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Une Police Municipale équipée de DSA

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frogman:

--- Citer ---A PARTIR D'AUJOURD'HUI, les policiers municipaux du Plessis-Trévise (Val-de-Marne) sont dotés d'un nouvel appareil... pour sauver des vies. Le DSA (défibrillateur semi-automatique) accompagnera systématiquement le véhicule de patrouille.

Une première du genre en France, où seuls les sapeurs-pompiers et les secouristes disposent de ces matériels. Bien que, pour la protection civile du Val-de-Marne, l'obtention de cet équipement vital ne soit pas évidente compte tenu des problèmes de subventions. Pourtant, l'utilité d'un défibrillateur n'est plus à démontrer. Associé à des gestes simples de secouristes, des massages cardiaques, ce petit boîtier permet de ranimer des personnes victimes d'un arrêt cardiaque en administrant des décharges électriques. On estime le nombre de victimes à 60 000 par an. « Certaines villes commencent à installer des défibrillateurs dans les piscines mais il n'y a aucune obligation, souligne Lionel Lamhaut, anesthésiste réanimateur au Samu de Paris. Il n'existe qu'une obligation de formation pour les maîtres nageurs et sauveteurs. » Pendant trois jours, huit policiers municipaux et deux agents du foyer-logement pour personnes âgées ont suivi une formation adaptée sous la surveillance de deux professionnels. Un peu de théorie et beaucoup de pratique. « Tout est une question de rapidité, insiste Lionel Lamhaut. Chaque minute perdue c'est 10 % de survie en moins. Le défibrillateur au bout de dix minutes, c'est 2 % de survie. Une alerte rapide, une réanimation cardio-pulmonaire et le défibrillateur dans les quatre minutes, c'est 20 %. » Si on ajoute l'intervention du Samu, c'est 40 %.
« Investissement léger au regard d'une vie sauvée » Le maire du Plessis-Trévise, Jean-Jacques Jégou, infirmier diplômé d'Etat, a été sensibilisé à cette question par des interventions au quotidien de sa police municipale. « Des motards ont eu un accident, une personne a eu un arrêt cardiaque près de la pharmacie... On s'est demandé ce qu'on aurait pu faire de plus. J'ai appris l'existence de ces appareils par le chef, Arnaud Libert. L'investissement est léger au regard d'une vie sauvée (NDLR : 2 500 € pièce). La police municipale en aura un et le deuxième sera mis à la disposition du foyer-logement qui accueille une centaine de personnes âgées. » Médecins et secouristes n'espèrent plus qu'une chose, que d'autres communes suivent l'exemple du Plessis-Trévise. D'autant que bientôt la formation pourrait être ramenée à une demi-journée, afin justement d'augmenter le nombre de candidats.
--- Fin de citation ---


Hélène Bréault
Le Parisien , lundi 27 septembre 2004

gendy:
Très bonne nouvelle !
Je pense qu'il est temps qu'on s'y mette :)

Rusty:
C'est tout bete,mais c'est vrai que dans une maison de retraite,la presence d'un DSA parait évidente!

Il paraitrai qu'aux Etats-unis (attention,je ne suis pas pro-américain,loin de là! :lol: ) ils y en a meme dans la plupart des lieux publics,derriere des vitres cassables comme les alarmes-incendies! :roll:

lhamo dondup:
Effectivement aux Etats Unis, on trouve des DSA dans les lieux publics mais il faut savoir que la plupart de la population est formée aux premiers gestes de secourismes et donc, elle suceptible de pouvoir utiliser ce type de matériel.

nurse19:
c'est clair ils sont largement en avance sur la formation de premiers secours. il y autant de DSA que d'extincteurs aux Etats-Unis.Et pour une fois, on ferai mieux de les copier ou du moins faire des progrès parce que en France on est largement à la traine.

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