Ok pour ça, mais avez vous la même formation que la police nationale ?
et pourquoi vous n'avez pas le même statut si vous faîtes les mêmes tâches.

L'élection présidentielle et à l'occasion des premières Rencontres nationales de la police municipale, qui se déroulaient à Nice, le ministre de l'Intérieur souhaitait relancer la question de l'armement des policiers municipaux.
À l'heure où les policiers nationaux ont le blues face à la multiplication des fermetures de commissariats malaise, leur «patron», le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, souhaite évoquer, à l'occasion des premières Rencontres nationales de la police municipale qui se tiennent aujourd'hui à Nice, la question de l'armement généralisé des 20000 policiers municipaux que compte le pays. Pour l'heure, seul près de 5000 le sont. à un an de l'élection présidentielle, la sécurité s'affiche donc, une fois encore, comme un cheval de bataille de l'UMP et de Nicolas Sarkozy pour cette échéance.
Si pour l'heure, par principe, le policier municipal n'est pas armé et que seule une dérogation demandée par le maire au préfet peut permettre son armement, les choses pourraient complètement s'inverser, si l'on en croit Bruno Beschizza, le secrétaire national de l'UMP chargé de l'emploi des forces de sécurité. « Le port d'arme deviendrait la règle. Le maire pourrait toutefois demander à faire désarmer ses policiers municipaux à titre dérogatoire, en saisissant le préfet. Il indiquerait alors clairement à ses agents et à ses administrés pourquoi il ne souhaite pas armer sa police ».
La question de cet armement dépasse les traditionnels clivages politiques. Des élus de gauche, comme Manuel Valls, député-maire PS d'Evry, y sont favorables alors que d'autres, de Droite, comme Jean-Claude Gaudin, le maire UMP de Marseille, y est hostile.
La police nationale farouchement opposée

Quant aux syndicats de policiers nationaux, ils y sont farouchement opposés.
Pour eux, « les municipaux ont davantage vocation à mener des actions relatives à la circulation routière, au stationnement, à exécuter les missions municipales qu'à traiter du judiciaire ».
Claude Guéant pourrait aussi, aujourd'hui encore, rappeler l'importance du rôle des maires, et par conséquent de leur police, dans la lutte contre la délinquance.
Cependant, à l'heure où il souhaite armer les municipaux, le Conseil Constitutionnel vient de censurer deux dispositions de la loi dite Loppsi 2 en invalidant les contrôles d'identité effectués par les policiers municipaux, mais aussi la qualité d'agent de police judiciaire aux directeurs de police municipale.
Armez les policiers municipaux, est-ce une bonne idée ?
Oui parce que les policiers municipaux font partie des forces de l'ordre. Les gens mal intentionnés ne font pas de réelle différence entre les policiers nationaux, les gendarmes et les policiers municipaux. Pour eux, il s'agit de force de sécurité pour assister les citoyens, les policiers nationaux ne les remplacent pas, ils les complètent. À Agen, sous les ordres du préfet, du procureur et du maire, tout le monde travaille dans le même sens. La force d'un policier municipal, c'est la connaissance des populations et sa présence sur le terrain. Il peut aider, renseigner, assister... Je sais que l'on peut théoriser, la police nationale applique la loi, la police municipale les arrêtés du maire. D'accord mais les policiers municipaux sont des policiers comme les autres. Ce ne sont ni des agents de stationnement, ni des animateurs. Ce sont des policiers, sur le terrain pour la sécurité des habitants.... Avec leur arme. Au cas où.

À ce titre, les policiers municipaux sont là pour apporter de la sécurité : arrêter des voleurs, protéger des enfants, calmer les gens pris de boissons… vaste programme
