Auteur Sujet: FLASH BALL  (Lu 34536 fois)

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Hors ligne policeman

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FLASH BALL
« le: 02 août 2005, 14:01:00 »
Bonjour,
nous allons bientôt être dotés d'un flash-ball de 7 eme cat. dans notre PM.
Notre chef de service nous a dit qu'on n'avait pas droit à celui de 4 eme cat.
je n'ai pas trouvé le texte à ce sujet quelqu'un peut il m'informer ?

Merci d'avance ???

frogman

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Re : FLASH BALL
« Réponse #1 le: 02 août 2005, 14:16:16 »
C'est assez simple... Le FB a été déclassé. Maintenant, tout le monde peut en acheter, avec une simple photocopie de sa CNI. Donc, y'a plus que de la 7eme cat.

Hors ligne henrik9

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Re : FLASH BALL
« Réponse #2 le: 04 août 2005, 10:27:10 »
Pour le flash-ballen PM, se référer au décret 2000-687 du 06 juillet 2004 paru au JO du 13 juillet 2004 , NOR INTX0407439D. Je ne te donne pas l'URL de légifrance .....

Hors ligne Rusty

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Re : FLASH BALL
« Réponse #3 le: 04 août 2005, 13:50:16 »
C'est assez simple... Le FB a été déclassé. Maintenant, tout le monde peut en acheter, avec une simple photocopie de sa CNI. Donc, y'a plus que de la 7eme cat.

Bah ca promet!  :-X

ZECOP89

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Re : FLASH BALL
« Réponse #4 le: 04 août 2005, 17:55:19 »
Le flash ball en PM peut etre utile ( et je pense surtout qui possédent des Z.U.S sur leur circo..

Mais en aucun cas les PM qui en sont dotées, ne doivent l'etre en substitution à l'armement de quatrième catégorie...comme on commence à le voir... >:(
ATTENTION !!

Collègues ne vous laissez pas avoir par les belles paroles de Mme ou M. le maire.

ZECOP89.

Hors ligne henrik9

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Re : FLASH BALL
« Réponse #5 le: 04 août 2005, 18:21:59 »
Bien joué ZECOP89 ! Le flash est une arme collective ou d'appui, en aucun cas une arme pouvant assurer votre (légitime) defense ! Ne croyez pas qu'une balle en cahoutchou arretera un vl, ca ne marche qu'avec Wesley snipes ! ou Vandamme, au choix !

Hors ligne franck serpico

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Re : FLASH BALL
« Réponse #6 le: 05 août 2005, 04:50:28 »
En fait il existe deux type de flash ball

1 en 4e cat constitué de métal, munition puissante, canons superposés

1 en 7e cat contitué de résine, munition "tout public", canons juxtaposés

pour le 1er il faut une autorisation préfectorale pour la 4e cat
pour le second c'est presque libre, le port est autorisé depuis peu
pour les PM moyennant un minimum de pratique

Bien entendu, il s'agit d'une arme complémentaire à l'arme de poing
en aucun cas une arme de substitution ZECOP à bien cerné le problème.

Hors ligne policeman

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Re : FLASH BALL
« Réponse #7 le: 09 août 2005, 14:47:04 »
 ;)
Merci pour les renseignements et vous inquiétez pas amis PM si on est doté du flashball dans notre commune on reste bien sur armés du 38 sp.

ZECOP89

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Re : FLASH BALL
« Réponse #8 le: 10 août 2005, 12:46:03 »
;)Merci pour les renseignement et vous inquiétez pas amis PM si on est doté du flashball dans notre commune on reste bien sur armés du 38 sp.

Un bon exemple à suivre.... :)
@ + collègue.

ZECOP89. ;)

Hors ligne myrddinbzh

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Re : FLASH BALL
« Réponse #9 le: 16 août 2007, 04:32:23 »
Salut
Oui enfin la différence entre le P38 et le flash-ball c'est la taille du projectile, parce que si mes souvenirs sont bons, grosso-modo, la balle est lancée à la même vitesse que ce soit sur un flash-ball, ou sur un revolver.
La différence réside dans la taille de la surface d'impact : le projectile du flash-ball est bien plus gros, la surface d'impact plus grande et donc le projectile ne peux pas pénétrer... qu'on m’arrête si je me trompe.  :P

Tout ça pour dire qu'en cas de légitime défense, le flashball arrêtera votre agresseur aussi bien que le ferait une balle de P38, si vous avez déjà tiré avec un flashball : la personne ne se relève pas avant un bon bout de temps...  :-\

Hors ligne henrik9

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Re : FLASH BALL
« Réponse #10 le: 16 août 2007, 07:34:39 »
Cher camarade
La munition du flash-ball est de loin inférieure à celle du .38sp. Si elle était equivalente, il y aurait des morts. C'est l'énergie délivrée à l'impact qui est sensiblement la même. Et encore uniquement dans le cas d'un munition à ogive dite "wad-cutter", qui ne délivre que 245 joules à 220 m/s car les munitions de service dite FMJ, ou à ogive entièrement chemisée, atteignent les 400 joules à 290 m/s.
Si vous avez des infos sur la vitesse du projectile du flash ball je suis preneur car la documentation constructeur n'en fait pas écho. Je vous remercie.

Hors ligne brevin

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Re : FLASH BALL
« Réponse #11 le: 29 septembre 2007, 07:18:49 »
Le Flash Ball est-il une Arme ? Si OUI dans quelle catégorie est-il classé ?

Hors ligne Aiglon

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Re : FLASH BALL
« Réponse #12 le: 29 septembre 2007, 09:29:28 »
Arrêté du 30 avril 2001 relatif au classement de certaines armes et munitions (NOR : DEFC0101483A)
Les Flash-Ball Super-Pro et les munitions à projectile non métallique commercialisées par la société Verney-Carron sous les appellations 44/83 et 44/83 P à étui plastique noir ou aluminium comportant soit une balle ou des chevrotines en caoutchouc souple, soit une balle contenant une substance colorante ou lacrymogène sont classés en 4e catégorie, II, paragraphe 2
 
Les Flash-Ball Compact et les munitions à projectile non métallique commercialisée par la société Verney-Carron sous l’appellation « 44/83 BE » à étui de couleur verte sont classée en 7e catégorie, I, paragraphe 3.

Souhaitant avoir répondu à ta requête, salutations.
D @ n

Citer
Les policiers utilisent deux lanceurs de balles de défense (LBD), dits aussi "gomme cogne", tirant des munitions "non létales" (caoutchouc ou mousse) lors des manifestations violentes ou d'agressions : le LBD40 pour les distances supérieures à 20 mètres et le "Flash-Ball" pour les distances courtes.

Le "Flash-Ball", marque commerciale déposée par le société stéphanoise Verney-Carron,  ICI est une arme de quatrième catégorie (comme le fusil à pompe ou le Taser) de la taille d'un gros pistolet. Il est utilisée dans sa version "Super pro" (deux canons superposés) par les CRS et les policiers des BAC et les gendarmes des pelotons de sécurité et d'intervention de la gendarmerie (PSIG). Entièrement en métal, d'un poids de 1,55 kg et d'une longueur de 33 cm, l'arme est munie d'une sécurité et tire des munitions de calibre 44 mm.

La munition contient une balle en caoutchouc de 29 grammes de la "taille d'une balle de jokari", qui s'écrase sur la personne visée sans théoriquement la blesser. A 10 m de distance, cette balle fait l'effet d'un uppercut donné par un "bon boxeur" mais le tireur ne doit en aucun cas faire usage du flash-ball à moins de 7 m, ni surtout viser la tête.

Jean Verney-Carron, directeur général de la société éponyme, a protesté lundi contre "l'amalgame et la confusion généralisée qui consiste à désigner toutes les armes de ce type sous le nom de +Flash-Ball+".
Il a assuré l'AFP que le projectile, qui a blessé sérieusement au visage un lycéen la semaine dernière à Montreuil et montré par la maire Dominique Voynet au Sénat, n'est pas une munition de "Flash-Ball".

Pour le patron de Verney-Caron, les munitions tirées par le "Flash-Ball" ne peuvent être mises en cause dans les récentes blessures car ces munitions sont des "sphères en caoutchouc souple sans aucune aspérité et d'un diamètre suffisant pour empêcher tout risque de pénétration dans le globe oculaire".

Le LBD40, également une arme de 4ème catégorie, a été mis au point en 2008 par la police après les émeutes de Villiers-le-Bel en novembre 2007, au cours desquelles des armes à feu avaient été utilisées pour la première fois contre les policiers. Fabriqué par la firme suisse Brügger et Thomet, il a été mis en service en 2009 avec une munition de 40 mm d'un poids de 95 g composée d'une douille en plastique et d'un projectile en mousse, selon Jean Couvreur, rédacteur en chef de la revue spécialisée Pro Sécurité.

Ce type de lanceur à un seul canon s'utilise comme un fusil. Il peut être équipé d'une visée laser permettant un tir très précis jusqu'à plus de 40 m. Jaune à ses débuts dans la police française, il est depuis entièrement noir pour ne pas attirer l'attention.
© 2010 AFP

Hors ligne Rico14

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Re : FLASH BALL
« Réponse #13 le: 29 septembre 2007, 12:37:42 »
Bonjour "Brevin".

Le fabriquant estime que l'effet d'un tir de Flash-Ball est équivalent à un "KO technique" et dispose de la même "puissance d'arrêt qu'un calibre 38 spécial", soit celle d'un gros revolver.
Le projectile, une balle sphérique molle, est fait pour "s'écraser sur le corps". Contrairement au modèle vendu aux forces de l'ordre, le Flash-Ball grand public est "deux fois moins puissant, il équivaut à un bon coup de poing", et est classé en 7e catégorie (moins dangereuse que la 4e).
En France, le modèle vendu aux forces de l'ordre est une arme de 4e catégorie. Une catégorie dans laquelle figurent certains fusils à pompe...
Version publique : La vente de cet article est réglementée, il appartient à la catégorie C - 3 de la réglementation en vigueur. Lors du passage de votre commande, en plus d'avoir certifié votre majorité, il vous sera demandé des justificatifs.

Citer
La loi du 6 mars 2012 et le décret du 30 juillet 2013 ont significativement modifié la réglementation applicable à l'acquisition et à la détention d'armes. Vous trouverez ci-dessous les nouvelles règles applicables en matière d'acquisition et de détention d'armes, éléments d'armes et munitions.
1 - Classification des armes, éléments d'armes et munitions
Les différentes catégories d'armes, éléments d'armes et munitions sont passées, depuis le 6 septembre 2013, de huit catégories à quatre catégories :
    armes de catégorie A : interdiction d'acquisition et de détention
    armes de catégorie B : armes soumises à autorisation
    armes de catégorie C : armes soumises à déclaration
    armes de catégorie D1° : armes soumises à enregistrement
    armes de catégorie D2° : acquisition et détention libre
L'acquisition des armes de catégorie C est soumise à déclaration. Les déclarations doivent exclusivement être transmises par voie postale à la préfecture.
Source
http://www.rhone.gouv.fr/Demarches-administratives/Professions-et-activites-reglementees/Activites-reglementees/Armes


Hors ligne Jeano 11

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Re : FLASH BALL
« Réponse #14 le: 11 mai 2016, 09:15:07 »
Après avoir demandé l'interdiction du Flash-Ball, Jacques Toubon a demandé son remplacement par le lanceur de balles 40/46, déjà utilisé par la police pour la neutralisation à distance.
Le Défenseur des droits a soutenu jeudi la solution du lanceur de balles 40/46 pour remplacer le Flash-Ball Superpro, réaffirmant que cette arme utilisée pour disperser des attroupements et riposter à une agression était «dangereuse» et «très imprécise».

Un Flash-Ball jugé imprécis
Cette semaine, le Défenseur des droits, Jacques Toubon, a préconisé l'interdiction du Flash-Ball Superpro lors des manifestations. «Il est manifeste que le Flash-Ball n'est pas une arme véritablement adaptée au maintien de l'ordre», note-t-il dans cette décision de 18 pages en date du 16 juillet rendue publique mardi. «L'imprécision de cette arme lui donne un caractère extraordinairement dangereux», précise-t-il jeudi au micro de France Inter. L'agent qui l'utilise peut «viser l'épaule et toucher l'œil, ce qui est le cas de beaucoup d'affaires que nous avons», a-t-il fait valoir. Il faut, selon lui, que les forces de l'ordre «soient beaucoup plus conscientes de la dangerosité de cette arme et que les prescriptions pour les utiliser, par exemple la distance minimum, soient beaucoup plus précises».

Une arme de moins en moins utilisée :
Le Flash-Ball Superpro, censé provoquer l'équivalent d'un KO selon l'armurier stéphanois Verney-Carron Security qui le fabrique, tire une balle à 360 km/h. La distance réglementaire de tir minimale est de sept mètres. Utilisée depuis 1995 pour disperser des attroupements et riposter instantanément à une agression, cette arme est aujourd'hui «dépassée», de l'aveu même de l'Inspection générale de la police nationale. Elle est également moins utilisée qu'auparavant par les fonctionnaires, qui ont tiré en 2014 à 556 reprises contre 662 en 2013. Le ministère de l'Intérieur a toutefois exclu un moratoire pour l'instant, estimant qu'il serait «contre-productif et pourrait avoir des conséquences dangereuses».

Une alternative: le lanceur de balles 40/46 :
Le Défenseur des droits avance une solution: le lanceur de balles de défense 40/46, fabriqué par le suisse Brügger & Thomet. Actuellement, ce LDB, arme d'épaule de longue portée, tire à 50 mètres et sert plutôt à la neutralisation à distance. En mai, la «police des polices» avait déjà préconisé le remplacement du Flash-Ball par des munitions de courte portée utilisables dans cette arme plus précise, dont disposent déjà les forces de l'ordre. Des expérimentations avaient été menées avec succès en ce sens en 2013 par la police nationale. Depuis, deux appels d'offres ont été lancés, mais en vain, pour ces munitions de courte portée. «Nous avons la solution technique mais nous n'avons toujours pas de fournisseur», peste une source policière citée par l'AFP.

Le fabriquant du Flash-Ball se défend :
Pour sa part, la société Verney-Carron Security plaide la confusion. L'interdiction, demandée par le Défenseur des droits, fait suite à une plainte déposée la semaine dernière. Or, d'après son directeur général, interrogé par le Journal des Entreprises, l'adolescent blessé aux testicules, le 13 juillet dernier à Argenteuil, n'a pas été victime d'un tir de Flash-Ball. «La munition présentée par ses amis, sur une antenne nationale, est manifestement une munition de LBD40 et non de Flash-Ball! Or, aujourd'hui, c'est systématiquement le Flash-Ball qui est attaqué», se défend Guillaume Verney-Carron. À ce jour, on estime que le Flash-Ball a provoqué un décès à Marseille et une demi-douzaine de blessures graves. Sur «plus de 600.000 munitions» tirées au total, nuance Verney-Carron Security.