Auteur Sujet: Bizutage  (Lu 117422 fois)

0 Membres et 1 Invité sur ce sujet

Anonymous

  • Invité
Bizutage
« Réponse #15 le: 17 octobre 2004, 21:51:59 »
Citation de: frogman
tu pousses un peu là... entre tolérer, ne pas empecher et dire que c'est l'iut qui a organisé ca, il y a de la marge...


quand on donne une journée pour faire ces fichus activités, moi je dis que l'etablissement incite ! :twisted:

Baptiste

  • Invité
Bizutage
« Réponse #16 le: 17 octobre 2004, 22:50:23 »
Depuis le début de l'année scolaire, je suis en pension dans un lycée à Nantes.
Je suis en seconde.
Mardi soir vers 23h, trois élèves de terminale sont venus, me chercher dans ma chambre et m'ont conduit dans une des leurs.Ils ont sorti une poupée gonflable,
m'ont demandé de me mettre nu et de lui faire l'amour. J'ai refusé. Ils se sont alors jeté sur moi et mon enlevé mon pyjama.  
Ensuite ils m'ont redemandé de faire l'amour à la poupée. Je ne voulais pas le faire. un d'eux m'a menacé de me sodomiser. Je n'ai toujours pas bougé. Alors deux m'ont tenu et le troisième c'est mis derière moi, il a sorti sa queue et la posée sur mes fesses. Il m'a dit, soit tu acceptes soit je l'enfonce.
J'ai alors répondu que j'acceptais. Je suis ensuite monté sur la poupée et Je lui ai fait l'amour. J'avais une drôle de sensation entre la honte et le plaisir.
Après l'éjaculation, ils m'ont demandé d'aller nettoyer ma queueu. Ils m'ont ensuite demandé de la sodomiser. Je n'ai pas hésiter. Comme je mettais du temps, un d'eux a sorti un thermomêtre et me l'a mis dans les fesses, il m'a dit que c'était pour savoir si je chauffais. J'ai enfin réussi.  
Après cela un d'entre eux m'a dit qu'il sera mon parrain et que je devais dormir avec lui cette nuit.
A 4h, il m'a annoncé que par tradition il devait me sodomiser. Il me parlait gentillement et m'a dit que cela n'était pas douloureux si je me laissais faire. Il m'a laissé le choix de le faire toute de suite ou le lendemain. Comme je voulais en finir, j'ai accepté qu'il le fasse tout de suite.
Il m'a indiqué la position et m'a salivé l'anus. Il a ensuite introduit son pénis. Je pensais qu'il serait arrêté là, mais il a continuer jusqu'à l'éjaculation, qu'il a laissé s'échapper dans mon cul.
Le reste de la semaine c'est passé normalement, mais je suis très perturber.
Que dois faire?
As quidois je en parler?

Hors ligne leburon63

  • Excellente participation
  • ****
  • Messages: 818
  • Sexe: Homme
    • http://www.fr.debian.org/
Bizutage
« Réponse #17 le: 17 octobre 2004, 23:17:38 »
tu as été victime d'un viol tu dois en parler à la police ou à la gendarmerie la plus proche. Cet acte grave est puni par la loi

Anonymous

  • Invité
Bizutage
« Réponse #18 le: 17 octobre 2004, 23:26:04 »
Un conseil a tous ceux qui rentrent bientot dans un etablissement sucseptible d'abriter des jeunes bizuts. Mettez des fringues pourris (pas de noir), ne vous coiffez pas et n'emportez rien ki vous tienne a coeur.

La rentrée en medecine c'est "j'ai la farine passe moi le sucre". C'est des malades. Si le bizutage est interdit en premiere année il ne l'est pas en seconde. Comprenez: les ptits primants en prennent plein la gueule de toute maniere. Régalez vous c'est les P2 qui servent.

Alors premier cour Anatomie: rendez vous à 8h00. 8h20 les portes de l'amphi ne sont pas encore ouverte. Dans la foule des P2 en blouse (chapardé au CHU d'a coté) balance des bombes de farine et de l'alcool à 90 pour humidifier le tout. Vers 8h30 on arrive enfin a rentrer (en brisant une porte en verre au passage). Bien sur maintenant les P2 tiennent les positions: ils forment une superbe haie d'honneur a l'entrée de chaque amphi. Mais dans la haie ils balancent pas du riz mais de la farine. Et la pas moyen d'y echaper. Apres ce joulie bapteme le pôvre petit primant que je suis doit regagner sa place. et c'est pas du tout cuit.

En fait au lieu d'un cours d'anatomie on a eu droit a un cours de chanson paillarde. D'abord le prof s'est taillé au bout de 5minutes: sous les hurlements il a meme pas réussi a nous dire son nom. Donc pour 20 minutes la salle est aux cinglés kya en P2. Ils en profitent pour se mettre a 15 sur le bureau du prof et pour nous montrer leurs fesses . Puis ils se retournent et baissent a nouveau leurs pantalons (ah ben si on naura qd mme fait un peu d'anatomie). C'est pas comme ca que je voyais les étudiants en médecine (et encore! ça c'est ceux qui ont réussi a passer le concours!)
Bon ils ont quand meme réussi a nous faire passer les regles a appliquer en amphi:

Regle numéro 1: vo mieu pas pour toi que tu sois debout quand tout le monde est assis. Sinon tout le monde gueule et tu ramasse des tas de trucs bizzares a travers la tronche. Ah oui si t'es une fille t'a aussi droit à des Grognasse, méchante! ect... kils sont mignons.

Regle numéro 2: des que le prof prononce un mot en suce (ex: consensus, procesus...) la salle reprend: Suce! Suce! Suce!

Regle numéro 3 (la plus importante): la moindre allusion au cul dans le discour du prof doit immédiatement etre accueilli par des cris de jouissance...et laissez moi vous dire que ya des moments en Physique ou j'aurai pu me croire a une projection de "l'infirmiere n'avait pas de cullote" tant ces braves petits mettaient de coeur à l'ouvrage.

Donc pas d'anatomie, une heure de bio mollécullaire, et une heure de physique (enfin un heure... disons un quart d'heure de physique et le reste de déconne).

frogman

  • Invité
Bizutage
« Réponse #19 le: 17 octobre 2004, 23:32:58 »
bonjour,

l'agression sexuelle que tu décris (déhabillage + pénis sur tes fesses) ainsi que le viol que tu as subi sont respectivement des délits et crimes sévèrement punis par la loi.

afin de pouvoir poursuivre l'auteur et les complices de ces actes, tu devras déposer plainte auprès de la gendarmerie ou poste/commissariat de police le plus proche. tu seras recu par un policier/gendarme du même sexe que toi spécialement formé pour recevoir les victimes de viols. ensuite s'engagera une procédure judiciaire qui devrait aboutir à la sanction de l'auteur et de ses complices.

si tu désires plus d'informations, les policiers présents sur le forum http://www.police-info.com/pn seront à ton entière disposition pour répondre à tes questions. avant de pouvoir accéder à la rubrique "aides procédures / législations", tu devras t'inscrire et tu pourras ensuite poser tes questions relatives au cas que tu as décrit.

outre le dépôt de plainte, si cela ne t'est pas trop pénible, tu devrais en parler aux responsables de l'établissement. n'hésite pas à t'adresser directement à ton chef d'établissement qui devrait rester très discrèt compte tenu la situation. si l'on t'embete à te demander pourquoi tu désires le voir, il devrait te suffire de dire que tu désires dénoncer une agression sexuelle sans entrer dans les détails, ce genre d'affaires sont prises très au sérieux.

cordialement,
frogman

Hors ligne Rusty

  • Membre d'honneur
  • *****
  • Messages: 3063
  • Sexe: Homme
  • Ambulancier smur
    • Ambulancier pour les nuls
Bizutage
« Réponse #20 le: 17 octobre 2004, 23:34:32 »
Pour l'histoire de Baptiste...Je ne mets absolument pas ta parole en doute,si c'est vrai,tu dois au plus vite aller porter plainte,un acte pareil ne doit pas rester impuni! :evil:
Par contre,si ce n'est que pure invention... :roll:

Hors ligne leburon63

  • Excellente participation
  • ****
  • Messages: 818
  • Sexe: Homme
    • http://www.fr.debian.org/
Bizutage
« Réponse #21 le: 17 octobre 2004, 23:39:44 »
Et ca va etre medecin...
:roll:

Citation de: Anonymous
Un conseil a tous ceux qui rentrent bientot dans un etablissement sucseptible d'abriter des jeunes bizuts. Mettez des fringues pourris (pas de noir), ne vous coiffez pas et n'emportez rien ki vous tienne a coeur.

La rentrée en medecine c'est "j'ai la farine passe moi le sucre". C'est des malades. Si le bizutage est interdit en premiere année il ne l'est pas en seconde. Comprenez: les ptits primants en prennent plein la gueule de toute maniere. Régalez vous c'est les P2 qui servent.

Alors premier cour Anatomie: rendez vous à 8h00. 8h20 les portes de l'amphi ne sont pas encore ouverte. Dans la foule des P2 en blouse (chapardé au CHU d'a coté) balance des bombes de farine et de l'alcool à 90 pour humidifier le tout. Vers 8h30 on arrive enfin a rentrer (en brisant une porte en verre au passage). Bien sur maintenant les P2 tiennent les positions: ils forment une superbe haie d'honneur a l'entrée de chaque amphi. Mais dans la haie ils balancent pas du riz mais de la farine. Et la pas moyen d'y echaper. Apres ce joulie bapteme le pôvre petit primant que je suis doit regagner sa place. et c'est pas du tout cuit.

En fait au lieu d'un cours d'anatomie on a eu droit a un cours de chanson paillarde. D'abord le prof s'est taillé au bout de 5minutes: sous les hurlements il a meme pas réussi a nous dire son nom. Donc pour 20 minutes la salle est aux cinglés kya en P2. Ils en profitent pour se mettre a 15 sur le bureau du prof et pour nous montrer leurs fesses . Puis ils se retournent et baissent a nouveau leurs pantalons (ah ben si on naura qd mme fait un peu d'anatomie). C'est pas comme ca que je voyais les étudiants en médecine (et encore! ça c'est ceux qui ont réussi a passer le concours!)
Bon ils ont quand meme réussi a nous faire passer les regles a appliquer en amphi:

Regle numéro 1: vo mieu pas pour toi que tu sois debout quand tout le monde est assis. Sinon tout le monde gueule et tu ramasse des tas de trucs bizzares a travers la tronche. Ah oui si t'es une fille t'a aussi droit à des Grognasse, méchante! ect... kils sont mignons.

Regle numéro 2: des que le prof prononce un mot en suce (ex: consensus, procesus...) la salle reprend: Suce! Suce! Suce!

Regle numéro 3 (la plus importante): la moindre allusion au cul dans le discour du prof doit immédiatement etre accueilli par des cris de jouissance...et laissez moi vous dire que ya des moments en Physique ou j'aurai pu me croire a une projection de "l'infirmiere n'avait pas de cullote" tant ces braves petits mettaient de coeur à l'ouvrage.

Donc pas d'anatomie, une heure de bio mollécullaire, et une heure de physique (enfin un heure... disons un quart d'heure de physique et le reste de déconne).

frogman

  • Invité
Bizutage
« Réponse #22 le: 17 octobre 2004, 23:46:16 »
oh tu sais, 80% giclent avant la fin de la 2e année, donc là ca ne veut encore rien dire  :roll:

puis, y a ceux (je ne dis pas que celui qui a écrit le message décrivant le bizutage en médécine en sera un) qui en 1ere année s'en plaignent et qui venu la 2eme année bizutent à leur tour les nouveaux...

comme quoi, l'absentéisme le premier jour, c'est pas si mal que ca quand on y réfléchit  :lol:

Hors ligne gendy

  • Administrateur
  • *****
  • Messages: 862
  • Sexe: Homme
    • www.sos112.fr
Bizutage
« Réponse #23 le: 18 octobre 2004, 10:29:43 »
Au vu des différents témoignages, déroger les règles de bonne conduite est un élement motivateur pour les bourreaux.

J'ai pu constater qu'il s'agissait d'un cercle vicieux : "Ils m'en ont fait bavé l'année derniere, à mon tour de me défouler".

Jusqu'à aujourd'hui ces pratiques trouvaient une raison d'exister, soit disant elles servaient "d'intégration". Mais leurs caracteres odieux ont démontré le contraire.

Dorénavent la loi sanctionne ce "défouloir"

Le monde évolue... Sanctionné en France depuis la loi Royal du 17 juin 1998, le bizutage est en net recul. ::)  Mais il n'a pas pour autant disparu et autour de ces rites de mauvais goûts gravitent un nombre trop important de problématiques, comme celle du harcèlement, de la misogynie, de l'abus d'alcool, de l'omerta dans les écoles... les élèves ayant peur de passer pour des "balances"...
Cette soumission se retrouve en permanence dans la vie de tous les jours à la maison ou au travail. Il s’agit de ramper devant les puissants. " Au delà du sadisme, on se trouve en plein dans la vengeance... et on se venge toujours contre des innocents. C’est ainsi que l’on dresse les élites et donc on retrouve ce genre de harcèlement dans l’entreprise " alors, pour ne pas perdre son emploi le salarié devient plus docile.

Hors ligne Indien

  • Bonne participation
  • **
  • Messages: 58
  • Sexe: Homme
  • Ambulancier
    • http://hautes.alpes.secours.free.fr
Bizutage
« Réponse #24 le: 19 octobre 2004, 15:39:01 »
Citation de: Baptiste
Depuis le début de l'année scolaire, je suis en pension dans un lycée à Nantes.
Je suis en seconde.
Mardi soir vers 23h, trois élèves de terminale sont venus, me chercher dans ma chambre et m'ont conduit dans une des leurs.Ils ont sorti une poupée gonflable,
m'ont demandé de me mettre nu et de lui faire l'amour. J'ai refusé. Ils se sont alors jeté sur moi et mon enlevé mon pyjama.  
Ensuite ils m'ont redemandé de faire l'amour à la poupée. Je ne voulais pas le faire. un d'eux m'a menacé de me sodomiser. Je n'ai toujours pas bougé. Alors deux m'ont tenu et le troisième c'est mis derière moi, il a sorti sa queue et la posée sur mes fesses. Il m'a dit, soit tu acceptes soit je l'enfonce.
J'ai alors répondu que j'acceptais. Je suis ensuite monté sur la poupée et Je lui ai fait l'amour. J'avais une drôle de sensation entre la honte et le plaisir.
Après l'éjaculation, ils m'ont demandé d'aller nettoyer ma queueu. Ils m'ont ensuite demandé de la sodomiser. Je n'ai pas hésiter. Comme je mettais du temps, un d'eux a sorti un thermomêtre et me l'a mis dans les fesses, il m'a dit que c'était pour savoir si je chauffais. J'ai enfin réussi.  
Après cela un d'entre eux m'a dit qu'il sera mon parrain et que je devais dormir avec lui cette nuit.
A 4h, il m'a annoncé que par tradition il devait me sodomiser. Il me parlait gentillement et m'a dit que cela n'était pas douloureux si je me laissais faire. Il m'a laissé le choix de le faire toute de suite ou le lendemain. Comme je voulais en finir, j'ai accepté qu'il le fasse tout de suite.
Il m'a indiqué la position et m'a salivé l'anus. Il a ensuite introduit son pénis. Je pensais qu'il serait arrêté là, mais il a continuer jusqu'à l'éjaculation, qu'il a laissé s'échapper dans mon cul.
Le reste de la semaine c'est passé normalement, mais je suis très perturber.
Que dois faire?
As quidois je en parler?


N'en reste pas là, suis les conseil de Leburon et de arn_eau, va voir les services de Police. Bon courage à toi.

Hors ligne gendy

  • Administrateur
  • *****
  • Messages: 862
  • Sexe: Homme
    • www.sos112.fr
Bizutage
« Réponse #25 le: 09 novembre 2004, 11:19:59 »
Voici un très bon écrit :

Par RENÉ DEVOS
sociologue


L'Ecole du savoir-subir, le bizutage est un grand mystère: ce sont les meilleurs élèves du système scolaire qui se livrent à des pratiques dont la stupidité laisse sans voix. Depuis le 20 janvier 1998, le code pénal français le punit expressément, mais, en dépit de la loi votée le 17 juin, et de la lutte acharnée du Collectif national contre le bizutage, les bizuteurs entendent en conserver le principe: le bizutage veut se «moderniser».
Les bizuteurs ne comprennent rien à la décision du législateur: pourquoi faut-il cesser et être aujourd'hui condamnés alors que «tout le monde» a ri de l'aspect et des gaucheries des bizuts? On a ri de l'incapacité des nouveaux à marcher au pas. On a ri des vociférations et des désordres que provoque la discordance. On a ri des efforts que le nouveau fait pour se corriger alors même qu'il est accablé de remontrances, d'ordres et de contrordres de toutes sortes. On a ri du renoncement des nouveaux face à l'arrogance des aînés bien organisés. On rira, c'est le but, lorsque la «promotion» née sous ces contraintes exécutera les programmes conventionnels qui sont faits pour faire rire.

Parce qu'il y a «devoir» à former une promotion, il faut ne parler qu'avec le groupe et pour le groupe et entrer dans un discours convenu. Il faut user des termes d'un langage codé, chanter des textes incantatoires et des chansons qui glorifient une virilité dont l'exaltation est outrageante pour les femmes. Pour les chevaliers de la virilité, rien de plus cocasse que le spectacle de ces jeunes filles qu'on a obligées à chanter à tue-tête des chansons paillardes dans lesquelles les femmes ne sont que des choses. Le moyen est efficace, puisque les chanteuses doivent en rire elles-mêmes et que, par un sinistre effet de masque, il est permis au tourmenteur d'en oublier qu'il est odieux.

Un élève responsable d'un bizutage en cours de «modernisation» déclare, sans rire, que les deux mois d'«intégration» sont destinés à «transmettre les valeurs qui font qu'on éprouve du plaisir à être ensemble». Il ne voit pas que le plaisir forcé est un traumatisme.

Les bizuteurs peuvent nous opposer qu'il n'y a que rarement violences physiques ou débordements sexuels dans les bizutages. Nous en convenons volontiers. Seul le monstre rit de la souffrance de l'humain et les bizuteurs - ces étudiants qui sont l'élite du système scolaire - ne veulent pas être des monstres. Pour être réussi, le bizutage doit faire rire, mais le bizuteur ne se souvient pas que lorsqu'on rit d'un homme soumis, c'est qu'il n'est plus qu'une «chose» caricaturant l'humain.

Même interdit, le bizutage est réclamé par ceux-là mêmes qui vont en souffrir, car l'apprentissage de la soumission et l'enfermement dans les coalitions corporatives sont une solution simple pour résoudre les problèmes que posent la liberté, l'accès démocratique au pouvoir et la liberté d'entreprise: le bizutage est un acte social, et un acte social peut être risible sans être futile.

Dérivé de pratiques estudiantines médiévales, le bizutage parvint à la modernité au début du XIXe siècle et fut d'abord une affaire de militaires. Tous les étudiants ne sont pas des bizuteurs actifs. Mais on doit aux militaires l'attente des bizuteurs: que tous les étudiants soient volontaires au bizutage pour ne former qu'un seul groupe en embrassant des valeurs choisies comme universelles. C'est la loi totalitaire du bizutage.

En énonçant des valeurs à transmettre, ce sont des règles qui s'instaurent entre ceux qui, sur le même niveau hiérarchique, sont appelés à entrer en concurrence les uns avec les autres. Et ce sont, d'autre part, des prescriptions énoncées par les anciens pour résister à la rivalité des nouveaux en consacrant subtilement leur inscription dans des hiérarchies professionnelles. Derrière le rire se cachent des tractations et des transactions sociales.

Il n'y a pas d'évolution possible dans le bizutage. Les formes peuvent changer, le fond ne change pas. L'intention repose sur une fiction qu'on pose comme une réalité: «Parce qu'elle est individualiste, la nature humaine est mauvaise et il faut la changer.» Idéologiquement, les bizuteurs «modernes» sont les continuateurs fidèles et zélés de leurs aînés.

Avec le bizutage, le sens de l'autre, l'obéissance et la discipline sont définis comme le résultat de la soumission à la force. Le bizutage et l'intégration forcée sont la marque de l'échec d'un projet pédagogique humaniste reposant sur la conscience des personnes. L'école n'est qu'une machine à distribuer du savoir et se montre incapable d'intégrer ses élèves dans un large projet de société. Dans ce qui n'est plus qu'un désert, qu'on le nomme comme on veut, le bizutage est le point d'ancrage de la pensée totalitaire.

Hors ligne gendy

  • Administrateur
  • *****
  • Messages: 862
  • Sexe: Homme
    • www.sos112.fr
Bizutage
« Réponse #26 le: 09 novembre 2004, 11:23:52 »
Regardez comme c'est pitoyable de perdre son temps de cette façon :roll:  :

http://www.chez.com/libs/albums/bizutage93/

A moins que les organisateurs me présentent un projet pédagogique  :lol: :mrgreen:

Hors ligne gendy

  • Administrateur
  • *****
  • Messages: 862
  • Sexe: Homme
    • www.sos112.fr
Re: Bizutage
« Réponse #27 le: 10 mars 2005, 09:34:42 »
Après plusieurs investigations, j'ai constaté que les bizutages dégradants sont en voie de disparition.
Mais les bizutages perdurent malgré tout, sous l'appelation du moment : "week-end d'intégration"
Pour exemple : http://membres.lycos.fr/memete/bizu.html

N'hésitez pas à faire part de vos opinions, impressions.

Hors ligne christelle

  • Nouveau membre
  • *
  • Messages: 2
  • Sexe: Femme
  • etudiante
Re: Bizutage
« Réponse #28 le: 10 mars 2005, 11:41:37 »
Je trouve sa vraiment nul , autant que les week end d'intregration proposé par certaines université qui pour moi se resume a la meme chose.

Hors ligne junior

  • Bonne participation
  • **
  • Messages: 75
  • Sexe: Homme
  • CCA, DSA, AFCPSAM, CFAPSE
Re: Bizutage
« Réponse #29 le: 10 mars 2005, 11:53:03 »
Voici Mr Bonhomme toilette :



je pense que si le bizutage en restait a entourer les gars avec du PQ, ca ne serai pas bien grave, malheureusement ils y en a qui vont jusqu a accrocher un de leur collegue en haut d une croix de 5 metres. ( et quand elle tombe....) >:(