Auteur Sujet: Les accidents de la Route ou accident sur la voie publique (AVP)  (Lu 10934 fois)

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Hors ligne gendy

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Un accident de la route, entraînant un traumatisme mortel ou non, résulte d’une collision sur la voie publique avec au moins un véhicule en déplacement. Les enfants, les piétons, les cyclistes et les personnes âgées font partie des usagers de la route les plus vulnérables. http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=9537

Si vous êtes victime d’un accident matériel (aucun blessé) établissez un constat avec le ou les conducteurs des autres véhicules impliqués. Si votre véhicule a percuté celui qui vous précède parce qu'il a été poussé lors de la percutions par le véhicule qui vous suivait mentionner le (immatriculation) sur les deux constats
Lors de la transmission de ce constat à votre assureur, vous pouvez relater par écrit votre version des faits. Si vous en avez la possibilité, prenez une série de clichés photographiques sous des angles différents, avant que les véhicules ne soient déplacés. Ces clichés seront utiles à votre assureur pour estimer la responsabilité des parties en cause.

Sur autoroute ou voie rapide, dégagez vous le plus rapidement sur la bande d’arrêt d’urgence ou en tout cas hors des voies de circulation. Dans ce cas utilisez les bornes d’appel pour alerter la gendarmerie.

Si vous êtes victime ou témoin d’un accident corporel, ayez les bons réflexes
Prenez les premières dispositions pour éviter un second accident

Sur une voie rapide signalez l’accident aux automobilistes qui arrivent. Un véhicule placé en amont, feux de détresse en fonctionnement, ou une personne effectuant des signes est la solution idéale. De nuit dans la mesure du possible éclairez l’accident, en utilisant les phares d’un véhicule ou une lampe.

Alertez les secours Samu/Smur, la Police ou la Gendarmerie, Pompiers en composant le 15 ; le 17 ; le 18 ou la 112 depuis un téléphone fixe ou mobile ou un radiotéléphone, ou en utilisant les bornes "orange" d’appel d'urgence. Avec un radiotéléphone vous pouvez composer le 112. Il s’agit d’un N° gratuit Européen, il fonctionnera même si la région dans laquelle vous vous trouvez est couverte par un autre opérateur que le votre.
Précisez le nombre, l'âge et l’état apparent de ou des victimes (inconsciente, coincée dans un véhicule, plaie ouverte, etc.) s'il y a le feu au véhicule, le nombre de véhicule et le type (cyclo, moto, voiture, camion).

Portez secours aux victimes et protéger les lieux de l'accident (warning/feu de détresse du véhicule + triangle rouge)
Portez secours, mais uniquement si vous connaissez les gestes de premier secours. Ne touchez pas aux blessés si vous n’êtes pas qualifié en secourisme. Ne leur donnez JAMAIS à boire.
Vous n’avez pas de constat à établir lors d’un accident corporel, la Gendarmerie ou la Police se déplacera et établira un procès verbal de constatations qu'ils transmettront au Tribunal (procureur de la république) et au Préfet.
A la suite d’un accident, vous avez le statut de victime et avez vocation à voir indemnisé votre dommage par la personne qui en est responsable. Ce mécanisme est la simple application de la responsabilité civile art. 1384 du Code Civil.
Par conséquent, la victime se trouve en opposition avec le responsable de son dommage, la première cherchant son indemnisation et l’autre cherchant à minimiser ou échapper à son obligation de réparer les conséquences de ses actes.
C’est en raison de ce conflit que le recours à des avocats et experts spécialisés en réparation du dommage corporel s’avère nécessaire.

Hors ligne Jeano 11

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Re : Les accidents de la Route ou accident sur la voie publique (AVP)
« Réponse #1 le: 25 janvier 2012, 12:16:32 »
Un accident de la route (ou accident sur la voie publique : AVP) est un choc qui a lieu sur le réseau routier entre un engin roulant (automobile, moto, vélo, etc.) et toute autre chose ou personne ; qui engendre des blessures humaines et/ou des dégâts matériels, que ces dégâts soient occasionnés aux véhicules, à un élément de la route (chaussée, panneaux, barrières de protection, etc.) ou un élément extérieur à celle-ci (bâtiment, mobilier urbain, cabine de téléphone, arbre).

Un accident corporel (mortel et non mortel) de la circulation routière est un accident qui :
    * Provoque au moins une victime, c’est-à-dire un usager ayant nécessité des soins médicaux ;
    * Survient sur une voie ouverte à la circulation publique ;
    * Implique au moins un véhicule.

Un accident corporel implique un certain nombre d’usagers. Parmi ceux-ci, on distingue :
    * Les indemnes : impliqués non décédés et dont l’état ne nécessite aucun soin médical ;
    * Les victimes : impliqués non indemnes.

Parmi les victimes, on distingue :
    * Les tués : toute personne qui décède sur le coup ou dans les trente jours qui suivent l’accident ;
    * Les blessés : victimes non tuées.

Parmi les blessés, on distingue :
    * Les blessés hospitalisés : victimes admises comme patients dans un hôpital plus de 24 heures ;
    * Les blessés légers : victimes ayant fait l’objet de soins médicaux mais n’ayant pas été admises comme patients à l’hôpital plus de 24 heures.

Avant 2005, la définition du « tué » en France était la victime décédée sur le coup ou dans les six jours après l’accident.
En 2008, il s’agit de la victime décédée sur le coup ou dans les trente jours qui suivent l’accident.
Les notions de « blessé léger » (blessé dont l’état nécessite entre zéro et six jours d’hospitalisation ou un soin médical) et de « blessé grave » (blessé dont l’état nécessite plus de six jours d’hospitalisation), en vigueur jusque fin 2004 ont disparu.
On parle de « blessé hospitalisé » (victime admise comme patient dans un hôpital plus de 24 heures) et de « blessé non hospitalisé » (victime ayant fait l’objet de soins médicaux mais n’ayant pas été admis comme patient à l’hôpital plus de 24 heures).
Pour les indemnes, ils restent toujours des impliqués dans l’accident et non des victimes.
Le suivi des décès à 30 jours est organisé à l'échelle de l'ensemble des hôpitaux français.

Un enjeu économique considérable et méconnu,
Nous savons tous que l'insécurité routière entraîne beaucoup de souffrance et des milliers de victimes. En 2009 il y a eu encore pour la France métropolitaine 72315 accidents corporels, plus de 90000 blessés et 4273 tués .
Nous savons moins que l'insécurité routière entraîne un gâchis économique considérable. En 2009, 23,7 milliards d'euros sont partis en fumée pour soigner les blessés, dédommager les victimes et réparer les dégâts matériels des accidents.

Trop souvent les commentateurs ont limité l'approche économique de la sécurité routière aux seules recettes « indues » faites par l'État sur le dos des usagers par le biais des amendes.
Qui n'a pas lu dans la presse ou entendu à la radio les vindictes sur les radars « pompes à fric ».
C'est vraiment voir l'économie de la sécurité routière par le petit bout de la lorgnette. C'est tout ignorer des coûts énormes entraînés par l'insécurité routière et des dépenses supportées par l'État pour réduire celle-ci..  8)

Le bilan économique de la politique récente de sécurité routière a une tout autre dimension. Ce n'est plus en centaines de millions d'euros qu'il faut compter au chapitre de l'actif de cette politique mais en milliards. Et les bénéficiaires, ce ne sont pas les caisses de l'État mais la collectivité nationale toute entière et chaque usager en particulier par le biais de la baisse des primes d'assurance et de la non répercussion des hausses des charges sur celles-ci.
Avec une économie moyenne de 125 euros par prime d'assurance, même le contrevenant pénalisé d'une contravention de 90 euros dans l'année est encore « gagnant ».
Dans toute la sphère économique, la prévention routière est de très loin l'activité la plus rentable.
Un euro investit dans la prévention génère dans l'année plusieurs euros de bénéfices sous-forme de réduction des dépenses liées aux dégâts des accidents, sans oublier bien sûr la diminution des souffrances.

Des mesures du comportements des usagers sont effectuées quadrimestriellement pour le compte de l’Observatoire national interministériel de sécurité routière par une société de sondage.
Elles concernent les vitesses pratiquées par les différentes catégories d’usagers sur les routes françaises (observatoire des vitesses), mais également d’autres indicateurs du comportement des conducteurs, notamment le port de la ceinture de sécurité et du casque pour les deux roues motorisés, le respect des inter-distances, et, depuis 2009, l’utilisation du téléphone au volant.