Auteur Sujet: Fiche Pratique DRTEFP Pays de la Loire (Devoirs et Obligations de l'Employeur)  (Lu 19379 fois)

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bonjour a tous

je voudrais savoir s'il vous plait, si ce document
à télécharger en PJ au bas tu Txt qui vient de subir une nouvelle mouture suite aux nouvelles règles 2008/2009 dans la profession, est FIABLE et LÉGAL ??

Explication rapide pour mon cas :

- je n'ai droit à aucune prime de repas pour mes gardes de nuit ( 6,50 euros minimum par nuit de travail )

- je n'ai droit tous les jours qu'à 30 minutes de pause repas ! sans contre partie financière ( 7,28 euros selon ce document )

- mes gardes de nuit ( ça c'est tout nouveau ) se dérouleront désormais dans le garage de la société ! ( auparavant nous avions un studio à l'hôpital )  où trouver le document qui régit comment doit être loger l'équipe de garde lors des nuits de gardes a ce propos ?

- lors de nos jours de travail de plus de 12h (ils sont nombreux) , nous n'avons jamais droit à des pauses de, au moins 2h30 comme stipulé dans ce document

et j'en passe........

merci de m'aider, car là je sature vraiment...  :'(

Hors ligne Christian36120

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bonjour a tous

je voudrais savoir s'il vous plait, si ce document
à télécharger ....  qui vient de subir une nouvelle mouture suite aux nouvelles règles 2008/2009 dans la profession, est FIABLE et LÉGAL  ??

Fiable : oui
Légal  : ce n’est ni un texte de loi, ni un règlement…mais il n’a, à mon avis rien d’illégal  ;  et on peut toujours se retourner contre son auteur (DDTEFP 44) ou son Directeur de la publication : Didier Brassart.

mon cas :
1/- je n'ai droit a aucune prime de repas pour mes gardes de nuit ( 6,50 euros minimum par nuit de travail )
2/- je n'ai droit tous les jours qu'a 30 minutes de pause repas ! sans contre partie financière ( 7,28 euros selon ce document )
3/- mes gardes de nuit ( ça c'est tout nouveau ) se dérouleront désormais dans le garage de la société !
( auparavant nous avions un studio à l'hôpital ) où trouver le document qui régit comment doit être loger l'équipe de garde lors des nuits de gardes a ce propos ?
4/- lors de nos jours de travail de plus de 12h (ils sont nombreux) , nous n'avons jamais droit a des pauses de au moins 2h30 comme stipulé dans ce document

Mes réponses :
1/ pour la nuit ce n’est pas 6.50, mais 7.28€ (avenant 53), c’est donné par le protocole des frais de déplacement (article 12)
2/ là aussi le protocole te donne une indemnité
3/ Non ce ne peut pas être un garage, si tu n’es pas en intervention, tu as le droit de te reposer dans un local prévu pour se reposer ou dormir et se restaurer en respectant les locaux "féminins" des "masculins" ainsi que les règles d'hygiène et de salubrité conforme au code du travail (partie règlementaire, 4eme partie, livre 2) qui stipule que le local de repos doit répondre à certaines règles (éclairage, ventilation, mobilier, sanitaires, etc…). L’article R4228-37 dit que le contrôle de l'inspection du travail porte notamment sur l'installation et l'aménagement intérieur des locaux.
Alors pour remettre ton patron dans le droit chemin : va voir l’inspection du travail.
4/ la pause d’au moins 2h30 prévue dans le cadre du décret 1242, ne peut s’apprécier que pour un service continu exempt de toute pause.
Exemple : tu fais une rapat longue distance 6h de route aller et pareil au retour, tu dois avoir une pause d’au moins 3h entre l’aller et le retour (plus de 13h au total).
Durant cette pause, tu es libre de faire ce que tu veux, mais néanmoins comme pour toute pause, tu dois également être prêt à arrêter cette pause pour une intervention éventuelle et exceptionnelle demandée durant cette période en cas de nécessité notamment pour des motifs de sécurité. Dans ce cas, tout ou partie de la durée de pause manquante doit être récupéré avant la fin de la journée (idéalement juste après le travail urgent ayant interrompu la pause).

En résumé, pour les 1,2 et 3, fais intervenir l’inspection du travail pour qu’elle rappelle ses devoirs à ton employeur.
Pour le 4, le dépassement des 12h d’amplitude quotidiennes n’est autorisé que pour terminer la mission en cours (donc pas pour en commencer une nouvelle) et doit rester exceptionnelle.
La aussi, l’inspecteur du travail peut faire un rappel à ton patron.

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MERCI Christian  :)

je viens d'envoyer un email a l'inspection du travail de mon département

si pas de réponse dans une semaine, je prends un RDV (dur dur de pouvoir prendre des rdv quand on connait son horaire du lendemain que le veille au soir  >:()

juste une chose, pour le 1
en fait si je comprend bien le document du pays de la loire :

- c'est 6,50 euros si je fais moins de 4h de sortie 15
& 7,28 euros si je sors pour plus de 4h (honnetêment c'est rare)

en tout état de cause, c'est minimum 6,50 euros .... 5 ans x 12 mois X 3 nuits = 1170 euros dans le baba  >:(

est ce que quelqu'un a déja eu a discuter avec un inspecteur du travail ?
comment cela se passe t il ?
il contacte suite a l'entrevue la société par écrit ?
quand se déplace t il ?

merci encore

Hors ligne Christian36120

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Non 6.50 je ne vois pas ou tu peux les avoir.
L’article 12 dit : indemnité de casse croute EGALE à l’indemnité de repas unique : donc 7.28€ !
Le TTE (temps de travail effectif) est défini dans l’article 2 de l’accord cadre comme le temps pendant lequel le salarié est à la disposition de son employeur et doit se conformer à ses directives…etc…
L’article précise un peu plus loin que les permanences constituent un temps de travail effectif.

Alors 6.50 pour moins de 4h oui, mais moi des permanences de nuit de moins de 4h : connais pas ! (d’autant qu’une permanence ne peut pas être inférieure à 10h, c’est écrit encore après)

Tu peux essayer de récupérer ce qui ne t’as pas été payé soit par accord amiable avec ton patron, soit s’il ne veut rien entendre, par voie judiciaire (prud’hommes en référé).

J’ai déjà eu plusieurs RV avec l’inspectrice du travail, et cela s’est toujours passé très cordialement. Il ne faut pas oublier que son premier rôle est de donner des conseils tant au patron qu’aux salariés.
Suite à ma demande, elle est venue dans l’entreprise.
Au début les remarques sont verbales, mais ensuite il y a les écrits (si pas de réaction) et les amendes, puis la machine judiciaire en dernier recours.

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ma reflexion sur les 6,50 euros, vient de là (voir doc joint)

en faite, c'est un non sens - de 4h de Travail effectif pour une garde de nuit
je comprend bien ta reflexion christian, c'est pour ça qu'en début de post, je demandai si ce
document était bien sérieux et légale  ::)

j'ai déja montré ce document a ma direction figures toi
leur réponse : " je suis dans mon bon droit (ils sont au FNTS) tu n'as qu'a me mettre au prud'homme ! '
sachant que j'aime mon travail et que je ne veux pas en changer..... en disant ça, ils coupent toute envie de poursuivre mon combat pour être payé chaque nuit  :(

j'imagine que si je fais venir l'inspectrice du travail a mon travail
ma direction saura par quel employé elle est venue  :o

j'ai bien peur, que le sale travail sera alors a vie pour ma pomme  ^-^

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et voilà c'est fait !

la première équipe vient de subir cette humiliation !

dormir sur des chaises dans le garage des ambulances

aidez moi SVP


Le patron doit veiller au bien être de ses employés

http://www.jurisexpert.net/les-devoirs-et-obligations-de-lemployeur/

La mise en place des mesures Les mesures en question prévues, notamment, par le titre IV du livre III du code du travail, ont été mises en pratique avant l'intervention dudit code et sous le règne des lois et règlements qu'il a abrogées. Elles portent sur l'hygiène et la sécurité et la médecine du travail I- Les mesures d'hygiène et de sécurité La qualité des conditions du travail et le souci constant de leur amélioration, notamment, par le maintien de bonnes conditions hygiène et de sécurité et la mise en place d'un comité chargés de ces deux aspects seraient des facteurs importants pour créer un bon climat social favorable à la performance. l'ambiance physique du travail (sonorisation éclairage vibration ;...) A- Conditions générales d'hygiène et de sécurité Ainsi, l'entreprise est sensée veiller à ce que ses locaux soient en état de propreté irréprochable et présenter les conditions d'hygiène et de salubrité nécessaires à la santé de ses employés.

ceci a été extrait de ce site

http://legavox.fr/article/entreprise/vie-des-entreprises/hygiene-securite-sante-dans-entreprise_165_1.htm

Hors ligne jp77

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figurine, ambu04 ou solognot te diront mieux que moi, mais je peux te dire que c'est interdit  :o

En cas de travail continu, la durée quotidienne de travail ne peut excéder, sauf contraintes de service particulières :

    9 heures pour les équipes de jour,
    10 heures pour les équipes de nuit.

Dans tous les cas, l'amplitude de la journée de travail ne peut excéder 12 heures.

En cas de travail discontinu, l'amplitude de la journée de travail ne peut pas dépasser 10 heures 30 et cette durée ne peut pas être fractionnée en plus de 2 vacations d'au moins 3 heures.

Une pause de 20 minutes est accordée lorsque le temps de travail quotidien est supérieur à 6 heures consécutives.

Le travail de nuit comprend au moins la période comprise entre 21 heures et 6 heures, ou une autre période de 9 heures consécutives entre 21 heures et 7 heures.

Hors ligne figurine

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figurine, ambu04 ou solognot te diront mieux que moi, mais je peut te dire que c'est interdit

JP, christian semble confirmer aussi  ^-^

le drame, on est plus de 10, pas de délégués du personnel !

0 cohésion dans la boîte, donc pas d'action type grêve possible

j'envois des Mercredi un courrier a la DDTEFP de mon département

est-ce que ça va bouger les choses ......  :(

solognot et ambu si vous me lisez.........  :)

Hors ligne jerome31

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bon a savoir aussi, tu es en droit de refuser de prendre ta garde tout en restant sur ton lieu de travail ,je pense que si l'inspection du travail apprend que les employés passent leurs nuits sur de simples chaises il va y avoir du vent dans cette drole d'entreprise!!!!

Hors ligne Jeano 11

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voici la parti du Code du Travail qui traite des locaux

http://www.legifrance.org/./affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006903149&cidTexte=LEGITEXT000006072050&dateTexte=20090713&fastPos=3&fastReqId=1079928060&oldAction=rechCodeArticle

Article L4121-3
L'employeur, compte tenu de la nature des activités de l'établissement, évalue les risques pour la santé et la sécurité des travailleurs, y compris dans le
choix des procédés de fabrication, des équipements de travail, des substances ou préparations chimiques, dans l'aménagement ou le réaménagement des lieux de travail ou des installations et dans la définition des postes de travail.

A la suite de cette évaluation, l'employeur met en œuvre les actions de prévention ainsi que les méthodes de travail et de production garantissant un
meilleur niveau de protection de la santé et de la sécurité des travailleurs. Il intègre ces actions et ces méthodes dans l'ensemble des activités de
l'établissement et à tous les niveaux de l'encadrement.

http://www.ambulanciers-cnt.org/home/R-reglementation/accord-cadre.htm


 Accueil  Gérer votre association  Ressources humaines  Le salarié  La relation individuelle de travail : Cadre légal, droits et obligations des parties Droits et obligations de l'employeur
Droits et obligations de l’employeur

Les droits de l’employeur :
Le principal droit reconnu à l’employeur est celui de pouvoir exiger du salarié la prestation de travail pour laquelle celui-ci est rémunéré. Il lui est également reconnu le droit, dans le respect du cadre légal existant, d’organiser le travail à l’intérieur de la structure qu’il dirige, au besoin en usant du pouvoir disciplinaire que lui reconnait la loi.

Les obligations de l’employeur :

L’employeur est tenu aux principales obligations suivantes :
- fournir, au salarié, un travail correspondant à l’objet, au lieu, aux conditions d’exécution et aux horaires prévus,
- respecter la réglementation du travail, dans toutes ses composantes : lois, conventions collectives, accords d’entreprise, usages… relative à la durée du travail (durée quotidienne, repos hebdomadaire…), aux congés (congés payés ou congés spécifiques), au salaire (SMIC), à l’hygiène et à la sécurité, à la représentation du personnel, etc., l’employeur est également tenu par les clauses du contrat de travail qu’il a signé avec le salarié ;
- verser au salarié, selon la périodicité convenue, le salaire prévu au contrat, accompagné d’un bulletin de paie.


Règles à respecter concernant les locaux
http://vosdroits.service-public.fr/F2210.xhtml
L'employeur doit notamment veiller au respect des éléments suivants :

    *l'aération (cubage d'air minimum, ouvertures suffisantes), la protection contre le bruit,
    *le nettoyage (nettoyage du sol au moins une fois par jour), le chauffage, l'éclairage,
    *la protection contre les intempéries (auvents protégeant les salariés travaillant aux étalages, interdiction de faire travailler ces derniers quand la température est inférieure à 0°),
    *les locaux doivent être munis de vestiaires, d'installations sanitaires, de douches si les salariés effectuent un travail salissant,
    *les salariés ne doivent pas prendre leur repas dans les locaux affectés au travail. Lorsque 25 salariés au moins désirent prendre leur repas sur le lieu de travail, un réfectoire doit être mis à leur disposition,
    *prévenir les risques d'incendie et les risques liés au courant électrique,
    *informer et donner les consignes de sécurité ou dispositions techniques particulières à prendre,
    *veiller à ce que la circulation entre les postes de travail n'occasionne pas de risques de chute ou de dommages physiques,
    *veiller à la protection contre les risques dus aux machines et moteurs,
    *veiller à la protection contre les risques dus aux pièces mobiles en utilisant notamment des matériels conformes aux règles imposées aux constructeurs dans les conditions prescrites par le constructeur,
    *informer les travailleurs sur les risques et les précautions à prendre notamment lors de l'utilisation de produits dangereux,
    *procéder régulièrement à la mesure du bruit et, à partir d'un seuil de 85 décibels, prévoir une surveillance médicale des employés et leur fournir des protecteurs individuels (casques, bouchons d'oreilles).

En cas de non respect de l'obligation de sécurité

Droit de retrait

Si le salarié estime a un motif raisonnable de penser que sa situation de travail présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé, il peut exercer son droit de retrait.

Sanctions :
En cas d'accident de travail, l'employeur peut être condamné en justice à indemniser le salarié pour faute inexcusable.
Le non respect de ses obligations par l'employeur peut entraîner des sanctions pénales.





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plusieurs personne ont téléphoné a l'inspection du travail
aucune réponse sérieuses n'a été apporté, d'autres numéros de téléphone on été donné, ils sonnent ans le vide...... et tous ont été reçu séchement par l'interlocuteur au téléphone
ça ne m'étonne pas du tout, quand on travail dans la fonction public, le mot service public n'a aucun sens pour certain !!!! je suis dégoutté

aujourd'hui nous sommes tous convoqué a une réunion a mon travail........
je vais rester zen, il le faut.......

je vous tiens au courant  :(

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résultat des courses, rien ne change, sauf que l'équipe de garde 15 qui s'est mangé 3 gardes au garage sera la seule...
fini "la punition" d'ixit la direction
je rêve

tjs 30 minutes de repas, pas de panier pour les nuits etc.......

Hors ligne figurine

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un petit UP, suis tjs vivant  ;D

tjs le même bordel au taf, en ce moment c'est transport en ambu seul chaque jour  ;D

tout roule pour nos fumiers de patron  >:D

Hors ligne figurine

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re tjs vivant  ;D

on a les panier repas de nuit  :P

mais tjs 30 min pour manger sans compensation financière...

+ de 7 ans de Maison  :ange:

Hors ligne J.R.

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30 minutes c'est une bonne moyenne... qui génère normalement une indemnité... mais bon...  ::)

Hors ligne auxambu

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un petit UP, suis tjs vivant  ;D

tjs le même bordel au taf, en ce moment c'est transport en ambu seul chaque jour  ;D

tout roule pour nos fumiers de patron  >:D

Salut,

Je sais que c'est facile à dire mais un conseil : change de crèmerie !!!

Le n importe quoi dans toute sa splendeur à des limites.

Les jours viendront ou les boîtes privés auront du mal à recruter car personne ne voudra faire ce métier dans de telles conditions. Il n'y à qu' à voir ce qui se passe dans l'hôtellerie restauration par exemple.Les syndicats patronaux de la profession ont été obligés de se remettre en question sur les conditions de travail de leurs salariés ainsi que sur les salaires : ils ne trouvent personne ! Alors que la demande est là.

Je ne suis pourtant adhérent à tel ou tel syndicat salarié mais faut pas pousser mémé lol !

Et dire que des fois , je me plains; je devrais avoir honte car je suis  privilégié là ou je suis (pas d'accord cadre, pas de stress) ça fais réfléchir des témoignages comme le tiens et ça me fais  prendre du recul.

Je n'ai qu'une chose à te dire :

Bon courage à toi

Hors ligne Jeano 11

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Les règles de la pause-repas extrait du site http://www.dossierfamilial.com/emploi/droits-demarches/les-regles-de-la-pause-repas,1399

Le moment de la pause-déjeuner est un élément important de la qualité de vie au travail. C'est pourquoi l'employeur doit se plier à un certain nombre d'obligations.


Le Code du travail dispose qu'aucun temps de travail quotidien ne peut atteindre six heures sans que le salarié bénéficie d'un temps de pause d'une durée minimale de vingt minutes.

De 30 minutes à 2 heures

En pratique, les conditions de la pause-repas diffèrent toutefois beaucoup d'une entreprise à une autre ; le plus souvent, sa durée varie d'un minimum d'une demi-heure à un maximum de deux heures.En effet, son organisation relève généralement de conventions collectives, d'accords d'entreprise ou même parfois d'usages professionnels.
La plage horaire est parfois déterminée par l'employeur

Selon les cas, l'employeur peut alors vous imposer de prendre votre pause-repas pendant une plage horaire déterminée - et dans ce cas elle peut s'inscrire dans votre contrat de travail, dans le règlement intérieur affiché au vu de tous - ou, au contraire, vous en laisser le libre choix.Ainsi, dans les entreprises qui pratiquent la journée continue, il est d'usage de réduire la coupure pour déjeuner à trois quarts d'heure, voire à une demi-heure, ce qui permet en contrepartie aux salariés de terminer plus tôt leur journée de travail.
La pause-repas ne s'assimile pas à du travail

La pause-déjeuner n'est pas considérée comme du temps de travail effectif. Elle n'a donc pas à être payée au salarié (sauf disposition conventionnelle ou contractuelle en sens contraire). Celui-ci est parfaitement libre de vaquer à ses occupations personnelles sans avoir à en rendre compte à son employeur.
Cours de gym

Il peut parfaitement sortir de l'entreprise simplement pour s'aérer ou pour aller prendre son cours de gym. S'il préfère ne pas s'arrêter pour déjeuner, afin, par exemple, de s'avancer dans son travail, il peut également le faire. Mais il ne pourra pas alors exiger que ces heures lui soient comptées comme des heures supplémentaires (Cour de cassation, chambre sociale, arrêt du 9 mars 1999).

La pause-repas peut parfois être rémunérée

En revanche, si, pendant sa pause-déjeuner, le salarié doit rester à la disposition de son employeur, ce moment doit être assimilé à du temps de travail effectif et rémunéré comme tel.Ce qui a été le cas pour un cuisinier ; pendant ses heures de repas, il était tenu de manger sur place et il ne disposait d'aucune liberté durant ces périodes (Cour de cassation, chambre sociale, arrêt du 4 janvier 2000).
Travailler pendant une pause ?

La Cour de cassation a estimé par ailleurs que l'employeur peut également demander au salarié de travailler pendant une pause, à condition qu'il s'agisse d'une intervention exceptionnelle et justifiée par un cas de nécessité absolue.Par exemple, la sécurité du matériel (Cour de cassation, chambre sociale, arrêt du 1er avril 2003).

Un local spécifique peut-être prévu

Si le salarié peut avaler un sandwich sur un coin de son bureau, pas question en revanche qu'il s'y installe pour déguster une blanquette de veau ou un steak frites, la loi interdisant de laisser les salariés prendre leur repas dans les locaux affectés au travail.

Pourtant, quelle que soit la taille de l'entreprise, rien n'oblige un employeur à mettre en place un service de restauration ou de cantine.

Lorsque le nombre de salariés désirant prendre habituellement leur repas sur les lieux de travail est au moins égal à vingt-cinq, l'employeur doit cependant mettre à la disposition de son personnel un local (réfectoire ou cantine) spécialement aménagé à cet effet.

Il doit au préalable recueillir l'avis du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) ou, à défaut, des délégués du personnel. Cet endroit doit alors être pourvu de sièges et de tables en nombre suffisant, comporter un robinet d'eau potable (froide et chaude) pour dix personnes, un réfrigérateur et un four.

Si cette demande émane de moins de vingt-cinq salariés, l'employeur est tout de même obligé de mettre à leur disposition un emplacement permettant de se restaurer dans de bonnes conditions d'hygiène et de sécurité.

Cet emplacement peut, sur autorisation de l'inspecteur du travail et après avis du médecin du travail, être aménagé dans les locaux de travail, dès lors que l'activité qui y est développée ne comporte pas l'emploi de substances ou de préparations dangereuses.
De strictes règles d'hygiène pour le réfectoire

Après chaque repas, l'employeur doit veiller au nettoyage du réfectoire ou de l'emplacement et des équipements qui y sont installés. Il doit en outre prévoir des mesures de protection des non-fumeurs contre la fumée du tabac (par exemple, un système d'extraction de fumée).En l'absence de local de repos et lorsque les activités de l'entreprise l'exigent, le réfectoire ou l'emplacement réservé pour la pause-déjeuner doit pouvoir être utilisé en dehors des heures de repas comme local ou emplacement de repos, après avis du CHSCT ou, à défaut, des délégués du personnel.
À quoi sert le ticket restaurant ?

Il permet au salarié de déjeuner à moindres frais puisqu'il est financé au moins à 50 % et au maximum à 60 % par l'employeur, le reste étant à la charge du salarié. Aucun texte n'oblige un employeur à remettre des titres-restaurant à ses salariés, même si ces derniers le lui réclament (sauf si une disposition de la convention collective applicable à l'entreprise en rend l'attribution obligatoire).
Quels sont les salariés qui y ont droit ?

Tous les salariés (à l'exception de ceux en arrêt maladie ou en congé) doivent recevoir un chèque-restaurant (quand ils existent) par jour travaillé et par repas, y compris ceux à temps partiel ou temporaires, sauf si la pause-déjeuner n'est pas incluse dans leurs heures de travail.
Où peut-on l'utiliser ?

Le titre est valable chez tous les restaurateurs ou commerçants agréés (boulangeries, traiteurs, restauration rapide…), facilement identifiables par la présence d'affichettes sur lesquelles figure le logo de la société émettrice de ces chèques. Les commerçants ne sont pas tenus de rendre la monnaie.