Auteur Sujet: TTE (temps de travail effectif) - 6 jours de travail consécutifs ... 5 jours en travail de jour + 2 jours de travail de nuit... Coupures des heures dans une journée, etc ....  (Lu 54786 fois)

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ambu04

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désole christophe mais l'accord cadre s'applique également au temps partiel, par contre la partie équivalence, effectivement ne peut être appliquer à cette categorie.

Hors ligne christophe62

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peut etre mais un temps partiel a un temps bien defini d heure a faire par semaine. donc il ne peut etre moduler puisqu il n aura pas droit de faire plus d heure que ce qu il ait prevu

Hors ligne ploum83

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peut etre mais un temps partiel a un temps bien defini d heure a faire par semaine. donc il ne peut etre moduler puisqu il n aura pas droit de faire plus d heure que ce qu il ait prevu
alors svp on module ou pas

Hors ligne Jeano 11

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à mon avis qui dis mi temps thérapeutique dis travail a temps partiel, ...

Définition du mi-temps thérapeutique extrait du site : -http://www.atousante.com/aptitude_inaptitude/amenagement_du_poste_de_travail_reclassement_professionnel/amenagement_du_temps_de_travail_temps_partiel_therapeutique/definition_du_mi_temps_therapeutique

Le temps partiel thérapeutique permet à une personne, qui était en arrêt, de reprendre son activité professionnelle de façon progressive.

>> Le temps partiel thérapeutique permet une reprise progressive de l'activité professionnelle
>> Le temps partiel thérapeutique est assimilé à un arrêt de travail à temps partiel
>> Accident du travail et reprise à temps partiel thérapeutique
>> Temps partiel thérapeutique et contrat de travail

Le temps partiel thérapeutique permet une reprise progressive de l'activité professionnelle

A l’issue d’un arrêt pour maladie, ou accident du travail,
si le salarié ne peut pas reprendre à temps plein, pour permettre une réadaptation progressive au travail, le médecin traitant peut prescrire un mi-temps thérapeutique.


En pratique, il s’agit d’un temps partiel thérapeutique :

    * le salarié peut ne travailler que 1/3 du temps par exemple, ou bien à mi-temps..( ceci fait toujours référence au temps de travail du salarié avant son arrêt), ainsi un mi-temps thérapeutique pour un salarié qui travaillait 32 heures par semaine sera de 16 heures par semaine ;

    * toutes les variantes sont possibles : 1 jour sur 2, ou seulement les matins, etc

    * la visite médicale de reprise, ou de pré reprise avec le médecin du travail permet d'organiser ce temps partiel, compte tenu des problèmes de santé.

Le salarié travaille à temps partiel à son poste de travail.

La Sécurité sociale verse le complément de salaire :
elle verse des indemnités journalières pour le temps non travaillé, elle compense ainsi la perte de revenus.
Les indemnités journalières sont versées en fonction du salaire versé par l'employeur.

La suite du texte sur le site sus mentionné  ::)


Ce qu'en dit la Sécurité sociale Française

http://www.ameli.fr/employeurs/vos-demarches/arret-maladie/l-8217-arret-de-travail-pour-maladie/reprise-du-travail-a-temps-partiel.php

La reprise du travail à temps partiel pour motif thérapeutique

Après un arrêt de travail pour maladie, votre salarié(e) peut, sur prescription médicale et avec l'accord du serice médical de sa caisse d'Assurance Maladie, reprendre son travail à temps partiel pour motif thérapeutique.

A noter : la reprise du travail à temps partiel est communément appelée "mi-temps thérapeutique". Toutefois, aucune disposition réglementaire ne prévoit les modalités pratiques de cette situation, notamment la durée du travail et les horaires de travail. Celles-ci doivent donc être déterminées conjointement entre votre salarié(e) et vous-même.
Indemnités journalières

En cas de reprise du travail à temps partiel pour motif thérapeutique, les indemnités journalières maladie peuvent être maintenues, en tout ou en partie, par la caisse d'Assurance Maladie du (ou de la) salarié(e).
Formalités à effectuer par l'employeur au moment de la reprise du travail

Lorsque votre salarié(e) reprend son travail à temps partiel pour motif thérapeutique, vous devez en informer sa caisse d'Assurance Maladie : pensez à établir une nouvelle attestation de salaire, avec les précisions suivantes :

    * Dans la zone "Renseignements permettant l'étude des droits" : indiquez la date de reprise du travail et cochez la case "Reprise à temps partiel - motif médical (avec l'accord de la CPAM)".
    * Dans la zone "Salaires de référence" : indiquez la période de travail à temps partiel (colonnes 1 et 2), le salaire brut réellement perçu par votre salarié(e) au cours de cette période (colonne 3), le motif de son absence (colonne 6), et le salaire brut qu'il aurait perçu s'il avait travaillé à temps complet (colonne 9).

Pour le Patron :

Gérer une demande de passage à mi-temps thérapeutique - Editions Tissot
-http://www.editions-tissot.fr/droit-travail/content.aspx?idSGML=8a0b5f11-b0dc-4a02-90eb-d433c9b2be71&codeCategory=PME&codeSpace=GLP&op=1&chapitre=C3&pageNumber=6&section=P06C3F060

Vous venez de recevoir un courrier de l'un de vos salariés absent pour maladie depuis plusieurs mois. Son dernier arrêt de travail se termine et il vous informe qu'il compte reprendre le travail en mi-temps thérapeutique. À l'appui de sa demande, il joint un courrier de son médecin traitant prescrivant ce dispositif. Qu'est-ce qu'un mi-temps thérapeutique ? Êtes-vous obligé d'accepter une telle demande ? Quelles démarches devez-vous effectuer pour respecter vos obligations ?

     La bonne méthode

    Etape 1 - Connaître les conditions permettant au salarié de bénéficier d'un mi-temps thérapeutique
    Etape 2 - Se positionner face à la demande du médecin du travail
    Etape 3 - Déterminer la rémunération du salarié qui reprend le travail en mi-temps thérapeutique

Etape  1 -  Connaître les conditions permettant au salarié de bénéficier d'un mi-temps thérapeutique
Seuls les salariés qui ont fait l'objet d'un arrêt de travail indemnisé par la Sécurité sociale peuvent bénéficier de ce dispositif. Il n'est pas obligatoire que le mi-temps thérapeutique soit proposé immédiatement lors de la reprise du travail. Il peut intervenir quelques jours après celle-ci, en raison de l'impossibilité médicale de poursuivre le travail à temps plein, due à l'affection qui avait entraîné l'arrêt de travail.
Le passage en mi-temps thérapeutique est une situation provisoire. Sa durée est déterminée dès le départ par la caisse primaire d'assurance maladie :

    *
      il ne peut pas dépasser de plus de 12 mois la période de 3 ans indemnisée normalement par la caisse, en cas de maladie de longue durée ;
    *
      cette durée est en général de 3 mois renouvelables, voire 6 mois pour les accidents de travail. Si le médecin conseil estime qu'il n'y a pas d'espoir de reprise à temps plein prévisible à brève échéance, il convient plutôt de faire une demande d'invalidité en 1ère catégorie ;
    *
      il ne peut pas non plus durer plus longtemps que le dernier jour indemnisé au titre des 360 indemnités journalières, sur cette même période de 3 ans. En effet, la caisse primaire n'indemnise pas plus de 360 journées par période de 3 ans.

Il n'y a que le médecin traitant du salarié qui puisse prescrire et éventuellement prolonger un mi-temps thérapeutique. Une fois cette condition remplie, le salarié s'adresse alors à son centre de paiement pour obtenir, après accord du médecin-conseil de la Sécurité sociale, le maintien de ses indemnités journalières. Il doit ensuite vous transmettre la prescription de son médecin et l'autorisation de la Sécurité sociale. Mais, à ce moment-là de la procédure, vous n'avez pas à vous positionner. Votre interlocuteur exclusif dans ce domaine est le médecin du travail. En effet, c'est lui, lors de la visite de reprise, qui décide ou non de suivre l'avis du médecin traitant. S'il est d'accord avec la prescription, il vous proposera donc de faire reprendre le salarié en mi-temps thérapeutique en le consignant sur la fiche de visite.

ambu04

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Le travail à temps partiel peut être organisé sur la semaine, sur le mois ou sur l’année.
L’année peut servir de référence :


par le biais d’un accord collectif visant à définir les modalités d’aménagement du temps de travail et à organiser la répartition de la durée du travail sur une période supérieure à la semaine et au plus égale à l’année (les accords collectifs de temps partiel modulé, conclus en application de l’article L. 3123-25 du code du travail dans sa rédaction antérieure à la publication de la loi du 20 août 2008, restent en vigueur) ;
à la demande d’un salarié, pour les besoins de sa vie de famille (voir ci-dessous), après signature d’un avenant à son contrat de travail.

Est-il possible de faire varier la durée du travail d’un salarié à temps partiel ?
La durée de travail prévue dans le contrat de travail doit être respectée. Elle peut néanmoins varier de trois façons : par l’accomplissement d’heures complémentaires, par la mise en place d’un système de modulation annuelle ou encore à la demande du salarié.


Hors ligne ploum83

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Hors ligne Jeano 11

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Ben il y a, me semble t il, une chose que tu n'as pas compris  ::)  c'est que la pause ne t'est accordée que si tu as travaillé en continu durant 6 heures et les abattements en pourcentage sont là pour compenser les temps "morts" que vous avez dans la profession  ^-^

Si Kayser ou Solognot   pouvez confirmer ou infirmer  ::)

Hors ligne Jeano 11

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est ce que je peux toucher la prime d'ancienneté en arrêt maladie

Sauf erreur de ma part, la sécu ne prend pas en compte les primes et ne se base que sur ton salaire net durant ta maladie ::)

Hors ligne Solognot

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est ce que je peux toucher la prime d'ancienneté en arret maladie
le calcul de tes IJ se fait sur la moyenne de ce que as touché sur les 3 derniers mois, ancienneté incluse.
De ce fait ton patron n'a que l'indemnité complémentaire à te verser, et elle est calculée sur ce que tu aurais gagné si tu avais continué à travailler, ancienneté incluse.


Hors ligne Solognot

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Citer
En fait, a la question : est-ce légal d'abattre 17% des heures de la journée si on a eu que 0,15, ou 30 minutes pour manger ?
Ni les cabinets d'avocats spécialisés, ni l'inspection du travail, ni les syndicats de salariés, ni les ambulanciers d'ici, ne sont capables d'y répondre si j'ai bien compris. :/


OUI il est LÉGAL d'avoir un coefficient pondérateur puisqu'il a été institué par un accord (l'accord cadre).
Mais cela ne doit pas empêcher de revendiquer pour sa suppression, de même cela n’empêche pas de porter devant un tribunal une demande de révision du salaire si on prouve que les temps forfaitisés sont inférieurs au forfait.

cependant, attention, le fait de n'avoir eu que 15 mn pour manger ne rentre en ligne de compte que pour l'indemnisation du repas (indemnité de déplacement) et il faut prendre en compte l'ensemble des temps "morts" de la journée pour le forfait (17%)

Hors ligne Jeano 11

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Pour agrémenter le débat  ^-^ entre le travail effectif et la pause repas !!!

La pause du salarié et le temps de travail effectif

La pause du salarié est obligatoire.

L’article L.220-2 du Code du Travail dispose en effet qu’aucun temps de travail ne peut atteindre 6 heures sans que le salarié bénéficie d’un temps de pause d’une durée minimale de 20 minutes, durée minimale allongée par certaines conventions collectives.

Cela signifie qu’une pause de 20 minutes au moins doit être accordée dès qu’un temps de travail quotidien atteint 6 heures, à la suite immédiate de ce temps ou, le cas échéant, avant que cette durée de 6 heures ne soit entièrement écoulée. (Circulaire. Min. DRT n°2000-7, 6 décembre 2000)

Le temps de pause n’a pas à être rémunéré par l’employeur.

Ce principe connaît cependant deux exceptions notables :

    - si la convention collective applicable ou le contrat de travail prévoit la rémunération des pauses ;

    - lorsque la pause remplit les critères de la durée du temps de travail effectif.

Ces critères sont posés par l’article L.112-4 du Code du Travail :

    « La durée du travail effectif est le temps pendant lequel le salarié est à la disposition de l’employeur et doit se conformer à ses directives sans pouvoir vaquer librement à ses occupations personnelles. »

Il n’est pas toujours évident d’appliquer cette définition à la pause du salarié, ainsi que l’illustre un arrêt récent rendu le 2 novembre 2005 par la Cour de Cassation. (n°04-10935)

Dans cette décision, des salariés, appuyés par leur syndicat, faisaient valoir que durant leur temps de pause ils ne pouvaient quitter l’enceinte de l’entreprise sans l’autorisation de leur employeur.

Par ailleurs, il semblait établi que durant cette pause prise dans un local attenant aux ateliers, l’employeur pouvait, en cas de besoin, venir leur demander de retourner à leur poste.

A la lumière de ces éléments, les salariés demandaient à ce que leur temps de pause soit considéré comme temps de travail effectif.

L’arrêt de la Cour d’Appel rejetant cette demande est confirmé par la Cour de Cassation.

Selon cette dernière, dans la mesure où les salariés pouvaient, dans le cadre de leur pause, librement vaquer à des occupations personnelles sans avoir à se tenir à la disposition de leur employeur, cette pause ne pouvait constituer un temps de travail effectif, peu important que les salariés ne puissent quitter l’enceinte de l’entreprise sans autorisation de l’employeur.

Cette motivation est parfaitement conforme aux dispositions de l’article L.112-4.

Ceci étant, au regard des circonstances de cette affaire, on mesure la particulière subjectivité qui entoure la notion de temps de travail effectif.

Comment en effet considérer tout à la fois que le salarié peut vaquer librement à ses occupations personnelles durant sa pause alors que l’employeur peut dans le même temps venir le quérir ?

La frontière entre ces deux aspects contradictoires doit, selon nous, être recherchée dans le caractère habituel ou non des interruptions de pause par l’employeur.

La pause devant s'analyser comme un arrêt de travail de courte durée sur le lieu de travail ou à proximité, le salarié ne doit pouvoir être sollicité par son employeur durant sa pause qu’à titre exceptionnel.

Si tel n’est pas le cas, et notamment s’il apparaît que le salarié s’est trouvé régulièrement obligé de reprendre sa tâche durant ses temps de pause, alors celles-ci devront être considérées comme temps de travail effectif.

Infos extraite du site : -http://aufildudroit.over-blog.com/article-1300397.html

ambu04

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exactement la pause prise ou pas prise, ne remet pas en cause l'application des équivalences, sinon soit tout salarié aurait sa pause soit nous aurions fait annuler les équivalences

Hors ligne lasout

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Bonjour a tous et toutes,

Voilà je me pose une question depui que j'ai reçus mon nouveau planning.
Lundi / Mardi / Mercredi / Jeudi / Vendredi je travaille de jour
Ensuite je suis de nuit bureau de Samedi soir au dimanche matin, et du dimanche soir au Lundi matin
Apres je ré-enchaine Mardi / mercredi de jour.
Le jeudi de repos
Et le vendredi de jour avant un week end bien mérité !!!

Pour un de mes collègues c'est pire il a aucun jour de repos dans la semaine !!!!

Quand j'en ai parlé a mon employeur il m'a répondu qu'il avait le droit car du vendredi soir au samedi soir il y avait 24h de repos et idem du lundi matin au mardi matin !!! et que de tout façon on aurait des jours de repos volant quand il y aura moins de travail.
Pour lui jour de repos volant c'est demain tu es de l'apres midi puis vers 13h s'il pense a t'appeler tu reste chez toi ou tu viens bosser !!!

Voilà merci de vos réponse que vous pourrez m'apporter
bon week end

Hors ligne Le Nain

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Bonjour je suis désoler de te décevoir mais il à tous a fait le droit de faire cela...
Tous et marquer la dedans, bon courage pour la lecture.  :P

http://www.legifrance.gouv.fr/affichIDCC.do?idConvention=KALICONT000005635624

Hors ligne Christian36120

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Je ne sais pas qui est "le nain" mais la convention collective ne peux pas contredire le code du travail et sur ce sujet il est strict, de plus j'aimerai bien savoir dans quel article il est dit que le repos hebdomadaire peut durer moins de 35h

1 er problème : que tu travailles de jour ou que tu assures une "astreinte de nuit", tu es à la disposition de ton employeur et tu ne peux vaquer librement à tes occupations personnelles...donc c'est toujours du travail.
D'ailleurs pour les nuits l'accord cadre précise bien que c'est du temps de travail effectif (cf art 2).
http://www.legifrance.gouv.fr/affichIDCC.do?cidTexte=KALITEXT000005679010&idSectionTA=KALISCTA000005752341&idConvention=KALICONT000005635624&dateTexte=29990101

2eme problème :  la journée de travail commence à 0h et se termine à 24h, donc que tu travailles une seule heure ou plus de 10h de toute façon c'est toujours un jour de travail et non un jour de repos.
Or toi tu travailles tous les jours puisque du lundi au vendredi tu es de jour et le week-end de nuit (commence bien le samedi soir)
C'est déjà là que cela coince puisque le code du travail interdit de travailler plus de 6 jours par semaine (cf L3132-1).

3ème problème : le repos hebdomadaire doit avoir une durée minimum de 35h. Il comporte obligatoirement le repos quotidien de la fin de la journée soit 11h auquel on doit ajouter les 24h du jour de repos, ça aussi c'est dans le code du travail (L3132-2 et L3131- pour le repos quotidien).

tu vois que ton collègue n'est pas le seul à n'avoir aucun jour de repos puisque toi aussi tu travailles du lundi au dimanche la 1ere semaine et du lundi au .... la 2ème semaine.
en réalité tu n'as pas le repos hebdomadaire légal mais seulement un repos quotidien faisant plus de 11h (mais moins de 35h).
J'imagine que pour ton collègue c'est pire puisque tu te considère comme privilégié par rapport à lui....

je te propose de lire les articles L3131-1, 3132-1 et L3132-2 cela pourra aussi te permettre de les donner à ton patron pour prouver appuyer ta réclamation
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006902578&cidTexte=LEGITEXT000006072050&dateTexte=20110827&oldAction=rechCodeArticle
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=B88E0D4A8C02728FD62816BF2502A45A.tpdjo08v_2?idSectionTA=LEGISCTA000006189640&cidTexte=LEGITEXT000006072050&dateTexte=20110827