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.... Manifestations : comment policiers et gendarmes appliquent le maintien de l’ordre.

L’intervention de la force publique obéit à un schéma national du maintien de l’ordre. Le but : concilier liberté d’expression et respect de l’ordre public.

"Ils nous ont gazés, on n’avait rien fait !". De nombreux manifestants opposés à la réforme des retraites dénoncent, à Toulouse comme dans les grandes métropoles, l’usage "abusif" des grenades lacrymogènes par les forces de l’ordre. En France, l’intervention des policiers et des gendarmes obéit au schéma national du maintien de l’ordre. Un ensemble de règles et de codes définis qui régissent le cadre de l’action policière au cœur d’une manifestation. Un dispositif qui doit concilier liberté d’expression et de manifestation avec le respect de l’ordre public. Voici les différentes étapes d’une manifestation autorisée. De la déclaration en préfecture jusqu’à la dispersion de la foule.

Avant la manifestation

Les syndicats chargés d’encadrer le cortège envoient une déclaration précise (jour, horaires) à la préfecture pour annoncer la manifestation. Un accord est trouvé avec les autorités pour délimiter le périmètre et définir le parcours. La préfecture adapte le dispositif de sécurité en fonction de l’importance de l’événement, des risques de débordements et du nombre de manifestants attendus.

Ce sont en général les policiers des Renseignements territoriaux qui évaluent, par anticipation, le nombre de ces manifestants. Les forces mobiles, (CRS et escadrons de gendarmes mobiles) constituent l’essentiel du contingent des forces de l’ordre présent sur ces rassemblements. Policiers et gendarmes sont dotés d’armes intermédiaires type lanceurs de balles de défense dont l’utilisation reste très encadrée. Ils disposent de grenades de désencerclement et de grenades lacrymogènes pour disperser la foule. Un canon à eau peut être également utilisé.

Le jour de la manifestation

En lien avec les organisations syndicales, la police sécurise le cortège. Des motards ouvrent l’itinéraire et connaissent le parcours emprunté. Un premier comptage est réalisé par les services de police au moment où le cortège s’élance. C’est depuis un poste de commandement, généralement situé au cœur d’un commissariat, que sont prises les principales décisions par le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) sous l’autorité du préfet qui a en charge la protection des personnes et des biens.
Pourquoi les forces de l’ordre peuvent-elles intervenir alors que la manifestation n’est pas terminée ?

En France, la 10 ème journée de mobilisation contre la réforme des retraites du mardi 28 mars a été marquée par de nombreux incidents. À l’origine de ces heurts, la présence en tête des cortèges d’éléments identifiés comme des "casseurs potentiels" par les forces de l’ordre qui ont essuyé des jets de projectiles.

L’article R211-13 du Code de la sécurité intérieure stipule : "L'emploi de la force par les représentants de la force publique n’est possible que si les circonstances le rendent absolument nécessaire au maintien de l’ordre public". C’est ce qu’ont estimé les autorités ce mardi, puisque, selon elles, la présence de ces groupes entravait la bonne marche des cortèges et constituait une menace pour l’ordre public.

Par ailleurs, "la force déployée doit être proportionnée au trouble à faire cesser et son emploi doit prendre fin lorsque celui-ci a cessé". L’intervention des forces de l’ordre vise à répondre à cette doctrine. L’utilisation de grenades lacrymogènes est un moyen pour disperser une foule hostile tout en permettant la poursuite de la manifestation, selon l’itinéraire prévu. Toute personne se trouvant hors du cortège officiel courent évidemment un risque puisqu’elle peut être incommodée par la volatilité du gaz lacrymogène.
Fin de la manifestation

Lorsque le cortège arrive à la fin de son parcours, les syndicats préviennent leurs troupes qui sont invitées à se disloquer. En cas d’attroupement sur place qui perturbe la circulation, des sommations sont faites par le représentant de la force publique ceint d’une écharpe tricolore et d’un mégaphone pour prévenir de l’action imminente des forces de l’ordre. "Attention ! Vous participez à un attroupement. Obéissance à la loi. Vous devez vous disperser et quitter les lieux". Les sommations sont énoncées une seconde fois avec injonction à quitter les lieux. C’est dans ces conditions que la force légitime peut alors être employée.

Source : https://www.ladepeche.fr/2023/03/31/manifestations-force-legitime
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Législation variée / Re : Affouage et glanage.
« Dernier message par Jeano 11 le 17 mars 2023, 11:54:41 »
Ramasser des baies, des champignons ou du bois mort en forêt répond à des règles bien précises. Le journaliste de TF1 Valentin Dépret nous aide à y voir plus clair dans la vidéo en tête de cet article.

A-t-on le droit de ramasser ce que l’on veut en forêt  ?

Oui, mais pas dans n’importe quelle quantité. Qu'il s'agisse de champignons, de mûres, de myrtilles… la règle est claire  : pas plus de 5 kilos par personne et par jour. Au-delà, c’est du vol passible de 135 euros d’amende. La consigne est encore plus stricte pour les fleurs : toutes les tiges que vous ramassez doivent tenir dans une poignée de main. Cela correspond à une quinzaine de fleurs à peu près. Attention, tout cela est valable pour les forêts publiques. Dans une forêt privée, vous devez quoi qu’il arrive demander l’autorisation du propriétaire.

Peut-on ramasser du bois ?

Non, ramasser du bois mort est tout simplement interdit. Sa décomposition permet en fait à la forêt de se régénérer. Pas question non plus de vous servir parmi les tas de bûches entreposées par-ci par-là. Cela est tentant mais ce bois appartient déjà à quelqu’un. En revanche, vous pouvez couper du bois vous-même sous certaines conditions : il convient de payer une taxe et de se faire attribuer un arbre par l’Office national des forêts ou votre mairie s'il s'agit d'un bois communal.

Peut-on cueillir les fruits de son voisin ?

Il existe une règle qui interdit de tendre le bras pour cueillir un fruit chez votre voisin. Et cela même si l’arbre dépasse au-dessus de votre terrain ! En revanche, une fois que le fruit est tombé de votre côté, il est à vous et vous pouvez le déguster.

Source : https://www.tf1info.fr/conso/video-glanage-de-baies-fruits-bois-mort-que-peut-on-ramasser-en-foret-que-dit-la-loi-2194593.html
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Législation variée / Affouage et glanage.
« Dernier message par Jeano 11 le 17 mars 2023, 11:48:01 »
Ce qu'il faut savoir si on ramasse bois, fruits et champignons en forêt.

Les gens vont parfois en forêt pour récupérer du bois de chauffage, cueillir des fruits, ou ramasser des champignons. En ces temps de disette économique, il peut être tentant de faire ainsi pour arrondir les fins de mois. Mais attention : des règles sont à connaître.

L'affouage et le glanage, en avez-vous déjà entendu parler ? Le fait de ramasser du bois, pour l'un, ou des fruits et champignons, pour l'autre, peut passer pour une idée séduisante ces derniers temps.

Mais tout ceci ne se fait pas librement. Il convient de connaître certaines dispositions avant de vouloir bénéficier de la générosité de Mère Nature.

Une vieille tradition

L'affouage est une pratique coutumière qui remonte au Moyen Âge. De nos jours, les dispositions y afférant se trouvent inscrites dans le code forestier. "Le texte n'a quasiment pas été modifié depuis le code forestier de 1801, juste après la Révolution." Voilà pour la partie historique. Et en pratique ?

"Il s'agit des dispositions par lesquelles une commune peut décider de conserver du bois, réserver une partie de la ressource de sa forêt pour ses habitants." On parle bien des forêts communales, et d'un usage du bois "propre et domestique". Depuis les années 2010, il n'est plus autorisé de revendre ce bois ensuite.

Il ne s'agit pas "d'un droit d'usage", qui tiendrait pour acquis ad vitam : il peut être remis en cause. "Ça peut être remis en cause chaque année par le conseil municipal. En fonction d'éléments économiques, sociaux...
La commune va donc délibérer pour savoir s'il y aura des coupes, ou des parties de coupes qui seront réservées pour l'affouage aux habitants. Elle peut très bien décider de ne pas le faire."

La liste arrêtée (on la nomme "le rôle d'affouage") est nominale. "Il est décidé qui y a droit ou non. La règle la plus simple, par exemple, c'est d'en réserver seulement aux gens en résidence principale sur la commune, qui y habitent toute l'année." Les quantités mises à disposition sont raisonnables, "en cohérence avec le nombre d'habitants. Si on prévoit 20 stères par habitant et qu'il y a 50 de ces habitants, ça fait 1.000 stères."

En général, il faut s'inscrire en appelant la mairie et respecter les critères qu'elle fournit. Le rôle est publié vers la fin de l'été ou le début de l'automne, histoire de laisser assez de temps pour récolter le bois en vue de passer l'hiver jusqu'au printemps.

S'équiper pour récolter

"Des coupes sont programmées au titre du document de gestion durable de la forêt", précise l'expert. "Au sein de ces coupes programmées, certaines vont être vendues à la filière bois professionnelles, d'autres seront réservées pour l'affouage. Cela relève du choix de la commune." 

Du côté de la Champagne-Ardenne et de la Lorraine, la très grande majorité du bois concerné est laissé "sur pied", c'est à dire qu'il n'a pas été coupé par les services municipaux. "Chaque habitant doit aller exploiter son lot de bois de chauffage."  Il est rare que la commune "façonne" (c'est l'expression) ce bois, pouvant alors être récolté facilement.

Ce n'est pas tout à fait gratuit. "Les affouagistes ont une taxe à payer auprès de la commune. Celle-ci en fixe le montant. Elle permet de financer les frais dont la commune doit s'acquitter, notamment la taxe foncière sur la propriété forestière même si elle est très faible. Il y a aussi ce qui est dû à l'ONF au titre de la garderie des forêts."

"Et après, il y a le prix de la matière, le prix du bois fixé aussi par la commune. Elle peut très bien décider de faire un geste social, en ayant un prix de matière qui soit en-dessous de la valeur réelle du marché." C'est l'un des pouvoirs de la commune. À noter qu'aucun affouage n'a lieu au sein des forêts domaniales (juste une poignée de ventes règlementées, limitées en quantité, à quelques particuliers).
Des fruits et champignons aussi

Le glanage peut concerner des baies, des fruits, des champignons (mais surtout pas le bois)... "La forêt appartient toujours à quelqu'un. Et si on lit le texte du code forestier, rien ne peut y être ramassé sans l'accord du propriétaire, le gestionnaire. En ce qui concerne les forêts publiques, c'est l'ONF."

"Mais dans les faits, on a un système de tolérance." On peut donc sortir son panier et aller cueillir des champignons, "pour faire son omelette le soir". Parce qu'il n'y aucun dommage causé au patrimoine forestier.

Tel n'est pas le cas avec "quelqu'un qui organise une opération complète de parcours de la forêt pour ramasser l'ensemble des champignons pour en faire le commerce. Ça, c'est interdit : on a déjà fait des opérations avec la gendarmerie." Tout est une question de limites. Ces dispositions sur le glanage concernent les forêts communales et domaniales.

"C'est pareil pour fruits. Les myrtilles du massif vosgien, si les gens viennent sans outils et avec juste un panier pour les ramasser pour leur tarte, il n'y a pas de problème." Le sens de la mesure est donc présumé.   

Le saviez-vous ?

Un stère pour quel volume ?

Le stère, l'unité de mesure du bois de chauffage, représente un volume d'encombrement de 1 mètre de large sur 1 mètre de long et 1 mètre de haut. Pour autant, un stère ne représente pas un mètre cube de bois (volume plein), mais plutôt deux tiers à cause des interstices entre les bûches. Ou encore : un mètre cube équivaut en moyenne à un stère et demi (ou un stère = 0,7 m3).

Quels sont les meilleurs bois de chauffage ?

Le chêne est très apprécié comme bois de chauffage. Plusieurs essences sont utilisées pour le chauffage. Leur choix a une influence sur la qualité et la valeur énergétique du chauffage. Les feuillus durs (charme, chêne, hêtre...) sont très appréciés. Le bois de résineux brûle rapidement en diffusant une forte chaleur mais encrasse la cheminée à cause de la résine.


Sources :
https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/affouage-et-glanage-ce-qu-il-faut-savoir-si-on-ramasse-bois-fruits-et-champignons-en-foret-2733038.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR1MGsaxP6f5tTeAVFg0jzNELPKUDKQ6MEcQ3koBCUulunQ0ltqyg9e47zg#Echobox=1678946217-3

https://www.onf.fr/onf/+/130e::laffouage-une-technique-ancestrale-toujours-actuelle.html
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La filière SIC évolue et change de nom pour devenir la SOLC (Section Opérationnelle de Lutte contre les Cybermenaces)

L’unité SIC (Systèmes d’Information et de Communication) de la Gendarmerie nationale est une spécialité méconnue du grand public mais peut offrir une carrière intéressante pour qui veut devenir gendarme et se passionne par les nouvelles technologies.
Il est vrai que ses membres ne font jamais la "une" dans le cadre d’arrestations fracassantes ou de neutralisations de forcenés. Lors des journées portes ouvertes ou autres manifestations visant à mieux faire connaître le travail des gendarmes, ce n’est pas non plus une section véritablement mise en avant, peut-être en raison de sa grande technicité. Pourtant la chaîne SIC est indissociable de l’action opérationnelle de la gendarmerie et de la police.

En terme d’image, le SIC est sans doute moins porteur que d’autre spécificités appartenant à la gendarmerie. Mais pour ceux qui aiment les maths, l’électricité et l’électronique, c’est un domaine passionnant. Près de 1 500 hommes et femmes servent au sein de cette unité spécialisée. Il n’est donc que justice de s’intéresser à ces « travailleurs de l’ombre » sans lesquels la Gendarmerie nationale ne serait pas ce qu’elle est.

Les missions du gendarme SIC

Les gendarmes SIC assurent au quotidien la maintenance des installations de la gendarmerie. Administration centrale, gendarmerie départementale, gendarmerie mobile, gendarmeries spécialisées, GIGN, chaque formation comporte un spécialiste SIC. Ils ont quatre missions principales :

    la téléphonie (installation et gestion d’autocommutateurs de petite et grande capacité, dépannage…) ;
    l’informatique (installation et maintenance de réseaux, développement de logiciels pratiques, déploiement de matériels et de logiciels, assistance aux utilisateurs…) ;
    la radio (équipement des véhicules opérationnels, supervision du réseau départemental, maintenance de sites relais…) ;
    l’appui N’TECH (Nouvelles technologies).

La formation à l’appui N’TECH est née du nombre insuffisant de spécialistes N’TECH par rapport aux besoins des enquêteurs. Elle permet d’appuyer ces derniers dans divers domaines : assistance à perquisition, extraction de données d’un téléphone portable, travaux sur supports numériques, traitement des enregistrements des dispositifs de vidéo surveillance.

Dans le cadre de l’administration centrale, ils conçoivent et réalisent les systèmes d’information et de communication permettant d’effectuer les missions relatives à la sécurité intérieure ; ils assurent la continuité et l’évolution de ces divers systèmes ; ils coordonnent sur un plan technique l’ensemble des services police-gendarmerie intervenant dans ce domaine.

Dans le cadre des groupements de gendarmerie départementale, les gendarmes SIC appuient l’action des unités opérationnelles dans l’installation, la mise en oeuvre et le dépannage des moyens de radio-télécommunication, des matériels et appareillages informatiques et des différents logiciels.
Étant habilités au travail en hauteur, ils interviennent régulièrement sur les mâts de radiocommunication installés sur les relais radio et sur les casernes de la gendarmerie.

Les pré requis à la formation SIC

L’accès à la formation au diplôme technique des systèmes d’information et de communication se fait sous les conditions suivantes :

    être volontaire ;
    être sous-officier de gendarmerie titulaire du certificat d’aptitude technique (CAT Gendarme) ;
    avoir moins de 42 ans à la date d’admission en formation ;
    être déclaré médicalement apte (en raison des travaux en hauteur) ;
    satisfaire aux tests de sélection (mathématiques et électricité du niveau d’une classe de première de l’enseignement technologique, une heure pour les deux tests, sans calculatrice, et tests psychotechniques) :
        Mathématiques : opérations de base sur les réels, puissances, polynôme, factorisation, équation du second degré, inéquation, dérivée, trigonométrie, étude de fonction simple ;
        Électricité : continu (loi d’ohm, loi des noeuds, association de résistances, Thévenin, Norton, les condensateurs en continu) et alternatif (fonction sinus, valeur efficace -crête à crête- moyenne, calcul d’impédance, filtre RL, RLC série, résonance, déphasage) ;
        Tests psychotechniques déterminant l’aptitude pour les métiers de l’informatique : compréhension verbale, raisonnement, opérateurs logiques, aptitude numérique, diagramme.

La formation
L’objectif de cette formation est d’apporter au gendarme :

    la connaissance des principes de fonctionnement des matériels d’information et de communication ainsi que de leur technologie ;
    la maîtrise des techniques d’installation, de maintenance et de gestion des réseaux ;
    la compétence technique permettant la mise en oeuvre, l’exploitation et l’administration des systèmes informatiques, ainsi que la conception et le développement des applications propres à ces systèmes ;
    la capacité à effectuer des études et des expertises techniques ;
    la capacité de former les utilisateurs de ces systèmes.

D’une durée de deux ans, elle comporte trois parties :

    4 mois d’enseignement à distance (UV1 = tronc commun) ;
    6 mois en présentiel au Centre de formation (UV2 = tronc commun, UV3 à 5 = module différencié) ;
    12 mois de stage de pratique opérationnelle en unité d’affectation (UV6).

A l’issue de l’UV2, les stagiaires choisissent soit l’option « organismes centraux » permettant de servir en tant qu’expert au sein du Service des technologies et des systèmes d’information de la Sécurité intérieure en région parisienne ou du Centre technique de la Gendarmerie nationale, soit l’option « unités SIC de terrain » permettant de servir en tant que généraliste SIC au sein de la section SIC d’un groupement de gendarmerie départementale, du Service central des réseaux et technologies avancées ou du GIGN.

L’UV1 est un travail personnel reposant sur les contenus pédagogiques diffusés en ligne et sous forme papier. Elle consiste en un apprentissage des notions fondamentales à caractère scientifique constituant la première partie du tronc commun. Des évaluations intermédiaires ont lieu durant cette période pour vérifier l’assimilation des connaissances et la progression réalisée.

Un contrôle des connaissances sous forme de QCM a lieu dès le début de la formation en présentiel. Des contrôles écrits sur table, un contrôle sous forme de QCM et des épreuves pratiques sont réalisés tout au long de la formation en présentiel. Une moyenne inférieure à 8 sur 20 pour l’ensemble des UV1 et UV2 est éliminatoire ; toute moyenne inférieure à 6 sur 20 à l’une des UV3 à 5 est également éliminatoire. Dans ce cas le stagiaire perd le bénéfice de la réussite aux tests de sélection et réintègre son unité.

Deux notes sont attribuées par le commandant du CNFSICG durant la période d’instruction technique : l’une avec coefficient 5 à l’issue du tronc commun, l’autre avec coefficient 10 à l’issue des modules différenciés.

Le DTSIC, validé bac+2, permet à son titulaire de se présenter au concours d’admission de l’école des officiers de la Gendarmerie nationale (OG SD).

Les formations continues

En raison de l’évolution très rapide de la technique, il est nécessaire d’effectuer régulièrement des mises à niveau des connaissances. Elles sont également nécessaires en raison de la réglementation relative à la sécurité des personnels SIC (travaux en hauteur, vérificateur d’équipement de protection individuelles, travaux électriques).

Source : https://forcesdelordre.fr/gendarme-specialiste-des-systemes-informations-communication/
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Le certificat élémentaire montagne en 3 questions !
Été comme hiver, intervenir en altitude en toute sécurité nécessite une formation dont le premier niveau est le Certificat élémentaire montagne (Cem).

En Rhône-Alpes, depuis 2007, les stages Cem (trois l’hiver et deux l’été) sont organisés par le Centre régional d’instruction de ski et d’alpinisme (Crisa) du groupement II/5 de gendarmerie mobile de Chambéry.

Activé à chaque formation, le Crisa se charge de la planification et de la logistique de tous les stages ainsi que de l’évaluation des gendarmes départementaux et mobiles formés.
Pourquoi former les gendarmes au Cem ?

Les stagiaires viennent en général d’être affectés en unités montagne de la région (brigades territoriales ou pelotons montagne) et ont besoin de connaissances théoriques et pratiques pour pouvoir intervenir en toute sécurité dans ce milieu exigeant. Au terme de leur formation, les gendarmes départementaux intègrent les Groupes montagnes gendarmerie (GMG).

Quant aux gendarmes mobiles, ils constituent les Pelotons montagne de la gendarmerie mobile (PMGM), au sein de leur escadron et sont prioritaires pour armer les postes provisoires au sein des stations de ski dans le cadre du dispositif hivernal de protection des populations. En effet, face à la forte affluence de skieurs sur les pistes et aux nombreux débordements que cela engendre, les gendarmes ont besoin d’être qualifiés pour intervenir rapidement.

Les militaires formés peuvent également participer aux recherches d’ampleur avec les gendarmes des Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM). Parfois, ils sont même les premiers sur les lieux et peuvent ainsi procéder aux premières constatations afin de gagner un temps précieux.
Quels sont les objectifs du stage ?   

Conformément aux directives édictées par le Centre national d’instruction de ski et d’alpinisme de la gendarmerie (Cnisag) de Chamonix), l’objectif premier de ce stage est d’amener les gendarmes nouvellement affectés en unités montagne à évoluer en autonomie. Cela implique d’agir en sécurité, pour soi et pour les autres, de savoir utiliser un matériel adapté, d’interpréter les bulletins météorologiques et de réaliser des recherches en cas d’avalanche.

De plus, la région a besoin d’un fort volume de personnels formés du fait de ses nombreux massifs. « Les avalanches ne sont pas rares dans les Alpes et les secouristes de la communauté montagne (PGHM, CRS, SDIS, pisteurs) ont souvent besoin de renforts : des personnels, avec qui ils parlent le même langage, qui ont reçu une formation suffisante pour agir en sécurité. Cela permet d’engager des moyens rapidement en cas d’avalanche d’ampleur », souligne le capitaine Christian Gras, commandant l’EGM 23/5 de Pontcharra et directeur de stage.

« Au cours du stage de premier niveau, nous repérons également les forts potentiels afin de leur proposer le stage de second niveau : le Diplôme de qualification technique montagne (DQTM). La réussite à cet examen permet par la suite d’encadrer les formations du GMG ou des pelotons montagne mais également des stages Cem », explique l’adjudant-chef Alain Paris, de l’EGM 21/5 de Chambéry et organisateur technique des formations Cem depuis les débuts.

À quoi sont-ils formés au cours du Cem ?

Durant les deux semaines du stage hiver, les militaires sont testés puis répartis en groupes de niveaux. Ils sont formés au ski technique et au ski alpinisme, dit de randonnée. Chaque session est l’occasion d’informations complémentaires sur les missions de la gendarmerie, sur l’environnement des pistes et sur le milieu de la montagne (météorologie, nivologie, orientation), mais également d’exercices.

« L’un des chapitres les plus importants concerne l’emploi du Détecteur de victime d'avalanche (DVA). Plus ils seront pointus sur la recherche, plus les chances de survie de la victime augmenteront », conclut le capitaine Gras.

Source : Angélina Gagneraud
https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/gendinfo/dossiers/missions-en-montagne-la-gendarmerie-aux-sommets/le-certificat-elementaire-montagne-en-3-questions

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Dans le cadre de l’égalité des chances, la gendarmerie propose au sein des formations administratives zonales des classes préparatoires pour le concours de sous-officier.
L’objectif est d’aider certains jeunes majeurs à se présenter aux épreuves dans les meilleurs conditions possibles avec un cycle de préparation calé sur une quinzaine de samedis.
Les critères de candidatures imposent le baccalauréat, l’accessibilité à une bourse d’étude ou des conditions de ressources.
A défaut, les postulants devront résider dans des zones géographiques rurales, excentrées des métropoles ou dans des quartiers sous politique de la ville ou de reconquête républicaine.
La formation sous régime militaire au sens de l’arrêté du 21 avril 2008 (pour les puristes) est assurée par des enseignants, réservistes opérationnels ou citoyens.
La scolarité se concentre sur la culture générale (structuration de la pensée et rédactions), la préparation avec le jury, l’épreuve numérique et sportive, pour aborder le concours dans les meilleurs dispositions possibles.

Source : Marc Rollang
https://www.facebook.com/groups/495338941240013/?multi_permalinks=1379440376163194&notif_id=1676076794419883&notif_t=group_activity&ref=notif

Présentation du livre ci-dessous
https://www.dunod.com/prepas-concours/concours-sous-officier-gendarmerie-interne-2023-2024

Comment se préparer au concours de gendarmerie 2023 ?
 
Rien ne vaut une bonne préparation organisée et ciblée pour réussir le concours de sous-officier de gendarmerie de 2023. Entre le délai accordé pour déposer sa candidature et le laps de temps pour passer la première étape du concours, l’admissibilité, vous pouvez dès maintenant organiser vos révisions et vos entrainements sportifs.
Et si vous ne savez pas quelles sont les connaissances et les compétences qui sont exigées, ni comment bien vous entrainer pour valider le concours de gendarmerie, il existe des formations à distance pour préparer le concours de gendarmerie. En plus de vous donner une structure pédagogique reconnue par le taux de réussite des élèves aux concours passés, vous serez guidés et motivés pour mener à bien votre formation et votre inscription dans les temps.
 
Consultez notre site régulièrement pour vous tenir informé des dates de concours de gendarmerie qui auront lieu en 2023, et remplissez notre formulaire pour tout renseignement supplémentaire sur les formations aux concours de gendarme possibles.

https://www.devenir-gendarme.com/

https://www.devenir-gendarme.com/calendrier-concours-197/concours-gendarme-2023-466
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Préventif, curatif et stockage : le vocabulaire de l'hiver sur les autoroutes

En hiver dès que les températures sont en fortes baisses, les chaussées de l’autoroute sont traitées. Ils existent plusieurs traitements, voici un petit lexique pour s'y retrouver.

Les équipes peuvent, par exemple, prévenir les risques, c'est ce qu'on appelle le traitement préventif ; " le préventif est effectivement réalisé en amont de la survenue d'un phénomène glissant, que ce soit une forme de verglas ou de la neige. Donc le traitement en préventif va se faire au plus proche de cet événement, de façon à être le plus efficace possible. Ensuite, lorsque survient un phénomène météo, que ce soit neige ou verglas cette fois-ci, effectivement, nous pouvons mener des opérations dites curatives.
" Cela signifie par exemple que la neige tombe. les conducteurs des engins sont alors eux-mêmes dans des conditions de conduite difficiles, "Il faut s'imaginer au volant d'un d'un poids lourd avec une lame de grande largeur en circulant sur une autoroute, parfois également avec de la présence de neige. Ces chauffeurs, doivent faire vraiment preuve d'anticipation et de surveillance au volant de leur véhicule."

Il existe plusieurs types de neige et parfois les chasses neige ne peuvent pas enlever toute la neige lors de leur premier passage . Le neige peut être verglacée, il peut aussi y avoir des neiges lourdes. Parfois il faut donc effectuer plusieurs traitements. Si l'épisode neigeux est vraiment très intense, les poids lourds peuvent alors être interdits sur certaines autoroutes. Une décision prise par les préfectures de zone en concertation avec les autoroutes. Les poids lourds sont ainsi stockés pour éviter des véhicules lourds sur l'autoroute et notamment de véhicules en travers des voies de circulation.
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La gendarmerie, mais surtout le gendarme, doit s’adapter aux nouveaux enjeux de sécurité publique générale pour répondre aux menaces durcies d’atteinte à la paix sociale (délinquance et contentieux de masse, violences, cybercriminalité, désinhibition des auteurs...) et à l’autorité de l’État (immigration, terrorisme, ordre public...). Son métier de généraliste pourrait se centrer, par exemple, sur le volet judiciaire laissant aux polices municipales la gestion du contentieux de voie publique de basse intensité.

La grande mesure est le recentrage du métier de gendarme comme « acteur de la sécurité du quotidien » en parité avec le corps d’encadrement et d’application de la police nationale.
Cette volonté associée à un plan de recrutement de personnels de soutien (CMS et civils) doit permettre d’investir la ressource humaine opérationnelle dégagée au sein des territoires et des missions notamment judiciaires. Des primes spécifiques vont accompagner la manœuvre.
Il est intéressant d’observer, dans le prolongement de nos posts antérieurs, la création d’une indemnité d’absence missionnelle (pour les GD) afin de faciliter la projection de militaires ou les bascules de forces au gré des besoins de sécurité publique ou de formation.

Servir en tout temps et en tout lieu prendra tout son sens opérationnel.
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Gendarmerie Nationale / Re : Gendarmerie nationale : missions, métiers et formation
« Dernier message par Jeano 11 le 14 janvier 2023, 09:15:56 »
La gendarmerie, mais surtout le gendarme, doit s’adapter aux nouveaux enjeux de sécurité publique générale pour répondre aux menaces durcies d’atteinte à la paix sociale (délinquance et contentieux de masse, violences, cybercriminalité, désinhibition des auteurs...) et à l’autorité de l’État (immigration, terrorisme, ordre public...). Son métier de généraliste pourrait se centrer, par exemple, sur le volet judiciaire laissant aux polices municipales la gestion du contentieux de voie publique de basse intensité.

La grande mesure est le recentrage du métier de gendarme comme « acteur de la sécurité du quotidien » en parité avec le corps d’encadrement et d’application de la police nationale.
Cette volonté associée à un plan de recrutement de personnels de soutien (CMS et civils) doit permettre d’investir la ressource humaine opérationnelle dégagée au sein des territoires et des missions notamment judiciaires. Des primes spécifiques vont accompagner la manœuvre.
Il est intéressant d’observer, dans le prolongement de nos posts antérieurs, la création d’une indemnité d’absence missionnelle (pour les GD) afin de faciliter la projection de militaires ou les bascules de forces au gré des besoins de sécurité publique ou de formation.

Servir en tout temps et en tout lieu prendra tout son sens opérationnel.
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Le recrutement gendarmerie est ouvert et des milliers de jeunes gens se présentent aux portes des casernes régionales pour la seconde partie du concours de sous-officier de gendarmerie.
Il y a quelques mois, c’était l’admissibilité avec ses épreuves écrites de culture générale ou professionnelle.
Nous voilà sur la phase d’admission partagées entre le sport, l’évaluation numérique, les tests psychométriques puis les entretiens avec le jury et les psychologues.
 
Âgés entre 18 et 35 ans, nos candidats sont issus du monde civil (étudiants, salariés, artisans), des Armées (surtout l’ADT et des volontaires de la gendarmerie), parfois de la réserve opérationnelle.
Ces jeunes hommes et femmes doivent démontrer en deux jours leurs aptitudes à pouvoir devenir gendarme avant d’intégrer une école de sous-officiers dès 2023.
 
L’épreuve sportive (coefficient 3) reste un moment fort dans ce parcours. Ils doivent aborder le circuit technique en quelques minutes pour démontrer une aptitude physique à s’inscrire dans une haute intensité cardiaque et musculaire et passer les obstacles.
Si le sport reste discriminant tout au long de la carrière, il n’en demeure pas moins que l’entretien avec le jury avec son coefficient 7 reste une épreuve redoutable.

Une expérimentation est en cours sur la rénovation du Contrôle de la Condition Physique Générale (CCPG) du gendarme. L’idée est de dépoussiérer l’évaluation des épreuves socles de l’endurance cardiaque (3000M /Luc-Léger) et de la capacité musculaire générale (tractions/pompes et gainage/abdominaux) en introduisant de nouveaux ateliers.
Ainsi les personnels, autres que ceux concernés par l’admission dans le corps des militaires de carrière ou affectés en unités d’intervention, pourront s’inscrire à ces nouvelles épreuves chronométrées :  rameur, natation, marche nordique ou encore vélo de salle pour l’endurance, jet d‘un médecine ball (2kg) et squats pour la capacité musculaire.
Avant, la performance était sanctionnée par un « validée/non validée » en deçà d’un certain temps ou d’un certain nombre de répétitions. Il n’y avait pas de note chiffrée. Désormais, un barème est mis en place  quelque soit la population. Par exemple, le militaire de moins de 29 ans aura un 10/20 pour son 3 000M effectué en 15’. Pour la même note, il devra effectuer le 400 mètres nage libre en moins de 12’ et le 12 km vélo en moins de 30’.
Cette lecture donne une photographie plus précise de l’état sportif du gendarme par genre et par âge avec des conséquences plurielles qu'il conviendra d'observer.

Bon courage à tous. Et croyez-nous, il y a du monde à la porte d’entrée pour assurer la relève.
Source Marc Rollang https://www.facebook.com/marc.rollang.9
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