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"Ils ont essayé de le massacrer" : un adolescent entre la vie et la mort après avoir été tabassé à la sortie d’un collège à Viry-Châtillon

Un adolescent de 15 ans a été retrouvé inconscient, près de son collège à Viry-Châtillon dans l’Essonne, jeudi en fin de journée. Alors qu’il rentrait à pied à Il a reçu de nombreux coups de la part de plusieurs personnes. L’élève est à l’hôpital entre la vie et la mort.

Vers 16h30, jeudi après-midi, un élève de 15 ans rentrait chez lui après les cours au collège Les Sablons à Viry-Châtillon (Essonne). Sur le chemin, entre deux cages d’escalier, Shamseddine a été pris à partie par un groupe de jeunes, qui portait des cagoules selon un témoin cité par Le Parisien. L’adolescent a reçu de nombreux coups de pied et coups de poing. Un véritable lynchage. Blessé à la tête et sur le corps, il a été laissé pour mort.

C’est un passant qui a alerté les secours. Les pompiers et le Samu se sont rapidement rendus sur place pour apporter les premiers soins à cet élève de 3e. La victime était en arrêt cardio-respiratoire. L’élève a été transporté en urgence absolue dans un état critique à l’hôpital Necker à Paris.

"Un gars sans problème"
Ce matin, les élèves étaient partagés entre tristesse et inquiétude devant le collège Les Sablons. Un ami de la victime - surnommée Shams - le décrit comme "un gars sans problème" et "souriant", rieur et qui parle à tout le monde. Il n'avait pas de problème de harcèlement scolaire, assure-t-il.

Enquête ouverte pour tentative d’assassinat
Les agresseurs ont pris la fuite, la police judiciaire de l’Essonne est chargée de les retrouver. Aucune interpellation n’a encore eu lieu jusqu’à présent. Le parquet d’Évry a ouvert une enquête judiciaire pour tentative d’assassinat et violences volontaires en réunion aux abords d’un établissement scolaire. Les images de vidéosurveillance ont été visionnées par la police.

Le maire dénonce "l’ultra-violence"
Le maire de Viry-Châtillon est sous le choc de cette agression. "Je ne sais pas s’il était attendu ou visé mais il n’y avait pas de tensions particulières à la sortie du collège à ce moment-là", indique le maire centriste Jean-Marie Vilain. Les agresseurs "ont essayé de le massacrer", poursuit le maire, en parlant de "voyous de la pire espèce". "Cette ultra-violence devient banale", constate l’élu.

Une cellule psychologique a été mise en place au collège Les Sablons pour apporter un soutien aux élèves et aux enseignants.

De son côté, la ministre de l'Education Nationale Nicole Belloubet a réagi sur X et déplore "un nouveau drame absolument affreux". "Nous faisons bloc face à une telle violence", a ajouté la ministre.

2 collégiens tabassés en une semaine en France
Cette agression ultra-violente survient deux jours après l’agression d’une élève de 13 ans, tabassée elle aussi par un groupe d’élèves, devant son collège de Montpellier. La jeune Samara avait été violemment prise à partie devant son collège dans le quartier de La Mosson-La Paillade. Elle avait passé plusieurs heures dans le coma. Trois mineurs âgés de 14 ans et 15 ans ont été interpellés.

La mère de la victime affirme qu’une camarade de sa fille aurait "pris en grippe Samara" depuis un an et la traitait de "mécréante", sans doute en raison de sa façon de se vêtir, selon la mère, évoquant l’hypothèse d’un conflit autour de la pratique de la religion.

La ministre de l’Éducation nationale Nicole Belloubet a annoncé jeudi une enquête administrative. Des inspecteurs généraux sont attendus dès ce vendredi dans le collège de Montpellier.
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Agression de Samara à Montpellier : trois mineurs mis en examen pour tentative d’homicide volontaire.

Le parquet a communiqué ce vendredi 5 avril quant aux suites judiciaires qui vont être menées à l’encontre des mineurs interpellés pour l’agression de Samara, collégienne de 13 ans, à Montpellier. À Viry-Châtillon, un adolescent a été passé à tabac près de son collège hier. Retrouvé inconscient, il est décédé cet après-midi. Retrouvez toutes les informations dans ce direct.

Deux graves agressions de mineurs à la sortie de leurs établissements ont eu lieu cette semaine.

Samara, jeune collégienne de 13 ans, a été passée à tabac ce mardi 2 avril à sa sortie du collège. Un temps placée en coma artificiel, ses jours ne sont plus en danger.

Trois mineurs ont été interpellés suite à cette agression. Tous ont reconnu avoir porté des coups, selon le parquet ce vendredi.
Le placement en détention provisoire d’un adolescent de 15 ans a été requis par le parquet dans cette affaire.
En parallèle de cette affaire, un adolescent de 15 ans a été passé à tabac à Viry-Châtillon (Essonne) hier. Retrouvé inconscient devant son établissement, il est décédé aujourd’hui en début d’après-midi.

Une enquête pour "assassinat" et "violences en réunion" a été ouverte.
22h52.
C'est la fin de ce direct, merci de nous avoir suivi.
22h49.
Agression de Samara à Montpellier : trois mineurs mis en examen pour tentative d'homicide volontaire
Les trois mineurs soupçonnés d'être impliqués dans l'agression de Samara à Montpellier ont été mis en examen pour "tentative d'homicide volontaire sur mineure de 15 ans", indique le parquet à l'AFP ce vendredi 5 avril.

20h52.
5 personnes ont été placées en garde à vue
Quatre mineurs et un adulte ont été interpellés et placés en garde à vue vendredi dans le cadre de l'enquête sur la mort d'un adolescent passé à tabac la veille à la sortie de son collège de Viry-Châtillon (Essonne), a annoncé le parquet d'Evry. En comptant un mineur de 17 ans placé en garde à vue dans l'après-midi, "cinq personnes sont désormais placées en garde à vue", a indiqué le ministère public dans un communiqué: les quatre personnes placées en garde à vue dans la soirée sont deux autres mineurs de 17 ans, une mineure de 15 ans et un majeur de 20 ans.

19h01.
Un mineur de 17 ans interpellé
Un jeune homme âgé de 17 ans a été interpellé et placé en garde à vue dans le cadre des investigations portant sur la mort d'un adolescent de 15 ans agressé la veille à Viry-Châtillon, indique le parquet d'Evry à BFMTV .

17h48.
Le Pen (RN) dénonce une "folie meurtrière", Ciotti (LR) une "explosion de la violence"
Les responsables politiques ont dénoncé vendredi la mort d'un adolescent de 15 ans, passé à tabac à Viry-Châtillon (Essonne), Marine Le Pen (RN) et Eric Ciotti (LR) dénonçant un "ensauvagement" et une "explosion de la violence", Fabien Roussel (PCF) appelant à ne pas laisser "la peur s'installer".

17h02.
Une adolescente de 14 ans passée à tabac à Tours pour une "histoire de garçons"
C'est un autre passage à tabac qui a eu lieu cette semaine, cette fois-ci à Tours. Une adolescente de 14 ans a été agressée par cinq jeunes filles filles âgées de 11 à 15 ans mercredi. Ces dernières, qui ont filmé l'agression, sont présentées à un juge cet après-midi en vue d'une mise en examen. .

L'agression, révélée par le quotidien régional La Nouvelle République, a eu lieu dans le quartier du Beffroi, à Tours Nord. "Les jeunes filles connaissaient leur victime de l'école et de leur quartier", détaille une source policière auprès de l'AFP, précisant que le motif du litige est "une vague histoire de garçon". La victime a été "rouée de coups de pieds, de poings à la tête, de claques. Elle s'est trouvée au sol, recroquevillée, et ne se défendait pas" pendant que les agresseuses présumées "s'acharnaient" tout en filmant la scène.

Les images, visualisées par les enquêteurs, sont "très violentes", ajoute cette même source, qui dénonce "un passage à tabac". La victime a "le nez cassé" et s'est vue prescrire 7 jours d'ITT (incapacité temporaire de travail).

16h37.
"Ils ont pas le droit de faire ça", le maire de Viry-Châtillon en larmes après un "drame absolu"
"C'est une maman à qui on a cassé la vie", a déploré Jean-Marie Vilain devant un parterre de journalistes, visiblement très ému, "Il y a des fous furieux qui disent que pour X raison, j'ai le droit d'enlever la vie", a fustigé le maire de Viry-Châtillon, dénonçant un "drame absolu".

16h28.
Cellule psychologique déployée dans l'établissement de Viry-Châtillon
A Viry-Châtillon, la présence policière a été renforcée dans le quartier où a été agressé le jeune Shamseddine, mort ce vendredi. "Une cellule psychologique et des moyens supplémentaires ont été déployés" dans l'établissement, a de son côté annoncé Nicole Belloubet sur X , déplorant "un nouveau drame absolument affreux" 48 heures après l'agression de Samara devant son collège à Montpellier.

16h12.
Le gouvernement dénonce "un crime barbare"
La porte-parole du gouvernement a dénoncé vendredi "un crime barbare" à Viry-Châtillon (Essonne), où un adolescent de 15 ans est décédé après avoir été passé à tabac la veille à la sortie de son collège. "Face à ce crime barbare et à la violence, notre société ne pliera pas", a déclaré sur le réseau social X Prisca Thevenot, affirmant que "les auteurs seront retrouvés et sanctionnés". L'adolescent a été "violemment agressé par plusieurs individus" jeudi selon le procureur d'Evry. Une enquête a été ouverte des "chefs d'assassinat et de violences en réunion aux abords d'un établissement scolaire".

15h37.
Le mobile de l'agression inconnu, "toutes les pistes sont envisagées"
Scolarisé au collège Les Sablons, Shamseddine rentrait chez lui vers 16 heures lorsqu'il a été agressé par un groupe de trois individus cagoulés dans un hall d'immeuble. Aucune interpellation n'a eu lieu à ce stade. Les auteurs de l'agression sont toujours recherchés. Le mobile derrière ce violent passage à tabac n'est pour l'instant pas connu. L'enquête, confiée à la police judiciaire de l'Essonne, devra déterminer les circonstances de l'agression.

Même si elle reconnaît que le phénomène est présent dans la commune, "rien ne dit que c'est une rixe interquartier", a déclaré la préfète de l'Essonne Frédérique Camilleri au micro de BFMTV jeudi soir. "Toutes les pistes sont envisagées", a précisé une source proche du dossier. Les caméras de vidéosurveillance "permettront peut-être" d'y voir plus clair, a espéré le maire Jean-Marie Vilain (Les Centristes) dès jeudi soir.

15h29.
Une enquête ouverte pour "assassinat" et "violences en réunion"
A la suite de la mort de l'adolescent de 15 ans agressé à Viry-Châtillon, une enquête est désormais ouverte des "chefs d'assassinat et de violences en réunion aux abords d'un établissement scolaire", précise le procureur de la République Grégoire Dulin. "Les investigations se poursuivent pour déterminer les circonstances de ces faits criminels et permettre l'interpellation des auteurs", ajoute son communiqué. Une autopsie du corps de la victime doit être effectuée.

15h27.
L'adolescent passé à tabac à Viry-Châtillon est mort
L'adolescent de 15 ans violemment agressé par plusieurs personnes hier à la sortie de son collège de Viry-Châtillon (Essonne) a succombé à ses blessures en début d'après-midi, a annoncé le parquet d'Evry dans un communiqué. "Opéré en urgence cette nuit, la victime est décédée ce jour en début d'après-midi", a précisé un communiqué du procureur de la République, Grégoire Dulin.

15h17.
"Ils ont essayé de le massacrer" : un adolescent tabassé à la sortie d’un collège à Viry-Châtillon
Un adolescent de 15 ans a été retrouvé inconscient, près de son collège à Viry-Châtillon dans l’Essonne, hier en fin de journée. Alors qu’il rentrait à pied à Il a reçu de nombreux coups de la part de plusieurs personnes. L’élève était jusqu'ici à l’hôpital entre la vie et la mort.

13h56.
Invectives sur les réseaux sociaux, mais pas de religion à ce stade
"En l'état des investigations, il apparaît que cette agression s'inscrit dans le contexte d'un groupe d'adolescents qui avaient l'habitude de s'invectiver" sur les réseaux sociaux et d'y publier des photos, a également expliqué le procureur Fabrice Belargent au sujet de l'affaire Samara. "La tension entre les mis en cause et la victime résulterait pour partie de ces publications", a ajouté le procureur, sans faire état dans son communiqué de motifs liés à la religion.

L'enquête se poursuivra sous la direction d'un juge d'instruction, "afin notamment de déterminer avec davantage de précision le contexte de cette agression particulièrement grave et d'identifier d'autres participants", a aussi indiqué Fabrice Belargent.

13h52.
Samara a été entendue dans une "brève" audition
L'adolescente a pu être entendue dans le cadre d'une "audition nécessairement brève compte tenu de son état de santé", a indiqué le procureur. Samara a néanmoins pu "confirmer les violences dont elle a fait l'objet et en a révélé d'autres, commises quelques jours auparavant" par la mineure interpellée. "Elle n'a en revanche pas évoqué spécifiquement à ce stade des faits de harcèlement sur une longue période", a souligné le procureur.

13h20.
La garde à vue des trois adolescents dans l'affaire Samara est terminée
La garde à vue des trois adolescents est désormais terminée. Ils vont être présentés à un juge d'instruction. Le parquet a requis par ailleurs le placement en détention provisoire d'un des mineurs.

13h06.
Le recteur de la Grande mosquée de Paris condamne l'agression de Samara
Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, l'une des institutions représentant les musulmans en France, condamne l'agression "inexcusable" de l'adolescente. "Je condamne fermement l'agression inexcusable dont Samara a été victime. La violence et le harcèlement n'ont pas leur place dans notre société", affirme Chems-eddine Hafiz dans un communiqué. Il affirme son soutien à la mère de Samara "rejetant toute instrumentalisation politique", et souligne que "la violence est formellement prohibée, et l'essence même de notre foi réside dans la paix".

"Tandis que certains persistent à incriminer l'Islam, concentrons-nous sur des solutions constructives pour combattre le harcèlement et assurer la sécurité de nos enfants", ajoute-t-il, estimant que le véritable problème est "la banalisation de l'extrême violence et l'impact nocif des réseaux sociaux".

13h02.
Macron appelle à "protéger l'école" d'une "forme de violence désinhibée"
L'école "doit rester un sanctuaire" face à "une forme de violence désinhibée chez nos adolescents", affirme ce vendredi midi Emmanuel Macron, obligé de réagir suite à l'annonce d'une nouvelle agression, similaire à celle de Samara, dans un collège de Viry-Châtillon hier.

"Nous serons intraitables contre toute forme de violence", et "il faut protéger l'école de ça", a martelé le chef de l'État lors d'une visite d'un établissement scolaire à Paris, exprimant son "plein soutien" et sa "compassion" pour l'adolescent de 15 ans passé à tabac hier dans l'Essonne, et toujours hospitalisé entre la vie et la mort.

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12h54.
Les trois mineurs interpellés "admettent avoir porté des coups"
Le parquet a indiqué ce vendredi que les trois mineurs interpellés dans l'affaire de l'agression de Samara ont reconnu avoir frappé l'adolescente. Il a requis par ailleurs le placement en détention d'un mineur de 15 ans dans cette affaire.

Les trois mineurs, dont une jeune fille de 14 ans scolarisée dans le même collège que la victime, et deux adolescents de 14 et 15 ans, sont "en cours de présentation au parquet en vue de l'ouverture d'une information judiciaire pour tentative d'homicide volontaire sur mineure de (moins de) 15 ans", a expliqué dans un communiqué le procureur de la République de Montpellier, Fabrice Belargent.

12h50.
Rappel des faits
Une jeune collégienne de 13 ans, Samara, a été violemment agressée mardi à sa sortie de collège, par "une vingtaine" d’adolescents, selon le témoignage de la mère de la victime, qui s’est exprimée devant plusieurs médias hier. Elle-même dit se reposer sur les retours qu’elle a eus de nombreux témoins, et sur les déclarations de sa fille, qui a pu s’exprimer après avoir été placée dans un coma artificiel suite à la gravité de ses blessures.

Trois mineurs ont été arrêtés par la police depuis l’agression. "L’une des personnes mises en cause", une mineure de 13 ans scolarisée dans le même établissement, a été interpellée mercredi matin. "Elle reconnaît avoir porté des coups", a expliqué le parquet.

12h50.
Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct

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Agression de Samara à Montpellier : coma, harcèlement, indignation… 4 questions sur le violent passage à tabac de la collégienne de 14 ans

Après l’agression mardi 2 avril d’une adolescente de 14 ans devant son collège à Montpellier, trois mineurs, dont au moins une était scolarisée dans le même établissement, ont été placés en garde à vue pour tentative de meurtre sur mineur. La mère de la victime a confirmé qu’elle était sortie du coma.

Une très violente agression s’est produite mardi aux alentours de 16h00 devant le collège Arthur-Rimbaud, au nord-ouest de Montpellier. Les motifs restent à être déterminés par le travail d’enquête, mais plusieurs pistes se dégagent.

Que s’est-il passé ?
Une jeune collégienne de 14 ans, Samara, a été violemment agressée ce mardi à sa sortie de collège, par "une vingtaine" d’adolescents, selon le témoignage de la mère de la victime, qui s’est exprimée devant plusieurs médias ce jeudi 4 avril. Elle-même dit se reposer sur les retours qu’elle a eus de nombreux témoins, et sur les déclarations de sa fille, qui a pu s’exprimer après avoir été placée dans un coma artificiel suite à la gravité de ses blessures.

La jeune fille, dont le passage à tabac avait été visiblement programmé, aurait été entraînée, "tirée par les cheveux", par trois adolescentes, vers un groupe qui l’attendait pour la rouer de coups. La mère de la victime se plaint de ne pas avoir été entendue par les responsables du collège, à qui elle aurait demandé à trois reprises plus tôt dans la journée de ne pas laisser sa fille sortir seule de l’établissement.

Que sait-on des auteurs de l’agression ?
Trois mineurs ont été arrêtés par la police depuis l’agression. "L’une des personnes mises en cause", une mineure de 14 ans scolarisée dans le même établissement, a été interpellée mercredi matin. "Elle reconnaît avoir porté des coups", a expliqué le parquet.

Deux autres mineurs, âgés de 14 et 15 ans, ont ensuite été arrêtés et entendus sous la même qualification de tentative de meurtre sur mineure de moins de 15 ans. L’un d’entre eux était déjà connu de la justice.

Quels motifs ont été invoqués ?
Interrogée par BFMTV, la mère de la collégienne agressée a expliqué qu’une de ses camarades lui "faisait la misère depuis un an et demi, deux ans". Elle affirme que cette dernière avait été exclue de l’établissement deux jours en juin 2023, notamment après avoir publié une photo de sa fille sur les réseaux sociaux appelant à la violer.

D’après elle, la publication de la photo d’un garçon avec un filtre "oreille de lapin" sur le réseau social Snapchat depuis un compte qui aurait le nom de Samara, mais qui ne lui appartiendrait pas, pourrait être à l’origine des violences.

Sur CNews, la mère de la victime a également évoqué la possibilité que le harcèlement dont sa fille était victime au collège vienne du fait qu’elle soit "plus libérée que d’autres" : "Elle est coquette, elle s’habille à l’européenne", alors qu’elle de confession musulmane, a-t-elle ajouté. Elle raconte également que sa fille avait fait l’objet de moqueries et d’insultes après s’être teint les cheveux en rouge. "On la traitait de mécréante, on lui crachait dans les cheveux… Elle en est arrivée à se reteindre les cheveux", a-t-elle expliqué.

Comment réagissent le rectorat et la sphère politique ?
Pour l’Académie de Montpellier, l’enquête "permettra de déterminer toutes les circonstances de l’agression, y compris les éventuels faits de harcèlement qui se seraient déroulés en amont", selon un communiqué publié mercredi soir.

La ministre de l’Éducation nationale, Nicole Belloubet, a fait part de son côté de son "émotion" et estime que "toute la lumière doit être faite sur cet acte insupportable". Ce jeudi, elle a déclaré avoir lancé une enquête administrative au micro de BFMTV. "Je veux tout savoir", a-t-elle encore lancé.

Interrogé à Saint-Denis en marge de l’inauguration du centre aquatique qui accueillera les épreuves de piscine lors des Jeux Olympiques, le président Emmanuel Macron a estimé que "rien" ne "justifie […] le fait qu’une adolescente soit ainsi agressée par plusieurs jeunes de son âge". Il a néanmoins refusé de se prononcer sur les motifs évoqués pour cette agression, déclarant vouloir attendre "le retour plein et entier des travaux de la justice, de la préfecture et du rectorat" avant de se prononcer sur cet aspect de l’affaire.
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DECRYPTAGE. Agression de Samara, mort de Shamseddine à Viry-Châtillon... pourquoi l'ultraviolence prend de l'ampleur chez les ados ?

Le 2 et le 4 avril, deux adolescents ont été passés à tabac par d’autres collégiens du même âge. Des agressions qui se sont déroulées dans une violence extrême. Pour Thierry Delcourt, pédopsychiatre à Reims, plusieurs facteurs expliquent cette montée d’agressivité.

À quelques jours d’intervalle, deux adolescents habitant des villes différentes ont été passés à tabac par d’autres collégiens du même âge. Leur point commun : l’extrême violence des agressions qu’ils ont subies. Des comportements qui s’expliquent de plusieurs façons, selon Thierry Delcourt, pédopsychiatre à Reims, auteur du livre "Je suis ado et j’appelle mon psy" (Max Milo).

La Dépêche : Comment expliquer la montée des violences chez les collégiens ?

Thierry Delcourt : Il y a dans la société une montée de violence de façon générale. Et les adolescents sont un peu des sismographes de la société en crise. Ces comportements sont la traduction d’une violence sociétale qui s’explique, entre autres, par l’abus d’écran. La surexposition aux réseaux sociaux notamment, alimente de façon précoce les jeunes adolescents, autour de la violence, des rapports aux autres, de la pornographie, etc.
À cela viennent s’ajouter, chez certains jeunes, une forme d’individualisme et un manque d’empathie envers leurs camarades.

Que se passe-t-il dans la tête des adolescents pour qu’ils adoptent ce comportement ?

Auparavant, on élevait les enfants avec autorité. Le sentiment de culpabilité, la punition ou le fait de se taire dominaient. On a évolué, et heureusement. Désormais, les adolescents sont ouverts et en viennent à remettre l’autorité en question. Ce rejet cependant, tend à provenir de l’emprise que d’autres personnes exercent sur eux, et qui ont un impact négatif : des influenceurs sur les réseaux sociaux, des leaders qui ont des positions sectaires ou radicales et qui les maintiennent dans l’illusion de puissance.

En tant que pédopsychiatre, il est plus difficile de travailler avec des jeunes qui vivent avec cette sensation et qui doivent accepter que ce sentiment-là soit frustré, pour pouvoir entrer dans une relation sociétale avec les autres.

Le fait d’agir en groupe est-il un élément amplificateur ?

Effectivement. Le groupe, chez les adolescents, crée un phénomène de désinhibition qui fait qu’à un moment donné, on se pousse mutuellement. Le groupe agit un peu comme une horde en se soudant autour d'une idée, un règlement de compte, et pousse à agir en misant sur la solidarité. Si tout le monde est coupable, personne n’est coupable. La dimension de culpabilité est complètement noyée par le phénomène de groupe.

Et dans ce cas, ce sont souvent les jeunes, plus fragiles, que l’on pousse à faire les pires bêtises. Ils deviennent alors les bras armés du groupe car, contrairement aux plus âgés, les plus petits ne risquent pas d’être sanctionnés.

Que pourrait-on faire pour enrayer ce phénomène ?

Que ce soit à la maison ou à l’école, nous devons rouvrir le dialogue. Il faut également faire de la prévention, en travaillant la notion d’empathie dès le plus jeune âge. D’autre part, il est nécessaire de renforcer la dimension éducative. Au-delà des parents et du corps enseignant qui sont déjà débordés, une présence éducative permet de guider les élèves. C’est une solution qui demande des moyens financiers mais il est nécessaire d’instaurer un ensemble de mesures pour qu’elles soient efficaces.

Enfin, j’aborderais la notion de sanction. On voit souvent cette solution comme étant négative. Pourtant, lorsqu’elle est proportionnée et intelligente, elle peut être à la fois éducative et restauratrice. De telles mesures permettent aux auteurs de violence de prendre conscience de leurs actes. Et ainsi, les victimes peuvent se reconstruire en ayant le sentiment que le mal qu'elles ont subi n’est pas resté impuni.

Source https://www.ladepeche.fr/2024/04/06/decryptage-agression-de-samara-mort-de-shamseddine-a-viry-chatillon-pourquoi-lultraviolence-prend-de-lampleur-chez-les-ados-11872334.php?M_BT=100111792180#at_medium=Email%20marketing&at_campaign=Newsletter&at_email_send_date=2024-04-06
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Vols par ruse : astuces, conseils... les recommandations d'un spécialiste pour éviter de se faire avoir !

Comment réagir en cas de vol par ruse, un spécialiste de la police nationale décrypte.

Comment réagissent les victimes de ce type d’arnaque ?

Quand elles comprennent qu’elles se sont fait avoir, elles ont un sentiment de honte et de culpabilité. En quelque sorte, elles se trouvent « bêtes ». Certaines ont même du mal à le dire à leurs proches, à leurs enfants. Mais il ne faut pas. Les arnaqueurs sont très doués. C’est leur « métier » de donner confiance.

Quels sont les conseils afin de se prémunir des vols par ruse ou à la fausse qualité ?

En aucun cas, il faut se fier à un uniforme qu’il soit de policier, de gendarme ou de livreur. Il faut demander une carte professionnelle et ne pas hésiter à téléphoner à l’organisme en question afin de vérifier la véracité de l’intervention. S’il s’agit de policiers, il ne faut pas tergiverser. Il faut composer le « 17 » et demander s’il s’agit d’une vraie visite.
 En aucun cas, il ne faut laisser un inconnu pénétrer chez soi. On peut s’adresser au visiteur à travers la porte ou par son entrebâillement, s’il y a un loquet.

Si, malgré tout, on a ouvert à la ou les personnes ?

Le but des personnes malveillantes est de pénétrer dans le domicile afin de repérer et/ou de voler ce qui les intéresse. Aussi, en cas de visite inattendue, il faut rester vigilant, ne jamais les laisser sans surveillance.

Quels conseils pour éviter les vols dans les transports en commun ou dans la rue ?

Il faut porter le sac à main fermé, ne pas l’avoir dans le dos pour pouvoir le voir à chaque instant. Bien sûr, il faut toujours composer son code secret à l’abri des regards indiscrets.

Que doit-on faire lorsqu’on s’aperçoit qu’on a été victime d’un vol par ruse ou à l’arraché ?

S’il s’agit d’une carte bancaire, il faut prévenir sa banque afin qu’elle fasse le nécessaire. Si c’est un téléphone, il faut prévenir l’opérateur. Puis il faut déposer plainte.

Que demandera-t-on à la victime ?

Si ce sont des bijoux qui ont été volés, il faudra fournir des photos.
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Recommandations et bon sens / Re : Vélo - Les 5 risques du cycliste urbain !!
« Dernier message par Jeano 11 le 23 mars 2024, 10:54:24 »
La municipalité de Toulouse fera entrer en vigueur un code de la rue, pour « apaiser » la cohabitation de plus en plus tendue entre voitures et cyclistes, surtout entre piétons et vélos. Une grande campagne de communication et des réunions publiques sont prévues.

La rue est à tout le monde mais pas n’importe comment. Fin 2023, début 2024, la ville de Toulouse, dont la population intra-muros a atteint le demi-million d’habitants, mettra en vigueur son code de la rue.

La cohabitation arrive à son comble essentiellement dans l’hypercentre entre les automobilistes et les cyclistes d’un côté, les piétons et les cyclistes de l’autre, sans oublier les trottinettes électriques et autres modes de transport. Résultat, les piétons se sentent de moins en moins en sécurité en arpentant les rues de la Ville rose.

Le nombre de cyclistes a augmenté de 77% entre 2016 et 2021
Un phénomène nouveau que la municipalité souhaite prendre en compte, alors que « le nombre de cyclistes a évolué de 77 % entre 2016 et 2011 », a rappelé hier le maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole dont l’objectif est aussi d’atteindre « 80 % des rues limitées à 30 km/heure ».

« Nous avons doublé le budget vélo et pérenniser les pistes, pour autant cela ne veut pas dire que tous les Toulousains sont cyclistes ou ont vocation à l’être, ajoute Jean-luc Moudenc. Mais de nombreux piétons vulnérables nous font part de leur inconfort à se déplacer à pied. »

Pour le maire, la grande problématique des conflits d’usage se situe dans les « zones de rencontres », là où tout le monde se croise. À l’image de la rue d’Alsace-Lorraine, où tous les véhicules ont droit de passage au milieu de milliers de piétons.

Le respect des règles
« Cyclistes, automobilistes, motards, utilisateurs de trottinettes ou de scooters, transports en commun, livreurs et piétons sont amenés à partager, en bonne intelligence et respect des règles, un espace public qui évolue, explique la mairie. Les enfants doivent pouvoir aller à l’école à vélo ou à pied dans un environnement rassurant ; les aînés et les personnes à mobilité réduite se rendre dans leur commerce de proximité sans craindre la vitesse des véhicules individuels ».

La sécurisation des abords des écoles
Avec 35 000 élèves qui se rendent chaque jour en cours, la ville accentue ses dispositifs de sécurisation des abords de ses 210 écoles. Notamment, l’expérimentation lancée à la rentrée 2022 des rues scolaires à proximité de sept écoles : Falguière, Patte d’oie, Etienne Billières Viollet-le-Duc, Fabre, Daurat et Calas-Dupont, a expliqué l’adjointe au maire chargée de l’éducation Marion Lalane de Laubadère.

Selon Maxime Boyer, adjoint au maire chargé de la circulation, le code de la rue « rappellera les bonnes pratiques et les réglementations en vigueur, car c’est souvent de la méconnaissance, de même que la verbalisation sera renforcée ». L’adjoint annonce plusieurs réunions publiques, en mai, dans les quartiers de la ville pour sensibiliser la population.

Une grande consultation citoyenne
La ville de Toulouse organise en mai une consultation citoyenne pour débattre des modes de transport et de leur cohabitation. Pour participer à cette consultation citoyenne et aux ateliers, les inscriptions se feront dès le mardi 18 avril sur la plateforme jeparticipe.metropole.toulouse.fr  La plateforme sera ouverte jusqu’au 30 juin pour recueillir le plus grand nombre de contributions, indique la municipalité.

Plusieurs ateliers seront ouverts aux habitants : le 16 mai : salle Garonne (6 rue René Leduc); le 22 Mai : salle Osète (6 Rue du Lieutenant-Colonel Pélissier); le 23 mai : salle San Subra (4 rue San Subra); le 24 mai : salle polyvalente (3 place Guy Hersant); le 25 mai : Petit Capitole (153 avenue de Lardenne); le 26 mai : Maison de la Citoyenneté des Minimes (4 place du Marché aux cochons).
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Recommandations et bon sens / Re : Vélo - Les 5 risques du cycliste urbain !!
« Dernier message par Jeano 11 le 23 mars 2024, 10:50:16 »
Un étudiant vivant à La Rochelle a eu la très mauvaise surprise de voir 400 euros bloqués sur son compte par l’administration, six mois après avoir été contrôlé à vélo avec des écouteurs dans les oreilles.

C’est une balade à vélo qui pourrait lui coûter très cher. Martin, étudiant rochelais de 23 ans, a eu la désagréable surprise de constater que la somme de 400 euros avait été bloquée sur son compte en banque au début du mois de mars, comme le raconte France Bleu La Rochelle.

Le jeune homme n’a, dans un premier temps, pas su dire ce qui lui arrivait. Mais il a fini par comprendre : six mois plus tôt, en août 2023, la police lui avait demandé de s’arrêter alors qu’il se déplaçait à vélo près du Vieux-Port de La Rochelle. Il a cru d’abord qu’il roulait peut-être trop vite, avant que les policiers ne lui expliquent le contenu d’un article précis du Code de la route datant de 2015 : il est interdit de conduire sur la voie publique un véhicule avec écouteurs, oreillettes ou casque sur les oreilles.

Martin, de bonne foi, explique qu’il ignorait ce détail de la loi. Il repart, sans se douter que l’histoire va lui revenir six mois plus tard. Faute d’avoir reçu ni amende, ni PV, ni courrier de relance, l’étudiant passe à autre chose… Jusqu’à cette retenue sur son compte bancaire survenue début mars. Un montant de 400 euros, correspondant à l’amende forfaitaire majorée, faute d’avoir payé dans les délais pour son infraction.

Mais Martin l’assure : il n’a jamais rien reçu, et rit jaune. "Ils n’ont pas été capables de trouver mon adresse, mais ils ont trouvé très vite mon compte en banque", raille-t-il auprès de la radio locale. Il se réserve aujourd’hui la possibilité de contester la majoration de son amende. En espérant que cette fois, la communication avec l’administration se fasse de façon plus fluide….

Source : https://www.ladepeche.fr/2024/03/21/je-nai-recu-aucun-pv-il-roule-a-velo-avec-des-ecouteurs-et-doit-payer-400-euros-damende-six-mois-plus-tard-11840147.php
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Recommandations et bon sens / Re : Vélo - Les 5 risques du cycliste urbain !!
« Dernier message par Jeano 11 le 23 mars 2024, 10:48:05 »
Alcoolémie, feu rouge grillé, usage du portable, écouteurs, port du casque…
À vélo, que dit le code de la route et quelles sont les sanctions ?

Que dit la loi en cas d’infraction au Code de la route lorsqu’on circule à vélo ?
La Dépêche du Midi fait le point sur les droits et devoirs du cycliste.

Que ce soit en voiture, à deux-roues motorisés ou bien à vélo, la Sécurité routière se veut catégorique : "le code de la route s’applique de la même manière à tous".
Mais quelques particularités s’appliquent lorsqu’on circule à vélo.

Écouteurs, téléphone à vélo, que dit la loi ?
Au guidon d’un vélo, "il est interdit de porter à l’oreille tout dispositif susceptible d’émettre un son (écouteurs, oreillettes ou casque audio). Tenir en main en main son téléphone est également interdit. Pour résumer, il n’existe "aucun dispositif permettant aux cyclistes de téléphoner en route à ce jour".

Retraits de point, amende : quelles sanctions ?
Un coup de fil au guidon d’un vélo, un feu rouge grillé (en l’absence de panneaux autorisant les vélos à passer) ou un contrôle d’alcoolémie positif ?
À quoi s’expose un cycliste ne respectant pas la loi ?
En cas d’infraction, ce dernier reçoit une amende.

Concernant l’alcool, la limite à ne pas dépasser est la même pour le conducteur d’une voiture que pour celui d’un cycle : à savoir 0,5 gramme d’alcool par litre de sang.

Même titulaire du permis de conduire, un cycliste ne peut en revanche perdre des points s’il enfreint le code de la route. "Toutefois, en cas d’infraction grave, le juge peut suspendre votre permis de conduire", précise service-public.fr.

Les équipements obligatoires
Pour les cyclistes, ces derniers doivent respecter un certain nombre d’obligations en matière d’équipements. Ainsi, le port du casque, qui doit être attaché, est obligatoire pour le conducteur et le passager avant l’âge de 12 ans. S’il n’est pas obligatoire pour les adultes, il est néanmoins fortement recommandé, les blessures à la tête restant la première cause de décès chez les cyclistes.

Pour tout cycliste circulant hors agglomération la nuit, il est obligatoire de porter un gilet rétroréfléchissant, mais également lorsque la visibilité est insuffisante, par temps de brouillard par exemple, trop de cyclistes sont vêtus de vêtements sombres voire carrément noir.

Concernant le vélo, ce dernier doit comporter : deux freins (avant et arrière), des catadioptres (rouge à l’arrière, blanche ou jaune à l’avant, orange sur les côtés et sur les pédales ), mais aussi des feux de position (lumière blanche ou jaune à l’avant, rouge à l’arrière), et un avertisseur sonore audible à au moins 50 mètres.

La liste des différentes amendes
Défaut d’éclairage : 11 €
Changement de direction sans avertissement préalable : 35 €
Circuler à plus de 2 de front sur la chaussée : 35 €
Avoir un passager sur son vélo (sans siège fixé au véhicule)  : 35 €
Remorquage : 35 €
Dépassement de la vitesse maximale autorisée* : 35 €
Non-respect de l’arrêt au feu orange : 35 €
Défaut de freinage : 68 €
Circuler sur le trottoir en agglomération : 135 €
Tenir en main son téléphone ou porter des écouteurs : 135 €
Rouler en sens interdit 135 € Non-respect de l’arrêt au feu rouge : 135 €
Non-respect de l’arrêt à un stop : 135 €
Remonter les files par la droite : 135 €
Circuler sous l’emprise de l’alcool (entre 0,25 et 0,4 mg/l d’air expiré) : 135 €
Vitesse inadaptée au regard des circonstances* : 135 €
Dépassement sans avertissement préalable : 135 €
Non-respect de la priorité de passage à l’égard des piétons : 135 €
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Détente, sports et lectures. / Crunch
« Dernier message par Jeano 11 le 17 mars 2024, 10:00:48 »
Tournoi des 6 Nations : pourquoi le match France-Angleterre est-il surnommé le "Crunch" ?

Dans une minute, vous saurez pourquoi, en rugby, le match entre la France et l'Angleterre est appelé le "Crunch". Et en rugby, la confrontation entre les deux équipes est appelée le "Crunch".

Rien à voir avec le chocolat qui croustille. Ce France-Angleterre est un des classiques de l'histoire du rugby. Le premier a eu lieu en 1906 au Parc des Princes et les Anglais avaient battu les Bleus, qui ont attendu 1927 pour enfin réussir à battre le XV de la Rose.

Ce surnom de la Rose remonte au XVe siècle quand une guerre civile a opposé les deux maisons qui se disputaient le droit de succession de la couronne. Il y avait d’un côté la maison Lancaster, dont l’emblème était une rose rouge, et la maison d’York qui arborait, elle, une rose blanche. Au bout de 30 ans de bataille, les Lancaster ont eu le dernier mot, installant Henri Tudor sur le trône.

Pour mettre fin à ce conflit fratricide, le roi épousa Elizabeth d’York. Et il créa comme symbole de la paix retrouvée, un nouvel emblème royal, une rose rouge avec un cœur blanc, celle sur le maillot du XV d’Angleterre.

Qui a inventé ce terme ?

Le surnom n'a pas été inventé par les Anglais. Et ce ne sont pas les Français non plus ! Il est assez récent, il faut remonter à 1981. C'est un journaliste irlandais qui a inventé ce terme pour évoquer ce match France-Angleterre. C’était dans l’Irish Times.

Cette année-là, la France joue l'Angleterre pour le dernier match. Une victoire et elle remporte son 3e Grand Chelem. Mais si les Anglais gagnent, ils s'adjugent le Tournoi des 6 Nations. Bref, un vrai moment crucial. Le XV de France s'est imposé (16-12) lors de ce match en Angleterre. Autant dire que le "Crunch", les Anglais l'ont eu en travers de la gorge. Le terme est resté depuis cette humiliation. Mais si ce journaliste irlandais a utilisé ce mot "Crunch", c’est pour une autre raison qui n’a rien à voir avec le rugby.

C'est une référence à une marque de pommes vendue en Angleterre qui s'appelle "French Golden Delicious". Une pub de 1976 est devenue culte au Royaume-Uni, un peu comme la pub Ricoré chez nous. Et pour cause, c’est une version de Frère Jacques mais jouée uniquement avec les bruits de bouche de gens qui croquent des pommes. Bizarre d’avoir choisi des pommes car sur un terrain de rugby, c’est plus des pêches qu’on distribue ! Et parfois en pleine poire !

Source : https://www.rtl.fr/culture/culture-generale/tournoi-des-6-nations-pourquoi-le-match-france-angleterre-est-il-surnomme-le-crunch-7900364024

PS
Le Crunch est un terme emblématique dans le monde du rugby, faisant référence à un match particulièrement intense et attendu entre deux équipes historiquement rivales, l'Angleterre et la France12. Depuis 1906, cette expression désigne la rencontre annuelle entre les deux meilleures équipes de l’hémisphère Nord2. Le terme peut se traduire par "The moment crucial".




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Ce dimanche matin, les secours étaient à la recherche de 6 personnes portées disparues après avoir traversé des ponts submersibles dans la nuit du samedi au dimanche 10 mars. Le corps d'un homme de 62 ans a été retrouvé à Gagnières, son véhicule a été pris au piège dans les inondations. A Dions, deux femmes ont été retrouvées mortes dans leur véhicule. Les recherches continuent pour retrouver les deux enfants et leur père disparus à Dions.

Un homme de 62 ans a été retrouvé à Gagnières, au nord du Gard par les secours. Il avait tenté de franchir un pont submersible hier soir vers 18h30 mais son 4x4 avait été emporté par les eaux. Un autre homme dans le véhicule avait réussi à sortir du véhicule par le toit. Les pompiers lui ont alors porté secours. La route avait été coupée par le maire mais l'homme de 62 ans avait quand même voulu traverser à bord de son 4x4 pour regagner sa maison située de l'autre côté de la rive. Il y avait un mètre d'eau au-dessus du pont au plus fort des intempéries.

Deux femmes de 47 et 57 ans disparues ont été retrouvées cet après-midi
A Goudargues, une commune située au nord-est du département du Gard, à 5h ce dimanche matin deux femmes de 47 et 57 ans ont disparu, leur véhicule ayant été emporté par les eaux. C'est à nouveau sur un pont submersible que leur véhicule a été emporté. Les deux femmes avaient contacté les secours voyant leur véhicule se faisant emporter par les eaux mais la communication a ensuite été perdue.

Les recherches sont toujours en cours à Dions avec des moyens exceptionnels déployés. Le véhicule a été retrouvé mais vide.

Deux enfants disparus de 4 et 13 ans à Dions
A Dions, une commune située au Nord de Nîmes, vers 23h30, un couple et ses deux enfants décident de s'engager à bord de leur véhicule sur le pont submersible de la commune. Le véhicule a été emporté par les eaux. Plus de 50 pompiers sont engagés pour retrouver le père de famille de famille et ses deux enfants de 4 et 13 ans. La mère âgée de 40 ans a réussi à s'extraire du véhicule et a pu être sauvée par les pompiers.

Au total les pompiers sont intervenus prés de 180 fois pour porter secours à la population gardoise dans la nuit du samedi au dimanche.

Fred Mahler, maire de Goudargues, était l'invité de France Bleu Gard Lozère ce lundi matin, un peu plus de 24 heures après la mort de deux femmes de 47 et 50 ans. Ces deux victimes sont mortes emportées par l'Aiguillon, rivière affluente de la Cèze. "Par expérience, on sait que c'est un ruisseau qui monte à une vitesse folle.
C'est la furie de l'eau" relate Fred Malher. "C'est d'ailleurs surprenant que nous n'ayons pas d'étiage de contrôle sur ruisseau là. Sur certains ruisseaux, il n'y a pas de repères de crues" poursuit l'élu.
Les deux femmes décédées étaient dans une voiture, et ont, a priori, emprunté un pont submersible. Même si le maire tempère et indique que vu la puissance de l'eau, il est possible que le véhicule ait été emporté quelques mètres avant de s'engager sur le pont.

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