Un accident de la route (ou accident sur la voie publique : AVP) est un choc qui a lieu sur le réseau routier entre un engin roulant (automobile, moto, vélo, etc.) et toute autre chose ou personne ; qui engendre des blessures humaines et/ou des dégâts matériels, que ces dégâts soient occasionnés aux véhicules, à un élément de la route (chaussée, panneaux, barrières de protection, etc.) ou un élément extérieur à celle-ci (bâtiment, mobilier urbain, cabine de téléphone, arbre).
Un accident corporel (mortel et non mortel) de la circulation routière est un accident qui :
* Provoque au moins une victime, c’est-à-dire un usager ayant nécessité des soins médicaux ;
* Survient sur une voie ouverte à la circulation publique ;
* Implique au moins un véhicule.
Un accident corporel implique un certain nombre d’usagers. Parmi ceux-ci, on distingue :
* Les indemnes : impliqués non décédés et dont l’état ne nécessite aucun soin médical ;
* Les victimes : impliqués non indemnes.
Parmi les victimes, on distingue :
* Les tués : toute personne qui décède sur le coup ou dans les trente jours qui suivent l’accident ;
* Les blessés : victimes non tuées.
Parmi les blessés, on distingue :
* Les blessés hospitalisés : victimes admises comme patients dans un hôpital plus de 24 heures ;
* Les blessés légers : victimes ayant fait l’objet de soins médicaux mais n’ayant pas été admises comme patients à l’hôpital plus de 24 heures.
Avant 2005, la définition du « tué » en France était la victime décédée sur le coup ou dans les six jours après l’accident.
En 2008, il s’agit de la victime décédée sur le coup ou dans les trente jours qui suivent l’accident.
Les notions de « blessé léger » (blessé dont l’état nécessite entre zéro et six jours d’hospitalisation ou un soin médical) et de « blessé grave » (blessé dont l’état nécessite plus de six jours d’hospitalisation), en vigueur jusque fin 2004 ont disparu.
On parle de « blessé hospitalisé » (victime admise comme patient dans un hôpital plus de 24 heures) et de « blessé non hospitalisé » (victime ayant fait l’objet de soins médicaux mais n’ayant pas été admis comme patient à l’hôpital plus de 24 heures).
Pour les indemnes, ils restent toujours des impliqués dans l’accident et non des victimes.
Le suivi des décès à 30 jours est organisé à l'échelle de l'ensemble des hôpitaux français.
Un enjeu économique considérable et méconnu,Nous savons tous que l'insécurité routière entraîne beaucoup de souffrance et des milliers de victimes. En 2009 il y a eu encore pour la France métropolitaine 72315 accidents corporels, plus de 90000 blessés et 4273 tués .
Nous savons moins que l'insécurité routière entraîne un gâchis économique considérable. En 2009, 23,7 milliards d'euros sont partis en fumée pour soigner les blessés, dédommager les victimes et réparer les dégâts matériels des accidents.
Trop souvent les commentateurs ont limité l'approche économique de la sécurité routière aux seules recettes « indues » faites par l'État sur le dos des usagers par le biais des amendes.
Qui n'a pas lu dans la presse ou entendu à la radio les vindictes sur les radars « pompes à fric ».
C'est vraiment voir l'économie de la sécurité routière par le petit bout de la lorgnette. C'est tout ignorer des coûts énormes entraînés par l'insécurité routière et des dépenses supportées par l'État pour réduire celle-ci..

Le bilan économique de la politique récente de sécurité routière a une tout autre dimension. Ce n'est plus en centaines de millions d'euros qu'il faut compter au chapitre de l'actif de cette politique mais en milliards. Et les bénéficiaires, ce ne sont pas les caisses de l'État mais la collectivité nationale toute entière et chaque usager en particulier par le biais de la baisse des primes d'assurance et de la non répercussion des hausses des charges sur celles-ci.
Avec une économie moyenne de 125 euros par prime d'assurance, même le contrevenant pénalisé d'une contravention de 90 euros dans l'année est encore « gagnant ».
Dans toute la sphère économique, la prévention routière est de très loin l'activité la plus rentable.
Un euro investit dans la prévention génère dans l'année plusieurs euros de bénéfices sous-forme de réduction des dépenses liées aux dégâts des accidents, sans oublier bien sûr la diminution des souffrances.
Des mesures du comportements des usagers sont effectuées quadrimestriellement pour le compte de l’Observatoire national interministériel de sécurité routière par une société de sondage.
Elles concernent les vitesses pratiquées par les différentes catégories d’usagers sur les routes françaises (observatoire des vitesses), mais également d’autres indicateurs du comportement des conducteurs, notamment le port de la ceinture de sécurité et du casque pour les deux roues motorisés, le respect des inter-distances, et, depuis 2009, l’utilisation du téléphone au volant.