Vous avez appelé le 17 et demandé "Police Secours", ne quittez pas
C'est un des services de la police qui n'a jamais les honneurs des documentaires à sensations.
Le 17, alias « Police Secours », est le royaume des « policier ou gendarmes de terrain ». Ceux qui, en tenue bleue marine, sillonnent la ville ou les campagnes pour assister le citoyen en galère.
Pourquoi la police est au numéro 17 ?
Par Damien le 14/05/2013 sur
http://omnilogie.fr/O/Vous_avez_demand%C3%A9_le_17_Police_Secours#Ref-2Tout un chacun l'a sans aucun doute composé un jour ou l'autre, pour être connecté avec la police nationale de sa commune ou la gendarmerie de son canton : le 17.
Mais pourquoi ce numéro, et pas un autre ?…
C'est en 1928 qu'est créé à Paris le système de fonctionnement de la Police Secours, avec une grande diversité des missions, surtout à l'époque, puisque les missions de secours aux victimes étaient alors dévolues aux policiers, avec des notions bien rudimentaires de secourisme !
Mais s'est rapidement posée la question de joindre rapidement les forces de police, sans avoir à trouver le numéro du Commissariat le plus proche, voire un téléphone !
Et c'est ainsi que nait le numéro unique 17, en 1930, associé aux bornes d'appel placées tous les 500 mètres en ville, sur les trottoirs, à une époque où les téléphones sont d'ailleurs très rares et les listes d'attente pour en être doté fort longues…
Voilà qui permet donc de joindre à coup sûr la maréchaussée.
Le début d'indicatif avec le chiffre 1 était attribué à l'administration, ou ce qui relevait alors de l'administration : le 11 était donc l'annuaire, qui deviendra le 3611 avec le minitel, le 12 les renseignements téléphoniques, le 13 les dérangements pour les lignes en panne, fort nombreuses à l'époque et le 14 pour obtenir l'opérateur PTT.
Le 15 sera attribué à l'assistance médicale et le 18 aux pompiers.
Alors pourquoi pas le 16 ? hé bien, c'était l'inter urbain : lorsque l'on voulait obtenir un correspondant en Province, il fallait préalablement composer ce numéro 16, puis le numéro de son correspondant, à 8 chiffres à l'époque.
Ce sont aujourd'hui pas moins de 25000 appels qui sont gérés chaque jour en France sur le numéro 17, d'accès gratuit, quel que soit l'origine de l'appel, téléphone fixe ou portable, même avec un crédit épuisé mais avec la carte sim.
Les appels arrivent au Centre d'Information et de Commandement en zone urbaine ou au COG en zone rurale (un par département en général), dans des salles maintenant modernes et informatisées, avec enregistrement et horodatage de la gestion de l'événement.
Le 17 vous permettra aussi d'appeler la police en Algérie, au Sénégal, au Tchad et plus près de nous à Monaco.
Le 17 est un beau chiffre : il se dit que 17 centilitres est l'une des deux contenances standardisées des flutes de Champagne…
Il existe un numéro cousin peu connu, le 114, destiné aux appels d'urgence pour les sourds-muets, accessible par fax et sms et le dernier né le 112 numéro Européen.
Les bornes d'appel police-secours ont disparu me direz-vous ? pas encore tout à fait ; elles ont encore quelques cousines qui perdurent sur les voies rapides et les autoroutes.
Au 17 police secours, les téléphones ne cessent de sonner. Derrière les combinés, deux ou trois opérateurs apportent des réponses le plus rapidement possible, même s'ils doivent faire face à nombre d'appels malveillants, de canulars ou encore d'habitués... mais n'oublier pas que même masqués les numéros des appelants sont identifiés en clair et en direct par le récepteur afin de faire un contre appel car composer le 17 (ou un autre numéro de secours) sur son téléphone n'est pas anodin. Au bout du fil, un dispositif complexe est prêt à intervenir en cas d'urgence, ne l'engageait pas inutilement
La Police et la Gendarmerie on également un devoir de "secours à personnes" ?
(enfin quand je dis " secours " c'est au sens large du terme bien que le PSC.1 soit dans leur formation).
Au fait le "Police Secours" que l'on voit beaucoup ... il vient d'où ce terme ?
Le numéro d'appel "Police Secours" qui le 17 a été créé en 1928
C'est la mission la plus généraliste des policiers et des gendarmes.
Premiers urgentistes, ce sont eux que vous pouvez appeler sur le 17 (tél. fixe ou portable) pour signaler un événement. Le chef de poste (Police) ou de brigade (Gendarmerie) dépêche sur le lieu indiqué un équipage composé de gardiens de la paix ou de gendarmes, qui peuvent être assistés d'adjoints de sécurité ou de GAV.
Sur place, ces policiers ou gendarmes prennent la mesure de la situation et réagissent en conséquence.
Ainsi, ils peuvent réaliser un périmètre de sécurité, arrêter un malfaiteur, demander l'intervention de la police judiciaire ou de la police technique et scientifique ou tout simplement appeler les pompiers ou le SAMU pour évacuer un blessé.
La réception des appels au « 17 » Elle est assurée selon les circonscriptions territoriales
(Police = zone urbaine agglo de 20000 habitants ou Gendarmerie = zone rurale) :
- par Le Centre d'Information et de Commandement (CIC) de la Police nationale
- par le Centre Opérationnel de la Gendarmerie nationale (COG)
Que dire au téléphone quand vous appelez le 17
L'alerte (les Suisses utilisent le terme d'alarme) est le moyen qui permet l'intervention des secours publics.
Il est nécessaire de passer une alerte lorsqu'un danger menace une personne, et notamment lorsqu'une personne est victime d'un accident, d'une agression ou d'un malaise.
C'est l'alerte qui va permettre une vraie prise en charge médicale des victimes ; c'est le point le plus important après la protection.
L'évaluation effectuée initialement prend ici toute son importance :
les secours pourront intervenir beaucoup plus efficacement si les bonnes informations leur sont communiquées.
L'alerte doit être rapide et précise, elle doit se faire après la protection (suppression du danger, balisage), et après un examen de la situation et de l'éventuelle victime, pour savoir quels éléments transmettre.