SECURITE > Police Nationale

Police scientifique - Etudes et diplomes nécessaires pour travailler à la CRIM ?

<< < (7/9) > >>

Jeano 11:
Bonjour, je "déterre" le sujet au cas ou d'autres personnes arriveraient sur ce forum :

1/ pour la Gendarmerie Nationale :
http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/fre/Sites/Gendarmerie/Presentation/PJ/Police-scientifique-IRCGN

Police scientifique - IRCGN  -  SERVIR LES INTÉRÊTS DE LA JUSTICE ET DES UNITÉS.

http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/fre/sites/Gendarmerie/Presentation/PJ/PJ

Si autrefois le témoignage et l'aveu suffisaient à emporter la conviction des magistrats et des jurés, depuis quelques années, la "preuve scientifique" est devenue un élément incontournable de l'enquête criminelle.

Tirant parti de cette évolution, la gendarmerie s'est dotée d'une structure qui, s'appuyant sur les techniciens d'identification criminelle chargés de prélever des indices sur le terrain, a été coiffée en 1987 par une unité dont la vocation principale consiste en l'analyse de ces prélèvements. Cette unité est l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), implantée à ROSNY-SOUS-BOIS (Seine-Saint-Denis).

Missions :

L'Institut a reçu de la direction générale de la gendarmerie nationale quatre missions principales :

effectuer, à la demande des unités et des magistrats, les examens scientifiques ou les expertises nécessaires à la conduite des enquêtes judiciaires ;
apporter en cas de besoin aux directeurs d'enquêtes, le soutien nécessaire au bon déroulement des constatations, principalement par la mise à leur disposition de personnel hautement qualifié disposant de matériels adaptés et spécialisés ;
concourir directement à la formation des techniciens en identification criminelle et à l'information des enquêteurs ;
poursuivre dans tous les domaines de la criminalistique les recherches nécessaires au développement des matériels et des techniques d'investigation criminelle.

Recrutement :

La grande diversité des spécialités scientifiques et techniques de l'Institut nécessite un recrutement fortement individualisé parmi les postulants qui doivent non seulement justifier de compétences très ciblées, mais également d'une grande motivation pour le domaine de la " police judiciaire ".

Sont plus spécialement recherchés les candidats possédant un diplôme de haut niveau dans les domaines énumérés précédemment.

Voie militaire :

Officiers :

Des officiers de gendarmerie de carrière ou sous contrat (OSC) et des officiers du service de santé des armées, possédant les compétences nécessaires, sont affectés à l'IRCGN où ils occupent différents postes à responsabilités en adéquation avec leur grades et leurs qualifications.

Sous-officiers :

Les sous-officiers, déjà en poste en gendarmerie, peuvent à tout moment faire acte de candidature pour servir à l'Institut qui les sélectionne en fonction de leurs aptitudes, des besoins et des types d'emplois offerts.

Très exceptionnellement, certains candidats, disposant de qualifications très recherchées peuvent se voir proposer (sous réserve de remplir les conditions et de satisfaire aux sélections exigées) une affectation à l'IRCGN dès leur sortie de l'école de formation initiale des sous-officiers de gendarmerie.

Voie civile :

Le recrutement des personnels civils par la voie du concours d'entrée dans le corps des ingénieurs ou des techniciens supérieurs d'études et de fabrication (IEF et TSEF) dans la branche " travaux spéciaux de laboratoire " constitue une filière d'intégration à l'IRCGN.

Pour de plus amples renseignements, il est possible de contacter :

Ministère de la Défense

Direction de la fonction militaire et du personnel civil

Sous-direction du personnel civil, bureau des concours et emplois réservés, GPC/2.2

26 boulevard Victor

00463 ARMEES

Tél : 01.45.52.40.22 pour les IEF

Tél : 01.45.52.50.84 pour les TSE

Formation :

La formation des personnels de l'Institut est permanente et continue.

En raison de la diversité et de la spécificité des qualifications existantes, ces formations s'effectuent au sein de la gendarmerie (notamment celles touchant directement aux activités judiciaires, réalisées en liaison avec le centre national de formation de police judiciaire de Fontainebleau) ou en partenariat avec différents organismes civils hautement spécialisés (laboratoires, établissements de recherches scientifiques et techniques...).

La formation professionnelle militaire des personnels servant sous ce statut est en revanche exclusivement du ressort de la gendarmerie.

Déroulement de carrière :

Les officiers de carrière n'ont pas vocation à servir uniquement au sein de l'IRCGN. A l'issue d'une affectation à l'Institut, ils peuvent ainsi être mutés dans d'autres types d'unités de la gendarmerie. Toutefois, en raison des qualifications détenues, plusieurs d'entre eux reviennent à l'Institut afin d'occuper différentes fonctions d'un niveau de responsabilité supérieure.

Les officiers sous contrat (OSC), recrutés à l'IRCGN en raison de leur expertise, y servent en général jusqu'à leur départ de la gendarmerie.

Les sous-officiers, sous réserve de maintenir le niveau de qualification exigé, peuvent servir de nombreuses années à l'IRCGN, voire même y effectuer toute leur carrière dans certains cas.

Accueil des stagiaires :

L'IRCGN accueille, dans le cadre unique des stages armées-jeunesse, des stagiaires possédant un niveau d'études BAC + 4 minimum. Le site Internet de l'Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale propose le catalogue complet des offres de stages.

2/ pour la Police Nationale je vous propose mementanément ce lien

http://www.onisep.fr/chats/police_scientifique/index.htm


Le technicien de la police scientifique participe à la recherche d’identification des auteurs d’infractions. Il peut travailler en laboratoire ou dans un service d’identité judiciaire.

En laboratoire, en fonction de sa spécialité, le technicien de la police scientifique peut étudier :
La balistique : c’est l’étude des armes, des munitions, des trajectoires de tir.
La biologie : c’est l’analyse de sang, de cheveux ou d’empreintes génétiques.
Les documents : c’est l’analyse des fausses écritures.
Les incendies et les explosions : c’est l’étude des explosifs.
La physique et la chimie : c’est l’étude des peintures, des résidus de tir…
Les stupéfiants : c’est l’analyse des drogues.

Ce professionnel est également capable de faire parler des bandes vidéo des caméras de surveillance ou de décortiquer les communications d’un téléphone portable.

Il travaille dans l’un des 5 laboratoires en France : Paris, Lyon, Marseille, Lille, et Toulouse. Il est sous l’autorité d’un ingénieur de la police scientifique.

Dans un service d’identité judiciaire, le technicien de la police scientifique recherche des traces et des indices sur les lieux de l’infraction, participe à la signalisation des personnes pour permettre leur identification. Il peut être aussi amené à mettre à jour les fichiers d’empreintes génétiques.

http://www.imaginetonfutur.com/Technicien-police-scientifique.html

et de quoi où fouiller

 http://www.concours.mobilite-territoriale.net/scene-de-crime-l-encyclopedie-de-la-police-scientifique-article00616.html

jujulovelui:
Bonjour,
j'ai vu sur l'Onisep que l'on pouvait devenir technicien PTS avec bac +2 et ingénieur avec bac+5.

Avec de préférence bac S, STI, STL.

Je voulais savoir qu'est ce que je pouvais faire comme études après mon bac (ES).

Et est ce que c'est en rapport avec ce dans quoi on veut se spécialiser?

Merci pour les réponses à venir.

Juju

Jeano 11:
Bonjour Justine,
Si tu veux rentrer directement dans un laboratoire de Police Scientifique il te faudra au moins une licence ou un master si tu n'es pas Policier ou Gendarme  ::)
cordialement

Jeano 11:
La police technique et scientifique au coeur des brigades de gendarmerie  ^-^
Sur le terrain, dans plus de 850 brigades territoriales, des fonctionnaires sont affectés à temps plein pour effectuer des actes de police technique et scientifique. Dans les brigades territoriales, il existe des BDRIJ (Brigade Départementale de Recherche et d'Investigation Judiciaire) dans lesquelles on trouve des Cellules d'Investigations Criminelles (CIC). Des personnels affectés dans ces CIC, recrutés dans le corps des sous-officiers, sont des Techniciens d'Identification Criminelle (TIC) qui possèdent une formation spécialisée en police technique et scientifique. Ce sont des personnels qui possèdent d'autres compétences, notamment en matière procédurale, puisqu'ils sont tous Agent de Police Judiciaire (APJ) ou Officier de Police Judiciaire (OPJ). Dans l'avenir tous les TIC seront amenés à posséder la qualification d'OPJ.
Leurs missions sont les suivantes :
1) Le contrôle qualité des signalements, des empreintes et des photographies qui permettent d'alimenter le fichier JUDEX.
2) Les constatations sur les lieux de diverses infractions plus ou moins graves tels que des dégradations, des morts suspectes, des violences volontaires....
3) L'utilisation de moyens physico-chimiques pour rechercher des traces papillaires sur les lieux d'infraction ou sur des objets prélevés.
4) Les missions annexes comme les assistances à autopsie, l'exécution de commissions rogatoires (photographies, reconstitutions), l'exploitation de vidéos, la formation des TIC de proximité (quelques jours de formation).

Dans les brigade territoriales de gendarmerie (BTA ou COB), les TIC de proximité (1er intervenant) sont habilités à procéder aux actes simples de police technique et scientifique (recherche de traces papillaires à la poudre, relevés de traces et indices sur la petite et moyenne délinquance)

L'institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN)
Cet institut se situe dans la banlieue Parisienne à Rosny-sous-Bois (93).
Quatre départements sont accrédités (entomologie légale, analyse de documents, analyse signal image-parole et balistique).
L'institut est divisé en trois divisions et douze départements spécialisés dans certains domaines de criminalistique. On y trouve par exemple des spécialistes en biologie, balistique, incendie-explosion, entomologie, informatique, électronique et microtraces.
D'autres départements sont très spécifiques comme celui d'ATO Anthropologie-Thanatologie-Odontologie. Ce département permet la reconstitution d'un visage à partir de la découverte d'un crâne. Dans ce même département, il existe une cellule spécialisée dans la morphoanalyse du sang, c'est à dire une cellule qui étudie les traces, éclaboussures et projections de sang. L'IRCGN possède également un département véhicules, le seul spécialisé dans ce domaine en France.
Les dernières évolutions des NTIC (Nouvelles technologies de l'information et de la communication) ont poussé ce service à évoluer et à créer des pôles de lutte contre la cybercriminalité.

Le Service Technique de Recherche Judiciaire et de Documentation (STRJD)
Implanté au même endroit que l'IRCGN, ce service gère les grands fichiers communs à la Gendarmerie et à la Police Nationale : Le FAED, le Fichier des Personnes Recherchées (FPR) et le Fichier des Véhicules Volés (FVV). Il est de par ce fait en constante relation avec la Police Nationale, Interpol, les douanes, la Police Aux Frontières (PAF)....

Jeano 11:
POLICE SCIENTIFIQUE / Présentation de la Police Scientifique

--- Citer ---La Police Technique et Scientifique (PTS) s'est profondément transformée au cours de ces vingt dernières années. Les témoignages et les aveux ne permettent plus d'emporter la conviction...

--- Fin de citation ---

Les études générales :
De très nombreux diplômes et niveaux d’études permettent d’accéder au métier de policier scientifique. Le concours ASPTS est ouvert aux candidats titulaires d’un diplôme de niveau V (BEP ou CAP, le brevet des collèges n’est pas suffisant) mais la quasi totalité des lauréats du concours externe possède au moins un baccalauréat. Dans ces concours, il existe une partie orale déterminante et les candidats les plus diplômés partent avec un avantage. L’obtention de diplômes de l’enseignement supérieur est donc un atout supplémentaire.

Après la troisième

La série générale scientifique (S) reste la meilleure série pour augmenter ses chances de réussite aux concours. Cependant d’autres filières permettent l’accès aux concours. Les baccalauréats les plus adaptés sont le BAC S pour la série générale et le BAC STL (sciences et technologies de laboratoire) pour la série technologique.

Après le bac

Les études supérieures ne sont pas obligatoires pour passer les concours d’ASPTS ou de sous-officier de la gendarmerie mais elles vont accroître les chances de réussite.
Elles sont indispensables pour passer les concours de technicien de PTS ou d’ingénieur. Après le bac, le futur candidat au concours peut poursuivre en réalisant des études supérieures scientifiques comme des IUT, DUT, BTS, écoles d’ingénieur et parcours universitaires dans les matières telles que la biologie, la physique, la chimie, l’informatique…. Au cours de son parcours le candidat peut augmenter ses chances de réussite au concours en réalisant des études complémentaires adaptées.
Les nouveaux bacheliers peuvent aussi effectuer des études spécifiques complètes en criminalistique (uniquement à l’étranger).

Les études supérieures scientifiques seront plus adaptées au concours de technicien ou d’ingénieur dans les spécialités « scientifiques » du concours (chimie, biologie, informatique…) et les études spécifiques en criminalistique seront les plus adaptées pour les spécialités « techniques » (identité judiciaire, balistique, document).

Après un bac + 3

Le Master analyse et contrôle spécialité criminalistique de l’université de Lyon peut offrir des débouchés dans des laboratoires d’analyse. Ce Master est aussi une bonne option pour ensuite passer le concours d’ingénieur ou de technicien de PTS en spécialité chimie ou toxicologie.
Le master analyse et contrôle de l’université de Lyon 1 dispense sur deux ans une formation complète en chimie analytique. Quatre spécialisations sont possibles : sciences analytiques, analyse physico-chimique, analyse industrielle ou criminalistique. La spécialité criminalistique est une bonne préparation pour le concours d’entrée de la police scientifique (Technicien ou Ingénieur, spécialité chimie ou toxicologie).

Autres Masters avec débouchés dans la police scientifique

D’autres formations particulièrement en adéquation avec le concours existent: le master contrôle et analyse chimique de l’université de Bourgogne, le master Bio-informatique, Bio-chimie Structurale & Génomique de l’université d’Aix-Marseille II, le master chimie-sciences analytiques de l’université de Strasbourg, le master chimie et biologie, aspects analytiques de l’université de Strasbourg et le master 2 perfectionnement en analyses chimique et spectroscopique de l’université d’Aix-Marseille II.

Ces masters permettent de préparer le concours pour les spécialités les plus demandées (chimie, biologie). Pour les spécialités moins communes (balistique, document) il n’existe pas de formation spécifique et bien souvent le recrutement s’effectue uniquement avec des candidats internes ou faux externes (des candidats qui travaillent déjà dans la police scientifique mais qui n’ont pas l’ancienneté requise pour passer le concours en interne).

Source https://www.police-scientifique.com/les-etudes/les-etudes-generales

Navigation

[0] Index des messages

[#] Page suivante

[*] Page précédente

Utiliser la version classique