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Recommandations et bon sens / Arnaques amoureuses ou autres sur internet ?
« Dernier message par Jeano 11 le 17 décembre 2023, 09:37:46 »
Qui sont les "brouteurs", ces cyberescrocs qui se cachent derrière de fausses identités en ligne ?

Qui sont ces arnaqueurs qui misent sur vos sentiments et votre empathie pour tenter de vous soutirer de l'argent ? D'où viennent-ils et comment opèrent-ils ? Comment sont-ils perçus dans leur pays ? Décryptage.

Ça peut partir d'un simple commentaire sous l'une de vos publications sur les réseaux sociaux, d'un message sur un site de rencontre, ou même d'un mail d'un inconnu. Intrigué, vous répondez, sans savoir que derrière l'écran, votre interlocuteur se trouve à des milliers de kilomètres et essaye de vous escroquer.

Le "broutage" apparaît dans les années 2000 avec l’essor d’internet. Même si le phénomène est mondial, le terme de "brouteur" fait généralement référence à des cyberescrocs opérant depuis l’Afrique de l’Ouest francophone, notamment la Côte d’Ivoire.

 Plusieurs types d'arnaques existent. Le but reste le même : soutirer de l'argent à sa cible.

"Les premières traces d'arnaques similaires remontent aux années 1970 au Nigéria. Elles visaient un public anglophone avec des lettres manuscrites ou des fax", explique Nahema Hanafi, historienne et auteure de "L’Arnaque à la nigériane". Mais face à une forte criminalisation, nombre d'escrocs se sont exportés vers l'Afrique francophone. Les Ivoiriens reprennent le flambeau dans les années 2000 alors que le pays est marqué par une grande paupérisation et un chômage extrêmement important. "Le marché informel concerne alors 90% des jeunes Abidjanais, pour qui ces arnaques vont s'apparenter à des petits métiers", poursuit l'historienne.

Un moyen de s'élever socialement
Le brouteur est généralement un jeune homme, entre 13 et 25 ans qui a une bonne maîtrise écrite et orale du Français. Faisant face à une situation économique problématique, il va chercher un complément de revenu.
L'objectif : s'élever socialement, mais aussi "correspondre aux normes masculines du pays, se marier et entretenir sa famille". Pour se lancer, le brouteur en herbe se rend dans un cybercafé, n'ayant pas forcément les moyens d'avoir un ordinateur et internet à son domicile. Un cadre collectif lui permettant "d'échanger avec d'autres brouteurs et de se former", ajoute Nahema Hanafi. Il repère ses victimes sur les réseaux sociaux et cible davantage les personnes âgées.

Le broutage ne concerne pas que les escroqueries sentimentales. "Vous avez l'arnaque à l'héritage, ou l'escroc prétend être une riche femme française qui s'est enrichie en Afrique. Agonisante, elle souhaite faire don de sa fortune à une œuvre humanitaire. La cible du message doit rapidement envoyer de l'argent pour débloquer des fonds, pour payer un notaire par exemple. Dans la même dynamique, l'arnaque dite 'Made in Lagos' fait intervenir un prétendu réfugié politique qui rencontre des difficultés dans un pays", détaille Nahema Hanafi.

Héros nationaux ?
En deux décennies, les brouteurs ont participé à bâtir leur propre mythe, inspirant des comptes parodiques au ton moqueur comme la page "Méta-brouteurs" sur X (ex-Twitter). En Côte d'Ivoire, ils sont même les héros nationaux d’une série, "Brouteurs.com". En introduction, le spectateur est informé de l’avènement de "nouveaux truands" avec l'arrivée d'internet. Une dizaine de téléphones sur une table, des liasses de billets qui pleuvent, un cocktail à la main. Voilà le quotidien de Géraud, l'un des personnages principaux.

"Les brouteurs ne se représentent pas comme des criminels. Sur les réseaux sociaux, ils reprennent les codes très libéraux du self-made-man. Ils ne se considèrent pas comme des personnes violentes, ne vont jamais poser avec des armes, mais avec un iPhone, des voitures ou des vêtements clinquants, dans des discothèques chics d'Abidjan. Il y a derrière cela une idée de revanche sociale, ils vont se présenter en tant qu'archétype de la réussite", analyse Nahema Hanafi.

Pour l'historienne, il faut lire le phénomène sous un prisme postcolonial. "Il existe une condamnation morale de ces crimes au sein de la population. Mais parallèlement, il y a une forme de fierté et même d'incompréhension de voir des personnes du Nord se faire leurrer avec leur propre technologie. Si on rappelle le contexte sociohistorique, on a longtemps répété à ces populations qu'elles étaient inférieures intellectuellement. Il existe un discours politique qui prône une sorte de match retour, de rééquilibrage de la dette coloniale, même si ça reste marginal."

Concernant l'ampleur du phénomène, il est quasiment impossible à chiffrer, d'autant plus qu'une grande partie des victimes ont trop honte pour aller déposer plainte. Fin novembre, la plateforme "Cybermalveillance" avait au total recensé 1000 cas.
"La majorité des cyberattaques qui touchent massivement la France viennent plutôt des Etats-Unis et de l'Europe de l'Est", tempère de son côté Nahema Hanafi.

Source : https://www.ladepeche.fr/2023/12/17/arnaques-amoureuses-sur-internet-qui-sont-les-brouteurs-ces-cyberescrocs-qui-se-cachent-derriere-de-fausses-identites-en-ligne-11645018.php?M_BT=100111792180#xtor=EPR-1-[newsletter]-20231217-[classique]
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Recommandations et bon sens / Compost, déchets alimentaires...
« Dernier message par Jeano 11 le 14 décembre 2023, 09:11:39 »
à partir du 1er janvier 2024, il sera obligatoire de faire le tri ! Comment ça va marcher ?

Jeter vos déchets alimentaires avec vos ordures ménagères, ce sera bientôt de l'histoire ancienne : épluchures, coquilles d'œuf et autres restes alimentaires n'auront plus leur place dans les poubelles classiques dans quelques semaines. À compter du 1er janvier 2024, chaque foyer français devra en effet disposer d'une solution de tri à la source, qu'il s'agisse d'un bac à compost ou d'un bac de tri, qu'il soit individuel ou à proximité du domicile. Concrètement qu'est-ce que cela va changer pour les ménages ? La Dépêche du Midi répond à vos questions en plusieurs points.

Pourquoi ce changement ?
Si les déchets alimentaires sont désormais dans le collimateur instances publiques, c'est parce que ces derniers représentent "un tiers du contenu des poubelles ménagères des Français, soit 83 kg de déchets résiduels par habitant et par an". "On parle de 5 millions de tonnes par an de déchets, qui finissent aujourd’hui brûlés ou en décharge avec des pollutions extrêmes", explique Juliette Franquet, directrice de l’association Zero Waste France, auprès de nos confrères de France Info.

La combustion de ces déchets alimentaires n'est pas sans effet sur l'environnement, étant donné que ces déchets contiennent beaucoup d'eau : leur incinération entraîne "une combustion contre-nature émettant des dioxines (des polluants persistants) et des gaz à effet de serre [...] Enfouis, ils fermentent et leur décomposition ne s’effectue pas dans de bonnes conditions, conduisant à d’importantes émissions de méthane, un gaz au pouvoir de réchauffement global supérieur à celui du CO2", reprend l'intéressée. Les autorités françaises cherchent donc aujourd'hui à trier et valoriser ces déchets.

Le tri des biodéchets, comment ça va marcher ?
Le tri à la source des biodéchets a été évoqué non seulement dans le cadre du plan de planification écologique souhaité par le gouvernement, mais aussi et surtout par la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire (appelée "loi Agec" https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A16963 ).
Concrètement, la loi stipule "qu'à partir du 1er janvier 2024, les ménages auront l'obligation de trier leurs déchets alimentaires et les déchets verts de jardin afin qu'ils soient valorisés en solutions de compostage par les collectivités". Ce tri s'effectuera en deux temps :

Chez les ménages, il s'agira d'effectuer un premier tri, en séparant les déchets alimentaires des ordures ménagères. L'Ademe conseille de jeter ce type d'ordures dans "un petit seau avec couvercle et facile à transporter". Dans certains cas, la collectivité sera amenée à fournir des "sacs en papier kraft" ou des "sacs compostables". Par ailleurs, le compostage individuel reste une possibilité.
Pour le ramassage, deux solutions seront proposées selon les collectivités. Le point d'apport volontaire d'abord : dans ce cas de figure, les ménages seront tenus d'aller jeter leurs déchets alimentaires dans des poubelles collectives. Les collectivités pourront également organiser des collectes séparées : les ménages seront alors dotés d'un bac supplémentaire, "au couvercle le plus souvent marron". Ces bacs seront par la suite ramassés par des camions-bennes dédiés.

Quels types de déchets sont concernés par cette loi ?
Tous les déchets alimentaires seront concernés par cette mesure. On retrouve entre autres les épluchures de fruits et légumes – y compris peaux d’agrumes, d’oignons, d’ail, vert de poireaux – les restes de repas, les os et arêtes, les peaux de fruits, les coquilles d'œuf, trognons, fanes, les fleurs coupées jusqu'aux plantes d'intérieur...

On retrouve également les déchets verts issus de l'entretien des jardins comme les feuilles mortes, et les restes de pelouse issus de la tonte.

Les collectivités seront-elles prêtes ?
C'est la grande crainte de bon nombre de municipalités qui affirment déjà ne pas avoir le temps nécessaire de se préparer à la mesure. "Le tri à la source des biodéchets ne sera pas accessible pour toutes et tous, sur tout le territoire. Pourtant, cela fait huit ans que les collectivités savent qu’elles doivent le mettre en place", regrette Juliette Franquet.

Selon l'association Zéro Waste France, seule la moitié voire le quart de la population française sera convenablement équipée d'ici au 1er janvier. À l'heure actuelle, un peu plus de 150 communes en France ont mis en place un système de collecte de biodéchets dans le pays, ce qui ne couvre que 6% de la population française.

Pour les ménages, il est conseillé de se renseigner auprès de leur collectivité pour savoir comment le système de collecte de ces biodéchets sera organisé.

Source : https://www.ladepeche.fr/2023/12/14/compost-dechets-alimentaires-a-partir-du-1er-janvier-2024-il-sera-obligatoire-de-faire-le-tri-comment-ca-va-marcher-11639502.php?M_BT=100111792180#xtor=EPR-1-[newsletter]-20231214-[classique]

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Recommandations et bon sens / Re : Covid-19 : contagiosité, symptômes, isolement...
« Dernier message par Jeano 11 le 13 décembre 2023, 09:33:37 »
Les scientifiques font des avancées prometteuses en ce qui concerne les traitements à base d'anticorps qui permettent de lutter contre les virus et les coronavirus. Un espoir pour le Covid-19 ?

La science pourrait être en train de franchir un cap déterminant dans l'élaboration de traitements antiviraux. Et pour cela, les chercheurs misent sur les anticorps, ces substances protéiniques de défense qui permettent à notre organisme de lutter contre des corps étrangers. Comme... le Covid-19, véhiculé par le coronavirus SARS-CoV-2. À titre d'exemple, depuis 2021, les établissements de santé français utilisent des traitements à base d'anticorps monoclonaux pour soigner des patients souffrant d'immunodépression. L'objectif : bloquer le mécanisme d'infection virale.

Comment ça marche ? Concrètement, sur les virus de type coronavirus par exemple, on retrouve une trentaine de protéines. L'une d'entre elles, la "protéine Spike", permet au coronavirus de pénétrer dans les cellules humaines. Les traitements jusqu’à présent utilisés contre le Covid-19 permettaient de fixer les anticorps à la protéine de pointe du SARS-CoV-2 pour empêcher toute infection.

Cette médication "a très bien fonctionné jusqu'à l'apparition des variants appartenant à la famille Omicron et des souches actuellement en circulation, qui échappent à ces anticorps thérapeutiques", commente Olivier Schwartz, responsable de l’unité Virus et Immunité à l’Institut Pasteur auprès de La Dépêche du Midi.

Et depuis ? Ce type de traitement n'est plus plébiscité... mais pourrait bientôt refaire surface. Le chercheur affirme que "la recherche s'intéresse de près désormais à de nouvelles générations d'anticorps dites 'anti-Spike' qui seront probablement bientôt sur le marché".

L'efficacité de ces traitements à base d'anticorps monoclonaux nouvelle génération a été d'ores et déjà démontrée et selon nos informations, les essais cliniques en sont à leur troisième phase. Le but est désormais de prouver leur intérêt thérapeutique avant leur mise sur marché.

Des "nano-anticorps"
Mais la recherche ne s'arrête pas là. Actuellement, les scientifiques travaillent sur des anticorps qui seraient capables de venir se fixer sur les récepteurs qui se trouvent non pas sur les virus et coronavirus, mais sur les cellules humaines : "Il faut cependant s'assurer que l'anticorps ne soit pas mauvais pour la cellule, ponctue Olivier Schwartz. Des équipes américaines travaillent actuellement sur cette solution".

En France, les scientifiques sont allés plus loin en élaborant des nano-anticorps permettant de lutter contre une forme bénigne de coronavirus : le HKU1.

"Il s'agit d'anticorps près de dix fois plus petits que la normale, reprend Olivier Schwartz, qui a mené ces recherches avec un consortium de chercheurs de l'institut Pasteur, de l'Université Paris Cité et du Vaccine Research Institute (VRI). Ce sont des anticorps que l'on retrouve généralement chez les chameaux, les lamas, les alpagas... Ils sont plus petits et ont donc la capacité de se faufiler plus facilement dans l'organisme".

Pour l'heure ces travaux de recherche en sont au stade préliminaires. Ils pourraient permettre dans les années, voire les mois à venir, d'améliorer les traitements contre les pathologies virales.

Source : https://www.ladepeche.fr/2023/10/28/covid-19-apres-les-vaccins-les-scientifiques-sinteressent-de-pres-aux-anticorps-pour-bloquer-les-infections-virales-11542190.php
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Recommandations et bon sens / Re : Covid-19 : contagiosité, symptômes, isolement...
« Dernier message par Jeano 11 le 13 décembre 2023, 09:31:37 »
Retour du masque dans les lieux publics, gorge qui gratte, symptômes grippaux, le Covid-19 semble avoir fait un retour fracassant dans le quotidien des Français. L'épidémiologiste François Bailloux, directeur de l’Institut de génétique de Londres décrypte la situation.

Même s'il n'a jamais disparu, une précision importante pour l'épidémiologiste François Bailloux, le Covid-19 semble refaire une percée ces dernières semaines en France. Les tests PCR et le masque se sont rappelés au bon souvenir de nombreux Français et cela n'est pas vraiment une surprise. En effet, le Sars-CoV-2 est un virus respiratoire saisonnier, au même titre que les bronchites ou les bronchiolites.

Ils ne disparaissent pas au printemps et en été mais sont plus résistants lorsque les températures baissent, comme l'explique François Bailloux, le directeur de l’Institut de génétique de Londres. "Ça s'explique par des facteurs physiques, le Covid est un virus de type enveloppé, il est peu résistant aux UV, il reste plus longtemps en l'air et est donc plus longtemps infectieux lorsqu'il fait froid et humide".

D'autres facteurs expliquent la résurgence du Covid-19 lorsque le thermomètre baisse, et ceux-là sont purement humains. "Une partie est en effet liée au comportement, en automne et en hiver, on reste davantage à l'intérieur, on aère peut-être un peu moins aussi", comme l'explique l'épidémiologiste.

Pensez à aérer !
Il est donc important de rappeler les bons gestes dont l'aération qui est indispensable au renouvellement de l'air. Il est recommandé d'aérer chaque jour son logement au moins 10 minutes.
 Par ailleurs, comme face à la grippe, les personnes à risque sont vivement encouragées à se faire vacciner et à se protéger contre le Sars-CoV-2.

Face à ces constats et à ces recommandations, une question se pose : le Covid-19 est-il devenu une maladie saisonnière au même titre que le rhume ou l'angine ? Pas vraiment, selon François Bailloux. "On a certes plus de cas en hiver, et ce depuis le début de la pandémie, mais ce n'est qu'avec plus de recul qu'on pourra dire que c'est à partir de l'année X qu'on a basculé", analyse-t-il.

Pour l'OMS, ce point semblait pourtant avoir été atteint au printemps 2023, lorsque Michael Ryan, son chef des programmes d'urgence avait affirmé : "Je pense que nous arrivons au point où nous pouvons considérer le Covid-19 de la même manière que nous considérons la grippe saisonnière, à savoir une menace pour la santé, un virus qui continuera à tuer, mais un virus qui ne perturbe pas notre société ou nos systèmes hospitaliers".

Mais cet automne, François Bailloux affirme que "le nombre de cas a été une surprise pour les spécialistes". De plus, de nouveaux variants de la famille Omicron se développent. On en parlait il y a quelques jours, le variant Pirola prend de l'ampleur en France. Il est "intrinsèquement plus contagieux", selon l'épidémiologiste.

Source : https://www.ladepeche.fr/2023/11/14/covid-19-lexplosion-du-nombre-de-cas-cet-automne-est-une-surprise-pourquoi-le-virus-fait-un-retour-en-force-11577178.php
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Recommandations et bon sens / Re : Covid-19 : contagiosité, symptômes, isolement...
« Dernier message par Jeano 11 le 13 décembre 2023, 09:28:56 »
Dans leur dernier bulletin (2023), les autorités sanitaires affirment que la circulation virale du Covid-19 est en hausse. Le SARS-CoV-2 est en ce moment poussé par un sous-variant, nommé JN.1. L'Est de la France semble particulièrement touché par le virus.

C'est un matricule qui n'est désormais plus inconnu.
Avec le sous-variant JN.1, le Covid-19 a changé de visage en cette fin d'année 2023 et pourrait bel et bien donner du fil à retordre pour les professionnels de santé du pays.
Le constat est là : la circulation virale semble nettement partir à la hausse en ce moment. Les autorités sanitaires s'appuient en premier lieu sur la détection du virus dans les eaux usées : celle-ci a "fortement" grimpé (+24%) sur la semaine qui vient de s'écouler.

"Une hausse des indicateurs virologiques issus des tests réalisés en laboratoires de biologie médicale était observée dans toutes les classes d'âge parmi la population qui a été testée", évoque par ailleurs Santé Publique France dans son dernier point de communication. En ville 6,4% des actes médicaux qui ont été réalisés par SOS Médecins concernaient une suspicion de cas de Covid-19 (contre 4,7% sur la semaine passée). Même constat dans les laboratoires d'analyse : désormais 27,1% – soit plus d'un quart des tests de dépistage qui y sont réalisés – sont positifs.

Covid-19 : le variant "Pirola" poursuit sa progression en France et dans le monde...

Le variant BA.2.86, aussi connu sous le nom de "Pirola", semble gagner du terrain en France : celui-ci représente au moins 13% des cas qui ont été recensés dans le pays selon les autorités sanitaires. Celui-ci pourrait prochainement comme le variant dominant en France.

Voilà deux mois et demi que le variant BA.2.86 – plus connu sous le nom de "Pirola" – est installé en France mais ces dernières semaines, cette nouvelle souche du Covid-19 pourrait être en train de soudainement, gagner du terrain. Dans un bulletin mis à jour le 13 novembre dernier, Santé Publique affirme ainsi que le variant était présent dans 13% des cas qui ont été séquencés sur la semaine du 23 octobre. Durant la semaine qui précédait, seuls 9% des cas recensés étaient apparentés à BA.2.86. Le phénomène intrigue d'autant plus les scientifiques qu'il est observé "un peu partout dans le monde", explique Santé Publique France.

Comment l'expliquer ? Selon les autorités sanitaires, c'est avant tout de la faute de l'un des six sous-lignages du variant "Pirola", sobrement baptisé JN.1. JN.1 progresse à une vitesse fulgurante en France et représente désormais 10% des cas qui ont été recensés. Celui-ci semble aussi se propager "dans d'autres pays". Le cas de l'Islande est frappant : sur place, la "détection de JN.1 est passée de 2 à 50% depuis mi-octobre", explique Santé Publique France. Selon les autorités sanitaires, ce sous-lignage contribuerait à installer durablement le variant "Pirola" dans le paysage viral de l'Hexagone.

De nouvelles mutations
Quels risques pour la situation sanitaires en France ? À quelques semaines de l'hiver, le Covid-19 fera – semble-t-il – un retour en force dans l'Hexagone, celui-ci étant un virus saisonnier. "Ça s'explique par des facteurs physiques, le Covid est un virus de type enveloppé, il est peu résistant aux UV, il reste plus longtemps en l'air et est donc plus longtemps infectieux lorsqu'il fait froid et humide", commentait François Bailloux, le directeur de l’Institut de génétique de Londres, dans nos colonnes mardi 14 novembre dernier.

Dans ce contexte, le Covid-19 pourrait donc être porté par le variant "Pirola". Et si le variant BA.2.86 et ses sous-lignages suscitent autant d'intérêt au sein de la communauté scientifique, c'est que cette famille de variants présente un "grand nombre de mutations" au niveau de sa protéine Spike, la clé qui permet au virus de pénétrer dans les cellules de notre organisme. Ces mutations ont été source "de préoccupations sur son échappement immunitaire potentiel et sur l’efficacité des vaccins" détaille Santé Publique France. À ce sujet, le sous-lignage JN.1 donne d'ailleurs quelques cheveux blancs aux scientifiques : celui-ci présente une nouvelle mutation sur sa protéine Spike, intitulée "L455S".

Sous ce matricule, beaucoup de mystères : cette mutation "n’a été détectée jusqu’ici qu’à des niveaux faibles et on ne dispose pas de données précises sur son potentiel impact en santé publique", indiquent les autorités sanitaires, si ce n'est en ce qui concerne les symptômes : JN.1 pourrait provoquer davantage de perte d'odorat. Santé Publique France se veut cependant rassurant : "À ce stade, rien n'indique que JN.1 possède des caractéristiques différentes des autres sous-lignages de BA.2.86". Les scientifiques insistent cependant sur la nécessité de poursuivre et développer la détection des mutations du SARS-CoV-2 dans un contexte où l'immunité des patients vulnérables sera amenée à décliner en cette période hivernale.

Source : https://www.ladepeche.fr/2023/11/17/covid-19-le-variant-pirola-poursuit-sa-progression-en-france-et-pourrait-engendrer-une-reprise-epidemique-11586684.php
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Recommandations et bon sens / Covid-19 : contagiosité, symptômes, isolement...
« Dernier message par Jeano 11 le 13 décembre 2023, 09:24:44 »
La France fait, en 2023, actuellement face à une hausse accrue des contaminations contre le Covid-19.

Le protocole sanitaire lui, a bien changé ces derniers mois. On fait le point.

C'est une rengaine, une mélodie qui, depuis quelques années, revient inlassablement à nos oreilles lors des fêtes de fin d'année. En ce mois de décembre 2023 c'est encore plus vrai : le Covid-19 et son lot de symptômes et de tests de dépistage, feront bel et bien partie du décor.

Dans son dernier bulletin d'information, Santé Publique France indique avoir observé "une hausse des indicateurs virologiques" significative. La détection du virus dans les eaux usées a "fortement" grimpé (+24%) entre la semaine du 27 novembre et celle du 4 décembre, signe que la circulation virale reste à la hausse ces dernières semaines.

Dans ce contexte, que faire lorsque l'on est sujet à de nouveaux symptômes ? Comment prémunir ses proches ou ses collègues de toute contamination ? Les protocoles sanitaires et les directives des professionnels de santé ont bien changé ces derniers mois. La Dépêche du Midi vous aide à y voir plus clair dans la jungle des recommandations et des bonnes pratiques.

Que faire en cas de premiers symptômes ?
Après quatre ans de pandémie, les symptômes liés à une infection au Covid-19 sont désormais clairement identifiés. Le site de l'Assurance Maladie énonce entre autres une fièvre ou une sensation de fièvre, des "signes respiratoires" comme une toux, un essoufflement ou une sensation d’oppression dans la poitrine, des maux de tête, des courbatures, une fatigue inhabituelle ou même un épisode de diarrhée. Avec l'apparition de nouveaux variants, on observe par ailleurs  le retour de deux symptômes qui avaient progressivement disparu : la perte de goût et d'odorat.

Lorsque vous percevez de premiers symptômes, il est alors conseillé de consulter votre médecin. Celui-ci est chargé "d'évaluer l'importance de vos symptômes". Il est en capacité de signer une ordonnance pour vous permettre de réaliser un test de dépistage. Ce test peut être réalisé en pharmacie (test antigénique) ou en laboratoire (test PCR). Vous pouvez également opter pour un autotest (à acheter en pharmacie).

Que faire si vous êtes testé positif ?
Depuis le 1er février 2023, l’isolement systématique pour les personnes testées positives n’est plus obligatoire. Mais dans le cas du Covid-19 comme pour toute maladie à infection respiratoire, il reste fortement recommandé aux personnes testées positives ainsi qu’aux personnes ayant été exposées à une personne contagieuse et susceptible de développer la maladie "d’éviter tout contact avec les personnes fragiles", évoque l'Assurance Maladie.

Désormais, l'arrêt de travail n'est plus automatique si vous êtes testé positif au virus. Si vous avez des symptômes du Covid-19 et que votre état de santé ne vous permet pas de travailler, c'est votre médecin qui devra vous prescrire un arrêt de travail.

"Comme tout arrêt de travail, vous avez 48 heures pour transmettre l'avis à votre caisse d'assurance maladie et, si vous êtes salarié, à votre employeur", précise l'Assurance Maladie. Un point qui reste peu connu du grand public : les personnes infectées par le Covid-19 dans le cadre de leur activité professionnelle peuvent bénéficier d’une reconnaissance spécifique en maladie professionnelle.

Quand est-on contagieux ?
En pratique, les symptômes du Covid-19 se développent en moyenne de 5 à 7 jours après la contamination. Dans certains cas, cette période d'incubation  peut s'étendre de 2 à 14 jours. Durant cette période, la personne infectée peut être contagieuse. On estime aujourd'hui "que le risque de transmission du virus est maximal 2 à 3 jours avant l’apparition des symptômes de Covid-19, expliquent les autorités sanitaires. Il diminue ensuite progressivement pour être plus limité à partir du 7e jour de symptômes et devenir exceptionnel après le 14e jour".

En général, les symptômes disparaissent en deux voire trois semaines après une contamination. Dans certains cas cependant, un malade peut ressentir des symptômes quatre semaines après avoir été infecté : on parle alors de "Covid long". Dans ce cas de figure, il est recommandé de faire l'objet d'un suivi médicalisé sur le long terme avec son médecin traitant.

La campagne de vaccination toujours en cours
Voilà un peu plus de deux mois que la campagne de vaccination contre le Covid-19 a démarré. Celle-ci cible en priorité :

toutes les personnes âgées de 65 ans et plus
les personnes à risque de forme grave
les personnes immunodéprimées
les femmes enceintes
les résidents en Ehpad (Etablissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes)
USLD (Unité de soins de longue durée)
les personnes vivant dans l’entourage ou en contacts réguliers avec des personnes immunodéprimées ou vulnérables comme les professionnels de santé.
Pour l'heure, 23,9% de la population cible a été vaccinée. Il est par ailleurs possible de se faire vacciner en même temps contre la grippe et contre le Covid-19. "33,5% des vaccinations contre la COVID-19 ont été réalisées en même temps qu’un vaccin contre la grippe chez les personnes âgées de 65 ans et plus", expliquent les autorités sanitaires.

Source : https://www.ladepeche.fr/2023/12/13/covid-19-contagiosite-symptomes-isolement-ce-quil-faut-savoir-pour-passer-des-fetes-tranquilles-11637475.php?M_BT=100111792180#xtor=EPR-1-[newsletter]-20231213-[classique]
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Une nouvelle arnaque par SMS vise les parents en se faisant passer pour un de leurs enfants.
Le site gouvernemental de cybermalveillance lance une mise ne garde.
Comment éviter de tomber dans le piège ?

Attention, arnaque !
Des escrocs sévissent depuis quelque temps par SMS en visant des parents plutôt âgés.
Cette arnaque consiste à faire croire aux parents que c'est un de leurs enfants qui leur écrit, qu'il a perdu son téléphone et qu'il les appelle à l'aide depuis un autre numéro de téléphone.
Ce type d'arnaque est bien connu et porte le nom de phishing, hameçonnage en français.

Dans leur message, les escrocs invitent le parent à les contacter sur un autre numéro via Whatsapp pour échanger.
Le soi-disant enfant écrit à son soi-disant parent qu'il a eu un problème avec son téléphone (vol, perte ou casse) ou un souci avec son numéro de téléphone (carte SIM perdue, crédit épuisé).
ll demande ensuite à son "parent" de l'argent par virement, soit "par la transmission des coordonnées de la carte bancaire ou encore par l'envoi de codes de coupons de paiement (PCS, Transcash, Neosurf…)", indique le site Cybermalveillance.gouv.fr.

Vous pensez ne jamais pouvoir tomber dans le panneau ? Et pourtant, cette arnaque appelée "hi Mum" ("coucou Maman") a déjà fait des milliers et des milliers de victimes. En Australie, de nombreuses personnes ont été lésées.

N'envoyez pas d'argent
Les autorités rappellent deux conseils essentiels : ne répondez pas au message et n'envoyez jamais d'argent avant d'avoir identifié votre interlocuteur. Et appelez l'enfant qui soi-disant vous écrit sur son téléphone portable, ou tout autre moyen de contact, pour vérifier s'il est ou non à l'origine du message. Il y a de grandes chances que non...

Des coordonnées trouvées sur internet
Les escrocs ont vraisemblablement trouvé les numéros de téléphone de leurs proies sur internet et les utilisent pour mener à bien leur fraude à grande échelle.

Si vous êtes tombé dans le piège, tout n'est pas perdu
Si vous venez de verser de l'argent, prévenez immédiatement votre banque pour suspendre le virement s'il est encore temps de s'y opposer. Si le virement a déjà eu lieu, déposez plainte et garder bien le SMS reçu comme preuve de l'escroquerie.

Pour tout renseignement, la plateforme Info Escroqueries du ministère de l’Intérieur peut vous aider par téléphone au 0 805 805 817 (appel et service gratuits). Le service est ouvert de 9h à 18h30 du lundi au vendredi.

Des exemples de SMS reçus par des parents

bonjour maman/papa. Mon téléphone est cassé. C’est mon nouveau numéro de téléphone. +33XXXXXXXXX vous pouvez enregistrer ceci. envoie moi un message via whatsapp.
Coucou maman, c’est moi. J’ai eu un problème avec mon numéro de téléphone, c’est mon numéro temporaire. Envoie moi un message sur WhatsApp, sur ce numéro le plus rapidement possible ! Je ne pourrai plus te répondre ici comme je n’ai plus de crédit, je dois te parler de quelque chose…

Salut Maman/papa, c’est mon nouveau numéro de téléphone, tu peux enregistrer ce numéro et envoyer un message sur Whatsapp. https://XXXXX +33XXXXXXXXX

Salut maman, c’est moi j’espère que tu vas bien. Mon téléphone est cassé je n’ai vraiment pas de chance.. Voici mon nouveau numéro, enregistre celui-ci pour le moment. Répond moi quand tu reçois ce message, bisous.

Bonjour maman , c’est mon nouveau numéro peux tu le sauvegarder envoyer moi un message sur watsapps sur ce numéro, mon téléphone est cassé

Cc maman J’ai perdu mon telephone peux-tu m’envoyer un message sur WhatsApp a ce numéro +33XXXXXXXXX Alors je sais que tu as recu mon message
papa maman j ai perdu ma carte sim voici mon nouveau numéro 06XXXXXXXX Teste le sur Whatshapp

Source : https://www.ladepeche.fr/2023/12/07/coucou-maman-cest-moi-ne-tombez-pas-dans-ce-piege-envoye-par-sms-11626801.php?M_BT=100111792180#xtor=EPR-7-[newsletter-soir]-20231207-[classique]
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 ..nos conseils pour éviter les arnaques

Après les dégâts subis à leur domicile suite au passage de la tempête Ciaran en novembre 2023, de nombreux sinistrés pourraient être tentés d'ouvrir leur porte aux démarcheurs qui viennent proposer leur service d'élagage ou de déblayage. Cependant, il pourrait bien s'agir de personnes peu scrupuleuses tentées de profiter de la situation pour abuser des personnes fragiles. Explications.

Le malheur des uns fait souvent le bonheur des autres, selon un célèbre dicton. Suite au passage des tempêtes de nombreux sinistrés se retrouvent démunis face aux dégâts subis à leur domicile. Toutefois, prudence : certaines personnes peu scrupuleuses pourraient être tentées de profiter de la situation pour vendre (et surfacturer) des services inutiles ou bâclés.

EDF, Enedis... les faux techniciens du service public
Un technicien EDF, Enedis ou Orange frappe à la porte et propose de vérifier l'installation électrique, ou de réaliser une intervention sur le réseau téléphonique, sans que le client n'en ait été informé au préalable.

Il s'agit potentiellement d'une arnaque. Les fournisseurs d'électricité et les opérateurs ne réalisent pas de campagne de démarchage à domicile. D'autre part, une intervention à domicile ne peut être réalisée qu'à la demande du client ou du fournisseur d'électricité qui en informe systématiquement le client par mail ou SMS à défaut par courrier postal.

Les agents en intervention doivent être identifiables à leur véhicule de société et porter une carte professionnelle.

Faux artisans, mais vrais arnaqueurs

Les mauvaises expériences se produisent aussi avec les faux artisans (plomberie, élagage, nettoyage de jardin, peinture). Dans ce type de cas, aucun nom de société n'est pas sur le véhicule des personnes qui se présentent. Ces "ouvriers" peuvent prétendre être mandatés par la mairie ou par le département.

Démarchage et quête à domicile

Il faut refuser l’entrée de ces démarcheurs qui pourraient vouloir profiter des dégâts causés par la tempête. Non seulement, la qualité de leur travail n'est pas avérée, mais les prestataires pourraient également travailler dans des conditions dangereuses. Or l'infortuné client pourrait être amené à indemniser l'artisan en cas d'accident.

Dernière raison de se méfier, les démarcheurs profitent souvent de l'occasion pour surfacturer une prestation, qui coûte généralement moins cher et permettent souvent de bénéficier d'un crédit d'impôt quand les travaux sont réalisés par une entreprise agréée.

Pour engager des travaux, le plus simple est de contacter des entreprises ayant pignon sur rue et se renseigner sur leur réputation.

Les bonnes questions à se poser !

Si un artisan se présente comme un partenaire de la mairie ou d’EDF, alors qu'aucune demande n'a été réalisée, il faut se méfier. Dans le cas du démarchage à domicile, le démarcheur doit justifier de son identité professionnelle et présente la carte professionnelle doit comporter la raison sociale (nom, adresse) de l’entreprise.

L'artisan ne peut pas exiger du client ses coordonnées bancaires ou numéro de carte bancaire, ses papiers d'identité, une copie de facture de l'opérateur, les identifiants de l'espace client.
Dans le cas du démarchage, le mieux est de refuser de signer des documents incompréhensibles ou de remettre de l'argent aux démarcheurs.

En cas de doute, il est conseillé de penser à noter l'immatriculation du véhicule, faire une photo du démarcheur et de contacter la mairie de son domicile ou son opérateur. Tout particulier ou entreprise victime de démarchage abusif peut contester le contrat et déposer une plainte auprès de la gendarmerie ou commissariat de son domicile.

Démarchage par téléphone ou à domicile : attention aux arnaques !

C'est une pratique qui agace bon nombre d'abonnés téléphonique et surtout les personnes âgées ; la venue au domicile de démarcheurs commerciaux proposant les produits ou des services les plus divers, ou des appels téléphoniques pour les mêmes raisons.
Le plus souvent, ce démarchage se déroule de façon honnête, mais certaines personnes ont témoigné qu'elles avaient été abusées. Cela a amené le maire à proposer aux responsables de l'association "Au Fil du temps" ou autres, de solliciter une intervention de la police municipale et de la gendarmerie pour apporter quelques informations et les précautions à prendre lorsqu'on est confronté à ce type de démarchage.
Le major Pascal V... de la communauté de brigades de gendarmerie a accepté cette demande et est intervenu à la fin de cette assemblée, confirmant que plusieurs personnes du territoire de la communauté de brigades (29 communes) avaient été abusées et qu'il y avait, comme chaque année en cette période, une recrudescence de vols.
Il rappelait les règles élémentaires : bien fermer à clé le domicile en cas d'absence, même de très courte durée ; prévenir les personnes de confiance (famille, voisins…), la gendarmerie et la police municipale en cas d'absence du domicile pour plusieurs jours, puis quelques règles fixées par la loi concernant le démarchage à domicile : le démarcheur doit présenter une carte professionnelle, prenez le temps de bien la lire, éviter de laisser entrer toute personne inconnue et, surtout, ne pas donner d'argent ou toute autre contrepartie, sous quelque forme que ce soit, le jour du démarchage.
Même chose pour le démarchage téléphonique ou par voie électronique : il faut absolument éviter de donner des coordonnées bancaires. Une intervention succincte qu'ont beaucoup appréciée les participants, qui ont été invités à appeler le 17 ou la police municipale aux heures de bureau s'ils se sentaient abusés ou s'ils remarquaient des comportements suspects dans leur quartier.
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Protection Civile / Re : Littoral audois : un exercice d'alerte au tsunami
« Dernier message par Jeano 11 le 02 novembre 2023, 10:36:32 »
Quelques jours après la destruction du barrage de Kakhovka, en Ukraine, difficile de ne pas imaginer ce qu’il se passerait si le barrage de Cap de Long (Hautes-Pyrénées) venait à céder. Une grande partie de la vallée de la Garonne et Toulouse seraient noyées.

Situé sur le territoire de la commune d'Aragnouet, le barrage hydraulique de Cap de Long a une longueur de 275 mètres et haut de 85 mètres. Une quantité d’eau significative - 63 000 milliers de m³ sur une surface de 160 hectares - si le barrage venait un jour à céder. D’ailleurs, que se passerait-il si cela arrivait ?

Une vague "rapide, importante, majeure, qui ira jusqu’à Toulouse"
Bien que le risque de rupture du barrage soit très faible, il peut cependant survenir à la suite d'une dégradation d'ouvrage ou d'un tremblement de terre. Si toute la vallée de la Garonne est concernée par ce risque, en raison des barrages se trouvant dans les Pyrénées, la rupture du barrage de Cap de Long - dans les Hautes-Pyrénées - conduit à la vague de submersion la plus haute. Une vague "rapide, importante, majeure, qui ira jusqu’à Toulouse", insiste Jean Mouniq, maire d’Aragnouet, avec un niveau d’eau qui pourrait atteindre six mètres de hauteur.

Sans évoquer des causes plus sinistres comme celles de l’Ukraine, le maire d’Aragnouet cite l’entretien du barrage comme potentielle cause de rupture. "Il y a des fissures qui peuvent se produire, ainsi que des infiltrations d’eau. C’est un grand combat du service public pour que l’entretien soit parfait. Parce qu’on voit bien le risque après, si le barrage craque", explique le maire.

Plan particulier d’intervention
Mais tout est prévu en cas de risque. La préfecture des Hautes-Pyrénées et de la Haute-Garonne a mis en place un plan particulier d’intervention (PPI), qui "assure la sauvegarde des populations, des biens et la protection de l’environnement lorsque l’accident entraîne ou est susceptible d’entraîner des dangers débordant les limites de l’établissement". Jean Mouniq ajoute également que "dans tous les villages de la vallée d’Aure, il y a un plan de sauvegarde des communes qui prévoit les ruptures de barrage potentielles".

Interrogés, les habitants de la commune ne pensent pas à cette éventualité.

Conduite à tenir
Qui dit plan particulier d'intervention, dit conduite à tenir bien précis en cas de rupture du barrage. Il est recommandé de se mettre à l'abri, en rejoignant le plus rapidement possible les points hauts les plus proches cités dans le PPI ou, à défaut, les étages supérieurs d'un immeuble élevé et solide. Il ne faut pas prendre l'ascenseur ni revenir sur ses pas et il est conseillé d'écouter la radio.

Il est aussi important de connaître certaines règles en amont. Comme connaître le système spécifique d'alerte pour la "zone de proximité immédiate". Il s'agit d'une corne de brume émettant un signal intermittent pendant au moins 2 min, avec des émissions de 2 secondes séparées d'interruptions de 3 secondes. Et évidemment, il faut connaître les points hauts sur lesquels se réfugier (collines, étages élevés des immeubles résistants), les moyens et itinéraires d'évacuation.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/que-se-passerait-il-si-le-barrage-de-cap-de-long-venait-a-ceder-2791158.html
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Protection Civile / Re : Littoral audois : un exercice d'alerte au tsunami
« Dernier message par Jeano 11 le 02 novembre 2023, 10:34:15 »
Le barrage cède, des millions de mètres cube d'eau foncent sur la vallée, un exercice grandeur nature pour se préparer au pire.

Un exercice de sécurité civile grandeur nature a eu lieu mardi 19 septembre 2023 dans le nord de l'Aveyron. Une rupture de l'ouvrage hydraulique de Montezic a été simulée pour tester la capacité opérationnelle des services de l'état et des communes.

Entraygues, un peu plus de 1 000 habitants. Cette commune aveyronaise, implantée aux confluents du Lot et de la Truyère, compte onze barrages en son amont.
Mardi 19 septembre 2023, les sirènes ont retenti dans le village, pour signaler une catastrophe imminente : un des barrages vient de céder. L'alerte de péril imminent est déclenché : le risque d'inondation réel.

"Ici, on est au centre du village", explique Bernard Boursinhac, le maire d'Entraygues-sur-Truyère, "c'est un endroit très exposé par rapport aux inondations. Il y a l'école juste à côté, il y a la crèche. C'est donc nécessaire de savoir comment faire pour protéger les enfants".

Car il s'agit d'un exercice grandeur nature de sécurité organisé par la préfecture de l'Aveyron. Les habitants des treize communes limitrophes ont été avertis par SMS. Sur les quelques 1 000 administrés d'Entraygues-sur-Truyère, 500 sont exposés aux risques d'inondations et doivent quitter leurs logements en cas de sinistre pour regagner les hauteurs. Les opérations sont gérées dans une salle municipale transformée en cellule de crise.

Un élu supervise la coordination de tous les services, ses collègues tous mobilisés, dans ce scénario pas si fictif. L'exercice permet de se tester, et notamment d'éprouver la coordination entre les communes, les autorités, les secours... Et en cas de dysfonctionnements, de réévaluer les besoins et l'organisation.

L'inondation est le premier risque naturel en France. Depuis les années 2000, le nombre d'événements catastrophiques augmente. L'organisation d'exercices de sécurité fait partie d'une série d'actes de prévention fondateurs de la gestion de risques d'inondations.
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