Messages récents

Pages: 1 2 3 4 5 [6] 7 8 9 10
51
Protection Civile / Re : Littoral audois : un exercice d'alerte au tsunami
« Dernier message par Jeano 11 le 02 novembre 2023, 10:36:32 »
Quelques jours après la destruction du barrage de Kakhovka, en Ukraine, difficile de ne pas imaginer ce qu’il se passerait si le barrage de Cap de Long (Hautes-Pyrénées) venait à céder. Une grande partie de la vallée de la Garonne et Toulouse seraient noyées.

Situé sur le territoire de la commune d'Aragnouet, le barrage hydraulique de Cap de Long a une longueur de 275 mètres et haut de 85 mètres. Une quantité d’eau significative - 63 000 milliers de m³ sur une surface de 160 hectares - si le barrage venait un jour à céder. D’ailleurs, que se passerait-il si cela arrivait ?

Une vague "rapide, importante, majeure, qui ira jusqu’à Toulouse"
Bien que le risque de rupture du barrage soit très faible, il peut cependant survenir à la suite d'une dégradation d'ouvrage ou d'un tremblement de terre. Si toute la vallée de la Garonne est concernée par ce risque, en raison des barrages se trouvant dans les Pyrénées, la rupture du barrage de Cap de Long - dans les Hautes-Pyrénées - conduit à la vague de submersion la plus haute. Une vague "rapide, importante, majeure, qui ira jusqu’à Toulouse", insiste Jean Mouniq, maire d’Aragnouet, avec un niveau d’eau qui pourrait atteindre six mètres de hauteur.

Sans évoquer des causes plus sinistres comme celles de l’Ukraine, le maire d’Aragnouet cite l’entretien du barrage comme potentielle cause de rupture. "Il y a des fissures qui peuvent se produire, ainsi que des infiltrations d’eau. C’est un grand combat du service public pour que l’entretien soit parfait. Parce qu’on voit bien le risque après, si le barrage craque", explique le maire.

Plan particulier d’intervention
Mais tout est prévu en cas de risque. La préfecture des Hautes-Pyrénées et de la Haute-Garonne a mis en place un plan particulier d’intervention (PPI), qui "assure la sauvegarde des populations, des biens et la protection de l’environnement lorsque l’accident entraîne ou est susceptible d’entraîner des dangers débordant les limites de l’établissement". Jean Mouniq ajoute également que "dans tous les villages de la vallée d’Aure, il y a un plan de sauvegarde des communes qui prévoit les ruptures de barrage potentielles".

Interrogés, les habitants de la commune ne pensent pas à cette éventualité.

Conduite à tenir
Qui dit plan particulier d'intervention, dit conduite à tenir bien précis en cas de rupture du barrage. Il est recommandé de se mettre à l'abri, en rejoignant le plus rapidement possible les points hauts les plus proches cités dans le PPI ou, à défaut, les étages supérieurs d'un immeuble élevé et solide. Il ne faut pas prendre l'ascenseur ni revenir sur ses pas et il est conseillé d'écouter la radio.

Il est aussi important de connaître certaines règles en amont. Comme connaître le système spécifique d'alerte pour la "zone de proximité immédiate". Il s'agit d'une corne de brume émettant un signal intermittent pendant au moins 2 min, avec des émissions de 2 secondes séparées d'interruptions de 3 secondes. Et évidemment, il faut connaître les points hauts sur lesquels se réfugier (collines, étages élevés des immeubles résistants), les moyens et itinéraires d'évacuation.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/que-se-passerait-il-si-le-barrage-de-cap-de-long-venait-a-ceder-2791158.html
52
Protection Civile / Re : Littoral audois : un exercice d'alerte au tsunami
« Dernier message par Jeano 11 le 02 novembre 2023, 10:34:15 »
Le barrage cède, des millions de mètres cube d'eau foncent sur la vallée, un exercice grandeur nature pour se préparer au pire.

Un exercice de sécurité civile grandeur nature a eu lieu mardi 19 septembre 2023 dans le nord de l'Aveyron. Une rupture de l'ouvrage hydraulique de Montezic a été simulée pour tester la capacité opérationnelle des services de l'état et des communes.

Entraygues, un peu plus de 1 000 habitants. Cette commune aveyronaise, implantée aux confluents du Lot et de la Truyère, compte onze barrages en son amont.
Mardi 19 septembre 2023, les sirènes ont retenti dans le village, pour signaler une catastrophe imminente : un des barrages vient de céder. L'alerte de péril imminent est déclenché : le risque d'inondation réel.

"Ici, on est au centre du village", explique Bernard Boursinhac, le maire d'Entraygues-sur-Truyère, "c'est un endroit très exposé par rapport aux inondations. Il y a l'école juste à côté, il y a la crèche. C'est donc nécessaire de savoir comment faire pour protéger les enfants".

Car il s'agit d'un exercice grandeur nature de sécurité organisé par la préfecture de l'Aveyron. Les habitants des treize communes limitrophes ont été avertis par SMS. Sur les quelques 1 000 administrés d'Entraygues-sur-Truyère, 500 sont exposés aux risques d'inondations et doivent quitter leurs logements en cas de sinistre pour regagner les hauteurs. Les opérations sont gérées dans une salle municipale transformée en cellule de crise.

Un élu supervise la coordination de tous les services, ses collègues tous mobilisés, dans ce scénario pas si fictif. L'exercice permet de se tester, et notamment d'éprouver la coordination entre les communes, les autorités, les secours... Et en cas de dysfonctionnements, de réévaluer les besoins et l'organisation.

L'inondation est le premier risque naturel en France. Depuis les années 2000, le nombre d'événements catastrophiques augmente. L'organisation d'exercices de sécurité fait partie d'une série d'actes de prévention fondateurs de la gestion de risques d'inondations.
53
Protection Civile / Re : Littoral audois : un exercice d'alerte au tsunami
« Dernier message par Jeano 11 le 02 novembre 2023, 10:28:02 »
Le risque tsunami en Méditerranée - Une alerte et probablement moins d'une heure pour évacuer les lieux.

Un exercice d'alerte tsunami similaire a été mené vendredi 13 octobre à Frontignan, dans l'Hérault, via le dispositif FR-Alert.

Matthieu Péroche, géographe à l'université Paul-Valéry de Montpellier, a disséqué pour France 3 Occitanie, le risque de voir déferler un raz-de-marée sur les côtes du golfe du Lion.

Quels conseils donneriez-vous aux personnes confrontées à une alerte tsunami ?

Matthieu Péroche : "Le premier conseil serait d'être attentif aux signes annonciateurs : retrait anormal de la mer, grondement, ressenti de séisme... Les personnes doivent ensuite s'éloigner à plus de 200 mètres des côtes. Elles peuvent aussi se mettre à l’abri à plus de cinq mètres d'altitude, ou en haut d'un immeuble d'au moins deux étages. Pour les personnes qui seraient déjà en mer, la consigne est de prendre le large le plus rapidement possible, en s'éloignant du bord de mer".

Quels sont les risques d'un tsunami en Occitanie ?

M.P. : "Il y a plusieurs failles qui pourraient impacter l'Occitanie, mais la région ne devrait pas être la plus exposée. L'une des failles est au nord de l'Algérie. Pour le secteur, cela pourrait aller jusqu'à submerger les terres les moins élevées par rapport au niveau de la mer. Si cela venait d'Italie, cela pourrait couler de petites embarcations ou casser des amarres, mais ne devrait pas faire d'autres types de dégâts. L'Unesco a dit qu'il y avait près de 100% de chance que la Méditerranée soit touchée par un tsunami dans les trente prochaines années. Cette statistique est vraie, mais elle concerne l'ensemble de la Méditerranée et donc pas uniquement la France. L'Occitanie ne fait pas partie des régions les plus à risque. Il y a également souvent une surestimation de la hauteur de l'eau en cas de tsunami en Occitanie de la part des habitants. On s'imagine des vagues de 10 à 15 mètres, mais cela ne dépasserait a priori pas 3 à 5 mètres".
54
Protection Civile / Littoral audois : un exercice d'alerte au tsunami
« Dernier message par Jeano 11 le 02 novembre 2023, 10:23:56 »
Cet exercice est organisé en lien avec les neuf préfectures des Alpes-Maritimes, du Var, des
Bouches-du-Rhône, du Gard, de l’Hérault, de l’Aude, des Pyrénées-Orientales, de la Haute-Corse et de la Corse-du-Sud, la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises (DGSCGC), la direction de la transformation numérique (DTNUM), le centre national d’alerte aux tsunamis (CENALT) et une équipe de chercheurs de l’université d’Avignon.

Les consignes à la population
Cet exercice "sur table" n’appelle aucune action ou réaction des destinataires civils de l’alerte (indépendamment de la possibilité de répondre au questionnaire).

- Ne pas contacter les forces de l’ordre (17), les services de secours (15, 18 et 112), ni les standards téléphoniques des préfectures de département et mairies concernées.
- Ne pas relayer de fausses rumeurs ou de fausses informations sur les réseaux sociaux.


Entre 10 h et 10 h 30, tous les habitants du littoral vont recevoir une alerte sur leur téléphone portable. Le but de l'exercice : sensibiliser la population au dispositif et rappeler les réflexes à adopter face à ce type de risque. Aucune inquiétude à avoir.

Le vendredi 3 novembre 2023, dans le cadre de la journée mondiale de sensibilisation au risque tsunami, la préfecture de la zone de défense et de sécurité Sud organise un exercice de sécurité civile « sur table » sur le risque tsunami pouvant impacter le littoral des neuf départements de l’arc méditerranéen.

À cette échelle, un test du système d’alerte et d’information FR-Alert sera réalisé simultanément, entre 10 h et 10 h 30, dans les Alpes-Maritimes, le Var, les Bouches-du-Rhône, le Gard, l’Hérault, l’Aude, les Pyrénées-Orientales, la Haute-Corse et la Corse-du-Sud.

S’agissant d’un exercice « sur table », aucune action particulière n’est attendue de la part de la population lors de la réception du message FR-Alert et aucun moyen ne sera engagé sur le terrain (pompiers, police…).

Notre littoral peut, en effet, être impacté par des tsunamis provoqués par des séismes survenus en Méditerranée. L’objectif est de sensibiliser la population au dispositif et de rappeler les réflexes à adopter face à ce type de risque.

Pas d’inquiétude, c’est un exercice

À partir de 10 h, vendredi 3 novembre 2023, les personnes se trouvant sur le littoral des neuf départements recevront une notification accompagnée d’un signal sonore spécifique, même si le téléphone portable est en mode silencieux. La réception de cette notification ne nécessite aucune installation préalable sur les téléphones.

Il s'agit d'un exercice qui vise notamment à tester le dispositif FR-Alert, qui a justement pour but d'alerter les populations en cas de danger, de sensibiliser à la réception d'une alerte sur smartphone et d'évaluer les réactions des destinataires. Un questionnaire sera transmis pour un retour d'expérience permettant de recueillir l'avis des personnes ayant reçu la notification.

Que faire en cas de véritable alerte tsunami ?
L'exercice n'appelle aucune action ou réaction des destinataires de l'alerte. Il ne faut pas non plus contacter ni les forces de l'ordre, ni les services de secours, ni les standards des préfectures ou des mairies.

Les sirènes ne retentiront pas ce vendredi 3 novembre, mais le feraient en cas de véritable alerte tsunami. Les Pyrénées-Orientales et l'Aude sont en effet susceptibles de subir un tsunami, provoqué par des séismes survenus en Méditerranée. En cas de tel événement, les réflexes à connaître sont les suivants :
- Gagner un point haut immédiatement, ou s'éloigner à au moins 200 mètres par rapport à la mer
- Ne pas prendre sa voiture
- Ne pas aller chercher les enfants à l'école
- Si en mer, il faut se diriger vers le large

C'est passé inaperçu mais il y a eu un tsunami en Méditerranée ce week-end !
Une éruption du volcan Stromboli a provoqué un tsunami ce dimanche de décembre 2022.

C'est passé inaperçu et pourtant le phénomène n'est pas commun. Un petit tsunami s'est formé ce week-end en Méditerranée suite à l'éruption du volcan Stromboli. Ce dimanche 4 décembre, le volcan de l'île italienne du même nom est entré en phase éruptive provoquant une coulée de lave accompagnée de glissements de terrain le long de la paroi du volcan. Ce détachement a atteint la mer au niveau dévalant la pente de la Sciara del Fuoco, produisant le tsunami.

Des vagues de 1 mètre et demi de haut ont frappé l'île de Stromboli, a rapporté l'Institut national de Géophysique et Volcanologie (INGV). Le raz-de-marée n’a fait aucune victime mais seulement des dégâts mineurs. Elle a néanmoins suscité la panique chez les habitants de l'île qui ont été appelés à quitter temporairement leur domicile. Le Département de la protection civile a, pour sa part, ordonné le changement de l'alerte du volcan "du jaune à l'orange et l'activation de la phase opérationnelle d'alerte précoce".

https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/gard/nimes/tsunami-en-mediterranee-un-exercice-de-la-securite-civile-va-tester-le-systeme-d-alerte-et-d-information-des-populations-fr-alert-2863640.html
55
 Saison des champignons : 4 erreurs à ne pas faire lors de votre cueillette.

L'automne et les premières pluies invitent à partir en balade, en cueillant quelques champignons frais par la même occasion. En cas de doute avant d'aller les ramasser, quelques précautions sont à prendre.

Dans la nuit du 28 au 29 octobre, le changement d'heure (à trois heures, il sera deux heures) va réveiller certaines habitudes de l'automne. Les températures plus fraîches et l'humidité dans l'air pourraient déclencher chez certains l'envie d'une petite promenade à la campagne, avec un vieux panier prêt à se remplir de champignons tout frais.

La fine pluie qui a touché la région cette semaine devrait permettre aux lactaires, grisets et autres chanterelles de sortir du sol. Lorsque vous cueillez un champignon, des mauvais gestes sont à proscrire pour éviter toute mauvaise surprise. Il est d'ailleurs conseillé d'aller systématiquement vérifier auprès d'un pharmacien le contenu de votre panier. D'autres réflexes essentiels sont à adopter.
Connaître les champignons vénéneux de la région

Avant de partir en promenade, une petite recherche ne fait jamais de mal. On liste quatre champignons toxiques à surveiller tout particulièrement dans la région : le bolet satan, le clitocybe de l'olivier, la fausse chanterelle et l'amanite phalloïde. D'une manière générale, "il faut toujours se méfier des champignons à chapeaux blancs et lamelles blanches", clame Stéphane Pichon, président de l'ordre des pharmaciens en Paca-Corse.
Ne pas tout mettre dans le même panier

Même si un panier est beau, coloré et traverse les générations, il n'est pas toujours notre allié numéro un prévient le pharmacien : "Imaginons qu'un champignon toxique se soit glissé dans votre panier par erreur, s’il touche les autres, il va tous les contaminer". Pour éviter de ruiner l'ensemble de votre récolte, on préconise de glisser les champignons trouvés dans un sac en papier, et de séparer en plusieurs sacs en papier les différentes espèces cueillies dans notre sac en osier.
Bien conserver ses champignons

Dès la récolte, un champignon doit être chéri. Il nécessite une conservation optimale. Il faut par exemple éviter de le placer dans un sac en plastique, où il va s'abîmer plus facilement et potentiellement fausser le jugement du pharmacien chez qui vous pouvez le faire vérifier. Une fois à la maison, il est conseillé de frotter délicatement le champignon avec une brosse, avant de les placer au réfrigérateur sans contact avec d'autres aliments.
Éviter les zones urbaines

Une cueillette de champignons, c'est avant tout en pleine campagne ! Gare aux espèces qui peuvent pousser au bord des routes ou près des zones urbanisées, prévient Stéphane Pichon. "Il y a par exemple de nombreuses amanites phalloïdes près de Luminy à Marseille" observe-t-il. Le champignon est également un végétal qui a tendance à cumuler les toxiques. Ceux récoltés près des routes peuvent ainsi être chargés de métaux lourds, et sont à éviter. Alors pour trouver les meilleurs champignons, le meilleur conseil est encore de se lever très tôt, pour dégoter les perles rares en pleine forêt.

Publié le 27/10/2023 à 19h05 https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/saison-des-champignons-4-erreurs-a-ne-pas-faire-lors-de-votre-cueillette-2863838.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR0K7KW5nYJ36Cu6t6cdjqK-WDRCRF3g-vFRYVn7lSp1pz1_5wlDC7h-J4o#Echobox=1698426948-5
Écrit par Julien Mauplat 
56
Base documentaire / Re : Premiers secours : les bons gestes en cas d’accident ?
« Dernier message par Jeano 11 le 26 octobre 2023, 10:05:10 »
3 gestes à connaître pour sauver une vie

Saviez-vous qu’en France, le taux de survie à un arrêt cardiaque est seulement de 7% ?  :-[
Près de 50 000 personnes en meurent prématurément chaque année.  :'(
Il est pourtant démontré que la connaissance des "Gestes Qui Sauvent" est le levier le plus simple et le plus efficace pour améliorer le pronostic : dans les pays anglo-saxons et scandinaves, en pointe sur les sujets de sensibilisation, le taux de survie se situe par exemple entre 20% et 40% !

1 vie = 3 gestes : appeler le 15, masser, défibriller.


La sensibilisation aux Gestes Qui Sauvent est l’une des missions statutaires et prioritaires de la Fédération Française de Cardiologie. Pour soutenir son ambition de mettre chacun en capacité d’agir s’il est témoin d’un arrêt cardiaque, la Fédération Française de Cardiologie s’associe pour les prochaines années à la Ville des Sables d’Olonne afin de former l’ensemble de ses citoyens aux Gestes Qui Sauvent.
Cette coopération de long terme est inaugurée par une opération d’initiation inédite et de grande ampleur : avec l’expertise et les conseils de la FFC et grâce aux formateurs partenaires, la collectivité a organisé 10 jours de formation en continu afin d’apprendre à réagir dans cette situation.

Dans la plupart des cas, un témoin est présent ; connaître les Gestes Qui Sauvent, c’est être en mesure d’enclencher la chaîne de survie.
En cas d’arrêt cardiaque, le pire est de ne rien faire. Osez agir !
57
Gendarmerie Nationale / Re : La Gendarmerie à l'International ; OPEX, Prévoté...
« Dernier message par Jeano 11 le 07 octobre 2023, 18:49:57 »
La prévôté, racine et ancrage militaire de la Gendarmerie.

Apparue au XIIe siècle, pour l’exercice de la justice dans l’environnement des guerres, la prévôté est la mission la plus ancienne et la racine militaire de la gendarmerie. Le champ de ses missions s’est élargi au fil des siècles, lui conférant aujourd’hui une importance croissante pour l’accompagnement des forces armées en opérations extérieures.

La gendarmerie nationale est l’héritière de la maréchaussée.
Au Moyen-Âge, marquées par les guerres, les armées ne sont pas permanentes, et la plupart des soldats ne sont pas des gens de métier. Pour répondre au besoin d’encadrement disciplinaire des troupes et de la répression des « maléfices commis par les gens de guerre », l’autorité royale décide de se doter d’une police militaire confiée aux prévôts des maréchaux. Ces derniers possèdent à la fois les pouvoirs de police et de justice auprès des armées, qu’ils accompagnent à l’occasion de leurs déplacements. La gendarmerie prévôtale exerce toujours la mission de police judiciaire aux armées, sur tous les théâtres où des contingents français sont déployés. Son champ de compétence s’est peu à peu élargi à un ensemble de missions de police militaire et administrative qui concourent à la protection du dispositif militaire qu’elle accompagne. Elle exerce ces missions dans le cadre d’une triple chaîne de responsabilité : le commandement de la gendarmerie prévôtale, l’autorité militaire sur le théâtre et l’autorité judiciaire en charge des affaires militaires au Tribunal judiciaire de Paris.

Des gendarmes aux compétences judiciaires à l’étranger

La présence des prévôts auprès des armées n’est pas seulement un héritage historique. L’engagement militaire à l’étranger au XXIe siècle étant hautement sensible aux niveaux politique et médiatique, la prévôté prend ainsi un sens accru, et d’un certain point de vue nouveau. Ces militaires reçoivent une formation de perfectionnement spécifique, qui leur permet d’exercer l’ensemble de leurs missions aux côtés des forces armées engagées en OPEX, dans des conditions souvent très dégradées. On leur confère alors une habilitation spéciale d’Officier de police judiciaire des forces armées (OPJFA).
Remontant aux racines de la gendarmerie nationale, la police judiciaire aux armées est la mission principale de la prévôté. Son exercice s’inscrit dans la nécessité de trouver un équilibre entre les contraintes de l’engagement opérationnel des armées françaises à l’étranger et la bonne administration de la justice, pour les faits relevant de son périmètre. Dans cette perspective, les prévôts participent quotidiennement à l’action des forces armées, pour lesquelles ils sont un soutien solide et fiable auprès des chefs militaires.

Le Code de la défense (article L3211-3) et le Code de justice militaire (articles L411-1 et 2) régissent leur action. En tant qu’OPJFA, ils agissent sous la direction de la section AC3 du parquet de Paris, compétente pour les affaires militaires et les atteintes à la sûreté de l’État.
C’est donc sous son autorité que la prévôté intervient chaque fois qu’un militaire ou un ayant droit est impliqué pénalement sur un territoire étranger, en tant que victime ou auteur. Ces gendarmes, officiers de police judiciaire expérimentés, exercent également des missions de police générale, en appui des Forces : escortes ou accompagnement de convois sensibles, règlement de contentieux civils, constatations diverses, recueil d’informations intéressant la sécurité de nos forces, affaires mortuaires, actions de prévention…
Ils sont présents au plus près du commandement et au contact des troupes, afin de prévenir les troubles ou incidents susceptibles d’impliquer les militaires français.
Les prévôts sont aussi appréciés pour leur rôle de facilitateurs. Ils sont ainsi généralement en charge des relations avec les autorités judiciaires et les forces de sécurité intérieure locales, dans une logique de coopération qui participe à prévenir et à traiter efficacement les atteintes à la sécurité de nos forces armées.

L’organisation de la gendarmerie prévôtale

Basé à Maisons-Alfort, le Commandement de la gendarmerie prévôtale (CGP) sélectionne, forme, projette et dirige l’action des prévôts, qui sont placés pour emploi auprès du Chef d’État-major des armées. Il est également chargé de les inspecter.

Créé en 2012, le CGP contribue à la mise en œuvre de la judiciarisation spécifique aux armées. Rattaché au Commandement de la gendarmerie outre-mer (CGOM) depuis 2021, ce commandement de la gendarmerie unique pour l’ensemble des gendarmes de la prévôté est clairement identifié par les magistrats et les armées, avec lesquels il assure une constante relation. Sous les ordres du CGP, 60 à 80 prévôts, répartis en quinze détachements permanents ou de circonstance, sont actuellement déployés dans les pays où les forces françaises stationnent de manière régulière ou occasionnelle, comme à Djibouti, en Allemagne, au Sénégal, en Roumanie ou en Estonie. Une Section de recherches prévôtale (SRP), à compétence nationale, prolonge l’action et les enquêtes de ces détachements, qu’elle renforce au besoin sur les théâtres. Chaque unité a à sa tête un officier chef de détachement, qui endosse un rôle de Conseiller gendarmerie (CONSGEND) auprès du commandement de la Force. Il a sous ses ordres une ou plusieurs brigades prévôtales, en fonction des besoins sur le territoire, chacune d’un effectif minimal de trois personnels.

Si ces brigades prennent en compte le contentieux de masse, et traitent les problèmes du quotidien, la SRP peut projeter des enquêteurs en soutien dès lors qu’un fait revêt une sensibilité particulière, ou dépasse les compétences techniques des primo-intervenants. Particularité de la gendarmerie prévôtale, elle n’est pas une police militaire au sens commun du terme. En effet, les prévôts, recrutés parmi des gendarmes départementaux disposant d’une bonne expérience d’officiers de police judiciaire, sont formés et projetés sur les théâtres d’opérations pour des mandats de durée limitée. Ils retournent ensuite au sein de leurs unités.
Une préparation rustique

Depuis 2021, le CGP forme ainsi 200 prévôts par an, officiers et sous-officiers, contre 120 auparavant. En effet, à la suite de l’agression de l’Ukraine par la Russie, et dans l’hypothèse d’un engagement majeur des armées françaises, le volume a été revu à la hausse pour garantir la montée en puissance d’un vivier correspondant aux besoins.

Les prévôts suivent un stage de perfectionnement complet de deux semaines au camp militaire de Beynes, dans les Yvelines. Rustique, immersif, de qualité, il vise à revenir sur les fondamentaux de la militarité.
L’objectif est à la fois d’acquérir une bonne compréhension de la culture et du fonctionnement des armées, tout en maîtrisant les particularismes de la procédure pénale militaire, tout ce qui est en lien avec les « affaires prévôtales » et pouvoir accompagner les armées sans être un fardeau pour elles. Le niveau d’engagement, de compétences et de rusticité ciblé pour cette formation est celui du théâtre du Sahel. Cette préparation technique permet aux prévôts de s’agréger immédiatement et efficacement aux dispositifs déployés sur les théâtres, dans un contexte souvent incertain et dégradé.

    Par le chef d'escadron Charlotte Desjardins
    Publié le 13 septembre 2023

https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/gendinfo/dossiers/la-gendarmerie-a-l-international/la-prevote-racine-et-ancrage-militaire-de-la-gendarmerie
58
À vélo, puis-je être verbalisé si je ne roule pas sur la piste cyclable ?

À Paris, un cycliste a été verbalisé car il ne roulait pas sur une piste cyclable. L’intéressé, qui a diffusé la scène sur les réseaux sociaux, conteste cette décision.

Que dit précisément le Code de la route ?

Un cycliste, habitué à filmer ses trajets à Paris, s’est récemment fait verbaliser car il ne circulait pas sur la piste cyclable. Une amende qu’il va contester, persuadé d’être dans son bon droit.

La vidéo, devenue virale sur les réseaux sociaux – 450 000 vues sur X et 24 000 vues sur Youtube –, pose la question : à vélo, est-on obligé de rouler sur les pistes cyclables sous peine d’amende ? Que dit la loi ?

À vélo, les pistes cyclables ne sont pas systématiquement obligatoires.
Sauf si le préfet en décide autrement.
Pour le savoir, il faut être attentif aux panneaux de signalisation. Les pistes cyclables sont matérialisées par un panneau représentant un vélo blanc sur fond bleu.
- Si le panneau est rond : la piste cyclable est obligatoire.
- S’il est carré : la piste cyclable est seulement conseillée. Libre au cycliste d’y circuler ou non.

Scooters et piétons, des cas à part
Si vous utilisez un engin de déplacement électrique – trottinette électrique, hoverboard, gyropode... –, vous pouvez circuler sur la piste cyclable lorsqu’elle existe. Les scooters et autres engins à deux-roues ne le peuvent, sauf si un panneau les y autorise.

Bien sûr, les voitures et les camions ont interdiction d’emprunter ces voies sous peine de recevoir une amende de 135 euros.

Le Code de la route autorise toutefois les piétons à y circuler si aucun trottoir n’est aménagé.

Pour les cyclistes,
l'obligation d'emprunter les bandes ou pistes cyclables est instituée par l'autorité investie du pouvoir de police après avis du préfet. Il est cependant fortement recommandé aux cyclistes, pour leur sécurité, de privilégier l'emprunt des voies qui leur sont dédiées.
Si la chaussée est bordée de chaque côté par des voies cyclables, les utilisateurs de ces voies, doivent emprunter celle de droite, dans le sens de la circulation et respecter les feux de signalisations réglant la traversée des routes.
En l'absence de pistes ou bandes cyclables, les cyclistes circulent sur le côté droit de la chaussée et peuvent s'écarter des véhicules en stationnement sur le bord droit de la chaussée, d'une distance nécessaire à sa sécurité.
Ne circulez pas sur les trottoirs.
Seuls les enfants de moins de huit ans sont autorisés à emprunter les trottoirs, à condition de rouler à une allure raisonnable et de ne pas gêner les piétons.
Les cyclistes sont autorisés à rouler sur les voies vertes, les zones de rencontres ou les zones 30, sauf dispositions contraires pouvant être prises par les autorités municipales.
Les vélos doivent en priorité stationner aux emplacements qui leur sont spécifiquement dévolus. Le stationnement sur le trottoir est cependant possible sous réserve de ne pas constituer un danger pour les autres usagers et de ne pas gêner la circulation.

Dans les zones de rencontre, ne circulez pas à plus de 20 km/h et respectez la priorité du piéton
Dans les aires piétonnes, circulez à l’allure du pas.
Dans les zones 30, les aires piétonnes et les zones de rencontre, les vélos peuvent circuler dans les deux sens. Le double sens vous permet de bénéficier d’une meilleure visibilité, d’éviter les grands axes de circulation et de simplifier les itinéraires.
Si vous roulez en groupe, roulez à deux de front ou en file indienne. La nuit, en cas de dépassement par un véhicule ou lorsque les circonstances l’exigent (chaussée étroite, etc.), placez-vous systématiquement en file indienne.

Rouler à vélo hors agglomération
Ne roulez pas trop près de l’accotement, pour éviter les ornières ou gravillons.
Dans les virages, serrez au maximum à droite car les voitures ne vous voient qu’au dernier moment.
Soyez particulièrement prudent lors du passage d’un camion : l’appel d’air risque de vous déséquilibrer.
Si vous roulez en groupe, roulez à deux de front ou en file indienne. La nuit, en cas de dépassement par un véhicule ou lorsque les circonstances l’exigent (chaussée étroite, etc.), placez-vous systématiquement en file indienne.
Si votre groupe compte plus de dix personnes, scindez-le.

Dans tous les cas
À vélo, il est interdit de porter à l’oreille tout dispositif susceptible d’émettre un son (écouteurs, oreillettes ou casque audio). L’usage du téléphone tenu en main est également interdit.
Ne roulez pas après avoir bu trop d’alcool. A partir de 0,25 mg/l d’air expiré, c’est interdit et passible d’une amende, et surtout très dangereux.

Le casque est obligatoire pour les enfants de moins de 12 ans, conducteur ou passager d’un cycle. Ce casque doit être attaché.

Source : https://www.securite-routiere.gouv.fr/reglementation-liee-aux-modes-de-deplacements/velo/regles-de-circulation-pour-les-cyclistes#:~:text=Pour%20les%20cyclistes%2C%20l'obligation,voies%20qui%20leur%20sont%20d%C3%A9di%C3%A9es.




59
"Jeu de la virgule" : on vous explique pourquoi ce défi TikTok est dangereux pour vos enfants

Tordre le cou de ses camarades, c'est le nouveau jeu dangereux mis en avant sur TikTok et qui se répand dans les cours d’école en France. "La virgule", c'est son nom, même pour rire peut avoir de graves conséquences.

Les défis sur les réseaux sociaux deviennent rapidement viraux, et le dernier en date concerne un nouveau jeu appelé " la Virgule".

C'est quoi "le jeu de la virgule" ?

Après le jeu du foulard ou le défi des cicatrices l’an passé, un nouveau jeu dangereux fait son apparition dans les cours d’école, c'est le jeu de la virgule, comme il est appelé.

Le concept : tordre le cou de ses amis par surprise et par-derrière. Le geste doit comporter une torsion du cou en faisant pivoter le crâne.

Quels sont les risques ?

Certains médecins alertent sur cette pratique qui peut avoir des conséquences sur les vertèbres et les cervicales. Entorses cervicales, coup du lapin, sont des lésions qui peuvent être graves pouvant conduire au handicap corporel.
60
Une élève du collège Anatole Le Braz à Saint-Brieuc (Côtes d'Armor) a été brièvement hospitalisée la semaine dernière après avoir relevé le défi du "rêve indien" un jeu dangereux diffusé sur internet.

Cette élève scolarisée a été victime d'un malaise dans la cour de récréation, après avoir relevé le défi du "rêve indien" ou du "sommeil indien". Ce jeu dangereux apparu en 2021 sur les réseaux sociaux, consiste à s'hyperventiler pendant quelques secondes avant de couper sa respiration jusqu'à l'évanouissement.
 "Elle s'est mise à genoux, elle a soufflé, soufflé", raconte un camarade qui a assisté à la scène dans la cour de récréation. "Ensuite, elle s'est relevée, elle avait mal à la tête. Elle a mis son doigt dans la bouche et elle est tombée".

Heureusement que la jeune fille a rapidement été prise en charge par des membres du personnel de l'établissement puis par le SAMU. Transportée consciente à l'hôpital pour des examens de contrôle, elle a pu retourner au collège dès le lendemain, sans séquelle apparentes.
Pages: 1 2 3 4 5 [6] 7 8 9 10