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Sapins de Noël : coût, durabilité, impact environnemental... Quel modèle choisir ?

Naturels, artificiels, en bois ou encore à faire soi-même...
De nombreux modèles de sapins de Noël existent pour agrémenter vos salons pendant les fêtes.

C'est le moment de choisir son sapin de Noël. La Dépêche du Midi vous donne quelques conseils pour acheter celui qui vous convient le mieux... à moins que vous ne préfériez le fabriquer vous-même.

Quel coût ?

Sapins naturels
Pour les sapins naturels, il faudra généralement débourser entre 20 et 30 euros. Les deux principales variétés vendues en France sont  le Nordmann, aux aiguilles plus résistantes, et l'Épicéa, connu pour être plus odorant. Pour un gage de qualité, des labels existent comme le Label Rouge, Agriculture Biologique ou encore la certification "Plante Bleue" pour un arbre plus respectueux de l'environnement.

Sapins artificiels
Si vous optez pour un sapin artificiel, comptez autour d'une dizaine d'euros pour les modèles les plus petits et les moins onéreux, à plusieurs centaines d'euros pour les plus élaborés.

Autres modèles
Il existe par ailleurs d'autres options, pour des budgets différents. En bois, en carton, en métal... Comptez entre 20 et 30 euros pour les plus simples à plusieurs centaines d'euros pour les plus design.

Sapins DIY
Certaines enseignes vous proposent de fabriquer votre propre sapin DIY, avec quelques outils de bricolage, généralement pour un budget compris entre quelques euros jusqu'à une cinquantaine pour des modèles plus poussés. Vous pouvez même fabriquer votre sapin avec des objets de récupération pour un noël plus économique.

Quel impact sur l'environnement ?

Sapins artificiels
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, le sapin artificiel n'est pas l'option la plus respectueuse de l'environnement, malgré son caractère réutilisable. Fabriqués en plastique à partir de dérivés de pétrole très polluants, ces sapins sont souvent importés de Chine. Leur empreinte carbone est donc mauvaise, d'autant plus qu'il n'est pas biodégradable.

Sapins naturels
La majorité des sapins naturels vendus en France sont cultivés spécialement pour Noël et non pas coupés en forêt. Ils captent ainsi le CO2 pendant leur croissance, produisent de l'oxygène et participent à réduire l'effet de serre, rapporte le site du ministère de l'agriculture. Privilégiez des arbres de production française pour ne pas alourdir son bilan carbone. N'oubliez pas de donner une seconde vie à votre sapin naturel : vous pouvez le replanter dans votre jardin si vous l'achetez en pot, le ramener en jardinerie, le déposer dans un point de collecte pour qu'il soit recyclé...  Attention néanmoins aux arbres floqués, recouverts de produits chimiques, qui ne sont, eux, pas recyclables.

Autres modèles
Il existe également des options encore plus respectueuses de l'environnement comme les modèles en bois, en carton, ou en métal. Vous pouvez par ailleurs fabriquer vous-même votre sapin avec des outils de bricolage ou des objets de seconde main. Une option qui en plus d'être économique, est plus verte.

Quelle durabilité ?

Sapins artificiels
L'avantage du sapin artificiel est qu'il est réutilisable. En moyenne, ce dernier a une durée de vie d'environ 6 ans. Une longévité qui n'est malheureusement pas assez longue pour amortir son impact sur l'environnement : il faudrait le garder pendant 20 ans pour rendre son bilan carbone favorable, rapporte le site Futura.

Sapins naturels
Les sapins coupés ne durent pas plus de quelques semaines. Un arbre de type Epicéa se conservera jusqu'à 3 semaines. Un Nordmann pourra lui durer jusqu'à 8 semaines. Pour prolonger sa durée de vie, retardez au maximum l'achat, veillez à ne pas le conserver près d'une source de chaleur ou de lumière. Vous pouvez humidifier le socle et les aiguilles de votre sapin (sauf si vous y mettez une guirlande électrique) pour ne pas qu'il s'assèche trop rapidement. Vous pouvez enfin opter pour un arbre en pot que vous pourrez ensuite replanter pour lui garantir une seconde vie.

Autres modèles

Un sapin en bois ou en métal aura logiquement une plus longue durée de vie, à condition d'en prendre soin et de ne pas l'exposer à l'humidité ou la chaleur par exemple.
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Noël : comment prolonger la durée de vie de votre sapin naturel ?

Achat, conservation, entretien...
La Dépêche du Midi vous donne cinq conseils pour vous assurer que votre sapin survive (au moins) jusqu'à la fin des Fêtes.

C'est un incontournable des fêtes pour un salon à l'ambiance chaleureuse.
L'achat du sapin, plus particulièrement de types naturels, reste une tradition appréciée dans l'Hexagone : près de 6 millions de Français s'y prêtent chaque année. Mais comment s'assurer que notre arbre de Noël garde bonne mine tout au long du mois de décembre, et même au-delà ?

Une durée de vie qui dépend de la variété
La majorité des sapins naturels vendus en France sont cultivés spécialement pour Noël.
Les deux principales variétés vendues en France sont le Nordmann, aux aiguilles plus résistantes, et l'Épicéa, connu pour être plus odorant. Les sapins coupés ne durent pas plus de quelques semaines. Un arbre de type Epicéa se conservera jusqu'à 3 semaines. Un Nordmann pourra lui durer jusqu'à 8 semaines.

La fraîcheur, gage de longévité
Pour prolonger sa durée de vie, vous pouvez tout d'abord retarder au maximum son achat, pour s'assurer qu'il ne fasse pas grise mine le soir du réveillon. Une fois que vous vous décidez à l'acheter, assurez-vous de la fraîcheur de celui-ci. Vérifiez que les aiguilles ne tombent pas facilement en passant le doigt l'inverse du sens de la pousse, recommande le magazine "Esprit d'ici". Si les épines tombent, optez pour un autre arbre, plus frais.

La chaleur, ennemi numéro un de votre sapin
Une fois chez vous, gardez votre arbre dans une pièce fraîche et ombragée. Vous pouvez même le conserver à l'extérieur quelques jours et le rentrer un peu plus tard. Une fois à l'intérieur, assurez-vous que la température de la pièce où vous placez votre arbre ne dépasse pas les 22°C et ne le surchargez pas. Pour éviter qu'il ne s'assèche et perde ses aiguilles trop rapidement, vous devez par ailleurs veiller à le tenir éloigné de toute source de chaleur ou de lumière. Pas de sapin près de la cheminée donc, même si le cadre est séduisant, d'un radiateur ou des fenêtres. Évitez également les courants d'air.

L'hydratation, clé d'une meilleure conservation
Comme pour n'importe quel végétal coupé, il faut arroser votre sapin. Pour conserver son hydratation, vous pouvez le placer "dans un pied à réserve d'eau par exemple", recommande Frédéric Naudet, président de l'Association française du sapin de Noël naturel, à Europe 1. Vous pouvez également améliorer la longévité de votre arbre en humidifiant son socle ou sa base et ses aiguilles, deux à trois fois par semaine, pour que là aussi, il ne s'assèche pas trop rapidement. Veillez préalablement à retirer toute guirlande électrique avant de mouiller votre sapin.

Un arbre en pot, une option sur le long terme
Enfin, d'autres options existent pour profiter de son sapin sur le long terme. Privilégiez l'achat d'un arbre en pot. Une fois acheté, vous pouvez le laisser à l'extérieur. Quand vous le rentrez en intérieur, entreposez-le dans un endroit frais et ombragé pour éviter le choc thermique. Vous pourrez après les fêtes le replanter pour lui donner une seconde vie.
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Plutôt que de l'abandonner sur le trottoir, le roi des forêts peut resservir chez vous ou dans les jardins municipaux.

 Explications.

À Noël, les Français plébiscitent de plus en plus les sapins naturels, puisqu'ils représentent 89 % des ventes (5,7 millions d'arbres) d'après une récente étude.
Pourtant après les fêtes, le conifère devient vite encombrant et il peut être tentant de l'abandonner sur un trottoir. Sachez qu'une telle action est une mauvaise idée car le dépôt sauvage est passible d'une amende pouvant aller jusqu'à 150 euros.

 Voici quelques conseils qui lui permettront d'avoir une seconde vie.

Déposez-le
De nombreuses municipalités proposent la collecte des résineux. Pour connaître les modalités de ramassage, contactez le service de ramassage de déchets verts de votre commune.
Vous pouvez aussi choisir de le déposer dans un point de collecte dédié à la déchèterie la plus proche de chez vous.
Depuis quelques années, certains magasins et jardineries vous proposent de le rapporter après les fêtes, et vous offrent en échange un bon d'achat.
La récolte d'une tonne de conifères permet ainsi d'obtenir 300 à 400 kg de compost.

Votre arbre peut aussi être broyé : les copeaux de bois pourront servir de paillage au sol pour protéger les plantes du froid tout en enrichissant les sols. Cette solution a le mérite, en plus, d'être totalement écologique.

Seuls les sapins naturels peuvent être recyclés. Si de la mousse blanche a été appliquée dessus, ils devront faire l'objet d'un traitement spécifique en déchèterie.

Gardez-le
Si vous avez opté pour un arbre en pot, il a donc conservé une partie de ses racines. En ayant entretenu le conifère grâce à un arrosage fréquent et en le maintenant le plus éloigné possible du chauffage de la pièce, il a donc de grandes chances pouvoir être replanté dans votre jardin.
Pour le réadapter petit à petit aux températures hivernales, mettez-le d'abord quelques jours dans une pièce plus froide de la maison, mais lumineuse. Puis, viendra le moment de le replanter.

Si vous voulez le conserver sans le planter, il est également possible de le garder dans son pot en extérieur et de le rempoter tous les deux ans environ pour lui permettre de continuer sa croissance.

Réutilisez-le
Même si le résineux n'est pas la meilleure essence à brûler dans la cheminée, il peut toutefois servir en dépannage pour se chauffer ou pour allumer un barbecue. Mais avant de le réutiliser, il faut néanmoins attendre que l'écorce se sépare facilement du corps, signe que le bois est devenu bien sec. Pour ce faire, il faut compter entre 24 et 36 mois.
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Sécurité Routière et Autoroutière / Re : Quels pneus hiver devez-vous choisir ?
« Dernier message par Jeano 11 le 22 décembre 2023, 09:21:45 »
Quand passer de pneus été à pneus hiver ?

Alors que la date théorique pour passer en pneu hiver approche, refaisons un petit point sur ce qui différencie réellement ces deux types de montes.

À la recherche de pneus pour votre voiture, vous êtes peut-être perdu parmi les différentes options disponibles : pneus été, pneus hiver et pneus 4 saisons. Les pneus dits « saisonniers », à savoir les pneus été et les pneus hiver, sont conçus pour offrir des performances optimales dans des conditions météorologiques spécifiques. Ils ont des caractéristiques bien distinctes et ne répondent pas aux mêmes besoins.

Heure d'été pneu été, heure d'hiver pneu hiver !

Les pneus été ?
Les pneus été sont ainsi constitués d'une gomme optimisée pour assurer une adhérence maximale par temps chaud. Leur sculpture de bande de roulement est conçue pour offrir une traction supérieure sur les routes sèches ou mouillées en été. Cependant, en raison de la nature plus rigide de leur gomme, ils perdent en adhérence sur la glace et la neige, comme leur nom peut laisser le présager.

Les pneus hiver, en revanche, sont conçus pour exceller dans des conditions froides et glissantes. Leur gomme plus souple reste efficace même par temps glacial, offrant une meilleure adhérence sur la glace et la neige. Leurs sculptures de bande de roulement comportent des lamelles pour une meilleure traction dans des conditions hivernales. Les pneus hiver ont tendance à présenter des performances moins optimales par temps chaud, et ils peuvent s'user de fait prématurément en cas d'exposition à des températures élevées.

Ou les pneus 4 saisons ?
Les pneus 4 saisons offrent une adhérence optimale durant toute l'année, mais peuvent se retrouver à la peine dans des conditions météorologiques extrêmes.

À vous de choisir, en fonction du climat et de la météo de votre région, lequel est le mieux adapté. Mais alors, à quel moment basculer de l'un à l'autre ?
Retenez cette maxime : heure d'hiver, pneus hiver et heure d'été, pneus été. À moins de vivre sous des latitudes chaudes et ensoleillées.

Source ; https://auto.orange.fr/pratique/news/quand-passer-de-pneus-ete-a-pneus-hiver-CNT0000028Aovi.html
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Sécurité Routière et Autoroutière / Re : Quels pneus hiver devez-vous choisir ?
« Dernier message par Jeano 11 le 22 décembre 2023, 09:16:28 »
Hiver à la montagne : faut-il privilégier les chaînes ou les chaussettes à neige ?

En vacances à la neige cet hiver ?
On vous explique ce qui différencie précisément les chaînes des chaussettes à neige, et dans quelle situation l'une comme l'autre est la plus adaptée.

Les chaussettes à neige et les chaînes à neige sont deux dispositifs distincts utilisés pour améliorer la traction des véhicules sur des routes enneigées ou verglacées.

 La principale différence réside dans leur conception et leur mode d'application.

Les chaussettes : neige modérée
Les chaussettes à neige sont des enveloppes textiles extensibles que l'on enfile sur les pneus du véhicule.
Elles sont généralement composées de matériaux résistants à l'abrasion et offrent une alternative plus légère et compacte aux chaînes traditionnelles.
Les chaussettes à neige sont souvent préférées dans des conditions de neige modérée, offrant une meilleure adhérence tout en réduisant le risque d'endommager la surface de la route. Elles sont également plus faciles à installer et à retirer que les chaînes à neige.

Les chaînes : fortes neiges
En revanche, les chaînes à neige consistent en des maillons en acier interconnectés et fixés autour des pneus pour augmenter leur adhérence sur des surfaces glissantes.
Ces dispositifs sont plus robustes et adaptés à des conditions plus extrêmes, comme des routes enneigées fortement inclinées ou verglacées.
Les chaînes à neige sont souvent recommandées lorsque les conditions météorologiques sont plus sévères, offrant une traction supérieure dans des environnements plus difficiles.

Le choix entre chaussettes à neige et chaînes à neige dépend donc largement des conditions dans lesquelles vous prenez la route.
Vous devez prendre en compte la météo, le type de route et la fréquence d'utilisation de votre voiture pour déterminer le dispositif le plus approprié à utiliser, car l'un comme l'autre présente des avantages spécifiques... L'un comme l'autre s'achètent en centre auto (Norauto, Speedy, Euromaster) ou sur Internet, aux dimensions mentionnée sur le flanc de vos pneus. Pour les chaînes à neige, on préconise des maillons de 7 ou 9 mm d'épaisseur pour les véhicules légers (voiture particulière ou utilitaire léger).

La neige, le givre, le froid : l'hiver qui s'installe peut bouleverser nos habitudes, et nous contraindre à adapter notre équipement ou notre conduite. Nous vous proposons quelques astuces pour bien préparer votre trajet, et voyager en toute quiétude.

Comment bien préparer sa voiture pour l'hiver ?
En cette saison, avec les températures qui se rapprochent de 0°C, votre voiture peut souffrir plus que d'ordinaire, sujet au givre, au froid et à l'humidité ! Voici quelques astuces pour bien préparer votre voiture.

Vérifier la batterie : elle se fragilise facilement avec le froid et l'humidité, vérifiez donc sa tension avant un grand voyage ou après une immobilisation prolongée, pour ne pas avoir de mauvaises surprises au démarrage. Surtout si votre voiture dort dehors.
Vérifier le niveau de liquide lave-glace : l'eau savonneuse peut avoir tendance à geler. En hiver, privilégiez du vrai liquide lave-glace en suivant les préconisations du constructeur.
Vérifier le niveau de liquide de refroidissement : là aussi, suivez à la lettre les instructions fournies par votre carnet d'entretien, car ce liquide peut geler.
Vérifier votre niveau d'huile : hiver comme été, c'est le b.a.-ba si vous roulez avec une voiture thermique, afin que les pièces et organes mécaniques fonctionnent correctement.
Vérifier l'état des pneus : montez des pneus hiver si les températures passent en dessous des 5°C, ils offrent une meilleure adhérence que les pneus été et les gommes s'usent moins rapidement.
Munissez-vous d'accessoires pour l'hiver : grattoir, spray dégivrant, bâches antigivre pour le pare-brise, protection des balais d'essuie-glaces peuvent empêcher le givre de s'installer, et vous faire gagner de précieuses minutes en cas de problèmes.

Comment adapter sa conduite aux conditions hivernales ?
Les conditions de circulation ne sont pas les mêmes en hiver, avec l'apparition du givre, du verglas, de la neige. Voici comment adapter votre conduite pour arriver à destination en toute sécurité.

Augmenter les distances de sécurité : avec la perte d'adhérence en hiver, les distances de freinage sont rallongées. Prenez donc bien garde à vous tenir à bonne distance du véhicule qui vous précède.
Réduire sa vitesse : les accidents arrivant plus vite en hiver, adapter votre allure est la meilleure manière d'anticiper et de réagir en cas d'urgence.
Rester calme : même si les conditions peuvent être nouvelles et vous mettre mal à l'aise, gardez une conduite sereine et posée. Évitez les mouvements, les accélérations et les freinages brusques.
Activer le régulateur : si votre voiture en est équipée, le régulateur de vitesse peut vous aider à gérer votre vitesse et votre adhérence. S'il se désactive inopinément, ralentissez, car cela peut-être le signe d'une perte de stabilité.

Quel est l'équipement obligatoire ?
L'État met en place du 1er novembre 2022 au 31 mars 2023 des obligations de s'équiper dans les départements situés dans les massifs montagneux (Alpes, Corse, Massif central, Massif jurassien, Pyrénées, Massif vosgien), qui concernent tous les véhicules à quatre roues.

Les chaînes à neige métalliques ou chaussettes à neige : elles doivent au moins équiper deux roues motrices de votre véhicule.
Les pneus neige : si vous ne disposez pas de chaînes ou de chaussettes, vous devez munir votre voiture de quatre pneus neige, identifiés la plupart du temps par l'appellation « M+S », « M.S », ou encore « M&S ». De l'anglais « Mud and Snow » : boue et neige.

Ces obligations s'appliquent dans les départements concernés, une fois passé le panneau d'entrée dans une zone à risque. Celui-ci est matérialisé par un dessin de chaîne à neige dans une valise, et d'un pneu strié.

Quelles spécificités pour les voitures électriques ?
L'acquisition ou l'utilisation récente d'une voiture électrique peut bouleverser quelque peu vos habitudes. Voici donc les spécificités à prendre en compte si vous envisagez un départ à la neige avec un tel véhicule.

Penser au câble de recharge : cela peut sembler idiot, mais c'est un élément que l'on peut oublier si on a été trop habitué aux voitures thermiques.
Empêcher le câble de geler : pour optimiser la charge et préserver votre câble de recharge, protégez ses extrémités d'un chiffon sec, ou idéalement d'une bouillotte. Bien sûr, jamais d'eau chaude sur les connectiques !
Chauffer le véhicule pendant la charge : tout comme l'autonomie, le temps de recharge est sujet à la température, et votre voiture rechargera moins vite si l'habitacle est froid. Un petit coup de chauffage en attendant peut accélérer le processus, et vous réchauffer pour patienter !
Minimiser l'utilisation des équipements électroniques : prises de recharge, autoradio, lampes, chauffage : pour les mêmes raisons qu'évoquées plus haut, l'autonomie est plus fragile en conditions hivernales, la consommation électrique peut donc baisser plus rapidement si votre voiture est trop sollicitée.
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Recommandations et bon sens / Arnaques amoureuses ou autres sur internet ?
« Dernier message par Jeano 11 le 17 décembre 2023, 09:37:46 »
Qui sont les "brouteurs", ces cyberescrocs qui se cachent derrière de fausses identités en ligne ?

Qui sont ces arnaqueurs qui misent sur vos sentiments et votre empathie pour tenter de vous soutirer de l'argent ? D'où viennent-ils et comment opèrent-ils ? Comment sont-ils perçus dans leur pays ? Décryptage.

Ça peut partir d'un simple commentaire sous l'une de vos publications sur les réseaux sociaux, d'un message sur un site de rencontre, ou même d'un mail d'un inconnu. Intrigué, vous répondez, sans savoir que derrière l'écran, votre interlocuteur se trouve à des milliers de kilomètres et essaye de vous escroquer.

Le "broutage" apparaît dans les années 2000 avec l’essor d’internet. Même si le phénomène est mondial, le terme de "brouteur" fait généralement référence à des cyberescrocs opérant depuis l’Afrique de l’Ouest francophone, notamment la Côte d’Ivoire.

 Plusieurs types d'arnaques existent. Le but reste le même : soutirer de l'argent à sa cible.

"Les premières traces d'arnaques similaires remontent aux années 1970 au Nigéria. Elles visaient un public anglophone avec des lettres manuscrites ou des fax", explique Nahema Hanafi, historienne et auteure de "L’Arnaque à la nigériane". Mais face à une forte criminalisation, nombre d'escrocs se sont exportés vers l'Afrique francophone. Les Ivoiriens reprennent le flambeau dans les années 2000 alors que le pays est marqué par une grande paupérisation et un chômage extrêmement important. "Le marché informel concerne alors 90% des jeunes Abidjanais, pour qui ces arnaques vont s'apparenter à des petits métiers", poursuit l'historienne.

Un moyen de s'élever socialement
Le brouteur est généralement un jeune homme, entre 13 et 25 ans qui a une bonne maîtrise écrite et orale du Français. Faisant face à une situation économique problématique, il va chercher un complément de revenu.
L'objectif : s'élever socialement, mais aussi "correspondre aux normes masculines du pays, se marier et entretenir sa famille". Pour se lancer, le brouteur en herbe se rend dans un cybercafé, n'ayant pas forcément les moyens d'avoir un ordinateur et internet à son domicile. Un cadre collectif lui permettant "d'échanger avec d'autres brouteurs et de se former", ajoute Nahema Hanafi. Il repère ses victimes sur les réseaux sociaux et cible davantage les personnes âgées.

Le broutage ne concerne pas que les escroqueries sentimentales. "Vous avez l'arnaque à l'héritage, ou l'escroc prétend être une riche femme française qui s'est enrichie en Afrique. Agonisante, elle souhaite faire don de sa fortune à une œuvre humanitaire. La cible du message doit rapidement envoyer de l'argent pour débloquer des fonds, pour payer un notaire par exemple. Dans la même dynamique, l'arnaque dite 'Made in Lagos' fait intervenir un prétendu réfugié politique qui rencontre des difficultés dans un pays", détaille Nahema Hanafi.

Héros nationaux ?
En deux décennies, les brouteurs ont participé à bâtir leur propre mythe, inspirant des comptes parodiques au ton moqueur comme la page "Méta-brouteurs" sur X (ex-Twitter). En Côte d'Ivoire, ils sont même les héros nationaux d’une série, "Brouteurs.com". En introduction, le spectateur est informé de l’avènement de "nouveaux truands" avec l'arrivée d'internet. Une dizaine de téléphones sur une table, des liasses de billets qui pleuvent, un cocktail à la main. Voilà le quotidien de Géraud, l'un des personnages principaux.

"Les brouteurs ne se représentent pas comme des criminels. Sur les réseaux sociaux, ils reprennent les codes très libéraux du self-made-man. Ils ne se considèrent pas comme des personnes violentes, ne vont jamais poser avec des armes, mais avec un iPhone, des voitures ou des vêtements clinquants, dans des discothèques chics d'Abidjan. Il y a derrière cela une idée de revanche sociale, ils vont se présenter en tant qu'archétype de la réussite", analyse Nahema Hanafi.

Pour l'historienne, il faut lire le phénomène sous un prisme postcolonial. "Il existe une condamnation morale de ces crimes au sein de la population. Mais parallèlement, il y a une forme de fierté et même d'incompréhension de voir des personnes du Nord se faire leurrer avec leur propre technologie. Si on rappelle le contexte sociohistorique, on a longtemps répété à ces populations qu'elles étaient inférieures intellectuellement. Il existe un discours politique qui prône une sorte de match retour, de rééquilibrage de la dette coloniale, même si ça reste marginal."

Concernant l'ampleur du phénomène, il est quasiment impossible à chiffrer, d'autant plus qu'une grande partie des victimes ont trop honte pour aller déposer plainte. Fin novembre, la plateforme "Cybermalveillance" avait au total recensé 1000 cas.
"La majorité des cyberattaques qui touchent massivement la France viennent plutôt des Etats-Unis et de l'Europe de l'Est", tempère de son côté Nahema Hanafi.

Source : https://www.ladepeche.fr/2023/12/17/arnaques-amoureuses-sur-internet-qui-sont-les-brouteurs-ces-cyberescrocs-qui-se-cachent-derriere-de-fausses-identites-en-ligne-11645018.php?M_BT=100111792180#xtor=EPR-1-[newsletter]-20231217-[classique]
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Recommandations et bon sens / Compost, déchets alimentaires...
« Dernier message par Jeano 11 le 14 décembre 2023, 09:11:39 »
à partir du 1er janvier 2024, il sera obligatoire de faire le tri ! Comment ça va marcher ?

Jeter vos déchets alimentaires avec vos ordures ménagères, ce sera bientôt de l'histoire ancienne : épluchures, coquilles d'œuf et autres restes alimentaires n'auront plus leur place dans les poubelles classiques dans quelques semaines. À compter du 1er janvier 2024, chaque foyer français devra en effet disposer d'une solution de tri à la source, qu'il s'agisse d'un bac à compost ou d'un bac de tri, qu'il soit individuel ou à proximité du domicile. Concrètement qu'est-ce que cela va changer pour les ménages ? La Dépêche du Midi répond à vos questions en plusieurs points.

Pourquoi ce changement ?
Si les déchets alimentaires sont désormais dans le collimateur instances publiques, c'est parce que ces derniers représentent "un tiers du contenu des poubelles ménagères des Français, soit 83 kg de déchets résiduels par habitant et par an". "On parle de 5 millions de tonnes par an de déchets, qui finissent aujourd’hui brûlés ou en décharge avec des pollutions extrêmes", explique Juliette Franquet, directrice de l’association Zero Waste France, auprès de nos confrères de France Info.

La combustion de ces déchets alimentaires n'est pas sans effet sur l'environnement, étant donné que ces déchets contiennent beaucoup d'eau : leur incinération entraîne "une combustion contre-nature émettant des dioxines (des polluants persistants) et des gaz à effet de serre [...] Enfouis, ils fermentent et leur décomposition ne s’effectue pas dans de bonnes conditions, conduisant à d’importantes émissions de méthane, un gaz au pouvoir de réchauffement global supérieur à celui du CO2", reprend l'intéressée. Les autorités françaises cherchent donc aujourd'hui à trier et valoriser ces déchets.

Le tri des biodéchets, comment ça va marcher ?
Le tri à la source des biodéchets a été évoqué non seulement dans le cadre du plan de planification écologique souhaité par le gouvernement, mais aussi et surtout par la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire (appelée "loi Agec" https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A16963 ).
Concrètement, la loi stipule "qu'à partir du 1er janvier 2024, les ménages auront l'obligation de trier leurs déchets alimentaires et les déchets verts de jardin afin qu'ils soient valorisés en solutions de compostage par les collectivités". Ce tri s'effectuera en deux temps :

Chez les ménages, il s'agira d'effectuer un premier tri, en séparant les déchets alimentaires des ordures ménagères. L'Ademe conseille de jeter ce type d'ordures dans "un petit seau avec couvercle et facile à transporter". Dans certains cas, la collectivité sera amenée à fournir des "sacs en papier kraft" ou des "sacs compostables". Par ailleurs, le compostage individuel reste une possibilité.
Pour le ramassage, deux solutions seront proposées selon les collectivités. Le point d'apport volontaire d'abord : dans ce cas de figure, les ménages seront tenus d'aller jeter leurs déchets alimentaires dans des poubelles collectives. Les collectivités pourront également organiser des collectes séparées : les ménages seront alors dotés d'un bac supplémentaire, "au couvercle le plus souvent marron". Ces bacs seront par la suite ramassés par des camions-bennes dédiés.

Quels types de déchets sont concernés par cette loi ?
Tous les déchets alimentaires seront concernés par cette mesure. On retrouve entre autres les épluchures de fruits et légumes – y compris peaux d’agrumes, d’oignons, d’ail, vert de poireaux – les restes de repas, les os et arêtes, les peaux de fruits, les coquilles d'œuf, trognons, fanes, les fleurs coupées jusqu'aux plantes d'intérieur...

On retrouve également les déchets verts issus de l'entretien des jardins comme les feuilles mortes, et les restes de pelouse issus de la tonte.

Les collectivités seront-elles prêtes ?
C'est la grande crainte de bon nombre de municipalités qui affirment déjà ne pas avoir le temps nécessaire de se préparer à la mesure. "Le tri à la source des biodéchets ne sera pas accessible pour toutes et tous, sur tout le territoire. Pourtant, cela fait huit ans que les collectivités savent qu’elles doivent le mettre en place", regrette Juliette Franquet.

Selon l'association Zéro Waste France, seule la moitié voire le quart de la population française sera convenablement équipée d'ici au 1er janvier. À l'heure actuelle, un peu plus de 150 communes en France ont mis en place un système de collecte de biodéchets dans le pays, ce qui ne couvre que 6% de la population française.

Pour les ménages, il est conseillé de se renseigner auprès de leur collectivité pour savoir comment le système de collecte de ces biodéchets sera organisé.

Source : https://www.ladepeche.fr/2023/12/14/compost-dechets-alimentaires-a-partir-du-1er-janvier-2024-il-sera-obligatoire-de-faire-le-tri-comment-ca-va-marcher-11639502.php?M_BT=100111792180#xtor=EPR-1-[newsletter]-20231214-[classique]

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Recommandations et bon sens / Re : Covid-19 : contagiosité, symptômes, isolement...
« Dernier message par Jeano 11 le 13 décembre 2023, 09:33:37 »
Les scientifiques font des avancées prometteuses en ce qui concerne les traitements à base d'anticorps qui permettent de lutter contre les virus et les coronavirus. Un espoir pour le Covid-19 ?

La science pourrait être en train de franchir un cap déterminant dans l'élaboration de traitements antiviraux. Et pour cela, les chercheurs misent sur les anticorps, ces substances protéiniques de défense qui permettent à notre organisme de lutter contre des corps étrangers. Comme... le Covid-19, véhiculé par le coronavirus SARS-CoV-2. À titre d'exemple, depuis 2021, les établissements de santé français utilisent des traitements à base d'anticorps monoclonaux pour soigner des patients souffrant d'immunodépression. L'objectif : bloquer le mécanisme d'infection virale.

Comment ça marche ? Concrètement, sur les virus de type coronavirus par exemple, on retrouve une trentaine de protéines. L'une d'entre elles, la "protéine Spike", permet au coronavirus de pénétrer dans les cellules humaines. Les traitements jusqu’à présent utilisés contre le Covid-19 permettaient de fixer les anticorps à la protéine de pointe du SARS-CoV-2 pour empêcher toute infection.

Cette médication "a très bien fonctionné jusqu'à l'apparition des variants appartenant à la famille Omicron et des souches actuellement en circulation, qui échappent à ces anticorps thérapeutiques", commente Olivier Schwartz, responsable de l’unité Virus et Immunité à l’Institut Pasteur auprès de La Dépêche du Midi.

Et depuis ? Ce type de traitement n'est plus plébiscité... mais pourrait bientôt refaire surface. Le chercheur affirme que "la recherche s'intéresse de près désormais à de nouvelles générations d'anticorps dites 'anti-Spike' qui seront probablement bientôt sur le marché".

L'efficacité de ces traitements à base d'anticorps monoclonaux nouvelle génération a été d'ores et déjà démontrée et selon nos informations, les essais cliniques en sont à leur troisième phase. Le but est désormais de prouver leur intérêt thérapeutique avant leur mise sur marché.

Des "nano-anticorps"
Mais la recherche ne s'arrête pas là. Actuellement, les scientifiques travaillent sur des anticorps qui seraient capables de venir se fixer sur les récepteurs qui se trouvent non pas sur les virus et coronavirus, mais sur les cellules humaines : "Il faut cependant s'assurer que l'anticorps ne soit pas mauvais pour la cellule, ponctue Olivier Schwartz. Des équipes américaines travaillent actuellement sur cette solution".

En France, les scientifiques sont allés plus loin en élaborant des nano-anticorps permettant de lutter contre une forme bénigne de coronavirus : le HKU1.

"Il s'agit d'anticorps près de dix fois plus petits que la normale, reprend Olivier Schwartz, qui a mené ces recherches avec un consortium de chercheurs de l'institut Pasteur, de l'Université Paris Cité et du Vaccine Research Institute (VRI). Ce sont des anticorps que l'on retrouve généralement chez les chameaux, les lamas, les alpagas... Ils sont plus petits et ont donc la capacité de se faufiler plus facilement dans l'organisme".

Pour l'heure ces travaux de recherche en sont au stade préliminaires. Ils pourraient permettre dans les années, voire les mois à venir, d'améliorer les traitements contre les pathologies virales.

Source : https://www.ladepeche.fr/2023/10/28/covid-19-apres-les-vaccins-les-scientifiques-sinteressent-de-pres-aux-anticorps-pour-bloquer-les-infections-virales-11542190.php
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Recommandations et bon sens / Re : Covid-19 : contagiosité, symptômes, isolement...
« Dernier message par Jeano 11 le 13 décembre 2023, 09:31:37 »
Retour du masque dans les lieux publics, gorge qui gratte, symptômes grippaux, le Covid-19 semble avoir fait un retour fracassant dans le quotidien des Français. L'épidémiologiste François Bailloux, directeur de l’Institut de génétique de Londres décrypte la situation.

Même s'il n'a jamais disparu, une précision importante pour l'épidémiologiste François Bailloux, le Covid-19 semble refaire une percée ces dernières semaines en France. Les tests PCR et le masque se sont rappelés au bon souvenir de nombreux Français et cela n'est pas vraiment une surprise. En effet, le Sars-CoV-2 est un virus respiratoire saisonnier, au même titre que les bronchites ou les bronchiolites.

Ils ne disparaissent pas au printemps et en été mais sont plus résistants lorsque les températures baissent, comme l'explique François Bailloux, le directeur de l’Institut de génétique de Londres. "Ça s'explique par des facteurs physiques, le Covid est un virus de type enveloppé, il est peu résistant aux UV, il reste plus longtemps en l'air et est donc plus longtemps infectieux lorsqu'il fait froid et humide".

D'autres facteurs expliquent la résurgence du Covid-19 lorsque le thermomètre baisse, et ceux-là sont purement humains. "Une partie est en effet liée au comportement, en automne et en hiver, on reste davantage à l'intérieur, on aère peut-être un peu moins aussi", comme l'explique l'épidémiologiste.

Pensez à aérer !
Il est donc important de rappeler les bons gestes dont l'aération qui est indispensable au renouvellement de l'air. Il est recommandé d'aérer chaque jour son logement au moins 10 minutes.
 Par ailleurs, comme face à la grippe, les personnes à risque sont vivement encouragées à se faire vacciner et à se protéger contre le Sars-CoV-2.

Face à ces constats et à ces recommandations, une question se pose : le Covid-19 est-il devenu une maladie saisonnière au même titre que le rhume ou l'angine ? Pas vraiment, selon François Bailloux. "On a certes plus de cas en hiver, et ce depuis le début de la pandémie, mais ce n'est qu'avec plus de recul qu'on pourra dire que c'est à partir de l'année X qu'on a basculé", analyse-t-il.

Pour l'OMS, ce point semblait pourtant avoir été atteint au printemps 2023, lorsque Michael Ryan, son chef des programmes d'urgence avait affirmé : "Je pense que nous arrivons au point où nous pouvons considérer le Covid-19 de la même manière que nous considérons la grippe saisonnière, à savoir une menace pour la santé, un virus qui continuera à tuer, mais un virus qui ne perturbe pas notre société ou nos systèmes hospitaliers".

Mais cet automne, François Bailloux affirme que "le nombre de cas a été une surprise pour les spécialistes". De plus, de nouveaux variants de la famille Omicron se développent. On en parlait il y a quelques jours, le variant Pirola prend de l'ampleur en France. Il est "intrinsèquement plus contagieux", selon l'épidémiologiste.

Source : https://www.ladepeche.fr/2023/11/14/covid-19-lexplosion-du-nombre-de-cas-cet-automne-est-une-surprise-pourquoi-le-virus-fait-un-retour-en-force-11577178.php
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Recommandations et bon sens / Re : Covid-19 : contagiosité, symptômes, isolement...
« Dernier message par Jeano 11 le 13 décembre 2023, 09:28:56 »
Dans leur dernier bulletin (2023), les autorités sanitaires affirment que la circulation virale du Covid-19 est en hausse. Le SARS-CoV-2 est en ce moment poussé par un sous-variant, nommé JN.1. L'Est de la France semble particulièrement touché par le virus.

C'est un matricule qui n'est désormais plus inconnu.
Avec le sous-variant JN.1, le Covid-19 a changé de visage en cette fin d'année 2023 et pourrait bel et bien donner du fil à retordre pour les professionnels de santé du pays.
Le constat est là : la circulation virale semble nettement partir à la hausse en ce moment. Les autorités sanitaires s'appuient en premier lieu sur la détection du virus dans les eaux usées : celle-ci a "fortement" grimpé (+24%) sur la semaine qui vient de s'écouler.

"Une hausse des indicateurs virologiques issus des tests réalisés en laboratoires de biologie médicale était observée dans toutes les classes d'âge parmi la population qui a été testée", évoque par ailleurs Santé Publique France dans son dernier point de communication. En ville 6,4% des actes médicaux qui ont été réalisés par SOS Médecins concernaient une suspicion de cas de Covid-19 (contre 4,7% sur la semaine passée). Même constat dans les laboratoires d'analyse : désormais 27,1% – soit plus d'un quart des tests de dépistage qui y sont réalisés – sont positifs.

Covid-19 : le variant "Pirola" poursuit sa progression en France et dans le monde...

Le variant BA.2.86, aussi connu sous le nom de "Pirola", semble gagner du terrain en France : celui-ci représente au moins 13% des cas qui ont été recensés dans le pays selon les autorités sanitaires. Celui-ci pourrait prochainement comme le variant dominant en France.

Voilà deux mois et demi que le variant BA.2.86 – plus connu sous le nom de "Pirola" – est installé en France mais ces dernières semaines, cette nouvelle souche du Covid-19 pourrait être en train de soudainement, gagner du terrain. Dans un bulletin mis à jour le 13 novembre dernier, Santé Publique affirme ainsi que le variant était présent dans 13% des cas qui ont été séquencés sur la semaine du 23 octobre. Durant la semaine qui précédait, seuls 9% des cas recensés étaient apparentés à BA.2.86. Le phénomène intrigue d'autant plus les scientifiques qu'il est observé "un peu partout dans le monde", explique Santé Publique France.

Comment l'expliquer ? Selon les autorités sanitaires, c'est avant tout de la faute de l'un des six sous-lignages du variant "Pirola", sobrement baptisé JN.1. JN.1 progresse à une vitesse fulgurante en France et représente désormais 10% des cas qui ont été recensés. Celui-ci semble aussi se propager "dans d'autres pays". Le cas de l'Islande est frappant : sur place, la "détection de JN.1 est passée de 2 à 50% depuis mi-octobre", explique Santé Publique France. Selon les autorités sanitaires, ce sous-lignage contribuerait à installer durablement le variant "Pirola" dans le paysage viral de l'Hexagone.

De nouvelles mutations
Quels risques pour la situation sanitaires en France ? À quelques semaines de l'hiver, le Covid-19 fera – semble-t-il – un retour en force dans l'Hexagone, celui-ci étant un virus saisonnier. "Ça s'explique par des facteurs physiques, le Covid est un virus de type enveloppé, il est peu résistant aux UV, il reste plus longtemps en l'air et est donc plus longtemps infectieux lorsqu'il fait froid et humide", commentait François Bailloux, le directeur de l’Institut de génétique de Londres, dans nos colonnes mardi 14 novembre dernier.

Dans ce contexte, le Covid-19 pourrait donc être porté par le variant "Pirola". Et si le variant BA.2.86 et ses sous-lignages suscitent autant d'intérêt au sein de la communauté scientifique, c'est que cette famille de variants présente un "grand nombre de mutations" au niveau de sa protéine Spike, la clé qui permet au virus de pénétrer dans les cellules de notre organisme. Ces mutations ont été source "de préoccupations sur son échappement immunitaire potentiel et sur l’efficacité des vaccins" détaille Santé Publique France. À ce sujet, le sous-lignage JN.1 donne d'ailleurs quelques cheveux blancs aux scientifiques : celui-ci présente une nouvelle mutation sur sa protéine Spike, intitulée "L455S".

Sous ce matricule, beaucoup de mystères : cette mutation "n’a été détectée jusqu’ici qu’à des niveaux faibles et on ne dispose pas de données précises sur son potentiel impact en santé publique", indiquent les autorités sanitaires, si ce n'est en ce qui concerne les symptômes : JN.1 pourrait provoquer davantage de perte d'odorat. Santé Publique France se veut cependant rassurant : "À ce stade, rien n'indique que JN.1 possède des caractéristiques différentes des autres sous-lignages de BA.2.86". Les scientifiques insistent cependant sur la nécessité de poursuivre et développer la détection des mutations du SARS-CoV-2 dans un contexte où l'immunité des patients vulnérables sera amenée à décliner en cette période hivernale.

Source : https://www.ladepeche.fr/2023/11/17/covid-19-le-variant-pirola-poursuit-sa-progression-en-france-et-pourrait-engendrer-une-reprise-epidemique-11586684.php
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