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[PORTRAIT] Gendarme de père en fille
Ambre, 20 ans, passionnée d'équitation depuis son plus jeune âge, a réussi aujourd’hui à en faire son métier ... en gendarmerie où son papa, le major Bernard exerce depuis plus de 39 ans.
C’est en visitant un stand de la cavalerie de la Garde Républicaine à Paris (Garde Républicaine), qu’Ambre a eu cette envie d’allier sa passion et son futur métier. Et elle s’en est donnée les moyens.
Son baccalauréat ES en poche, elle se renseigne au Centre d’Orientation et de Recrutement d’Ajaccio pour présenter le concours de Gendarme Adjoint Volontaire (GAV).
Et en parallèle, elle continue de progresser comme cavalière jusqu’au niveau d'équitation « galop 7 Cross ».
Sa réussite au concours GAV la conduit à l’école de Fontainebleau pendant 3 mois et sa spécialité permet à Ambre d'obtenir une affectation à la caserne des Célestins à Paris, la Garde Républicaine à cheval.
Elle y travaille depuis 2 ans et y a vécu des expériences inoubliables comme la répétition pour le défilé du 14 Juillet sur les Champs Élysées, les surveillances équestres dans les vignobles… sans oublier sa proximité avec les chevaux.

La Garde républicaine reste son premier choix, car elle lui permet de concilier sa vie professionnelle et sa passion pour l’équitation, mais si ce n’est pas possible, elle opterai pour la gendarmerie mobile, qui offre une grande diversité de missions.
C’est aussi ce que j’aime dans la gendarmerie : il y a une tonne de métiers en un seul ! »
Heureux hasard, le major Bernard fera valoir ses droits à la retraite le 23 mars 2023, le jour de l’anniversaire d’Ambre qui intègre prochainement l’école de sous-officiers de gendarmerie de Tulle pour finir son stage en ... février 2023.
Voici une belle relève dont ils sont tous les deux très fiers.

Sources : FB Gendarmerie de Corse
https://www.gendinfo.fr/paroles-de-gendarmes/Portraits/tel-pere-telle-fille
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Encadrés par leurs enseignantes en Sciences de la vie et de la Terre (SVT) et physique-chimie, et appuyés par les experts de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), les collégiens de 4e de la Cité scolaire Michelet de Vanves sont parvenus à résoudre un crime, dans le cadre de l’opération Experts à l’école, pilotée par le dispositif ministériel Sciences à l’École.

Retour sur une enquête exemplaire.

C’est un crime odieux, un peu passé sous les radars, qui a été perpétré au sein même de la Cité scolaire Michelet, à Vanves, dans les Hauts-de-Seine. La gardienne de l’école a été assassinée. Pas moins de 150 enquêteurs, tous élèves de 4e, appuyés par des experts de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), ont mené les investigations.
Sur la scène de crime, ils ont notamment pu marquer de nombreux indices : une balle, avec un impact au mur, une larve de mouche sur le cadavre, du sang, une substance liquide indéterminée, des traces de pas, de la terre, des fibres textiles ...

Très vite, les soupçons se concentrent sur les participants à la réception organisée le soir du crime par l’Amicale des anciens élèves du collège. L’exploitation des images des caméras de surveillance a permis de savoir qui s’était absenté lors de cette soirée, et l’analyse des différents éléments de la scène de crime d’éliminer un par un les suspects…

Une mallette précieuse

Cette enquête s’est déroulée dans le cadre de l’opération Experts à l’école, qui offre la possibilité à des enseignants de matières scientifiques d’établissements - collèges, lycées généraux et lycées professionnels -, retenus après un appel à projets, de proposer à leurs élèves un projet éducatif, à l’aide d’une mallette, prêtée pour une durée de trois ans par l’Observatoire de Paris qui héberge le dispositif Sciences à l’École, comprenant un kit complet : matériel de mesure balistique, cartouches usagées, assortiment de poudre et de pinceaux pour la révélation d’empreintes, piluliers de prélèvement, lampes, microscope et appareil photo numériques, microphone, centrifugeuse, terrarium.

Du 25 au 27 octobre 2021, dix enseignants de cinq collèges et lycées d’Île-de-France ont suivi, sur le site de l’IRCGN, une formation destinée à manipuler ce matériel, afin de travailler sur des scénarios qu’ils ont reproduits ensuite avec leurs élèves.

C’est le cas notamment de Marie et de Mélanie, respectivement professeurs de Sciences de la vie et de la Terre (SVT) et de physique-chimie à la Cité scolaire Michelet, qui ont monté ce projet très ambitieux, destiné aux 150 collégiens des cinq classes de 4e.
« Cette enquête nous a permis d’illustrer différentes parties du programme de manière concrète », se félicite Marie. Mélanie confirme : « C’est une mise en application très intéressante de méthodes scientifiques, qui permet de répondre à une question qui revient régulièrement dans la bouche des élèves : à quoi ça sert ? »

Afin de soutenir l’action des équipes pédagogiques, et les élèves dans leur enquête, le colonel Grégory Briche, chef de la division criminalistique physique et chimie de l’IRCGN, membre du comité scientifique de l’opération Experts à l’école, et le maréchal des logis-chef Louis Philippe, expert au sein du département empreintes digitales de l’IRCGN, se sont rendus à la Cité scolaire, jeudi 14 avril 2022.

Marie et Mélanie ont déjà prévu de reconduire le projet l’an prochain, « mais sans doute avec deux classes, car cinq, c’était un peu ambitieux », reconnaît Marie. « Et on voudrait aussi l’étendre à d’autres disciplines, avec des collègues qui se sont montrés intéressés, ajoute Mélanie.
Notamment l’anglais et l’allemand pour mener les interrogatoires ! » Experts en sciences et experts en langues vivantes pourront ainsi mêler leurs compétences, comme en gendarmerie.

Un travail collectif

Ce jeudi 2 juin, dans la salle de théâtre de la Cité scolaire, avait lieu la restitution de cette enquête hors-norme, en présence du général de division Patrick Touron, commandant du Pôle judiciaire de la gendarmerie nationale (PJGN), accompagné de la capitaine Élodie et de l’adjudant-chef Stéphane, respectivement experts des départements expertises génétiques et microanalyse de l’IRCGN, qui ont présenté l’institut, leur parcours et leurs missions, avant de répondre aux nombreuses questions des collégiens.

« La raison initiale de la création d’Experts à l’école était de profiter d’une évolution de la société, avec une appétence pour les séries comme les Experts ou les Escape games, pour faire connaître à un jeune public le rôle des experts de la gendarmerie, qui sont des gens fiables, rigoureux et méthodiques, et valoriser leur travail au quotidien au profit des justiciables, dont font partie les adolescents et leurs parents, explique le général Touron, lui-même scientifique et membre du premier comité scientifique de l’opération Experts à l’école. La science est une école de la vie, par la rigueur qu’elle impose, la nécessité de la confrontation, la mesure d’une incertitude et l’acceptation de l’erreur. Par ailleurs, la gestion d’une scène de crime est un travail collectif, qui nécessite de nombreuses et très fortes spécialités. Il est important d’être un spécialiste dans son domaine, mais aussi d’écouter les autres spécialistes ! »

À l’instar des experts du PJGN, les élèves de 4e de la Cité scolaire Michelet le savent désormais : le fait d’observer et de réfléchir ensemble, en suivant des protocoles, permet de rechercher une vérité et de s’en approcher au plus près.

Source : https://www.gendinfo.fr/actualites/2022/collegiens-et-experts-de-l-ircgn-unis-dans-la-quete-de-la-verite - Auteur : Antoine Faure
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Actualités / Les experts forment les enseignants? opération " EXPERTS A L'ECOLE "
« Dernier message par Jeano 11 le 10 juin 2022, 11:32:23 »
Dans le cadre de l’opération « EXPERTS à l’École », pilotée par le dispositif de l’Éducation nationale « Sciences à l’École », destiné à soutenir et promouvoir la culture scientifique et technique dans les collèges et les lycées, dix enseignants et des référents de la gendarmerie ont suivi, du 25 au 27 octobre 2021, un stage de formation scientifique de haut niveau sur le site de l’IRCGN.

« Nous sommes à la mode ! », sourit le lieutenant-colonel (LCL) Grégory Briche, chef de la division criminalistique physique chimie de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), et membre du comité scientifique de l’opération « EXPERTS à l’École », qui s'inscrit dans le cadre du partenariat de longue date entre l’IRCGN et le dispositif « Sciences à l’École » du ministère de l’Éducation nationale.
« L’idée était d’utiliser l’appétence des jeunes pour les séries comme Les Experts ou Dexter, pour les attirer vers les matières scientifiques », poursuit l’officier.

Du 25 au 27 octobre 2021, dix enseignants de cinq collèges et lycées d’Île-de-France, ainsi que cinq gendarmes venus de quatre régions et de la collectivité territoriale d’outre-mer de Saint-Pierre-et-Miquelon, ont donc suivi, à l’IRCGN, un stage de formation scientifique de haut niveau. Au programme : conférences, visites de laboratoires et nombreux ateliers pratiques en effectifs réduits.

Le kit complet du parfait expert

Après 2015 et 2016, l’institut accueillait pour la troisième fois ce stage. Les établissements - collèges, lycée général et lycée professionnel -, retenus après un appel à projets, ont reçu une mallette, prêtée pour une durée de trois ans, comprenant un kit complet : matériel de mesure balistique, cartouches usagées, assortiment de poudre et de pinceaux pour la révélation d’empreintes, piluliers de prélèvement, lampes, microscope et appareil photo numériques, microphone, centrifugeuse, terrarium. Au cours des ateliers pratiques, les enseignants ont eu l’occasion de manipuler ce matériel, afin de travailler sur des scénarios qu’ils reproduiront ensuite avec leurs élèves.

Cinq mallettes ont également été mises à la disposition des commandants de quatre Régions de gendarmerie - Île-de-France, Centre-Val-de-Loire, Pays-de-la-Loire, Rhône-Alpes-Auvergne - ainsi que de Saint-Pierre-et-Miquelon. Quatre référents de ces Régions ont suivi la formation et ont pu échanger avec les experts de l'IRCGN et les enseignants. « Le référent outre-mer recevra sa mallette et bénéficiera d’un accompagnement par une experte dédiée de l’IRCGN qui possède une grande connaissance du terrain, complète le LCL Briche. Ainsi armé, il pourra prendre son bâton de pèlerin et prêcher la bonne parole dans les établissements de l’île ! »

L’intérêt de ces ateliers est donc, par un biais détourné, de donner goût à la science aux élèves et peut-être de susciter des vocations. « Pour nous, cela peut effectivement déboucher sur des recrutements, confirme Grégory Briche. Pendant le premier confinement, nous avons proposé plusieurs ateliers en visio. Accompagner l’Éducation nationale quand les établissements étaient fermés, c’était aussi une manière pour le PJGN de répondre présent. Ces ateliers ont permis de nouer des contacts avec des parents d’élèves, qui nous ont souvent sollicités afin d’avoir des informations sur les cursus, les statuts… » Les experts de demain se trouvent sur les bancs des écoles, collèges et lycées d’aujourd’hui.

Source : https://www.gendinfo.fr/actualites/2021/quand-les-experts-forment-les-enseignants   Auteur : Antoine Faure -

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Vous avez peut-être lu dans la presse la semaine passée, l’histoire de ce jeune homme de 15 ans qui s’est lourdement blessé lundi dernier du côté de Nérac. Effrayé par des personnes armées et au visage masqué passant en voiture à côté de lui et de son groupe de collégiens, il avait sauté dans le fossé faisant une chute d’environ 10 mètres.

Les pompiers avaient dû employer les grands moyens pour le remonter en sécurité. Dans cette affaire, 3 jours après les faits, des interpellations ont été réalisées puis après 24h de garde à vue, un jugement en comparution immédiate au tribunal envoyait en prison 3 jeunes adultes.
Énoncé comme cela, avec 2/3 articles dans la presse, ça paraît Simple et Basique….
Mais vous n’avez pas (forcément) les bases (de notre métier)!
Retour sur la semaine passée
Un fait avec une personne blessée, qui plus est un adolescent, devient notre priorité dès que nous en avons connaissance. Nous remettons à plus tard le traitement de dossiers moins urgents voire même des contrôles routiers! C'est Dire 😉
Concentration des efforts ; Les gendarmes de Nérac avec plusieurs renforts de la compagnie d’Agen ont travaillé sur ces faits d’arrache-pied dès lundi. Pour interpeller les auteurs jeudi matin, il aura fallu construire un dossier judiciaire solide : réaliser les auditions de toutes les personnes qui, de près ou de loin, ont été témoins des faits ou sont en lien avec ce dossier, chercher un maximum d’informations et recouper l’ensemble pour confondre les auteurs.
Liberté d'action : dans ces moments là, le planning des gendarmes mobilisés est bousculé, bien au delà des seuls services qui étaient prévus et qui sont réorientés : on sera finalement absent à la restitution du théâtre de la petite dernière, on annule le tennis avec le copain, le dîner en amoureux pour l’anniversaire de mariage, le rendez-vous parents-prof, voire même celui chez le dentiste qu’on avait obtenu de haute lutte 18 mois auparavant…
Le mardi, l’enquête avance à grands pas et dans la journée de mercredi, 3 noms ressortent. Les comptes-rendus sont faits au magistrat de permanence du parquet qui, sur notre proposition, ordonne les interpellations dès le lendemain matin.
Les équipes d’intervention travaillent sur les objectifs qui leurs sont assignés et jeudi matin, plusieurs équipes réparties sur différents domiciles interpellent les auteurs présumés.
Un nouveau contre-la-montre démarre pendant la garde à vue de ces 3 jeunes majeurs. Ne rien oublier dans les droits des mis en causes (médecin, avocat, pauses réglementaires etc.) toute erreur entrainant un risque de nullité car elle pourrait léser le gardé à vue.
Au fil des auditions et grâce au travail de qualité que les enquêteurs ont conduit en amont et pendant celles-ci, la culpabilité est acquise sur le plan de l’enquête judiciaire, les jeunes adultes reconnaissant également leur participation aux faits ainsi que la commission de 2 cambriolages juste avant.
Le parquet du tribunal judiciaire d’Agen qui dirige la procédure judiciaire décide en fin de journée de présenter en comparution immédiate les 3 mis en cause. Mais pour les gendarmes, ce choix leur impose de finaliser rapidement l’ensemble de la procédure en respectant les nouvelles règles de transmission numérique qui nous lient depuis quelques mois avec les services de justice.
C’est un travail conséquent avec l’informatique qui parfois ajoute son lot de surprises. La soirée voire la nuit du jeudi ne seront pas de trop. Le vendredi, les gendarmes qui ont travaillé sur le dossier conduisent les mis en cause au tribunal et y passent une bonne partie de la journée.
En fin de journée, la sentence est connue : des peines de prison ferme avec mandat de dépôt. Direction la prison donc pour les 3 auteurs et retour à l’unité pour les gendarmes. Ils n’en ont pas fini avec ce dossier car il leur faut faire les remontées des informations judiciaires dans les bases et faire leur compte-rendu de service afin que soit comptabilisé leur travail. Il faut aussi restituer les objets volés aux propriétaires légitimes (une télévision volée a malheureusement déjà été vendue dans la journée du mercredi par les auteurs).
Ensuite, ce sera week-end bien mérité pour certains ou travail dans la continuité pour d’autres.
Ce qui peut paraître simple, voire basique, vu de l’extérieur ne l’est pas pour autant. Tout ceci est réalisé avec de la conviction et le souci de protéger et d’assurer au mieux la sécurité de la population. Lundi dernier, personne ne savait que tout ceci allait se passer : la routine n’existe pas en gendarmerie.
Voilà, ça fait 5 minutes de lecture et plusieurs heures de travail d’enquête !

Comment va le jeune garçon ?

Il a un peu de casse physique et on va espérer avec lui qu'il n'ait aucune séquelle après tout ça mais il est trop tôt pour le dire.
Tout cela aurait pu être beaucoup plus grave.
Nous espérons aussi qu'il surmontera le traumatisme psychologique.
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Mais quelle lourdeur administrative. C'est ahurissant...

Il ne faut pas voir le voir comme ça. C’est aussi important de faire les choses correctement avec le respect des droits de la défense. Le respect des lois va dans les deux sens. L’objectif de ce texte n’est pas de montrer la lourdeur mais l’envers du décor. Il est sain de ne pas avoir de jugement arbitraire pas suffisamment étayé. Tout est histoire d’équilibre

Source : Facebook Gendarmerie de Lot-et-Garonne
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"Secours paramédicaux" / Re : Devenir paramedic au Québec
« Dernier message par kit055 le 01 juin 2022, 19:14:59 »
En effet j'ai collaboré à plusieurs reprises avec Alexandre 😉
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"Secours paramédicaux" / Re : Inspection ambulance
« Dernier message par kit055 le 01 juin 2022, 19:14:21 »
Effectivement ce site est une bonne source d'informations, j'ai personnellement écrit la grande partie des articles qui traitent des paramedics canadiens 🤗🤗🤗
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Police Nationale / Re : Informations concernant la Police Nationale
« Dernier message par Jeano 11 le 31 mai 2022, 11:22:28 »
Police / Gendarmerie quelles différences?

Si ces deux institutions font partie du même ministère depuis 2009, celui de l‘Intérieur, des différences statutaires et d’emploi persistent. Nous vous en disons plus pour différencier la Police nationale et la Gendarmerie nationale.

Statut.
La première différence entre les deux institutions à prendre en compte est le statut, les gendarmes qui font partie des forces armées françaises sont rattachés au ministère de l'Intérieur aux côtés de la Police nationale et de la Sécurité Civile.
Placés sous l'autorité budgétaire et opérationnelle de ce ministère, ils conservent néanmoins leur statut militaire.
Les policiers nationaux ont un statut civil de fonctionnaire du ministère de l’Intérieur, et peuvent par exemple être syndiqués. Ils sont néanmoins soumis au devoir de réserve et ne peuvent faire grève.

Logement.
Autre différence notable, les policiers n’ont pas de logement de fonction mais peuvent bénéficier de primes ou subventions pour leurs logements, les gendarmes sont pour leur grande majorité logés en caserne de gendarmerie.

Missions.
Policiers et gendarmes partagent un unique et même code de déontologie, ils exercent les mêmes missions mais sur des zones de compétences distinctes.
La zone police est essentiellement urbaine.
La zone gendarmerie est en majorité péri-urbaine, composée de villes moyennes ou de territoires plus ruraux.

Certains services spécialisés comme les Forces d’intervention de la Police nationale (FIPN) et le Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) ou encore la police technique et scientifique peuvent intervenir sur tout le territoire, le temps d’intervention étant privilégié dans de nombreux cas.

En outre-mer, le maintien de l’ordre est assuré exclusivement par les gendarmes mobiles, tandis qu’en métropole, compagnies républicaines de sécurité et gendarmes mobiles interviennent très souvent ensembles dans le cadre du maintien de l’ordre ou de la sécurisation de grands événements comme le G7 par exemple.
C’est la même chose pour le secours en montagne où les pelotons de gendarmerie de haute montagne et les CRS montagne qui partagent des missions et formations extrêmement similaires peuvent intervenir sur le même massif montagneux.

Il existe également des services mixtes police/gendarmerie, comme la direction de la coopération internationale, la plateforme Pharos, en charge de la lutte contre la cybercriminalité, le SAELSI en charge de l'achat, de l'innovation et de la logistique -ou encore le ST(SI)2 service spécialisé dans la modernisation technologique de la police et de la gendarmerie.

La police technique et scientifique.
En gendarmerie, il y a aussi un service scientifique, ce sont les TIC : technicien en investigation criminelle. Ils ont exactement les mêmes missions et attributions que la police technique et scientifique. La différence, c'est que pour y accéder il faut passer le concours d'officier ou de sous-officier de la Gendarmerie nationale, puis celui d'OPJ et possiblement être affecté en unité de recherches de la gendarmerie départementale pour ensuite essayer d’intégrer l'unité scientifique avec le risque de ne pas y accéder.

Pour la scientifique de la Police nationale, il y a des concours dédiés uniquement aux services scientifiques.
Découvrez-les dans notre rubrique nous rejoindre.
https://www.devenirpolicier.fr/nous-rejoindre
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Depuis 2009, les institutions de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale appartiennent toutes deux au ministère de l’Intérieur.
Pourtant, elles ne sont pas toutes les deux logées à la même enseigne.
Des différences statuaires et d’emploi persistent en effet entre les deux entités.

Statuts : des différences subtiles

    Les policiers nationaux ont un statut civil de fonctionnaire du ministère de l’Intérieur, et peuvent par exemple être syndiqués. Ils sont néanmoins soumis au devoir de réserve et ne peuvent faire grève.
    Les gendarmes qui font partie des forces armées françaises sont aussi rattachés au ministère de l'Intérieur aux côtés de la Police nationale et de la Sécurité Civile.
Placés sous l'autorité budgétaire et opérationnelle de ce ministère, ils conservent néanmoins leur statut militaire.

Logements : pas tous les mêmes droits

    Les policiers nationaux ont un statut civil de fonctionnaire du ministère de l’Intérieur, et peuvent par exemple être syndiqués. Ils sont néanmoins soumis au devoir de réserve et ne peuvent faire grève.
    Les gendarmes qui font partie des forces armées françaises sont aussi rattachés au ministère de l'Intérieur aux côtés de la Police nationale et de la Sécurité Civile. Placés sous l'autorité budgétaire et opérationnelle de ce ministère, ils conservent néanmoins leur statut militaire.

Missions : identiques, mais accomplies dans des lieux distincts

Policiers et gendarmes partagent un unique et même code de déontologie. Ils exercent ainsi les mêmes missions, mais sur des zones de compétences dissemblables : 

    La zone police est essentiellement urbaine.
    La zone gendarmerie est en majorité péri-urbaine, composée de villes moyennes ou de territoires plus ruraux.
    Par ailleurs, le maintien de l’ordre est assuré exclusivement par les gendarmes mobiles, en outre-mer.

Certains services spécialisés comme les Forces d’intervention de la Police nationale (FIPN) et le Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) ou encore la police technique et scientifique peuvent intervenir sur tout le territoire.
Dans de nombreux cas, c’est le temps d’intervention qui détermine le choix de l’unité.

Police technique et scientifique : les nuances des concours d’accès

    Pour la scientifique de la Police nationale, il existe des concours dédiés uniquement aux services scientifiques.
    En gendarmerie, il y a aussi un service scientifique, qu’on appelle les TIC : Technicien en investigation criminelle. Ils ont exactement les mêmes missions et attributions que la police technique et scientifique. Seulement, pour y accéder il faut passer le concours de sous-officier de la Gendarmerie nationale. Il sera éventuellement possible par la suite d’intégrer l'unité scientifique.

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"Secours paramédicaux" / Re : Protocoles paramédicaux
« Dernier message par Jeano 11 le 30 mai 2022, 09:59:39 »
Corporation des Paramédics du Québec

Entrevue réalisée dans le cadre de l'annonce du ministre Christian Dubé en lien avec la création de l'Ordre professionnel des paramédics du Québec.

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"Secours paramédicaux" / Re : Devenir paramedic au Québec
« Dernier message par Jeano 11 le 30 mai 2022, 09:41:04 »
Je te site Pikachou (Alexandre Simon) qui a créé le site de l'ambulancier pour les nuls mais tu le connais déjà puisque tu as placé le lien dans le sujet ci-dessus.
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