Auteur Sujet: Présentation du carnet de route lors d'un contrôle de police? Remplir les feuilles de route  (Lu 134141 fois)

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Hors ligne Jeano 11

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Bonsoir OURDIA
Franck a l'expérience d'un conseillé aux prudhomme et vous apporte gracieusement une conduite à tenir dans la situation que vous avez exposé mais ne vous fait aucun jugement ... si vous pensez perdre il faut vous poser la question : " pourquoi ?  "
Cinq mois pour réagir c'est pas très clair ?
cordialement

Hors ligne OURDIA

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Bonjour.
je suis l'ex mari à ourdia  et je tiens à répondre à Frank et Jean.
Pourquoi avoir attendu si longtemps ... pour la bonne raison que nous sommes une petite structure et que le travail s'effectue sur la confiance et cela dure depuis 15 ans avec mes 2 gars.
Ce monsieur je le connaissais et il ne tenait aucune place dans l'entreprise pour les raisons suivantes : " aucun suivi dans son travail "  ???
c'est à dire, nettoyage sommaire de son véhicule - fume dans celui ci, etc...
Ce monsieur est très procédurier.  :-X
Pourquoi l'avoir pris ? nous sommes d'un milieu ouvrier et nous avons voulu faire du social ... erreur  :'(
Ce monsieur et très personnel et il n'est pas fait pour travailler dans 1 petite entreprise. On n'a attendu en espérant qu'il s'améliore au fil des jours mais c'est le contraire qui s'est produit - il est carrément je-m'en-foutiste  :-X  les gens ne le supportent plus... alors le licencier, peut être ?  
Même ces collègues de travail ne veulent plus le voir.
Il attends que cela un licencient pour aller au CPH.
Une très mauvaise ambiance s'est installée dans la société ... voila la situation.
je tiens à remercie frank, jeano et les autres pour leurs réponses même si vous répondez à des patrons mais c'est comme partout ... il y en a des bons et de très mauvais.
J'oublie, ce monsieur nous avait demandé si c'était une faute de pas contrôler le matériel de l'ambulance ? je lui avais donc demandé avant 1 garde de le mettre à jour ...  chose qu'il n'a pas faite et pire a dénoncé son collègue ... ce monsieur n'est pas fait pour ce métier.
amitiés

ambu04

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JE SUIS tout a fait d'accord avec toi il y a des bons et des mauvais de chaque coté.

tiens, j'ai l'impression d'avoir mon boss en face de moi, trop bon trop con

Mais vous avez aussi le licenciement conventionnel
je te contact en mp



Hors ligne Jeano 11

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Bonjour les "OURDIA"
Personnellement je n'ai aucun préjugé concernant les patrons ou les employés et j'apporte ou fait partager mes connaissances (et pas mes convictions) à tout ceux qui me le demande.

Voici des infos sur :
Rupture conventionnelle : démarches et procédures
extraites du site -http://droit-finances.commentcamarche.net/faq/2066-rupture-conventionnelle-de-la-theorie-a-la-pratique

Article Table des matières
    * Salariés et travail
          o Les congés
                + Les congés payés
                + Fractionnement et dates des congés
                + Les congés pour raisons familiales
                + Le congé paternité
                + Les congés longue durée
                + Les congés longue durée familiaux
                + Le congé parental
                + Le congé pour création d'entreprise
                + Le congé individuel de formation
                + Maladie et contrat de travail
                + Travail le dimanche
          o Compte Epargne temps
                + Le Compte Epargne Temps
                + Alimenter un CET
                + Utiliser un CET
                + Gestion du CET
          o Le contrat de travail
                + La période d'essai
                + Le préavis
                + Le CDD
                + Les sanctions disciplinaires
                + Les modifications du contrat
                + Les modifications des horaires
                + Les litiges
                + La rémunération des stagiaires
                + Intéressement et participation
          o Le licenciement
                + Vie personnelle et licenciement
                + Les licenciements sans faute
                + Le licenciement pour motif personnel
                + Le licenciement économique
                + Licenciement économique individuel
                + Licenciement économique collectif
                + Priorité de réembauchage et reclassement
                + Les indemnités
                + L'opinion des tribunaux
                + La rupture conventionnelle
          o La démission
                + La démission
                + Les démissions qui donnent droit au chômage
          o La retraite
                + Le cumul emploi-retraite
                + La mise à la retraite
          o Formation
                + Les congés de formation
                + La formation professionnelle continue
                + Le plan de formation de l'entreprise
                + Congé individuel de formation (CIF)
                + Droit individuel à la formation
                + DIF et fin du contrat de travail
                + Bilan de compétences
                + Le congé de bilan de compétences
                + Le congé d'enseignement ou de recherche
                + Périodes de professionnalisation

La loi de modernisation du marché du travail a créé un nouveau moyen de mettre fin au contrat de travail : la rupture conventionnelle.

Dans la pratique, il était déjà fréquent de voir salariés et employeur mettre fin au contrat de travail d'un commun accord : départ négocié, licenciement à l'amiable, etc. La nouvelle "rupture conventionnelle" clarifie et encadre ces pratiques de plus en plus fréquentes.
Elle peut être mise en œuvre par tous les employeurs et tous les salariés, y compris les salariés "protégés" (délégués du personnel, etc.). Elle suppose naturellement le consentement libre et entier des deux parties et prévoit donc une procédure qui protège le libre-arbitre du salarié.
La procédure

Les deux parties, salarié et employeur, doivent d'abord convenir du principe de la rupture conventionnelle au cours d'un ou plusieurs entretiens préalables. La loi ne fixe aucun délai particulier, mais prévoit la possibilité pour le salarié comme pour l'employeur de se faire assister par un conseiller (comme pour la procédure de licenciement).
La convention

La convention signée par les deux parties doit mentionner toutes les modalités de la rupture, notamment le montant de l'indemnité spécifique de rupture, la date de cessation du contrat, etc.

Elle peut être dénoncée, par les deux parties, dans le délai de quinze jours suivant la signature.

Passé ce délai, l'une des deux parties soumet un formulaire d'homologation de cette convention à la direction départementale du Travail qui dispose d'un délai de quinze jours ouvrables pour la vérifier et l'approuver. Au-delà de ces quinze jours, l'accord est supposé acquis.

Quand la rupture concerne un salarié protégé, la convention doit également être autorisée par l'Inspection du travail.
Les effets de la rupture

Le contrat prend fin le jour fixé par la convention, au plus tôt le lendemain de l'homologation par la DDT, explicite ou tacite, ou de la décision de l'Inspection du travail pour les salariés protégés.

Le salarié doit percevoir une indemnité de rupture d'un montant au moins égal à celui de l'indemnité légale de licenciement. Le régime fiscal et social de cette indemnité de rupture est le même que celui qui régit les indemnités de licenciement.
Les salariés concernés peuvent percevoir les indemnités Assedic.

Rupture conventionnelle : de la théorie à la pratique

Ce mode de rupture exclusif de la démission et du licenciement, ne peut pas être utilisé dans le cadre d’une procédure de licenciement économique, ou d’un accord de G.P.E.C.

Les salariés concernés ont droit aux allocations de chômage.

La procédure repose sur trois étapes :
1- Un ou des entretiens préalables
2- Conclusion d’une convention de rupture avec délai de rétractation
3- Homologation administrative

Le ou les entretiens
La tenue régulière du ou des entretiens préalables est un point fondamental pour garantir la liberté de consentement des parties.
En pratique il sera souhaitable de faire au moins deux entretiens avant de conclure la convention.
Sur le modèle du licenciement, le salarié peut se faire assister lors du ou des entretiens, par toute personne de son choix appartenant au personnel de l’entreprise, ou en l’absence d’institutions représentatives du personnel dans l’entreprise, par un conseiller du salarié.
Si le salarié entend se faire assister, il doit en informer auparavant l’employeur, lequel pourra alors seulement lui aussi se faire assister…en en informant le salarié (ce qui implique des preuves écrites de ces informations)
L’employeur peut se faire assister :
- dans les entreprises de plus de 50 salariés : par une personne de son choix appartenant au personnel de l’entreprise,
- dans les entreprises de moins de 50 salariés : par une personne appartenant à son organisation syndicale d’employeurs ou par un autre employeur relevant de la même branche.

Convention de rupture et délai de rétractation
La convention de rupture est établie selon un modèle unique de l’Administration du travail auquel est annexée la demande d’homologation.

La convention définit :
- les conditions de la rupture, notamment le montant de l’indemnité spécifique de rupture conventionnelle, lequel ne peut être inférieur à celui de la nouvelle indemnité légale, due désormais à partir d’un an d’ancienneté (2 / 10ème de mois par année de présence + 2 / 15ème de mois pour les années au-delà de 10 ans).
- La date de rupture du contrat de travail, qui ne peut intervenir avant le lendemain du jour de l’homologation.
Les parties peuvent convenir de compléter certaines dispositions par un avenant, portant par exemple sur le DIF, la clause de non-concurrence, la confidentialité ou non de la rupture, l’accompagnement par un « out placement », ou des avantages particuliers.

A compter de la signature de la convention, les parties disposent d’un délai de 15 jours calendaires pour se rétracter « sous la forme d’une lettre adressée par tout moyen attestant de sa date de réception par l’autre partie ».

Homologation administrative
Une fois le délai de rétractation de 15 jours écoulé, la partie la plus diligente adresse une demande d’homologation à la Direction Départementale du Travail et de l’Emploi, et ce au moyen d’un imprimé type fixé par un arrêté ministériel qui doit être publié prochainement.
L’homologation est essentielle, car elle est une condition de validité de la convention.
A compter de la réception de la demande, l’administration dispose d’un délai d’intervention de quinze jours ouvrables.
L’administration doit s’assurer de la liberté de consentement des parties et du respect des règles définies par la loi.
Le silence de l’Administration vaut homologation tacite.
Les salariés protégés peuvent bénéficier de la rupture conventionnelle, mais après « autorisation » de l’Inspection du Travail.

Contentieux
Tout litige concernant la convention, l’homologation ou le refus d’homologation, relève de la compétence du Conseil des Prud’hommes, à l’exclusion de tout autre recours contentieux ou administratif.
Le recours doit être formé dans un délai de douze mois à compter de la date d’homologation de la convention.
Ainsi la rupture conventionnelle rend un peu les mêmes services qu’une transaction, sans avoir à « monter » un licenciement, mais à l’inverse de cette dernière, elle n’a pas l’autorité de la chose jugée.
Rien n’interdira de conclure dans un deuxième temps une transaction, après la rupture, c'est-à-dire après l’homologation d’une convention qui ne comporterait par exemple dans un premier temps que l’indemnité minimale….
Cette nouvelle disposition ne dispensera pas en effet d’une analyse et d’une procédure spécifique au cas par cas, pour assurer la sécurité juridique, le pire n’étant en droit social jamais certain… mais toujours possible..

KERJEAN Luc
Avocat - Angers (49)

D'autres infos sur le site lui même,
cordiale amitié
Jean

Hors ligne Jeano 11

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J'ajoute ce que j'ai trouvé sur le site -http://sos-ambulanciers.over-blog.org/pages/ARTICLE_7_et_AVENANT_4_feuille_de_route_hebdomadaire-56899.html

Article 7 et avenant n°2 du 19/12/2000 extension BO CO 2001-2
Feuille de route a remplir par le salarié et établie par procédé auto-copiant, constitue pour le personnel ambulanciers roulants des entreprises de transport sanitaire un document obligatoire

IDCC 16

    * Textes Attachés

    * Avenant n° 4 du 24 mars 2009 à l'accord du 4 mai 2000 relatif à l'ARTT

En vigueur étendu

Pour tenir compte des modifications apportées par l'avenant 3, les parties signataires ont convenu de modifier la feuille de route prévue à l'article 7 de l'accord cadre et rendue obligatoire par arrêté du 19 décembre 2001 (JO du 4 janvier 2002).

Les parties signataires conscientes de la place croissante des nouvelles technologies de l'information dans la vie des entreprises, s'engagent à entamer des travaux en vue d'une dématérialisation de la feuille de route.

Les dispositions de l'accord cadre du 4 mai 2000 modifiés par les avenants 1 à 3 dont le dernier en date du 16 janvier 2008, sont à nouveau modifiées comme suit :
Étendu par arrêté du 14 octobre 2009

Articles cités : accord-cadre du 4 mai 2000 - art. 7

IDCC 16

    * Textes Attachés

    * Aménagement et réduction du temps de travail des personnels des entreprises de transport sanitaire Accord-cadre du 4 mai 2000
          o TITRE II : DURÉE DU TRAVAIL
                + Modalités de contrôle et de suivi

Article 7
En vigueur étendu
Modifié par avenant n° 3 du 16 janvier 2008 - art. 5

a) Moyen de contrôle.

Une feuille de route doit être établie ; elle doit comprendre notamment les horaires de début et de fin de l'amplitude, les lieux et horaires de prise de repas, les exécutions de tâches complémentaires ou d'activités annexes, une partie réservée aux observations (à défaut d'autre moyen) et, sauf impossibilité de fait, l'heure de prise de service du lendemain et le véhicule attribué pour la première mission, indiqués par l'entreprise. Les personnels doivent attacher le plus grand soin à la tenue de ces feuilles de route, qui participent aux décomptes du temps de travail et de la rémunération. Ces feuilles de route sont communiquées au salarié sans frais et en bon ordre.

Les délégués du personnel peuvent consulter les feuilles de route avec l'accord du salarié concerné.

Les partenaires sociaux demanderont qu'un arrêté ministériel rende obligatoire la feuille de route dans toutes les entreprises, sur la base d'un modèle type établi en commun au plus tard le 31 mai 2000.

La feuille de route doit être conforme au texte de l'arrêté ministériel et prend une forme autocopiante ; en aucun cas il ne peut s'agir d'un document photocopié.

Par ailleurs, l'entreprise peut mettre en œuvre un moyen de contrôle de la durée de l'amplitude, tel que pointeuse ou chrono-tachygraphe, etc.

b) Commission de suivi des accords d'entreprise ou d'établissement.

Dans les entreprises ou établissements dotés de délégués syndicaux, l'accord d'entreprise ou d'établissement doit prévoir l'institution d'une commission de suivi de l'accord, composée des signataires de celui-ci et des représentants élus du personnel.

La composition de cette commission et la fréquence de ses réunions sont déterminées dans des conditions définies par l'accord.

La commission de suivi doit se réunir tous les 3 mois pendant les 2 premières années d'application de la réduction du temps de travail prévue par le présent accord.

A compter de la 3e année, elle pourra se réunir une fois par semestre.

A l'occasion de ses réunions, cette commission procède à l'examen des informations lui permettant le suivi de l'accord et la vérification du respect des dispositions qu'il prévoit, plus particulièrement celles relatives :

- à l'effectivité de la réduction du temps de travail ;

- aux modalités de l'organisation du temps de travail ;

- au contrôle du respect des durées de travail et des repos obligatoires ;

- à l'attribution effective de jours de réduction du temps de travail quand la réduction du temps de travail est organisée sous la forme d'octroi de jours de réduction du temps de travail ;

- au respect du principe d'égalité de traitement entre salariés, y compris en matière de rémunération, notamment pour les nouveaux embauchés ;

- à la création, la conservation ou la nature des emplois (contrats à durée déterminée, temps partiel, contrats de qualification).

c) Bilan de l'application de l'accord-cadre dans les entreprises ou établissements dépourvus de délégués syndicaux.

Dans les entreprises ou établissements dépourvus de délégués syndicaux, au cours des 3 premières années d'entrée en application de l'accord-cadre, l'employeur présente au comité d'entreprise ou, à défaut, aux délégués du personnel, un bilan de l'application de celui-ci dans l'entreprise portant plus particulièrement sur les modalités d'organisation du travail qui peut être établi par année civile.

d) Information des salariés concernés

par l'aménagement et la réduction du temps de travail

Pour assurer la transparence des dispositifs d'aménagement-réduction du temps de travail mis en place dans l'entreprise et permettre ainsi à chaque salarié concerné d'avoir une connaissance précise de sa situation personnelle au cours des mois, un document présentant le décompte des heures réellement effectuées au cours du mois et le récapitulatif sur les mois écoulés depuis le début de la période de référence ou de modulation est annexé au bulletin de paie.

Par ailleurs, en fin de période de référence ou de modulation, un récapitulatif de leur situation personnelle est également communiqué aux salariés concernés.
Étendu par arrêté du 9 janvier 2009

Modifié par avenant n° 3 du 16 janvier 2008 - art. 5

http://www.legifrance.gouv.fr/affichIDCCArticle.do;jsessionid=4013973DAEC402AFA89DEF5447F1648A.tpdjo04v_3&dateTexte=?cidTexte=KALITEXT000005679010&idArticle=KALIARTI000005849954&categorieLien=cid

Hors ligne kayser59

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Salut,
je vois que je ne suis pas le seul boss sympa à avoir des soucis avec des employés qui abusent...
il faut croire que ce soit d'un coté ou de l'autre, il y en a toujours un qui abuse
c'est bien dommage car les employés mais aussi les patrons corrects fuient de plus en plus cette profession, j'ai l'impression que dans quelques temps il ne restera plus que les patrons pourris et les employés malhonnêtes :(

perso j'ai décidé de glisser de plus en plus mon patrimoine vers des bizness sans employés... tant pis ça fera des chômeurs en plus mais ce n'est pas mon problème.
et si l'État continu à nous prendre de plus en plus pour des vaches à lait, je liquiderai tout ce que j'ai et j'émigrerai avec mon fric dans un autre pays, j'ai déjà commencé à prospecter pour voir où je pourrais me poser afin d'avoir une meilleure qualité de vie, et en discutant avec d'autres amis, je vois que je ne suis pas le seul, je ne sais pas où va la France mais ça ne me parait pas bon...

ambu04

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Ben tu nous fait une baisse de moral kayser59, la fin 2010 est proche

Hors ligne Jeano 11

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Bonjour Cyril, comme le pense Franck le blue te démotive ... fait du New-âge  ;) en te disant que l'herbe est peut être plus verte ailleurs mais qu'elle n'a pas le même goût  ::)
cependant pourrais tu, à ton prochain passage, nous préciser s'il y a obligation pour l'employé de remplir la feuille de route et s'il ne le fait pas peut il y avoir une influence sur son salaire (sa feuille de paie)  ?

Merci et meilleurs vœux de prospérité pour 2011.

Hors ligne kayser59

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La feuille de route est un papier obligatoire, il me semble même que le CCA/DEA chef à bord du véhicule est verbalisable par la police en cas de contrôle (cf. en cas d'accident l'incidence que cela peut avoir)
franchement pour moi c'est un cas de licenciement pour faute grave...
maintenant à force de me faire pouuurrrir par les employés qui abusent de ma gentillesse, je ne me prends plus la tête c'est soit ils font le travail pour lequel ils sont payés soit au bout de 3 ou 4 courriers sur 2 ou 3 mois c'est la porte direct ... c'est pas des colis que l'on transporte...


Arrêté du 19 décembre 2001 concernant l'horaire de service dans le transport sanitaire NOR: EQUT0101504A

La ministre de l'emploi et de la solidarité et le ministre de l'équipement, des transports et du logement,
Vu le code du travail, notamment ses articles L. 212-1 et L. 212-2 ;
Vu le décret n° 83-40 du 26 janvier 1983 modifié relatif aux modalités d'application des dispositions du code du travail concernant la durée du travail dans les entreprises de transport routier, notamment son article 10 ;
Vu la convention collective nationale des transports routiers et des activités auxiliaires de transport en date du 21 décembre 1950, étendue par arrêté du 1er février 1955, et ses avenants étendus ;
Vu l'accord-cadre du 4 mai 2000 sur l'aménagement et la réduction du temps de travail des personnels des entreprises de transport sanitaire et ses avenants étendus,
Arrêtent :

Article 1
Les durées de service des personnels ambulanciers roulants des entreprises de transport sanitaire sont décomptées au moyen de feuilles de route hebdomadaires individuelles, conformes au modèle ci-annexé.

Article 2
La feuille de route permet l'enregistrement du temps passé au service de l'employeur.
La feuille de route, remplie par le salarié et établie par procédé auto-copiant, constitue, pour les personnels ambulanciers roulants des entreprises de transport sanitaire, un document obligatoire.


Article 3
Les durées de service hebdomadaires enregistrées sur les feuilles de route font l'objet d'une récapitulation mensuelle, dans le cadre du mois civil, établie à la diligence de l'employeur. Ce récapitulatif mensuel est établi en fin de mois, et au plus tard le 10 du mois suivant.

Article 4
Les feuilles de route sont tenues à la disposition des inspecteurs du travail chargés du contrôle des établissements concernés. Elles peuvent être consultées par les délégués du personnel, avec l'accord du salarié concerné.
Elles sont conservées par l'entreprise pendant cinq ans au moins à partir de la fin de la semaine concernée.

Article 5
Le directeur des transports terrestres au ministère de l'équipement, des transports et du logement et le directeur des relations du travail au ministère de l'emploi et de la solidarité sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Article Annexe - Modifié par Arrêté du 18 août 2009 - art.

TRANSPORT SANITAIRE Feuille de route hebdomadaire sur le site de Légifrance

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=C27F7EB9D80823B8A416F94C6EB139F4.tpdjo08v_2?cidTexte=JORFTEXT000000582703&dateTexte=20110112

Hors ligne neutron - crf

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c'est pas des colis qu'on transporte...

Venant d'un patron cela fait plaisir à entendre :)

Hors ligne tenevas

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Bonjour,
Gendarme au PSIG de chantilly durent 10 ans et maintenant ambulancier depuis 10 années aussi, je suis vraiment surpris du manque de savoir de la part de beaucoup de policiers ou gendarmes.
Je pense que devant le manque d'informations les demandes complètements idiotes à longueur d'années commence à me faire sourire.
Je constate que la grande majorité des policiers ou GN ne sont encore pas au courant que durant nos gardes préfectorales nous sommes déclaré VIGP "aptes" à passer les feux rouge, encore heureux !!!!
Que penser de l'urgence secondaire qui durant le transport passe à une urgence primo-secondaire au risque de voir une gamine de 6 ans qui, au départ, aller assez bien et qui passe immédiatement en début de coma.
Que dire à la maman à coté du chauffeur quand celui ci, avec un léger rictus, va lui indiquer qu'il ne pas passer les feux.
J'ai pu, à bordeaux, parler avec le patron du SAMU  CHU de bordeaux et je met n'importe qui, gendarme ou policier au défit de me stopper sur la route.
Ordre est passé si un tel cas arrive de prendre le numéro de la voiture de patrouille ou du 2 roues, de mentionner précisément le temps que le fonctionnaire prend pour stopper l'ambu, afin de donner l'info au médecin chef SAMU pour qu'un juge définisse de la conduite à tenir pour le fonctionnaire.
Dans certaines situations AVC, AIT, début de gros problèmes respiratoire, voir circulatoire, un policier ou gendarme est inapte INAPTE ...... à juger de mon transport, même si c'est moi et non le régulateur SAMU qui décide de passer quelques feux afin de pouvoir éviter à une personne âgée des mois de rééducation à cause d'un arrêt sur la route.... et souvent pour absolument rien.
J'ai été gendarme et jamais, sauf cas vraiment atypique, je n'ai stoppé une ambulance, ASSU, ATSU. Il me semble que le jour ou la grand mère du dit policier sera couchée souffrante dans l'ambu que comme par hasard, ce jour là ce fonctionnaire distinguera les choses autrement. Il y a faire son boulot et faire son BOULOT....  ::)  

Hors ligne Jeano 11

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Bonjour camarade,
Ok tu as poussé ton petit coup de "gueule" mais tu n'as pas répondu à la question concernant la présentation du carnet de route !!!
Les transports sanitaires sont rattachés au Ministre des Transports ... ce n'est donc pas à toi que je vais apprendre que la coordinations des transports en Gendarmerie est une spécificité des motards plutôt que des spig et que les mémentos sont des documents volumineux que peu d'entre nous ont utilisé ou lu toutes les pages  ;D et qu'avant d'être toi même ambulancier tu ne connaissais pas les textes, qui régissent la dite profession, sur le bout des doigts  ::)
Le Code de la Route ainsi que les autres évoluent au grès du temps et donc, comme tu le sous entends, le "fonctionnaire" doit se garder de voir le monde sous un angle obtus et ainsi garder un esprit ouvert afin de faire face à des événements qui ne sont pas prévus dans les textes de loi ... il sera toujours temps pour le verbalisateur de rédiger la procédure s'il y a matière à infraction ?

PS : la courtoisie sur SOS112 instaure de bien vouloir se présenter afin que nous fassions plus ample connaissance dans le forum "Présentez vous".
Cordiale amitié,
Jean


Hors ligne tenevas

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C'est exact, mais je ne pousse pas mon coup de gueule, j'ai 45 ans et j'ai donc vu les choses des 2 cotés "Amb+Force de l'ordre"
Comme tu le constates et le dit très bien, le PSIG ne m'a pas confronté aux problèmes avec les ambulanciers, bien sur... mais je n'ai pas effectué que du PSIG.
J'ai vers la fin, été gendarme départemental en brigade. Et c'est encore vrai je ne savais rien des ambulanciers. Mais je pousse légèrement la voix, car certaines fois, des fonctionnaires abusent grave.
Dans le sens premier, c'est à dire le contrôle par lui même, que cherchons nous, papiers, carte verte, carte grise, etc ... le téléphone, la ceinture, alcool et pouvoir voir le permis du chauffeur ambu.
Combien de contrôle positif dans cette situation la ? Zéro !!
Pourquoi ? parce que le véhicule est à 99,99999 pour cent en ordre, les forces de l'ordre le savent bien.
Depuis quelques années, durant nos gardes préfectorale, nous sommes missionnés par le SAMU sur ordre du médecin régulateur, sur certaines fois une urgence plus bobologie que véritable, mais souvent de véritables et réelles urgences.
J'ai eu la naissance d'un Bébé alors que j'étais presque arrivé au CHU bordeaux, 5 kilomètres.
Un policier ou un gendarme sait il le cas médical du patient que nous avons dans le véhicule ? non bien sur, et alors je ne devrais pas passer un feux tricolore, Pfffffff mais comme me la certifié de professeur DABADIE, le boss du SAMU et de réanimation du CHU de bordeaux, dans cette situation "par exemple" il me confirme de ne pas respecter l'ordre de stopper l'Ambu et une fois arrivé à bon port de prendre le nom du fonctionnaire, ou si impossible, numéro de véhicule afin de pouvoir en informer le préfet.

Il est bien loin le temps ou certains ambulanciers excités par le 3 tons et gyrophare pouvaient rouler juste pour débaucher plus vite. J'ai connu cela en 1983 et + en étant encore en gendarmerie, justement pour rentrer manger, ainsi que dans certains cas où le 2 tons et gyrophare ne sont vraiment pas obligatoires !!!!
Je le constate encore ce type d'abus, mais la chose qui me dérange vraiment, c'est de voir les nouveaux venu en police, sortant juste émoulu de l’école de formation ou effectuent les 2 derniers mois de stage en commissariat, se faire un ambulancier.
Anecdote : Durant une urgence pas vraiment grave, 2 policiers fraichement sortis de l’école de police, voulaient se faire justement un ambulancier, donc moi, car me trompant de route, je suis passé une deuxième fois devant eux et cela a suffit a me faire arrêter, j'ai donc pris le téléphone, téléphoné au SAMU et les 2 mecs ont réussi a se faire pourrir par le toubib puis sont repartis sur leurs scooteur rouge de honte.  
A ce soir pour reprendre le dialogue, je bosse.
  

Hors ligne tenevas

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Au fait, j'ai réagi juste sur un texte qui m'a vraiment fait sortir de mes gongs.
C'est exact que j'ai effectué mon inscription super vite afin de répondre juste a 2 voir 3 choses. En fin de compte, je vais donc rester sur le site et me présenter plus amplement.
Encore une chose, combien d’après toi jean, d'ambulanciers ont dans leurs ambulances un carnet de route. Je te donne la réponse, sur bordeaux et CUB presque Zéro. Pas obligatoire que je sache ??
Et je constate que la plupart des gendarmes même BMO ne connaissent pas cela. Par contre comme tu l'indiques les mémentos ne sont pas lu et connu sur le bout des doigts bien sur.
Je suis ambulancier DEA sur bordeaux centre, j'ai également passé mon CESU et sans me venter je connais bien mon job. Mais jamais au grand jamais je n'ai dit a un policier ou gendarme que j'avais + de 10 ans de gendarmerie comme MDL chef.  Je ne me suis jamais permis de rabaisser un ex-collègue ou mettre le doute à un bleu de la police et pourtant dans leurs rang il y a des crétins en puissance, des gens qui normalement n'ont rien à faire dans la police.  

Hors ligne tenevas

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Bonjour,
Comment cela ne pas dépasser 10h00 de boulot par jour,faux il arrive très très souvent a des ambulanciers de faire 12h d'amplitude par jour,et voir +