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Recommandations et bon sens / Re : Arnaques amoureuses sur internet : qui sont les "brouteurs" ?
« Dernier message par Jeano 11 le 28 décembre 2023, 10:33:56 »Cyberarnaques des "brouteurs" : comment la Côte d’Ivoire est devenue l’épicentre des arnaques francophones sur internet.
La lutte contre les "brouteurs" et leurs arnaques aux sentiments se fait en France comme dans les pays africains.
La Côte d’Ivoire est devenue l’épicentre des arnaques francophones sur internet et notamment les arnaques aux sentiments.
Le phénomène est tel que le consulat de France à Abidjan a créé une page sur son site internet : « Arnaques : entre crédulité et cupidité ».
Sur celle-ci, les services diplomatiques français listent les différents types d’arnaques et donnent des conseils pour éviter d’être victime des « brouteurs ».
« Les escrocs créent des comptes sur des sites de rencontre et sur les réseaux sociaux en utilisant des photos d’hommes ou de femmes récupérées sur internet. Ces escrocs que l’on appelle communément « brouteurs » en Côte d’Ivoire maîtrisent bien les outils informatiques. Ils sont spécialistes de la retouche d’images et utilisent également des flux vidéos préenregistrés sur webcams. Ils peuvent entretenir des correspondances pendant des semaines et des mois, sans rien demander, pour mettre leur interlocuteur en confiance et faire naître des sentiments », indique le consulat.
4500 à 5000 plaintes par an
« Quelques semaines ou mois après le premier contact, ils inventent des motifs divers et variés pour solliciter une « aide » financière : achat d’un billet d’avion permettant de leur rendre visite, achat d’un nouvel ordinateur, de travellers chèques, aider un membre de leur famille tombé malade ou victime d’un accident, agression, perte de papiers, maladie, accident…, arrestation à l’aéroport au moment d’embarquer parce que leurs vaccinations ne sont pas à jour, parce que le douanier a retenu une marchandise, etc. »
Face à ce phénomène, les autorités locales agissent fortement, mais la tâche est immense. La plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) ivoirienne indiquait traiter en moyenne fin 2021 4 500 à 5 000 plaintes par an, selon le directeur de l’Informatique et des Traces technologiques (DITT) au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, le colonel Moussa Guelpétchin Ouattara. Le taux de résolution des cybercrimes était de 50 %. La PLCC sensibilise par ailleurs plus de 25 000 élèves et étudiants par an aux méfaits de la cybercriminalité.
Le pays a également prévu la création d’un Conseil National de la Cybersécurité et d’une Autorité Nationale de la Cybersécurité, un projet d’un coût global de 18 milliards de francs CFA sur la période 2021-2025.
La lutte contre les "brouteurs" et leurs arnaques aux sentiments se fait en France comme dans les pays africains.
La Côte d’Ivoire est devenue l’épicentre des arnaques francophones sur internet et notamment les arnaques aux sentiments.
Le phénomène est tel que le consulat de France à Abidjan a créé une page sur son site internet : « Arnaques : entre crédulité et cupidité ».
Sur celle-ci, les services diplomatiques français listent les différents types d’arnaques et donnent des conseils pour éviter d’être victime des « brouteurs ».
« Les escrocs créent des comptes sur des sites de rencontre et sur les réseaux sociaux en utilisant des photos d’hommes ou de femmes récupérées sur internet. Ces escrocs que l’on appelle communément « brouteurs » en Côte d’Ivoire maîtrisent bien les outils informatiques. Ils sont spécialistes de la retouche d’images et utilisent également des flux vidéos préenregistrés sur webcams. Ils peuvent entretenir des correspondances pendant des semaines et des mois, sans rien demander, pour mettre leur interlocuteur en confiance et faire naître des sentiments », indique le consulat.
4500 à 5000 plaintes par an
« Quelques semaines ou mois après le premier contact, ils inventent des motifs divers et variés pour solliciter une « aide » financière : achat d’un billet d’avion permettant de leur rendre visite, achat d’un nouvel ordinateur, de travellers chèques, aider un membre de leur famille tombé malade ou victime d’un accident, agression, perte de papiers, maladie, accident…, arrestation à l’aéroport au moment d’embarquer parce que leurs vaccinations ne sont pas à jour, parce que le douanier a retenu une marchandise, etc. »
Face à ce phénomène, les autorités locales agissent fortement, mais la tâche est immense. La plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) ivoirienne indiquait traiter en moyenne fin 2021 4 500 à 5 000 plaintes par an, selon le directeur de l’Informatique et des Traces technologiques (DITT) au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, le colonel Moussa Guelpétchin Ouattara. Le taux de résolution des cybercrimes était de 50 %. La PLCC sensibilise par ailleurs plus de 25 000 élèves et étudiants par an aux méfaits de la cybercriminalité.
Le pays a également prévu la création d’un Conseil National de la Cybersécurité et d’une Autorité Nationale de la Cybersécurité, un projet d’un coût global de 18 milliards de francs CFA sur la période 2021-2025.