Auteur Sujet: Un policier municipal échappe à la mort...  (Lu 53764 fois)

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Hors ligne ambupomp84

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Re : Un policier municipal échappe à la mort...
« Réponse #30 le: 28 septembre 2007, 10:36:16 »
Vraiment courage les gars nous les gens de "secours" nous vous tirons notre chapeau, heu, notre casquette, nous on est vu comme des "héros" alors que vous comme des "saxxx" votre boulot et dur et dangereux mais en plus on vous donne pas les moyens adéquat à l'exercice de vos missions... merci les gars et les filles pour votre courage quotidien  ;)

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Re : Un policier municipal échappe à la mort...
« Réponse #31 le: 14 août 2009, 00:44:15 »
Il a eu de la chance alors lui

Hors ligne kit055

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Re : Un policier municipal échappe à la mort...
« Réponse #32 le: 18 août 2009, 09:51:43 »
Même dans ces cas là y'a toujours des détracteurs pour trouver des excuses au tireur... les gens ont décidément un gros poids de préjugés et d'idées reçues, courage au collègue pour son rétablissement !

Mieux distinguer les missions des deux polices  ???

Ce débat conduit à celui des missions de la police municipale qui ne sont nulle part précisées. "Nous n'avons pas besoin d'armes pour les sorties d'école. Mais par exemple à Grenoble où nos collègues travaillent de nuit dans des secteurs difficiles, nous le souhaitons", expose Michel M, délégué CFDT à Villeurbanne. Son syndicat demande à ce qu'une "doctrine soit définie avec une clarification des missions de la police municipale car nous n'avons pas vocation à remplacer la police nationale. Si on va nous sur-armer, on va nous demander de nouvelles missions", redoute le délégué CGT de Lyon. La CGT s'oppose au port d'armes à feu et plaide pour que la police municipale soit recentrée sur des missions de police de proximité.

"La police municipale doit être une police de proximité vu que la police nationale ne l'est plus", tranche Laurent M, directeur de recherche au CNRS. Pour le sociologue, les agents nationaux conserveraient des missions de police judiciaire, de renseignement et de maintien de l'ordre.
Les policiers municipaux, eux, s'attacheraient à "une meilleure connaissance du terrain et à une relation de meilleure qualité avec la population". Des missions pour lesquelles il est évident que les agents n'ont pas besoin d'armes.
Cette doctrine a un corollaire : ne pas faire travailler ces gardiens municipaux comme des policiers nationaux. "On les fait alors rentrer dans une logique de police secours et on met le doigt dans l'engrenage". Quid des demandes citoyennes d'une plus grande présence humaine et sécurisante le soir ? D'après Laurent M, cette tâche de "rassurance", de lien social serait celles de correspondants de nuit ou de médiateurs, plus que d'hommes de l'ordre.

Hors ligne Jeano 11

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Re : Un policier municipal échappe à la mort...
« Réponse #33 le: 05 janvier 2015, 18:12:28 »
C’est une intervention d’urgence, peut-être un flagrant délit. L’habitation en question est une maison de vacances inoccupée cette semaine là. Une aubaine pour les voleurs. Les policiers municipaux sont très prudents mais les voleurs ont visiblement déjà pris la fuite.

Depuis le mois de novembre 2014, les policiers municipaux toulousains sont armés en permanence. Promesse de campagne de Jean-Luc Moudenc, cette nouvelle fait écho à une demande récurrente des syndicats. Mais il aura fallu attendre l'accord du préfet pour que cette mesure soit effective.
Appui de la police nationale «Ils peuvent être confrontés à des situations qui nécessitent d'être armés. Comme ils vont être en appui de la police nationale, il paraissait aussi normal qu'ils soient équipés. Lors de l'affaire Merah, ils avaient été équipés 24H/24 temporairement, cela avait montré la pertinence du dispositif», explique-t-on au cabinet du maire.
Jean-Luc Moudenc avait lors de son premier mandat, entre 2006 et 2008, introduit l'armement des policiers municipaux la nuit.

Satisfaction des syndicats «Aujourd'hui, nous sommes armés de 17h45 à 1h du matin et nous avions tous la formation. C'était une absurdité de ne pas être équipé en permanence, surtout quand on voit ce qui s'est passé lors de récents braquages. Pour nous c'est aussi une protection individuelle», explique Didier Cabanié, délégué FO chez les policiers municipaux.
Aujourd'hui, les 180 policiers municipaux sont équipés. Au même titre que les futurs recrutés. Car d'ici 2017, la municipalité envisage de doubler les effectifs. Avec l'arrivée de 80 nouveaux agents formés d’ici à l'été prochain indique la mairie.
Le 26 Novembre 2014 est donc une date historique pour notre service déclare le SNPM. La 4ème ville de France aura une Police Municipale digne de ce nom, capable d'assurer la sécurité des toulousains tout en assurant celles de ses policiers. Un pas de plus vers la reconnaissance de notre professionnalisme est franchi !!!!

L'ancien maire PS Pierre Cohen et son adjoint à la sécurité Jean-Pierre Havrin y étaient opposés, estimant que les missions de la police municipale sont différentes de celle de la police nationale. La police municipale avait été armée 24h/24 ponctuellement en mars 2012 pendant les événements de l'affaire Merah. Mais à l'issue de cette période exceptionnelle, le maire avait décidé de retirer les armes en journée, ce qui avait suscité la colère de policiers municipaux qui avaient alors manifesté devant le Capitole en déposant au sol leurs holsters vides.

Hors ligne Jeano 11

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Re : Un policier municipal échappe à la mort...
« Réponse #34 le: 03 février 2015, 10:45:26 »
L’armement des policiers municipaux est régi par des textes bien précis. Ces décrets et arrêtés sont à présent regroupés au sein du Code de la sécurité intérieure et précisent quelles armes peuvent équiper les policiers municipaux et dans quelles conditions.

Le Code de la sécurité intérieure regroupe ainsi tous les textes concernant les policiers municipaux mais également les autres forces de sécurité, qu’elles soient étatiques ou non. Il précise également les modalités d’utilisation des armes, les conditions pour les détenir, ainsi que les conditions de formation pour les garder.

Connaître le cadre légal relatif à l’armement :
La loi n° 99-291 du 15 avril 1999 prévoit l’armement des policiers municipaux. Le Code de la sécurité intérieure en prévoit les modalités dans son livre V de la partie réglementaire.
L’armement des policiers municipaux est régi par :
• les articles L. 511-5, L. 512-4, R. 511-11 à R. 511-34 et R. 542-1 du Code de la sécurité intérieure  ;
• la loi n° 99-291 du 15 avril 1999  ;
• le décret n° 2004-687 du 6 juillet 2004  ;
• le décret n° 2010-544 du 26 mai 2010  ;
• le décret n° 2013-550 du 26 juin 2013  ;
• le décret n° 2014-888 du 1er aout 2014  ;
• l’ arrêté du 3 août 2007 .

La partie réglementaire du Code de la sécurité intérieure est entrée en vigueur le 1er janvier 2014.
L’usage des armes est précisé par l’article 122-5 du Code pénal qui stipule :
« N’est pas pénalement responsable la personne qui, devant une atteinte injustifiée envers elle-même ou autrui, accomplit, dans le même temps, un acte commandé par la nécessité de la légitime défense d’elle-même ou d’autrui, sauf s’il y a disproportion entre les moyens de défense employés et la gravité de l’atteinte. »

La légitime défense explique que devant une atteinte injustifiée, certaine et actuelle, l’agent de police municipale peut riposter de manière spontanée, proportionnelle et absolument nécessaire. La proportionnalité sera déterminée par le risque encouru par la victime, et la nécessité par le fait de ne pouvoir faire autrement que de faire usage de la force.
Remarque : La légitime défense concerne toutes les armes des policiers municipaux, mais également l’usage de la force sans arme par les agents.

Le Code de la sécurité intérieure (CSI)
A noter Le décret n° 2000-276 du 24 mars 2000 a été abrogé pour être intégré dans le Code de la sécurité intérieure . Ce décret qui reprenait les modalités d’armement des policiers municipaux est maintenant réparti dans les articles R. 511-1 à R. 511-34 du CSI.
Le décret n° 2004-687 du 6 juillet 2004 repris par l’article R. 511-12 du Code de la sécurité intérieure , le décret n° 2004-687 du 6 juillet 2004 modifiait les armes disponibles en police municipale en introduisant les lanceurs de type flash-Ball ainsi que leurs munitions.
Publié le même jour que le décret n° 2007-1178 du 3 août 2007 , l’arrêté du 3 août 2007 met en place les formations de moniteur en maniement des armes de police municipale par la police et la gendarmerie nationales.
Le décret n° 2008-993 du 22 septembre 2008 donne aux policiers municipaux le droit de s’équiper de pistolets à impulsion électrique (PIE). Il a été abrogé par le Conseil d’État le 2 septembre 2009 à la demande d’associations.

Hors ligne Jeano 11

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Re : Un policier municipal échappe à la mort...
« Réponse #35 le: 03 février 2015, 11:05:39 »
Le 20 mai 2010, Aurélie Fouquet avait été atteinte de trois balles à la sortie de l’autoroute A4, à Villiers-sur-Marne, alors qu’elle pensait intervenir sur un banal accident de la route. Elle venait en fait de croiser la route d’un commando de quatre à cinq hommes armés de fusils d’assaut et lancés dans une sanglante course-poursuite sur l’autoroute avec des policiers.
Un homme de 42 ans, Malek K.., a avoué appartenir au commando à l’origine de la fusillade et a été mis en examen lundi 24 mai notamment pour « assassinat ». Deux autres membres du commando ont pu être identifiés.

Le 8 janvier 2015, Amédy Coulibaly tirait dans le dos de Clarissa, une policière municipale qui faisait la circulation à Montrouge. Son assassinat a relancé le débat sur le port d'arme des policiers municipaux, qui n'est pas systématique.

L'autorisation de port d'arme est soumise à des critères précis  8)
Seuls 45% des policiers municipaux portent une arme en France. L'autorisation de port d'arme est soumise à une procédure très précise. Seuls les maires peuvent faire une demande qui devra être validée par la préfecture. La demande doit être motivée par le cadre de la mission confiée aux fonctionnaires de police. «C'est ce qu'on déplore», explique Richard Mousset, secrétaire général du SDPM. «Chaque mission peut potentiellement requérir une arme. On a connu des cas de blessures par balles sur des collègues qui intervenaient pour un simple problème de stationnement.» Avant le drame de Montrouge, la police municipale avait déjà été ébranlée par un drame similaire. Le 20 mai 2013, une policière avait été abattue par un commando sur armé alors qu'elle pensait intervenir pour un simple accident de la route.

• Certains élus plaident pour un meilleur équipement des agents...
Depuis les attentats de janvier, plusieurs maires ont fait part de leur intention d'armer leurs policiers municipaux. En Saône-et-Loire, le maire UMP de Chalon-sur-Saône, Gilles Platret, a demandé l'autorisation d'armer ses 22 agents de police municipale en raison du «contexte national». Il a également annoncé leur dotation prochaine en gilets pare-balles et en armement non létal de type «flash-ball». Le maire UMP de Nice Christian Estrosi plaide quant à lui pour que les policiers municipaux soient «armés à armes égales avec la police nationale», autorisés à porter des pistolets. «Je demande à ce qu'on nous accompagne pour financer les gilets pare-balles pour toutes les polices municipales de France», ajoute-t-il. Une demande également formulée par l'Association des maires de France (AMF) présidée par François Baroin (UMP), qui demande des gilets pare-balles au moins pour les policiers armés.

• ...Mais d'autres sont plus réticents
La décision d'armer des policiers est également politique, selon Richard Mousset : «Certains maires s'opposent par principe à tout armement. Par exemple, les maires communistes n'armes pas leurs policiers, alors que les maires socialistes sont généralement un peu moins réticents.» Mais le gouvernement ne semble pas vouloir sortir de ce statu quo. «On a demandé au ministère de l'Intérieur de prendre des mesures pour obliger les municipalités à armer leurs policiers», explique-t-il. «Mais ils se retranchent derrière le principe de libre administration des communes pour estimer qu'une telle décision serait anticonstitutionnelle. Pourtant, ils n'ont rien demandé aux communes quand il s'est agi d'imposer une refonte de nos uniformes ou la nouvelle signalisation sur nos voitures.»

L'idée ridicule : «Armés pour quoi faire ? Mettre des contraventions et faire la circulation ?
Je n'en vois pas l'intérêt. L'affaire Coulibaly est exceptionnelle, car même si la policière avait eu une arme, elle aurait été liquidée.» Antoine est plus catégorique : «Il ne devrait même pas y avoir de policiers municipaux, puisque la sécurité est une compétence de l'État. Les armer n'aurait rien changé pour Clarissa, elle s'est fait tirer dans le dos. Il y en a marre des solutions partielles à des problèmes globaux.»
En l'occurrence, la jeune femme n'était qu'une jeune policière en formation, qui s'est rendue sur un accident de la circulation avant le drame. Jean Michel rappelle une règle qui, selon lui, devrait être plus suivie : «Pour rappel, la sécurité des biens et des citoyens est une compétence régalienne... Elle incombe donc à l'État et pas aux communes. Il faut donc dissoudre au plus vite ces polices municipales mal formées, et renforcer les effectifs des gendarmes et policiers.»
Fleur de Lotus propose que les policiers n'aient que des Taser ou des battons de protection : «Ils s'occupent de nos enfants aux sorties d'écoles donc pas besoin d'armes. Certes, des attentats ont touché une policière, mais ça ne se reproduira pas tous les jours. Cessons la psychose, une radio en liaison avec la police et la gendarmerie serait plus efficace afin d'être informés en temps réel sur tout ce qui se passe ! ».

«On ne protège pas un pays sans armes» !
À l'opposé, beaucoup d'internautes pensent que les policiers municipaux devraient systématiquement être armés, a fortiori dans le contexte actuel. Pour Julie, «on ne protège pas un pays sous menace terroriste sans gilets pare-balles et sans armes.»
Arlette A. défend le métier de sa fille: «Elle ne met pas que des PV, elle est aussi confrontée à des individus agressifs qui peuvent en venir aux mains.» «Sans compter les suicides avec l'arme de service que l'on compte dans leurs rangs, souligne miasmes. La question d'armer ou non ces policiers mérite réflexion.»

Le maire de Montrouge qui employait Clarissa Jean-Philippe, reste, pour sa part, opposé à l'armement de sa police municipale. «Les policiers municipaux ont vocation à assurer la surveillance et la sécurité sur la voie publique, ils n'ont pas en charge le maintien de l'ordre, a-t-il déclaré au Figaro. À Montrouge, pour leur protection, ils bénéficient d'un gilet par balles. Là, nos agents ont été victimes d'un fou, dont le comportement aveugle n'aurait rien changé, armés ou non.»

Source http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2015/01/20/31003-20150120ARTFIG00407-pas-besoin-d-armer-les-policiers-municipaux-qui-surveillent-les-sorties-d-ecole.php