Messages récents

Pages: 1 ... 3 4 5 6 7 8 9 [10]
91
Pneus hiver, chaînes : équipement obligatoire en zones montagneuses à partir du 1er novembre 2022

Publié le 27 octobre 2022 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Pour améliorer la circulation sur les routes dans les régions montagneuses et la sécurité des usagers, il est obligatoire d'équiper son véhicule de pneus hiver ou de détenir des chaînes ou chaussettes à neige, du 1er novembre 2022 au 31 mars  2023, dans certaines zones montagneuses. Entrée en vigueur le 1er novembre 2021, cette obligation hivernale est fixée par un décret paru au Journal officiel le 18 octobre 2020. Quels sont les véhicules, les équipements et les départements concernés ?
Quels sont les véhicules concernés ?

Tous les véhicules à quatre roues et plus sont concernés par cette obligation : véhicules légers, utilitaires, camping-cars, autocars, bus et poids-lourds.
Quelles sont les zones concernées ?

Les préfets des 48 départements situés dans des massifs montagneux (Alpes, Corse, Massif central, Massif jurassien, Pyrénées, Massif vosgien) doivent établir la liste des communes dans lesquelles un équipement des véhicules devient obligatoire en période hivernale, c'est-à-dire du 1er novembre au 31 mars. Cette liste est établie avec et après consultation des élus locaux concernés.

Vous pouvez consulter les arrêtés préfectoraux dans les départements concernés.

Consultez la liste des communes concernées par l'obligation d'équipement durant la période hivernale.
Une nouvelle signalisation

Une nouvelle signalisation indiquera aux usagers de la route, les entrées et les sorties de zones montagneuses où l'obligation d'équipements hivernaux s’applique. Un panonceau précisera la période hivernale, afin de rappeler aux usagers que ces obligations ne s’appliquent que du 1er novembre au 31 mars. La signalisation est nécessaire pour que la mesure soit opposable.

Source https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A14389
92
Givre localisé, neige fondante ou compacte, plaques de glace, en hiver les conditions de circulation évoluent sans cesse et votre conduite doit s’adapter, comme votre véhicule qu’il convient d’équiper correctement pour vous permettre de rouler en toute sécurité. Pour rappel, l’hiver, le risque d’accident est multiplié par 5 sur routes mouillées et par 10 sur routes enneigées ou verglacées ! Et, si à l’approche de l’hiver, vous hésitez encore à équiper votre véhicule de pneus neige, que vous trouvez trop chers, pas forcément utiles ou trop contraignants, trions ensemble le vrai du faux et découvrons les spécificités des pneus hiver à travers une série de questions et réponses.

 
1. Qu’est-ce qu’un pneu neige ou pneu hiver ?

Les pneus d’hiver, plus communément appelés “pneus neige“, diffèrent des pneus ordinaires, les “pneus été“, par leur profil spécifique ainsi que par la composition de la gomme, un mélange de caoutchouc qui les compose.

Le profil des pneus neige est plus souple et bien plus élastique à basse température que le pneu d’été. Ce profil est caractérisé par des lamelles spéciales qui agissent comme des arêtes mordantes dans la neige, des entailles de 8 à 10 mm de profondeur, pour assurer une meilleure accroche et de larges rainures pour faciliter l’évacuation de l’eau et de la neige fondue, savamment réparties sur la bande de roulement. Ces éléments constituent une sculpture directionnelle assurant ainsi adhérence et motricité indispensables sur les routes hivernales. Il est facile et rapide de reconnaitre un pneu hiver grâce au petit symbole présent sur leur flanc, trois sommets de montagne et un flocon de neige à l’intérieur.

 
2. Pourquoi équiper son véhicule de pneus hiver ?

Pour assurer une conduite en toute sécurité dans des conditions hivernales changeantes – routes verglacées, humides ou enneigées – et dès lors que la température est inférieure à 7 degrés Celsius, les pneus neige sont très fortement recommandés.

Les pneus neige sont, en effet, spécialement conçus pour s’adapter à ces conditions hivernales : le mélange de caoutchouc qui les compose est plus souple et reste suffisamment élastique et déformable même à basse température pour garantir l’adhérence et la transmission de puissance du véhicule à la route. Le profil de la bande de roulement du pneu hiver, avec ses nombreuses lamelles, contribue également à accroitre l’adhérence et la motricité du véhicule comparativement à un pneu été qui aura vite tendance à patiner dans le meilleur des cas ou à déraper —  le fameux tête-à-queue —  même à faible vitesse.
3. Existe-t-il différents types de pneus hiver ?

Les pneus hiver se déclinent effectivement en plusieurs types. Outre le pneu neige « classique », on trouve aussi des pneus hiver hautes performances, ou bien encore les pneus cloutés si bien qu’il est parfois difficile de s’y retrouver. Ces différentes gammes se sont développées pour répondre à des besoins spécifiques, en fonction du gabarit de votre véhicule, de sa puissance, du type de conditions à affronter. Il est ainsi aujourd’hui possible d’équiper son véhicule de pneumatiques hiver en parfaite adéquation avec ses besoins et contraintes.

Adapté à tous les véhicules de tourisme, mais également aux utilitaires et autres SUV, le pneu hiver classique se caractérise par un profil proposant de nombreuses lamelles qui favorisent un meilleur grip sur les chaussées glissantes, l’eau et la neige étant évacuées plus efficacement via ce « réseau » de lamelles. La gomme spéciale du pneu hiver lui permet de faire face sans difficulté aux aléas de la météo hivernale. Sa polyvalence vous aidera à rouler en alliant confort et sécurité renforcée durant tout l’hiver. Si vous est propriétaire d’un véhicule puissant, rapide ou sportif, il est aussi possible de s’orienter vers des pneumatiques dits « hautes performances ». Spécialement conçus par les manufacturiers, les pneus neige  « hautes performances » sont dotés d’un profil et d’une carcasse optimisés pour s’adapter à ce type de véhicules. Leur bande de roulement asymétrique associée à des pavés d’épaulement très rigides offrent une meilleure capacité de freinage à haute vitesse, y compris sur la neige. Enfin, notons qu’il existe deux autres types de pneus hiver, plus adaptés pour rouler dans les conditions les plus difficiles en hiver : il s’agit des pneus nordiques ou cloutés. Ces pneus sont généralement conseillés dans les zones géographiques très enneigées durant l’hiver. La bande de roulement ainsi que la sculpture spéciale de ces pneumatiques vous permettront de profiter d’une accroche mordante sur les routes enneigées.

 
4. Faut-il acheter 2 ou 4 pneus hiver ?

Pour économiser, certains automobilistes décident d’équiper leurs véhicules d’une seule paire de pneus hiver en pensant que cela suffira pour affronter la neige ou encore le verglas. C’est une erreur.  En effet, en hiver, pour rester en sécurité sur la route, se munir uniquement d’une paire de pneus hiver n’est pas suffisant. Pire, associer des pneus été et de pneus hiver peut créer un déséquilibre au niveau de l’adhérence de votre véhicule. Cette différence de comportement et de performances entre les trains avant et arrière entrainera de fréquents dérapages dans les virages ainsi que durant les phases de freinage.

 
5. Qu’en est-il pour les 4 × 4 ou les SUV ?

Les 4×4 ou SUV proposent généralement 2 et/ou 4 roues motrices. Ce système permet une meilleure traction notamment pour franchir plus aisément des obstacles. Cependant, contrairement aux idées reçues, cela ne suffit pas pour assurer une conduite maîtrisée sur les routes enneigées ou verglacées.

Certes ce type de véhicule s’en sortira toujours un peu mieux que les autres véhicules pour gravir des pentes, mais dès qu’il s’agit d’aborder une descente ou un virage en plein hiver, leurs poids les désavantagent. De plus, avec ces véhicules lourds, les distances de freinage peuvent se rallonger si l’adhérence des pneus n’est pas bonne. Notre conseil : ne comptez pas sur vos 4 roues motrices pour être en sécurité cet hiver, optez plutôt pour des pneus hiver 4 × 4.

 
6. Faut-il monter ses pneus hiver sur des jantes spécifiques ?

Vous pouvez bien entendu monter vos pneus hiver sur vos jantes actuelles. Pourtant, il peut se révéler bien plus commode et à plus long terme économique d’avoir vos pneus hiver montés sur de nouvelles jantes. En effet, au changement de saison, vous inter-changez simplement vos roues sans frais de montage.

 
7. Suis-je obligé, vis-à-vis de la loi française, de m’équiper de pneus hiver ?

Oui ! La loi Montagne II est rentrée en application le 1ᵉʳ novembre 2021. Elle se traduit par une nouvelle « règle » au Code de la route stipulant l’obligation d’équiper son véhicule de pneus neige pour circuler en zone de montagne. 48 départements sont concernés.
Nous vous invitons à lire notre article : Les pneus neige, ce que dit la loi.

 
8. Pneus d’hiver et / ou chaînes à neige ?

Les chaînes à neige peuvent s’avérer très utiles localement dans les zones alpines élevées, y compris pour les véhicules déjà équipés de pneus d’hiver et pour les véhicules à transmission intégrale. En effet, bien qu’adaptés aux conditions hivernales, les pneus neige sont surtout efficaces sur neige fraîche, mais montrent leurs limites dès lors que la couche de neige est trop importante ou qu’elle recouvre une chaussée verglacée. Une bonne paire de chaînes permet donc souvent de se sortir d’un mauvais passage (ça se joue parfois à quelques mètres).

 
9. Quels sont les avantages des pneus d’hiver par rapport aux chaînes à neige ?

Les chaînes à neige offrent de meilleures performances, elles s’agrippent littéralement à la route. Elles ne peuvent cependant être utilisées que jusqu’à une vitesse maximale de 50 km/h et leur montage nécessite de la pratique. Grâce aux importants moyens de déneigement mis en œuvre, aujourd’hui de très bons pneus d’hiver rendent exceptionnelle l’utilisation de chaînes à neige.

 
10. Quand l’utilisation de pneus d’hiver est-elle utile ?

Si la règle de Toussaint à Pâques est la simple à retenir, ce sont véritablement les conditions météorologiques qui doivent dicter votre décision de monter vos pneus neige. Dès lors que la température extérieure passe sous la barre des 7 °C, les pneus d’hiver sont le meilleur choix dans toutes les conditions, même si les routes ne sont pas encore enneigées.
11. Puis-je laisser mes pneus hiver en été ?

Tous les pneus sont homologués selon certaines règlementations qui garantissent la sécurité minimale d’usage de ceux-ci peu importe la saison. Il est toutefois recommandé de choisir un pneu adapté à chaque saison. La différence de freinage en été avec un pneu été est beaucoup plus courte qu’avec un pneu hiver. La résistance au roulement d’un pneu hiver est plus importante ce qui entraîne une consommation de carburant plus conséquente.
12. Comment choisir mes pneus hiver d’occasion ?

Il est essentiel de bien faire attention à respecter certaines règles lors de l’achat de pneus hiver d’occasion. Le pneu doit être conforme à la législation et aux équipements préconisés par le constructeur du véhicule. Utilisez des pneus de même type et de même usure sur un même essieu. D’après le code de la route, la différence d’usure ne peut pas dépasser les 5 mm.

Autre point important, le montage des pneus les moins usés est à l’arrière. Pensez à contrôler l’âge de vos pneus, après 5 ans d’utilisation, il vaut mieux les faire vérifier par un professionnel.
Préjugés et malentendus à propos des pneus d’hiver

➽ Les pneus d’hiver sont plus bruyants et moins confortables que les pneus d’été

Au moment de l’achat de vos pneus hiver, jetez un œil sur les informations mentionnées sur leur étiquette et plus particulièrement sur leur impact sonore. À l’usage, vous vous apercevrez que les pneus hiver sont souvent plus silencieux que les pneus été, car leur bande de roulement est composée d’un mélange plus doux et souple.

➽ Les pneus toutes saisons et tous temps sont aussi performants que les pneus d’hiver

Dans le cas de conditions météorologiques hivernales changeantes, les pneus d’hiver sont supérieurs aux pneus toutes saisons à tous égards. Plus les conditions sont froides et hivernales, plus les différences perceptibles sont grandes.

➽ Les vieux pneus d’hiver peuvent être laissés en été

En fin d’hiver, plutôt que de rechausser un train de pneus été neufs, la tentation est souvent grande d’achever ses pneus hiver durant la saison estivale. Pourtant, les pneus d’hiver présentent une usure plus élevée et plus rapide en été. Ils offrent aussi des distances de freinage plus élevées sur le sec et l’eau (comparativement à un pneu été). En outre, le comportement de conduite est plus incertain puisque les pneus neige ont été spécifiquement développés pour des températures froides.

➽ Les pneus d’hiver sont reconnaissables à l’abréviation « M + S »

Le symbole M + S n’est pas légalement protégé et peut-être utilisé par n’importe quel fabricant de pneus. Dans la sélection des pneus d’hiver, il est donc important de faire attention au symbole alpin avec trois sommets et des flocons de neige. Seuls les pneus portant ce symbole répondent aux exigences légales minimales d’un pneu hiver.

Source : https://www.skiinfo.fr/news/questions-reponses-a-propos-des-pneus-neige/
93
Le recrutement gendarmerie est ouvert et des milliers de jeunes gens se présentent aux portes des casernes régionales pour la seconde partie du concours de sous-officier de gendarmerie.
Il y a quelques mois, c’était l’admissibilité avec ses épreuves écrites de culture générale ou professionnelle. Nous voilà sur la phase d’admission partagées entre le sport, l’évaluation numérique, les tests psychométriques puis les entretiens avec le jury et les psychologues.
 
Âgés entre 18 et 35 ans, nos candidats sont issus du monde civil (étudiants, salariés, artisans), des Armées (surtout l’ADT et des volontaires de la gendarmerie), parfois de la réserve opérationnelle. Ces jeunes hommes et femmes doivent démontrer en deux jours leurs aptitudes à pouvoir devenir gendarme avant d’intégrer une école de sous-officiers dès 2023.

L’épreuve sportive (coefficient 3) reste un moment fort dans ce parcours. Ils doivent aborder le circuit technique en quelques minutes pour démontrer une aptitude physique à s’inscrire dans une haute intensité cardiaque et musculaire et passer les obstacles. Si le sport reste discriminant, il n’en demeure pas moins que l’entretien avec le jury avec son coefficient 7 reste une épreuve redoutable.
Bon courage à tous.
Et croyez-nous, il y a du monde à la porte d’entrée pour assurer la relève.

Source : Marc Rollang
https://www.facebook.com/groups/495338941240013/?multi_permalinks=1340739763366589%2C1320843965356169%2C1306893343417898%2C1309510396489526%2C1311153966325169&notif_id=1664558932908377&notif_t=group_activity&ref=notif
94
Centre d'information et de recrutement de la Gendarmerie de Paris
eopSstrdnoh70ratfb6u2mfe2290i9713mpecui3g23 0ut lm85e39tafgs  ·

🔵⚪️🔴 Être Sous-Officier et Sportif de haut niveau

Peut-on être gendarme et pratiquer son sport à plein temps et faire de la compétition ?
Oui cela est bien possible :
1 - L’athlète effectue une demande d’intégration dans l’Armée des champions auprès de sa fédération (CV et lettre de motivation) : oui oui ça existe ! 
Si cette demande est validée par sa fédération, le dossier est transmis au Centre national des sports de la défense (CNSD), pour étude en commission de recrutement. Il y en a 2 par an en juin en décembre.

2 - L’Agence nationale du sport et le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) étudient aussi les dossiers de recrutement transmis par le CNSD et participent à la commission de recrutement.

3 - Pour la Gendarmerie, les sportifs sont recrutés comme sous-officier commissionné avec le grade de maréchal des logis.
L’Arme les affecte dans le corps de soutien technique et administratif.

Quelles sont les modalités de recrutement ?

L’athlète effectue une demande d’intégration dans l’Armée des champions auprès de sa fédération (CV et lettre de motivation)Si cette demande est validée par sa fédération, le dossier est transmis au Centre national des sports de la défense (CNSD), pour étude en commission de recrutement. Il y en a 2 par an en juin en décembre

L’Agence nationale du sport et le CNOSF étudient aussi les dossiers de recrutement transmis par le CNSD et participent à la commission de recrutement.

Source + https://lessor.org/sports/voici-cinq-choses-a-savoir-sur-le-statut-de-sportif-de-haut-niveau-au-sein-de-linstitution
95
Sécurité Routière et Autoroutière / Re : Quels pneus hiver devez-vous choisir ?
« Dernier message par Jeano 11 le 02 novembre 2022, 10:57:17 »
Pneus hiver ou chaînes obligatoires : pour éviter 135 euros d'amende, vous devez sortir équipés à partir du 1er novembre.
L'obligation, imposée aux automobilistes à partir de ce 1er novembre, de posséder des équipements hivernaux. Mais les garagistes alertent et conseillent aux usagers d'anticiper en s'équipant le plus tôt possible pour éviter la ruée.

Pneus hiver, chaînes ou chaussettes... Ces équipements seront obligatoires dans plusieurs centaines de communes à partir du 1er novembre. Cette mesure prévue dans la loi Montagne devrait désormais être strictement appliquée après un an de pédagogie de la part des forces de l'ordre. Au moins un de ces équipements devra être en possession de tous les automobilistes circulant dans ces zones.

Si vous n’êtes pas un "professionnel" de la montagne, il n’est pas toujours très simple de faire le meilleur choix avant de prendre le volant dans des conditions hivernales. La meilleure solution reste celle qui est la mieux adaptée à vos… besoins.

Chaussettes, chaînes traditionnelles, à tension manuelle ou automatique, chaînes… araignées (le top elles se positionnent sur la bande de roulement), pneus hiver, quatre saisons, mixtes, la fin de l’automne et la perspective de routes perturbées par des conditions hivernales imposent de sévères réflexions à l’automobiliste candidat à l’assaut des montagnes et même de nos plus hautes campagnes.
Voici une petite revue pour essayer d’y voir plus clair. Bien sûr, il convient d’affiner tout ça en fonction de vos véritables besoins et du véhicule que vous utilisez.

L’idéal : les pneus hiver

Pour : Excellente tenue et niveau de performances dans toutes les conditions de la mauvaise saison : verglas, neige, humidité. Qualités de freinage et d’adhérence spectaculaires.

Contre : L’obligation d’effectuer le changement de pneus deux fois par an. Le prix d’un deuxième train de pneus pas supportable pour tous les foyers.

Les chaînes reines des neiges

Pour : Sur les routes enneigées, une adhérence imbattable. Elles s’adaptent directement sur le pneu, pas de changement à prévoir. Avec quelques précautions, elles peuvent durer longtemps hiver après hiver.

Contre : Comme vous n’êtes sans doute pas pilote assisté, il faut s’agenouiller et "mettre les mains", jamais aussi simple que ne l’affirment les notices ! - Il faut impérativement les retirer dès que l’on retrouve un sol plus "fréquentable". Vitesse évidemment plus que limitée
L’alternative : les mixtes 4 saisons

Pour : Aucun souci, on peut rouler sans avoir les yeux sur le calendrier et bientôt sans risquer l’amende. Pas de passage au garage pour changer de monte, pas de surcoût.

Contre : Manque d’efficacité dans les conditions et températures extrêmes. Pas recommandés pour les gros rouleurs en raison de l’usure.
Jamais sans mes chaussettes !

Pour : d’abord, elles représentent l’option la moins coûteuse pour être en règle et éviter l’amende. On les glisse dans un coin du coffre et on n’y pense plus jusqu’à l’alerte météo. Très faciles à enfiler par rapport aux chaînes. Peu coûteuses. Confort d’utilisation, très silencieuses jusqu’à 60 km/h. Efficaces sur neige et verglas. Compatibles avec plusieurs dimensions de pneus.

Contre : Même si l’on prend soin d’éviter les produits bas de gamme, elles n’ont pas une durée de vie très importante. Elles s’usent assez vite.

Combien ça coûte ?

Pour les chaussettes, on peut démarrer autour de 30 € la paire mais pour plus d’efficacité, il vaut mieux prévoir un budget un peu plus élevé, autour de 80 €.
Les chaînes sont facturées entre 35 et… 350 € la paire (on les installe sur les roues motrices).
Pour les pneus neige, la fourchette pour une compacte débute à moins de… 50 € pièce pour un manufacturier low cost mais il vaut mieux tabler entre 60 et 80 €.
Si vous n’êtes pas bricoleur, pensez aussi au prix de la monte (15 €) À noter aussi la location des chaînes à la journée pour ceux qui ne s’attardent pas en zone montagne, ça commence autour de 15 €.
96
Recommandations et bon sens / Re : GendLoc : une WebApp qui sauve des vies
« Dernier message par Maloute40 le 26 octobre 2022, 22:28:33 »
Je n'avais jamais entendu parlé de cette application, on devrait tous l'avoir. Merci pour toutes ces informations.

97
Législation variée / Re : Le permis de conduire !!
« Dernier message par Jeano 11 le 24 octobre 2022, 13:40:43 »
Présente aussi bien dans les grandes villes qu’en campagne, la voiture sans permis est un moyen de transport relativement populaire dans l’hexagone.

Les permis 2 roues : AM, A1, A2, A

    Permis AM (ou BSR) : les jeunes de 14 ans peuvent conduire un scooter ou toute autre cylindrée de 50cm3 maximum (petit quad ou voiturette maximum 45 km/h) dans la mesure où ils ont obtenu le permis AM. Il s’obtient après avoir suivi une formation de 8 heures, sur au moins 2 jours en auto-école agréée (payante).
    Permis A1 en poche, vous pouvez dès 16 ans conduire une Moto légère c’est-à-dire de 125cm3 maximum (puissance de 11kW maximum).
    Permis A2 : Il permet  de conduire une moto (avec ou sans side-car) d’une puissance maximum 35 kw dès 18 ans.
    Permis A : il est réservé aux conducteurs expérimentés et âgés d'au moins 20 ans. Vous devez être titulaire du permis A2 depuis au moins 2 ans et avoir suivi une formation de 7h avec succès pour obtenir le permis A. Avec ce permis vous pouvez conduire toutes les motos et 3 roues quelque soit leur puissance.

Les types de voitures sans permis

On a tendance à l’oublier, mais les véhicules sans permis sont une exception du marché automobile européen, et une spécialité française. En effet, ces petites voitures que l’on appelle aussi quadricycle à moteur ou « voiturettes » sont régies par une réglementation précise propre aux pays de l’UE. Elles sont distinguées en deux catégories.

Quadricycles légers :

    Le quadricycle léger est assimilé à un cyclomoteur et se conduit avec ou sans permis selon la législation en vigueur des pays européens.
    Selon les usages, il est parfois appelé : quadri-mobile léger, voiture sans permis (VSP), voiturette.

    Ils ne doivent pas dépasser un poids à vide max de 425 kg
    Leur puissance maxi doit être inférieure ou égale à 8,2 CV (6kw)
    Leur cylindrée est limitée à 50cc pour les moteurs essence, et 500cc pour les diesel
    Ils sont limités à une vitesse maxi de 45 km/h
    Ils ne doivent pas dépasser 3m de long, 1,50m de large, et 2,50m de haut
    Elles n’ont que deux sièges

Quelles sont les conditions pour conduire une voiture sans permis de type quadricyle léger ?

Conduire une voiture sans permis de ce type est possible à partir de 14 ans révolus, à condition d’avoir obtenu un permis AM, ou le brevet de sécurité routière (BSR option quadricycle léger).

À noter que toutes les voitures sans permis de 4 places sont exclues de cette catégorie : elles sont automatiquement considérées comme des quadricycles lourds.

CONDUIRE UNE VOITURE SANS PERMIS EN FRANCE (quadricycles léger)

Dans le Code de la Route, les articles R211-1, R211-2 et suivants ainsi que l’Arrêté Ministériel du 10/11/2014 définissent les règles d’usage.

Quadricycles lourds :

    Ils ne doivent pas dépasser un poids à vide max de 450 kg (exception à 600kg pour les véhicules de transport de marchandises)
    Leur puissance maxi doit être inférieure ou égale à 20 CV (15kw)
    Leur longueur est limitée à 3,70m leur hauteur à 2,5m et leur largeur à 1,5m
    Ils sont limités à une vitesse maxi de 90 km/h

On continue de les appeler « voitures sans permis » dans le sens où il n’est pas requis d’avoir le permis B pour les conduire, il est toutefois nécessaire de passer un permis B1, ce qui implique de réussir l’examen du code de la route.

Quelles sont les conditions pour conduire une voiture sans permis de type quadricyle lourd ?
Les quadricycles lourds sont des « voitures sans permis » dans le sens où il n’est pas requis d’avoir le permis B pour les conduire, il est toutefois nécessaire de passer un permis B1, ce qui implique de réussir l’examen du code de la route.

ATTENTION  gardez un œil sur les caractéristiques :
Certains véhicules dits sans permis nécessitent en réalité l’obtention d’un permis B1.
C’est par exemple le cas des voitures sans permis 4 places, qui deviennent automatiquement des quadricycles lourds nécessitant le permis B1.
 D’autres s’apparentant à des quadricycles légers s’avèrent carrément exclus de la catégorie en raison d’une puissance ou d’un poids à vide trop élevé. C’est par exemple le cas du Renault Twizy 80, qui nécessite un permis B comme pour toute automobile classique.

Sources
 https://www.caroom.fr/guide/voiture-neuve/comment-choisir/carrosserie/voiture-sans-permis
 https://www.aixam.com/fr/legislation
98
60 bougies pour la plongée en gendarmerie.

Ce jeudi 22 septembre 2022 s’est tenue au Centre national d'instruction nautique de la gendarmerie (CNING), à Antibes, une cérémonie militaire marquant conjointement les 60 ans de la plongée en gendarmerie et la prise de commandement du nouveau commandant du centre, le chef d’escadron David Veyrunes. L’occasion de jeter un coup d’œil en arrière, à travers le masque, sur ces six décennies.

Quand on pense à un gendarme, on imagine rarement un homme grenouille, tout de néoprène vêtu et aux pieds palmés. Or, ils sont aujourd’hui 180 militaires, dont une trentaine en outre-mer, à plonger au sein des unités côtières et fluviales (on en compte au moins deux par zone de défense), mais aussi du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale. Les décisions de mettre ainsi à l’eau des gendarmes, puis de les transformer au fil du temps en véritables enquêteurs subaquatiques, ont été prises à la suite de divers événements, hélas dramatiques.

Le premier s’est déroulé en 1957, dans la baie du Mont-Saint-Michel. Bloquées par la marée montante, neuf personnes se retrouvent isolées sur un banc de sable vers le rocher de Tombelaine. Le commandant de la première formation aérienne de gendarmerie en Bretagne, le lieutenant Pierre Rossignol, et le mécanicien survolent la zone à bord de l’hélicoptère Bell 47G, et tentent une première opération de sauvetage avec une bouée suspendue à leur « Libellule ». Mais trop de personnes tentent de s’accrocher, mettant en danger l’appareil. Le lieutenant change alors de stratégie, décide de larguer la bouée, et revient sur zone avec de nombreux objets flottants : bouées, chambres à air et même des matelas pneumatiques. La manœuvre permettra de sauver quatre personnes, mais les cinq autres périront d’hypothermie. Le gendarme en est alors persuadé : la présence de plongeurs aurait pu permettre de sauver ces victimes.

Trente-deux pionniers sur l’île de Bendor

Un peu plus de deux ans plus tard, le 2 décembre 1959, la rupture du barrage de Malpasset en amont de Fréjus, dans le Var, entraîne le déversement de 50 millions de m³ d’eau dans la vallée du Reyran. L’accident fait 423 morts et disparus et provoque un fort émoi dans l’opinion. Les pouvoirs publics prennent alors conscience de la nécessité de renforcer les moyens de secours, notamment dans le cadre du plan ORSEC, créé en 1952. Le lieutenant Rossignol se voit confier par la Direction générale de la gendarmerie nationale la mission d’organiser les premières formations de plongeurs autonomes de la gendarmerie.

Le premier stage se déroule du 8 au 29 avril 1961 sur l’île de Bendor, face à la commune de Bandol dans le département du Var. Trente-deux gendarmes composent cette première promotion, baptisée Colas des Francs, du nom du premier directeur de l’entreprise Spirotechnique, créée par le groupe Air Liquide afin de produire et de commercialiser les détendeurs brevetés par Jacques-Yves Cousteau et Émile Gagnan. « À l’origine, ces gendarmes étaient uniquement engagés sur des missions d’assistance et de secours dans le cadre de la sécurité des activités nautiques », explique le capitaine (CNE) Julien Delobel qui, après cinq ans comme sous-officier en brigade territoriale, est devenu plongeur de la gendarmerie en 2005, avec pour première affectation la brigade fluviale de Conflans Sainte-Honorine, avant de devenir, en 2019, commandant adjoint du Centre national d'instruction nautique de la gendarmerie (CNING), où se déroulent les formations des plongeurs depuis 1965.

La naissance des TIS

À partir du jeudi 30 juillet 1998, la plongée en gendarmerie va prendre une autre dimension. Ce jour-là, le paquebot Norway a jeté l’ancre dans la baie de Quiberon. Plusieurs avions de tourisme survolent ce géant des mers, pour le plaisir des yeux. Le commandant d’un Beechcraft 1 900 D de la  compagnie Proteus Airlines, qui assure la liaison Lyon-Lorient, demande même l’autorisation de modifier son plan de vol pour survoler le paquebot. À 13 h 58, l’avion de ligne percute un Cessna 177 en provenance de Vannes. Les deux appareils tombent à pic dans l’océan. L’accident fait quinze morts.

Dépêchée sur place pour quatre jours, une unité d’identification de victimes de l’Institut de recherches criminelles de la gendarmerie nationale (IRCGN), qui existe depuis 1987, collabore avec les deux plongeurs de la brigade territoriale de Quiberon, renforcés par des plongeurs de la zone Ouest, chargés de remonter les corps pris dans les débris.
L’idée de transposer en milieu sous-marin les principes de gestion d’une scène de crime terrestre est peut-être née ce jour-là. « Les gendarmes savaient plonger, avec toutes les compétences techniques requises, mais il fallait encore franchir un cap pour pouvoir mener des investigations subaquatiques », résume le CNE Delobel.

Fruit d’un partenariat entre l’IRCGN et le CNING, le premier stage TIS (Technicien en investigation subaquatique) a eu lieu en mai 2001.
Les plongeurs de la gendarmerie accédaient à l’époque au niveau de compétences des TICP (Technicien en identification criminelle de proximité), avant de monter en gamme, à partir de 2016, pour devenir l’équivalent des TIC. « La plongée devient alors un vecteur parmi d’autres pour pouvoir traiter une scène de crime dans son intégralité, confirme l’officier du CNING. Les TIS sont des vrais TIC subaquatiques, intégrés à la chaîne criminalistique, avec des protocoles adaptés au milieu subaquatique et validés par l’IRCGN. »

Investigation et intervention

Les officiers et sous-officiers de gendarmerie volontaires en vue d'être affectés dans une unité à compétence subaquatique doivent avoir moins de 35 ans, être aptes médicalement, passer des pré-tests en région, puis des tests nationaux au CNING. Il s’agit essentiellement de tests de natation très poussés. Aucun niveau de plongée requis, même s’il est vivement conseillé d’avoir une bonne expérience dans ce domaine. Puis ils suivent le stage Plongeur de bord (PLB) à l’école de plongée de la Marine nationale (ECOPLONG) de Saint-Mandrier pour valider le diplôme d’ES (Enquêteur Subaquatique). « Tous les plongeurs de la gendarmerie ont ensuite l’obligation de passer la qualification TIS, à l’issue d’un stage de six semaines, dans les deux à trois ans qui suivent leur première affectation, ajoute le capitaine Delobel. Et ils doivent retourner à Antibes tous les deux ans pour une semaine de recyclage comprenant une requalification technique, professionnelle et matérielle. »

Autre unité de la gendarmerie à compter des hommes grenouilles dans ses effectifs : le GIGN, au sein de sa Force Intervention (F.I.). Les plongeurs du GIGN suivent une première formation de cinq semaines au CNING, en circuit ouvert (où l’oxygène inhalé est aussitôt relâché vers l'extérieur), puis une formation spécialisée de cinq semaines à ECOPLONG, durant laquelle les instructeurs nageurs de combat entraînent les stagiaires à travailler avec un appareil à circuit fermé, qui consiste à respirer de l'oxygène pur, recyclé après expiration, ce qui permet de ne pas relâcher la moindre bulle d’air.

Qu’il s’agisse d’intervention ou d’investigation, la plongée tient donc une place de plus en plus grande au sein de la gendarmerie. Les plongeurs sont régulièrement engagés pour mener des investigations au profit des unités de terrain et de recherches de la gendarmerie, mais sont également sollicités par les commissariats de la police nationale, voire directement par les parquets lors des accidents en mer ou sur les voies navigables intérieures.

La plongée en gendarmerie a aujourd’hui officiellement 60 ans, mais l’âge du départ à la retraite n’a pas encore sonné, loin s’en faut !

Auteur : Antoine Faure - publié le 22 septembre 2022
Source : https://www.gendinfo.fr/actualites/2022/60-bougies-pour-la-plongee-en-gendarmerie
99
La brigade fluviale de Conflans-Sainte-Honorine, acteur majeur de la sécurité sur la Seine.

Les neuf militaires de la brigade fluviale de gendarmerie de Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines, jouent un rôle essentiel dans la sécurisation des voies navigables et la préservation de l’environnement, tout en réalisant des actes de police judiciaire sur réquisition.

Présentation de leurs missions.

Comme son nom l’indique, Conflans-Sainte-Honorine se situe au confluent de deux cours d’eau, la Seine et l’Oise. La ville est considérée comme la capitale historique de la batellerie, et on y trouve d’ailleurs, sur ses hauteurs, un musée dédié à cette industrie. Rien d’étonnant dans ces conditions qu’on y trouve également une brigade fluviale de gendarmerie, ainsi que le Commandement de la gendarmerie des voies navigables (CGVN), créé en 2010 et rattaché depuis 2017 à la Région de gendarmerie d’Île-de-France, dont la mission principale est de coordonner l’action des brigades fluviales.
Un large panel de missions

La brigade de Conflans-Sainte-Honorine est l’une des 14 unités fluviales de la gendarmerie. Elle compte dans ses rangs neuf militaires, qui peuvent s’appuyer sur la vedette « la Vigilante » et deux semi-rigides pour mener à bien leurs nombreuses missions.

« Nous avons une compétence zonale sur toute l’Île-de-France, détaille le maréchal des logis-chef (MDC) Cédric, affecté à la brigade fluviale depuis 2018. Nos principales missions sont le contrôle des flux, la lutte contre la pollution des cours d’eau, le respect de la réglementation liée à la pêche, sachant qu’il existe une obligation de relâcher tout ce qui est pêché en Seine, et de l’interdiction de nager dans l’Oise et la Seine, à la fois pour des raisons sanitaires et de sécurité. L’unité comprend également des plongeurs, qui peuvent réaliser des actes de police judiciaire, sur réquisition des brigades territoriales et des unités de recherches, pour une recherche de personne, de véhicule, d’arme, ou de tout autre indice dans le cadre d’une enquête. Nous travaillons alors au fond de l’eau, comme des Techniciens en identification criminelle (TIC), afin de rechercher des empreintes, prélever des traces ADN, notamment sous les ongles en cas de bagarre. La brigade fluviale mène également des opérations anti-stups sur les berges et sur les embarcations, avec l’appui d’équipes cynophiles. »

L’une des missions de la brigade consiste à contrôler les navires de commerce, de plaisance ou de transport de passagers, comme ce matin l’impressionnant Amadante, bateau de croisière de luxe amarré à Conflans avant de remonter la Seine jusqu’au Havre. Cédric est accueilli à bord par le capitaine, qui lui présente l’ensemble des documents obligatoires, ainsi que les équipements de sécurité. Les gendarmes peuvent aussi contrôler les documents relatifs à la législation du droit du travail, ce qui peut parfois déboucher sur des enquêtes pour travail illégal. Tout est en règle ce jour-là pour le bateau battant pavillon suisse.

Une convention avec la police municipale d’Herblay-sur-Seine

La patrouille croise un peu plus tard celle de la police municipale de la commune voisine d’Herblay-sur-Seine, avec exceptionnellement à son bord le maire de la ville, Philippe Rouleau. Cette commune a la particularité de s’étendre à la fois sur la rive droite et la rive gauche de la Seine, et de comprendre une île sur son territoire. La collaboration avec la brigade fluviale est donc une nécessité et une démarche de bon sens. Une convention vient d’ailleurs d’être signée entre la mairie et la gendarmerie nationale.

« Nous travaillons ensemble depuis longtemps, mais cette convention vient officialiser et donner un cadre à ce qui existe déjà, à savoir notamment l’autorisation réciproque de monter à bord de nos moyens respectifs », explique le maire d’Herblay. « Les policiers municipaux peuvent faire des opérations de contrôle, mais ne peuvent pas verbaliser, et ont besoin pour cela du concours de la gendarmerie, ajoute le MDC Cédric. Et pour nous, les différentes polices municipales constituent bien sûr une source importante de renseignements. »

Forte de ses quatorze unités fluviales et de ses quatre unités nautiques intérieures, couvrant l’ensemble des lacs et des fleuves du territoire national, la gendarmerie a acquis, au fil de l’eau, un leadership incontestable sur le créneau de la sécurité sur les voies navigables.

Depuis la validation du Grenelle de l’environnement, en 2009, le développement du transport fluvial est une priorité de l’État français. Il est en effet plus économique et plus respectueux de l’environnement que le transport routier, émettant quatre fois moins de CO2 à la tonne transportée. Et dans la perspective notamment des Jeux Olympiques de Paris, les enjeux sont particulièrement importants sur la Seine et ses affluents.

Dans ce contexte, la brigade fluviale de Conflans-Sainte-Honorine, placée pour emploi sous l’autorité du CGVN, comme celle de Rouen, en vue d’assurer une unicité opérationnelle sur la Seine, aura un rôle prépondérant à jouer dans les mois et les années à venir.

Auteur : Antoine Faure - publié le 6 octobre 2022
Source : https://www.gendinfo.fr/sur-le-terrain/immersion/2022/la-brigade-fluviale-de-conflans-sainte-honorine-acteur-majeur-de-la-securite-sur-la-seine
100
Gendarmerie Nationale / Re : To be or not to be a GAV ?
« Dernier message par Jeano 11 le 03 octobre 2022, 17:13:46 »
Premiers pas d’élève gendarme adjoint volontaire à Fontainebleau !
160 élèves gendarmes adjoints volontaires ont fait leur rentrée au sein de la première compagnie de l’école de gendarmerie de Fontainebleau. Le début pour eux d’une toute nouvelle expérience professionnelle, enrichissante et variée.

Il est à peine 8 heures et plus d’une dizaine de jeunes hommes et femmes, âgés de 17 à 26 ans, attendent déjà devant l’école de gendarmerie de Fontainebleau. Impatients, mais un peu stressés aussi, ils ne vont pas tarder à franchir la porte, laissant derrière eux probablement les derniers instants de leur vie civile. Le début d’une nouvelle expérience, pour ces jeunes de tous horizons. Durant plusieurs semaines, ils seront tous logés à la même enseigne. Cours, sports, aguerrissement et apprentissage de la discipline militaire …

Ils seront tous formés pour devenir des Gendarmes adjoints volontaires (GAV).

GAV APJA ou GAV EP ?

Parmi les 160 nouvelles recrues, 140 suivront la formation de GAV APJA (Agent de police judiciaire adjoint), et 20 celle de GAV EP (Emploi particulier). Mais quelle différence ?

Les GAV APJA ont vocation à rejoindre les unités opérationnelles (brigades territoriales, pelotons de gendarmerie de montagne, brigades fluviales …). Leur formation débute par 13 semaines au sein de l’école, au cours desquelles ils développeront leur connaissance de la gendarmerie, apprendront le maniement des armes et les techniques d’intervention, et seront formés à devenir des agents de sécurité des mobilités et des agents de police judiciaire adjoint. À l’issue, ils choisiront un groupement d’affectation, en fonction de leur classement. Une fois affectés, ils suivront une formation complémentaire en unité pendant une période de 12 semaines, avant d’obtenir leur diplôme de gendarme adjoint volontaire.

Les GAV EP, quant à eux, suivent un système de formation différent puisqu’ils sont recrutés pour une qualification particulière (horticulture, aide canin, musicien, secrétaire, magasinier ...). Avant d’incorporer l’école, ils ont répondu à une offre d’emploi. Ils disposent donc directement de leur affectation future. Leur formation dure 3 semaines, pour un volume total de 92 heures. Elle se compose de cours relatifs à la connaissance générale de l’institution et à la sécurité du gendarme en intervention.
Des profils variés

Sur les 160 élèves gendarmes adjoint volontaires de la 1e compagnie, aucun ne se ressemble. Certains connaissent déjà le monde militaire, d’autres non. Certains viennent de métropole, d’autres d’outre-mer. Les profils sont variés. Axel, par exemple, est le plus jeune de la compagnie. Du haut de ses 17 ans, le jeune homme vient d’obtenir son baccalauréat. « Mon père est gendarme donc je connais l’institution, y entrer est un rêve. Ce que je veux, c’est pouvoir aider les gens et être à leur contact. J’ai choisi de devenir GAV pour commencer tout de suite le métier ». De la formation il espère ressortir plus fort mentalement et physiquement.

Lenka, quant à elle, a un tout autre profil. Âgée de 26 ans, elle a fait le déplacement depuis la Nouvelle-Calédonie, où elle vivait avec sa famille. Elle a découvert le métier de GAV lors de sa formation au Régiment du service militaire adaptée (RSMA) et à travers les forums de recrutement. « Je suis fascinée par les métiers de la gendarmerie. J’attends de la formation GAV un apprentissage du métier et après, j’espère pouvoir évoluer en gendarmerie en tant que sous-officier » confie-t-elle. Thomas, 21 ans, dispose également d’une expérience propre. Avant d’intégrer l’école de Fontainebleau, il était militaire dans l’armée de Terre depuis presque trois ans. Au sein de la gendarmerie, il espère trouver plus de proximité et de contact avec la population. Des parcours différents donc, mais tous suivront la même formation.

Du côté des GAV EP, le constat est le même. Jade, 18 ans, va devenir aide-dresseur canin, à Gramat au centre national d’instruction cynophile de la gendarmerie. « Je souhaitais intégrer la gendarmerie car je voulais aider les autres et faire respecter la loi.
Quand je me suis renseignée auprès du Centre d’information et de recrutement, on m’a orientée vers le recrutement GAV EP. J’ai une formation d’éducateur canin et je voulais exercer au sein d’une unité cynophile, explique-t-elle.
Être GAV EP va me permettre de voir si ça me plaît avant de passer le concours de sous-officier. ». Quant à Raphaëlle, 21 ans, elle a découvert la possibilité de devenir GAV EP via Pôle emploi. « J’ai un DUT en gestion administrative et commerciale des organisations. Je cherchais un emploi et j’ai vu qu’il y avait une offre pour être secrétaire en gendarmerie, alors j’ai postulé ». De manière générale, tous sont attirés par le milieu militaire et la particularité d’exercer leur métier en son sein.

Et le premier jour, ça ressemble à quoi ?

Malgré leurs différences, force est de reconnaître que les 160 élèves présentent tous un point commun le jour de l’incorporation : l’appréhension du premier jour.
Alors démystifions un peu le sujet.
Dès 7h45, les nouvelles recrues arrivent à l’école de Fontainebleau. Elles ont jusqu’à 10 h pour s’y présenter. Après la vérification des pièces demandées préalablement par mail par l’adjudant de compagnie, les élèves sont conduits vers leurs bâtiments de vie, par leurs camarades de la deuxième compagnie qui achèvent bientôt, eux, leurs 13 semaines de formation. Puis, le moment est venu de signer son contrat.
Ça y est, c’est officiellement le début de la vie militaire.

A 14 heures, les GAV EP commencent à percevoir leurs tenues. Les GAV APJA, quant à eux, sont répartis en quatre pelotons. À disposition de leurs cadres, ils vont découvrir l’école, faire leur photo d’identité militaire et apprendre à faire leur lit au carré et en batterie. Ce dernier point est un incontournable de toute formation militaire ! L’attention est de mise. Puis, après une information du service de santé, l’adjudant de compagnie présente aux élèves ce qui les attendra les prochaines semaines.
Les attentes des cadres

La première journée est également l’occasion pour les cadres de faire part aux élèves de ce qu’ils vont attendre d’eux. « La formation est courte et le rythme est soutenu. Les élèves doivent arriver motivés et un minimum préparés physiquement. Nous attendons d’eux une bonne présentation, de la discipline et un investissement physique et intellectuel constant. Pour réussir la formation, ils doivent au moins avoir une moyenne générale de 10/20. Mais plus ils seront bien classés, plus ils auront le choix de leur affectation » explique le capitaine Yoann, commandant la 1e compagnie. C’est ce qu’explique l’adjudant William, commandant le 4e peloton, dès les premières minutes de sa prise en main. « On attend de vous de la discipline et de la rigueur. Vous avez le droit de vous être trompés en venant ici, mais si vous restez, vous donnez le maximum ». Et il ne manque pas de rappeler les bases d’une bonne présentation militaire : cheveux courts et rasage pour les hommes, chignon propre et serré pour les femmes. Pas de piercings, pas de maquillage, et pas de tatouage apparent (des manchettes sont fournies pour les cacher). « Il est important pour eux d’être bien cadrés, explique-t-il. C’est d’ailleurs précisément ce que viennent chercher la plupart des jeunes : un cadre ».

t quels que soient leurs motivations, leur origine sociale, leur âge, leur passé … il est nécessaire de rappeler que « tout le monde a ses chances, à condition d’être ouvert d’esprit, d’avoir une attitude militaire, d’être curieux, intéressé et intéressant ». Mais pas d’inquiétude ! Si l’on en croit Tanguy, élève GAV de la 2e compagnie, en fin de formation, « on se fait rapidement au basculement de la vie civile à la vie militaire. »

Et après ?

« Devenir GAV est une belle opportunité pour se lancer dans la vie active, explique le capitaine Yoann. Ils peuvent exercer partout en France : dans les unités territoriales, dans les brigades nautiques, dans les centres de formation, dans les unités spécialisées comme les brigades de gendarmerie des transports aériens, la gendarmerie de l’air, de l’armement ou encore maritime.
Il y a même la possibilité d’exercer en unité montagne, en passant les tests, ou à la cavalerie de la Garde républicaine, pour les équitants. Sans compter que c’est aussi le bon moyen pour bien se préparer au concours de sous-officier ». Outre une expérience professionnelle enrichissante, devenir GAV, c’est également bénéficier d’une solde, d’un contrat à durée déterminée, de six ans maximum, et de la mise à disposition d’un logement. Un bon départ dans la vie active, donc !

À noter : S’il est possible d’intégrer l’école de GAV à 17 ans, il est cependant nécessaire d’avoir 18 ans le jour de la prise de fonction en unité.

Retrouvez plus d’informations sur le site : La Gendarmerie recrute.

Source : https://www.gendinfo.fr/sur-le-terrain/immersion/2022/premiers-pas-d-eleve-gendarme-adjoint-volontaire-a-fontainebleau
Pages: 1 ... 3 4 5 6 7 8 9 [10]