Auteur Sujet: Bizutage  (Lu 117418 fois)

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Anonymous

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Bizutage
« le: 16 octobre 2004, 06:20:33 »
A tous les internautes si vous constatez des sites qui incitent au bizutage, faites-en part. http://vosdroits.service-public.fr/F2275.xhtml

Période de rentrée scolaire, un petit rappel : le bizutage est puni de 6 mois d’emprisonnement et de 7500€ d’amende. Les chefs d’établissement sont responsables devant la loi de l’intégration des étudiants, et plus généralement de leur sécurité au sein de leur établissement. Le bizutage
http://www.filsantejeunes.com/le-bizutage-5781

Délit de bizutage

Il est défini comme étant le fait pour une personne d'amener autrui à subir ou à commettre des actes humiliants ou dégradants lors de manifestations ou de réunions liées aux milieux scolaire et socio-éducatif , quel que soit le lieu où elles se déroulent.

Ainsi, le bizutage concerne :

    *      les élèves et étudiants des écoles et des établissements du premier, du second degré, de l'enseignement supérieur et de l'enseignement spécialisé,
    *      toute personne appartenant à un organisme public ou privé ou à une organisation ayant une activité d'enseignement ou socio-éducative,
    *      les personnes morales.

Il s'agit d'interdire les actes portant atteinte à la dignité humaine, que la victime soit consentante ou non .

Ce délit est puni de 6 mois d'emprisonnement et de 7 500 € d'amende.

Les personnes morales peuvent également voir leur responsabilité engagée. L'organisation, l'aide ou la caution apportées par les dirigeants ou par les représentants d'une personne morale peut notamment entraîner la condamnation à une amende et la fermeture des locaux ayant servi au bizutage.
Victime ou témoin de bizutage

La victime ou le témoin d'acte de bizutage peut :

    *      porter plainte ,
    *      informer sans délai l'autorité administrative de l'établissement. Il appartient à ses responsables d'aviser le procureur de la République et d'engager des poursuites disciplinaires à l'encontre des auteurs et des personnels qui auraient contribué au bizutage.

Nos institutions ne doivent plus être sujettes à ce genre de comportements :evil:


















Cybercriminalité - contacts

O.C.L.C.T.I.C

MINISTERE DE L'INTERIEUR

Téléphone : 01.40.07.69.49

Télécopie : 01.40.07.29.76

E-mail : oclctic@interieur.gouv.fr

Hors ligne Rusty

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Bizutage
« Réponse #1 le: 16 octobre 2004, 12:55:04 »
Ca forge un bonhomme! :D

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Bizutage
« Réponse #2 le: 16 octobre 2004, 13:40:30 »
Ça forge rien c'est débile, primaire et barbare.
Ce qui me choc c'est que se sont les écoles d'élites qui sont les plus friands de tout ça. Ils seraient pas censés être intelligent?

Hors ligne gendy

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Bizutage
« Réponse #3 le: 16 octobre 2004, 16:04:26 »
Le bizutage (def) : activité barbare, visant à faire exécuter par l'executant les fantasmes de ses ravisseurs.

Les rassemblements de ces rites se rapprochent énormément de la structure sectaire.
Il y a donc lieu d'éradiquer ces pratiques, qui n'ont que pour objectif : marquer la domination. :x

Il y a tant de choses utiles pour la société !
Ne serait-il pas mieux durant ces périodes d'aider la collectivité...
ex : faire un ramassage des détritus dans le milieu naturel !

C'est tout de même mieux que de gaspiller des denrées alimentaires que certaines personnes n'ont même pas la possibilité de s'offrir :roll:

Un TPE à lire  : http://rites-integration-tpe.e-monsite.com/pages/tpe-rites-d-integration-et-bizutage.html

Citer
Selon le psychiatre Samuel Lepastier, la transgression de l’interdit peut être perçue comme une volonté de s'affirmer, mais aussi d’être dans la provocation. Mais il faut comprendre pourquoi la fête dérape et se transforme en exercices de brimades. Dans un groupe de jeunes, ce sont rapidement les plus pervers qui deviennent les leaders. Le bizutage est considéré comme le premier degré de la violence en groupe, pendant laquelle on humilie l'autre et où l'on prend plaisir à le faire. Pour autant, personne n'a le sentiment d'être responsable, et surtout, personne n'a le sens des limites car l'assurance du groupe permet de faire des choses qu'on ne ferait pas seul.

Il ne faut cependant pas généraliser tous les WEI et tous les qualifiés de « bizutage » certains même ont une visée humanitaire ou sont tout simplement bon enfant.

Par exemple, le Lycée Saint Joseph de Lamballe organise depuis plusieurs années des journées d’intégrations à visée éducative, comme la journée PACOCO (Participation, Communication, Coopération) qui est organisée dès les premiers jours de classe. Cette journée a pour objectif de favoriser l'intégration des élèves de 2nde au lycée, faciliter l'insertion de chacun dans sa classe. Pour cela, des activités sportives sont mises en place telles que le catamaran et différents jeux de ballon qui permettent aux jeunes d'une même classe de se rencontrer pour mieux se connaître. Le but de cette journée est réellement de s’intégrer. J'en garde personnellement un très bon souvenir. Nous avons été "bizuté" mais de façon très bon enfant et sans alcool ou drogue : bataille de crème chantilly, faire des flexions, bataille d'eau, jeté dans la piscine tout habillé, se faire réveiller à 5h du mat et faire des tours du camping en courant. Les actions restaient très correctes et sans violence physique ou morale, il n'y a pas eu de débordement, ce weekend end nous a tous permis de faire connaissance et de commencer notre année avec la tête déjà remplie de bon souvenirs!  Il s'agit vraiment d'un week-end de fête, ou l'on dort peu et on rencontre plein de monde, cela peut parfois déborder mais il faut savoir dire stop. »

Conclusion :
Au travers de cette analyse sur l’origine et le phénomène du bizutage, nous avons pu constater que cette pratique encore très présente dans notre société aujourd’hui, a évolué depuis des siècles. Ces rites perdurent notamment parce que d’années en années, les bizuteurs donne pour mission aux futurs bizuts de continuer ces pratiques. Nous pouvons en conclure que l'expression "week-end d'intégration", -souvent synonyme de bizutage-, affirme vouloir renforcer le sentiment de fraternité entre jeunes, mais n'existent-ils pas d'autres moyens plus intelligents de fraterniser ??


Hors ligne gendy

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Bizutage
« Réponse #4 le: 16 octobre 2004, 16:06:21 »
Délit de bizutage

Il est défini dans le code pénal comme étant le fait pour une personne d'amener autrui, contre son gré ou non, à subir ou à commettre des actes humiliants ou dégradants lors de manifestations ou de réunions liées aux milieux scolaire et socio-éducatif, quel que soit le lieu où elles se déroulent.

Ce délit est puni de six mois d'emprisonnement et de 7 500 EUR d'amende.

 :arrow: Sanction du bizutage

Cette peine est doublée lorsque le délit est commis sur une personne particulièrement vulnérable en raison de son âge, d'une maladie, d'une infirmité, d'une déficience physique ou morale ou d'un état de grossesse dès lors que cet état est apparent ou connu de son auteur.

 :arrow: Sont concernés par le bizutage:

les élèves et étudiants des écoles et des établissements du premier, du second degré, de l'enseignement supérieur et de l'enseignement spécialisé,

toute personne appartenant à un organisme public ou privé ou à une organisation ayant une activité d'enseignement ou socio-éducative,

les personnes morales.

 :arrow: Responsabilité des autorités

Les responsables des établissements concernés sont dans l'obligation d'aviser sans délai le procureur de la République d'un délit de bizutage, même en l'absence de dépôt de plainte.

Ils doivent également engager, sans hésitation et sans délai, des poursuites disciplinaires à l'égard des auteurs de bizutage.

Les responsables des établissements doivent prendre des sanctions disciplinaires à l'égard des personnels qui auraient organisé, encouragé, facilité un bizutage ou se seraient abstenus de toute intervention pour l'empêcher.

En matière de bizutage, la responsabilité des personnes morales est engagée.

 :arrow: Responsabilité pénale

L'organisation, l'aide ou la caution apportées par les dirigeants ou par les représentants d'une personne morale (association, par exemple) aux pratiques de bizutage peut entraîner non seulement leur responsablité pénale personnelle mais également celle de la personne morale.

Vous avez connaissance ou êtes victime de pratiques de bizutage

Informez sans délai l'autorité administrative de votre établissement.

Vous pouvez déposer une plainte à l'unité de gendarmerie ou au commissariat de police le plus proche du lieu du délit.

Vous pouvez également porter plainte auprès du procureur de la République.

Adressez-vous au tribunal de grande instance du lieu du délit.

Vous pouvez enfin téléphoner au numéro azur "SOS Violences" mis en place par le ministère de l'Education nationale.

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Bizutage
« Réponse #5 le: 16 octobre 2004, 17:27:04 »
C'etait du second degré bien sur... :roll:
En tout cas,ne serait-ce qu'en medecine,le bizutage est beaucoup moins hard qu'il y a quelques années...
Le probleme,c'est que celui qui se rebelle (comme je l'aurai surement fait,j'suis pas une victime idéale...) va passer une tres mauvaise année! :?

Frk

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Bizutage
« Réponse #6 le: 16 octobre 2004, 20:32:34 »
Citation de: Rusty
En tout cas,ne serait-ce qu'en medecine,le bizutage est beaucoup moins hard qu'il y a quelques années...




Heureusement, mais dire que ces comportements avaient lieu auparavent !

Anonymous

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Bizutage
« Réponse #7 le: 16 octobre 2004, 23:24:59 »
Bravo à la loi anti-bizutage parce qu'il faut certes être taré pour participer à ces odieux comportements, encore plus taré pour être complice (directeur d'établissement) :roll:

On ne dira jamais assez que les conséquences des bizutages sont dramatiques.

Anonymous

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Bizutage
« Réponse #8 le: 16 octobre 2004, 23:37:25 »
Amel et Céline victime de bizutage a la faculté...

**** MESSAGE EDITE POUR UTILISATION DE LANGUAGE OBSCENE ****

Anonymous

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Bizutage
« Réponse #9 le: 17 octobre 2004, 00:39:29 »
A vous, Bizuteurs, j'ai envie de vous dire une chose : c'est votre vie. Libre à vous d'imiter un troupeau de boeufs, de passer vos soirées dans le noir à vous bourrer mutuellement le crâne avec votre vocabulaire, vos petites activités, vos tables de multiplication et tout le tralala.
Libre à vous d'imiter la masse sans réfléchir.
Libre à vous de vous laisser conditionner pour passer tout le reste de votre vie à résister à la pression qu'on va vous mettre au boulot, à être plus fort et performant ;)
Libre à vous de vous fermer du monde et de ne rester qu'entre vous. C'est la meilleure façon de continuer à croire que vous être les meilleurs ;)
Libre à vous de mépriser tous les autres, et d'êter méprisés.

A tous ceux qui ont refusé d'être bizuté : je vous dis "Bravo" de l'avoir assumé. D'avoir réfléchi, ou d'avoir su dire non. Faîtes le savoir. Il y a aussi des réseaux qui soutiennent les gens qui réfléchissent, qui valorisent les opinions et les points de vue.

Ciao

X007

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Bizutage
« Réponse #10 le: 17 octobre 2004, 00:54:33 »
Un site qui incite au bizutage ! : http://usinage.ensam.free.fr

Bizu

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Bizutage
« Réponse #11 le: 17 octobre 2004, 21:24:01 »
Début septembre on a eu droit à un bizutage sauvage non prévenu…
Pas de violences physiques mais une humiliation pour certains.  :x

Le pire c’est que c’est l’IUT qui a organisé çà !
Les professeurs étaient au courant et aussi sûrement l’administration vu qu’ils ont laissé faire çà toute la journée.
Ils ont fait sauter les cours une journée pour çà...

Anonymous

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Bizutage
« Réponse #12 le: 17 octobre 2004, 21:44:26 »
Voici Mr Bonhomme toilette :


frogman

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Bizutage
« Réponse #13 le: 17 octobre 2004, 21:45:11 »
tu pousses un peu là... entre tolérer, ne pas empecher et dire que c'est l'iut qui a organisé ca, il y a de la marge...

Bizu

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Bizutage
« Réponse #14 le: 17 octobre 2004, 21:48:19 »
Mon bizutage :

- A fond d'un vers d'asticot sans avoir le droit de les croquer.
- Passage d'un oeuf cassé au bouche à bouche aller-retour dans une file de 10 personne
- Gobage d'un poisson rouge
- Gueule en terre à poile(posture le cul en l'air la tête contre le sol)
- Rasage des poiles de la queue et passage à l'ether ensuite...
- Interdiction de boire de l'alcool car sinon ce serait trop facile

Dans mon unnif ceux qui sont en agronomie doivent boire leur bière avec des abats dedans et chercher un plasinta de vache avec les dents dans une baignoire remplie de fumier...

Anonymous

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Bizutage
« Réponse #15 le: 17 octobre 2004, 21:51:59 »
Citation de: frogman
tu pousses un peu là... entre tolérer, ne pas empecher et dire que c'est l'iut qui a organisé ca, il y a de la marge...


quand on donne une journée pour faire ces fichus activités, moi je dis que l'etablissement incite ! :twisted:

Baptiste

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Bizutage
« Réponse #16 le: 17 octobre 2004, 22:50:23 »
Depuis le début de l'année scolaire, je suis en pension dans un lycée à Nantes.
Je suis en seconde.
Mardi soir vers 23h, trois élèves de terminale sont venus, me chercher dans ma chambre et m'ont conduit dans une des leurs.Ils ont sorti une poupée gonflable,
m'ont demandé de me mettre nu et de lui faire l'amour. J'ai refusé. Ils se sont alors jeté sur moi et mon enlevé mon pyjama.  
Ensuite ils m'ont redemandé de faire l'amour à la poupée. Je ne voulais pas le faire. un d'eux m'a menacé de me sodomiser. Je n'ai toujours pas bougé. Alors deux m'ont tenu et le troisième c'est mis derière moi, il a sorti sa queue et la posée sur mes fesses. Il m'a dit, soit tu acceptes soit je l'enfonce.
J'ai alors répondu que j'acceptais. Je suis ensuite monté sur la poupée et Je lui ai fait l'amour. J'avais une drôle de sensation entre la honte et le plaisir.
Après l'éjaculation, ils m'ont demandé d'aller nettoyer ma queueu. Ils m'ont ensuite demandé de la sodomiser. Je n'ai pas hésiter. Comme je mettais du temps, un d'eux a sorti un thermomêtre et me l'a mis dans les fesses, il m'a dit que c'était pour savoir si je chauffais. J'ai enfin réussi.  
Après cela un d'entre eux m'a dit qu'il sera mon parrain et que je devais dormir avec lui cette nuit.
A 4h, il m'a annoncé que par tradition il devait me sodomiser. Il me parlait gentillement et m'a dit que cela n'était pas douloureux si je me laissais faire. Il m'a laissé le choix de le faire toute de suite ou le lendemain. Comme je voulais en finir, j'ai accepté qu'il le fasse tout de suite.
Il m'a indiqué la position et m'a salivé l'anus. Il a ensuite introduit son pénis. Je pensais qu'il serait arrêté là, mais il a continuer jusqu'à l'éjaculation, qu'il a laissé s'échapper dans mon cul.
Le reste de la semaine c'est passé normalement, mais je suis très perturber.
Que dois faire?
As quidois je en parler?

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Bizutage
« Réponse #17 le: 17 octobre 2004, 23:17:38 »
tu as été victime d'un viol tu dois en parler à la police ou à la gendarmerie la plus proche. Cet acte grave est puni par la loi

Anonymous

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Bizutage
« Réponse #18 le: 17 octobre 2004, 23:26:04 »
Un conseil a tous ceux qui rentrent bientot dans un etablissement sucseptible d'abriter des jeunes bizuts. Mettez des fringues pourris (pas de noir), ne vous coiffez pas et n'emportez rien ki vous tienne a coeur.

La rentrée en medecine c'est "j'ai la farine passe moi le sucre". C'est des malades. Si le bizutage est interdit en premiere année il ne l'est pas en seconde. Comprenez: les ptits primants en prennent plein la gueule de toute maniere. Régalez vous c'est les P2 qui servent.

Alors premier cour Anatomie: rendez vous à 8h00. 8h20 les portes de l'amphi ne sont pas encore ouverte. Dans la foule des P2 en blouse (chapardé au CHU d'a coté) balance des bombes de farine et de l'alcool à 90 pour humidifier le tout. Vers 8h30 on arrive enfin a rentrer (en brisant une porte en verre au passage). Bien sur maintenant les P2 tiennent les positions: ils forment une superbe haie d'honneur a l'entrée de chaque amphi. Mais dans la haie ils balancent pas du riz mais de la farine. Et la pas moyen d'y echaper. Apres ce joulie bapteme le pôvre petit primant que je suis doit regagner sa place. et c'est pas du tout cuit.

En fait au lieu d'un cours d'anatomie on a eu droit a un cours de chanson paillarde. D'abord le prof s'est taillé au bout de 5minutes: sous les hurlements il a meme pas réussi a nous dire son nom. Donc pour 20 minutes la salle est aux cinglés kya en P2. Ils en profitent pour se mettre a 15 sur le bureau du prof et pour nous montrer leurs fesses . Puis ils se retournent et baissent a nouveau leurs pantalons (ah ben si on naura qd mme fait un peu d'anatomie). C'est pas comme ca que je voyais les étudiants en médecine (et encore! ça c'est ceux qui ont réussi a passer le concours!)
Bon ils ont quand meme réussi a nous faire passer les regles a appliquer en amphi:

Regle numéro 1: vo mieu pas pour toi que tu sois debout quand tout le monde est assis. Sinon tout le monde gueule et tu ramasse des tas de trucs bizzares a travers la tronche. Ah oui si t'es une fille t'a aussi droit à des Grognasse, méchante! ect... kils sont mignons.

Regle numéro 2: des que le prof prononce un mot en suce (ex: consensus, procesus...) la salle reprend: Suce! Suce! Suce!

Regle numéro 3 (la plus importante): la moindre allusion au cul dans le discour du prof doit immédiatement etre accueilli par des cris de jouissance...et laissez moi vous dire que ya des moments en Physique ou j'aurai pu me croire a une projection de "l'infirmiere n'avait pas de cullote" tant ces braves petits mettaient de coeur à l'ouvrage.

Donc pas d'anatomie, une heure de bio mollécullaire, et une heure de physique (enfin un heure... disons un quart d'heure de physique et le reste de déconne).

frogman

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Bizutage
« Réponse #19 le: 17 octobre 2004, 23:32:58 »
bonjour,

l'agression sexuelle que tu décris (déhabillage + pénis sur tes fesses) ainsi que le viol que tu as subi sont respectivement des délits et crimes sévèrement punis par la loi.

afin de pouvoir poursuivre l'auteur et les complices de ces actes, tu devras déposer plainte auprès de la gendarmerie ou poste/commissariat de police le plus proche. tu seras recu par un policier/gendarme du même sexe que toi spécialement formé pour recevoir les victimes de viols. ensuite s'engagera une procédure judiciaire qui devrait aboutir à la sanction de l'auteur et de ses complices.

si tu désires plus d'informations, les policiers présents sur le forum http://www.police-info.com/pn seront à ton entière disposition pour répondre à tes questions. avant de pouvoir accéder à la rubrique "aides procédures / législations", tu devras t'inscrire et tu pourras ensuite poser tes questions relatives au cas que tu as décrit.

outre le dépôt de plainte, si cela ne t'est pas trop pénible, tu devrais en parler aux responsables de l'établissement. n'hésite pas à t'adresser directement à ton chef d'établissement qui devrait rester très discrèt compte tenu la situation. si l'on t'embete à te demander pourquoi tu désires le voir, il devrait te suffire de dire que tu désires dénoncer une agression sexuelle sans entrer dans les détails, ce genre d'affaires sont prises très au sérieux.

cordialement,
frogman

Hors ligne Rusty

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Bizutage
« Réponse #20 le: 17 octobre 2004, 23:34:32 »
Pour l'histoire de Baptiste...Je ne mets absolument pas ta parole en doute,si c'est vrai,tu dois au plus vite aller porter plainte,un acte pareil ne doit pas rester impuni! :evil:
Par contre,si ce n'est que pure invention... :roll:

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Bizutage
« Réponse #21 le: 17 octobre 2004, 23:39:44 »
Et ca va etre medecin...
:roll:

Citation de: Anonymous
Un conseil a tous ceux qui rentrent bientot dans un etablissement sucseptible d'abriter des jeunes bizuts. Mettez des fringues pourris (pas de noir), ne vous coiffez pas et n'emportez rien ki vous tienne a coeur.

La rentrée en medecine c'est "j'ai la farine passe moi le sucre". C'est des malades. Si le bizutage est interdit en premiere année il ne l'est pas en seconde. Comprenez: les ptits primants en prennent plein la gueule de toute maniere. Régalez vous c'est les P2 qui servent.

Alors premier cour Anatomie: rendez vous à 8h00. 8h20 les portes de l'amphi ne sont pas encore ouverte. Dans la foule des P2 en blouse (chapardé au CHU d'a coté) balance des bombes de farine et de l'alcool à 90 pour humidifier le tout. Vers 8h30 on arrive enfin a rentrer (en brisant une porte en verre au passage). Bien sur maintenant les P2 tiennent les positions: ils forment une superbe haie d'honneur a l'entrée de chaque amphi. Mais dans la haie ils balancent pas du riz mais de la farine. Et la pas moyen d'y echaper. Apres ce joulie bapteme le pôvre petit primant que je suis doit regagner sa place. et c'est pas du tout cuit.

En fait au lieu d'un cours d'anatomie on a eu droit a un cours de chanson paillarde. D'abord le prof s'est taillé au bout de 5minutes: sous les hurlements il a meme pas réussi a nous dire son nom. Donc pour 20 minutes la salle est aux cinglés kya en P2. Ils en profitent pour se mettre a 15 sur le bureau du prof et pour nous montrer leurs fesses . Puis ils se retournent et baissent a nouveau leurs pantalons (ah ben si on naura qd mme fait un peu d'anatomie). C'est pas comme ca que je voyais les étudiants en médecine (et encore! ça c'est ceux qui ont réussi a passer le concours!)
Bon ils ont quand meme réussi a nous faire passer les regles a appliquer en amphi:

Regle numéro 1: vo mieu pas pour toi que tu sois debout quand tout le monde est assis. Sinon tout le monde gueule et tu ramasse des tas de trucs bizzares a travers la tronche. Ah oui si t'es une fille t'a aussi droit à des Grognasse, méchante! ect... kils sont mignons.

Regle numéro 2: des que le prof prononce un mot en suce (ex: consensus, procesus...) la salle reprend: Suce! Suce! Suce!

Regle numéro 3 (la plus importante): la moindre allusion au cul dans le discour du prof doit immédiatement etre accueilli par des cris de jouissance...et laissez moi vous dire que ya des moments en Physique ou j'aurai pu me croire a une projection de "l'infirmiere n'avait pas de cullote" tant ces braves petits mettaient de coeur à l'ouvrage.

Donc pas d'anatomie, une heure de bio mollécullaire, et une heure de physique (enfin un heure... disons un quart d'heure de physique et le reste de déconne).

frogman

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Bizutage
« Réponse #22 le: 17 octobre 2004, 23:46:16 »
oh tu sais, 80% giclent avant la fin de la 2e année, donc là ca ne veut encore rien dire  :roll:

puis, y a ceux (je ne dis pas que celui qui a écrit le message décrivant le bizutage en médécine en sera un) qui en 1ere année s'en plaignent et qui venu la 2eme année bizutent à leur tour les nouveaux...

comme quoi, l'absentéisme le premier jour, c'est pas si mal que ca quand on y réfléchit  :lol:

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Bizutage
« Réponse #23 le: 18 octobre 2004, 10:29:43 »
Au vu des différents témoignages, déroger les règles de bonne conduite est un élement motivateur pour les bourreaux.

J'ai pu constater qu'il s'agissait d'un cercle vicieux : "Ils m'en ont fait bavé l'année derniere, à mon tour de me défouler".

Jusqu'à aujourd'hui ces pratiques trouvaient une raison d'exister, soit disant elles servaient "d'intégration". Mais leurs caracteres odieux ont démontré le contraire.

Dorénavent la loi sanctionne ce "défouloir"

Le monde évolue... Sanctionné en France depuis la loi Royal du 17 juin 1998, le bizutage est en net recul. ::)  Mais il n'a pas pour autant disparu et autour de ces rites de mauvais goûts gravitent un nombre trop important de problématiques, comme celle du harcèlement, de la misogynie, de l'abus d'alcool, de l'omerta dans les écoles... les élèves ayant peur de passer pour des "balances"...
Cette soumission se retrouve en permanence dans la vie de tous les jours à la maison ou au travail. Il s’agit de ramper devant les puissants. " Au delà du sadisme, on se trouve en plein dans la vengeance... et on se venge toujours contre des innocents. C’est ainsi que l’on dresse les élites et donc on retrouve ce genre de harcèlement dans l’entreprise " alors, pour ne pas perdre son emploi le salarié devient plus docile.

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Bizutage
« Réponse #24 le: 19 octobre 2004, 15:39:01 »
Citation de: Baptiste
Depuis le début de l'année scolaire, je suis en pension dans un lycée à Nantes.
Je suis en seconde.
Mardi soir vers 23h, trois élèves de terminale sont venus, me chercher dans ma chambre et m'ont conduit dans une des leurs.Ils ont sorti une poupée gonflable,
m'ont demandé de me mettre nu et de lui faire l'amour. J'ai refusé. Ils se sont alors jeté sur moi et mon enlevé mon pyjama.  
Ensuite ils m'ont redemandé de faire l'amour à la poupée. Je ne voulais pas le faire. un d'eux m'a menacé de me sodomiser. Je n'ai toujours pas bougé. Alors deux m'ont tenu et le troisième c'est mis derière moi, il a sorti sa queue et la posée sur mes fesses. Il m'a dit, soit tu acceptes soit je l'enfonce.
J'ai alors répondu que j'acceptais. Je suis ensuite monté sur la poupée et Je lui ai fait l'amour. J'avais une drôle de sensation entre la honte et le plaisir.
Après l'éjaculation, ils m'ont demandé d'aller nettoyer ma queueu. Ils m'ont ensuite demandé de la sodomiser. Je n'ai pas hésiter. Comme je mettais du temps, un d'eux a sorti un thermomêtre et me l'a mis dans les fesses, il m'a dit que c'était pour savoir si je chauffais. J'ai enfin réussi.  
Après cela un d'entre eux m'a dit qu'il sera mon parrain et que je devais dormir avec lui cette nuit.
A 4h, il m'a annoncé que par tradition il devait me sodomiser. Il me parlait gentillement et m'a dit que cela n'était pas douloureux si je me laissais faire. Il m'a laissé le choix de le faire toute de suite ou le lendemain. Comme je voulais en finir, j'ai accepté qu'il le fasse tout de suite.
Il m'a indiqué la position et m'a salivé l'anus. Il a ensuite introduit son pénis. Je pensais qu'il serait arrêté là, mais il a continuer jusqu'à l'éjaculation, qu'il a laissé s'échapper dans mon cul.
Le reste de la semaine c'est passé normalement, mais je suis très perturber.
Que dois faire?
As quidois je en parler?


N'en reste pas là, suis les conseil de Leburon et de arn_eau, va voir les services de Police. Bon courage à toi.

Hors ligne gendy

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Bizutage
« Réponse #25 le: 09 novembre 2004, 11:19:59 »
Voici un très bon écrit :

Par RENÉ DEVOS
sociologue


L'Ecole du savoir-subir, le bizutage est un grand mystère: ce sont les meilleurs élèves du système scolaire qui se livrent à des pratiques dont la stupidité laisse sans voix. Depuis le 20 janvier 1998, le code pénal français le punit expressément, mais, en dépit de la loi votée le 17 juin, et de la lutte acharnée du Collectif national contre le bizutage, les bizuteurs entendent en conserver le principe: le bizutage veut se «moderniser».
Les bizuteurs ne comprennent rien à la décision du législateur: pourquoi faut-il cesser et être aujourd'hui condamnés alors que «tout le monde» a ri de l'aspect et des gaucheries des bizuts? On a ri de l'incapacité des nouveaux à marcher au pas. On a ri des vociférations et des désordres que provoque la discordance. On a ri des efforts que le nouveau fait pour se corriger alors même qu'il est accablé de remontrances, d'ordres et de contrordres de toutes sortes. On a ri du renoncement des nouveaux face à l'arrogance des aînés bien organisés. On rira, c'est le but, lorsque la «promotion» née sous ces contraintes exécutera les programmes conventionnels qui sont faits pour faire rire.

Parce qu'il y a «devoir» à former une promotion, il faut ne parler qu'avec le groupe et pour le groupe et entrer dans un discours convenu. Il faut user des termes d'un langage codé, chanter des textes incantatoires et des chansons qui glorifient une virilité dont l'exaltation est outrageante pour les femmes. Pour les chevaliers de la virilité, rien de plus cocasse que le spectacle de ces jeunes filles qu'on a obligées à chanter à tue-tête des chansons paillardes dans lesquelles les femmes ne sont que des choses. Le moyen est efficace, puisque les chanteuses doivent en rire elles-mêmes et que, par un sinistre effet de masque, il est permis au tourmenteur d'en oublier qu'il est odieux.

Un élève responsable d'un bizutage en cours de «modernisation» déclare, sans rire, que les deux mois d'«intégration» sont destinés à «transmettre les valeurs qui font qu'on éprouve du plaisir à être ensemble». Il ne voit pas que le plaisir forcé est un traumatisme.

Les bizuteurs peuvent nous opposer qu'il n'y a que rarement violences physiques ou débordements sexuels dans les bizutages. Nous en convenons volontiers. Seul le monstre rit de la souffrance de l'humain et les bizuteurs - ces étudiants qui sont l'élite du système scolaire - ne veulent pas être des monstres. Pour être réussi, le bizutage doit faire rire, mais le bizuteur ne se souvient pas que lorsqu'on rit d'un homme soumis, c'est qu'il n'est plus qu'une «chose» caricaturant l'humain.

Même interdit, le bizutage est réclamé par ceux-là mêmes qui vont en souffrir, car l'apprentissage de la soumission et l'enfermement dans les coalitions corporatives sont une solution simple pour résoudre les problèmes que posent la liberté, l'accès démocratique au pouvoir et la liberté d'entreprise: le bizutage est un acte social, et un acte social peut être risible sans être futile.

Dérivé de pratiques estudiantines médiévales, le bizutage parvint à la modernité au début du XIXe siècle et fut d'abord une affaire de militaires. Tous les étudiants ne sont pas des bizuteurs actifs. Mais on doit aux militaires l'attente des bizuteurs: que tous les étudiants soient volontaires au bizutage pour ne former qu'un seul groupe en embrassant des valeurs choisies comme universelles. C'est la loi totalitaire du bizutage.

En énonçant des valeurs à transmettre, ce sont des règles qui s'instaurent entre ceux qui, sur le même niveau hiérarchique, sont appelés à entrer en concurrence les uns avec les autres. Et ce sont, d'autre part, des prescriptions énoncées par les anciens pour résister à la rivalité des nouveaux en consacrant subtilement leur inscription dans des hiérarchies professionnelles. Derrière le rire se cachent des tractations et des transactions sociales.

Il n'y a pas d'évolution possible dans le bizutage. Les formes peuvent changer, le fond ne change pas. L'intention repose sur une fiction qu'on pose comme une réalité: «Parce qu'elle est individualiste, la nature humaine est mauvaise et il faut la changer.» Idéologiquement, les bizuteurs «modernes» sont les continuateurs fidèles et zélés de leurs aînés.

Avec le bizutage, le sens de l'autre, l'obéissance et la discipline sont définis comme le résultat de la soumission à la force. Le bizutage et l'intégration forcée sont la marque de l'échec d'un projet pédagogique humaniste reposant sur la conscience des personnes. L'école n'est qu'une machine à distribuer du savoir et se montre incapable d'intégrer ses élèves dans un large projet de société. Dans ce qui n'est plus qu'un désert, qu'on le nomme comme on veut, le bizutage est le point d'ancrage de la pensée totalitaire.

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Bizutage
« Réponse #26 le: 09 novembre 2004, 11:23:52 »
Regardez comme c'est pitoyable de perdre son temps de cette façon :roll:  :

http://www.chez.com/libs/albums/bizutage93/

A moins que les organisateurs me présentent un projet pédagogique  :lol: :mrgreen:

Hors ligne gendy

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Re: Bizutage
« Réponse #27 le: 10 mars 2005, 09:34:42 »
Après plusieurs investigations, j'ai constaté que les bizutages dégradants sont en voie de disparition.
Mais les bizutages perdurent malgré tout, sous l'appelation du moment : "week-end d'intégration"
Pour exemple : http://membres.lycos.fr/memete/bizu.html

N'hésitez pas à faire part de vos opinions, impressions.

Hors ligne christelle

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Re: Bizutage
« Réponse #28 le: 10 mars 2005, 11:41:37 »
Je trouve sa vraiment nul , autant que les week end d'intregration proposé par certaines université qui pour moi se resume a la meme chose.

Hors ligne junior

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Re: Bizutage
« Réponse #29 le: 10 mars 2005, 11:53:03 »
Voici Mr Bonhomme toilette :



je pense que si le bizutage en restait a entourer les gars avec du PQ, ca ne serai pas bien grave, malheureusement ils y en a qui vont jusqu a accrocher un de leur collegue en haut d une croix de 5 metres. ( et quand elle tombe....) >:(

Hors ligne gendy

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Re: Bizutage
« Réponse #30 le: 10 mars 2005, 22:36:32 »

Hors ligne gendy

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Re: Bizutage
« Réponse #31 le: 10 mars 2005, 22:46:01 »
Si vous êtes victime, ou témoin contactez les Forces de l'Ordre.

Le bizutage est puni par la Loi. C'est un délit.
code pénal, art. 225-16-1

Hors ligne looping

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Re: Bizutage
« Réponse #32 le: 17 avril 2005, 18:09:50 »
une grave atteinte pour la dignité humaine!!!

Hors ligne ALF

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Re: Bizutage
« Réponse #33 le: 26 avril 2005, 13:52:10 »
Voyez vous, lorsque je parcours ce sujet, je m'interroge. Pourquoi?
Simple, si je suis bien votre argumentaire, selon que je sois d'un coté de la frontiere ou de l'autre, je suis soit un délinquant (multirecidiviste de surcroit), soit juste un idiot (ce que je ne nie pas).


ambu77

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Re: Bizutage
« Réponse #34 le: 26 avril 2005, 13:55:39 »
je dirai les deux,mais bon à toi de voir  :-\

Hors ligne gendy

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Re: Bizutage
« Réponse #35 le: 23 juin 2005, 11:03:11 »
Voici des réactions d'élèves de Cluny au reportage qui leur a été consacré sur France 2

http://amis.gadzartscluny.free.fr/journal2004/?p=journal_6#bizutage

Le soutien psychologique leur est necessaire à mon avis.

Défendre corps et âmes ce lavage de cerveau met en évidence une détresse.

Nous devons aider ces gens à sortir de leurs rites sectaires.

Hors ligne Mokum

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Re: Bizutage
« Réponse #36 le: 17 juillet 2005, 12:44:24 »
Il y a quelques années, lors d'un séjour a la Cote Belge avec des amis, nous avons découverts une nuit sur une plage deux filles entiérement nues, couvertes de détritus et frigorifiées.  Nous les avons enroulés dans des couvertures et remises a la police d'Ostende.  Ces deux filles étaient des étudiantes d'une école commerciale de Dunkerque ou, paraît-il, le bizutage est particulierment hard.  Elles avaient été victimes du "largage", l'abandon loin de chez eux des étudiants qui refusent le bizutage, sans moyens matériels
permettant le retour.  Selon les policiers dÓstende, ce genre de faits est fréquent tout le long de la frontiavec la France.
Des lors, désolé pour ses défenseurs, mais pour moi, le bizutage, c'est comme la pêche a la baleine.  Comment peut-on être pour ?

ZECOP89

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Re: Bizutage
« Réponse #37 le: 17 juillet 2005, 16:45:45 »
Je ne comprends pas ce genre de comportement, et je le condamne.
Je me serais bien occupé des auteurs de ces faits face à ces deux jeunes filles...
Et si on bizutait les auteurs lorsqu'on les met à disposition de l'Officier de Police Judiciaire au commissariat ??
Ca me fait penser à un des deux épisodes des "EXPERTS Las Végas" mercredi soir dernier...

L'équipe arrive sur un suicide ( pendu ) maquillé qui se révèle être un homicide.
Lors de l'enquête, les Forensics ( la Police scientifique ) s'aperçoit que c'est un bizutage qui a mal tourné...
Un bizuteur prend un morceau d'une tranche de foie, qu'il attache au noeud coulant d'une ficelle, puis demande au bizuté d'ouvrir la bouche et lui fait glisser dans la bouche...
Oui mais voilà, à la place de faire glisser le bout de viande dans l'oesophage, il le fait glisser dans les voies respiratoires, le bout de foie se détache, et le gars décède d'asphyxie à cause d'une belle fausse route...

Combien de cas ont été tragiques depuis que ces rituels puériles sont apparus....
Personne ne le sait.
Toujours est il que chaque année, des séances de bizutage tournent mal ( peut être pas en arrivant à l'issue finale de la mort, mais quand même ).

Lycéens, étudiants n'hésitez pas à dénoncer ces faits...
Dans un mois et demi, les congés estivaux vont se terminer, et la rentrée va pointer le bout de son nez...
Ne vous faites pas piéger, et si jamais tel était le cas....déclarez tout cela aux forces de Police ou de Gendarmerie.

ZECOP89.

Hors ligne Mokum

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Re: Bizutage
« Réponse #38 le: 18 juillet 2005, 17:47:39 »
En tout cas, moi, si j;en prends un seul a forcer une fille a se deshabiller, je lui fais bouffer sa faluche !

Hors ligne jago

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Re: Bizutage
« Réponse #39 le: 17 septembre 2005, 15:16:30 »
Question: "Père cent" "les 100 jours du bac"
Si des terminales balancent des oeufs et de la farine sur tout le monde la veille  des vacances de Février, ce n'est pas considéré come un bisutage?
P.S. Les "cibles" sont prévenues bien à l'avance

Hors ligne franck serpico

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Re: Bizutage
« Réponse #40 le: 17 septembre 2005, 20:33:21 »
Voyez vous, lorsque je parcours ce sujet, je m'interroge. Pourquoi?
Simple, si je suis bien votre argumentaire, selon que je sois d'un coté de la frontiere ou de l'autre, je suis soit un délinquant (multirecidiviste de surcroit), soit juste un idiot (ce que je ne nie pas).

Cher ALF,

Cesse de t'interroger et sois logique, le bizutage est certes plus sanctionné en france, mais il faut reconnaitre que
les discours précités ressemblent plus à des actes de violences aggravées en réunion qu'a du bizutage pur et simple.

Alors que tu soit idiot, personnellement vois tu je m'en cogne un peu et même beaucoup c'est ta vie, mais ce qui me
fait moins sourrire, c'est quand ça tourne à l'acte criminel (le viol est criminel le savais-tu ?).

En gros même en minimisant les actes commis, en les justifiants par la "tradition", il y aura toujours quelque part
un policier ou gendarme pur et dur (frange dont je fais partie) pour "emballer et traiter le client" en clair agir et reagir en vertu des lois et
règlements inhérents à sa fonction ou dans des termes plus clairs: coffrer le rigolo et l'envoyer au zonzon.

En ce qui concerne l'apparente et oh combien illusoire protection des lois des pays limitrophes, je te rappelle que la
loi française s'applique aux français même à l'étranger lorsque la législation de ce dernier prohibe les faits (épatant non ?).

En plus qui c'est qui traite les viols ? . . . . . . . . . . . . . Ben c'est la PJ et son équipe "d'ijistes" qui se feront un plaisir
de rechercher un maximum d'éléments pour charger le dossier et envoyer le "bizuteur" à l'ombre pour un moment.

Vous voila prévenus....
A bon(s) entendeur(s) salut.


Franck.S

louzou03

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Re: Bizutage
« Réponse #41 le: 20 septembre 2005, 12:04:45 »
Bonjour tout le monde !!!
Je relance ce sujet qui est d'actualité car la rentrée des grandes écoles, c'est le moment.
Par contre, quelqu'un a des nouvelles de Baptiste ? Sans rentrer dans les détails, bien sûr ?
Bises à vous.
Louzou03

Hors ligne gendy

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Re : Bizutage
« Réponse #42 le: 09 novembre 2006, 17:08:49 »
[img WIDTH=1000 HEIGHT=500 ]http://www.esisa.ma/DSC_0071.JPG[/img]

C'est déplorable  ::)

Ne serait-il pas mieux de commencer l'année par du sport, à la place de ces pratiques dégradantes ?



Hors ligne Mokum

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Re : Bizutage
« Réponse #43 le: 19 novembre 2006, 07:51:26 »
[img WIDTH=1000 HEIGHT=500 ]http://www.esisa.ma/DSC_0071.JPG[/img]

C'est déplorable  ::)

Ne serait-il pas mieux de commencer l'année par du sport, à la place de ces pratiques dégradantes ?

Cette photo est encore bien innocente.  Casser un oeuf sur la tête de quelqu'un, ma foi, ce n'est jamais qu'une blague de mauvais gout.

Allez voir les photos d'un week-end d'intégration d'étudiants en pharma sur le site de SOS Bizutage !
Edifiant !  L'entonnoir dans la bouche pour y déverser un breuvage répugnant, la tête poussée dans un bassin rempli de liquide putride...  De la rentrée de 2005 !

Faire du sport ?  Je pense a cette asso étudiante de l'Unversité de Tilburg aux Pays-Bas appelée "Corpus Sanitas"
dont la philosophie est précisément que les étudiants doivent faire beaucoup de sport pour ne pas souffrir du stress des études.  Pas de bizutage dans cette asso mais une visite collective au sauna.  Je rappelle que le sauna en Hollande, c'est mixité et nudité complete.  Excellente intégration et utile au corps comme a l'esprit.
 



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Re : Bizutage
« Réponse #44 le: 22 novembre 2006, 22:58:50 »
Sachant que l'on a en moyenne 20 de retard sur les pratiques des autres pays, d'ici 2026 ça devrait se faire.

Hors ligne gendy

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Re : Bizutage
« Réponse #45 le: 07 avril 2007, 14:57:35 »
Voici une plaquette de prévention pour lutter contre le bizutage.

N'hésitez pas à la distribuer autour de vous.

Hors ligne gendy

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Re : Bizutage
« Réponse #46 le: 13 septembre 2007, 15:01:27 »
Communiqué du 07/09/2007 de SOS Bizutage :

"SOS Bizutage a lancé sa campagne annuelle de rentrée pour encourager les étudiants de première année à boycotter les week-ends d'intégration qui peuvent être prétextes à des humiliations et des maltraitances", indique l'AFP (Agence France-Presse) dans une dépêche datée du 30 août. L'AFP poursuit:

"Nous lançons une campagne sur le thème du boycott des week-ends d'intégration. Si les étudiants veulent absolument y aller, qu'ils demandent s'il est possible de faire venir des journalistes, à n'importe quel moment du week-end, a expliqué à l'AFP le président de SOS Bizutage, Jean-Claude Delarue.

Si les associations étudiantes organisatrices acceptent, il y a de bonnes chances pour qu'aucune séance de bizutage ne soit prévue, dans le cas contraire, c'est qu'il existe un danger."

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Re : Bizutage
« Réponse #47 le: 15 septembre 2007, 10:44:29 »
Bonjour, bon j'arrive après la tempête, bien que cette barbarie se répète inéluctablement, et malgré les lois!! chaque année...

J'ai été choqué de la violence psychologique que dégage le témoignage de Baptiste en page 2...

C'est tétanisant... Il a sans doute été ravagé par toutes les questions qu'il a du se poser, perdre toute confiance en lui, foiré son année scolaire, voire peut etre meme changer de lycée ou de région, pour peut qu'il est des parents de confiance, ou quelqu'un à qui parler de tout ca...

Malheureusement, le loi du silence règne, comme très souvent dans notre société, mais il est insupportable de savoir que des "bourreau" méprisant tout ce qui fait un être humain, jusqu'à le démolir psychologiquement, soit à l'abri, tranquillement derrière l'omerta...

Dans tout les élèves qui subissent les bizutage hard ou pas, il y a une grande partie de personnes à qui ces actes auront un impact direct sur leur être psychique, voir même physique, mais ca, personne ne s'en préoccupe dans toutes ces sous merdes qui font subir tout ces actes, sous couvert uniquement de supériorité animale, et... marrante... de voir des gens souffrir de par leur faute...

Bref, ça me fou hors de moi tout ça; et j'ai aussi eu la chance de ne pas y être confronté.


Maintenant, je voudrai pointer une chose du doigt, au sujet des agressions sexuelles, n'importe qui sais que c'est extrêmement difficile pour une victime
de raconter son calvaire...

Pour étayer un peu ma question, voici un exemple:

Une amie un jour en allant au travail un matin, en plein jour, à pied, c'est faite agressé par un type, arrivé par derrière et l'ayant suivit un peu avant de l'agresser, mon amie tétanisé psychologiquement c'est débattue et a crié de toutes ces forces, ce qui a fait fuir l'agresseur...

S'en est suivit (je passe sur le choc qui a suivi l'agression) une volonté de déposer plainte, ou du moins signaler ceci à la police.
Arrivé dans le commissariat, mon amie étant un très jolie femme, les policiers en place ce jour, déjà, l'on regardé d'une manière indéscente, qui l'a dès le début glacé, après ce qu'elle a vécu auparavant, mais elle avance, et tente d'expliquer son problème, là les policiers ayant une réaction d'une imbécilité affligeante (sourires en coin, et pensés inapproprié), mon amie c'est senti "agréssé" une deuxième fois, psychologiquement, de voir une telle réaction de gens qui sont sensé aider la population... Bref, elle quitte les lieux en insultant les fonctionnaires, toute énervé, mal à l'aise, et se sentent prise pour une conne,honteuse, à qui ce serait la faute d'avoir été agréssée, vu ce qu'elle représente en société...

Voilà ma question: Que faut-il faire en arrivant dans un commisariat pour parler avec une personne COMPÉTENTE, afin d'expliquer de telles situations?? qui demander?? comment amener la chose?? et pas tomber sur de stupides types n'ayant pas un brin de psychologie humaniste...

Ce serai bon, à savoir, car quand je lui en ai re parlé, à l'heure actuelle, s'il devais lui arriver la meme chose, elle ne se déplacerai meme pas tellement elle a perdu confiance en l'autorité à ce niveau, et c'est déplorable!!!!


Par avance, MERCI :)

Hors ligne kit055

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Re : Bizutage
« Réponse #48 le: 23 septembre 2010, 00:58:28 »
Pour rappel :

Délit de bizutage

Il est défini dans le code pénal comme étant le fait pour une personne d'amener autrui, contre son gré ou non, à subir ou à commettre des actes humiliants ou dégradants lors de manifestations ou de réunions liées aux milieux scolaire et socio-éducatif, quel que soit le lieu où elles se déroulent.

Ce délit est puni de six mois d'emprisonnement et de 7 500 EUR d'amende.

 :arrow: Sanction du bizutage

Cette peine est doublée lorsque le délit est commis sur une personne particulièrement vulnérable en raison de son âge, d'une maladie, d'une infirmité, d'une déficience physique ou morale ou d'un état de grossesse dès lors que cet état est apparent ou connu de son auteur.

 :arrow: Sont concernés par le bizutage:

les élèves et étudiants des écoles et des établissements du premier, du second degré, de l'enseignement supérieur et de l'enseignement spécialisé,

toute personne appartenant à un organisme public ou privé ou à une organisation ayant une activité d'enseignement ou socio-éducative,

les personnes morales.

 :arrow: Responsabilité des autorités

Les responsables des établissements concernés sont dans l'obligation d'aviser sans délai le procureur de la République d'un délit de bizutage, même en l'absence de dépôt de plainte.

Ils doivent également engager, sans hésitation et sans délai, des poursuites disciplinaires à l'égard des auteurs de bizutage.

Les responsables des établissements doivent prendre des sanctions disciplinaires à l'égard des personnels qui auraient organisé, encouragé, facilité un bizutage ou se seraient abstenus de toute intervention pour l'empêcher.

En matière de bizutage, la responsabilité des personnes morales est engagée.

 :arrow: Responsabilité pénale

L'organisation, l'aide ou la caution apportées par les dirigeants ou par les représentants d'une personne morale (association, par exemple) aux pratiques de bizutage peut entraîner non seulement leur responsablité pénale personnelle mais également celle de la personne morale.

Vous avez connaissance ou êtes victime de pratiques de bizutage

Informez sans délai l'autorité administrative de votre établissement.

Vous pouvez déposer une plainte à l'unité de gendarmerie ou au commissariat de police le plus proche du lieu du délit.

Vous pouvez également porter plainte auprès du procureur de la République.

Adressez-vous au tribunal de grande instance du lieu du délit.

Vous pouvez enfin téléphoner au numéro azur "SOS Violences" mis en place par le ministère de l'Education nationale.


Hors ligne Jeano 11

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Re : Bizutage
« Réponse #49 le: 28 septembre 2013, 11:24:33 »
Une jeune étudiante française, réalisant ses études à l'université de Liège (ULG), se remet doucement du coma dans lequel elle a été plongée, suite à un bizutage. :-\ L'étudiante en médecine vétérinaire à Liège ( Belgique ), est tombée dans le coma pendant 2 jours après avoir ingurgité une quantité très importante d'eau lors d'un bizutage parce qu'elle avait refusé de boire de la bière.  ???

De grandes quantités de bières y sont généralement consommées. Ceux qui n’y prennent pas part sont souvent mis à l’écart par les « baptisés », selon le recteur.

Citer
Une étudiante hospitalisée suite à un baptême étudiant !!

Etudiante en première année vétérinaire à l'Université de Liège, une jeune française a dû être hospitalisée dimanche dernier suite à un baptême étudiant.
La jeune fille souffre d'un oedème cérébral. On connait déjà les circonstances dans lesquelles celle-ci aurait perdu connaissance, mais sa version est toujours attendue. Cette dernière a repris connaissance mardi, mais son état n'est pas encore tout à fait rétabli.
Le père de l'étudiante a d'ores et déjà porté plainte pour coups et blessures involontaires entraînant ainsi une incapacité.

La jeune fille, originaire de Saint-Etienne (42), inscrite en 2e année à la Faculté vétérinaire de l'Université de Liège, "est sortie du coma" et "va bien" à présent, a expliqué à l'Agence France Presse le recteur de cette université.
La jeune fille souffrait d'un "oedème cérébral", un gonflement du cerveau dû à l'absorption rapide de plusieurs litres d'eau. Elle avait été soumise à un bizutage et participé pendant le week-end du 20 septembre à une retraite dans les Ardennes organisée par le "cercle vétérinaire", l'association regroupant des étudiants.
Enfin, l'université de Liège doit s'associer avec les parents de l'étudiante stéphanois qui ont décidé de porter l'affaire devant la justice, en Belgique il n'existe pas encore de loi interdisant les bizutages.

Citer
L'étudiante aurait absorbé une quantité importante d'eau ??

Le bizutage a eu lieu dans la région de Marche-en-Famenne, le week-end dernier. Il semblerait que la jeune étudiante ait été contrainte de boire une quantité importante d'eau. Ne pouvant plus avaler cette eau, elle aurait émis le souhait d'arrêter. C'est alors que les organisateurs lui auraient demandé de signer un papier spécifiant qu'elle renonçait au baptême. Face à ce papier, elle aurait finalement décider de poursuivre, buvant ainsi de l'eau jusqu'à perdre connaissance et plonger dans le coma.  

Ce n'est pas la première fois qu'une intégration dérape.  :-X
En effet, nous vous évoquions, il y a quelques jours le phénomène du bizutage qui s'est profondément inscrit dans les mœurs étudiantes.
A Lille 2 notamment, un bizutage avait mal tourné l'an dernier.
Après le bizutage d'un étudiant en médecine qui a dégénéré, le parquet de Lille a décidé d'ouvrir une enquête préliminaire pour viol. La victime, se disant consentante, n'a pas porté plainte.  
Des mesures avaient ainsi été prises, afin de mettre en garde à la fois les étudiants "bizutés" des risques qu'ils encouraient, mais aussi des bizuteurs qui cette fois-ci, seraient inéluctablement sanctionnés en cas de dérapage.

Jeux idiots qui ont dégénéré ?
Plusieurs dizaines d'étudiants ont participé à cette intégration. Certains témoins de la scène ont raconté : "au début il a fait un peu de provocation, mais ensuite il est devenu clair qu’il n’était plus consentant.". Pour d'autres, il ne s'agit que d'un "jeu stupide qui ne concernait que des personnes consentantes".

Mise à jour : le parquet de Lille ne retient pas la qualification de viol !
Suite à l'enquête préliminaire et face aux différents témoignages, dont celui de la victime elle-même, attestant que tout s'était passé entre adultes consentants, la parquet de Lille écarte la qualification de viol. Cependant, les autorités estiment que le bizutage est avéré.
Que la personne soit consentante ou pas, il s'agit de bizutage lorsqu'elle est poussée à "commettre des actes humiliants ou dégradants lors de réunions liées au milieu scolaire ou éducatif".

De son côté, l'Unef demande que des sanctions soient prises contre les organisateurs de ces faits afin de mettre un terme définitif à ces pratiques.

Media Etudiant vous en dit plus sur cette affaire... Source : http://www.digischool.fr/actualites/une-jeune-etudiante-de-l-universite-de-liege-17171.php

Les responsables sanctionnés souligne le recteur de l'université de Liège ?

« Il s’agissait d’un chantage. Nous ne sommes pas à Guantanamo », s’est insurgé Bernard Rentier. Il entend prendre des sanctions sévères contre les responsables, qui risquent d’être exclus de l’université.

Cette version est en partie contestée par le cercle étudiant. « L’étudiante ne voulait pas boire de bière, elle buvait donc de l’eau. Dès que les participants se sont rendus compte qu’elle n’était pas consciente, ils ont appelé une ambulance. Personne ne l’a forcée à boire », a assuré son président, Emmanuel Achard, cité par RTL Belgique.

Parallèlement, l’université de Liège soutiendra les parents de l’étudiante et s’associera à la plainte qu’ils entendent déposer devant la justice.



L'ŒDÈME CÉRÉBRAL est défini par l'accumulation nette d'eau et de solutés dans le secteur intracellulaire et/ou dans le secteur extracellulaire cérébral, à l'origine d'une augmentation de volume de la masse cérébrale. Sur le plan tomodensitométrique (TDM), les signes morphologiques les plus caractéristiques sont l'effacement des sillons corticaux et des espaces sous-arachnoïdiens de la base, et une réduction de taille des ventricules cérébraux. Le parenchyme apparaît globalement hypodense chez l'adulte, avec perte de la différenciation normale entre les substances grise et blanche.

Source : http://www.sfar.org/acta/dossier/archives/ca01/html/ca01_40/01_40.htm

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Re : Bizutage
« Réponse #50 le: 28 septembre 2013, 11:40:54 »
Le bizutage perdure, l'impunité aussi  :-X

Par Emmanuel Davidenkoff (L'Etudiant), publié le 26/09/2013 http://www.lexpress.fr/education/le-bizutage-perdure-l-impunite-aussi_1285604.html
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/education/le-bizutage-perdure-l-impunite-aussi_1285604.html#0Q4qLL5imQWA9XWv.99

Depuis 15 ans, le bizutage est un délit puni par le code pénal. Cela ne l'empêche pas de survivre. Car il n'est que le symptôme d'un mal qui le dépasse. L'analyse d'Emmanuel Davidenkoff, directeur de la rédaction de L'Etudiant.

Citer
Selon la loi française, le bizutage est avéré lorsque l’on pousse « autrui à commettre des actes humiliants ou dégradants lors de manifestations ou de réunion liées au milieu scolaire et éducatif (…) contre son gré ou non ».

Fallait-il faire du bizutage un délit spécifique, doté de son article du code pénal (225-16-1) ? Quinze ans après cette décision, prise en 1998 à l'initiative de Ségolène Royal, alors ministre déléguée à l'enseignement scolaire, le doute est permis. Car le bizutage perdure; l'impunité aussi. Et pour cause: la loi est à la fois incomprise et difficilement applicable.  

Incomprise car elle condamne non seulement le bizutage '"subi" mais aussi le bizutage "consenti" - ce qui est condamné, selon le code pénal, est "le fait pour une personne d'amener autrui, contre son gré ou non, à subir ou à commettre des actes humiliants ou dégradants lors de manifestations ou de réunions liées aux milieux scolaire et socio-éducatif". Dans ces quatre mots - "contre son gré ou non"- se niche un malentendu largement répandu, la plupart des jeunes ne comprenant pas qu'on puisse leur interdire, s'ils le souhaitent, de plonger la tête dans une bassine de vomi, de ramper dans la boue ou de simuler un acte sexuel. Le législateur a en effet considéré que la contrainte sociale qui pèse lors du bizutage - crainte de l'exclusion, effet d'entraînement du groupe, désir de conformité - abolissait par principe la liberté de jugement.  

La domination du plus fort  >:D

Le texte est également difficilement applicable car la notion d'actes "humiliants ou dégradants" peut fluctuer, non seulement selon les personnes mais aussi selon le contexte. Dit autrement : en quoi une chanson paillarde braillée cul nu lors d'une troisième mi-temps de rugby serait-elle moins "humiliante" ou "dégradante" que la même, entonnée de bon coeur lors d'un week-end d'intégration bien arrosé? Se retrouver les quatre fers en l'air devant tout le monde lors d'une course en sac est-il forcément "humiliant" ? Surtout: ces deux épreuves peuvent-elles être placées sur le même plan? L'on est tenté de dire ici qu'à trop vouloir embrasser, la loi a mal étreint l'objet de son courroux.

Mais c'est dans le registre des valeurs que la lutte contre le bizutage se révèle, finalement, la plus ardue. Elle se fonde en effet sur une conception de l'humain, de la vie en société, et du rôle d'une institution éducative, qui est loin d'être unanimement partagée, notamment dans certaines filières sélectives où prédomine l'idée qu'il est naturel que le fort domine le faible - n'est-ce pas le principe des concours, des classements ? -, a fortiori quand on se prépare à accéder à des univers professionnels hautement concurrentiels. L'idée du bizutage "mauvais moment à passer" ou "mal nécessaire", sorte d'anticipation métaphorique de l'âpreté de la "vraie vie", demeure solidement ancrée. Enfin il ne faut pas sous-estimer l'effet réel du bizutage pour souder une promotion, qui plus est lorsqu'il met en oeuvre des techniques de manipulation mentale parfaitement rodées.

La lutte contre le bizutage relève moins de la loi que de l'éducation et de la capacité des établissements concernés à porter des valeurs qui rendent tout simplement absurde l'idée même d'en passer par l'humiliation pour introniser les impétrants. En ce sens, le bizutage n'est que le symptôme d'un système éducatif malade de son obsession à distinguer, à classer, à hiérarchiser. Soignons la maladie, le symptôme disparaitra.  

Vidéo http://www.digischool.fr/initiatives/bizutage-poitiers-classe-justice-13382.php

Hors ligne Jeano 11

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Re : Bizutage
« Réponse #51 le: 29 septembre 2013, 14:00:29 »
Désormais illégaux, les bizutages sévissent toujours en France sous d’autres noms.
Pour éviter de traîner les casseroles toute l’année, le Figaro Etudiant vous propose cinq conseils avisés. 
Si le bizutage est illégal en France, les weekends d’intégration ou autres «rites initiatiques» censés souder les étudiants ont pris la relève.
Le programme reste le même: sous prétexte de s’affirmer ou «devenir quelqu’un» pour les autres, humiliations, mises à l’épreuve, challenges et domination, le tout bien arrosé, restent le lot commun. Beaucoup n’osent pas refuser de participer de peur d’être rejeté. Piégés, les anecdotes du bizutage les plus corsées suivent les étudiants toute l’année comme un conte personnel . Pour ne pas devenir la légende honteuse de votre amphi, le Figaro Etudiant vous livre le guide de survie au bizutage.

• La phase d’anticipation :
Vous n’avez pas su refuser l’offre de vos nouveaux petits camarades, qui vous ont lancé un «on se retrouve à la journée bizu!» si naturellement. Vous êtes faibles, comme tout le monde. Habillez-vous avec des vêtements que vous êtes prêts à ne jamais revoir. Enregistrez un code d’entrée sur votre portable, si vous voulez éviter tout conflit diplomatique avec votre famille ou moitié à cause d’un texto que vous n’auriez même pas écrit vous-même.

Préparez votre armada pour ne pas aggraver la gueule de bois du lendemain. Faîtes le stock d’aspirine et de bouteilles d’eau. Buvez-en en quantité avant de vous échouer sur votre lit. Si avez prévu de faire des excès, avalez une cuillère à soupe d’huile avant que la fête ne commence. Votre foie vous en remerciera.*

• Fuyez les flashs :
Ne laissez aucune preuve matérielle de votre participation à une telle débauche. Cela pourrait être gênant une fois ministre. Aussi ne devenez pas ami sur Facebook  avec tous ceux que vous croiserez, au risque de se retrouver des photos de vous enroulé tel un nem dans du cellophane sur votre mur.

• La stratégie de la couleuvre dans la jungle :
Durant cette soirée ou après-midi d’intégration, les étudiants si civilisés deviennent des animaux avec un QI de poule, capables du pire. Dans cette jungle, adoptez la stratégie de la couleuvre. Fondue dans le paysage, mais qui feinte à chaque instant. Au moment de choisir qui finira la tête dans la cuvette d’immondices, filez discrètement aux toilettes ou prétextez une otite foudroyante. Et si vous ne souhaitez pas qu’on vous casse le nez en vous entartant, passez-vous la crème chantilly vous-même sur la figure avant que votre tour n’arrive. Si jamais vous êtes pris en cible, surjouez la douleur et l’humiliation pour qu’on vous laisse tranquille. A moins que vos détracteurs n’aient aucune pitié...

• Ne jouez ni le bouffon ni le bourreau :
Si le but premier du bizutage est de passer pour quelqu’un de «cool» en se prenant de la farine dans les sous-vêtements, ne soyez pas si stupide. Avant tout, le bizutage est un processus de classement et de domination des étudiants .Inutile donc de montrer vos fesses à tout le monde pour gagner le respect quand on vous demandait juste d’ôter vos chaussures. Vous deviendrez juste le dindon de service. Inutile également de rentrer dans le rôle de celui qui vénère les dominants et humilie volontiers les autres. Ils se souviendront du jour où vous leur avez fait sniffer du ketchup une fois contrôleur des impôts.

• Savoir dire Non :
Résistez aux jeux absurdes. Décliner le bandeau sur les yeux et boules Quiès, qui peuvent vous expédier à 50km en voiture du lieu de la fête, largué dans la pampa. Dire non vous fera perdre le respect des imbéciles et gagner celui des autres. Pour les plus lourdingues, rappelez leur gentiment qu’ils risquent six mois de prison et 7500 euros d’amende. Evidemment, vous avez consultés vos droits avant de vous rendre à la fête.

*L’abus d’alcool est dangereux pour la santé.


Pour Samuel Lepastier, psychanalyste et psychiatre, le bizutage gêne car il montre des jeunes bien sous tous rapports se comporter comme des voyous.
 
Pourquoi le bizutage dérape-t-il ?
Sous l’effet du groupe ou de l’alcool, on arrive à une perte des limites et une dilution de la responsabilité. Les pulsions ressortent. Les plus pervers deviennent les leaders. On se rapproche alors des mécanismes de lynchage.
Ce qui dérange dans le bizutage, c’est de voir des jeunes filles et des jeunes hommes bien intégrés se comporter comme des voyous. Ces pulsions asociales sont pourtant présentes en chacun d’entre nous. Le bizutage les révèlent.

Quelles sont les conséquences sur le bizuté et le bizuteur ?
Comme toute violence, le bizutage peut entraîner un traumatisme, avec la particularité cependant que ces événements surviennent alors que la personne est en formation. Pour les plus fragiles, cela peut conduire à une forte marginalisation. De son côté, le bizuteur risque de découvrir le plaisir à fonctionner de manière sadique, ce qui peut l’amener à poursuivre dans cette voie.

Source : http://etudiant.lefigaro.fr/vie-etudiante/news/detail/article/bizutage-les-5-strategies-de-survie-2932/