrive parfois de recourir à un psychologue afin d’aider l’enfant. »
Tout au long de l’échange, les portraitistes éviteront les questions dirigées pour ne pas influencer les réponses. « Nous privilégions les questions ouvertes pour ne pas enfermer la personne dans un choix restreint. Nous envisageons des hypothèses multiples et contradictoires, n’émettons aucun jugement, et veillons à ne pas communiquer nos attentes à notre interlocuteur », précisent d’une seule voix les trois portraitistes.
Dans un second temps, les questions peuvent se faire plus directives lorsque la victime ou le témoin peine à se souvenir, et qu’il manque des détails importants.
« Notre posture est fondamentale. L’écoute est la qualité première. Nous devons également rester neutres en toutes circonstances. Et d’une manière générale, faire preuve d’une intelligence situationnelle. Sentir les choses et opérer les réajustements nécessaires, selon l’état d’esprit et l’attitude de la victime ou du témoin », observe l’adjudant-chef Stéphane T. L’objectif est aussi de rendre le témoin pleinement acteur de ce moment et recueillir un maximum de détails. Pour ce faire, les gendarmes invitent la personne à se replonger mentalement dans les circonstances de l’événement afin de récupérer les indices contextuels du souvenir. C’est le principe même de l’entretien cognitif.
Une fois les particularités faciales de l’individu renseignées, le logiciel fusionne les différents critères. C’est alors que plusieurs visages apparaissent à l’écran, ressemblant à s’y méprendre à une photographie. Le visage obtenu est ensuite retravaillé d’après les déclarations de la victime ou du témoin. Des détails complémentaires (cicatrice, tatouage, grain de beauté…), ajoutés à l’aide d’un second logiciel, peuvent permettre de gagner en précision. Lorsque le travail de reconstitution est achevé, la personne attribue une note au portrait, sur une échelle de zéro à dix. Si la note est inférieure à six, le portrait-robot n’est pas retenu. Entre six et dix, il est approuvé. Il est alors transmis au directeur d’enquête, accompagné d’un procès-verbal, en vue d’une éventuelle diffusion, le plus souvent dans toutes les brigades ou les commissariats du département, de la région, ou même du pays.

Un exercice délicat… et un apport aléatoire
« Si le résultat ressemble rarement trait pour trait au visage du suspect, le portrait-robot représente une plus-value incontestable dans certaines enquêtes. Que ce soit l’expression du regard ou une particularité physique, un élément suffit parfois à nous mettre sur la piste du suspect » , rapporte le major Jean-Philippe W., chef de groupe à la cellule identification criminelle de la SAJ d’Île-de-France. Et de nuancer : « Il s’agit néanmoins d’un outil subjectif, qu’il convient de considérer à titre de renseignement. » Bien qu’imparfait, le portrait-robot est donc un outil complémentaire, susceptible d’orienter l’enquête. À l’ère du tout numérique, la place qui lui est accordée tend à reculer. Grâce au développement de la vidéosurveillance et à l’usage généralisé des smartphones, les enquêteurs disposent bien souvent de photographies ou de vidéos des suspects d’une plus grande fiabilité. Les demandes de portrait-robot se font donc plus rares. Lorsque l’intérêt d’un portrait-robot est validé par les enquêteurs, plusieurs conditions doivent encore être réunies. Les victimes ou les témoins doivent être en capacité de décrire le suspect, et le portraitiste doit pouvoir intervenir au moment adéquat afin de recueillir le témoignage dans des conditions optimales.
Le portrait-robot est un outil singulier, dont le résultat dépend de plusieurs paramètres : circonstances des faits, état psychologique et émotionnel de la victime ou du témoin, capacité à se souvenir et à traduire les éléments enregistrés… Car le fonctionnement de la mémoire est particulièrement complexe. Ainsi, la première étape du processus de mémorisation, nommée « encodage initial », qui désigne la création du souvenir en mémoire, est fonction de la nature des faits ou encore du degré d’émotion au moment de l’événement.
« La mémoire peut également nous induire en erreur. Aussi, un témoin ou une victime convaincus de la véracité de leurs propos peuvent avoir une perception erronée de la réalité, trompés par leur mémoire. Avec pour conséquence potentielle d’entraîner les enquêteurs sur une mauvaise piste », indique l’adjudante Lynda S.
En témoigne le portrait-robot du tueur en série de l’Est parisien, Guy Georges, réalisé dans les années quatre-vingt-dix. L’unique survivante avait dressé un portrait physique erroné de l’homme recherché, et le portrait-robot alors établi était très dissemblable de la réalité.
« Les enquêteurs ne doivent jamais perdre de vue que le portrait-robot résulte en partie de la psychologie de la personne auditionnée, au moment des faits et lors de son audition. Il comporte donc une forte dimension personnelle et subjective. C’est pourquoi il est primordial de prendre du recul. Il existe aujourd’hui d’autres techniques moins aléatoires, à l’instar du rapprochement ADN, permettant d’obtenir des preuves beaucoup plus factuelles et incriminantes », complète l’adjudante.
Pour autant, les enquêteurs n’en ont pas fini de s’appuyer sur cet instrument, qui, dans certaines enquêtes, constitue un apport réel. Quant aux perspectives d’avenir, l’Intelligence artificielle (I.A.) pourrait là encore permettre de gagner en précision. Toutefois, l’humain restera toujours l’élément central.

Source ; https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/gendinfo/sur-le-terrain/immersion/2023/portraitiste-robot-une-technicite-au-service-de-l-enquete-judiciaire
33
Actualités / Re : Faits divers en montagne.
« Dernier message par Jeano 11 le 30 décembre 2023, 13:50:29 »
Bloquée en raquettes à 2.500 mètres d'altitude, toute une famille secourue en hélicoptère  8)

Ce jeudi 28 décembre 2023, plusieurs personnes ont été secourues à plus de 2.500 mètres sous le Pic du Midi de Bigorre (Hautes-Pyrénées). Mal équipée, une mère de famille a fait une chute. Le reste de la famille est restée bloqué, tétanisée par la scène.

Les secours en montagne sont intervenus vers 16h30 ce jeudi 28 décembre 2023 pour évacuer une famille bloquée à plus de 2.500 mètres d'altitude, sous le Pic du Midi de Bigorre. Les secouristes notent que les touristes n'avaient pas un équipement adapté.

"Ils avaient fait plein d'erreurs : une méconnaissance de la montagne, de leur itinéraire, des raquettes alors qu'il faut des crampons et un piolet.
Tout un manque de préconisations pourtant nécessaires", souffle un gendarme du peloton de haute montagne des Hautes-Pyrénées.

La mère de famille a fait une chute de plusieurs mètres et a dû être héliportée vers la station de La Mongie avec des contusions. Les autres membres de la famille, tétanisés, ont été également évacués.

L’accident n’a pas découragé d’autres touristes

L’ascension en montagne requiert un matériel d’alpinisme comme "un casque, des crampons, un piolet, de bonnes chaussures" et "éventuellement un bout de corde si les personnes qu’on accompagne ne se sentent pas à l’aise", rappelle un sous-officier du PGHM de Pierrefitte-Nestalas.
Malgré l’accident du 28 décembre, cela n’a pas empêché d’autres touristes qui ont également entamé l’ascension du Pic du Midi en raquettes.
Vendredi 29 décembre, le PGHM a en effet reçu de nombreux appels de personnes voulant tenter l’ascension en raquettes. "On leur déconseille fortement", conclut le sous-officier.

Avec le peu de neige qui tombe sur le massif des Pyrénées, les gendarmes de haute montagne appellent à la plus grande vigilance. En raison des nuits sans nuage, la chaleur au sol ne reste pas et la neige devient très dure et très verglacée.
34
Actualités / Re : Faits divers en montagne.
« Dernier message par Jeano 11 le 29 décembre 2023, 09:36:25 »
Deux morts dans une avalanche et un mort dans une chute de 500 mètres dans les Alpes du Nord !

Deux personnes ont trouvé la mort ce jeudi 28/12/2023, à la suite d'une avalanche dans le massif du Mont-Blanc, tandis qu'une troisième a fait une chute mortelle dans le massif des Ecrins en Isère.

Il n'y a pas de risque zéro en montagne quand on fait du hors-piste ou que l'on pratique une activité à haut risque. Deux personnes ont trouvé la mort à la suite d'une avalanche dans le massif du Mont-Blanc. Celle-ci s'est déclenchée en début d'après-midi sur un secteur hors piste à proximité du domaine skiable de Saint-Gervais-les-Bains dans le massif du Mont-Blanc, a-t-on appris auprès de la préfecture de Haute-Savoie.

Une coulée partie à environ 2300 mètres d'altitude a dévalé sur 400 mètres, impliquant huit personnes, selon la directrice de cabinet du préfet de Haute-Savoie. Le bilan est donc de "deux victimes décédées, un blessé léger et cinq autres personnes qui sont indemnes". Une enquête a été ouverte par la gendarmerie de montagne

Une balade mortelle en Isère
Dans le même temps, en Isère, un jeune homme de 31 ans, parti "hors sentier avec un ami pour aller voir les chamois" a fait une chute de 500 mètres depuis une barre rocheuse de la commune de Chantepérier dans le massif des Ecrins, a indiqué le PGHM (peloton de gendarmerie de haute montagne) de Grenoble. L'autre randonneur, âgé de 26 ans, a pour sa part pu être évacué et est indemne.

 "Tant qu'on n'a pas vécu d'avalanche, on a du mal à réaliser": A Cauterets, ils se forment à la gestion des risques en montagne.

Cauterets accueille pour la première fois dans les Pyrénées, les Safety Shred Days, coorganisés par le snowboardeur pro Victor Daviet et son acolyte pyrénéen Mathieu Crépel. Une centaine de riders sont venus profiter des conseils de guides pour glisser en sécurité, à l'aube de la saison.

Enfin les premières neiges, gorgées de soleil. Le décor est idyllique sur Cauterets et les Pyrénées pour les premières glisses en ce samedi matin. Pourtant le risque demeure, comme toujours en montagne. Il est de 3 sur 5, selon le Bulletin Risque Avalanche. Une menace bien présente à l'esprit de la centaine de participants du Safety Shred Days, une session de formation aux avalanches et à la gestion du risque en montagne, organisée pour la première fois dans les Pyrénées après six éditions alpines, par les snowboarders professionnels Victor Daviet et Mathieu Crépel. "Il y avait une vraie demande sur ce massif" avoue le premier qui a lancé ses formations après avoir été lui-même confronté aux avalanches. "Je me suis retrouvé sur des situations qui m'ont marqué. Alors que nous sommes professionnels, bien entourés, nous sommes passés près de la catastrophe. C'est ce qui m'a motivé à m'investir bénévolement.
Les mentalités sont en train d'évoluer. Les gens qui font du hors-piste ont désormais le matériel adéquat, mais pas toujours la formation pour bien s'en servir. Tant qu'on n'a pas vécu d'avalanche, on a du mal à réaliser..."

Source : https://www.ladepeche.fr/2023/12/16/tant-quon-na-pas-vecu-davalanche-on-a-du-mal-a-realiser-a-cauterets-ils-se-forment-a-la-gestion-des-risques-en-montagne-11646732.php
35
Cyberarnaques des "brouteurs" : comment la Côte d’Ivoire est devenue l’épicentre des arnaques francophones sur internet.

La lutte contre les "brouteurs" et leurs arnaques aux sentiments se fait en France comme dans les pays africains.

La Côte d’Ivoire est devenue l’épicentre des arnaques francophones sur internet et notamment les arnaques aux sentiments.
Le phénomène est tel que le consulat de France à Abidjan a créé une page sur son site internet : « Arnaques : entre crédulité et cupidité ».
Sur celle-ci, les services diplomatiques français listent les différents types d’arnaques et donnent des conseils pour éviter d’être victime des « brouteurs ».

« Les escrocs créent des comptes sur des sites de rencontre et sur les réseaux sociaux en utilisant des photos d’hommes ou de femmes récupérées sur internet. Ces escrocs que l’on appelle communément « brouteurs » en Côte d’Ivoire maîtrisent bien les outils informatiques. Ils sont spécialistes de la retouche d’images et utilisent également des flux vidéos préenregistrés sur webcams. Ils peuvent entretenir des correspondances pendant des semaines et des mois, sans rien demander, pour mettre leur interlocuteur en confiance et faire naître des sentiments », indique le consulat.

4500 à 5000 plaintes par an  :-[ :'(
« Quelques semaines ou mois après le premier contact, ils inventent des motifs divers et variés pour solliciter une « aide » financière : achat d’un billet d’avion permettant de leur rendre visite, achat d’un nouvel ordinateur, de travellers chèques, aider un membre de leur famille tombé malade ou victime d’un accident, agression, perte de papiers, maladie, accident…, arrestation à l’aéroport au moment d’embarquer parce que leurs vaccinations ne sont pas à jour, parce que le douanier a retenu une marchandise, etc. »

Face à ce phénomène, les autorités locales agissent fortement, mais la tâche est immense. La plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) ivoirienne indiquait traiter en moyenne fin 2021 4 500 à 5 000 plaintes par an, selon le directeur de l’Informatique et des Traces technologiques (DITT) au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, le colonel Moussa Guelpétchin Ouattara. Le taux de résolution des cybercrimes était de 50 %. La PLCC sensibilise par ailleurs plus de 25 000 élèves et étudiants par an aux méfaits de la cybercriminalité.

Le pays a également prévu la création d’un Conseil National de la Cybersécurité et d’une Autorité Nationale de la Cybersécurité, un projet d’un coût global de 18 milliards de francs CFA sur la période 2021-2025.
36
Arnaques amoureuses sur internet : 5 conseils pour ne pas tomber dans le piège des "brouteurs" !

Comment éviter de se faire avoir par un "brouteur" ou encore bénéficier d'aide si vous avez été victime d'un cyberescroc se cachant derrière un faux profil en ligne ?

La Dépêche vous répond.

Face à la multiplication des arnaques amoureuses en ligne, mieux vaut être prudent. Inutile néanmoins de céder à la panique. De simples précautions peuvent vous permettre d’éviter de tomber dans le piège.

N'envoyez pas d'argent
La solution la plus simple est de ne jamais envoyer d’argent à une personne avec qui vous entretenez une relation uniquement virtuelle et que vous n’avez jamais rencontré en vrai. Méfiez-vous de toute demande d’argent via une carte coupon PCS ou transcash, qui "permettent de récupérer l’argent rapidement et sont intraçables", argumente Jean-Jacques Latour, directeur expertise cybersécurité au sein de "Cybermalveillance".

Méfiez-vous d'une personne refusant de vous rencontrer
De manière générale, "toute personne qui refuse de vous rencontrer en vrai, se décommande toujours à la dernière minute ou trouve toujours des excuses" pour éviter vos rendez-vous, doit vous paraître suspecte.
 "Les brouteurs vont jusqu’à appeler les victimes par téléphone ou même en vidéo pour entretenir un contact étroit", explique Jean-Jacques Latour.

Méfiez-vous du profil trop parfait
Un profil trop aguicheur est généralement suspect. "Si un bel américain, riche homme d’affaires ou militaire essaye de rentrer en contact avec vous, prenez le temps de vérifier ce qu’il vous dit", conseille l’expert.

N'envoyez pas d'images à caractère intime
N’envoyez jamais de photos ou de vidéos intimes à un contact purement virtuel. "L’escroc vous fera chanter dès que vous refuserez de donner de l’argent", explique Jean-Jacques Latour.

Déposez plainte
Enfin, si vous êtes victime, des solutions existent.  "Il faut déjà que la victime accepte de s’être fait escroquer. Souvent les victimes ne se signalent pas", regrette-t-il. Si des prélèvements sont en cours, appelez votre banque pour les bloquer immédiatement. Cessez toute conversation avec votre arnaqueur et conservez tous les échanges et toutes les preuves d’envoi d’argent et déposez plainte.

Parlez-en autour de vous
Vous pouvez vous rapprocher de la plateforme "Cybermalveillance" pour obtenir des conseils. "Vous pouvez également contacter nos partenaires, l’association France Victimes, qui peut vous apporter un soutien psychologique", ajoute l’expert. Le 116 006 est un numéro gratuit, affilié au ministère de la justice.

Enfin, parlez-en autour de vous. "Les brouteurs vont essayer de vous isoler de vos proches, faire en sorte que cette relation soit votre petit secret. Évoquer avec eux votre relation pour avoir leur avis. Les proches des victimes se rendent souvent compte de la supercherie en premier."

Source : https://www.ladepeche.fr/2023/12/17/arnaques-amoureuses-sur-internet-5-conseils-pour-ne-pas-tomber-dans-le-piege-des-brouteurs-11642549.php
37
Recommandations et bon sens / Arnaques amoureuses sur internet : qui sont les "brouteurs" ?
« Dernier message par Jeano 11 le 28 décembre 2023, 10:25:26 »
Qui sont ces arnaqueurs qui misent sur vos sentiments et votre empathie pour tenter de vous soutirer de l'argent ?
D'où viennent-ils et comment opèrent-ils ?
Comment sont-ils perçus dans leur pays ?

Décryptage.

Ça peut partir d'un simple commentaire sous l'une de vos publications sur les réseaux sociaux, d'un message sur un site de rencontre, ou même d'un mail d'un inconnu.
Intrigué, vous répondez, sans savoir que derrière l'écran, votre interlocuteur se trouve à des milliers de kilomètres et essaye de vous escroquer.  8)

Le "broutage" apparaît dans les années 2000 avec l’essor d’internet.
Même si le phénomène est mondial, le terme de "brouteur" fait généralement référence à des cyberescrocs opérant depuis l’Afrique de l’Ouest francophone, notamment la Côte d’Ivoire.

Plusieurs types d'arnaques existent. Le but reste le même : soutirer de l'argent à sa cible.

"Les premières traces d'arnaques similaires remontent aux années 1970 au Nigéria. Elles visaient un public anglophone avec des lettres manuscrites ou des fax", explique Nahema Hanafi, historienne et auteure de "L’Arnaque à la nigériane". Mais face à une forte criminalisation, nombre d'escrocs se sont exportés vers l'Afrique francophone.

Les Ivoiriens reprennent le flambeau dans les années 2000 alors que le pays est marqué par une grande paupérisation et un chômage extrêmement important. "Le marché informel concerne alors 90% des jeunes Abidjanais, pour qui ces arnaques vont s'apparenter à des petits métiers", poursuit l'historienne.

Un moyen de s'élever socialement
Le brouteur est généralement un jeune homme, entre 13 et 25 ans qui a une bonne maîtrise écrite et orale du Français. Faisant face à une situation économique problématique, il va chercher un complément de revenu. L'objectif : s'élever socialement, mais aussi "correspondre aux normes masculines du pays, se marier et entretenir sa famille".

Pour se lancer, le brouteur en herbe se rend dans un cybercafé, n'ayant pas forcément les moyens d'avoir un ordinateur et internet à son domicile. Un cadre collectif lui permettant "d'échanger avec d'autres brouteurs et de se former", ajoute Nahema Hanafi. Il repère ses victimes sur les réseaux sociaux et cible davantage les personnes âgées.

Le broutage ne concerne pas que les escroqueries sentimentales. "Vous avez l'arnaque à l'héritage, ou l'escroc prétend être une riche femme française qui s'est enrichie en Afrique. Agonisante, elle souhaite faire don de sa fortune à une œuvre humanitaire. La cible du message doit rapidement envoyer de l'argent pour débloquer des fonds, pour payer un notaire par exemple. Dans la même dynamique, l'arnaque dite 'Made in Lagos' fait intervenir un prétendu réfugié politique qui rencontre des difficultés dans un pays", détaille Nahema Hanafi.

Héros nationaux ?
En deux décennies, les brouteurs ont participé à bâtir leur propre mythe, inspirant des comptes parodiques au ton moqueur comme la page "Méta-brouteurs" sur X (ex-Twitter). En Côte d'Ivoire, ils sont même les héros nationaux d’une série, "Brouteurs.com".
En introduction, le spectateur est informé de l’avènement de "nouveaux truands" avec l'arrivée d'internet. Une dizaine de téléphones sur une table, des liasses de billets qui pleuvent, un cocktail à la main. Voilà le quotidien de Géraud, l'un des personnages principaux.

"Les brouteurs ne se représentent pas comme des criminels. Sur les réseaux sociaux, ils reprennent les codes très libéraux du self-made-man. Ils ne se considèrent pas comme des personnes violentes, ne vont jamais poser avec des armes, mais avec un iPhone, des voitures ou des vêtements clinquants, dans des discothèques chics d'Abidjan. Il y a derrière cela une idée de revanche sociale, ils vont se présenter en tant qu'archétype de la réussite", analyse Nahema Hanafi.

Pour l'historienne, il faut lire le phénomène sous un prisme postcolonial. "Il existe une condamnation morale de ces crimes au sein de la population. Mais parallèlement, il y a une forme de fierté et même d'incompréhension de voir des personnes du Nord se faire leurrer avec leur propre technologie. Si on rappelle le contexte sociohistorique, on a longtemps répété à ces populations qu'elles étaient inférieures intellectuellement. Il existe un discours politique qui prône une sorte de match retour, de rééquilibrage de la dette coloniale, même si ça reste marginal."

Concernant l'ampleur du phénomène, il est quasiment impossible à chiffrer, d'autant plus qu'une grande partie des victimes ont trop honte pour aller déposer plainte. Fin novembre, la plateforme "Cybermalveillance" avait au total recensé 1000 cas. "La majorité des cyberattaques qui touchent massivement la France viennent plutôt des Etats-Unis et de l'Europe de l'Est", tempère de son côté Nahema Hanafi.
38
Sapins de Noël : coût, durabilité, impact environnemental... Quel modèle choisir ?

Naturels, artificiels, en bois ou encore à faire soi-même...
De nombreux modèles de sapins de Noël existent pour agrémenter vos salons pendant les fêtes.

C'est le moment de choisir son sapin de Noël. La Dépêche du Midi vous donne quelques conseils pour acheter celui qui vous convient le mieux... à moins que vous ne préfériez le fabriquer vous-même.

Quel coût ?

Sapins naturels
Pour les sapins naturels, il faudra généralement débourser entre 20 et 30 euros. Les deux principales variétés vendues en France sont  le Nordmann, aux aiguilles plus résistantes, et l'Épicéa, connu pour être plus odorant. Pour un gage de qualité, des labels existent comme le Label Rouge, Agriculture Biologique ou encore la certification "Plante Bleue" pour un arbre plus respectueux de l'environnement.

Sapins artificiels
Si vous optez pour un sapin artificiel, comptez autour d'une dizaine d'euros pour les modèles les plus petits et les moins onéreux, à plusieurs centaines d'euros pour les plus élaborés.

Autres modèles
Il existe par ailleurs d'autres options, pour des budgets différents. En bois, en carton, en métal... Comptez entre 20 et 30 euros pour les plus simples à plusieurs centaines d'euros pour les plus design.

Sapins DIY
Certaines enseignes vous proposent de fabriquer votre propre sapin DIY, avec quelques outils de bricolage, généralement pour un budget compris entre quelques euros jusqu'à une cinquantaine pour des modèles plus poussés. Vous pouvez même fabriquer votre sapin avec des objets de récupération pour un noël plus économique.

Quel impact sur l'environnement ?

Sapins artificiels
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, le sapin artificiel n'est pas l'option la plus respectueuse de l'environnement, malgré son caractère réutilisable. Fabriqués en plastique à partir de dérivés de pétrole très polluants, ces sapins sont souvent importés de Chine. Leur empreinte carbone est donc mauvaise, d'autant plus qu'il n'est pas biodégradable.

Sapins naturels
La majorité des sapins naturels vendus en France sont cultivés spécialement pour Noël et non pas coupés en forêt. Ils captent ainsi le CO2 pendant leur croissance, produisent de l'oxygène et participent à réduire l'effet de serre, rapporte le site du ministère de l'agriculture. Privilégiez des arbres de production française pour ne pas alourdir son bilan carbone. N'oubliez pas de donner une seconde vie à votre sapin naturel : vous pouvez le replanter dans votre jardin si vous l'achetez en pot, le ramener en jardinerie, le déposer dans un point de collecte pour qu'il soit recyclé...  Attention néanmoins aux arbres floqués, recouverts de produits chimiques, qui ne sont, eux, pas recyclables.

Autres modèles
Il existe également des options encore plus respectueuses de l'environnement comme les modèles en bois, en carton, ou en métal. Vous pouvez par ailleurs fabriquer vous-même votre sapin avec des outils de bricolage ou des objets de seconde main. Une option qui en plus d'être économique, est plus verte.

Quelle durabilité ?

Sapins artificiels
L'avantage du sapin artificiel est qu'il est réutilisable. En moyenne, ce dernier a une durée de vie d'environ 6 ans. Une longévité qui n'est malheureusement pas assez longue pour amortir son impact sur l'environnement : il faudrait le garder pendant 20 ans pour rendre son bilan carbone favorable, rapporte le site Futura.

Sapins naturels
Les sapins coupés ne durent pas plus de quelques semaines. Un arbre de type Epicéa se conservera jusqu'à 3 semaines. Un Nordmann pourra lui durer jusqu'à 8 semaines. Pour prolonger sa durée de vie, retardez au maximum l'achat, veillez à ne pas le conserver près d'une source de chaleur ou de lumière. Vous pouvez humidifier le socle et les aiguilles de votre sapin (sauf si vous y mettez une guirlande électrique) pour ne pas qu'il s'assèche trop rapidement. Vous pouvez enfin opter pour un arbre en pot que vous pourrez ensuite replanter pour lui garantir une seconde vie.

Autres modèles

Un sapin en bois ou en métal aura logiquement une plus longue durée de vie, à condition d'en prendre soin et de ne pas l'exposer à l'humidité ou la chaleur par exemple.
39
Noël : comment prolonger la durée de vie de votre sapin naturel ?

Achat, conservation, entretien...
La Dépêche du Midi vous donne cinq conseils pour vous assurer que votre sapin survive (au moins) jusqu'à la fin des Fêtes.

C'est un incontournable des fêtes pour un salon à l'ambiance chaleureuse.
L'achat du sapin, plus particulièrement de types naturels, reste une tradition appréciée dans l'Hexagone : près de 6 millions de Français s'y prêtent chaque année. Mais comment s'assurer que notre arbre de Noël garde bonne mine tout au long du mois de décembre, et même au-delà ?

Une durée de vie qui dépend de la variété
La majorité des sapins naturels vendus en France sont cultivés spécialement pour Noël.
Les deux principales variétés vendues en France sont le Nordmann, aux aiguilles plus résistantes, et l'Épicéa, connu pour être plus odorant. Les sapins coupés ne durent pas plus de quelques semaines. Un arbre de type Epicéa se conservera jusqu'à 3 semaines. Un Nordmann pourra lui durer jusqu'à 8 semaines.

La fraîcheur, gage de longévité
Pour prolonger sa durée de vie, vous pouvez tout d'abord retarder au maximum son achat, pour s'assurer qu'il ne fasse pas grise mine le soir du réveillon. Une fois que vous vous décidez à l'acheter, assurez-vous de la fraîcheur de celui-ci. Vérifiez que les aiguilles ne tombent pas facilement en passant le doigt l'inverse du sens de la pousse, recommande le magazine "Esprit d'ici". Si les épines tombent, optez pour un autre arbre, plus frais.

La chaleur, ennemi numéro un de votre sapin
Une fois chez vous, gardez votre arbre dans une pièce fraîche et ombragée. Vous pouvez même le conserver à l'extérieur quelques jours et le rentrer un peu plus tard. Une fois à l'intérieur, assurez-vous que la température de la pièce où vous placez votre arbre ne dépasse pas les 22°C et ne le surchargez pas. Pour éviter qu'il ne s'assèche et perde ses aiguilles trop rapidement, vous devez par ailleurs veiller à le tenir éloigné de toute source de chaleur ou de lumière. Pas de sapin près de la cheminée donc, même si le cadre est séduisant, d'un radiateur ou des fenêtres. Évitez également les courants d'air.

L'hydratation, clé d'une meilleure conservation
Comme pour n'importe quel végétal coupé, il faut arroser votre sapin. Pour conserver son hydratation, vous pouvez le placer "dans un pied à réserve d'eau par exemple", recommande Frédéric Naudet, président de l'Association française du sapin de Noël naturel, à Europe 1. Vous pouvez également améliorer la longévité de votre arbre en humidifiant son socle ou sa base et ses aiguilles, deux à trois fois par semaine, pour que là aussi, il ne s'assèche pas trop rapidement. Veillez préalablement à retirer toute guirlande électrique avant de mouiller votre sapin.

Un arbre en pot, une option sur le long terme
Enfin, d'autres options existent pour profiter de son sapin sur le long terme. Privilégiez l'achat d'un arbre en pot. Une fois acheté, vous pouvez le laisser à l'extérieur. Quand vous le rentrez en intérieur, entreposez-le dans un endroit frais et ombragé pour éviter le choc thermique. Vous pourrez après les fêtes le replanter pour lui donner une seconde vie.
40
Plutôt que de l'abandonner sur le trottoir, le roi des forêts peut resservir chez vous ou dans les jardins municipaux.

 Explications.

À Noël, les Français plébiscitent de plus en plus les sapins naturels, puisqu'ils représentent 89 % des ventes (5,7 millions d'arbres) d'après une récente étude.
Pourtant après les fêtes, le conifère devient vite encombrant et il peut être tentant de l'abandonner sur un trottoir. Sachez qu'une telle action est une mauvaise idée car le dépôt sauvage est passible d'une amende pouvant aller jusqu'à 150 euros.

 Voici quelques conseils qui lui permettront d'avoir une seconde vie.

Déposez-le
De nombreuses municipalités proposent la collecte des résineux. Pour connaître les modalités de ramassage, contactez le service de ramassage de déchets verts de votre commune.
Vous pouvez aussi choisir de le déposer dans un point de collecte dédié à la déchèterie la plus proche de chez vous.
Depuis quelques années, certains magasins et jardineries vous proposent de le rapporter après les fêtes, et vous offrent en échange un bon d'achat.
La récolte d'une tonne de conifères permet ainsi d'obtenir 300 à 400 kg de compost.

Votre arbre peut aussi être broyé : les copeaux de bois pourront servir de paillage au sol pour protéger les plantes du froid tout en enrichissant les sols. Cette solution a le mérite, en plus, d'être totalement écologique.

Seuls les sapins naturels peuvent être recyclés. Si de la mousse blanche a été appliquée dessus, ils devront faire l'objet d'un traitement spécifique en déchèterie.

Gardez-le
Si vous avez opté pour un arbre en pot, il a donc conservé une partie de ses racines. En ayant entretenu le conifère grâce à un arrosage fréquent et en le maintenant le plus éloigné possible du chauffage de la pièce, il a donc de grandes chances pouvoir être replanté dans votre jardin.
Pour le réadapter petit à petit aux températures hivernales, mettez-le d'abord quelques jours dans une pièce plus froide de la maison, mais lumineuse. Puis, viendra le moment de le replanter.

Si vous voulez le conserver sans le planter, il est également possible de le garder dans son pot en extérieur et de le rempoter tous les deux ans environ pour lui permettre de continuer sa croissance.

Réutilisez-le
Même si le résineux n'est pas la meilleure essence à brûler dans la cheminée, il peut toutefois servir en dépannage pour se chauffer ou pour allumer un barbecue. Mais avant de le réutiliser, il faut néanmoins attendre que l'écorce se sépare facilement du corps, signe que le bois est devenu bien sec. Pour ce faire, il faut compter entre 24 et 36 mois.
Pages: 1 2 3 [4] 5 6 7 8 9 10