Auteur Sujet: Policier Gardien de la Paix (GPx) ... Recrutement - concours - formation !!  (Lu 164039 fois)

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Hors ligne Jeano 11

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Concours Police Nationale  :)
Témoignage de Marie, élève à l’École nationale de Police.  8) 
Comment et pourquoi avez-vous décidé de travailler dans la police ?

Après mon bac STL en 2003, je voulais devenir éducateur spécialisé à la PJJ (protection judiciaire de la jeunesse) pour le côté social, pour aider
les enfants. Je me suis aussi renseignée sur la police, lors de la Semaine
de la Sécurité organisée par Védior Bis pour faire découvrir les métiers.
Je me suis rendue compte que c'est cela que je voulais faire.

Avez-vous eu le concours de gardien de la paix du premier coup ?
Non. La première fois que j'ai passé le concours de gardien, le bac n'était pas obligatoire et je l'ai raté à quelques points. La deuxième fois, en 2005, le bac était devenu obligatoire et la sélection plus rude. Peut-être ne l'ai-je pas assez préparé ? J'ai donc raté deux fois le concours de gardien de la paix. En attendant de l'avoir, j'ai tenté le concours d'ADS (adjoint de sécurité), pour être sûre de mon choix.
Finalement, j'ai eu le concours d'ADS en mars 2006, j'ai commencé l'école en août puis j'ai eu celui de gardien en septembre.

Comment aviez-vous préparé le concours ?
J'ai acheté les annales, j'ai suivi l'actualité et la politique dans les journaux, j'ai relu mes cours du préparation du concours d'éducateur pour les tests psychotechniques et pour la culture générale, mais c'est tellement vaste que c'est difficile de tout savoir, même en révisant pendant des années ! Les questions du QCM (questionnaire à choix multiple) portaient par exemple sur : Qui a écrit tel livre ? A quel département correspond tel numéro ? Qui était ministre en telle année ? Des questions de géographie, d'histoire, d'art… La culture générale, c'est ce que j'ai trouvé le plus difficile.

Comment s'est passé l'oral du concours ?
On passe devant quatre personnes, un psychologue, un haut fonctionnaire, deux gradés de services différents, commissaire ou commandant. On se présente. Ils nous interrogent sur ce qu'on est prêt à faire (partir à Paris, avoir des horaires variables, risquer la violence), sur la logique de notre parcours. Je leur ai dit que je ne voulais pas faire autre chose que ce métier parce qu'on se lève le matin sans savoir ce qu'on va faire, qu'on est actif toute la journée, qu'on règle des problèmes, qu'on sert à quelque chose !

Votre formation d'ADS vous a-t-elle servi pour le concours de gardien ?
Comme ADS, on a une meilleure préparation pour l'oral parce qu'on est sûr de ce qu'on veut faire. Dans mon école, un tiers de ma promo a eu une expérience d'adjoint de sécurité auparavant.
La formation dure trois mois et ressemble à celle de gardien, en plus succinct. On passe en revue les grandes bases : infractions, tir, sport, armement…
Quand on a le concours, on est envoyé dans l'école où il y a de la place. Pour moi qui ai passé le concours à Toulouse, cela a été Rouen. Comme j'étais loin de chez moi, je n'avais pas grand chose d'autre à faire qu'à réviser le concours de gardien ! J'ai donc doublé le temps de travail sur les révisions (cinq mois à partir du moment où j'ai connu la date du concours).
Tous les week-ends, dès que j'avais un moment de libre, j'étais plongée dans les annales, les évaluations du concours qu'on trouve au SGAP (le service qui nous donne les dates de concours).
J'ai donc été reçue au concours de gardien au troisième passage, avec 1100 autres candidats dans toute la France.

Et l'épreuve de sport ?
Il y a le parcours police. En temps limité, on doit faire un aller/retour avec un sac lourd, trois pompes puis un parcours avec des obstacles, sauter des haies, passer dans un tunnel, monter à une échelle… Maintenant, il y a une note éliminatoire de 7 à cette épreuve mais ce n'était pas le cas quand je l'ai passé.
J'ai eu aussi un test de Luc Leger : on doit courir d'un côté à l'autre du gymnase et arriver de l'autre côté avec le bip. Les bips sont de plus en plus rapides.
A l'issue de ces épreuves, on passe une visite médicale et les renseignements généraux enquêtent sur nous et notre 1er cercle de la famille, afin de savoir si nous ou un membre de notre famille a eu des ennuis avec la justice…

Une fois le concours de gardien en poche, qu'avez-vous fait ?
J'ai réussi le concours de police nationale en septembre 2006, mais je ne suis entrée à l'école qu'en septembre 2007, faute de place. Pendant cette année, j'ai travaillé comme adjoint de sécurité. D'abord à la PAF (police des airs et des frontières) au centre d'information et de commandement de l'aéroport de Blagnac. Après trois mois, je suis partie en brigade transfrontière dans l'aéroport.
On vérifiait les passeports hors Schengen (faux papiers, validité de séjour), on réglait les différends entre passagers dans l'aéroport. Les horaires était du 4-2 (quatre jours de travail dont deux le matin de 5h à 13h et deux l'après-midi 13h à 21h, deux jours de repos, sans jours fériés ni week-end).
Trois mois plus tard, je suis partie à la sureté (les voyages officiels) pendant 6 mois.
Source http://www.concours-police-nationale.fr/temoignages-ecole-police-nationale

Hors ligne Jeano 11

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La police de demain, c’est vous… infos du 23 novembre 2015
http://www.lapolicenationalerecrute.fr/Accueil/Actus/Nos-recrutements

Intéressé par nos métiers ?
Découvrez en un clin d’œil les opportunités qui vous sont proposées actuellement !

Vos différents témoignages postés sur les réseaux sociaux ainsi que l’augmentation du nombre d’appels et de la fréquentation de notre site nous permettent de constater que vous êtes plus que jamais attachés à nos missions et nos métiers.

Voici un bref aperçu, par niveau d’études, des solutions qui vous sont proposées pour faire partie des personnels de la Police nationale :
Votre niveau d'études - Devenez - Mode de recrutements
Sans BAC    Cadet de la République : sélection
Sans BAC    Adjoints de sécurité :  sélection
Titulaire du BAC (ou équivalent)    Gardien de la paix : concours
Titulaire d'un BAC + 3 (Licence ou équivalent) Officier : concours
Titulaire d'un BAC + 5 (Master 2 ou équivalent)  Commissaire : concours

Pour connaître toutes les conditions d’accès, rendez-vous à la page concours et sélections et cliquez sur la rubrique du concours ou de la sélection choisi(e). ICI

Si toutefois, vous ne répondez pas aux conditions requises pour les recrutements cités ci-dessus, d’autres recrutements sont possibles en fonction de votre niveau d’études et de compétences.
Ces domaines proposés sont :
      La police technique et scientifique
      La filière administrative
      La filière technique
      La filière SIC (systèmes d’information et de la communication)


Hors ligne Jeano 11

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Le saviez-vous ?
Les femmes peuvent désormais travailler en pantalon !  :o

L’ordonnance du 16 brumaire an IX (7 novembre 1800) concernant « le travestissement des femmes » interdit le port du pantalon et dispose que « toute femme désirant s’habiller en homme doit se présenter à la préfecture de police pour en obtenir l’autorisation et que celle-ci ne peut être donnée qu’au vu d’un certificat d’un officier de santé ». Les femmes devaient donc demander « une permission de travestissement » pour porter un pantalon.
Cette ordonnance a été partiellement levée par deux circulaires en 1892 et 1909autorisant le port féminin du pantalon« si la femme tient par la main un guidon de bicyclette ou les rênes d’un cheval ».

Cette ordonnance en vigueur depuis 1800 dans la capitale a été implicitement abrogée au journal officiel le 31 janvier 2013.
En réponse à une question du sénateur Alain Houpert, le ministère des Droits des femmes constate « l'abrogation implicite de l'ordonnance » en raison de son incompatibilité « avec les principes d'égalité entre les femmes et les hommes qui sont inscrits dans la Constitution et les engagements européens de la France »...

Mais la Police nationale n’a pas attendu cette abrogation pour faire évoluer les conditions de travail de la femme…  :P

En 15 ans, le taux de féminisation de la Police nationale a été multiplié par cinq.
- 30% des inscrits au concours de gardien de la Paix 2016 sont des femmes.
- Le nombre de participants au concours de commissaires 2016 comprend plus d’inscrites que d’inscrits.

Hors ligne Jeano 11

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Le recrutement important de policiers et le changement constant de leur métier face à l'évolution de la société, de la délinquance, des techniques, de la législation en vigueur, impliquent une formation solide et régulièrement actualisée.
Si les questions de déontologie et de respect des valeurs de l'institution ne changent pas et doivent continuer à être transmises, les autres domaines du métier de policier appellent à une évolution régulière du contenu de la formation.
Ainsi, la formation initiale et les matières telles que la procédure pénale et l'usage des armes doivent régulièrement se mettre à niveau.
De plus, la formation des policiers devra intégrer les nouvelles disciplines telles que les techniques informatiques indispensables à la surveillance des réseaux sociaux et à la lutte contre le cyber-crime, la formation à la collecte du renseignement en milieu ouvert pour lutter contre les formes plus diffuses de terrorisme et l'apprentissage des langues vivantes pour tenir compte de l'internationalisation de la criminalité.

Les policiers doivent par ailleurs être de plus en plus qualifiés pour affronter les diverses formes de délinquance telles que les violences urbaines, les troubles à l'ordre public, ainsi que le terrorisme, la cybercriminalité, le trafic des êtres humains, les violences intrafamiliales, les violences faites aux femmes, le racisme et l'antisémitisme qui se durcissent.
Les dotations de nouvelles armes ou la loi réformant la procédure pénale qui permet aux policiers de faire usage de leur arme en cas de "périple meurtrier" impliquent également que les policiers soient formés en conséquence.

Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, a donc décidé de lancer un grand chantier de formation des policiers.
Suite à la consultation des représentants des directions et de tous les acteurs de la formation de la police, réunis sous l'égide de l'Inspection générale de la Police nationale (IGPN), le ministre a pris la décision de renforcer la cohérence et l'ambition de la formation initiale et continue des policiers, et a demandé au directeur général de la police nationale de préparer la création d'une nouvelle direction centrale du recrutement et de la formation de la police nationale.
Cette direction unique assurera l'unité de l'offre de formation, et exercera son autorité sur l'ensemble du réseau du recrutement et de la formation, y compris sur le ressort de la préfecture de police et sa tutelle sur l'école nationale supérieure de police (ENSP). Elle concernera tous les agents de la police nationale, du cadet de la République à l'inspecteur général.
Elle sera dirigée par un haut fonctionnaire de la police nationale et comportera un comité de pilotage élargi dont le rôle sera de définir la stratégie de formation au niveau du ministère.
Par ailleurs, elle aura pour mission l'élaboration d'un "référentiel métier" qui détaillera très précisément l'ensemble des missions confiées à un policier au sein de chaque spécialité, ce qui permettra d'élaborer des programmes de formation adaptés.

Bernard Cazeneuve souhaite que les agents puissent accéder à des actions de formation continue adaptées à leurs besoins dès le début et tout au long de leur carrière, afin de tenir compte de l'ensemble des évolutions techniques, juridiques ou sociétales. Des jours obligatoires de formation à prendre chaque année par les agents pourraient être mis en place et la formation devra être systématique lors des changements de grade ou de spécialité.
Le ministre évoque également l'ouverture de la formation de la police nationale vers l'extérieur qui aurait recours à des équipes pédagogiques mixtes associant des formateurs policiers à des formateurs venus de l'université ou de la société civile.

Enfin, Bernard Cazeneuve mentionne le système du tutorat qui a été généralisé au sein de la sécurité publique en 2015 et qui pourrait être étendu à tous les services, afin que l'expérience au sein de la police nationale soit valorisé.
Source http://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Reforme-de-la-formation-de-la-police-nationale

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Affectations :
A l'issue de la scolarité, les gardien.ne.s de la paix stagiaires sont le plus souvent affecté.e.s dans des services de sécurité publique en province ou à la préfecture de police de Paris.
Les gardien.ne.s de la paix assurent des missions de surveillance et de sécurisation, d'aide et assistance aux personnes, de circulation routière, de garde et de protection, des missions de police judiciaire et de recherche de l'information.
5 à 10 % des postes sont généralement offerts dans les compagnies républicaines de sécurité pour assurer des missions d'ordre public ou de police routière.
Certains emplois sont également proposés à la police aux frontières (essentiellement en aéroport), à la police judiciaire (missions de recherche et d'investigation), ou à la direction du renseignement.
Le changement de la région d'affectation ne peut intervenir avant une durée minimale de 5 ans à compter de la sortie d'école.
Les premiers postes en sécurité publique  :P
Affecté.e en commissariat, le.la gardien.ne de la paix exerce les missions suivantes :
     accueil du public,
     aide aux victimes,
     prévention de la délinquance,
     patrouille pédestre et/ou motorisée,
     mission de secours et d'assistance,
     mission de sécurité routière, constats d'accidents,
     mission de sécurisation des transports en commun,
     animation de centres de loisirs pour jeunes,
     protection des mineurs et aide aux mineurs victimes,
     mission d'assistance à la police des audiences dans les palais de justice,
     mission de police judiciaire,
     recherche d'informations.                                           

Les premiers postes en police judiciaire
Affecté.e en service régional de police judiciaire, le.la gardien.ne de la paix exerce les missions suivantes :
    lutte contre l'usage et le trafic de stupéfiants,
    enquêtes économiques et financières,
    lutte contre le grand banditisme....                                               

Les premiers postes en compagnie républicaine de sécurité
Le.la gardien.ne de la paix peut être affecté.e :
Dans une compagnie, il ou elle exerce des missions de :
    maintien de l'ordre,
    sécurisation en patrouille pédestre et/ou motorisée,
    surveillance des lieux de vacances,
    sécurisation des transports en commun.   

Dans une unité autoroutière, il ou elle assure des missions de :
    surveillance du réseau routier,
    régulation de la circulation,
    sécurisation et prévention du secteur autoroutier,
    constats d'accidents,
    contrôles de vitesse, d'alcoolémie.

Les premiers postes en police aux frontières
Le ou la gardien.ne de la paix est affecté.e dans un service portuaire ou aéroportuaire où il ou elle assure des missions de :
    contrôle transfrontalier,
    patrouille pédestre et/ou motorisée,
    sûreté des liaisons aériennes et maritimes,
    contrôle d'accès en zone réservée (contrôle des badges d'accès),
    visite de sûreté dans les ports ou aéroports,
    escorte et reconduite des étrangers en situation irrégulière,
    surveillance des centres de rétention,
    escorte sur le territoire national,
    accueil et orientation du public.
Il ou elle peut également être affecté.e dans un service de sécurité des réseaux ferrés.

Les premiers postes à la préfecture de police de Paris
Le ou la gardien.ne de la paix peut être affecté.e à la :
Direction de l'ordre public et de la circulation (D.O.P.C.) où il ou elle exerce des missions de :
    maintien et rétablissement de l'ordre public,
    police de la circulation,
    garde et protection de bâtiments publics,   

Direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (D.S.P.A.P.) où il ou elle assure des missions de :   
    sécurisation en patrouille pédestre et/ou motorisée,
    accueil et orientation du public,
    prise de plaintes et enquêtes locales,

Direction de la police judiciaire (D.P.J.) où il ou elle intègre un groupe d'enquête spécialisé :
    lutte contre l'usage et le trafic de stupéfiants,   
    protection des mineurs,
    répression du banditisme,
    lutte contre le proxénétisme....

Direction du renseignement où il ou elle sera chargé.e de la recherche d'informations :
    dans les domaines institutionnels,
    en matière économique et sociale,
    en matière de phénomènes urbains violents,
    dans tous les domaines susceptibles d'intéresser l'ordre public et le fonctionnement des institutions. 

Les postes dans les services spécialisés
Certain.e.s gardien.ne.s de la paix peuvent être affecté.e.s au service de la protection (S.D.L.P).
En fonction de leurs spécialités, ils ou elles peuvent également exercer à la direction du renseignement (D.G.S.I), au service des technologies et des systèmes d'information de la sécurité intérieure (S.T.S.I2)...

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Les 5 principales missions de la Police Nationale :

Bien que très variées, les interventions des policiers sont liées à cinq missions principales :

. Veiller à la sécurité des personnes, des biens et des institutions : la sécurité est le cœur de métier de la police nationale. Elle intervient dans ce domaine pour faire de la prévention et de la répression.

Cette mission est gérée principalement par la Direction Centrale de la Sécurité Publique (DCSP). Grâce à une présence étendue sur l’ensemble du territoire, elle est très impliquée dans la lutte contre la petite et la moyenne délinquance comme les violences urbaines et l’insécurité routière.

Les agents interviennent tous les jours, de jour comme de nuit, prennent en charge les victimes, reçoivent et traitent les appels de secours et surveillent la voie publique. Certaines brigades spécialisées peuvent être appelées comme la brigade anti-criminalité, la brigade canine, la brigade équestre ou les motocyclistes de la police nationale. Le Service De La Protection (SDLP) est quant à lui responsable de la protection rapprochée des hautes personnalités françaises et étrangères.

. Surveiller et contenir les flux migratoires en luttant notamment contre l’immigration clandestine : Cette mission est assurée principalement par la Direction Centrale de la Police aux Frontières (DCPAF). C’est elle qui s’assure notamment du respect des règles portant sur la circulation des personnes aux frontières de la France. Sur le plan national, la DCPAF lutte aussi contre la délinquance qui concerne des domaines variés.

Elle coordonne également ces actions avec d’autres unités de la police par l’intermédiaire de l’office central pour la répression de l’immigration irrégulière et de l’emploi d’étrangers sans titre de séjour. Cette mission a lieu dans les zones portuaires, aéroportuaires et ferroviaires. Elle participe ainsi à garantir la sécurité des moyens de transport. Les agents font appel à des moyens technologiques, des outils de contrôle documentaire et de supports biométriques.

. Lutter contre le crime organisé, la grande délinquance ainsi que le trafic de drogue : la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) est chargée à titre principal de cette mission. Elle a notamment à sa disposition des offices centraux spécialisés. Des Groupes d’Intervention Régionaux (GIR) sont créés en 2002. Ils regroupent des policiers, des gendarmes, des douaniers et des agents du fisc qui luttent ensemble contre les différents trafics illégaux. La DCSP prend également part à la lutte contre le trafic de substances illicites. Les brigades de recherche et d’investigations ont également un rôle très important dans la lutte contre le grand banditisme mais aussi le terrorisme.

. Assurer la sécurité de la France contre les différentes menaces extérieures ainsi que le terrorisme : c’est l’Unité de Coordination de la Lutte Anti-Terroriste (UCLAT) qui regroupe les informations que lui transmettent la DCRI et la DCPJ. L’UCLAT est directement rattachée à la direction générale de la police nationale.

. Maintenir et rétablir l’ordre public : La réserve de la police nationale est constituée de la Direction Centrale des Compagnies Républicaines de Sécurité (DCCRS), ainsi que de ses 61 unités mobiles. Les agents de la réserve (appelés familièrement CRS) s’occupent du maintien de l’ordre aux côtés de la DCSP, veillent à la sécurité de la population dans les zones sensibles, et viennent en aide aux personnes dans le cadre de la sécurité routière, des interventions en mer et en montagne.

Ces cinq grands axes de la police nationale regroupent plusieurs activités qui permettent aux agents de mener à bien leurs missions.

. L’investigation : son objectif est de constater les infractions, rechercher des preuves et des indices pour qualifier les faits et faire avancer les enquêtes et les procédures judiciaires. Les méthodes d’investigation sont utilisées par les agents et les officiers de police judiciaire, sous le contrôle des magistrats. Elles sont employées dans les délits qui concernent des atteintes aux personnes et aux biens, des trafics, la cybercriminalité ou encore la fraude de documents.

. La police technique et scientifique : elle utilise des techniques scientifiques pour collecter des preuves et faire avancer des enquêtes. Les agents réalisent des analyses dans différents domaines comme la balistique, la physico-chimie, la biologie, les incendies et les explosifs, la toxicologie ou encore les stupéfiants. Toutes les données sont regroupées au sein de fichiers nationaux comme le Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques (FNAEG).

. Le renseignement et l’information : cette fonction de la police nationale permet de prévenir et d’anticiper les menaces qui pourraient viser les institutions, les intérêts fondamentaux de la France, la souveraineté nationale, ou atteindre gravement l’ordre public.

. Le contrôle interne : son rôle est d’assurer l’efficacité des services et des unités, mais aussi d’améliorer le service rendu aux citoyens. Si des dysfonctionnements ou des infractions sont constatés, des enquêtes administratives ou judiciaires peuvent être menées. Cette mission est notamment confiée à Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN), la police des polices.

. Les fonctions support : pour que la police nationale puisse mener à bien l’ensemble de ses missions, elle a à sa disposition des moyens humains, financiers et matériels adaptés. Les fonctions d’administration, de gestion et de contrôle sont menées par la Direction des Ressources et des Compétences de la Police Nationale (DRCPN) et par l’IGPN. C’est d’ailleurs eux qui attribuent aux directions et aux services actifs les moyens nécessaires pour leur permettre de remplir leurs missions. La formation et le recrutement de nouveaux agents de police sont confiés à la Direction Centrale du Recrutement et de la Formation de la Police Nationale (DCRFPN).
2.2 Les métiers de la Police Nationale :

Pour mener à bien toutes ces missions, la police nationale compte de nombreux métiers très différents :

. un chef de musique de la police nationale,
. des adjoints de sécurité,
. des policiers formateurs généralistes,
. des policiers en aéroport,
. des policiers motocyclistes,
. des policiers cavaliers en unité équestre,
. des policiers maîtres-chien,
. des policiers en brigade anti-criminalité,
. des policiers aux frontières,
. des policiers investigateurs en cybercriminalité,
. des policiers du renseignement,
. des policiers en maintien de l’ordre,
. des policiers en groupe d’intervention spécialisé,
. des policiers chargés de la protection rapprochée,
. des policiers en brigade de recherche et d’intervention,
. des policiers secouristes en montagne,
. des policiers en brigade des stupéfiants,
. des policiers en brigade de protection de la famille,
. des policiers formateurs en techniques et sécurité en intervention,
. des policiers chargés du relevé des traces et des indices,
. des policiers en unités nautiques,
. des cadets de la république,
. des commissaires de police,
. des secrétaires administratifs,
. des adjoints administratifs,
. des policiers à vélo,
. des policiers plongeurs, etc…

Source https://www.police-nationale.net/police-nationale/