En 2012/13 voici les explications du cabinet de Maître Parras
http://www.avocat-licenciement.fr/droit-travail/differentes-facons-rompreLes différentes façons de rompre un CDI
- La rupture unilatérale du contrat de travail
- La rupture négociée du contrat de travail
- La rupture judiciaire du contrat de travail
Traditionnellement, il existe deux grands moyens de rompre un contrat de travail à durée indéterminée :
Coté employeur : le licenciement.
Coté salarié : la démission.
Pourtant, le droit du travail permet aux parties de rompre le contrat par d’autres moyens, certes moins connus, mais qui gagneraient pourtant à l’être dans la mesure où ils offrent une plus grande souplesse ou permettent une meilleure indemnisation. Ainsi en est-il de la résiliation judiciaire, de la prise d’acte de la rupture, du départ à la retraite, ou encore du départ négocié. Il est important de bien maîtriser ces notions pour évaluer l’opportunité d’une rupture du contrat de travail. Certains paris ne sont finalement pas si risqués que cela…
Pour la clarté de nos propos, nous distinguerons les trois grands moyens de rompre un contrat de travail :
La rupture unilatérale (c’est à dire par une seule partie).
La rupture négociée (donc par les deux parties).
La rupture judiciaire (prononcée par le juge).
La rupture unilatérale du contrat de travail - Cette faculté est ouverte tant à l’employeur qu’au salarié.
Par l’employeur
L’employeur dispose de deux moyens pour rompre le contrat de travail :
Le licenciement
C’est le mode de rupture traditionnel du contrat de travail. Le licenciement peut se diviser en deux grandes catégories :
- Le licenciement personnel dont la raison est liée à la personne du salarié.
- Le licenciement économique dont la raison est étrangère à sa personne.
Le licenciement personnel peut être soit pour faute (on parle de licenciement disciplinaire), soit pour cause réelle et sérieuse (on parle alors de licenciement de droit commun ou non disciplinaire).
Ex. de licenciement de droit commun : licenciement pour insuffisance professionnelle.
Ex. de licenciement disciplinaire : licenciement pour faute grave en raison d’absences répétées et injustifiées.
N.B : La procédure de licenciement personnel est traitée sur notre site dans un article spécifique.
Le licenciement économique peut être individuel (c’est-à-dire concerner moins de 10 salariés) ou collectif (c’est-à-dire concerner plus de 10 salariés sous une période de 30 jours). Lorsque le licenciement économique est collectif et que l’entreprise est composée de 50 salariés au moins, l’employeur a l’obligation de mettre en œuvre un Plan de Sauvegarde de l’emploi destiné à adoucir autant que faire se peut la brutalité d’un « grand licenciement ».
La mise à la retraite
La mise à la retraite est un autre moyen que la loi offre à l’employeur de rompre un contrat de travail. Elle constitue en effet une rupture du contrat de travail visant à mettre un salarié à la retraite sans que celui-ci ne puisse s’opposer à la rupture (il peut cependant décider de travailler pour un autre employeur).
La mise à la retraite est soumise à deux conditions de validités cumulatives :
- Le salarié doit avoir atteint l’âge légal de la retraite.
- Le salarié doit pouvoir être en mesure de faire liquider une pension de retraite à taux plein.
Par le salarié
Le salarié dispose de trois moyens pour rompre son contrat de travail.
La démission
Connue de tous, elle permet au salarié de rompre son contrat de travail très librement, sans aucune formalité particulière, mais sous deux réserves :
- Elle ne doit pas être abusive (c’est à dire utilisée dans le but d’obtenir un résultat étranger à la rupture du contrat).
- Le salarié doit respecter un préavis (le terme juridique étant « délai-congé ») qui, s’il n’est pas fixé par la loi, dépend de la convention collective applicable ou des usages en vigueur dans une profession ou un lieu déterminé.
N.B : Le non respect de ces règles sera sanctionné par les Prud’hommes éventuellement saisis par l’employeur. Le salarié pourra être condamné à verser des dommages et intérêts à son employeur.
Ex: Un salarié percevant 2.000 euros de salaires mensuels et soumis à un préavis conventionnel de 2 mois quitte brutalement son entreprise. L’employeur saisit le Conseil des Prud’hommes compétent et obtient la condamnation du salarié à lui verser une somme de 2.000 X 2 = 4.000 Euros.
Traditionnellement, la démission ne se présume pas. Cela signifie que pour être considérée comme telle, elle devra être « claire et non équivoque ». Pourtant, ainsi que nous le verrons, cette idée tend à disparaître en vertu de l’émergence de nouveaux modes de rupture du contrat de travail.
ATTENTION : Sauf dans quelques rares exceptions, le salarié qui démissionne sera privé du bénéfice de ses indemnités de chômage.
Lire la suite sur le site sus mentionné, merci
D'autres infos sur
http://vosdroits.service-public.fr/F10033.xhtmlUn mode de rupture du CDI qui a la côte : la rupture conventionnelle
Près de deux ans après son apparition, la rupture conventionnelle est largement utilisée, dans tous les secteurs.
Si la rupture amiable du contrat de travail était déjà possible avant la loi du 25 juin 2008, elle n’était en revanche pas réglementée : les parties définissaient librement les conditions de départ du salarié de l’entreprise, sans cadre juridique.
Depuis la loi de modernisation du marché du travail du 25 juin 2008, le départ négocié du salarié est désormais possible dans le cadre de la « rupture conventionnelle », alternative au licenciement ou à la démission, où chaque partie y trouve un intérêt.
....à lire la suite du texte sur
http://www.infotravail.com/question-actualite/un-mode-de-rupture-du-cdi-qui-a-la-cote-la-rupture-conventionnelle,,646.html