Auteur Sujet: Apéritif Géant ou "dinatoire" - Spectacles ou Manifestations diverses ... !!!  (Lu 9692 fois)

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Les Dispositifs Prévisionnels de Secours (DPS)
-http://www.irma.asso.fr/Organisation-de-soirees-et-d
-http://www.technopol.net/formations/organisationdesoiree

Pour toutes manifestations (sportives, artistiques et culturelles, Rave party …) organisées sur la voie publique ou dans un lieu public ou privé, il est nécessaire de prévoir un dispositif de secours adéquat (obligatoire si le nombre de personnes présentes est supérieur ou égal à 500).
4 dimensionnements sont possibles :
    - Le point d’alerte et de 1ers Secours (PAPS)
    - Le Dispositif Prévisionnel de Secours - Petite envergure (DPS-PE)
    - Le Dispositif Prévisionnel de Secours - Moyenne envergure (DPS-ME)
    - Le Dispositif Prévisionnel de Secours - Grande envergure (DPS-GE)

A chaque dimensionnement correspond un niveau de moyens humains et matériels préconisé à mettre en place.

4 principaux critères déterminent le dimensionnement:
    - Le type de manifestations (personnes statiques, dynamiques …)
    - le nombre de participants et spectateurs
    - la durée de la manifestation
    - l’accessibilité des secours publics.

A Coutance, Manche.
Un appel a été lancé sur Facebook pour organiser un apéritif géant dans cette commune, ce week-end… Le maire n’est pas d’accord, allant jusqu’à parler de « fléau », selon AP/Le Nouvel Obs.

h*tp://www.lepost.fr/article/2010/04/02/2016359_coutance-le-maire-interdit-un-aperitif-geant.html

C'est sympa de lancer cette invitation sur facebook mais l'inviteur s'implique comme organisateur RESPONSABLE de la manifestation publique ... y a t il pensé ?

Toutes les manifestations sur la voie publique sont soumises à l’obligation de déclaration préalable, auprès du préfet du département où est prévue la manifestation.
La méconnaissance de ces dispositions constitue un délit passible de six mois d’emprisonnement et d’une amende de 7 500 euros. Ces sanctions peuvent être aggravées en cas de mise en danger de la vie d’autrui.


INFO :
Si le ministère de l'Intérieur ne s'est pas encore saisi du dossier, les préfectures et les mairies concernées par ces apéros géants font tout pour les encadrer, voire les faire annuler.

Voici la version juin 2013   http://www.interieur.gouv.fr/A-votre-service/Mes-demarches/Associations/Gestion-des-ressources-humaines-des-associations/Dirigeants-et-responsables-d-une-association/Organisation-d-un-evenement-ou-d-une-manifestation-sur-la-voie-publique

Ce guide a pour objectif de diffuser une information permettant aux organisateurs de réaliser leur projet de manifestation dans les meilleures conditions, et de souligner les responsabilités des élus et des organisateurs.

Le cas de l'apéro de Nancy est symptomatique.
Le créateur du groupe Facebook, un étudiant anonyme de 22 ans, a fini par annuler la manifestation, dépassé par l'ampleur des enjeux :
 «La police a joint un membre du groupe, raconte-t-il à Slate. Du coup, j'ai décidé de les appeler : même si j'étais anonyme, ils auraient fini par me retrouver. Ils m'ont prévenu que le nettoyage de la place Stanislas ainsi que les éventuelles détériorations et interventions des forces de l'ordre et secouristes seraient à mes frais. Dans ces conditions, j'ai préféré tout annuler.»
 «On lui a juste rappelé ses responsabilités dans le cadre de l'organisation d'un grand rassemblement», indique la préfecture.

extrait de ce site  h*tp://www.slate.fr/story/19625/aperos-geants-facebook

http://carrefourlocal.senat.fr/vie_locale/cas_pratiques/1119/index.html

II. Le régime de responsabilité  -  La responsabilité se situe à deux niveaux :

• Celle des organisateurs :

- leur responsabilité pénale peut être engagée, s'ils ont fait une déclaration volontairement inexacte sur la nature de la manifestation projetée (pour tromper l'administration) ; ou s'ils ont maintenu une manifestation interdite ;

- leur responsabilité civile peut aussi être engagée en cas de dommages causés aux personnes ou aux biens par des débordements.

• Celle des autorités communales :

- le maire : depuis la loi n° 2000-647 du 10 juillet 2000 dite « loi Fauchon », l’imprudence, la négligence ou le manquement à une obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou le règlement constituent une faute de nature à engager la responsabilité pénale du maire (article 121-3 du Code Pénal).


Quelques liens pour  " Guider l'organisateur "  8)

h*tp://www.landes.pref.gouv.fr/file_pdf/Documents-brochures/Les_communes_et_la_fete2.pdf

h*tp://static.men-at-work.fr/2007/05/guide-pour-lorganisation-des-grands-rassemblements.pdf

h*tp://www.united-security-services.com/files/file/USS%20S%C3%A9curit%C3%A9%20Ev%C3%A9nementielle%20light%2005%20d%C3%A9c%202009.pdf


Le rapport annexé sur les objectifs et les moyens de la sécurité intérieure à horizon 2013 est approuvé.

http://www.assemblee-nationale.fr/13/rapports/r2271-a0.asp

et pour le Sénat  http://www.senat.fr/leg/pjl09-292.html

Hors ligne Jeano 11

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Encadrement des " apéros géants "

Depuis la prolifération des " apéros géants ", il y a environ un mois et les incidents ou accidents, dont un mortel, qu'ils ont généré, tous les services publics compétents ont été mobilisés pour que de tels événements faussement spontanés se déroulent bien.

Sur le site du Ministère de l'Intérieur on peut lire ce qui suit :
Réunion de travail relative à l'organisation des "apéros géants"
Mis à jour le : 21/05/2010 14:11

Le mercredi 19 mai 2010, Brice HORTEFEUX, ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, a présidé, place Beauvau, une réunion de travail sur les "apéros géants" en présence de Marc-Philippe DAUBRESSE, Ministre de la Jeunesse et des Solidarités actives, et de Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, Secrétaire d'Etat chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique.

Le ministre a rappelé qu'à ce jour, 58 "apéros géants" avaient été organisés sur l'ensemble du territoire, rassemblant, au total, près de 60 000 personnes. Il a souligné que jusqu'au décès d'un jeune homme en marge d'un apéro géant à Nantes, le 13 mai, ces événements faussement spontanés s'étaient bien déroulés.

Dès le 16 avril dernier, Brice HORTEFEUX avait donné des instructions précises aux préfets sur les dispositions juridiques applicables, les dispositifs de sécurité publique et de protection civile et la conduite opérationnelle à tenir lors de l'organisation de telles manifestations et ce, afin de limiter les risques encourus par les participants.

La réunion de travail de ce jour avait pour objectif d'évaluer les mesures permettant de limiter, au maximum, les risques pour les personnes présentes à ces événements.

A son issue, Brice HORTEFEUX a affirmé qu' « une interdiction générale n'est ni souhaitée ni envisagée » et qu'il allait agir « au cas par cas » en prenant en compte les modalités d'organisation, la taille et la nature de l'événement, le lieu choisi, la disponibilité des moyens, l'implication des différents acteurs et la bonne collaboration avec les élus locaux concernés.

Le ministre de l'intérieur a particulièrement insisté sur l'indispensable organisation en amont de ces événements. Elle suppose l'identification claire de l'organisateur, une déclaration préalable auprès de la préfecture, le respect des exigences de sécurité et de santé publiques, le respect des lois et règlementations déjà existantes (interdiction de vente d'alcool aux mineurs et interdiction de consommer de l'alcool à certains endroits) et la mise en œuvre, en amont, par les organisateurs, d'actions de prévention et de sensibilisation aux risques.

Brice HORTEFEUX a insisté sur le fait que « tout serait mis en œuvre pour dissuader et rechercher les responsables qui appellent à ces rassemblements sur Facebook si la sécurité n'est pas respectée », et « en tant que besoin par voie de réquisition judiciaire ».

Enfin, le ministre de l'intérieur a insisté sur la nécessaire prise en charge des coûts, en rappelant qu'à partir du moment où les organisateurs sont identifiés et cherchent à échapper à leurs responsabilités, les coûts inhérents seront mis à leur charge et recouvrés par les services financiers de l'Etat.

Les pouvoirs publics appellent :
• les initiateurs de ces  "apéros géants" à faire preuve de raison en n’incitant pas à participer à des manifestations non déclarées et donc illégales
• les parents à faire preuve de la plus grande vigilance en mettant en garde leurs enfants, tout particulièrement lorsqu’ils sont mineurs, contre les risques qu’ils encourent à participer à de tels événements
• chaque personne prévoyant de se rendre à ces événements à faire preuve de la plus grande prudence, quitte à reconsidérer sa participation à ces manifestations dont les débordements peuvent paralyser les services d’urgence
• enfin, à la responsabilité et au civisme de chacun face aux coûts qu’engendrent de tels rassemblements pour la collectivité publique et donc pour les contribuables (service de police et de gendarmerie, pompiers, SAMU et service d’urgence des hôpitaux, associations de secours, nettoyage des lieux, etc …)

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L'ORGANISATION DE SPECTACLES :
extrait du site :
http://www.boldrec.com/Comment-organiser-un-concert-avec-un-minimum-indispensable_a37.html

Comment organiser une "manifestation"  avec un minimum indispensable:
Quelques notions des étapes à suivre et des organismes à contacter lors de l'organisation de toutes manifestations.

Cette fiche ne donne que quelques notions élémentaires pour l'organisation.
Elle s'adresse donc en priorité à des organisateurs occasionnels ou "spontanés", ou tout au moins, à ceux qui n'en ont pas fait leur activité principale.
Elle ne saurait remplacer la lecture du guide Profession entrepreneur de spectacles ( Irma Editions ).

Le cadre réglementaire :
L'organisation de spectacles ou autres rassemblements public, se situe dans un contexte réglementaire et législatif précis. En effet, cette activité est soumise, entre autres, aux dispositions de l'ordonnance du 13 octobre 1945, texte modifié à plusieurs reprises depuis, et qui précise, entre autres points, que tout entrepreneur de spectacles devait être titulaire d'une licence.
Cette licence, personnelle et incessible, peut être demandée aussi bien dans le cadre d'une société commerciale que d'une association (pour plus de précisions, se reporter à la fiche pratique sur La Licence d'entrepreneur de spectacles).

L'activité d'entrepreneur de spectacles vivants peut être exercée occasionnellement sans possession d'une licence dans la limite de six représentations par an.

Autorisation préalable :
Toute "manifestations publique" doit être autorisé par le maire et pour Paris, Lyon, Marseille, par la préfecture de Police.
En principe, cette autorisation s'obtient sur simple demande effectuée suffisamment à l'avance. Elle peut être refusée pour différents motifs : non-respect de la sécurité publique (salles non conformes...) ou de l'ordre public, non-respect de la législation.
Les organisateurs « régulièrement occasionnels » peuvent également être frappés d'interdiction pour absence de la licence d'entrepreneur de spectacles.
L'obtention de cette autorisation implique que la salle ait fait l'objet d'une visite de sécurité.
En principe, toutes les salles de spectacles ( privées ou municipales ) ont obtenu l'agrément de sécurité. Toutefois, ceci fait partie des premières questions à poser au bailleur de la salle.
Au cas où vous utiliseriez un lieu inhabituel (entrepôt, gymnase, etc..) ou nouveau, il vous faudra obtenir un avis favorable de la commission de sécurité pour l'accueil de public.

Certains spectacles ou impératifs techniques nécessiteront d'autres formalités administratives, on peut citer :
• les interdictions de circuler ou de stationner ( mairie ) ;
• les implantations de calicots ou de panneaux sur la voie publique (mairie) ;
• l'usage d'une sonorisation sur la voie publique ( mairie ou préfecture ) ;
• l'installation d'un chapiteau ( préfecture ) ;
• etc...

Les représentations d'organisateurs occasionnels doivent faire l'objet d'une déclaration « à l'autorité administrative compétente un mois avant la date prévue ».

La police et la gendarmerie :
Si la préfecture vous a accordé son autorisation, la police ne peut vous interdire le spectacle.
Il est parfois recommandé d'envoyer un courrier au commissariat le plus proche de la salle pour informer la police ou la gendarmerie ( si elle ne l'a pas déjà été par la préfecture ) de la tenue du spectacle. Ceci favorisera la surveillance du quartier et permettra aussi de dédramatiser sensiblement les éventuelles plaintes de voisinage.

Un organisateur de spectacles n'est légalement pas tenu d'autoriser la police nationale ou la gendarmerie nationale à pénétrer dans la salle. Néanmoins, il est toujours préférable de rester en bons termes avec les forces de l'ordre.
En revanche, la police municipale est habilitée à pénétrer dans n'importe quelle salle municipale.

La sécurité du lieu :
À la demande du maire, une commission de sécurité peut déterminer si une manifestation peut être autorisée. Elle aura pour objet de définir la capacité de la salle et son adéquation à l'accueil d'un spectacle et du public, si cela n'a pas encore été fait. Elle pourra aussi déterminer si les matériaux et installations rapportés ne nuisent pas à la sécurité. Il faut toujours disposer des attestations de classement « non-feu » de tous décors, tissus et accessoires ( classement M0 et M1 ), ne jamais placer de matériels ou installations dans des passages publics ou devant une sortie de secours. Dans le cas où un doute subsisterait, il faut réclamer la visite de la commission de sécurité suffisamment tôt avant le spectacle, afin de se laisser la possibilité de résoudre à temps les éventuels problèmes. Dans les petites salles, la présence d'un service de secours n'est pas obligatoire.
Il est toutefois nécessaire de tenir à la disposition du régisseur la liste des
numéros d'urgence et une trousse de premier secours.
Pour les rassemblements importants ( donc plus risqués ), il devient indispensable de disposer d'une infirmerie ou d'un DPS (Dispositifs Prévisionnels de Secours qui pourra accueillir des secouristes ou, plus simplement, de solliciter la Croix-Rouge et de faire appel aux pompiers.
À partir de l'heure d'ouverture des " portes au public ", l'organisateur a la responsabilité de la sécurité dans l'enceinte du spectacle mais aussi dans un rayon de 50 mètres autour de l'entrée.
Vous pouvez ainsi être tenu pour responsable des tapages nocturnes, dégradations ou actes de vandalisme se produisant à la sortie du spectacle.

Soyez donc vigilant.

L'installation d'un chapiteau est soumise à l'autorisation du maire.
Le courrier devra préciser le lieu, la date, la capacité d'accueil et les caractéristiques techniques du chapiteau.

Les assurances :
Il faut souscrire une assurance Responsabilité civile organisateur ( RCO ) couvrant les dégâts occasionnés à la salle, aux biens confiés et les dommages aux personnes. Cette assurance doit inclure la période de montage et de démontage. L'organisateur qui réalise plus de six spectacles par an devrait s'assurer à l'année. Pour le matériel de son, d'éclairage et le matériel scénique, il vaut mieux souscrire aussi une assurance tous risques matériels qui couvrira tous bris, destructions ou pertes soudaines et fortuites des biens assurés. Lorsque les frais engagés sont importants, ne pas oublier de prendre une assurance annulation garantissant les frais engagés irrécupérables sur justificatif ou le prix de vente ou les recettes hors taxes en cas d'annulation suite à un cas de force majeure ( événement imprévisible, irrésistible extérieur à l'assuré ) et cas fortuit ( accident ), en cas d'indisponibilité des personnes indispensables, et en cas d'intempéries.
(Pour plus de précisions, bien vouloir se reporter à la fiche pratique sur Les assurances)

Le service de sécurité :
La qualité d'un service de sécurité est un élément déterminant de la réussite du spectacle, au même titre que la régie lumière, la sonorisation, la décoration. C'est à l'organisation de choisir un service de sécurité qui doit être adapté au contexte et à l'image qu'il veut donner. Le service de sécurité est toujours représentatif de l'organisation.
Les activités de la sécurité sont des professions réglementées ( loi n°83-629 du 12 juillet 1983 ). Un mois avant la date prévue, les organisateurs de manifestations culturelles dont le public et le personnel dépassent les 1500 personnes sont tenus de déclarer à la mairie ( ou, pour Paris, à la préfecture de Police ) la mise en place d'un service d'ordre. Cette déclaration doit préciser :
- le nom et les coordonnées de l'organisateur,
- la nature de la manifestation,
- la date et l'heure,
- la capacité d'accueil du lieu,
- le nombre de personnes concourant à sa réalisation,
- le nombre de spectateurs attendus,
- le détail du service d'ordre et des mesures de sécurité prévues.

Les entreprises de sécurité ne peuvent exercer leurs activités qu'après avoir obtenu une autorisation administrative.
Cette autorisation, qui ne leur confère aucun caractère officiel, doit être mentionnée sur tous les documents émanant de ces entreprises.

Si l'organisateur emploie lui-même directement des agents de sécurité, il est considéré comme une entreprise qui dispose « d'un service interne chargé d'une activité de surveillance... » et doit, à ce titre, se conformer à la réglementation des « entreprises de sécurité et de gardiennage » en demandant une autorisation administrative ( le descriptif des activités de ce service interne sera joint à la demande ).
Le recrutement du personnel est aussi réglementé.
Le service est requis pour la sécurité des artistes, des techniciens, du public dans l'enceinte du spectacle, du matériel de scène et des régies, des véhicules affectés à la réalisation du spectacle, des guichets et des recettes. Le service de sécurité contrôle les entrées en permettant l'accès aux seuls porteurs de billets, invitations ou laissez-passer convenus avec l'organisateur.
Le service de sécurité prévient de toute action individuelle ou collective mettant en danger la sécurité des personnes dont il a la charge. Il a pouvoir de demander au producteur le retard, le report, la suspension ou l'arrêt de la représentation.

.... la suite sur le site mentionné

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RESPONSABILITÉS ET ORGANISATION DE SPECTACLES VIVANTS :

L'EXEMPLE DU DRAME DE PENFELD A BREST
Comment organiser la sécurité d'événements festifs comme un concert, une soirée musicale etc. rassemblant un nombre important de personnes ?
Quelles sont les étapes à retenir et à suivre pour construire ce type d’organisation ? Comment assumer ses obligations et ses responsabilités ?

Ces questions cruciales ont été mises en lumière par l’affaire du Parc Exposition du Penfeld à Brest, jugée par le TGI de Brest le 16 décembre 2005 et par la Cour d’appel de Rennes le 19 octobre 2006.

Pour mémoire, en février 2002, un millier de jeunes s'étaient agglutinés à l'entrée du parc des expositions de Brest, le Penfeld, où avait lieu une soirée La soirée en question n’a pas été reconnue comme un spectacle vivant au sens de l’ordonnance du 13 octobre 1945 sur les spectacles, dès lors que le DJ ne pouvait être considéré comme un artiste du spectacle se produisant sur scène. L’organisateur n’avait donc pas obligation d’avoir la licence d’entrepreneur de spectacles. Néanmoins, les responsabilités mises à la charge des prévenus étant semblables à celles que l’on pourrait retenir en matière de spectacles vivants, cette affaire permet d’analyser la problématique complexe du partage des responsabilités lors de l’organisation d’un spectacle vivant étudiante, Planète Ibiza, (l’organisateur assurant par ailleurs l’animation comme disc-jokey).

L’organisateur :

Il était le seul à répondre de l’accusation de faute caractérisée constituée par la violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité imposée par le règlement, avec circonstance aggravante.


La totalité du sujet sur le site ICI


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Comme les teknivaliers l’annonçaient sur Internet depuis le début de la semaine, leur méga fête annuelle dédiée à la musique électronique atterrit de nouveau dans le Cambrésis, comme en 2013.
Selon une information de France 3 Champagne-Ardenne, le ministère de l'Intérieur confirmait que le teknival 2015 n'aurait pas lieu sur la B.A. 112, près de Reims.
Dans le Nord Pas-de-Calais, à Epinoy, commune au nord-ouest de Cambrai qui jouxte l'ex-base militaire aérienne 103, on n'a entendu parlé de rien. A la mairie, on précise qu'il y a deux ans, on avait été prévenu un mois avant et que désormais, pour le teknival 2015, cela paraît tard.
Teknival 2015 paré au décollage, le ministère de l'Intérieur a donné son feu vert pour que le festival de musique électronique se déroule sur le site de l'ancienne base aérienne de l'armée de l'air, à Cambrai.

Un communiqué de la préfecture du Nord explique que "Les mesures de sécurité seront mises en place dans les jours qui précèdent l'ouverture officielle du Teknival, dont la durée sera limitée ainsi que cela avait été le cas en 2013, où cette manifestation s'était bien déroulée".
En mai 2013, le grand rendez-vous des fans de musique techno avait rassemblé au plus fort de la fête plus de 30.000 personnes. L'annonce faisait grimacer le député-maire de Cambrai, François-Xavier Villain, en plein projet de reconversion de la B.A. désaffectée. "En terme d'image pour le territoire c'est une catastrophe, et on a autre chose à faire sur l'espace de la base aérienne qu'on essaie de reconvertir et d'offrir une image positive", a-t-il regretté.

En effet, le teknival 2015 doit avoir lieu du jeudi 30 avril au dimanche 3 mai. Dans un périmètre théorique de 200 km autour de Paris. Mais pour l'instant on ne communique pas sur les lieux (par crainte que les fêtards arrivent en avance ou plutôt parce que l'Etat craint l'opposition d'élus dans les communes ?).

A la mairie de Cambrai, le service communication, explique que lui aussi n'a aucune information sur le sujet, ni dans un sens, ni dans l'autre. Alors on interprète cela comme un "non sûrement" plutôt que comme un "oui peut-être". Et on affirme que même si le terrain dépend encore de l'armée et donc de l'Etat, les porteurs du projet Narval, une base logistique dédiée au e.commerce, ne verrait pas d'un oeil favorable la tenue du teknival sur le site.

La préfecture lilloise dit que non, il n'y aura pas de teknival en Nord Pas-de-Calais cette année, ("la préfecture dément l'organisation du teknival du 1er mai sur l'ex-BA 103"). Mais cela dit comme, le rappelle l'association Spiritek (qui travaille à réduire les risques en milieu festif sur l'absorption de psychoactifs licites ou illicites) on ne connaît toujours pas le lieu... Possible donc que la préfecture communique pour ne pas créer d'ores et déjà un mouvement de foule ou plutôt parce que l'Etat ne tranche pas ?

Questions-réponses sur le Teknival 2013 - Quelle fréquentation ?
Ce sont près de 35 000 participants et 50 sound systems (systèmes de sonorisation) qui ont été installés sur le site durant le festival, regroupant plus de 100 collectifs venus de toute l’Europe. Et notamment des grands noms de la scène techno.

Quel bilan sanitaire ?
Au total, 400 personnes ont été prises en charge par les services de secours lors du Teknival 2013. Rien de grave dans la majorité des interventions : des petites plaies souvent dues à des chutes. Vingt-huit d’entre elles, selon les chiffres donnés par la préfecture à l’époque, ont conduit à des hospitalisations, dont sept en urgence absolue. Trois personnes avaient même dû être héliportées : un homme de 35 ans, écrasé par une voiture alors qu’il s’était endormi dans les herbes hautes ; une jeune femme de 25 ans suite au même type d’accident ; et un homme de 38 ans, qui a accidentellement absorbé de l’ammoniac.

Combien d’infractions ont été relevées ?
Concernant les infractions pénales, les gendarmes ont contrôlé 7 900 personnes et plus de 5 000 véhicules : 123 permis de conduire ont été retirés, dont 23 pour conduite sous l’emprise de l’alcool et 100 sous l’emprise de stupéfiants. Trente-deux festivaliers ont été interpellés au total, 27 pour détention de drogue et 5 pour trafic, notamment un individu en possession de 3 kg de speed, qui a été présenté au parquet à Arras et incarcéré.

À combien de décibels le niveau sonore monte-t-il ?
Après les festivités, l’État se targuait d’un bilan sonore « très positif ». « Aucun appel d’élus sur la ligne spéciale qui leur était dédiée en cas de problème ; aucune plainte enregistrée et aucune consultation de l’astreinte ORL à Valenciennes », soulignait-on à la préfecture du Nord, mesures à l’appui : si le plus puissant des sound systems atteignait 120 décibels sur la base, le niveau sonore descendait à 77 décibels à l’église d’Haynecourt. Largement supportable. Un résultat qui serait notamment dû à la qualité technique du matériel des tekos et la diversité de la musique électro jouée sur la base, à savoir qu’il n’y avait pas que de la techno dure type hardcore.

Combien avait-il coûté ?
C’est le sénateur Jacques Legendre qui avait posé une question écrite au ministre de l’Intérieur de l’époque, Manuel Valls sur le coût d’un tel événement. Le ministère avait livré ces données chiffrées : 119 129 € pour les trois unités de forces mobiles appelées en renfort, correspondant aux frais d’hébergement (38 249 €), d’alimentation (45 000 €) et de déplacement (35 800 €). Les frais supportés par les autres services de l’État étaient répartis de la façon suivante : 151 000 € au titre des dépenses de mise en sécurité et de nettoyage du site ; 3 540 € au titre des moyens de secours ; 3 860 € au titre de la remise en état du site. Ces dépenses ne prenaient pas en considération les rémunérations des personnels de la préfecture, les heures effectuées par les agents…

Consignes et prévention  8)

Du côté de la population locale, les habitants et les élus des villages avoisinant sont d’ordinaire nettement moins enthousiastes que les participants. Des élus s’inquiètent notamment des nuisances sonores et des questions de sécurité.... l’usage de drogues lors de ces fêtes techno n’est plus un secret pour personne. Ce sont ainsi plus de 700 gendarmes, policiers et secouristes qui ont été mobilisés pour le Teknival 2015. Une présence qui permet de prévenir accidents et problèmes de délinquance mais toi aussi tu es concerné.  ::) Gard : décès d'une jeune fille de 19 ans au cours d'une rave party, selon les gendarmes, les secours sont intervenus pour porter assistance à la jeune femme. Malgré leurs efforts pour ranimer la victime, celle-ci aurait succombé quelques minutes plus tard  :'(

Le Teknival est un événement autogéré, il advient donc et par conséquent que chaque participant se doit de se tenir à la même règle.
• Respect de soi et des autres
• Respect du site et de la nature en jetant l’ensemble des détritus (mégots de cigarettes, capsules compris) dans des poubelles ou en les ramenant avec soi après la manifestation. Prévoyez des sacs poubelle,
• Respect des organisateurs et de l’ensemble des intervenants,
• Faire la fête et se lâcher ne donne pas le droit de faire n’importe quoi,
• Soyez vigilant qu’en aux effets de déshydratation qui surviennent généralement après une grande prise d’alcool et de drogue combinée avec les effets de la chaleur et du soleil,
• Déterminez à l’avance qui fera le capitaine de tekos et ramènera toute la troupe à bon port.