Petite réponse :
Art 5, annexe 1, CCNTR 3085 :Sauf pendant la période d'essai, tout départ d'un ouvrier de l'entreprise donne lieu, sauf faute grave, à un délai-congé dans les conditions suivantes :
- en cas de
démission, et
quelle que soit l'ancienneté de l'ouvrier, la durée du délai-congé est
d'une semaine ;
- en cas de licenciement d'un ouvrier comptant moins de six mois d'ancienneté, période d'essai comprise, le délai-congé est d'une semaine ;
- en cas de licenciement d'un ouvrier comptant une ancienneté comprise entre six mois et deux ans, le délai-congé est d'un mois ;
- en cas de licenciement d'un ouvrier comptant deux ans d'ancienneté, le délai-congé est de deux mois.
Pendant le délai-congé et quelle que soit la partie qui ait pris l'initiative de la rupture, l'ouvrier est autorisé à s'absenter chaque jour pendant deux heures pour pouvoir chercher un autre emploi. Ces heures sont fixées d'un commun accord, ou, à défaut, alternativement jour après jour par chacune des parties. Par accord des parties, elles peuvent être bloquées.
Les heures d'absence pour recherche d'emploi sont payées sur la base du salaire effectif de l'ouvrier et dans tous les cas à concurrence de douze heures.
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Le délai congé étant le préavis et cet article n'est applicable qu'
aux ouvriersvous pouvez toujours refuser d'effectuer votre préavis mais vous risquez à coup sur de perdre vos indemnités (CP... etc)
Le délai de 2 semaines n'est applicable qu'aux entreprise de transport voyageur étant donné les difficulté à retrouver du personnel (ARTT du 18 avril 2002 dont nous ne faisons pas parti)http://www.legifrance.gouv.fr/affichIDCC.do?cidTexte=KALITEXT000005678895&idSectionTA=KALISCTA000005752192&idConvention=KALICONT000005635624&dateTexte=29990101KTS